Les varices: une question de beauté et surtout de santé


Ah les varices, même si c’est surtout les femmes qui peuvent en souffrir, les hommes aussi peuvent avoir des varices. Les personnes qui sont héréditairement prédisposées devraient prendre des bonnes habitudes. Sinon, même si les varices sont là, la sédentarité est la pire ennemie. Il existe des traitements, car les varices ce n’est pas juste esthétiques, ils peuvent entraîner de gros problème
Nuage

 

Les varices: une question de beauté et surtout de santé

 

ZLIKOVEC VIA GETTY IMAGES

Jacques Beaulieu

Communicateur scientifique

    Les varices peuvent cacher un problème sous-jacent plus grave ou encore entraîner des conséquences sévères pour leur santé.

    Les risques de souffrir de varices sont plus grands dans certaines familles héréditairement prédisposées.

    Plusieurs croient à tort que les varices sont un problème essentiellement esthétique. C’est qu’ils ignorent que les varices peuvent cacher un problème sous-jacent plus grave ou encore entraîner des conséquences sévères pour leur santé.

    Les varices sont des veines dilatées, bosselées et bleutées que l’on retrouve surtout en surface des jambes. On en retrouve aussi, mais bien plus rarement à d’autres endroits, près de l’anus ou de la vulve. Les veines sont des vaisseaux sanguins qui ramènent le sang des extrémités du corps vers le cœur (par comparaison aux artères qui amènent le sang du cœur vers les extrémités). Dans les jambes, les veines font face à un problème particulier, c’est celui de la gravité. Le sang, comme tout autre élément sur cette terre, est attiré vers le sol. Le cœur aurait besoin de beaucoup plus de force pour faire remonter ce sang le long des deux jambes si ce n’était de trois mécanismes naturels qui l’aident dans cette fonction : les parois des veines, les valvules et les muscles des pieds et des mollets.

    Une circulation à 2 niveaux

    Le sang remonte des pieds à la hanche par deux circuits veineux. Le circuit profond assure environ 95% du retour sanguin. Un circuit superficiel composé de la veine saphène (dérivé d’un mot grec signifiant apparent) permet un retour veineux de la surface de la jambe vers le circuit veineux profond. Dans la plupart des cas, les varices sont dues à un problème des veines saphènes. Parfois, beaucoup plus rarement, il peut y avoir une inflammation au niveau des veines profondes (phlébite) qui provoquent la formation d’un caillot qui bloque la veine. Le sang n’a alors d’autre choix que de refluer en surface et risque alors de former des varices. Ainsi, selon Santé Canada : L’apparition clinique des varices correspond habituellement à la première manifestation de ces veines sur une ou deux jambes. Ces veines variqueuses ont généralement une coloration bleue et peuvent être en relief. La jambe atteinte de varices peut également présenter les symptômes suivants :

  • endolorissement

  • décoloration

  • inflammation

  • enflure

  • sensation de lourdeur

  • crampes

Les varices peuvent être apparentes et très marquées, ou bien très petites et à peine visibles.

L’aggravation des varices se caractérise par le fait qu’elles deviennent permanentes, plus grosses ou plus nombreuses, qu’elles requièrent une intervention chirurgicale ou qu’elles entraînent une thrombophlébite superficielle.

( http://www.veterans.gc.ca/fra/services/after-injury/prestations-invalidite/benefits-determined/entitlement-eligibility-guidelines/varicose )

Lorsque les mécanismes fonctionnent mal

Les risques de souffrir de varices sont plus grands dans certaines familles héréditairement prédisposées. Ils augmentent aussi avec l’âge, les parois veineuses perdant leur élasticité en vieillissant. L’exposition aux œstrogènes altère aussi la qualité des parois veineuses ce qui fait en sorte que l’on retrouve 4 fois plus de femmes que d’hommes qui présentent des varices. Le deuxième mécanisme qui risque de mal fonctionner se situe au niveau des valvules. Ce sont de petites valves situées à l’intérieur de la veine qui se ferment lorsque le sang a tendance à vouloir redescendre (à aller à contrecourant). Il arrive que ces valvules ne fonctionnent plus correctement. Il se forme alors des accumulations de sang dans des veines ce qui entraînera la rupture d’une autre valvule. La pire des situations pour une veine de jambe est la position stationnaire debout ou assise. La meilleure est la marche. Sédentarité et obésité font donc bon ménage avec les varices. Parmi les autres facteurs prédisposant aux varices, notons les expositions à des fortes chaleurs (bains de soleil, saunas ou bains très chauds), le soulèvement fréquent d’objets très lourds (travailleurs en manutention, haltérophiles) et la prise de pilules anticonceptionnelles.

