Les blessures associées aux téléphones cellulaires en hausse


Même si l’étude est faite aux États-Unis, je crois que cela doit être assez similaire dans les autres pays. Ce ne sont pas juste des blessures dû à la distraction, quoique malheureusement, c’est un fait que ce soit utiliser son téléphone au volant, ne pas se rendre compte de son environnement en marchant est dangereux. Il y a aussi des causes d’explosion de la batterie qui ne sont pas si rares que cela et autres incidents qui ont fait augmenter les blessures au cou, tête (visage, nez etc..)
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Les blessures associées aux téléphones cellulaires en hausse

PHOTO MATT ROURKE, ASSOCIATED PRESS

Environ 56 % des blessés étaient des femmes et 39 % d’entre eux étaient âgés entre 13 et 29 ans. La vaste majorité des blessés, soit 94,1 %, ont reçu leur congé sans avoir été hospitalisés.

JEAN-BENOIT LEGAULT
LA PRESSE CANADIENNE

Environ 56 % des blessés étaient des femmes et 39 % d’entre eux étaient âgés entre 13 et 29 ans. La vaste majorité des blessés, soit 94,1 %, ont reçu leur congé sans avoir été hospitalisés.

(Montréal) Plus de 76 000 patients se sont rendus à une urgence américaine entre janvier 1998 et décembre 2017 après avoir subi une blessure à la tête ou au cou en utilisant leur téléphone cellulaire, estime une nouvelle étude publiée par le journal médical JAMA Otolaryngology – Head & Neck Surgery.

L’incidence de ce type de blessures a été multipliée par plus de dix pendant cette période.

41 % des accidents se sont produits à la maison. Un tiers des blessures ont été subies à la tête et un autre tiers au visage, y compris la région de l’œil et le nez. Un peu moins de 13 % des blessures étaient rapportées au niveau du cou.

Les chercheurs distinguent les blessures causées directement par le téléphone (comme l’explosion de la batterie ou le téléphone qui frappe le visage, soit 47 % du total) des blessures causées par l’utilisation du téléphone (et surtout attribuables à une distraction).

26 % des blessures étaient des lacérations et 25 % des contusions ou des éraflures, mais 18 % concernaient des blessures aux organes internes.

« Ce diagnostic [de blessure aux organes internes] référait le plus souvent à un traumatisme cérébral, écrivent les chercheurs de l’Université Rutgers. Puisque la majorité des patients n’ont pas été hospitalisés, nous supposons qu’il s’agissait de traumatismes légers. Les patients souffrant d’un traumatisme cérébral léger peuvent recevoir leur congé sans intervention additionnelle, mais ils sont quand même à risque d’un syndrome postcommotionnel. »

Les symptômes d’un syndrome postcommotionnel varieront de légers (maux de tête, nausée, fatigue) à graves (problèmes de mémoire, instabilité émotionnelle, dépression). Ces patients auront donc besoin d’un suivi médical après avoir reçu leur congé.

On fait également état de commotions cérébrales, de fractures et de « corps étrangers », à environ 3 % chacun.

Plus de 14 000 blessures ont été attribuées à des distractions, dont 7240 au moment où la victime conduisait en utilisant son téléphone cellulaire et environ un millier au moment où elle textait. 60 % des blessures causées par une distraction se sont produites dans le groupe d’âge 13-29 ans.

On rapporte aussi plus de 5000 blessures survenues pendant que la victime marchait en utilisant son téléphone intelligent — dont une centaine au moment où elle jouait à Pokémon Go.

« Les blessures à la tête et au cou associées à l’utilisation du téléphone cellulaire ont augmenté de façon marquée pendant une récente période de vingt ans, résument les auteurs de l’étude. Même si la plupart de ces blessures ne sont pas graves, certaines pourraient entraîner des complications à long terme. Il semble donc y avoir un besoin d’éduquer les patients concernant la prévention des blessures et les dangers de pratiquer une activité en utilisant ces appareils. »

On estime qu’environ 96 % des Américains sont propriétaires d’un téléphone cellulaire.

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Le Saviez-Vous ► 38 remèdes de grand-mère qui fonctionnent vraiment


Nos grands-mères avaient leurs propres remèdes. Ils ne sont pas tous efficaces, mais certains ont été approuvés par des études scientifiques. Cependant certains remèdes comme des aliments, des herbes dépendant de la qualité.
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38 remèdes de grand-mère qui fonctionnent vraiment

Essayez l'huile de clou de girofle comme remède de grand-mère pour vos douleur gingivale ou dentaire.GAYVORONSKAYA_YANA/SHUTTERSTOCK

Jen Mccaffery et Tina Donvito avec Jeanne Moncada

Remèdes de grand-mère, vraiment? Du miel pour les blessures, des cerises pour la goutte, de l’huile de foie de morue – berk! – pour la vue: votre grand-mère et ses médecins ne juraient que par ces remèdes maison, et la science moderne leur donne raison.


Au cours des dernières années, des centaines d’études en ont confirmé les vertus. Bien sûr, ils ne sont pas tous efficaces, aussi notre liste ne contient-elle que des traitements ayant fait leurs preuves. N’oubliez pas que même les produits naturels peuvent interagir avec des médicaments. Si vous prenez des pilules régulièrement ou souffrez d’une maladie chronique, consultez un médecin avant d’essayer quoi que ce soit.

Taches brunes: le babeurre

Ce riche dérivé du beurre contient de l’acide lactique et de l’acide ascorbique. Il pâlit efficacement les taches de vieillesse. Appliquez-le avec de l’ouate et rincez à l’eau claire après 20 min.

Allergies: la vitamine C

En plus de combattre le rhume, c’est aussi un antihistaminique naturel. Pas moins de 74 % des participants à une étude qui avaient inhalé de la vitamine C en aérosol ont déclaré que leur nez s’était dégagé, contre 24 % des sujets ayant utilisé un placebo.

Mal de dos: la consoude

Cette plante médicinale est employée depuis des siècles contre les douleurs articulaires et musculaires. Une étude sur 215 patients a établi que l’application d’un concentré de consoude en crème dans le haut et le bas du dos atténue la douleur musculaire. Se trouve dans les magasins de produits naturels et en pharmacie.

Ampoule: la vaseline

Une ampoule, c’est douloureux, et le frottement aggrave les choses. Après l’avoir nettoyée à l’eau et au savon, réduisez le risque de friction en la couvrant de vaseline sous bandage.

Piqûres d’insecte: la farine d’avoine

Elle apaise les démangeaisons depuis l’antiquité gréco-romaine. Sa réputation a un fondement biologique, notamment pour une variété spécifique, l’avoine Rhealba. On trouve des crèmes à l’avoine dans toutes les pharmacies; et on peut fabriquer soi-même une pâte avec des parts égales d’avoine et d’eau. Appliquez sur la peau irritée ou la piqûre d’insecte et rincez après 10 minutes.

