Planter le drapeau sur la Lune n’avait vraiment rien de facile


Une des théories du complot au sujet du drapeau sur la lune était que la scène était dans un studio pour nier que l’homme à marché sur la Lune. Il est vrai qu’à première vue, sachant qu’il n’a pas d’atmosphère sur la lune, donc pas de vent. Pourtant, le drapeau a bien été planté. Il semble par contre que cela n’a pas été évident, mais avec l’ingénierie et deux personnes pour ériger le drapeau américain, ce fût chose faite.
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Planter le drapeau sur la Lune n’avait vraiment rien de facile


«Le drapeau sur la Lune ne flotte pas» a longtemps été l'argument des conspirationnistes. | Pixabay via Pexels

«Le drapeau sur la Lune ne flotte pas» a longtemps été l’argument des conspirationnistes. | Pixabay via Pexels

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur Futurity

C’était une vraie prouesse d’ingénierie, techniquement presque impossible à réaliser.

«Ils viennent de planter le drapeau, on peut voir les étoiles! Magnifique, tout simplement magnifique!», s’exclame un commentateur sur la vidéo de la mission Apollo 11.

C’était un grand moment pour les États-Unis que de voir leur bannière étoilée sur l’astre de la nuit.

Cet exploit a également été l’occasion pour la NASA de montrer ses talents en ingénierie. Avec 700 millions de personnes visionnant sur les écrans la prouesse, soit 20% de la population mondiale à l’époque, il valait mieux ne pas se planter.

Un peu de physique pour rappeler que sur la Lune il n’y a pas d’atmosphère et a fortiori pas de vent.

«Le drapeau sur la Lune illustre le fait qu’en réalité sur cet objet céleste rien n’est simple», explique au magazine Futurity Annie Platoff, experte en vexillologie –science de l’étude des drapeaux et des pavillons. Pour en planter un à cet endroit, il faut une armée de scientifiques.

Théorie du complot

«Le drapeau sur la Lune ne flotte pas» a longtemps été l’argument des conspirationnistes. Il s’agissait en réalité d’une petite barre horizontale collée au piquet principal qui lui permettait d’avoir une allure proche d’un bel étendard agité.

Pour le déployer, il fallait être deux. Un premier pour planter un piquet au sol, le second pour étendre le bras télescopique horizontal; et ensemble, assembler les deux parties basses et hautes du drapeau. Mais à cause des des plis du voyage, et du fait que Buzz Aldrin ne parvenait pas à étendre correctement le bras télescopique complètement gelé, c’était tout comme si une petite brise lunaire l’avait agité.

C’est quelque chose qui semblerait à première vue très très simple, mais qui se révèle en fait être d’une rare complexité», commente Annie Platoff.

Ce n’était, en effet, pas gagné d’avance. Il fallait éviter au drapeau, fixé sur l’échelle du module lunaire pendant le voyage, d’être brûlé par les moteurs de la fusée et le protéger en conséquence. Ainsi a-t-on construit une armature de métal isolante autour de l’échelle. Rien n’était écrit dans les astres.

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Une ingénieure explique pourquoi le mur de Trump serait inefficace


Le fameux projet du mur-frontière de Donald Trump aurait été imaginé par des entrepreneurs et non par des ingénieurs. Ils n’ont pas pensé du point vu technique de ce mur qui serait vraiment inefficace et surtout à un prix exorbitant. Il serait un obstacle en cas d’inondation et le moyen d’escalader ce mur demande un minimum d’imagination.
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Une ingénieure explique pourquoi le mur de Trump serait inefficace

 

© afp.

L’ingénieure civile américaine Amy Patrick estime que le mur imaginé par Donald Trump pour séparer les États-Unis du Mexique n’est pas réalisable et serait totalement inefficace.

Dans un long message qui a fait le buzz sur Facebook Outre-Atlantique, Amy Patrick a expliqué pourquoi, d’un point de vue technique, le mur est « un véritable désastre ». 

« Trump n’a pas embauché d’ingénieurs pour concevoir la chose. Il a sollicité des offres auprès d’entrepreneurs, pas d’ingénieurs. Cela signifie que le mur n’a pas été conçu par des professionnels », a écrit la jeune femme, qui est licenciée en génie civil, en ingénierie des structures et qui a « plus de dix ans d’expérience sur des projets de haute performance ».

Selon Amy Patrick, le mur pourrait entraîner des dommages écologiques et augmenterait même le risque d’inondation.