Trois phases

En somme, les varices sont la conséquence d’une insuffisance veineuse chronique. Il existe quelques signes avant-coureurs qui se manifestent durant la première phase de la maladie variqueuse : sensation de fourmis dans les jambes, crampes durant la nuit et enflures surtout au bas des jambes. La deuxième phase verra l’apparition des varices avec le maintien des problèmes rencontrés en phase 1. En troisième phase, pourront se manifester les complications suivantes : eczéma, ulcère variqueux ou dermite ocre (coloration permanente d’une partie de la peau, habituellement vers le mollet). La phlébite (inflammation de la veine) ou même la thrombophlébite (inflammation avec formation d’un caillot sanguin) peuvent aussi survenir. Si le caillot sanguin se déplace, il pourra bloquer d’autres veines importantes et provoquer des embolies cardiaques, pulmonaires ou cérébrales.

Pour soulager les symptômes et freiner l’évolution des varices

En surélevant les jambes de sorte que les pieds reposent plus élevés que le cœur, vous facilitez le retour du sang vers le cœur. Faire cet exercice le plus souvent possible ou au moins 4 fois par jour par séances de 10 à 15 minutes est donc un moyen simple et efficace. Il faut aussi penser souvent à varier sa posture en évitant, par exemple, de rester assis (travail de bureau) ou debout trop longtemps (infirmières, serveuses). Les douches froides sur les jambes constituent un remède souvent fort efficace. À l’inverse, il faut éviter les expositions à la chaleur : bains très chauds, saunas, bains de soleil, salons de bronzage et épilations à la cire chaude. À l’exception des bas de contention qui sont spécialement conçus pour prévenir et traiter les varices (bas support), il faut éviter les vêtements serrés comme les jeans ajustés, les gaines et les bas qui serrent aux chevilles et aux genoux. Des souliers trop étroits et tous les souliers à talons hauts devraient aussi être évités.

Les traitements

Si ces mesures n’ont pas réussi à contenir le problème, il existe trois autres niveaux d’intervention. Les médicaments, comme les anti-inflammatoires, peuvent soulager certains symptômes. D’autres médicaments appelés veinotoniques ou phlébotoniques aident à renforcir et à assouplir la paroi des veines. Tous ne sont pas du même avis quant à leur utilisation.

Un deuxième niveau d’intervention consiste pour le médecin à injecter une solution irritante dans les petites veines variqueuses de surface. Sous l’action de cette solution, ces veines se ferment, deviennent inutiles et disparaissent. L’opération ne requiert aucune anesthésie et est indiquée pour les varices débutantes et les celles en toile d’araignées. Elle exige parfois plusieurs séances de traitement. Cette technique ne prévient cependant pas l’apparition de nouvelles varices.

Dans les cas plus lourds, diverses chirurgies sont proposées. La veinotomie permet d’extraire de petites veines atteintes. Divers lasers peuvent traiter les varices tant en surface de la peau qu’à l’intérieur de la veine. Le CHIVA est une chirurgie qui permet de réduire la pression veineuse tout en conservant la veine. La chirurgie veineuse peut aussi s’effectuer sous endoscopie.

 Finalement existe l’éveinage («stripping») où par chirurgie, on enlève les veines affectées. Cette dernière requiert une hospitalisation.

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Nous avons fait grandir un blob fascinant en le nourrissant d’avoine


Des fois, la recherche donne parfois des actions surprenantes, comme cette chercheuse qui a fait grandir un organisme unicellulaire qu’on appelle un blob. Il semble que c’est l’odeur est nauséabonde, mais l’expérience démontre que cet organisme avec une seule cellule peut apprendre et avoir une mémoire malgré l’absence de cerveau. Ce sont ces veines qui font le travail. Les recherches sont prometteuses avec le blob pour les cancers .. donc à suivre
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Nous avons fait grandir un blob fascinant en le nourrissant d’avoine

 

BLOB

 

Le HuffPost  |  Par Annabel Benhaiem et Matthieu Balu

Ce n’est pas très ragoûtant un blob. C’est jaune, visqueux et ça ne sent pas la rose. Mais vivre avec finit par provoquer un certain attachement.

