On dort moins bien les nuits de Pleine Lune


A savoir si la pleine lune affecte notre sommeil n’était pas le but de l’étude des scientifiques, mais en se posant la question, ils ont quand même regarder leur résultats et comparer le calendrier lunaire. Malgré que l’échantillon de cette étude est petit, il semble qu’en effet, la lune influence notre sommeil. Il faudrait des études d’un plus grand nombre de personnes pour venir attester ces faits, et d’essayer de comprendre le pourquoi, car pour le moment, aucune réponse ne semble vraiment y répondre.
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On dort moins bien les nuits de Pleine Lune


Par Janlou Chaput, Futura

La vieille croyance populaire aurait trouvé une vérification scientifique. De nombreux paramètres du sommeil seraient en effet perturbés les nuits de Pleine Lune. Des résultats inattendus pour les chercheurs suisses à l’origine de ce travail, puisque ce n’était pas leur but premier…

On associe à la Pleine Lune des pouvoirs presque mystiques. En effet, de nombreuses croyances populaires font état d’événements bizarres lorsque l’astre de la nuit brille de tout son éclat. Sans aller jusqu’à parler des loups-garous, on dit souvent qu’il y a davantage de délits commis sous la pleine lueur de la Lune, qu’il y a plus de naissances ou que l’on dort moins bien. De nombreuses études sont venues invalider ces affirmations. Mais une nouvelle recherche, réalisée après une discussion dans un bar, pourrait bien confirmer l’influence du cycle lunaire sur notre sommeil.

Le contexte : une idée née une nuit de Pleine Lune

Entre 2000 et 2003, Christian Cajochen et ses collègues de l’université de Bâle, en Suisse, ont mené une étude sur 33 volontaires de 20 à 74 ans afin de tester l’effet de l’âge sur de nombreux paramètres du sommeil. Plus tard, alors qu’ils discutaient ensemble autour d’un verre dans un bar une nuit de Pleine Lune, ils ont eu l’idée de se servir de leurs données pour réaliser une nouvelle étude : voir si le cycle de la Lune influence notre façon de dormir.

Ce travail, décrit plus bas, concluait que l’astre de la nuit influait réellement sur le sommeil. Des résultats auxquels les auteurs ne s’attendaient pas, puisque la majorité des articles de la littérature scientifique n’ont jamais établi un tel lien.

Dubitatif sur sa propre expérience, Christian Cajochen a préféré ne pas publier ses résultats, avant que des collègues d’autres universités le poussent à divulguer le contenu des recherches. Ce qu’il s’est enfin décidé à faire, dans la sérieuse revue Current Biology.

L’étude : le cycle lunaire influence le sommeil

En tout, les volontaires avaient passé 64 nuits à dormir dans une chambre isolée du monde extérieur, donc sans bruit et sans lumière, pour des conditions de sommeil pleinement contrôlées. Au lieu de se focaliser sur les âges comme dans un premier temps, ils ont placé chaque nuitée par rapport au calendrier lunaire, afin de déterminer l’écart par rapport à la Pleine Lune. Ils ont ainsi défini trois groupes : les nuits recouvrant les jours avec un ciel sans Lune, celles durant les périodes intermédiaires du cycle, et enfin celles autour des moments de Pleine Lune.

Qu’ont-ils observé ? L’électroencéphalogramme révèle que le sommeil profond, mis en avant par des tracés caractéristiques, a été raccourci de 30 % lorsque la Lune illuminait le ciel. Globalement, le sommeil est écourté de 20 minutes, tandis que la qualité est jugée moins bonne de 15 % par les participants qui, au moment de l’interrogatoire, ne savaient pas que les données seraient réutilisées pour faire le parallèle avec l’influence de la Pleine Lune.

Enfin, toujours pour cette même catégorie, les sécrétions de mélatonine, une hormone liée au sommeil et au rythme biologique, étaient nettement plus basses, nouveau critère attestant d’une perte de la qualité du sommeil. Alors que les taux avoisinaient les 4 pg/ml (picogramme par millilitre) lorsque l’astre de la nuit brillait de tous ses éclats, ils étaient doublés à l’autre bout du cycle, au moment de la Nouvelle Lune.

L’œil extérieur : un rythme biologique calé sur celui de la Lune

Cette étude, bien qu’entamée après une discussion dans un bar et menée à partir d’un petit échantillon, ne manque pas pour autant de pertinence scientifique. Le mode opératoire est, de l’avis des spécialistes, tout à fait cohérent avec les exigences scientifiques, en accord avec ce que les relecteurs de Current Biology ont décidé.

Désormais se pose la question du pourquoi. Pourquoi serions-nous affectés par la Lune ? Une chose est certaine : ce n’est pas la lumière qu’elle dégage qui nous empêche de nous reposer, car les participants ont dormi dans un noir complet. Est-ce que notre satellite pourrait agir sur nous comme il le fait pour les mers et les océans ? Non, car nous ne sommes que de bien petites créatures, et ses effets ne se font sentir que sur de gros volumes. Même les lacs ne connaissent pas de marées.