Remedes.SHUTTERSTOCK

Brûlures: l’aloes

L’aloès dissipe la sensation de brûlure. Une étude a même prouvé qu’il était plus efficace que tout autre traitement pour les brûlures au deuxième degré. Veillez à l’employer pur, sans parfum. Si vous possédez une plante, cassez tout simplement une feuille et appliquez son suc sur la peau brûlée. Si la lésion est grave, voyez un médecin.

Cals et cors: l’aspirine

Pour ramollir un cor, il suffit de réduire cinq ou six comprimés en poudre fine et de la dissoudre dans une demi-cuillerée à café de jus de citron et le même volume d’eau. Étendez cette pâte sur la partie épaisse de la peau, couvrez-la d’un film plastique puis d’une serviette chaude. Retirez le tout après 10 min et frottez doucement avec une pierre ponce jusqu’à ce que la peau se détache. Seule contre-indication: une allergie à l’aspirine.

Aphte: le lait de magnésie

Les aphtes sont des ulcères buccaux qui peuvent être causés par une infection virale ou une blessure. Pour apaiser la douleur, rincez-vous la bouche avec du lait de magnésie ou appliquez-en sur l’aphte trois ou quatre fois par jour.

Les graines de lin, un atout santéSHUTTERSTOCK

Constipation: les graines de lin moulues

C’est à croire que la nature a conçu les graines de lin pour soulager la constipation. Elles sont très riches en fibres solubles et insolubles qui donnent du volume aux selles et stimulent la croissance des bonnes bactéries. Elles sont aussi une bonne source d’acides gras oméga 3 végétaux qui ramollissent les selles et favorisent le transit intestinal. Ajoutez-en deux ou trois cuillerées à soupe par jour à un régime déjà riche en fibres. Conseil: les graines de lin sont fragiles, elles s’oxydent vite. Conservez-les au réfrigérateur.

Toux: la tisane au thym

Le thym est un expectorant naturel qui décontracte les voies respiratoires et liquéfie le mucus. En association avec la primevère ou le lierre, il réduit la fréquence et la durée des quintes de toux. Pour faire une tisane, mettez deux cuillerées à soupe de thym frais (ou une cuillerée à soupe de thym sec) dans une tasse d’eau chaude, laissez infuser, puis tamisez. Sucrez au miel, si désiré. Vous pouvez aussi ajouter un trait de citron. Conseil: optez pour des ingrédients bio.

Diarrhée: la tisane de mûres

Les mûres contiennent beaucoup de tannins, substances qui tendent à resserrer les muqueuses intestinales. Elles sont employées depuis longtemps contre la diarrhée. Faites-en de la tisane en plongeant une ou deux cuillerées à soupe de mûres fraîches ou surgelées ou encore de feuilles séchées dans une tasse et demie d’eau que vous laisserez bouillir 10 min avant de tamiser. Buvez-en plusieurs fois par jour. On trouve de la tisane aux mûres dans le commerce ; assurez-vous qu’elle contient des feuilles de mûre, et pas seulement un arôme.

Essayez le concombr comme remède de grand-mère contre la fatigue oculaire.TANYA STOLYAREVSKAYA/SHUTTERSTOCK

Fatigue oculaire: le concombre

Étendez-vous sur le dos et posez une tranche de concombre d’environ un demi-centimètre d’épaisseur sur chaque œil fermé. Le concombre contient des antioxydants qui contribuent à atténuer l’enflure et la douleur. Changez les rondelles toutes les deux ou trois minutes pendant un quart d’heure.

Pieds malodorants: l’huile essentielle de lavande

Non seulement elle sent bon, elle possède aussi des propriétés germicides. Avant d’aller au lit, versez quelques gouttes sur vos pieds et massez pour faire pénétrer. Portez des chaussettes pour ne pas tacher les draps.

Reflux gastro-œsophagien et brûlures d’estomac: l’extrait d’artichaut

Les feuilles d’artichaut contiennent de l’acide caféoylquinique qui stimule la sécrétion de bile et atténue donc les nausées, rots, ballonnements et autres symptômes du reflux gastro-œsophagien et des brûlures d’estomac. Comme ces feuilles ne sont que partiellement comestibles, achetez des capsules d’extrait d’artichaut.

Goutte: les cerises

Les personnes qui consomment une vingtaine de cerises par jour sont moins sujettes aux crises de goutte, selon une étude sur 633 patients souffrant de cette maladie. Ces drupes contiennent des substances qui aident à neutraliser l’acide urique. Les tisanes de queue de cerise sont également un diurétique efficace.

La médecine ayurvédique, née en Inde, est reconnue pour ses multiples bienfaits depuis des millénaires.SHUTTERSTOCK

Maux de tête: l’huile essentielle de menthe poivrée

Elle rafraîchit la peau et atténue la douleur d’un mal de tête dû à la tension aussi bien que le paracétamol. Mélangez-en quelques gouttes à de l’huile d’olive pour ne pas irriter la peau, puis massez délicatement le front et les tempes.

Hoquet: le sucre en poudre

Une cuillerée de sucre fait passer plus facilement les remèdes amers, mais s’agissant du hoquet (contractions du diaphragme), c’est le remède. L’explication est avant tout mécanique: avaler des cristaux de sucre vous oblige à déglutir plus fortement que d’habitude, et ça décontracte le diaphragme et donc stoppe les spasmes.

Indigestion: le fenouil

Les minuscules graines que les restaurants indiens servent souvent dans des bols proviennent du fenouil. Ellescontiennent des agents carminatifs qui expulsent les gaz des intestins. Mâchez-en une pincée pour prévenir les rots de digestion.

De la valériane pour un sommeil régénérateur. SHUTTERSTOCK

Insomnie: la valériane

La valériane est une herbe qui accélère l’assoupissement sans vous «assommer» comme certains somnifères. Elle se lie aux mêmes récepteurs cérébraux que les tranquillisants habituellement prescrits. Prenez une demi à une cuillerée de teinture de valériane ou deux capsules de racine de valériane 30 min avant le coucher.

Douleur articulaire: le thé vert

Un puissant antioxydant du thé vert, le gallate d’épigallocatéchine (EGCG), peut apaiser la douleur articulaire et l’inflammation arthrosique. Deux ou trois tasses par jour sont idéales.

