Patient bizarre : opéré à cœur ouvert pour du pop-corn coincé dans une dent


    A moins d’être prédisposer, une endocardite est assez rare. Il y a au moins un gars qui ne mangera plus jamais de maïs soufflé de sa vie. En fait ce n’est pas le pop-corn qui a causé son endocardite, mais la façon dont il a essayé le déloger.

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    Patient bizarre : opéré à cœur ouvert pour du pop-corn coincé dans une dent


    Céline Deluzarche


    Journaliste

    Un pompier britannique a développé une infection qui a failli lui coûter la vie pour un simple morceau de pop-corn coincé dans une dent qu’il a vainement essayé de déloger. Une expérience qu’il n’est pas prêt d’oublier.

    De l’abcès dentaire à l’endocardite

    Fin septembre 2019, Adam Martin regarde tranquillement un film en compagnie de sa femme, les deux amoureux se partageant un cornet de pop-corn. Il sent alors un morceau de maïs qui reste coincé au fond de sa bouche. Durant plusieurs jours, il tente désespérément de déloger l’intrus, à coups de cure-dents et de différents objets qui lui tombent sous la main, allant du capuchon de stylo au clou métallique en passant par un morceau de fil de fer.

    Une semaine plus tard, Adam Martin ne se sent pas bien et pense avoir contracté un vilain rhume. Il se rend chez son médecin généraliste, qui lui diagnostique « un léger souffle au cœur » et lui prescrit des analyses de sang et une radiographie. Ces dernières ne montrant que de légers signes d’inflammation, il est renvoyé chez lui avec des médicaments.

    Mais quelques jours après, les symptômes grippaux empirent, et Adam Martin constate l’apparition d’une ampoule remplie de sang sur son orteil. Il ne le sait pas encore, mais cette lésion érythémateuse nommée lésion de Janeway est l’un des symptômes typiques de l’endocardite infectieuse qu’il est en train de développer.

    « J’aurais pu mourir en trois jours »

    En essayant vainement d’enlever le morceau de pop-corn de sa dent, le pompier a en effet endommagé sa gencive, favorisant la pénétration des bactéries qui se sont propagés au cœur, détruisant les valvules cardiaques. Le 18 octobre, Adam Martin se résout à se rendre à l’hôpital.

    « Je sentais que quelque chose n’allait pas bien du tout », témoigne-t-il au site Cornwall Live. « Je n’arrêtais pas de dormir, j’avais d’intenses douleurs dans les jambes. J’étais à ce moment-là très inquiet. »

    L’endocardite infectieuse aboutit à la destruction des valvules cardiaques. © abhijith3747, Adobe Stock

    L’endocardite infectieuse aboutit à la destruction des valvules cardiaques. © abhijith3747, Adobe Stock

    Il y a de quoi : la douleur dans sa jambe est en réalité un caillot de sang infecté, coincé dans son artère fémorale. Un traitement lui est immédiatement prescrit pour combattre l’infection, mais entre temps son cœur a été irrémédiablement endommagé. Il doit subir en urgence une opération à cœur ouvert de sept heures pour remplacer sa valve aortique et sa valve atrio-ventriculaire gauche.

    « Les médecins m’ont dit que si je n’étais pas allé chez le généraliste, j’aurais pu mourir en trois jours », frissonne-il encore.

    Pensez d’abord à consulter votre dentiste !

    L’endocardite infectieuse est heureusement relativement rare : d’ordinaire, les bactéries et champignons n’adhèrent pas facilement à l’endocarde et le flux sanguin constant évite la formation de colonies sur l’enveloppe cardiaque. En l’absence d’une anomalie prédisposante, il faut donc une quantité massive de micro-organismes pour provoquer une infection.

    Adam Martin reconnaît lui-même sa négligence :

    « Si j’étais allé chez le dentiste en premier lieu, rien de tout cela ne serait arrivé ».

    Une bonne occasion de rappeler qu’une gencive qui saigne ou qu’un abcès dentaire doit être examiné, insiste l’assistante du médecin qui l’a suivi.

    « Il est également important de noter la date des premiers symptômes. Si l’infection d’Adam avait été détectée plus tôt, elle aurait pu être traitée avec des antibiotiques normaux ».

    Ces symptômes ressemblent à ceux de la grippe, avec sueurs nocturnes, grande fatigue, pâleur, sensation de malaise et parfois un souffle au cœur.

    Le pompier s’est heureusement vite remis de son opération.

    Mais c’est certain, « je ne mangerai plus jamais de pop-corn », assure-t-il.

    https://www.futura-sciences.com/

Une éclosion de salmonellose serait liée à des serpents et des rongeurs


Nous avons souvent des avertissements de salmonellose, on croit avoir découvert les sources de contaminations. Des rongeurs, des serpents de compagnies et des rongeurs pour nourrir les serpents.

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Une éclosion de salmonellose serait liée à des serpents et des rongeurs

PHOTO CARL DE SOUZA, AGENCE FRANCE-PRESSE

Les reptiles et les rongeurs peuvent être porteurs de la bactérie salmonelle même s’ils semblent propres et en bonne santé.