Alors, à l’instar d’animaux invertébrés pour lesquels on l’a montré, les chercheurs émettent l’hypothèse que nous pourrions être dotés d’une horloge biologique calée sur le cycle de la Lune. Le reliquat d’une époque où nos ancêtres vivaient plus en phase avec la luminosité naturelle ? Peut-être. Il faudra désormais le prouver à plus grande échelle, et éprouver les volontaires durant au moins une trentaine de jours consécutifs. L’idée de tester des ethnies vivant encore sans lumières artificielles fait également son chemin. Et seulement à ce moment-là, il pourrait être possible de conclure que nous sommes, en fait, tous des enfants de la Lune.

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Le Saviez-Vous ► La Lune influe-t-elle sur le temps qu’il fait?


Si la lune exerce une influence sur les océans, ne peut-elle pas avoir une influence sur les températures en hiver ? Certains croient que oui, mais en réalité la lune ne peut pas influencer les températures.
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La Lune influe-t-elle sur le temps qu’il fait?

La Lune presque pleine est vue derrière une montagne en Corse.

On pourrait croire que certains cycles météorologiques, comme les fluctuations de températures à court et moyen termes, sont influencés par les cycles lunaires, mais ce serait une erreur.

PHOTO : GETTY IMAGES / AFP/PASCAL POCHARD-CASABIANCA

Pascal Yiacouvakis

Selon certaines croyances populaires, les fluctuations de température seraient liées aux cycles lunaires et la pleine lune entraînerait des épisodes de temps froid. Mais qu’en est-il vraiment? La question m’a souvent été posée et je profiterai donc de cette chronique pour y répondre.

Comme chacun le sait, la Lune exerce une importante influence sur les océans. Ce sont les effets gravitationnels combinés de la Lune et du Soleil qui sont à l’origine des marées.

Ainsi, on serait porté à croire qu’il en va de même avec l’atmosphère et que certains cycles météorologiques, comme les fluctuations de températures à court et moyen terme, seraient donc contrôlés par les cycles lunaires.

Cependant, les principaux facteurs qui influent sur la dynamique atmosphérique sont très différents.

C’est l’énergie solaire qui est avant tout le moteur de la machine atmosphérique.

L’atmosphère réagit aux inégalités du réchauffement solaire, mais surtout au fait que l’équateur reçoit plus d’énergie qu’il n’en perd, et inversement en ce qui a trait aux pôles.

Ce déséquilibre thermique amène l’atmosphère à tenter de transporter l’air plus chaud vers les pôles et l’air plus froid vers l’équateur afin d’uniformiser la température du système Terre-atmosphère.

Si ces échanges d’énergie n’existaient pas, les pôles se refroidiraient sans cesse et les régions tropicales se réchaufferaient constamment. Les pôles deviendraient alors de vastes glacières, et l’équateur, une intense fournaise. La vie sur Terre serait donc impossible.

La réalité est encore plus complexe, car la Terre tourne sur elle-même et les échanges d’énergies se font plutôt de façons ondulatoires. Ceci se traduit par d’importantes fluctuations de températures, surtout dans les latitudes moyennes et particulièrement en période hivernale.

Comme un fluide turbulent

Alors quelle est l’influence de la force gravitationnelle de la Lune dans tout ça?

Si la Lune peut provoquer sur l’atmosphère des effets oscillants qui s’apparentent quelque peu à ceux observés sur les océans, cette influence est considérée comme négligeable comparativement aux facteurs dont on vient de discuter.

Tout est une question d’échelle et on peut dire en quelques mots que l’influence de la Lune ne fait pas le poids.

Il n’y a pas de lien entre les épisodes de temps froid et la pleine lune.

Qui plus est, l’attraction lunaire est la même partout sur la planète, alors que les conditions météorologiques peuvent être totalement différentes à seulement quelques centaines de kilomètres de distance.

L’atmosphère se comporte essentiellement comme un fluide turbulent, à l’opposé des cycles lunaires, qui sont stables et réguliers.

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Le Saviez-Vous ► A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


La Terre a connu différent climat pouvant aller d’un extrême à l’autre, C’est changements de climat a permis à des espèces d’animaux et de végétaux de disparaitre ou bien d’apparaitre. Ces processus depuis l’apparition de notre planète ont pris des millions d’années entre les différents climats. Cependant, notre époque accélère les changements climatiques par l’activité humaine
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A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


Quel climat merveilleux – du tropical au polaire, de l’aride à l’humide, et tout ce qui se trouve “juste entre les deux”. Il change constamment et apporte énormément de variations, et ce, depuis la naissance de notre planète Terre. Jusqu’à présent, tout ce que je sais, c’est que tout était complètement différent auparavant. Par exemple, il y a 4,5 milliards d’années, il faisait super chaud et tout était en fusion. Tu pouvais voir des océans de magma partout. Et il a fallu près d’un milliard d’années à la Terre pour prendre sa forme solide…

SOMMAIRE :



Cela s’est fait il y a 3,8 milliards d’années ! La pluie est venue de ces nuages-là, les premiers de l’histoire de la Terre. Ils se sont formés parce que la planète a commencé à se refroidir, permettant à l’eau de passer de l’état gazeux à l’état liquide !