« Cela perturbera notre capacité à drainer les terres lors d’inondations subites. Tout ce qui empêche l’eau de se rendre à l’endroit où elle doit aller (peu importe qu’il y ait des trous dans le mur ou non) augmentera considérablement le risque d’inondation », a-t-elle expliqué. 

Si le coût du mur semblait déjà gigantesque (il avait premièrement été fixé à 15 milliards de dollars), il aurait pourtant été sous-estimé.

« Il ne tient pas compte des reprises, des complexités au-delà de la conception du prototype, des paramètres permettant d’empêcher la création d’inondations et de risques pour l’environnement, de la refonte de l’ingénierie, etc. Il sera supérieur à 50 milliards de dollars ».

Un mur inefficace

En plus des problèmes apportés par le mur, Amy Patrick estime qu’il sera totalement inefficace.

« Je pourrais acheter une échelle coulissante de neuf mètres et mettre une selle pas chère sur le dessus du mur pour l’enjamber facilement ».

Sans parler des drones, en plein développement, qui pourront bientôt soulever une personne sans difficulté.

« Ils sont suffisamment bas, silencieux et petits pour permettre aux personnes de passer rapidement au-dessus de tout mur que nous pourrions construire sans être détecté avec notre configuration de surveillance actuelle ».

« Je ne sais pas à qui ils ont parlé de la conception du mur et de son efficacité, mais il est certain que ce n’était pas quelqu’un qui faisait preuve d’imagination technique », a-t-elle lancé.

La conclusion de l’ingénieure est sans équivoque:

« Assurons la sécurité à la frontière, évidemment, mais faisons-le intelligemment. Le mur n’est pas une solution intelligente. Ce n’est pas efficace. Ce n’est pas bon marché. Les rendements diminueront également à mesure que la technologie progressera. C’est une idée ridicule qui ne sera jamais exécutée avec succès et, en tant que telle, constituerait un gaspillage monumental d’argent ».

https://www.7sur7.be/

L’industrie de l’armement dépense des millions pour faire sa pub dans les écoles


Non ce n’est pas aux États-Unis, mais en Europe. Au Royaume-Uni, pour se faire de la publicité, les fabricants d’armes n’hésitent pas sur les moyens. Ils vont montrer leurs produits dans des classes primaires. Des activités pour les 4 à 6 ans pour les éveiller tôt à l’ingnéniere. En France, on introduit des jeux « éducatifs » toujours pour susciter de nouvelles vocations.
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L’industrie de l’armement dépense des millions pour faire sa pub dans les écoles

 

Un enfant manipule un lance-missiles, le 25 septembre 2005 à Paris, sur l'esplanade des Invalides transformée en grande base militaire pour le week-end dans le cadre des journées Nation-Défense | Damien Meyer / AFP

Un enfant manipule un lance-missiles, le 25 septembre 2005 à Paris, sur l’esplanade des Invalides transformée en grande base militaire pour le week-end dans le cadre des journées Nation-Défense | Damien Meyer / AFP

 

Repéré par Léa Polverini

 

Pour les 4 ans et plus.

Si la culture de l’armement aux États-Unis est régulièrement pointée du doigt, l’Europe n’est pas épargnée par le lobby des fabricants d’armes et leur stratégie de communication. Celle-ci commence dans les écoles, où des millions sont dépensés chaque année par les plus grands exportateurs pour promouvoir leurs marques.

«En tant que leader mondial de l’ingénierie avancée et de la technologie, nos activités éducatives inspirent la prochaine génération d’ingénieurs à combler nos lacunes en matière de compétences. Nous investissons dans un éventail de programmes diversifiés visant à encourager plus de jeunes à étudier les matières STIM (sciences, technologie, ingénierie, mathématiques), ce qui est vital pour l’économie britannique», déclarait ainsi une porte-parole de BAE Systems –la plus grande compagnie d’armement d’Europe, basée au Royaume-Uni– pour défendre leur investissement dans les écoles.

Des programmes pour enfants de 4 ans

Un article publié par le Guardian détaille l’ampleur du phénomène: l’année dernière seulement, BAE a visité au Royaume-Uni 420 écoles pour présenter ses produits. Depuis 2005, 213.000 écoliers ont assisté à des événements organisés par l’entreprise, qui se targue d’avoir 845 ambassadeurs, dont la plupart dirigent des écoles.

