Les deux loups


Nous avons une conscience qui fait la différence entre le bien et le mal, enfin pour la plupart. Il arrive que ce soit c’est un combat qu’on essaie de résister. Notre attitude joue beaucoup sur le choix de nos actes.
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Les deux loups

 

Il y a une bataille de deux loups à l’intérieur de nous

Proverbe Cherokee

L’un est la mal.
C’est la colère, la jalousie, la cupidité, la rancoeur, les mensonges, l’infériorité et l’égo.

L’autre est le bien.
C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, l’humilité, la gentillesse, l’empathie et la vérité.

Le loup qui gagne est celui que vous nourrissez

Ce que le manque de sommeil fait à votre corps


Le manque de sommeil a des répercussions pouvant aller au manque d’empathie, de motivation jusqu’au diabète, obésité. Dire qu’avant il y a quelques années, on dormait environ deux heures de plus, alors qu’aujourd’hui, tout va trop vite, trop de choses à voir …
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Ce que le manque de sommeil fait à votre corps

 

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Repéré sur The Telegraph

Repéré par Jasmine Parvine

Dormir peu, c’est fatiguant et mauvais pour la santé

Le réveil sonne, vous êtes encore plus fatigué que la veille: encore cinq minutes, ça changera peut-être quelque chose. Dix minutes plus tard, aucune différence, mais il faut vraiment se lever. Crevé, vous commencez votre rituel matinal avant de partir au boulot. Pourtant hier soir, vous avez tout tenté pour trouver le sommeil de bonne heure: tisane relaxante, méditation, ASMR. Trop tard, il faudra attendre dimanche matin pour dormir.

Des scientifiques des universités d’Oxford, Cambridge, Harvard, Manchester et Surrey ont découvert que nous dormions deux heures de moins que dans les années 1960. Car depuis, notre mode de vie a changé. Nous sommes stressés par le travail, avons les yeux rivés sur un écran toute la journée et consommons une importante quantité de café quotidiennement.

Le Dr. Neil Stanley, auteur de How to sleep well, déclare au Telegraph: «Il n’y a pas une seule bonne chose à propos du manque de sommeil. Pourtant nous vivons dans une société qui au mieux ignore le repos et au pire, ne le considère pas comme un signe d’honneur.»

Un manque avec des répercussions

Estimer que le sommeil n’est qu’une option n’est pas sans conséquences sur notre santé. D’après le Dr. Stanley, un temps de sommeil insuffisant multiplierait par quatre les risques d’attraper un rhume. Il engendrerait aussi une diminution de l’empathie et de la motivation, une concentration médiocre et un temps de réaction plus lent.

À long terme, les risques de développer des pathologies graves comme le diabète, la maladie d’Alzheimer, l’obésité, le déclin cognitif, la dépression ou des maladies cardiaques augmenteraient.

De plus, dormir peu donnerait faim, très faim. Des chercheurs et chercheuses de l’université de Pennsylvanie ont constaté que dormir moins de six heures par nuit diminuerait nos niveaux d’hormones liées au sentiment de faim (la ghréline) et de plénitude (la leptine). En clair, difficile de se sentir rassasié quand on est fatigué.

La Dre. Sara Gottfried, autrice de Youngerby, explique au média anglais que le cerveau est l’organe le plus touché par l’absence de sommeil. Pendant la nuit, il élimine les toxines de vieillissement en créant un espace entre les cellules 60% plus grand que pendant la journée.

Mais bonne nouvelle, il est possible de rattraper ses nuits. Gottfried indique que piquer un somme serait plus réparateur qu’une grasse matinée: une sieste de vingt minutes équivaudrait à une heure de sommeil

http://www.slate.fr/

L’empathie est aussi une affaire de gènes


Il y a plusieurs facteurs qu’une personne peut éprouver de l’empathie, d’abord les femmes sont plus susceptible que les hommes à être empathique, il y a aussi des facteur biologie, de socialisation, et autres. La génétique, il semble qu’expliquerait le dixième de la variation du degré de l’empathie. Cela pourrait aider a mieux comprendre ceux qui ont du mal à imaginer les sentiments tels que certains autismes
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L’empathie est aussi une affaire de gènes

 

Deux femmes se prennent dans les bras.