– L’atmosphère était extrêmement toxique il y a 3,5 milliards d’années. Au moins, ces micro-organismes précoces vont remplir l’atmosphère d’oxygène au cours des 2 milliards d’années à venir.


– Il y a environ 2,5 milliards d’années, la période de glaciation huronienne a commencé. Alors que l’oxygène remplit l’atmosphère et remplace le méthane, il ne peut pas retenir la chaleur comme il faut.


– Il y a 2 milliards d’années, la couche d’ozone a commencé à se former. Non seulement elle protège la planète des mauvais rayons du soleil, mais elle la réchauffe aussi un peu !


– Il y a environ 200 millions d’années, ces reptiles géants sont apparus, et ils ont imposé leur loi sur la planète pour les 175 millions d’années à venir.


De 100 à 65 millions d’années auparavant, la planète subit de nombreux changements. La masse Terrestre se divise en plusieurs continents, tels que nous les connaissons aujourd’hui.


Il y a 55 millions d’années, quelque chose de similaire au réchauffement climatique que nous connaissons aujourd’hui a eu lieu.


Au cours des 2 millions d’années qui suivent, la vie sur Terre est comme un manège à sensation avec des températures qui montent et qui descendent dans les extrêmes.


– Ah, nous voici à l’Âge de Glace qui a commencé il y a 2,5 millions d’années. La température est d’environ 12 degrés de moins que celle d’aujourd’hui.


– Dans la période entre 120 et 30 000 ans auparavant, il pleuvait des cordes ! Même le Sahara était humide et fertile – regarde un peu ces lacs, ces marécages et ces fleuves.


– Il y a environ 26 000 ans, la glace a commencé à se répandre à nouveau. C’est ce que l’on appelle le dernier maximum glaciaire.


– C’est une période chaude et humide avant le début de l’Holocène.


  Entre 7 500 et 3 500 avant J.-C., la dernière période humide africaine prend fin.


– Il ne fait pas plus chaud à l’époque de l’Âge de Fer, qui dure de 900 à 300 avant J.-C.


– L’Âge de Glace se profile aux alentours de 1300 jusqu’à 1850. Il n’est pas aussi extrême que les précédents cependant. Mais tout de même, certains intervalles sont plutôt rudes !

HORODATAGE :

Des océans de magma 0:17

Pourquoi est-il si difficile de respirer ? 0:56

La glaciation huronienne 1:56

Des dinosaures ! 2:42 

Le réchauffement climatique 3:29

Eeet… l’Âge de Glace ! 4:33

Que se passe-t-il en Afrique ? 6:33

Et en Amérique ? 6:54

Explosion du Vésuve 7:12

Le Petit Âge de Glace 8:46

Des tardigrades sont arrivés sur la Lune avec la sonde Bereshit


Une sonde d’une entreprise privée d’Israël s’est écrasée sur la Lune. À son bord certaines informations ainsi des dessins d’enfants, des images et symboles du pays et autres. Ils ont aussi de l’ADN humain et des tardigrades. On croit que ces animaux ont pu résister au choc. Ils peuvent résister a presque tout, mais ils sont en cryptobiose et en principe, ils ne pourraient pas se réveiller, car les conditions ne sont pas favorables … Espérons que ce soit vrai.
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Des tardigrades sont arrivés sur la Lune avec la sonde Bereshit


Des tardigrades sont arrivés sur la Lune avec la sonde Bereshit

LES TARDIGRADES SONT DES ANIMAUX QUASI INDESTRUCTIBLES ET MINUSCULES.

© HO / NATURE PUBLISHING GROUP / AFP

Par Joël Ignasse

La sonde israélienne Bereshit qui s’est écrasée sur la Lune emportait avec elle un millier de tardigrades. Le sort de ces animaux considérés comme quasi indestructibles est incertain.

Le 11 avril 2019, dans la soirée, la sonde Bereshit s’écrasait sur la surface de la Lune suite à un problème moteur lors de la délicate phase d’atterrissage. Elle devait être le premier engin Israélien et le premier émanant d’une entreprise privée, SpaceIL, à se poser sur notre satellite. Entièrement détruite lors du crash, elle a peut-être laissé là-haut un souvenir de la Terre…