«Les entreprises, qui ont entre-temps vendu des dizaines de milliards de livres d’armes à des gouvernements étrangers, y compris à ceux où les droits humains sont bafoués, sponsorisent une série d’événements scolaires lors desquels leurs marques sont affichées en évidence. En plus de cela, ils distribuent du matériel pédagogique à utiliser dans les salles de classe qui font la promotion du secteur de la défense, sponsorisent des concours et décernent des prix», rapporte le Guardian.

Actuellement, les avions de combat de BAE sont utilisés au Yémen par les forces saoudiennes, où des frappes sur des bâtiments civils ont toujours lieu. Mais les entreprises ne lésinent pas sur les moyens: récemment encore, BAE s’était payé une intervention de Maddie Moate, la célèbre présentatrice de CBeebies, une chaîne télévision ciblant un public de six ans et moins.

«Quand ces entreprises font leur promotion auprès des enfants, elles ne parlent pas de l’impact mortel de leurs armes. Beaucoup de ces entreprises tirent des profits de la guerre et ont alimenté des atrocités dans le monde entier. Les écoles sont vitales pour notre société et ne devraient jamais être utilisées comme véhicules commerciaux pour les sociétés d’armement. Il est temps que les sociétés d’armement soient expulsées de la salle de classe», a déclaré Andrew Smith, un activiste de Campaign Against Arms Trade.

Thales et les enfants

En France, Thales a inventé ses mascottes, «Raybot et Faybot», deux mignons petits robots pour promouvoir ses outils éducatifs auprès du jeune public

«L’entreprise produit des ressources pédagogiques et des plans de cours pour les enseignants, parraine Foire du Big Bang et des événements régionaux à travers le pays, et a conçu un simulateur de missiles comme “une nouvelle activité avec laquelle les enfants peuvent jouer, liée à notre travail et qui aidera à les inspirer pour envisager une future carrière dans l’ingénierie”», raconte le Guardian.

Thales est aussi le dixième armurier mondial, qui compte dans ses clients l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et le Kazakhstan.

Le leader français et européen de la conception de missiles, MBDA, organise quant à lui des concours de robots où des enfants doivent designer et construire un robot.

Si les professionnels de l’armement défendent ces pratiques par la nécessité de susciter de nouvelles vocations chez les jeunes –la Grande-Bretagne manque d’ingénieurs et doit souvent faire appel à des sous-traitants étrangers–, pour Andrew Smith, il faut d’abord envisager l’impact culturel que cela peut avoir:

«les sociétés d’armement ne ciblent pas les écoles parce qu’elles se soucient de l’éducation. Elles le font parce qu’elles veulent améliorer leur réputation et normaliser leur business épouvantable».

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11 erreurs d’installation dont on n’arrive pas à croire qu’elles sont involontaires


On fait appel a des professionnels pour des travaux de menuiserie, électricités et autres. Pourtant, il arrive qu’on se demande s’ils ont vraiment mérité leurs diplômes ou leurs certifications, car il y a des réalisations qui sont vraiment dangereuses
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11 erreurs d’installation dont on n’arrive pas à croire qu’elles sont involontaires

 

1. Un petit peu dangereux, non? Et mystérieux…

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Imgur – yayifoundausername

2. Pourquoi? Comment? Beaucoup de questions se posent en découvrant ce chef d’œuvre d’ingénierie…

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Reddit – Oioiado

3. Vous connaissez beaucoup de gens qui utiliseraient le second WC si quelqu’un est déjà installé sur le premier?

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Reddit – Prettehkitteh

4. S’il y a le feu, ça ne va vraiment pas être simple d’accéder au contenu

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Imgur – KyleberryLin

5. Mesurer la distance avec les murs devrait quand même être la base avant d’installer un ventilateur.

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Imgur – Maelman

6. Une séparation qui n’a vraiment aucun sens

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Reddit – Figbucket

7. Mais qui a installé ce panneau ‘Sortie’?

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Reddit – Jonsi_na

8. Super pour les voleurs. Par contre, si on veut fermer on fait comment?

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9. Là, j’avoue que ça me stresserait vraiment beaucoup…

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10. Faut être fort pour se tromper de sens en montant une poignée!