L’empathie joue un rôle central dans les relations humaines. Photo : iStock

Il n’y a pas que l’éducation et les expériences personnelles qui influencent la capacité d’empathie d’une personne : une équipe internationale de scientifiques a établi que certaines variations génétiques sont également mises à contribution.

Un texte d’Alain Labelle


L’empathie joue un rôle central dans les relations humaines. Elle se définit par notre capacité à nous mettre dans la peau d’une autre personne, de reconnaître ses pensées et ses sentiments, et d’y apporter une réponse émotionnelle adaptée.

Notre capacité à comprendre les émotions de l’autre est décrite comme l’« empathie cognitive », alors que notre capacité à ressentir ses états affectifs est associée à l’« empathie affective ».

Une équipe de scientifiques de l’Université de Cambridge a mis au point, il y a 15 ans, un quotient d’empathie (EQ), qui permet de mesurer le degré d’empathie d’une personne. Grâce à ce test, qui mesure les deux types d’empathie, les chercheurs avaient montré que certains d’entre nous sont plus empathiques que d’autres.

Ils avaient notamment découvert que les femmes, en moyenne, sont légèrement plus empathiques que les hommes, et que les personnes autistes, quant à elles, ont généralement des difficultés avec l’empathie cognitive, même lorsque leur empathie affective reste intacte.

L’aspect génétique de l’empathie

La même équipe, associée à des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’Université Paris Diderot, et de l’entreprise américaine 23andMe, a voulu cerner la part de la génétique dans l’empathie.

Dans ce qu’ils décrivent comme la plus importante étude menée sur la génétique de l’empathie, les scientifiques ont analysé les dossiers de plus de 46 000 clients de 23andMe qui ont répondu en ligne au questionnaire EQ et qui ont fourni un échantillon de salive pour analyse génétique.

Leurs résultats montrent que :

  • des facteurs génétiques expliquent un dixième de la variation du degré d’empathie entre les individus;
  • les femmes sont en moyenne plus empathiques que les hommes, mais cette différence n’est pas inscrite dans l’ADN.

En effet, les analyses n’ont montré aucune différence dans les gènes associés à l’empathie, ni chez les hommes ni chez les femmes.

Le chercheur Varun Warrier, de l’Université de Cambridge, et ses collègues estiment que la différence entre les sexes est le résultat d’autres facteurs, qui peuvent inclure la socialisation, ou de facteurs biologiques non génétiques, tels que les influences hormonales prénatales, qui diffèrent également entre les sexes.

En outre, ils ont observé que les variations génétiques associées à une plus faible empathie sont également associées à un risque plus élevé d’autisme.

Nous franchissons une étape majeure dans la compréhension du rôle joué par la génétique dans l’empathie. Varun Warrier

Des gènes difficiles à identifier

Le Pr Thomas Bourgeron, de l’Université Paris-Diderot, explique que « ces résultats offrent un éclairage neuf et passionnant sur les influences génétiques sous-tendant l’empathie ».

Individuellement, chaque gène joue un petit rôle et il est donc difficile de les identifier. Thomas Bourgeron

La prochaine étape consistera donc à étudier un nombre encore plus grand de personnes afin de confirmer ces découvertes et d’« identifier les voies biologiques associées aux différences individuelles en matière d’empathie ».

Pour le Pr Simon Baron-Cohen, de l’Université de Cambridge, le fait de « découvrir qu’une fraction de nos différences en termes d’empathie relève de facteurs génétiques nous aide à comprendre les individus comme les autistes, qui ont du mal à imaginer les sentiments et les émotions des autres ».

Le détail de cette étude est publié dans la revue Translational Psychiatry.

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Se tenir la main pour soulager la douleur


Le toucher à un impact d’une personne a un impact sur la douleur de celui qui souffre. Il s’établit une synchronisation des ondes cérébrales entre eux et permet d’atténuer la souffrance.
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Se tenir la main pour soulager la douleur

 

Une personne tient les mains d'une autre.

Le simple fait de se tenir la main synchronise les ondes cérébrales de deux personnes et permet de soulager la douleur. Photo : iStock

Le simple fait de tenir la main d’une personne qui souffre vous permet non seulement de synchroniser votre respiration et votre fréquence cardiaque avec la sienne, mais aussi vos ondes cérébrales.