Le HuffPost France a partagé la vie d’un de ces organismes unicellulaires pendant un mois et quatre jours. Il nous a été donné par Audrey Dussutour, chercheuse au CNRS [Centre national de la recherche scientifique] et l’une des rares spécialistes françaises de la question. Elle avait apporté des échantillons américains lors de l’Échappée volée, un événement réunissant les têtes pensantes et agissantes du futur.

Nous avons de suite mis notre nouvel ami dans une boîte en plastique transparent. Le lendemain, il avait doublé de volume. Le surlendemain, il avait quadruplé. Le jour suivant, il cherchait à s’étaler sur les bords de la boîte en plastique, le cinquième jour, il sortait de la boîte.

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Jusqu’à 10 mètres carrés

Il faut dire qu’on en avait pris soin. De l’eau et de l’avoine en abondance. Les blobs raffolent de ce régime. Ils se projettent vers la nourriture, par l’intermédiaire de petites veines jaunes, s’assoient dessus et finissent par former un tout avec l’avoine.

Ça ne les rend pas plus mignons pour autant. Mais les articles sur le blob ne tarissent pas d’éloges sur la finesse du réseau qu’il tisse en allant chercher à manger et à boire. Au jour le jour, la réalité est moins sympathique. D’abord, on ne sait plus où le caser. Ensuite, il faut s’en occuper jour et nuit.

Afin d’en prendre soin, l’une des auteurs de cet article l’a amené chez elle un week-end. Son mari a vite déchanté quand il a appris qu’il pouvait s’étendre jusqu’à dix mètres carrés.

« Allez, d’accord pour un chat », a-t-il concédé.

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Mais à quoi ça sert un blob?

Le blob excite les passions parce qu’Audrey Dussutour en a dressé les multiples applications possibles dans son livre Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans jamais oser le demander.

Selon la chercheuse, cet organisme, qui n’a qu’une seule cellule, qui n’est ni un champignon, ni un animal, ni une plante, est capable de penser. Jusqu’ici, la science considérait qu’il fallait un cerveau avec de multiples connexions. Le blob, lui, échange les informations avec ses congénères par ses veines.

Mieux, il a démontré qu’une seule cellule était capable d’apprentissage. Donc de mémoire. La chercheuse se pose donc cette question:

« Certaines cellules de notre corps seraient-elles capables d’apprendre? (…) Pourrions-nous (…) apprendre à nos cellules à ignorer certaines molécules thérapeutiques étrangères afin qu’elles ne soient pas détruites par l’organisme? »

« Grâce au blob, continue Audrey Dussutour, la question se pose: n’existerait-il pas une forme d’intelligence indépendante du cerveau que l’on aurait négligée? » À la manière des microbiotes de l’intestin, désormais appelés « deuxième cerveau ».

Le blob est aussi déjà utilisé dans la production de composés anticancéreux.

« Par exemple, le piment bleu vert du blob Arcyria mutans (arcyriacyanine A) possède une activité inhibitrice unique sur un large panel de lignées cellulaires de cancer humain. » Par ailleurs, « le réseau de veines du blob, en particulier sa formation, sert également d’inspiration à la recherche sur le cancer.

Pour survivre et se développer, les tumeurs ont besoin d’un approvisionnement en sang. Les priver de cet afflux sanguin serait donc un moyen efficace de lutter contre le développement du cancer.

 » Savoir comment le blob tisse ses réseaux, puis les abandonne, serait une clé dans ce secteur. « Avec le blob, le champ des possibles s’élargit sans cesse », précise la chercheuse.

Il est mort deux fois

En tous cas chez nous, au HuffPost France, il n’aura pas eu l’occasion de démontrer son utilité, parce qu’il est mort deux fois entre nos mains. Certes, un blob ne meurt jamais vraiment, mais le nôtre n’a pas souhaité se manifester plus avant.