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Reddit – Henryhendrixx

11. C’est peut-être pratique pour nettoyer le bord du lavabo mais sinon ça reste un échec cuisant!

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Imgur

http://incroyable.co/

Le mystère des pierres mouvantes de la vallée de la mort a été résolu


Pour un profane en science, l’explication est très simple et semble même très logique pour que des pierres, dont certaines sont assez pesantes puissent bouger et laisser derrière eux, avec le temps, un long sillage
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Le mystère des pierres mouvantes de la vallée de la mort a été résolu

 

La vallée de la Mort en juin 2007 (Jon Sullivan).

Il s’agit d’un phénomène provoqué par la glace, la température et le vent.

Depuis la fin du XXe siècle, un curieux phénomène se produit dans l’ancien lit d’un lac de la vallée de la Mort. Des pierres (certaines faisant plus de 300 kg) se déplacent mystérieusement dans le «Racetrack Playa» en laissant derrière elles une trace dans le sable. Personne ne les avait encore vu bouger.

Selon PetaPixel, une installation en time lapse aurait permis à deux scientifiques, Richard et Jim Norris (respectivement océanographe et ingénieur), d’enfin percer le secret.

 

«La science, c’est parfois de la chance, raconte Richard Norris dans un écrit. Nous nous attendions à patienter cinq ou dix ans sans que rien ne bouge, mais seulement deux ans après le début du projet, il est arrivé que nous soyons là au bon moment pour le voir [le phénomène] en personne.»

Les pierres ne seraient pas poussées uniquement par le vent, comme des scientifiques l’ont d’abord pensé: il s’agit en fait d’un phénomène appellé «poussée de glace». PetaPixel explique: 

«Des objets peuvent se déplacer sur une surface quand le vent et les changements de température provoquent des calottes glacières temporaires capables de bouger de gros objets.»

Pour cela, il faut que l’eau présente dans le lit atteigne un niveau suffisamment profond sans pour autant recouvrir les pierres. Lorsque la nuit, les températures baissent assez pour que l’eau gèle légérement, la base des pierres se retrouve entourée par une sorte de «vitre» de glace. Le lendemain, lorsque les températures remontent, la glace se divise en plaques qui, quand le vent se met à souffler, font glisser les pierres par à-coups. 

Dans la vidéo suivante, Richard Norris explique en détails ses arguments.

Fanny Arlandis

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Le radiologiste des routes


Les routes du Québec n’ont pas vraiment une bonne réputation, avec le transport lourd, les gels et dégels qui n’aident pas à éviter les ballonnements, les trous et fissures. Avec cette nouvelle technologie plus précise, les routes seront probablement mieux entretenu. Mais, malheureusement, ce n’est que pour les grandes routes provinciales et aéroports … Certaines villes, auraient bien besoin d’un petit coup de pouce
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Le radiologiste des routes

 

La fourgonnette utilisée par le ministère des Transports... (Le Soleil, Erick Labbé)

La fourgonnette utilisée par le ministère des Transports du Québec pour documenter l’état des routes.

Le Soleil, Erick Labbé

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Il fut un temps où les techniciens du ministère des Transports du Québec sortaient leur ruban à mesurer et leur tablette à dessin pour documenter l’état des routes. Aujourd’hui, ils roulent à 100 km/h à bord d’une fourgonnette équipée de lasers et de caméras qui génèrent des images d’une précision à faire rêver un chirurgien.

Benoît Petitclerc est ingénieur et responsable du secteur du soutien technique au MTQ. Ce camion – le véhicule de mesure de l’état des chaussées,VMEC de son petit nom -,il en parle comme d’une révolution. Alors que la collecte de données manuelle était longue et comportait une part d’imprécision, le VMEC gobe une multitude d’informations aussi vite que le permettent les limites de vitesse sur les routes du Québec.

Ces informations permettent non seulement de localiser les ornières, les fissures et les autres défauts de chaussée, mais d’en connaître le profil exact en longueur et en largeur comme en profondeur. Le traitement informatique les reproduit en trois dimensions et colore même les sections problématiques en fonction du défaut et de sa gravité.

«Ça vient dire précisément c’est quoi le bobo», résume M. Petitclerc.

Toutes les routes provinciales, incluant les pistes d’aéroports provinciaux, sont ainsi auscultées aux deux ans. Le réseau supérieur en soutien au commerce extérieur, composé des principales autoroutes et routes en lien avec les provinces voisines, est roulé tous les étés.