(Ottawa) Une éclosion de salmonellose dans six provinces canadiennes depuis deux ans et demi serait vraisemblablement liée à des contacts avec des serpents et des rongeurs « de compagnie », indique l’Agence de la santé publique du Canada.

LA PRESSE CANADIENNE

Un avis publié cette semaine indique que 92 cas de cette infection bactérienne ont été signalés entre avril 2017 et octobre 2019, dont 52 au Québec. On a signalé aussi 16 cas en Ontario et neuf cas au Nouveau-Brunswick.

L’agence affirme que selon les constatations de l’enquête menée jusqu’ici, l’exposition à des serpents et à des rongeurs a été identifiée comme « source probable de l’éclosion ».

« Plusieurs personnes infectées déclarent avoir eu un contact direct ou indirect avec des serpents, avec des rats de compagnie et avec des rongeurs servant à nourrir [les reptiles] avant l’apparition de la maladie », indique l’agence fédérale.

Les reptiles et les rongeurs peuvent être porteurs de la bactérie salmonelle même s’ils semblent propres et en bonne santé. Les gens peuvent tomber malades par contact direct avec les animaux mais aussi par contact indirect, avec leur environnement. 

« Par exemple, un enfant qui joue dans une pièce où un reptile s’est promené peut être à risque de contracter la salmonellose », précise-t-on.

L’Agence de santé publique recommande notamment de se laver fréquemment les mains et de manipuler en toute sécurité les serpents et les rongeurs et leur nourriture — y compris les rongeurs congelés utilisés pour nourrir les serpents, car la congélation ne détruit pas les salmonelles. Il ne faut pas non plus garder des rongeurs congelés dans un réfrigérateur où se trouvent des aliments destinés à la consommation humaine.

D’autres cas ont aussi été signalés en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador.

https://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi le froid favorise certaines maladies


L’hiver est une saison idéale pour certaines maladies respiratoires et cardiaques. Le froid, le confinement, la proximité, le manque d’exercice, le temps d’ensoleillement plus court, sont tous des conditions que le rhume, grippe, bronchite etc … puissent se développer.
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Pourquoi le froid favorise certaines maladies


Les muqueuses du nez s’assèchent en hiver faisant ainsi tomber une barrière naturelle aux virus. 132239142/contrastwerkstatt – stock.adobe.com

  • Par   Tristan Vey

Rhume, angine, grippe, bronchite…Plusieurs pathologies, notamment cardiaques et respiratoires, nous touchent plus volontiers en hiver. Voici pourquoi.

La surmortalité hivernale est un fait épidémiologique bien établi. En 2006, une étude évaluait à 15.000 le nombre de décès excédentaires survenant chaque année en hiver en France. L’accroissement est en partie lié à une hausse du nombre de maladies respiratoires, dont la grippe, et à une multiplication des accidents cardiaques. Mais quel rôle précis vient jouer le froid dans cette augmentation? Y a-t-il plus d’agents infectieux? Sommes-nous plus fragiles?

La première explication, générale, s’applique à toutes les maladies contagieuses par voie aérienne (grippe, bronchite infectieuse, rhume, angine virale, etc.).

Selon un rapport de 2009 de l’Institut de veille sanitaire sur la physiologie du froid, «la tendance à la concentration de la population dans des espaces confinés et peu ventilés (quand il fait froid) augmente le risque d’infections croisées».

Pour Bruno Lina, directeur du laboratoire de virologie et pathologies humaines de la faculté de médecine de Lyon, «le confinement est un élément déterminant» pour expliquer la recrudescence hivernale de pathologies respiratoires.

L’expression «prendre froid» vient de là

D’autre part, notre corps met en place une stratégie pour réchauffer l’air froid inspiré avant son arrivée dans les poumons. Les muqueuses nasales transfèrent à cet air de l’eau à la température du corps (phénomène qui explique au passage le «nez qui coule» en hiver). Ce transfert de chaleur humidifie l’air et provoque l’assèchement de la barrière physique que constitue le mucus. Les virus et les bactéries entrent alors plus facilement dans notre corps.

Le froid altère parallèlement le fonctionnement de notre système immunitaire.

«Les cellules se déplacent moins vite, ce qui ralentit la réponse immunitaire et laisse du temps au virus pour s’installer», note Bruno Lina. Les cils qui nettoient régulièrement nos bronches sont également moins efficaces lorsque les températures sont hivernales. Tous ces éléments expliquent, au moins en partie, la recrudescence en hiver des rhumes et autre bronchites. C’est vraisemblablement ce qui a donné naissance à l’expression «prendre froid».

Luc de Saint-Martin Pernot, médecin interniste au Centre hospitalier régional universitaire de Brest, évoque aussi, dans le numéro d’octobre 2011 du magazine Pour la science , «la sécheresse accompagnant le froid et les polluants atmosphériques, dont les concentrations augmentent car les habitations sont insuffisamment ventilées». Ces deux facteurs «provoquent une irritation des voies nasales et bronchiques», explique-t-il, ajoutant que cela augmente le «nombre de protéines ICAM-1, “serrures” par lesquelles les rhinovirus responsables du rhume entrent dans les cellules et les infectent».