Une bibliothèque sur la Lune

La sonde Bereshit n’avait pas vraiment d’objectifs scientifiques, elle emportait juste un instrument de mesure du champ magnétique. Elle était avant tout destinée à marquer l’arrivée d’un nouveau pays dans le cercle très fermé des nations qui ont gagné la Lune (Chine, Etats-Unis et Russie) et qui plus est, sous l’égide d’une institution privée : l’organisation à but non lucratif SpaceIL qui soutenait le projet depuis 2010. Cette dernière avait noué un partenariat avec l’Arch Mission Fondation, une ONG américaine dont le but est de stocker le savoir de l’humanité dans tout le système solaire, en utilisant des systèmes redondants de sorte que ces connaissances soient préservées pour des millénaires. L’ONG avait donc conçu une capsule temporelle qui a été intégrée à la sonde contenant des disques numériques avec des dessins d’enfants, des chansons et des images de symboles israéliens, les souvenirs d’un rescapé de la Shoah et une Bible. Et quelques autres petites choses…

La zone du crash de la sonde Bereshit photographiée par la sonde LRO. Crédit : NASA/GSFC/ARIZONA STATE UNIVERSITY

Comme l’a récemment affirmé au site Wired, Nova Spivack, un des fondateurs de l’Arch Mission Fondation, la capsule contenait aussi des extraits d’ADN humain ainsi qu’un millier de tardigrades, déshydratés mais pas vraiment morts.

Des animaux qui résistent à presque tout

Les tardigrades (Milnesium tardigradum) encore surnommés « oursons d’eau » sont de petits arthropodes d’environ 1 mm de long qui possèdent des capacités hors normes. En effet de multiples tests ont montré qu’ils pouvaient résister à des conditions extrêmes qui seraient fatales à la plupart des animaux terrestres : froid ou chaleur intenses, ultraviolets, privation d’eau et même un impact d’astéroïde n’en viendraient pas à bout ! Pas plus que le vide spatial. Des scientifiques ont constaté que ces animaux pouvaient se placer en cryptobiose (en pause métabolique) quand les conditions sont mauvaises et se rétablir plusieurs dizaines d’années après.

Un millier de ces drôles d’animaux se sont donc crashés sur la Lune avec la sonde Bereshit. Le statut de la capsule n’est pas tout à fait clair mais de premières analyses soulignent qu’elle a pu être éjectée durant le crash et qu’elle est suffisamment solide pour résister aux chocs qu’elle a subi. Si c’est bien le cas, il est fort probable que les tardigrades qu’elle contenait soient eux aussi intacts, toujours en cryptobiose. Ils sont peut-être ainsi devenus les premiers résidents terrestres de la Lune ! Il n’y a cependant aucun risque qu’ils puissent se mettre à coloniser notre satellite : pour qu’ils sortent de leur stase, il faut que les conditions soient favorables, ce qui n’est pas le cas sur la Lune.

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La Lune aurait abrité la vie il y a bien longtemps


Pourquoi pas ! S’il y a de la glace sur la Lune, il y a déjà eu vie dans un lointain passé. Avec les découvertes faites sur notre bonne vieille planète, des scientifiques ont trouvé des preuves que la vie existe dans des environnements extrêmes.
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La Lune aurait abrité la vie il y a bien longtemps


PHOTOGRAPHIE DE GETTY IMAGES VIA ISTOCK

Selon deux astrobiologistes, la Lune aurait réuni des conditions propices à la vie il y a 4 milliards d’années, peu de temps après sa formation.


De Arnaud Sacleux

La Lune est inhabitable aujourd’hui. Mais pour Dirk Schulze-Makuch de l’Université de l’État de Washington et Ian Crawford de l’Université de Londres, cette affirmation ne serait pas une vérité absolue. Les deux scientifiques se sont appuyés sur les résultats de récentes missions spatiales et des analyses d’échantillons de roches lunaires pour appuyer leur théorie : la Lune aurait, dans un passé lointain, abrité une forme de vie microbienne. Si aujourd’hui cette théorie paraît folle, l’idée d’une vie sélénite n’est pas si audacieuse.

« UNE MAGNIFIQUE DÉSOLATION », MAIS PAS QUE…

Ces mots avaient été choisis par Buzz Aldrin pour qualifier le paysage lunaire, au moment de fouler son sol. La Lune n’est qu’un gigantesque amas rocheux, gris et stérile, mais il n’en n’a pas toujours été ainsi. S’il est avéré que notre satellite contenait des millions de tonnes de glace, d’autres éléments viennent compléter la liste des ingrédients nécessaires à la vie telle que nous la connaissons. 

Il y aurait eu un pic d’activité volcanique il y a 3,5 à 4 milliards d’années, engendrant de fortes émissions de gaz volatiles brûlants et de vapeur, formant une atmosphère suffisamment dense pour maintenir de l’eau en surface lunaire pendant des millions d’années.

« Si de l’eau liquide et une atmosphère significative étaient présentes dans les premiers temps de la Lune pendant une longue période de temps, nous pensons que la surface lunaire aurait pu au moins être transitoirement habitable » résume Dirk Schulze-Makuch.

Si forme de vie il y a eu, ce serait sous forme microbienne appelée les cyanobactéries. Ces algues bleues étaient présentes sur Terre il y a 3,5 milliards d’années, période correspondant à une époque où notre planète était bombardée de météorites. Les cyanobactéries auraient pu être éjectées de la Terre par un impact et emportées jusqu’à la Lune sur un débris de météorite.