Calculs rénaux: le jus de citron

La plupart des calculs se forment quand l’oxalate — molécule qu’on trouve dans les épinards, le son et les frites, entre autres — s’accumule dans l’urine et «colle» au calcium, donnant des cristaux. Boire au moins 125 ml de jus de citron par jour peut être utile parce que l’acide citrique empêche la cristallisation des molécules de calcium et d’oxalate à l’origine des calculs. Le Dr Olivier Traxer, urologue à Paris et membre du comité «lithiase urinaire» de l’Association française d’urologie recommande également le verre de jus d’orange du matin. Prendre un grand verre d’eau citronnée pour commencer la journée est une habitude quotidienne qui peut vous faire du bien.

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Lèvres gercées: l’huile d’olive

Quand vous avez des gerçures, badigeonnez vos lèvres d’huile d’olive. Ce lubrifiant naturel adoucit et hydrate la peau, de même que toute autre huile végétale d’ailleurs.

Symptômes de la ménopause: l’hypnose

Selon un article publié dans Menopause, des femmes qui ont suivi cinq séances d’hypnose par semaine ont éprouvé 74 % de bouffées de chaleur de moins que le groupe témoin pendant les 12 semaines de l’expérience. Mieux, elles ont déclaré que les bouffées dont elles souffraient étaient moins fortes qu’auparavant.

Nausée: le gingembre

Le gingembre peut atténuer les nausées dues à la chimiothérapie, à la grossesse ou au mal des transports. On suppose qu’il agirait en bloquant, au niveau de l’intestin, l’action de la sérotonine à l’origine de certaines nausées. Il stimule peut-être aussi la sécrétion d’enzymes qui favorisent la digestion. Buvez de la tisane au gingembre ou encore mâchez de la racine de gingembre confite.

Douleur cervicale: la digitopression

Avec le pouce ou le bout des doigts, exercez une pression constante sur la zone douloureuse du cou pendant trois minutes. Il est prouvé que cette pression suffit à relâcher les muscles contractés, donc à atténuer la douleur

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Essayez le soja comme remède de grand-mère contre l'ostéoporose.SOMRAK JENDEE/SHUTTERSTOCK

Ostéoporose: le soya

Selon une méta-analyse de diverses études effectuées à l’université de Caroline du Nord (États-Unis), les personnes qui mangent beaucoup d’aliments riches en soya ont une ossature plus saine et subissent moins de fractures. On ne connaÎt pas encore quels composés produisent cet effet, mais parmi les bonnes sources de protéines de soya, on peut citer les graines et le lait de soya, le miso, le tempeh et le tofu.

Psoriasis: la capsaïcine

C’est ce qui rend le poivre de Cayenne si brûlant, et des recherches ont démontré que, en crème, elle tend à apaiser les démangeaisons psoriasiques.

Feu du rasoir: l’avocat

L’avocat est riche en vitamines et en huiles qui adoucissent et hydratent la peau, atténuant l’échauffement dû au rasage. Appliquez de la pulpe broyée ou de l’huile d’avocat directement sur la peau irritée.

EUCALYPTUS.SHUTTERSTOCK

Sinusite: l’huile d’eucalyptus

Traitez vos sinus congestionnés à la vapeur. Mettez quelques gouttes d’huile d’eucalyptus dans une casserole d’eau, portez à ébullition et retirez du feu. Couvrez-vous la tête et les épaules d’une serviette, puis penchez-vous au-dessus de la casserole. Tenez votre visage à une cinquantaine de centimètres de l’eau et inhalez profondément. La vapeur fera pénétrer des gouttelettes d’huile dans vos sinus et atténuera la congestion. Des études ont révélé que le principal composé de l’huile d’eucalyptus, le cinéol, favorise une guérison plus rapide de la sinusite aiguë.

Mal de gorge: la tisane de marrube

Le marrube est une plante apparentée à la menthe qui réduit l’enflure et l’inflammation des tissus de la gorge tout en diluant le mucus qui l’encombre, ce qui facilite son expectoration. Pour une tisane, laissez infuser deux cuillerées à café de marrube frais haché dans une tasse d’eau bouillante 10 min, puis tamisez.

Douleur gingivale ou dentaire: l’huile de clou de girofle

L’huile de clou de girofle peut parfois calmer la douleur d’une inflammation dentaire. Elle possède des propriétés bactéricides et anesthésiques. Mélangez à un peu d’huile d’olive pour éviter toute irritation et gargarisez-vous.

Bienfaits et vertus des canneberges pour prévenir les infections urinaires.SHUTTERSTOCK

Infection urinaire: le jus de canneberges

Une étude sur 373 femmes souffrant d’infections urinaires à répétition a montré que celles qui buvaient un verre de jus de canneberges (cranberry) par jour avaient réduit le nombre d’infections de 40 % par rapport à celles qui prenaient un placebo. D’autres études ont eu des résultats moins clairs, mais on pense qu’un composé de ce jus empêche les bactéries d’adhérer aux parois urinaires.

Troubles de la vue: l’huile de foie de morue

Cette huile est non seulement riche en vitamine D, mais aussi en acides gras oméga 3 qui augmentent l’irrigation sanguine des yeux et réduisent le risque de glaucome et, peut-être aussi, de dégénérescence maculaire. Prenez-en une cuillerée à café par jour. Consommer de l’huile de foie de morue est l’une des 8 façons de manger plus d’aliments riches en vitamine D.

Verrue: le sparadrap

Une étude a constaté que couvrir une verrue de sparadrap et le remplacer tous les six jours avait un effet supérieur de 25% à celui de la cryothérapie, pour nettement moins cher.

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Blessures: le miel

Depuis l’Antiquité égyptienne, on applique du miel sur les blessures. Il est d’ailleurs régulièrement utilisé au Centre hospitalier universitaire de Limoges pour soigner les blessures qui cicatrisent mal. À l’état pur, le miel contient une enzyme, la glucose-oxydase, qui induit une réaction chimique dégageant du peroxyde d’hydrogène, un antiseptique. La puissance antibactérienne variant beaucoup d’un miel à l’autre, on recommande le miel de manuka néozélandais, qui contient un autre composé accroissant son efficacité. Appliquez-le directement sur la blessure toutes les 12 à 24 heures et couvrez-la de gaze stérile.

Candidose: le sel de mer

Remplissez la baignoire d’eau tiède, versez-y une tasse de sel marin et prenez un long bain pour calmer les démangeaisons et la douleur.

Essayez l'huile de theier comme remède de grand-mère contre votre acné.ISTOCK/CHRISTOPHER AMES

Acné: l’huile de théier

D’après une étude, un gel à 5 % d’huile de théier est aussi efficace contre les poussées d’acné qu’une lotion de peroxyde de benzoyle à 5 %, avec moins d’effets secondaires.