Un texte d’Alain Labelle

L’étude réalisée par des chercheurs américains et israéliens montre surtout que plus une personne est réconfortante et ressent de l’empathie pour une autre qui souffre et dont elle tient la main, moins la douleur est intense.

Dans le monde d’aujourd’hui, nous avons recours à de moins en moins d’interactions physiques dans nos communications. Notre étude montre le pouvoir et l’importance du toucher humain. Pavel Goldstein, Université du Colorado à Boulder

Synchronisation interpersonnelle

Ces travaux s’ajoutent à un nombre croissant de recherches qui s’intéressent au phénomène de synchronisation interpersonnelle, selon lequel des individus entrent en quelque sorte en symbiose physique entre elles. Ils sont toutefois les premiers à s’intéresser à la synchronisation des ondes cérébrales dans le contexte de la douleur. Ces nouvelles connaissances offrent un éclairage sur le rôle « analgésique » que le couplage cerveau-cerveau peut jouer par le toucher.

Pavel Goldstein a lui-même expérimenté une synchronisation interpersonnelle au moment de l’accouchement de sa femme. Il a observé que lorsqu’il lui tenait la main, sa douleur s’atténuait.

J’ai voulu le vérifier en laboratoire. Peut-on vraiment diminuer la douleur au toucher, et si oui, comment? Pavel Goldstein, Université du Colorado à Boulder

Avec des collègues israéliens de l’Université de Haïfa, il a recruté 22 couples hétérosexuels âgés de 23 à 32 ans, qui étaient ensemble depuis au moins un an. Ces couples ont été soumis à plusieurs scénarios de deux minutes, alors que les chercheurs mesuraient leur activité cérébrale.

Les scénarios comprenaient une situation dans laquelle les membres de chaque couple étaient assis ensemble sans se toucher, une autre dans laquelle ils étaient ensemble et se tenaient les mains et une autre où ils se trouvaient dans des pièces séparées. Les chercheurs ont ensuite répété les scénarios en faisant subir une légère douleur de chaleur à la femme.

Le simple fait d’être en présence l’un de l’autre, avec ou sans contact, était associé à une certaine synchronicité des ondes cérébrales dans une longueur d’onde liée à l’attention focalisée. Par contre, lorsqu’ils se tenaient les mains pendant qu’elle souffrait, la concordance cérébrale augmentait davantage.

Autre donnée intéressante : lorsque la femme souffrait et que l’homme ne pouvait pas la toucher, le couplage de leurs ondes cérébrales diminuait.

Ces résultats corroborent d’autres recherches selon lesquelles la fréquence cardiaque et la synchronisation respiratoire disparaissent lorsque l’homme ne peut pas tenir la main de sa femme pour soulager sa douleur.

De plus, des tests subséquents du niveau d’empathie du partenaire masculin ont révélé que plus il était empathique à la douleur de sa conjointe, plus leur activité cérébrale était synchronisée et plus la souffrance diminuait.

Il reste maintenant à comprendre comment exactement la synchronisation cérébrale avec un partenaire empathique permet de diminuer la douleur.

« D’autres études seront nécessaires pour le déterminer », précise M. Goldstein qui explique que le toucher empathique pourrait permettre à un partenaire de se sentir compris, ce qui activerait des mécanismes associés à la récompense dans le cerveau et entraînerait ainsi le soulagement de la douleur.

Le détail de ces travaux est publié dans les annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS).

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C’est scientifiquement prouvé: les riches n’en ont rien à faire des autres


 

Je ne sais pas si c’est le comportement pour tous les riches, enfin, j’espère que non, il semblerait que le fossé entre les plus riches et les plus pauvres a clairement un fossé. Les riches ne sont pas préoccupées par les autres classes sociales
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C’est scientifiquement prouvé: les riches n’en ont rien à faire des autres

La Grande Bellezza | Gianni Fiorito via Allociné License by

La Grande Bellezza | Gianni Fiorito via Allociné License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

Repéré sur Quartz

Une étude démontre qu’avoir de l’argent change notre comportement et notre façon d’aborder le monde qui nous entoure.