La première fois, nous avons tenté de le filmer pour montrer sa progression. Nous l’avons mis sur de l’essuie-tout, mais la matière a aspiré toute l’eau dont le blob avait besoin. Nous avions beau essayer de le ranimer avec des pulvérisations régulières, rien n’y faisait. D’autant que nous avions besoin de lumière pour le filmer, or le blob est un nocturne.

Nous l’avons donc mis derrière des rideaux, mais la lumière rentrait par le haut. Bref, au bout de 48 heures, il était complètement desséché et n’avait pas progressé d’un centimètre.

Notre blob est mort une seconde fois, envahi par la moisissure formée autour de lui par les flocons d’avoine imbibés d’eau. Nous avons essayé de le nettoyer. Nous avons lavé sa boîte à la javel. Nous l’avons réinstallé confortablement, mais rien n’y a fait, la moisissure est revenue l’avaler.

Un blob, cela demande du temps, de l’amour et de la persévérance. Lors de l’Echappée volée, Audrey Dussutour racontait qu’elle s’obligeait à écourter ses week-ends pour aller nourrir ses blobs au laboratoire.

Un sens du sacrifice qui lui permet aujourd’hui de faire figurer ses recherches parmi les plus prometteuses au monde.

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Tout savoir sur l’insuffisance veineuse


L’insuffisance veineuse affecte surtout les femmes, mais les hommes aussi peuvent en souffrir surtout si c’est génétique. C’est important de bouger, de faire de l’exercice et si nécessaire se faire traiter. On ne peut pas en guérir mais au moins, on peut en diminuer l’impact
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Tout savoir sur l’insuffisance veineuse

 

    L’insuffisance veineuse est l’un des problèmes médicaux les plus fréquents dans les pays industrialisés, touchant principalement des femmes. Les veines, qui ramènent le sang des pieds vers le cœur, peinent alors à effectuer leur mission. Résultat : des jambes lourdes, gonflées, des varices et parfois des troubles graves de la circulation.

    L’insuffisance veineuse en bref

    L’insuffisance veineuse en bref

    L’insuffisance veineuse est l’une des affections chroniques les plus fréquentes dans les pays développés.

    Elle se caractérise par une mauvaise circulation du sang dans les veines, causant jambes lourdes, gonflements (surtout au niveau des chevilles), douleurs, varices, crampes ou démangeaisons… Dans les cas graves, la maladie peut être responsable d’ulcères persistants sur les membres inférieurs.

    Les varices, ces veines gonflées et douloureuses, au trajet tortueux, sont le symptôme le plus typique et le plus fréquent de l’insuffisance veineuse. Leur prévalence atteindrait 20 à 30 % dans les pays occidentaux.

    Si on sait qu’elle est élevée, la prévalence exacte de l’insuffisance veineuse est difficile à estimer. Selon les études, elle varie de 2 à 56% chez les hommes et de 1 à 60% chez les femmes! Une telle marge s’explique par les différents groupes d’âge inclus dans les études, mais aussi par une variabilité de la définition et des moyens diagnostiques.

    Les médecins distinguent généralement deux types maladies veineuses associées à l’insuffisance veineuse chronique :

  • la maladie post-thrombotique (il s’agit des séquelles d’une thrombose veineuse profonde, c’est-à-dire de l’obstruction d’une veine profonde par un caillot) ;

  • la maladie variqueuse dite essentielle, qui est liée à une faiblesse de la paroi veineuse, dont l’origine est mal connue.

À quoi servent les veines?

Pour mieux comprendre ce qu’est l’insuffisance veineuse chronique, il faut comprendre comment circule le sang. Pour simplifier, on peut dire que le sang est expulsé par le cœur, via les artères, pour irriguer tous les organes. Il revient vers le cœur, une fois ses missions d’oxygénation et d’apport de nutriments accomplies, en empruntant le réseau des veines et des veinules.

Ce réseau est présent en surface, sous la peau (réseau superficiel), mais il est aussi constitué de grosses veines plus profondes (réseau profond, qui draine 90% du sang veineux).

L’insuffisance veineuse désigne tout dysfonctionnement de la circulation, sur le trajet de retour du sang des membres inférieurs vers le cœur.