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Blessure cicatrisée


Tous et chacun ont vécu et vivront des évènements difficiles. Souvent, ils laisseront des blessures en mémoire. Nous avons le choix de ruminer pour entretenir ces douleurs ou se relever et s’en servir comme tremplin.
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Blessure cicatrisée



« La vie nous brise tous, mais une fois nos blessures cicatrisées beaucoup d’entre nous en ressortent plus forts. »


– Ernest Hemingway

Les insectes blessés peuvent ressentir une douleur chronique


Les insectes ressentent la douleur, ce qui est logique s’ils sont blessés. S’il survit et guérit, la douleur du membre blessé ne disparait pas, elle devient chronique. Comprendre le processus de la douleur chez les insectes pourrait permettre de trouver des traitements sur la cause des douleurs et non des symptômes chez l’humain.
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Les insectes blessés peuvent ressentir une douleur chronique

insecte


Crédit: CC0 Public Domain

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de chercheurs du Centre Charles Perkins, en Australie, a découvert des preuves que les insectes sont capables de ressentir une douleur chronique après une blessure.

Nous savons depuis quelques années que les insectes sont capables de ressentir des douleurs physiques. Ce que nous apprennent ces nouvelles recherches menées par des scientifiques de l’Université de Sydney, c’est que les insectes – en l’occurrence ici les mouches des fruits – seraient également capables de souffrir de douleurs chroniques longtemps après la guérison de leur blessure. La découverte est importante, puisqu’elle pourrait déboucher sur la mise en place de nouveaux traitements plus efficaces chez l’Homme. Les détails de l’étude sont publiés dans la revue Science Advances.

« Les gens ne savent pas vraiment que les insectes peuvent ressentir la douleur, explique Greg Neely, principal auteur de l’étude. Mais il a déjà été démontré que de nombreux animaux invertébrés peuvent effectivement détecter et éviter les stimuli dangereux que nous percevons comme douloureux. Chez les non-humains, nous appelons ce sens la “nociception”, qui permet la détection des stimuli potentiellement nocifs, explique-t-il. Nous savions donc que les insectes pouvaient ressentir la “douleur”, mais ce que nous ne savions pas, c’était qu’une blessure pouvait entraîner une hypersensibilité durable aux stimuli normalement non douloureux, de la même manière que l’expérience d’un patient humain ».

Test de la douleur chez la mouche

La douleur chronique se définit comme une douleur qui persiste après la guérison de la blessure initiale. On distingue la douleur inflammatoire et la douleur neuropathique. Cette étude, menée sur les mouches des fruits, portait ici sur la douleur neuropathique, qui survient après une lésion du système nerveux.

Pour ces recherches, Greg Neely et son équipe ont donc volontairement blessé plusieurs mouches, en s’attaquant au nerf de l’une de leurs pattes. Une fois la blessure complètement guérie, ils ont alors découvert que chez tous les spécimens, les autres pattes étaient soudainement devenues hypersensibles.

Autrement dit, « une fois que l’animal a été blessé une fois, il est hypersensible et tente de se protéger pour le restant de ses jours, explique le chercheur. Ce qui est plutôt cool et intuitif ».

Des mouches des fruits. Crédits : Pixabay/skeeze

Vers de nouveaux traitements pour l’Homme

Partant de ce constat, les chercheurs ont ensuite voulu comprendre les procédés génétiques permettant cette hypersensibilité.

« La mouche reçoit des messages de douleur de son corps qui passent ensuite par des neurones sensoriels vers le cordon nerveux ventral, la version de notre moelle épinière chez la mouche, poursuit Greg Neely. Dans ce cordon nerveux se trouvent des neurones inhibiteurs qui agissent comme un portail pour autoriser ou bloquer la perception de la douleur. Ce qu’ont relevé les chercheurs, c’est qu’une fois blessé, le nerf fait en sorte que ces neurones inhibiteurs ne bloquent plus jamais la perception de douleur. Autrement dit, le seuil de douleur change et se met en mode hypervigilant ».

Chez l’Homme, ce serait donc la perte de ces « freins anti-douleurs » qui rend la vie des concernée·e·s très compliquée. Pour éviter les douleurs chroniques, nous devons faire en sorte de pouvoir récupérer ces « freins ». Le fait de le comprendre, grâce à la mouche, permettra aux chercheurs de se concentrer sur la création de nouveaux traitements permettant de cibler la véritable cause sous-jacente de ces douleurs. Plutôt que de simplement traiter les symptômes.

Source

https://sciencepost.fr/

Les fêtes de la San Fermin s’achèvent avec 35 blessés, dont huit encornés


C’est barbare ! En Espagne pour les fêtes de la San Fermin à Pampelune, ils ont lâché des taureaux dans les ruelles de la ville. De nombreux blessés dont 8 personnes ont été encornées. Pour finir, ces animaux ont été mis à mort. C’est le genre de tradition qui devrait disparaitre pour la cruauté fait aux animaux.
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Les fêtes de la San Fermin s’achèvent avec 35 blessés, dont huit encornés

Un participant est poursuivi dans l'arène lors de... (PHOTO SUSANA VERA, REUTERS)

Un participant est poursuivi dans l’arène lors de la course des taureaux aux fêtes de la San Fermin, à Pampelune, le 14 juillet.

PHOTO SUSANA VERA, REUTERS

Agence France-Presse
Pampelune

Les fêtes de la San Fermin à Pampelune, dans le nord de l’Espagne, se sont achevées dimanche avec trois personnes encornées lors du huitième et dernier lâcher de taureaux, portant à huit au total le nombre de personnes encornées sur les 35 blessés hospitalisés durant les festivités.

Des centaines d’autres personnes ont été plus légèrement blessées. La Croix-Rouge a annoncé avoir secouru 655 personnes durant la semaine, dont 504 participants aux courses.

Les courses sont terminées pour cette année, mais la cérémonie officielle de clôture n’est prévue qu’à minuit.

Dimanche, le plus gros des six taureaux lâchés dans la foule s’est retrouvé isolé et a commencé à charger les coureurs sur son passage. Deux Australiens âgés de 27 et 30 ans, ainsi qu’un Espagnol de 25 ans, ont été encornés par l’animal pesant une demi-tonne, ont indiqué les autorités régionales.

Au total, pendant la semaine qu’ont duré ces fêtes, huit coureurs ont été encornés y compris deux Américains dont l’un était en train de prendre un égoportrait quand il a été blessé au cou.

Les fêtes de la San Fermin, du 6 au 14 juillet, attirent chaque année des centaines de milliers de touristes du monde entier.

Durant une semaine, chaque matin à 8 h, des centaines de « mozos » (jeunes) en chemise et pantalon blancs avec foulard et ceinture rouges tentent de s’approcher le plus possible des six taureaux de combat – encadrés de six boeufs accompagnateurs – qui dévalent les ruelles pavées de la ville vers les arènes de Pampelune, où ils sont mis à mort l’après-midi par les grands noms de la fêtes de la San Fermin .