C’est un fait, personne n’est capable de faire attention à chaque petit détail du monde qui nous entoure –notre cerveau ne pourrait pas assimiler autant d’informations.

La plupart d’entre nous font malgré tout des efforts pour prêter attention aux personnes qui partagent notre quotidien: un regard furtif dans le métro, un sourire à un coin de rue…

Moins de préoccupation pour les autres

Un nombre croissant d’études démontrent que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne. Être riche changerait notre façon de voir le monde: plus on a d’argent, moins on prêterait attention aux autres et à leurs problèmes.

Un article publié en 2016 dans la revue scientifique Psychological Sciences a chargé soixante-et-un participants affublés de Google Glass de marcher le long d’un bloc de quartier new-yorkais. Résultat: les personnes aisées regardent moins les autres que celles provenant d’une autre classe sociale.

«Les études réalisées en ligne, sur le terrain et en laboratoire aboutissent toutes à la même conclusion: les riches se préoccupent moins d’autrui que les autres classes sociales», déclare Pia Detze, la principale auteure de l’étude relayée par Quartz.

Distance émotionnelle

D’autres travaux menés sur le sujet dévoilent que la richesse agirait également sur la capacité à ressentir de la compassion. 

En 2012, des étudiants ont été soumis à un test mis en place par des psychologues à l’université de Berkeley, en Californie. Les étudiants les plus aisés exprimaient moins d’empathie à la vue d’une vidéo montrant des enfants atteints de cancers que les autres participants à l’étude.

Comment expliquer cette distance émotionnelle? Selon Daniel Keltner, professeur en psychologie à Berkeley, le fait de pouvoir engager du personnel pour servir leurs besoins coupe les plus aisés de toute relation de dépendance vis-à-vis de l’autre –en somme, les riches payent pour obtenir un service plutôt que de demander de l’aide à un voisin.

Cette disparité entre les classes aisées et les autres classes sociales pose un réel problème au niveau économique: si les plus riches continuent à devenir de plus en plus riches et qu’ils continuent d’ignorer les plus pauvres, les inégalités ne cesseront de croître.

Dans une tribune pour le New York Times, le psychologue Daniel Goleman déclarait qu’il est impossible de réduire le fossé économique sans s’occuper du fossé empathique. 

http://www.slate.fr/

Les leçons d’un médecin devenu patient


C’est comme quand on apprend dans les livres, mais quand on vit, c’est une autre affaire. Un médecin qui devient patient voir comment les choses se passent sur le côté du malade. Il a eu le cancer et tout ce qu’il a dit à ses patients, il voit les choses autrement. Il incite les médecins à se renseigner sur les traitements, les effets secondaires et en parler avec les infirmières qui sont au front ainsi que d’autres spécialistes pour mieux entourer un patient
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Les leçons d’un médecin devenu patient

 

Le Dr Philip Gordon... (Photo Robert Skinner, La Presse)

Le Dr Philip Gordon

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

 

PHILIPPE MERCURE
La Presse

Pendant 42 ans, le docteur Philip Gordon a traité et opéré des patients atteints du cancer. Il pensait trouver les bons mots pour les accompagner. Jusqu’à ce qu’il se retrouve « de l’autre côté de la clôture » et soit frappé à son tour par le cancer.

Dans un témoignage poignant publié aujourd’hui dans la revue Diseases of the Colon & Rectum, celui qui dirige la division de chirurgie colorectale à l’Hôpital général juif et à l’Université McGill dit réaliser à quel point il mesurait mal la souffrance de ses patients. Il incite maintenant ses collègues à mieux se documenter sur les effets secondaires des médicaments qu’ils prescrivent.

« J’ai parlé aux patients, mais en rétrospective, je comprends que je n’ai pas fait un très bon travail, écrit l’homme de 75 ans. Ce n’était pas par manque de compassion envers les patients, parce que j’étais compatissant. Ce n’était pas parce que je ne consacrais pas suffisamment de temps à chaque patient, parce que je consacrais le temps nécessaire. Ce n’était pas parce que j’étais mal à l’aise devant cette maladie, parce que je ne l’étais pas. C’était simplement parce que je n’étais pas dans la peau de ces patients, et la seule personne qui peut comprendre les effets secondaires, c’est celle qui les subit. »

Frappé en 2016 par un cancer du pancréas avec des métastases au foie, aux poumons et à la paroi abdominale, le Dr Gordon raconte avoir vu sa vie « changer en un clin d’oeil ». Il a subi plusieurs traitements de chimiothérapie, dont certains expérimentaux et très invasifs, jusqu’à en trouver un auquel ses tumeurs semblaient finalement répondre.