Le virus plus résistant quand il fait froid

Du côté des virus, comme les rhinovirus responsables des rhumes, le froid constitue au contraire un avantage. En attendant de se mettre au chaud dans notre corps pour «éclore», le microbe est enveloppé dans une petite coque protectrice. Cette dernière est d’autant plus résistante que l’air est froid. En hiver, la diminution de l’ensoleillement limite aussi l’exposition des virus aux rayons ultraviolets qui les dégradent naturellement. Autrement dit, la durée de vie d’un virus augmente lorsque la température baisse et que le soleil se cache. Son pouvoir contagieux en est renforcé. À noter que ces deux éléments valent aussi pour le virus de la gastro-entérite dont les épidémies chez l’enfant surviennent systématiquement en hiver.

L’augmentation des pathologies cardiovasculaires est quant à elle une conséquence quasi mécanique de la température. Lorsqu’il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent pour limiter les pertes de chaleur de l’organisme. Cela induit une plus grande viscosité du sang qui met notre cœur à rude épreuve. Des chercheurs américains ont également soutenu en 2012 qu’une alimentation moins saine et une diminution de l’activité physique en hiver pourraient aussi expliquer cette recrudescence de maladies cardiovasculaires.

http://sante.lefigaro.fr/

Rien n’arrête la bactérie qui tue les orangers de Floride (ou presque)


L’hiver, nous avons l’habitude d’avoir sur nos étalages des oranges et pamplemousses de la Floride, il semble que cette année, cela sera un peu plus compliquée et probablement plus cher. Les vergers sont au prise avec une bactérie qui vient de Chine, qui donne la maladie du dragon jaune et elle est vraiment dévastatrice.
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Rien n’arrête la bactérie qui tue les orangers de Floride (ou presque)


Rien n'arrête la bactérie qui tue les orangers de Floride (ou presque)Des agrumes infectés par la bactérie HLB dans un verger de recherche de l’université de Floride à Fort Pierce, le 19 novembre 2019© AFP/Gianrigo MARLETTA

Fort Pierce (Etats-Unis) (AFP)

Peter Spyke a deux types d’oranges dans ses vergers: celles qui sont oranges et celles qui sont vertes, invendables et responsables de l’effondrement de la production d’agrumes de Floride depuis 15 ans.

Ce cultivateur de Floride a observé, presque impuissant, au développement de la bactérie huanglongbing (« la maladie du dragon jaune » en chinois), connue universellement dans le secteur comme « HLB », et originaire de Chine. Elle a été signalée en Floride pour la première fois en 2005, et n’a cessé de conquérir des vergers depuis.

La bactérie provoque l’une des maladies les plus dévastatrices des agrumes, qu’on appelle le « greening »: les feuilles pâlissent, les fruits ne mûrissent pas sur l’arbre et restent verts, avant de tomber. La bactérie est transmise par un petit insecte du nom de psylle des agrumes.

Par rapport à la saison 2003-2004, la production d’oranges de Floride sera inférieure de 80% cette saison (la récolte dure de novembre à avril selon les variétés). Les pamplemousses sont les plus touchés.

« On a perdu des usines de jus, des emplois, des usines d’emballage », se lamente Peter Spyke, troisième génération de sa famille à cultiver des agrumes.

« Nous n’avons toujours pas trouvé comment immuniser les arbres contre HLB », dit-il en faisant visiter son verger.

Les cultivateurs de Floride n’ont généralement pas voulu arracher les arbres contaminés, ce qui fait que 90% des vergers sont infectés, alors que le Brésil ne l’est qu’à 19% tandis que l’Europe est épargnée. Les aspersions de traitements réalisées en Floride n’ont pas été efficaces. Des 7.000 cultivateurs en 2004, 5.000 ont jeté l’éponge, selon le Washington Post.

Peter Spyke, lui, a adopté une approche de long terme: tenter de trouver quelles variétés résistent naturellement mieux au HLB. Il en a plus d’une vingtaine différentes plantées sur son exploitation de 12 hectares: citrons, oranges, mandarines, pamplemousses…

Le cultivateur de 68 ans sait que cela prendra des années, mais il s’est résigné à l’idée qu’une solution miracle n’existait pas.

Il a aussi changé sa façon d’entretenir et de nourrir les arbres: « nous devons adopter des pratiques de culture qui nous aideront à lutter contre la maladie », dit-il.

L’une de ces solutions consiste à utiliser des engrais presque au compte-goutte, fréquemment, afin que l’apport en nutriments soit régulier et continu, ce qui aide apparemment certains arbres à faire mûrir les fruits.

– OGM? –

C’est l’une des recommandations prônées par un laboratoire de recherche dédié aux agrumes, à dix minutes de route de l’exploitation de Peter Spyke.