Des traces de ces formes de vie subsistent peut-être encore dans les différentes strates composant la surface de notre satellite. Les deux chercheurs espèrent, lors de prochaines explorations lunaires, obtenir des échantillons datant de cette époque reculée.

LES LUNES, NOUVEL ELDORADO DES CHERCHEURS ET DES MILLIARDAIRES

L’étude lunaire est depuis longtemps une source fabuleuse d’informations sur l’histoire de notre Univers. Si de grandes découvertes ont été récemment faites, comme la première exoluneou les deux nouvelles lunes orbitant autour de la Terre, ce sont bel et bien les milliardaires et les compagnies privées qui partent à l’assaut des satellites naturels de notre Univers.  Dernièrement, c’est le Russe Yuri Milner qui espère trouver des traces de vie sur Encelade, le satellite de Saturne, lors d’une mission d’exploration à laquelle s’associerait la NASA.

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Planter le drapeau sur la Lune n’avait vraiment rien de facile


Une des théories du complot au sujet du drapeau sur la lune était que la scène était dans un studio pour nier que l’homme à marché sur la Lune. Il est vrai qu’à première vue, sachant qu’il n’a pas d’atmosphère sur la lune, donc pas de vent. Pourtant, le drapeau a bien été planté. Il semble par contre que cela n’a pas été évident, mais avec l’ingénierie et deux personnes pour ériger le drapeau américain, ce fût chose faite.
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Planter le drapeau sur la Lune n’avait vraiment rien de facile


«Le drapeau sur la Lune ne flotte pas» a longtemps été l'argument des conspirationnistes. | Pixabay via Pexels

«Le drapeau sur la Lune ne flotte pas» a longtemps été l’argument des conspirationnistes. | Pixabay via Pexels

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur Futurity

C’était une vraie prouesse d’ingénierie, techniquement presque impossible à réaliser.

«Ils viennent de planter le drapeau, on peut voir les étoiles! Magnifique, tout simplement magnifique!», s’exclame un commentateur sur la vidéo de la mission Apollo 11.

C’était un grand moment pour les États-Unis que de voir leur bannière étoilée sur l’astre de la nuit.

Cet exploit a également été l’occasion pour la NASA de montrer ses talents en ingénierie. Avec 700 millions de personnes visionnant sur les écrans la prouesse, soit 20% de la population mondiale à l’époque, il valait mieux ne pas se planter.

Un peu de physique pour rappeler que sur la Lune il n’y a pas d’atmosphère et a fortiori pas de vent.

«Le drapeau sur la Lune illustre le fait qu’en réalité sur cet objet céleste rien n’est simple», explique au magazine Futurity Annie Platoff, experte en vexillologie –science de l’étude des drapeaux et des pavillons. Pour en planter un à cet endroit, il faut une armée de scientifiques.

Théorie du complot

«Le drapeau sur la Lune ne flotte pas» a longtemps été l’argument des conspirationnistes. Il s’agissait en réalité d’une petite barre horizontale collée au piquet principal qui lui permettait d’avoir une allure proche d’un bel étendard agité.

Pour le déployer, il fallait être deux. Un premier pour planter un piquet au sol, le second pour étendre le bras télescopique horizontal; et ensemble, assembler les deux parties basses et hautes du drapeau. Mais à cause des des plis du voyage, et du fait que Buzz Aldrin ne parvenait pas à étendre correctement le bras télescopique complètement gelé, c’était tout comme si une petite brise lunaire l’avait agité.

C’est quelque chose qui semblerait à première vue très très simple, mais qui se révèle en fait être d’une rare complexité», commente Annie Platoff.

Ce n’était, en effet, pas gagné d’avance. Il fallait éviter au drapeau, fixé sur l’échelle du module lunaire pendant le voyage, d’être brûlé par les moteurs de la fusée et le protéger en conséquence. Ainsi a-t-on construit une armature de métal isolante autour de l’échelle. Rien n’était écrit dans les astres.

http://www.slate.fr

Le Saviez-Vous ► Apollo 11 fut aussi un pas de géant technologique sur Terre


Quand on voit l’argent dépensé pour tout ce qui est en relation avec l’espace, on se demande si cela vaut vraiment la peine. Ce sont des sommes astronomiques qui y passent. Cependant, c’est grâce à l’exploration spatiale que la technologie est accessible aussi pour l’humanité, que ce soient les ordinateurs, les souliers de sports, des couvertures de survie …
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Apollo 11 fut aussi un pas de géant technologique sur Terre

Apollo 11 fut aussi un pas de géant technologique sur TerrePhoto: NASA/AFPL’astronaute américain Buzz Aldrin lors de la mission spatiale Apollo 11

La mission Apollo 11 du premier pas sur la Lune, dont le cinquantième anniversaire est célébré ce mois-ci, a catalysé de nombreuses percées scientifiques et technologiques.