La course, ou « encierro », fait chaque année de nombreux blessés. L’an dernier, deux personnes avaient été encornées. Depuis le début de la compilation de ces données en 1911, au moins 16 coureurs y sont morts dont le dernier en 2009. En 2018, 42 coureurs avaient été blessés dont deux encornés.

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Les dérives du yoga


Il y a plus de 90 000 professeurs de yoga canadien et américain qui sont certifiés et ce nombre est en constante croissance. Par manque de supervision, il y a beaucoup d’abus. Certains professeurs ne respectent pas les limites physiques de leurs élèves, d’autres sont de vrais escrocs, d’autres encore profite pour légitimée des attouchements sexuels envers les femmes. Car c’est surtout des femmes qui sont victimes de ces soi-disant yogis. Ces personne agissent comme les sectes en jouant sur les sentiments et la vulnérabilité
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Les dérives du yoga

 

Méconnaissance de l'anatomie, blessures plus fréquentes, enseignements parfois... (PHOTOMONTAGE LA PRESSE)

PHOTOMONTAGE LA PRESSE

MARIE-CLAUDE MALBOEUF
La Presse

Méconnaissance de l’anatomie, blessures plus fréquentes, enseignements parfois farfelus, inconduites sexuelles… L’engouement pour le yoga a fait exploser le nombre de studios à Montréal, mais ils ne sont pas tous sûrs, affirment des professeurs. Qui adorent la pratique et ses bienfaits, mais sont néanmoins inquiets pour le grand public.

Une expansion anarchique

Le jour où son ex-voisine – et élève occasionnelle – a atterri aux urgences, le professeur de yoga Julien Gagnon voyait se concrétiser ses pires craintes.

« Une prof de yoga lui avait dit de se faire un lavement au sel pour se purifier. Alors, elle l’a fait et s’est ouvert l’oesophage sur toute la longueur », rapporte l’étudiant en kinésiologie, propriétaire d’un autre studio, Asana Performance, destiné aux athlètes.

Julien Gagnon

« On présente toujours le côté « Calinours » du yoga, où tout est toujours beau. Mais il y a un revers à la médaille », dit-il.

Le futur kinésiologue n’est pas le seul à s’inquiéter. Plusieurs yogis d’expérience ne reconnaissent plus leur milieu, qui a connu une expansion fulgurante.

La formation d’aspirants professeurs de yoga n’est ni surveillée ni réglementée. Le contenu des cours non plus.

« On se retrouve avec plein de gens extrêmement sous-qualifiés qui prennent soin du corps des autres », s’inquiète Julien Gagnon, qui est danseur de formation.

Il suffit de 200 heures – dont 30 sur l’anatomie – pour obtenir une certification, dit-il.

 « On s’en fiche, des heures ! Il faudrait que la formation se compte en années ! »

La Presse a publié une enquête au sujet d’un ex-culturiste, qui a formé des professeurs de yoga pendant 10 ans dans le Plateau Mont-Royal. Aujourd’hui, plusieurs ex-élèves soutiennent avoir été exploitées psychologiquement, financièrement ou sexuellement pendant leur formation.

« C’est le symptôme spectaculaire de quelque chose de plus généralisé [le manque d’éthique et de surveillance], qui explique que quelqu’un comme ça ait pu travailler aussi longtemps sans être dérangé », affirme Marie-Daphné Roy, fondatrice du centre Yoga Bhavana, dans le quartier Villeray.

Acrobaties et blessures

Problèmes d’articulations, de dos, de tendons…

« Chaque année, de 20 à 30 personnes me consultent parce qu’elles se sont blessées au yoga, rapporte Julien Gagnon. La récupération peut prendre plusieurs mois. »

Comme n’importe quels autres sportifs – encore plus sujets aux accidents -, certains s’étaient fait mal par excès de zèle. Mais plusieurs autres avaient été mal conseillés, estime-t-il.

Deux novices ont été poussées à renverser leur corps sur leurs épaules, écrasées par cette lourde charge. Par la suite, la première « ne pouvait même plus tenir une pomme ou une orange », raconte M. Gagnon. La seconde s’était présentée au cours avec des hernies discales aux cervicales : « Cette posture aurait pu la laisser paralysée ! »

Les gens veulent parfois « entrer » dans des postures sans tenir compte de leurs limites, de leur colonne vertébrale, parce qu’on leur a promis que ça débloquerait leurs « chakras » et qu’ils « atteindraient l’extase », déplore le futur kinésiologue.

« Certains sont totalement ensorcelés. On a mis la religion de côté, alors ils cherchent de nouvelles valeurs. Mais on joue avec eux quand on se prend pour des gourous. C’est manquer d’éthique. »

La femme à l’oesophage déchiré par un lavement faisait partie d’une formation suivie chaque année par une centaine d’autres aspirants professeurs, précise Julien Gagnon.

« Trop de gens sont des cobayes ! Qu’est-ce qui va se passer dans 10 ans si tu compresses tes hanches, ton dos à répétition ? On ne le sait pas…

« Non seulement on peut endommager nos disques, mais on peut aussi endommager nos organes, car on est souvent en train de les projeter vers le bas. À la longue, ça peut finir par créer plus d’incontinence chez les femmes et plus de hernies chez les hommes », prédit-il.

De 2001 à 2014, le taux de blessures de yoga traitées dans les urgences a pratiquement doublé aux États-Unis, et a été multiplié par 8 chez les 65 ans et plus – bien qu’elles restent globalement rares, à 17 par 100 000 participants. Il s’agissait d’entorses et de foulures dans environ la moitié des cas.

« Il semble y avoir un potentiel manque d’éducation adéquate, même pour les instructeurs certifiés », avancent les chercheurs ayant analysé ces données1.

« Référés par des psychologues »

L’écrivain et professeur de yoga torontois Matthew Remski a déjà subi des ajustements brutaux « dans lesquels [sa] cuisse ou [son] épaule était poussée, déchirée ou manipulée, comme s’il s’agissait de dompter une sculpture en métal indisciplinée », écrit-il sur son site internet.

Son professeur était pourtant « hautement qualifié » – comme l’étaient les profs de plusieurs autres des quelque 200 yogis blessés qu’il a interrogés dans le cadre d’une enquête.

À l’origine, le yoga était une pratique spirituelle et la douleur était vue positivement, comme un signe de transformation, explique Matthew Remski. Mais aujourd’hui, c’est tout le contraire : on promet de soigner son corps grâce au yoga.

« Le yoga a plusieurs bienfaits prouvés scientifiquement », indique un guide publié en 2017 par l’École de médecine de l’Université Harvard.