L’université de Floride maintient un centre de recherche qui emploie pas moins de 40 scientifiques, et que fait visiter un jeune chercheur, Johnny Ferrarezi.

« Tout le monde réclame une solution mais malheureusement, nous les scientifiques n’en avons pas », dit-il.

« Mais il faut dire qu’après 15 ans à gérer la maladie en Floride, nous avons accumulé beaucoup de connaissances qui peuvent nous permettre de mieux gérer les vergers ».

Le laboratoire, à force d’études et sous pression de l’industrie, a mis à disposition de nouvelles variétés qui peuvent produire plus de fruits malgré la bactérie, des variétés d’oranges et de mandarines.

Le centre suggère enfin aux exploitants une solution efficace, mais coûteuse: couvrir les arbres d’immenses filets protecteurs qui bloquent l’insecte porteur de HLB.

Dans une industrie en crise, la question des dollars revient souvent, comme ce fut le cas lors d’une réunion organisée fin novembre par le département des agrumes de l’Etat de Floride avec des exploitants.

« On a besoin que l’argent aide la recherche et le développement de futurs produits, avec le gros mot des OGM« , dit l’un d’eux, Frank Youngman.

Des agrumes OGM, le laboratoire de l’université y travaille aussi. Mais ces oranges mutantes sont loin d’être prêtes à être plantées.

https://www.geo.fr/

Toilettes : un revêtement glissant pour économiser de l’eau


Pour ceux qui ne savent pas, aujourd’hui, mardi le 19 novembre est la journée internationale des toilettes. Cela peut paraitre drôle, mais non, c’est sérieux. Quand les toilettes sont inexistantes, il y a plus de risque de maladie et d’agressions sexuelles. Donc … Ici, on veut présenter des toilettes qui peut éliminer nos résidus liquides et solides, mais aussi 90 % des bactéries avec une fraction d’eau, et même ces toilettes pourraient être utilisé sans eau. Cette idée a pris origine en s’inspirant d’une plante carnivore la Sarracénie.
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Toilettes : un revêtement glissant pour économiser de l’eau


Nathalie Mayer
Journaliste

Des quantités folles d’eau partent chaque jour dans nos toilettes. Pour mettre un terme à ce gâchis, des chercheurs proposent aujourd’hui de recouvrir nos cuvettes d’un revêtement extrêmement glissant. Une technique inspirée d’une plante carnivore !

Six litres d’eau, c’est ce qui part dans vos toilettes à chaque fois que vous tirez la chasse. Chaque jour, on estime à plus de 140 milliards de litres la quantité d’eau ainsi utilisée. Une quantité d’autant plus colossale qu’aujourd’hui, des millions de personnes souffrent d’une pénurie d’eau. C’est pourquoi des chercheurs de l’université de PennState (États-Unis) se sont penchés sur la question.

Ils ont mis au point un revêtement qui peut être appliqué en spray sur les cuvettes de toilettes en céramique. L’opération se déroule en réalité en deux étapes. Par l’application préalable de polydiméthylsiloxane, du PDMS. 

« Lorsqu’il sèche, il forme des chaînes moléculaires qui ressemblent à des cheveux, mais avec un diamètre environ 1.000.000 fois plus petit », explique Wang. De quoi créer une surface très lisse qui adhère à la surface des toilettes.

Grâce au revêtement imaginé par les chercheurs de l’université de PennState (États-Unis), les gouttes glissent sur la surface de la cuvette (en haut) alors que sans ce traitement, elles y restent accrochées (en bas). © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Grâce au revêtement imaginé par les chercheurs de l’université de PennState (États-Unis), les gouttes glissent sur la surface de la cuvette (en haut) alors que sans ce traitement, elles y restent accrochées (en bas). © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Idem concernant les matières fécales synthétiques. À gauche, avec revêtement. À droite, sans revêtement. Selon les chercheurs, le revêtement peut être appliqué et peut sécher en moins de 5 minutes. Il devrait être renouvelé toutes les 500 chasses d’eau. © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Idem concernant les matières fécales synthétiques. À gauche, avec revêtement. À droite, sans revêtement. Selon les chercheurs, le revêtement peut être appliqué et peut sécher en moins de 5 minutes. Il devrait être renouvelé toutes les 500 chasses d’eau. © Jing Wang et Tak-Sing Wong, PennState

Des toilettes plus sûres

Dans une seconde étape, une très fine couche de lubrifiant à base d’huile de silicone est pulvérisée autour de ces poils nanoscopiques. Et la surface devient alors extrêmement glissante. De quoi envisager d’éliminer les résidus — tant liquides que solides — de la cuvette avec seulement une fraction de l’eau précédemment nécessaire. Y compris 90 % des bactéries responsables de maladies infectieuses et d’odeurs désagréables.