Pour Apollo, la Nasa a construit la plus puissante fusée de l’histoire, la Saturn V, développée par l’équipe d’ingénieurs du transfuge nazi Wernher von Braun.

Mais grâce aux crédits généreux accordés par le Congrès américain, de l’ordre de 150G$ US d’aujourd’hui pour les trois premiers programmes de vols habités, la Nasa et l’industrie spatiale ont produit des innovations importantes.

«Apollo fut un laboratoire pour tenter de résoudre les gigantesques problèmes d’ingénierie auxquels nous nous heurtions», dit à l’AFP Brian Odom, historien au centre spatial Marshall de la Nasa.

En voici plusieurs exemples.

Révolution informatique

Jusqu’aux années 1960, les ordinateurs remplissaient des pièces entières et étaient composés de milliers de tubes à vide, très gourmands en énergie.

Tout a changé avec l’arrivée des disques durs de type «solid state» et de transistors rendant possible une miniaturisation suffisante pour être embarqués dans un véhicule spatial.

«Les fusées devaient fournir une très forte poussée, mais il fallait aussi réduire la masse et augmenter la puissance à bord pour l’informatique», dit G. Scott Hubbard, ancien directeur du centre de recherche Ames de la Nasa, près de San Francisco.

Cette évolution était déjà en route avant Apollo, mais c’est ce programme qui a accéléré l’avènement de cette nouvelle informatique… et, in fine, de la Silicon Valley.

Purificateur d’eau

La Nasa a développé un petit appareil de purification d’eau, pesant 255 milligrammes et tenant dans la main. Il purifiait l’eau en relâchant des ions argent, sans chlore.

La technologie a ensuite été adoptée pour tuer les microbes dans les systèmes collectifs de distribution d’eau.

Repas lyophilisés 

Un autre problème des voyages spatiaux est qu’il fallait conserver la nourriture sans réfrigérateur, qui prennent trop de place et consomment de l’énergie.

Les chercheurs de la Nasa ont donc perfectionné une technique appelée lyophilisation: la déshydratation à très basse température d’aliments, afin d’en garder la forme et les nutriments mais sans eau, avec une masse grandement réduite. Des emballages empêchaient l’humidité et l’oxygène de les pénétrer.

IRM

Des techniques d’analyse numérique d’images développées par un centre de la Nasa pour améliorer les images de la surface de la Lune ont trouvé des applications dans d’autres domaines, et notamment en médecine, dans les techniques d’imagerie CT-scan et IRM.

Des bottes lunaires aux baskets 

Les bottes de Neil Armstrong et des astronautes ayant foulé le sol lunaire étaient fabriquées dans des matériaux dont certains ont franchi le pas vers le monde des baskets.

Un ingénieur d’Apollo, Al Gross, est notamment parvenu à compenser l’usure des milieux des semelles de chaussures athlétiques en réutilisant les techniques d’absorption des chocs des bottes spatiales, selon un numéro du magazine Spinoff de la Nasa en 1991.

Couvertures de survie

Les couvertures de survie utilisées aujourd’hui par les premiers secours dans le monde entier ont été inventées par la Nasa, pour protéger les astronautes et leurs instruments de vol des rayons solaires et éviter la surchauffe.

Elles sont très simples, composées d’un film de plastique doublé d’un film d’aluminium très fin, reflétant les rayons infrarouges.

Outils sans fil 

Les astronautes d’Apollo avaient une mission géologique: forer le sol lunaire pour récupérer des échantillons de roche, jusqu’à trois mètres de profondeur.

Black & Decker a développé un algorithme afin d’optimiser le moteur de la perceuse et réduire la consommation d’énergie… Une technologie appliquée plus tard dans les aspirateurs sans fil.

Combinaisons

L’espace est un endroit extrême, avec de terribles variations de températures, entre le froid du vide spatial et les milliers de degrés subis par la capsule pendant la rentrée atmosphérique, sans compter les radiations solaires.

L’armée américaine et la Nasa ont développé une fibre appelé PBI (polybenzimidazole synthétique) dans les années 1950 et 1960, qui a fini par être adoptée par les pompiers dans les années 1970.

Pour l’historien de la Nasa Brian Odom, c’est un exemple parmi d’autres du rôle moteur de l’État américain.

 «Aucune entreprise n’aurait pu le faire», dit-il. «Mais c’était ça, Apollo. Et le programme spatial continue à le faire aujourd’hui».

Retour sur investissement? 

Il n’y a aucun doute que le retour sur investissement, pour l’économie américaine, est positif. Mais ce serait une erreur de n’appréhender l’impact de la recherche spatiale qu’en termes économiques, dit Casey Dreier, de l’organisation The Planetary Society.