Les impacts positifs énumérés concernent entre autres : l’endurance, la souplesse, l’équilibre, le sommeil, les systèmes immunitaire et nerveux, la mémoire et l’attention, la dépression et l’anxiété, le stress, la fatigue, la douleur et la consommation d’alcool ou de cigarettes…

« Les gens sont de plus en plus nombreux à s’initier au yoga dans l’espoir de soigner des blessures ou parce qu’ils ont été référés par des psychologues », constate Marie-Daphné Roy, qui enseigne le yoga depuis 20 ans et est aussi massothérapeute.

« C’est super ! Mais les professeurs de yoga ne sont pas forcément formés pour aider des blessés ou des gens en dépression. Ils peuvent parfois aider, mais certains pourraient tout aussi bien aggraver la situation sans s’en rendre compte… » Marie-Daphné Roy, massothérapeute et professeure de yoga

Au fil de sa carrière, elle a observé toutes sortes de petits dérapages :

« Ils surviennent quand des gens immatures se retrouvent en position de pouvoir, sans que personne ne leur ait jamais enseigné que des responsabilités viennent avec la relation prof-élève », ajoute Mme Roy.

« En yoga, on sent notre corps, on se sent connecté, et c’est facile de conclure que le professeur est la cause de ce bien-être jamais ressenti auparavant. Ça crée une grande fidélité. »

Un prof a eu des relations amoureuses avec au moins trois élèves, raconte Mme Roy. D’autres ont rendu des élèves dépendants, sans même chercher consciemment à le faire, précise-t-elle.

« La quête de mieux se connaître, d’être bien dans son corps, on peut vite transformer ça en dépendance. Le prof peut encourager les inscriptions de façon constante. Ça finit par avoir un impact sur le portefeuille. »

Que faire ?

Dans la foulée du mouvement #moiaussi, la plus grande association de professeurs de yoga en Amérique du Nord, Yoga Alliance, a ajouté sur son site une section intitulée « Ressources sur l’inconduite sexuelle », où l’on trouve sa politique sur le sujet.

« Mais c’est juste un guide, ça ne donne aucun recours au public », souligne Marie-Daphné Roy.

Elle suggère d’imposer un plancher de 10 ans d’expérience pour pouvoir entraîner les aspirants professeurs de yoga. Et qu’une instance quelconque sélectionne et encadre ces formateurs chevronnés.

Pour Matthew Remski, il est encore plus urgent de s’attaquer au « culte de la personnalité » dont bénéficient certains professeurs vedettes. « Les blessures les plus dommageables viennent de relations profs-élèves dysfonctionnelles », affirme l’écrivain, qui vient tout juste de publier un livre sur la dynamique sectaire dans le milieu du yoga.

C’est ce qui permet à quelques-uns d’imposer des « comportements abusifs » et des « méthodes discutables », estime-t-il.

Quelque 90 400 professeurs de yoga américains ou canadiens sont actuellement certifiés par la Yoga Alliance. Leur nombre augmente de plusieurs milliers chaque année.

Le nombre d’Américains qui pratiquent le yoga a atteint 36,7 millions en 2016. Une hausse de 80 % en quatre ans et de 817 % en 15 ans.

1. « Yoga-Related Injuries in the United States From 2001 to 2014 », Orthopaedic Journal of Sports Medicine

Ce qu’en pense la Canadian Yoga Alliance

« Nous sommes fortement en accord [avec les conclusions de l’étude américaine sur les blessures en yoga] pour dire que les normes nationales doivent être plus strictes au sujet de la sécurité », nous a indiqué par courriel la Canadian Yoga Alliance (CYA), qui regroupe près de 2000 professeurs de yoga canadiens.

« Certaines associations enregistrent des écoles n’ayant pas ou peu de critères de sélection de professeurs, ce qui produit des profs sans expérience ni formation préalable en yoga. Les problèmes commencent quand ils vont ensuite enseigner. Un marché de professeurs de yoga inexpérimentés provoque des blessures. »

Les écoles membres de la CYA doivent pour leur part sélectionner leurs professeurs en fonction de critères obligatoires, sous peine d’être radiées.

« Comme dans d’autres professions, il y a des pommes pourries », ajoute l’organisme dans son courriel. « Nous avons peut-être reçu trois ou quatre plaintes concernant des professeurs de yoga en près de deux décennies. Mais aucune plainte de nature sexuelle ni une seule demande d’assurance pour dommages corporels. »

Comment le piège se referme

Aux États-Unis, depuis 2012, plusieurs élèves ont accusé trois superstars du yoga de les avoir exploitées sexuellement. D’autres allégations concernent le fondateur d’Ashtanga Yoga, Pattabhi Jois (1916-2009). À partir de 2016, le professeur de yoga torontois Matthew Remski a commencé à recueillir les témoignages de certaines des femmes agressées par Jois, pour éventuellement en publier 16. Il raconte le tout dans un nouveau livre, qui permet de comprendre comment le piège se referme : Practice and All Is Coming – Abuse, Cult Dynamics, and Healing in Yoga and Beyond(« Entraîne-toi et tout suivra : abus, dynamique sectaire et guérison dans le yoga et au-delà »). Nous avons lu son ouvrage et l’avons interviewé. Compte rendu (adapté par souci de concision).

Qui peut devenir prisonnier d’un groupe de yoga toxique ?

Cela n’a rien à voir avec la personnalité de l’individu. Les désirs d’appartenance ou de trouver un sens sont très humains. Tout le monde passe par des périodes de vulnérabilité, vit des deuils, une séparation, la maladie… C’est ce qui nous rend plus vulnérables devant les promesses d’un groupe.

« Personne ne s’enrôle dans une secte, on retarde le moment de quitter une organisation qui nous a trahis », m’a dit une des victimes de Pattabhi Jois [son ancien maître, célèbre fondateur d’Ashtanga Yoga].

Pourquoi ne pas fuir dès les premiers signes inquiétants ?

La personne sent bien qu’il se passe quelque chose de mal, mais les autres membres la conditionnent à ignorer l’abus. Ils le dépeignent comme quelque chose de bénéfique spirituellement et peuvent même se montrer jaloux.

La prémisse voulant que le leader soit un maître spirituel favorise le déni. On répète à la victime qu’elle doit continuer à pratiquer le yoga pour comprendre ses gestes, qu’elle manque de courage si elle veut partir.

C’est une forme de « toilettage social ». Pattabhi Jois a pu commettre des crimes pendant des décennies parce que ses élèves disaient aux femmes que ses attouchements n’étaient « pas sexuels ».

Pourquoi ne pas fuir après une grave agression ?

Si une personne se fait fracturer la jambe, on ne la tiendra pas responsable de ne pas se mettre à courir pour fuir son agresseur. L’attaque a anéanti ses capacités.