La solution a été inspirée aux chercheurs par une plante carnivore — la Sarracénie — qui a développé une surface interne particulièrement glissante pour capturer ses proies. Elle pourrait même être employée dans les toilettes sans eau. Une solution largement employée dans le monde, là où l’eau manque à cet usage. Objectif : rendre leur utilisation plus sûre et prévenir ainsi l’apparition de maladies parfois mortelles, notamment pour les enfants.

https://www.futura-sciences.com

La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018


    Il y a des droits qui devraient être acquis qu’on soit riche ou pauvre, des pays en voie de développement, des pays riches, c’est bien la santé, l’alimentation, se vêtir et un toit. Des pneumonies mêmes chez les enfants peuvent se soigner, mais sans traitements, les enfants en meurent et malheureusement dans certains pays, les enfants manquent cruellement de ressource
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    La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018

    La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018Photo: Getty Images

    La pneumonie, tueuse d’enfants et «épidémie oubliée». Cette maladie respiratoire, à laquelle une journée mondiale est consacrée mardi, a tué un jeune enfant toutes les 39 secondes l’an dernier dans le monde, plus que n’importe quelle autre infection, s’alarment six organisations, dont l’Unicef.

    «La pneumonie a coûté la vie à plus de 800 000 enfants de moins de cinq ans l’an dernier, soit un toutes les 39 secondes», assurent dans un communiqué l’Unicef et cinq autres organisations de santé ou de défense des enfants, dont l’ONG Save the Children ou l’Alliance pour la vaccination Gavi.

    «La plupart de ces décès touchent des enfants de moins de deux ans, dont presque 153 000 sont dans leur premier mois de vie», poursuivent ces organisations, qui lancent un appel «pour une action mondiale» contre la pneumonie.

    Une infection pulmonaire aiguë

    Cette infection respiratoire aiguë, qui affecte les poumons, peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons microscopiques.

    En cas de pneumonie, les alvéoles des poumons sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène

    Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la pneumonie est responsable de 15% du nombre total de décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde.

    «C’est une épidémie mondiale oubliée qui nécessite une réponse internationale urgente. Des millions d’enfants meurent par manque de vaccins, d’antibiotiques et de traitements par oxygène», estime Kevin Watkins, de Save the children.

    Selon les organisations à l’origine de cet appel, plus de la moitié des morts d’enfants dues à la pneumonie est concentrée dans cinq pays: le Nigeria (162 000), l’Inde (127 000), le Pakistan (58 000), la République démocratique du Congo (40 000) et l’Ethiopie (32 000).

    À titre de comparaison, 437 000 enfants de moins de cinq ans sont mort de maladies diarrhéiques en 2018 dans le monde et 272 000 du paludisme, selon elles.

    Ces organisations organiseront un forum mondial sur la pneumonie infantile fin janvier 2020 à Barcelone (Espagne).

    https://journalmetro.com/

Nouvelle hausse des cas déclarés de la maladie de Lyme en 2019


Cette année, il y a eu plus de personnes infectées par la maladie de Lyme que l’an dernier, mais moins qu’en 2017. C’est l’Estrie qui a été le plus affecté. Si cela peut nous encourager, plus il y a de neige et de froid, plus nous avons la paix avec les tiques … Mais je n’aime pas l’hiver
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Nouvelle hausse des cas déclarés de la maladie de Lyme en 2019

PHOTO ARCHIVES LA VOIX DE L’EST

Le bilan du nombre de cas relevés du 1er janvier au 5 novembre derniers fait état de 371 cas déclarés, considérés confirmés ou probables, comparativement à 304 pour l’ensemble de l’année 2018.

(Montréal) Le nombre de cas déclarés de la maladie de Lyme a poursuivi sa progression au Québec cette année pour atteindre un sommet annuel jusqu’ici selon de récentes données du ministère de la Santé et des Services sociaux.

LA PRESSE CANADIENNE

Le bilan du nombre de cas relevés du 1er janvier au 5 novembre derniers fait état de 371 cas déclarés, considérés confirmés ou probables, comparativement à 304 pour l’ensemble de l’année 2018. La pire année jusqu’à l’année en cours avait été 2017, avec 329 cas déclarés.

Encore cette année, l’Estrie a été la région sociosanitaire du Québec la plus touchée avec 139 cas jusqu’ici, ce qui représente plus du tiers du total québécois. Les autres ont été, dans l’ordre, la Montérégie (92), Montréal (62) et l’Outaouais (19).

Depuis 2014, l’Estrie a d’ailleurs été la région du Québec la plus affectée à chaque année, à l’exception de l’an dernier.

En date du 5 novembre dernier, aucun cas de la maladie de Lyme n’avait encore été déclaré pour l’année en cours au Saguenay/Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, de même que dans les régions du Nord-du-Québec, du Nunavik et de la Baie James.

La maladie de Lyme est infectieuse et peut entraîner des manifestations cutanées, neurologiques, articulaires, cardiaques et oculaires. La bactérie se transmet à l’être humain par la piqûre d’une tique infectée.

Les autorités signalent que les cas de maladie de Lyme sont généralement acquis lors d’une piqûre d’une tique au stade de nymphe qui sont plus actives pendant les mois du printemps et de l’été. Toutefois, les tiques au stade adulte, qui sont de la taille d’une graine de sésame, sont plus actives à l’automne. Elles peuvent également être actives l’hiver par temps doux et lorsqu’il n’y a pas beaucoup de neige.