Pourquoi les membres inférieurs? Simplement à cause de la gravité. Imaginez : faire remonter le sang des orteils vers le cœur, en allant à l’encontre de la gravité, ne coule pas de source… C’est pourquoi l’insuffisance veineuse touche surtout les jambes : c’est là que le sang a tendance à stagner, entraînant douleurs, dilatation des veines et oedèmes.

D’ailleurs, ce trouble est le propre de l’Homme : il n’affecte pas les autres animaux car il est directement lié à notre condition de bipède !

Comment le sang remonte-t-il dans les veines?

Pour remonter des pieds vers le cœur, le sang est « propulsé » par plusieurs mécanismes.

Parmi les plus importants, on note bien sûr le battement cardiaque, qui entretient le flux sanguin en continu, mais surtout la respiration. En expirant l’air, la pression dans l’abdomen diminue, ce qui « aspire » en quelque sorte le sang du réseau veineux et contribue à sa remontée (on parle du système abdomino-diaphragmatique, ou de la pompe respiratoire).

Autre facteur majeur : la « pompe musculaire ». Il s’agit en fait du mouvement de contraction des muscles du mollet, qui compriment les veines des jambes et les aident à propulser le sang vers le cœur. Il faut dire que les veines des jambes sont munies de valvules, des sortes de clapet anti-reflux qui empêchent le sang de faire marche arrière. La contraction des muscles permet de serrer ces valvules. Lorsque les muscles se relâchent, à l’inverse, la pression diminue dans les grosses veines, ce qui a un effet d’aspiration : celles-ci se remplissent à nouveau de sang, drainant ainsi les tout petits vaisseaux et les veines superficielles.

Si ces mécanismes sont les plus puissants, on sait aussi que l’écrasement de la voute plantaire (et des veines qu’elle contient) lors de la marche joue un rôle non négligeable « d’amorce » du retour veineux.

Qui souffre d’insuffisance veineuse?

En cas d’insuffisance veineuse, le sang reflue vers le bas lorsque la personne est debout.

Cette situation peut être causée par de multiples facteurs, dont une activité physique insuffisante, une perte du volume musculaire, une altération du système cardio-respiratoire (notamment chez le sujet âgé), etc… La cause exacte est rarement connue.

On sait que les femmes sont les plus touchées, et de loin, par l’insuffisance veineuse. L’obésité, l’âge, et les antécédents familiaux augmentent aussi le risque.

La grossesse est souvent associée à des troubles circulatoires, tout comme certaines professions qui demandent de se tenir debout de longues heures ou d’être exposé de façon prolongée à la chaleur.

En cas de douleurs aux jambes ou de symptômes d’insuffisance veineuse, il est conseillé de consulter un médecin.

Un examen clinique suffit souvent à faire le diagnostic; il peut être complété par un examen au Doppler continu ou à l’écho-doppler qui permet de visualiser le flux sanguin.

Le médecin déterminera le degré d’insuffisance veineuse. Il existe plusieurs classifications, l’une des plus utilisées étant la CEAP (clinique, étiologique, anatomique et physiopathologique).

Que faire pour améliorer la circulation veineuse?

En cas d’insuffisance veineuse, plusieurs mesures peuvent permettre d’améliorer la circulation du sang. En premier lieu, il s’agit de mesures d’hygiène de vie :

marcher et pratiquer une activité physique régulière, pour réactiver la « pompe musculaire » ;

– surélever les pieds la nuit,

– éviter la station debout prolongée et l’exposition à la chaleur,

– ne pas croiser les jambes lorsqu’on s’assoit.

Dans un second temps, une contention peut être prescrite. Il s’agit de porter des chaussettes ou des collants élastiques, qui appliquent une pression constante, de la cheville vers le genou ou le haut de la jambe. Il existe plusieurs « forces » de contention, à adapter en fonction du degré de sévérité de l’insuffisance veineuse.

Les bas ou les collants doivent être enfilés le matin juste avant le lever, en position assise ou allongée, et retirés le soir au coucher.