Les relations abusives érodent tout autant la faculté d’agir. Maintenir une personne dans les émotions et l’isolement l’empêche d’exercer sa pensée critique.

La victime devient émotivement et financièrement dépendante de la structure. Ce qu’elle vit dans le groupe la reprogramme petit à petit et désorganise ses stratégies d’attachement.

Le maître est vu comme un père. Et, comme les enfants battus, la victime se sent obligée d’aller chercher des soins auprès de lui, même s’il lui fait du mal et si elle veut fuir.

Ces réflexes contradictoires la paralysent. Quand elle a peur, son esprit peut même s’éteindre, elle peut s’absenter d’elle-même. C’est une façon de survivre. Mais cet engourdissement peut être interprété à tort comme une expérience spirituelle.

Est-il possible d’intenter des poursuites ?

Il est difficile de prouver l’absence de consentement dans ce genre de situations, parce que la loi ne tient pas compte du fait que des gens semblent consentir, alors qu’ils sont en fait victimes d’une influence indue.

Les défenseurs de Pattabhi Jois disent que les femmes consentaient à être touchées puisqu’elles retournaient le voir. Mais c’est un « consentement » problématique, dans la mesure où la réponse à un traumatisme peut être de geler, de figer ou de chercher à apprivoiser [l’agresseur].

En réalité, il y a un contact sexuel non désiré puisqu’il y a un déséquilibre de pouvoir.

Quelles croyances sont nuisibles ?

Des maîtres de la croissance personnelle martèlent qu’avoir une « mentalité de victime » trahit un manque de caractère, qu’être « victime » est débilitant.

Le terme doit être déstigmatisé. Il a aussi un sens purement juridique, qui sert à désigner une personne contre laquelle un crime a été commis. Prétendre que l’impact du crime ne tient qu’à l’attitude de la victime est injuste et faux. Le crime est traumatisant, il a un impact sur le corps. Le trauma n’est pas une « mentalité ».

Reconnaître qu’il y a eu tromperie permet de replacer la responsabilité là où elle réside vraiment. Personne ne devrait être blâmé pour avoir été berné.

Pourquoi avoir écrit un livre sur le sujet ?

Pour réduire le risque que des gens entrent dans un groupe en souhaitant guérir ou être guidés et vivent tout autre chose. Connaître la dynamique des groupes toxiques – l’idéalisation, le transfert – nous rend moins vulnérables.

En donnant une voix aux femmes qui ont été victimes de Pattabhi Jois, j’espère aider des gens à reconnaître leur propre expérience. Un certain modèle de professeurs masculins et charismatiques suscite encore la fascination, ce qui peut conduire à la domination.

Toute l’industrie du yoga est aux prises avec un problème envahissant : l’absence de réglementation et de responsabilité.

Quatre cas de suspects

Des attouchements en plein cours

Des vedettes comme Sting, Madonna et Gwyneth Paltrow étaient fans de Pattabhi Jois, fondateur de la méthode de yoga Ashtanga, qu’il enseignait aux États-Unis et en Inde.

PHOTO WIKIMEDIA COMMONS

Des vedettes comme Sting, Madonna et Gwyneth Paltrow étaient fans de Pattabhi Jois, fondateur de la méthode de yoga Ashtanga, qu’il enseignait aux États-Unis et en Inde.

« Des femmes rapportent que [devant tous les autres élèves], il tâtait leur poitrine, se frottait sur elles en bougeant et les pénétrait de façon digitale, sous prétexte d' »ajuster » leur posture », écrit Matthew Remski dans un article publié dans The Walrus, après deux ans d’enquête.

Jois a d’abord été dénoncé sur Facebook – huit ans après sa mort – en 2017. Mais des vidéos corroborent en partie ce que les victimes rapportent.

Pénétrées à travers leurs vêtements

Manouso Manos a pénétré avec ses doigts des Américaines à travers leurs vêtements ou touché leur poitrine, sous prétexte d’« ajuster » leur posture.

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

Il y a quelques jours, un prof vedette d’une très populaire branche de yoga a été radié… trois décennies après les premières plaintes le concernant. Le fondateur de l’école lui avait d’abord donné « une deuxième chance », ce qui avait provoqué la démission de professeurs indignés. Manouso Manos – qui a donné un atelier à Montréal en juillet – a pénétré avec ses doigts des Américaines à travers leurs vêtements ou touché leur poitrine, sous prétexte d’« ajuster » leur posture.

Leurs témoignages sont convaincants « hors de tout doute raisonnable », précise le rapport d’enquête indépendante mis en ligne la semaine dernière sur le site de l’association américaine de yoga Iyengar (IYNAUS).

Millionnaire en fuite

Bikram Choudhury – devenu millionnaire en popularisant la pratique du yoga dans des pièces surchauffées – a fui la Californie pour l’Asie lorsqu’un jury l’a condamné à verser 6,5 millions à une ex-employée.

PHOTO PIOTR REDLINSKI, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Bikram Choudhury – devenu millionnaire en popularisant la pratique du yoga dans des pièces surchauffées – a fui la Californie pour l’Asie lorsqu’un jury l’a condamné à verser 6,5 millions à une ex-employée. Elle avait été témoin et victime de ses agissements « graves, continus et offensants » à l’égard des femmes et des minorités. Plusieurs autres femmes le poursuivent pour harcèlement ou agression.

« Je les ai trouvées dans les déchets et leur ai donné vie », a-t-il dit en entrevue avec HBO, en 2016. « Pourquoi devrais-je harceler ? Les gens dépensent 1 million pour une goutte de mon sperme. »

Massages à plusieurs mains

Une autre superstar du yoga, John Friend, a eu des relations sexuelles avec des employées. Et lancé un groupe de « sorcières », qui se dénudaient pour lui donner des massages à plusieurs mains.

PHOTO JON HYDE, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Une autre superstar du yoga, John Friend, a eu des relations sexuelles avec des employées. Et lancé un groupe de « sorcières », qui se dénudaient pour lui donner des massages à plusieurs mains. Le scandale a été rapporté par de grands médias en 2012, après la diffusion de documents sur un site anonyme et la cueillette de témoignages. Une femme a dit au site Daily Beast que leur premier « rituel » avait eu lieu lors d’un séjour à Montréal, en 2008. Disant s’absenter pour « réfléchir » et suivre une thérapie, John Friend a quitté son entreprise, Anusara, pour en lancer ensuite une autre, Sridaiva.

https://www.lapresse.ca

Blessure


C’est un fait que nous avons tendance à se mettre en colère plus facilement, alors que souvent, juste le fait de dire pourquoi que nous sommes dans cet état pourrait éviter voir résoudre le problème.
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Blessure

 

C’est toujours plus facile de se fâcher contre quelqu’un que de lui dire pourquoi tu es blessée

Inconnu

Des larves bientôt envoyées en zones de guerre pour soigner les blessés


Un vieux remède refait surface pour aider les zones de conflits, de crises humanitaires ou les blessées sont difficiles d’accès. Des larves de mouches placées sur une plaie se nourrissent que de chairs mortes. Ces asticots sont des puissants antibactériens.
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Des larves bientôt envoyées en zones de guerre pour soigner les blessés

 

Les asticots mangent des tissus et de la chair morts et contrôlent l'infection car leur crachat et leur salive agissent comme un désinfectant et favorisent la guérison.