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Le Saviez-Vous ► Voici pourquoi il faut vraiment se laver les mains


Sans pour autant en faire une obsession, le lavage des mains est important. On passe son temps de se toucher le visage, alors que nos mains se sont baladées sur toute sorte de surface peuplée de bactéries, microbes, virus moisissures .. Tous ne nous rendent pas malades, mais le fait de se laver les mains fréquemment permet de diminuer certains risques de se contaminer ou contaminer les autres.
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Voici pourquoi il faut vraiment se laver les mains

Développer l’habitude de se laver les mains.MH-LEE/SHUTTERSTOCK

Carrie Madormo

Oui, votre mère avait raison! Se laver les mains peut prévenir le rhume, la diarrhée et même certaines maladies graves.

Développer l’habitude de se laver les mains

À partir du moment où les enfants sont assez grands pour grimper sur le tabouret de la salle de bains et atteindre le robinet, les parents et les enseignants du préscolaire ne cessent de leur répéter à quel point il est important de se laver les mains. Et ils ont raison: la science démontre que le lavage des mains est une façon simple et rapide de combattre les microbes et les infections.

Un établissement de soins de santé est l’un des endroits où se laver les mains fréquemment a le plus d’importance. Mais ce geste peut aussi faire une différence ailleurs. Sensibiliser les gens au lavage des mains et leur fournir du savon peut réduire les épisodes de diarrhée de 30% dans les écoles et les garderies, selon une analyse d’études publiée en 2015 dans le Cochrane Review.

Comme la plupart d’entre nous feraient tout pour éviter des affections désagréables, une simple visite à la salle de bains pour se laver les mains vaut vraiment le détour. Voici quelques-unes des façons de vous protéger grâce au lavage des mains.

La bonne nouvelle d’abord: la majorité des microbes ne vous rendront pas malade

Heureusement, si vous avez un bon système immunitaire, votre corps est déjà en train de combattre la plupart des microbes que vous croisez sur votre route.

Selon la Dre Lina Velikova, immunologue, «il y a, dans notre monde, des milliards de microbes. La plupart sont inoffensifs parce que notre système immunitaire a évolué pour nous protéger d’eux.»

Certains microbes comme les bactéries saines contenues dans notre intestin sont bons pour nous. Toutefois, il existe beaucoup d’autres parasites pouvant mener à des infections graves.


Il est important de se laver es mains car l'exposition aux microbes est constante.KHAMKHLAI-THANET/SHUTTERSTOCK

Exposition constante aux microbes

Votre corps est exposé toute la journée aux microbes, et ce, dès votre première visite à la salle de bains le matin jusqu’au lavage en fin de soirée de la vaisselle du souper. Vous êtes donc exposé chaque jour aux virus, aux bactéries, aux moisissures et aux parasites.

Quels sont les microbes les plus susceptibles de vous rendre malade?

«Ça dépend un peu de la saison, de l’endroit où vous vivez et de votre entourage», explique le Dr David Cutler, médecin de famille au Providence Saint John’s Health Center à Santa Monica, en Californie.

Cela peut aussi dépendre du fonctionnement de votre système immunitaire et du fait d’avoir été ou non vacciné contre un virus spécifique (comme la grippe) ou exposé au microbe par le passé. (Une exposition antérieure signifie parfois que vous ne tomberez pas malade ou encore que vous ne serez pas aussi malade la deuxième fois, alors que d’autres microbes – comme ceux causant les intoxications alimentaires – peuvent vous rendre malade chaque fois que vous êtes en contact avec eux.)

Restez vigilant concernant le lavage des mains, surtout l’hiver

Il y a une raison pour laquelle chaque hiver la moitié des élèves de la classe de votre enfant sont malades et doivent rester à la maison. Durant les mois plus froids, les virus du rhume et de la grippe sont plus courants.

«Le fait de tousser ou d’éternuer dans votre coude plutôt que dans vos mains aidera à réduire la transmission de ces virus, affirme le Dr Cutler. Et le lavage fréquent et soigneux de vos mains avant que vous ne touchiez votre nez ou votre bouche vous protégera des gens qui sont malades.»

Attention au norovirus

Le norovirus est l’un des virus les plus courants auxquels vous pouvez être exposé.

«Le norovirus a la réputation d’être très contagieux et difficile à éliminer ainsi que d’entraîner des symptômes graves», explique le Dr Cutler.

Ces symptômes incluent les maux d’estomac, les nausées, les vomissements et la diarrhée.

Le virus peut se répandre rapidement d’une personne à l’autre.

«Les dortoirs, les bateaux de croisière, les hôtels et autres lieux publics sont souvent la source de ce virus», ajoute-t-il.

Même si vous êtes vigilant en ce qui a trait au lavage des mains, les autres ne le sont peut-être pas.