« Les chirurgiens sont habitués à se sentir en contrôle dans la plupart des situations, mais ce n’est plus vrai lorsqu’on est le patient », témoigne le Dr Philip Gordon.

« ON NE SAIT PAS TOUT »

Dans son article, le Dr Gordon parle de la fatigue « écrasante, totalement dévorante, presque indescriptible » qui l’a frappé et qui l’a obligé à aborder la vie un jour à la fois. Il raconte ses nausées, ses diarrhées, sa perte d’appétit et ce goût métallique « agaçant » qu’il avait sans cesse dans la bouche. Seule la perte de cheveux ne l’a pas trop affecté.

« Ma femme m’a dit que j’avais l’air très à la mode. Vous aimez ma coupe de cheveux ? C’est mon oncologue qui l’a faite ! », blague-t-il.

En entrevue à La Presse, le Dr Gordon explique avoir livré son témoignage comme un « rappel de l’importance de l’empathie ».

« Évidemment, on ne peut pas demander aux médecins d’attraper le cancer pour qu’ils comprennent leurs patients. Mais je les incite à mettre le temps, ce temps en extra, pour s’informer et mieux comprendre », dit-il.

Il invite par exemple les médecins à parler aux infirmières, qui « sont dans les tranchées et voient directement les réactions des patients aux médicaments ». Les diététistes et les pharmaciens sont aussi des sources précieuses, dit-il.

« On ne sait pas tout », rappelle le Dr Gordon, qui refuse toutefois de parler d’arrogance. « Je ne me suis jamais considéré comme quelqu’un d’arrogant, dit-il. C’est simplement qu’il faut parfois marcher un mile dans les souliers de quelqu’un pour le comprendre. »

Selon lui, des médecins qui comprennent réellement les effets secondaires de traitements comme la chimiothérapie seront mieux à même de bien conseiller leurs patients et de savoir quand le temps est venu de cesser un traitement.

« Vous savez pourquoi ils mettent des clous dans les cercueils ? C’est pour que les oncologues ne puissent pas donner de chimiothérapie », écrit-il dans l’article, reprenant une vieille blague.

« Les médecins devraient fournir l’espoir sans être irréalistes, dit-il. Et les mots sont importants. Les mots comptent. »

http://www.lapresse.ca/

Les humains préfèrent les chiens aux Hommes


 

Je trouve cela épouvantable, mais pourtant, je ne suis pas surprise. Pour avoir mis sur mon blog des cas d’animaux blessés, maltraités, abandonnés et ailleurs voir les réactions sur les réseaux sociaux, les gens s’expriment beaucoup demandant justice, se désolant sur la situation vécue quand c’est des animaux que des humains. J’aime les animaux, et je conteste toute injustice face aux bêtes, mais jamais un animal sera plus important qu’un être humain
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Les humains préfèrent les chiens aux Hommes

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

 

Dans une expérience réalisée sur des étudiants américains, les participants montraient plus d’empathie pour un chien que pour un homme adulte. Seul un bébé humain suscitait plus d’empathie qu’un chien adulte…

Certains propriétaires de chiens aiment tant leur compagnon à quatre pattes que l’on compare parfois leur relation à celle qu’ils pourraient avoir avec un enfant. Mais peut-on vraiment aimer plus son chien que les humains ? Une nouvelle recherche parue dans Society & Animals suggère que oui !

Dans cette expérience, 256 étudiants ont eu un faux journal relatant un fait-divers dans lequel une personne ou un chien avait été sauvagement frappé. Selon le soi-disant rapport de police, la victime aurait été attaquée par un assaillant muni d’une batte de base-ball qui l’aurait laissée inconsciente avec une jambe (ou une patte) cassée, comme le relate le Business Insider. La victime était soit un bébé de 1 an, soit un adulte de 30 ans, soit un chiot ou un chien de 6 ans. Les participants ont répondu à des questions visant à mesurer leur niveau d’empathie pour la victime.