«C’était avant tout une démonstration des capacités technologiques et organisationnelles, un message envoyé par les États-Unis non seulement à l’Union soviétique, mais aussi aux pays qui venaient d’être décolonisés après la chute des pouvoirs européens» et devaient choisir entre capitalisme et communisme, dit-il.

https://journalmetro.com/

Le Saviez-Vous ► Mission Apollo 11 : premier pas sur la Lune et théories du complot


Les théories du complot réfutent des faits, des évènements importants qui se sont passé dans l’histoire de l’humanité. Je ne sais pas si les théories sont toutes fausses, sauf que certaines d’entre elle sont assez incroyables. Les missions spatiales comme Apollo 11 et les autres qui ont suivi font partie des théories du complot, même avec les images, les documentaires, les échantillons etc, n’ont pu convaincre les complotistes.
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Mission Apollo 11 : premier pas sur la Lune et théories du complot

apollo theorie complot

| NASA

Thomas Boisson

Le 20 juillet 1969, les astronautes de la mission Apollo 11 posent le pied sur le Lune. S’ensuivront six autres missions, jusqu’à Apollo 17, qui verront à chaque fois des astronautes de la NASA fouler la surface lunaire. Malgré toutes les images retransmises, les échantillons de roches lunaires rapportés et les confirmations modernes, de nombreuses théories du complot continuent de remettre en cause le fait que l’Homme ait un jour marché sur la Lune.

Des millions de personnes à travers le monde croient encore que l’Homme n’a jamais marché sur la Lune et que les images diffusées par la NASA en juillet 1969 ont été tournées dans un studio hollywoodien. Des milliers de sites Internet sont consacrés à prouver que l’atterrissage n’a jamais eu lieu ou à remettre en question l’ensemble de la mission Apollo 11.

Certains prétendent que la NASA n’avait pas le savoir-faire technologique pour réussir un tel coup, ou que si elle avait pu le faire, cela n’incluait pas d’équipage humain.

D’autres parlent d’une possible implication extraterrestre, ce qui bien sûr aurait été dissimulé, tout comme la civilisation lunaire découverte par les astronautes. Mais presque toutes les théories du complot se concentrent sur des anomalies supposées dans les photos et vidéos granuleuses que la NASA a renvoyées sur Terre.

Le développement progressif des théories du complot

Les ombres dans les images suscitent les doutes des complotistes, de même que l’absence d’étoiles dans le ciel sur certaines images — des théories qui ont depuis longtemps été réfutées par les scientifiques. Pourtant, ces théories sont toujours d’actualité, malgré les preuves directes apportées par le Lunar Orbiter en 2009, qui montrait toujours les modules abandonnés d’Apollo 11, 14, 15, 16 et 17 sur la surface de la Lune.

Lorsque le module lunaire d’Apollo 11 est arrivé sur la mer de la tranquillité en 1969, moins d’un Américain sur 20 doutait de ce qu’il voyait sur son écran de télévision. Au tournant du siècle, un sondage Gallup a révélé que le scepticisme ne s’était étendu qu’à 6% de la population. En revanche, plus de la moitié des Russes refusent toujours de croire que les Américains sont arrivés les premiers.

drapeau apollo 11

Parmi les nombreux éléments alimentant les théories du complot, est l’apparent flottement du drapeau planté par les astronautes d’Apollo 11. Le drapeau contenait des tiges rigides de maintien ; les astronautes n’ont pas réussi à le déployer complètement, lui donnant cet aspect froissé. Crédits : NASA

Cependant, des doutes étonnamment sérieux règnent également parmi les alliés les plus proches de Washington. En 2009, selon un sondage TNS, un quart des Britanniques ne croyaient pas à l’atterrissage, tandis que 9% des Français n’étaient pas convaincus non plus, selon des sondages Ifop. L’académicien Didier Desormeaux, qui a beaucoup écrit sur les théories du complot, a déclaré que plus un événement était important, plus il était susceptible d’attirer des récits contradictoires.

« La conquête de l’espace a été un événement majeur pour l’humanité. En douter peut ébranler les fondements mêmes de la science et de la maîtrise de la nature par l’Homme » déclare Desormeaux, faisant de la Lune une cible de choix pour les conspirateurs. Alors que les théories du complot précédentes impliquaient également des images — telles que l’assassinat du président américain John F Kennedy en 1963 et le prétendu incident de Roswell impliquant un OVNI — « la nouveauté de ces rumeurs est qu’elles reposent sur une déconstruction minutieuse des images envoyées par la NASA ».

Des théories du complot persistantes

Pour Desormeaux, c’est la première fois qu’une « théorie du complot est entièrement construite autour de l’interprétation visuelle d’un événement médiatique – qu’ils dénoncent entièrement comme une mise en scène ».

La même logique a été utilisée à plusieurs reprises pour qualifier de faux les massacres dans les écoles américaines, a-t-il ajouté, des conspirateurs hardcores affirmant que les morts « sont interprétés par des acteurs »

« Les images peuvent anesthésier notre capacité à penser » lorsqu’elles sont déployées avec une logique de plus en plus tordue, prévient Desormeaux. « Le pouvoir de telles théories réside dans le fait que peu importe leur survie, elles deviennent une croyance accompagnant une sorte d’évangélisation, leur permettent de persister à jamais ».