Enfin, les médicaments veinotoniques peuvent être conseillés. Ils sont souvent formulés à base de plantes (vigne rouge, marron d’Inde…). Ils sont efficaces pour soulager les symptômes mais n’influencent pas l’évolution de la maladie.

http://www.passeportsante.net/

L’amour en sursis


Il y a des amours éphémères, un des amants fait croire a l’autre un amour vrai mais impossible donnant milles défaites en même temps que fausses promesses .. C’est l’histoire vécu d’un ami qui pourtant était près a tout pour défier les obstacles mais en vain
Nuage

 

L’amour en sursis

 

 

Voila des années qui s’écroulent
Au son du torrent qui s’écoulent
Tous ces desseins qui s’échappent
Au fil du temps qui me rattrapent

Le rêve sous tous ces parjures
Coûte de grandes déchirures
Mais l’envie s’érige sans cesse
Malgré ruses et fausses promesses

Je suis cloué à coups de peines
Sanguinolent aux quatre veines
L’égoïsme nourrit les moeurs
Et fige mes nerfs froids du coeur

Je braverais vent et marée
Pour une joie de longue durée
Cependant tout n’est que fluide
Donnant un mauvais goût fétide

Car mon grand amour m’a prédit
Très loin de toutes perfidies
Que l’amant bientôt reviendra
Avec des fleurs qu’il répandra

J’ai attendu ce personnage
Sorti d’un troublant brouillage
Comme raconter dans les histoires
Es-ce une image illusoire

Quand le grand prince d’orient
Viendra avec l’air défiant
Se sera signe d’une fin
De l’amour espéré en vain

Rachel Hubert (Nuage) Saïd
23 Avril 2004

L’eau


C’est une commande avec un sujet spécifique que m’a demandé ma fille pour ajouter a un devoir sur l’eau quand elle était au  secondaire. Une commande du genre pour hier !!! Probablement avoir eu plus de temps je l’aurais fignoler mais comme les minutes s’égrenaient ….
Nuage

 

L’eau

 

 

Toi pluie née de l’orage et du tonnerre
Tu abreuves le nanti et le rôdeur
Ton sang bleu parcoure les veines de la terre
Jaillissant au milieu des profondeurs

A ma fenêtre, tu déposes tes larmes claires
Ainsi, glisser doucement vers le sol
Grossir les flaques pour trouver un repaire
Où nourrir les racines des tournesols

Toi, l’eau des rivières qui parcours ces lieux
En murmurant les secrets de ce monde
Tu dénonce l’homme trop souvent capricieux
De te détruire comme une source immonde

Toi, la mer calme offrant tous tes trésors
Tu as su engloutir dans tes colères
Ceux qui t’on défier pour voler ton or
Et aimer ceux qui respectent ta prière

Tu n’es qu’une petite goutte d’eau de cristal
Par ta faiblesse, tu deviens notre richesse
Par ta vigueur, la peur de suivre ton bal
Qu’importe, pour moi, tu reflètes la tendresse

Rachel Hubert (Nuage)
20 Octobre 2003

Mon coeur, une rose


C’est je crois, un de mes plus beaux poèmes dont je suis très très fière
Nuage

 

Mon coeur, une rose

 


La tristesse de mon coeur,  une fleur unique existe
Chaque pétale est un pleur, d’un mal qui persiste
Des perles claires de cristal, naissent en secret la nuit
D’où jaillissent mes dédales, recherchant cajoleries

Rouge vif couleur de sang, de mes veines mutilées
Par la nuance du temps, je cris ma vie brisé
De ces ardeurs d’espoirs, tous ces songes sont déchu
Au fond de la nuit noire, mon âme cherche une issue

Aux feuilles vertes d’armistice, s’unissent pour ma prière
Implorant cette justice, au Dieu de l’univers
Ainsi sortir des méandres, m’éloigné du malheur
Crépuscule de mes cendres, j’ai droit à ce bonheur!

Corps protégé d’épines, semble parfois me cribler
Des chimères libertines, qui un jour m’ont charmées
Hantent à jamais l’esprit, d’une douceur longtemps crue
Du désir déconfit, de l’oracle corrompu

Souvenirs qui germe mon coeur, habite ma fleur une rose
Propageant cette odeur, d’une émotion éclose
Comme cette rose fragile, je me soumets à la vie
Que mon destin futile, je puisse fuir sans sursis

Rachel Hubert (Nuage)
6 août 2002