Les animaux de compagnie font partie de la famille

Les niveaux d’empathie étaient plus élevés pour le chiot, le chien adulte et le bébé humain, tandis que la souffrance de l’adulte blessé suscitait le moins d’empathie. L’âge faisait une différence quand la victime était humaine, mais pas chez les chiens. De plus, les femmes montraient plus d’empathie vis-à-vis des victimes que les hommes. D’après les chercheurs, les gens ne considéreraient pas leurs chiens comme de simples animaux, mais plutôt comme des « bébés en fourrure », voire des membres de la famille. 

Le mois dernier, une autre étude parue dans Scientific Reports a mis en évidence que les chiens font des mouvements du visage quand un humain fait attention à eux. Ceci suggère que la domestication a façonné les chiens de façon à ce qu’ils communiquent mieux avec les humains.

http://www.futura-sciences.com

Le Saviez-Vous ► 5 bienfaits santé de la lecture


Les livres doivent faire partie de nos vies, car la lecture apporte des bienfaits pour la santé physique et mentale. Autant chez les adultes que chez enfants. Pour les enfants, même s’ils ne savent pas encore lire, manipuler des livres, imaginer les histoires d’après les images apportent pour eux une grande imagination et ma petite-fille Ana-Jézabelle passe maître à se raconter des histoire et c’est beau à voir
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5 bienfaits santé de la lecture

5 bienfaits santé de la lecture

5 bienfaits santé de la lecture

Lire est excellent pour la santé, mentale, émotionnelle et même physique. Vous en doutez ? Voici plusieurs bonnes raisons d’ouvrir un livre.

Savez-vous qu’aux Etats-Unis, certains ont décidé de soigner leurs congénères… par la lecture. Ces bibliothérapeutes ne sont pas encore nombreux, et leur spécialité n’est pas reconnue par l’université. Certes. Mais il n’empêche, l’idée que lire est bon pour la santé ne date pas d’hier.

Pour preuve, voici quelques exemples de bienfaits.

La lecture est antistress

Selon des chercheurs de l’Université britannique de Sussex (Canada), il faut environ six minutes au lecteur pour être dans un état d’apaisement, une fois la lecture commencée. Quels sont les signes physiques constatés lors de la lecture ? Une baisse de la tension musculaire et du rythme cardiaque. Clotilde, 43 ans, business woman qui court à longueur de journée, le constate :

« j’ai des journées de folie où je cours tout le temps. Mon temps de lecture, le soir, dans mon lit, est un moment indispensable où j’ai l’impression que mon corps s’apaise et revient à la normale. »

Pour vivre plus longtemps

Vivre plus longtemps en lisant ? Là encore, des scientifiques se sont penchés sur la question. Une étude menée par l’université de Yale révèle que lire plus de 3h30 par semaine permettrait de prolonger l’espérance de vie de plus de 20 % sur douze ans.

Lire développe la sensibilité et l’empathie

Développer la sensibilité, l’empathie, pouvoir se mettre à la place de l’autre… Voici autant de belles qualités que l’on peut développer en ayant le nez penché sur un livre. C’est d’ailleurs ce que des chercheurs ont constaté chez des enfants qui lisaient Harry Potter. Ceux qui s’identifiaient au héros de la saga avaient davantage de facilité pour ressentir de l’empathie face à une personne marginalisée.

La lecture permet d’éveiller les bébés

Les pédiatres américains recommandent aux parents de lire des histoires à voix haute au bébé, même tout petit. Les raisons ? Cela lui apprend un vocabulaire plus riche, développe ses sens et permet de passer un moment de proximité avec son papa ou sa maman.

Le chemin du bonheur

La lecture rend heureux, et ce sont nos lecteurs qui en parlent le mieux. Récemment, sur notre page Facebook, nous vous avons demandé pourquoi vous aimiez lire. Les mots revenus le plus souvent ?