Pour Roger Launius, ancien historien officiel de la NASA, « le fait que les dénégations de l’atterrissage de la Lune ne disparaîtront pas, ne devrait surprendre personne ».

Launius — qui a consacré une grande partie de sa carrière à les combattre — déclare dans son dernier livre, « Apollo’s Legacy », que les négateurs « n’acceptent pas les mêmes règles d’investigation et de connaissances que tous les autres. Ils ont puisé dans une riche lignée de méfiance à l’égard du gouvernement, des critiques populistes de la société et des questions sur les fondements de la méthode scientifique, ainsi que de la création de connaissances ».

Sources : AFP

https://trustmyscience.com/

Le Saviez-Vous ► Apollo 11: la première photo prise sur le Lune est celle… d’un sac-poubelle


La première photo que Neil Armstrong a prise quand il a mit le pied sur la Lune était un sac-poubelle pleine de déjections. Cela montre un côté négatif des missions spatiales, les déchets laisser sur place. Bon, on comprend que l’odeur des excréments pendant des jours dans un endroit confiné devait être insupportable. Il fallait bien s’en débarrassé dans un sac plastique, le plastique qui ne se dégrade pas en criant ciseaux et encore moins sur la lune. Malheureusement, il n’y a pas juste le sac de plastique en cause, mais divers objets qui ont été laissé sur la Lune au cours des missions depuis Apollo 11. Preuve que partout ou l’homme met les pieds, il pollue l’environnement.
Nuage


Apollo 11: la première photo prise sur le Lune est celle… d’un sac-poubelle


  • Par   Tristan Vey

Au total, les six missions Apollo auront laissé derrière elles des centaines de kilos de «déchets», recensés dans un catalogue publié par la Nasa en 2012.

C’est un moment historique. Neil Armstrong pose le pied sur la Lune. Pour la postérité, il lâche ces quelques mots, soigneusement préparés: «It’s a small step for [a] man, but a giant leap for mankind» (en français: «C’est un petit pas pour l’homme mais un bon de géant pour l’humanité»). Puis il prend son appareil photo et immortalise l’instant en prenant un cliché… d’un sac-poubelle.

Les défis de la conservation des objets de la mission Apollo 11

On en déduit que la première chose que les astronautes de la mission Apollo 11 ont fait en sortant de leur capsule, c’est donc de jeter leurs ordures à la surface. À leur décharge (sans mauvais jeu de mots), les astronautes devaient probablement vouloir se débarrasser au plus vite de leurs déjections qui devaient empester l’habitacle. Cela fait en effet plus de quatre jours que Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins (resté en orbite) partagent un habitacle extrêmement réduit, sans douche ni toilettes. Imaginez un vestiaire de gymnase sans aération depuis quatre jours et dont les sanitaires sont bouchés et vous aurez une petite idée de l’enfer olfactif dans lequel ils vivaient.

Ce «jettison bag» devait ainsi contenir, entre autres, des «sacs à fèces», un dispositif en plastique transparent qui se colle aux fesses et permet de faire ses besoins en apesanteur à peu près proprement. Rappelons que lorsqu’ils sont dans leurs scaphandres, les astronautes portent carrément des couches pour faire leurs besoins, encore aujourd’hui. Pas très glamour, reconnaissons-le.

Mais au-delà de l’anecdote, cette question des déjections n’est pas si anodine. En 1967, un traité onusien sur l’exploration spatiale rappelle que tous les membres de l’organisation internationale, dont les États-Unis font évidemment partie, doivent s’assurer d’éviter «toute contamination nocive de l’espace et des corps célestes». Or les déjections fécales contiennent de nombreux microbes. De la vie, en somme.

Peu de chances que les micro-organismes aient survécu à leur séjour prolongé sur la Lune, bombardée en permanence par les rayons cosmiques, mais on ne sait jamais. Des scientifiques réfléchissent très sérieusement à récupérer ces «échantillons» et à les faire revenir sur Terre pour les étudier. Ce qui a conduit Buzz Aldrin à répondre avec humour début avril à un long article sur le sujet posté sur le média Vox:

Autre problématique, celle de la préservation des sites Apollo. Les six missions ont laissé sur place des centaines d’objets, instruments (et 96 sacs de ces sacs-poubelles hightech). Cinq des six drapeaux américains sont encore en place. Faut-il préserver les sites en l’état comme vestige d’un patrimoine mondial commun? Ou les nettoyer? Les sites des expériences déployées par les missions Apollo 16 et 17 ont des petits airs de décharges à ciel ouvert… Un catalogue publié par la Nasa en 2012, et disponible ici, recense tous les objets qui ont été laissés sur place. Et il y a en a beaucoup…

Les expériences menées par les astronautes lors de la dernière mission Apollo, la 17.Les expériences menées par les astronautes lors de la dernière mission Apollo, la 17. NASA

Les instruments laissés sur place par les astronautes de la mission Apollo 16.


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