Des asticots pour nourrir chiens et chats de compagnie ? Crédits : Wikipédia

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Le gouvernement britannique prévoit de favoriser la guérison des blessures de guerre en appliquant des larves de mouches directement sur les plaies. Plusieurs zones de conflits sont concernées, où les accès aux premiers soins restent limités.

C’est un vieux remède – certes, fort peu ragoûtant – mais redoutablement efficace. Les aborigènes australiens, par exemple, y sont habitués. Ces asticots étaient également parfois utilisés pendant la Première Guerre mondiale pour soigner les soldats blessés dans les tranchées. Depuis, les accès aux premiers soins se sont très largement démocratisés, mais il existe encore des zones de guerre, souvent reculées, au milieu desquelles le simple fait de soigner une plaie reste une entreprise compliquée. Pour endiguer le problème, le gouvernement britannique a décidé de puiser dans les vieilles ressources : les larves de mouches.

Un puissant antibactérien

Ces larves (mouches vertes) ont en effet le pouvoir de freiner la contamination des plaies en se nourrissant des tissus humains morts et en propageant leur salive antibactérienne. Ce traitement est inhabituel au premier abord, mais redoutablement efficace. Un budget d’un peu plus de 200 000 euros sera prochainement alloué dans le but de soigner les blessés de guerre en Syrie, au Yémen, ou encore dans le Sud-Soudan.

« Les victimes de conflits et de crises humanitaires meurent encore de blessures qui pourraient facilement être guéries grâce à un accès correct aux soins », explique en effet au Telegraph Penny Mordaunt, secrétaire d’État britannique au Développement international.

mouches larves

Des larves de mouches vertes seront bientôt utilisées en zones de guerre pour soigner les blessés. Crédits : Wikipédia

Jusqu’à 250 plaies soignées par jour

Pour ce faire, l’armée britannique demandera aux hôpitaux de campagne d’élever des larves directement sur place. Celles-ci, stérilisées dès la naissance puis incubées pendant quelques heures, pourront ensuite être envoyées dans les zones concernées pour soigner les plaies. Elles seront soit placées directement dessus pendant deux à quatre jours, soit dans des BioBags qui seront ensuite enveloppés autour de blessures. Ces larves – qui ne se nourrissent que de tissus morts, et non de chair encore saine – ne seront destinées qu’à un usage unique, et seront ensuite placées dans des contenants cliniques après chaque utilisation pour éviter tout risque d’infection.

D’ici un an, les responsables du projet espèrent que suffisamment de larves pourront être élevées pour traiter jusqu’à 250 plaies par jour. Ces asticots peuvent de plus être utilisés pour traiter de nombreuses blessures, des brûlures aux plaies par balles. À terme, les autorités britanniques envisagent également de permettre aux communautés les plus isolées d’élever elles-mêmes leurs propres larves dans le but de panser d’éventuelles blessures.

https://sciencepost.fr//

Il est désormais possible de guérir une blessure grâce à un laser !


Si dr McCoy alias Bones de Star Trek revenait en 2018 (point de vu fictif bien sûr ) il se dirait peut-être que les scientifiques sont sur la bonne voie pour réparer des blessures grâce a un pistolet laser bien spécial
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Il est désormais possible de guérir une blessure grâce à un laser !

 

 

Crédits : Advanced Functional Materials / Arizona State University

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Non, nous ne sommes pas dans Star Trek, mais des chercheurs américains ont bel et bien mis au point une sorte de pistolet laser contenant un biopolymère capable de réparer les plaies. Il s’agit donc d’une alternative à la méthode classique ayant recours au fil et à l’aiguille !

Une méthode inédite de réparation des plaies

Le « régénérateur dermique » de la série à succès Star Trek : nouvelle génération semble être devenu réalité. Dans la fiction, il est question d’un pistolet laser réparant instantanément les blessures. Qu’en est-il de la réalité ?

Dans leur publication du 5 septembre 2018 dans la revue Advanced Functional Materials, les chercheurs de l’Arizona State University (États-Unis) expliquent une nouvelle méthode pour réparer les plaies. Si actuellement, ces dernières sont refermées à l’aide de points de sutures ou d’agrafes, les scientifiques évoquent un nanomatériau activé au laser à base de fibroïne, les protéines de structure des cocons de vers à soie ! Le but est d’éviter les désagréments des méthodes classiques, à savoir une cicatrisation plus lente et des marques laissées sur le corps.

Comment marche le dispositif ?

Le pistolet laser mis au point par les chercheurs a pour but de favoriser la pénétration de la fibroïne dans les tissus. Le souci réside dans le fait qu’en dessous de la fréquence de 600 nm, la lumière ne pénètre pas assez profondément dans l’épiderme, à savoir seulement un millimètre. En ce qui concerne l’infrarouge capable de pénétrer jusqu’à 5 mm, celui-ci n’est pas assez efficace. Il incombe donc de monter la puissance du laser, mais le risque de brûlure augmente alors en conséquence.

Les meneurs de l’étude ont eu l’idée d’ajouter des nanoparticules d’or à la fibroïne. Ainsi, lorsque la lumière laser rencontre l’or, ce dernier concentre la chaleur et permet la formation d’une liaison solide entre la fibroïne et les protéines de collagène de la peau ! Des tests ont été pratiqués sur des souris ainsi qu’un intestin de porc, et l’efficacité serait 7 fois plus importante que les méthodes traditionnelles, avec en bonus une suture 40 % plus élastique.

Les chercheurs indiquent que le procédé permettant d’utiliser des fréquences de 800 nanomètres sans risques offrira de nombreuses possibilités. Citons par exemple le fait de réparer des vaisseaux sanguins et des nerfs, souvent difficiles d’accès et prenant beaucoup de temps pour se régénérer.

Sources : Phys.OrgFutura Sciences

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La jambe fracturée, elle termine son marathon sur les genoux


L’exploit de cette étudiante de 19 ans est incroyable. Cette jeune fille s’est cassé la jambe droite lors d’un marathon Princess Ekiden au Japon, une course à relais. Rei Lida a poursuivi les 200 mètres sur les genoux pour passer le relais à sa coéquipière.
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La jambe fracturée, elle termine son marathon sur le genoux