« Pour me détendre, pour m’évader, pour m’instruire… »

Laissons le mot de la fin à Marie-Françoise qui témoignait ainsi : « Il y a au moins 20 raisons qui font que j’aime lire : en voici quelques-unes. En lisant, je voyage, je rêve, j’apprends, je réfléchis, je m’évade, je me repose, je profite… Savoir lire est l’une des magies de ma vie. À la fin de mon C.P. j’avais reçu un livre en guise d’un prix quelconque, ce fut le premier et depuis, j’ai toujours eu un livre ouvert pas loin de moi. »

Auteur:  Clara Ousset-Masquelier

http://www.santemagazine.fr/

Des éléphants pleurent leurs morts : des images saisissantes


On sait que certains animaux semble vivre un deuil quand un proche décède, comme les chimpanzés, les dauphins. Une spécialiste des pachydermes a vu la même scène lors de la mort d’une matriarche. Ce qui n’est pas anodin, c’est que trois groupes qui ont défilé devant son corps n’appartenaient liés au clan de la matriarche. On n’ose pas dire que c’est une réaction emphatique pour éviter l’anthropomorphisme, alors pourquoi ce comportement ?
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Des éléphants pleurent leurs morts : des images saisissantes

 

Des éléphants viennent sentir et toucher le corps d’une matriarche, morte, de cause naturelle, quelques semaines plus tôt. © National Geographic

 Les éléphants vivent en communauté et ont développé des comportements qui parfois nous interrogent. Ainsi, en septembre 2016, nous avions découvert des images rares prises par une caméra : des éléphants défilant devant le cadavre d’une femelle.

D’après la zoologiste qui a filmé la scène, ce comportement n’est pas habituel et elle ne pouvait pas en donner d’explication précise.

Article de Jean-Luc Goudet paru le 3 septembre 2016

Ils s’approchent du reste du corps qu’ont laissé les charognards et l’explorent de leur trompe, voire de leurs pattes. Un troupeau d’éléphants défile ainsi, chacun s’arrêtant quelques secondes, ou plus. Le cadavre est celui d’une éléphante de 45 ans, une matriarche de la réserve nationale de Samburu, au nord du Kenya, morte deux ou trois semaines plus tôt (en 2013). Shifra Goldenberg, doctorante à la Colorado State University, spécialiste des pachydermes, avait suivi cette femelle, surnommée la reine Victoria.

Retournée sur les lieux, la jeune chercheuse a eu la chance de filmer ces images très rares, montrant trois groupes distincts d’éléphants venir autour de la reine Victoria. Dans le commentaire de la vidéo, publiée par National Geographic, elle explique que l’attitude et le comportement des animaux qui s’attardent près du corps ne sont pas du tout habituels.

Des éléphants en deuil ? En fait, on l’ignore

« Les animaux ont l’air stressé » commente Shifra Goldenberg. Comment interpréter cette scène ? Bien sûr, on pense à une sorte de deuil ou au moins à de la tristesse, mais il y a de l’anthropomorphisme dans cette analyse. La scientifique s’en garde bien, rappelant que l’on ne sait pas ce que les animaux ont dans la tête durant ce moment. Le fait que les trois groupes n’étaient pas liés à celui de la matriarche pose question.

Mais les pachydermes sont connus pour former des groupes très soudés, avec de nombreuses interactions sociales. D’autres mammifères, chimpanzés et dauphins notamment, manifestent de l’empathie pour leurs proches. Jane Goodall, dans les années 1960, fut la première à observer précisément de l’entraide entre des chimpanzés, des animaux valides venant apporter de la nourriture à des malades (la tribu avait subi une épidémie de poliomyélite). Mais leur comportement face à la mort reste mystérieux.

http://www.futura-sciences.com

Pourquoi nous avons plus de compassion pour un enfant que pour des millions de réfugiés


Le comportement humain est parfois étrange mais explicable. Imaginez, des millions de réfugiés semblent ne pas trop nous affecter, mais montré un enfant mort ou victime d’un terrible drame, nous fait réalisé avec horreur ce que peuvent vivre ses gens, malheureusement, ce sentiment de compassion ne dure pas très longtemps, jusqu’à temps que les médias puisse trouver un enfant avec une expression qui devient un symbole de la misère
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Pourquoi nous avons plus de compassion pour un enfant que pour des millions de réfugiés

 

Des Syriens fuyant Alep à la frontière turque, au nord de la Syrie, le 5 février 2016.
BULENT KILIC / AFP

Des Syriens fuyant Alep à la frontière turque, au nord de la Syrie, le 5 février 2016. BULENT KILIC / AFP

Repéré par Diane Frances 2

Repéré sur Vox

Pour Paul Slovic, psychologue et chercheur, c’est le «psychic numbing», la difficulté de se représenter la réalité des grands nombres, qui explique que plus le nombre de victimes d’une tragédie augmente, plus notre empathie et notre volonté d’aider diminuent.