Autres types de microbes

Outre les virus, vos mains peuvent être porteuses de bactéries, de moisissures et de protozoaires. Certains types de bactéries peuvent causer des infections comme une infection de la gorge à streptocoque, d’expliquer la Dre Lina Velikova.

Contrairement aux virus, cependant, les infections bactériennes peuvent être traitées par antibiotiques. Les moisissures constituent un autre problème.

«Bien que de nombreuses moisissures soient inoffensives, et parfois même bénéfiques, certaines peuvent causer des maladies comme le muguet (candidose), le pied d’athlète ou la teigne», confirme la Dre Velikova.

Et il y a les protozoaires – des parasites – qui peuvent être porteurs de maladies graves

«Les protozoaires sont des organismes unicellelulaires qui se nourrissent de microbes. Ils peuvent causer la malaria, la toxoplasmose ou la lambliase (La malaria est transmise par des moustiques dans les régions où la maladie est endémique et non au contact de surfaces contaminées.)

Comment les microbes vous rendent malade et pourquoi il est important de se laver es mains?GORYNVD/SHUTTERSTOCK

Comment les microbes vous rendent malade?

Lorsque votre corps ne peut se défendre contre les microbes avec lesquels vous êtes en contact, vous tombez malade.

«L’infection est la première étape, dit la Dre Lina Velikova, soit lorsque votre corps a une réaction immunitaire comme la fièvre.»

Au fur et à mesure que l’infection se répand, votre corps développe des symptômes tels qu’une toux ou une diarrhée.

Ça vous donne envie de vivre dans une énorme bulle aseptisée? Rappelez-vous que la plupart des microbes avec lesquels vous êtes en contact quotidiennement ne vous feront pas de mal.

«Ce ne sont pas toutes les surfaces contaminées par des bactéries qui causent une infection puisque notre système immunitaire est habituellement assez fort», explique la Dre Velikova.

Comment le lavage des mains prévient-il la maladie?

Comme vous le savez, il y a des microbes partout. Lorsque vous négligez de vous laver les mains, vous contaminez votre visage où les parasites peuvent pénétrer dans votre corps et commencer à se répandre.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, la majorité des microbes entrent dans notre organisme par nos yeux, notre nez et notre bouche parce que nous touchons fréquemment ces parties de notre anatomie. Les microbes venant de nos mains peuvent aussi contaminer la nourriture et les boissons, rendant ainsi d’autres personnes malades.

Se laver les mains avec de l’eau et du savon – ou, s’il n’y en a pas, avec du désinfectant pour les mains – élimine beaucoup de microbes qui peuvent causer des maladies. Cela aide également à réduire le risque de souffrir de diarrhée, d’infections respiratoires, cutanées et oculaires.

Le lavage des mains dans la population générale peut réduire de 16 à 21% le risque de maladies respiratoires. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, le lavage des mains à l’école peut réduire l’absentéisme dû à la diarrhée et à d’autres problèmes gastro-intestinaux de 29 à 57%.

Vous êtes malade? Le lavage des mains peut encore vous aider.DIEGO CERVO/SHUTTERSTOCK

Vous êtes malade? Le lavage des mains peut encore vous aider

Même atteint d’une infection, vous pouvez éviter de transmettre des microbes aux autres en vous lavant les mains. Selon une étude de 2015 – portant sur 20 000 personnes – publiée dans The Lancet, le lavage des mains avait non seulement contribué à prévenir les maladies, mais aussi à freiner leur propagation.

L’étude révèle que les participants qui avaient reçu une formation sur le lavage des mains étaient moins susceptibles de contracter une infection de l’appareil respiratoire qu’un groupe n’ayant pas été formé. Et même si les participants qui se lavaient les mains tombaient malades, ils étaient aussi moins susceptibles de transmettre la maladie aux membres de leur famille.

À quelle fréquence devriez-vous vous laver les mains?

Vous vous lavez toujours les mains après avoir été aux toilettes ou changé une couche? Il est important de garder cette bonne habitude toute la journée – avant les repas, par exemple, et après avoir utilisé les transports en commun.

Autres moments importants pour se laver les mains: chaque fois que vous apprêtez des aliments, caressez un animal, manipulez des déchets ou prenez soin d’un malade. Selon le Dr David Cutler, la clé, c’est la prévention.

«Lavez vos mains avant de manger et chaque fois que vous croyez avoir été en contact avec une surface contaminée, recommande-t-il. C’est également une bonne idée d’avoir en tout temps avec vous une petite bouteille de désinfectant pour les mains.»

Voici quelques trucs pour se laver les mains.JACOB LUND/SHUTTERSTOCK

Trucs pour se laver les mains

Vous lavez vos mains depuis des décennies, direz-vous? C’est vrai, mais la majorité des gens ne se lavent pas les mains correctement. Voici un petit rappel du Dr Cutler: au moment du lavage, commencez par mouiller vos mains sous l’eau courante. Savonnez-les et commencez à frotter. Assurez-vous de bien nettoyer entre les doigts et sous les ongles. Frottez vos mains environ 20 secondes ou le temps de fredonner deux fois la chanson «Joyeux anniversaire». Rincez-les sous l’eau courante et séchez-les avec une serviette propre et sèche. Vous pourrez alors profiter de votre journée en sachant que vous courez moins de risques de tomber malade.