Il y a actuellement 65,3 millions de réfugiés à travers le monde, selon le dernier rapport des Nations unies. Pensez à ce nombre: 65,3 millions. Pouvez-vous seulement l’imaginer? Vous pouvez le rapporter à la population française (66,9 millions d’habitants) et en déduire que ça correspond à une foule immense. Ou bien l’associer au fait que jamais, de toute l’histoire de l’humanité, il n’y a eu autant de réfugiés et de demandeurs d’asile que maintenant, pour en venir à la même conclusion. Mais vous représenter mentalement 65.300.000 personnes, c’est impossible. Ce n’est qu’une abstraction.

Les recherches de Paul Slovic, psychologue à l’Université de l’Oregon, tentent de lever le voile sur une question qu’il se pose depuis des décennies:

«Pourquoi le monde ignore-t-il souvent les atrocités et souffrances de masse?»

L’une des réponses est la suivante: l’esprit humain a du mal à concevoir des millions d’individus, et donc à éprouver de l’empathie pour eux. C’est ce que le chercheur a appelé «psychic numbing», que l’on pourrait traduire par «paralysie psychique par les nombres». Lorsque le nombre de victimes d’une tragédie augmente, notre empathie et notre volonté d’aider diminuent considérablement.

«On a l’impression que la différence entre 0 dollar et 100 dollars est plus grande qu’entre 100 et 200 dollars, énonce le scientifique lors d’un long entretien avec un journaliste de Vox, Brian Resnick. Si vous prenez 5.800 et 5.900 dollars, ça semble être la même chose. Pourtant, il y a bien 100 dollars d’écart. J’en ai parlé avec Amos Tversky [spécialisé en psychologie cognitive et mathématique, ndlr] et nous nous sommes demandé si ce phénomène s’appliquait à la vie. On a tous deux pensé que c’était le cas. Ça signifie que nous n’attribuons pas de valeur constante à la vie humaine, et que la valeur d’une seule vie diminue dans le contexte d’une tragédie plus vaste.»

Les histoires particulières comme celle d’Aylan attirent l’attention sur un problème plus large

Le «psychic numbing» explique, par exemples, pourquoi six Américains sur dix se prononcent en faveur du décret anti-immigration de Trump, ou pourquoi les gens se mobilisent massivement en donnant de l’argent aux parents pauvres d’un enfant qui a besoin de se faire opérer, et dont l’histoire est relayée par les médias.

En ce qui concerne les réfugiés, Paul Slovic a mené une étude sur Aylan Kurdi, le petit Syrien noyé dont la photo a fait le tour du monde au début du mois de septembre 2015. À ce moment-là, la guerre en Syrie faisait rage depuis plus de quatre ans et avait déjà tué près de 300.000 personnes. L’intérêt pour cette catastrophe était moindre, jusqu’à la diffusion de la photographie du corps inerte d’un enfant sur une plage.

«Les gens se sont soudainement intéressés à la guerre syrienne et aux réfugiés, alors que l’attention qu’ils portaient aux centaines de milliers de morts était faible en comparaison. (…) Les histoires singulières et les photos d’un seul individu peuvent avoir un effet pendant un certain temps. Elles captent notre attention, nous permettent d’appréhender la réalité à une échelle telle qu’on puisse la comprendre et s’y connecter émotionnellement.»

Mais cet intérêt s’avère, le plus souvent, aussi soudain qu’éphémère.

 Dans le cas de la photo d’Aylan, «il est resté élevé durant un mois environ puis s’est de nouveau effondré», déclare Paul Slovic, qui le prouve avec les chiffres des recherches des termes «Syria», «refugees» et «Aylan» sur Google

 

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