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L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


Une carcasse de baleine de 5 a 6 mètres de long, réussit à nourrir pleins d’animaux marins pendant des années. Rien n’est gaspillé. Jusqu’environ 2 ans, elle nourrit des poissons et mollusques. Ensuite, c’est la surface des os qui nourrit des vers marins pour une autre 2 ans. Il reste à dissoudre les os par les bactéries, vers, mollusques etc, vont profiter des nutriments qui dura plusieurs décennies.
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L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


L’équipe du Nautilus n’a pas caché son enthousiasme devant cette incroyable découverte, par plus de 3000 mètres de fond.

  • Par Matthieu Balu, HuffPost France

Même mortes, les baleines nous étonnent. Lors d’un tournage près des côtes californiennes par 3200 mètres de fond, l’équipe de biologistes du bateau américain Nautilus a découvert mercredi 16 octobre un trésor: le cadavre, échoué sur le sol marin, d’une baleine d’une longueur de 4 à 5 mètres. Une carcasse qui, loin d’être une vision tragique, s’accompagne d’une véritable profusion de vie marine, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

Les cétacés sont en effet une source inespérée de nourriture pour de nombreuses espèces qui, comme dans le cas d’un corps en décomposition sur la terre ferme, ont chacun leur moment pour satisfaire leur appétit. Ce sont d’abord les myxines, les lamproies, les crabes en tous genres qui s’attaquent à la chair tendre de l’animal mort, avant de laisser leur place à table.

Ensuite, les os sont soigneusement nettoyés par les mollusques, les escargots, mais aussi les vers marins: ils sont des milliers à venir coloniser le squelette de la baleine, attaquant lentement la surface des os. 

Des mois se sont écoulés, mais la phase la plus longue est encore à venir: celle de la longue réduction en poussière des restes osseux qui n’ont pas été digérés par les centaines d’animaux venus chercher leur part. C’est alors l’action des bactéries sous-marines qui va lentement faire son oeuvre, fournissant la nourriture d’innombrables petits organismes pendant parfois des décennies.

Un véritable ballet de la faune sous-marine, qui assure non seulement le couvert, mais aussi le gîte: telle une petite oasis sous-marine, les restes de baleines sont effet un relief bienvenu pour toutes sortes de poissons et d’invertébrés qui y font leur nid.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Selfie : Pete la fougère se prend en photo toutes les 20 secondes


Prendre un égoportrait à toutes les 20 secondes, c’est assez prétentieux, enfin pour une personne, mais une plante, c’est étonnant. C’est en effet une fougère qui se prend toute seule et est très présente sur les réseaux sociaux. Cependant, elle participe à une recherche pour une pile à combustible microbiennes. Quand elle grandit, elle nourrit les bactéries qui produisent de l’énergie à la pile.
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Selfie : Pete la fougère se prend en photo toutes les 20 secondes

Nathalie Mayer

Journaliste

Une fougère surnommée Pete est la première plante au monde à avoir pris un selfie. Mais que Pete devienne une star des réseaux sociaux, ce n’est pas l’objectif des chercheurs à l’origine de cette grande première. Ils affirment s’être littéralement branchés à la nature dans le but de mieux protéger la faune et la flore mondiale.

La mode des selfies semble décidément ne plus épargner personne. Même Pete, une banale fougère qui vit au zoo de Londres (Royaume-Uni), s’est laissé aller dernièrement à se prendre elle-même en photo. Depuis, elle n’arrête plus. Et prend aujourd’hui des selfies à une cadence d’un toutes les vingt secondes.

Mais ce n’est pas pour briller sur les réseaux sociaux. C’est plutôt dans le cadre de travaux de recherches menés par des scientifiques de la Zoological Society of London (Royaume-Uni). Des travaux qui portent sur les piles à combustible microbiennes.

Le selfie pris par Pete n'est tout de même pas de la plus grande qualité. © Zoological Society of London

Le selfie pris par Pete n’est tout de même pas de la plus grande qualité. © Zoological Society of London

Un appareil alimenté par la nature

En effet, en grandissant, les plantes produisent naturellement de la matière biologique qui peut venir alimenter des bactéries présentes dans les sols et capables à leur tour de produire une énergie utile à une pile à combustible. 

« Contrairement à une batterie qui devrait être remplacée ou à un panneau solaire qu’il faudrait manuellement orienter vers la lumière, ce système repose sur la croissance naturelle d’une plante qui ne demande pas d’intervention humaine », explique Al Davis, chercheur à la Zoological Society of London.

Objectif : aider les chercheurs à mieux comprendre les milieux naturels difficiles d’accès. Comment ? En alimentant des caméras pièges et des capteurs divers rendus ainsi autonomes. Ils permettront de récolter des données de température, d’humidité ou de croissance, par exemple. De quoi mieux appréhender les effets notamment de la perte d’habitat et du changement climatique.

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