Bon an, mal an, le camion prend ainsi des images de 16 000 à 20 000 kilomètres de chaussée. En comptant les essais, les correctifs et le temps de déplacement, les opérateurs doivent toutefois avaler trois fois plus de kilomètres sur une période de quelques mois à peine, généralement d’avril à octobre, puisque le sol doit être complètement sec pour que l’équipement fonctionne bien. Le réseau routier québécois compte 30 613 kilomètres de chaussée.

Cette régularité permet non seulement de connaître l’état, mais également l’évolution de la chaussée. L’information est utile quand vient le temps de planifier les investissements routiers. Les gestionnaires s’y réfèrent pour prioriser les chantiers. Les ingénieurs affectés à un projet particulier s’en servent pour déterminer les travaux requis.

Si une fissure suit la piste de roue sur une bonne distance, il y a ainsi de fortes chances que le sous-sol flanche et «ça va coûter plus cher», donne en exemple M. Petitclerc. S’il y a des craques un peu partout, c’est probablement la couche supérieure d’asphalte qui est à blâmer.

Création québécoise

Le VMEC est une création québécoise. Ce sont les ingénieurs et les techniciens du MTQ qui ont imaginé, testé et amélioré les composantes. Le système LCMS, pièce maîtresse située à l’arrière du véhicule, est d’ailleurs vendu à travers le monde par une entreprise de Québec, Pavemetrics, une spin off de l’Institut national d’optique (INO) qui l’a développé.

«On est une référence mondiale», ne se gêne pas pour dire Benoît Petitclerc. Le modèle actuel, un Mercedes Sprinter diesel dont la configuration date de 2008, vaut 650 000 $ avec tous ses équipements de pointe.

L’arrivée du VMEC ne veut pas dire que les fonctionnaires ne se fient qu’à la technologie. Les équipements sont vérifiés et calibrés chaque printemps, puis lors de chaque sortie. Une comparaison est faite avec les données historiques. Si des écarts importants sont constatés, les images vidéo du terrain ausculté sont ressorties pour s’assurer qu’il y a concordance.

«L’ultime personne qui dit si les données sont bonnes ou pas, c’est le représentant de la direction territoriale parce qu’il connaît son réseau», lance M. Petitclerc, fier de ce travail d’équipe.

Comme quoi l’oeil humain a encore un bel avenir devant lui.

LCMS... (Le Soleil, Erick Labbé) - image 2.0

LCMS

Le Soleil, Erick Labbé

LCMS

LCMS, c’est pour Laser Crack Measurement System. Ce système imaginé par le ministère des Transports et amélioré par l’INO mesure les ornières, les fissures et la texture des routes balayées. Il est composé de deux lasers très puissants, situés de part et d’autre du véhicule à l’arrière, qui sont juxtaposés à des caméras afin de reconstituer l’état de la chaussée en trois dimensions. La précision est telle qu’un caillou d’un demi-millimètre peut être capté.

Caméra numérique arrière... (Le Soleil, Erick Labbé) - image 3.0

Caméra numérique arrière

Le Soleil, Erick Labbé

Caméra numérique arrière

La caméra numérique située à l’arrière du véhicule filme la surface de la chaussée. Les images servent à valider les mesures prises par les instruments. S’il y a une fissure sur l’image qui n’est pas reproduite dans les données, ou vice versa, le personnel effectuant la validation sait qu’il y a un problème.

Encodeur optique... (Le Soleil, Erick Labbé) - image 4.0

Encodeur optique

Le Soleil, Erick Labbé

Encodeur optique

L’encodeur optique attaché à la roue arrière gauche est le coeur de ce corps technologique. C’est lui qui donne la cadence à tous les équipements, de façon à ce qu’ils se déclenchent à un moment très précis, tous en même temps. L’encodeur optique émet 4000 impulsions par tour de roue, donc sur une distance de 2,2 mètres.

Antenne GPS... (Le Soleil, Erick Labbé) - image 5.0

Antenne GPS

Le Soleil, Erick Labbé

Antenne GPS

Un système de positionnement GPS permet de donner la localisation du véhicule (latitude, longitude et élévation) avec une marge d’erreur maximale d’un mètre. Ces données sont ensuite couplées aux numéros de routes du Ministère. Il est possible de mettre en marche simultanément les nombreux équipements dès qu’un point GPS préidentifié est atteint.

Caméra numérique avant... (Le Soleil, Erick Labbé) - image 6.0

Caméra numérique avant

Le Soleil, Erick Labbé

Caméra numérique avant

La caméra numérique installée à l’avant capte l’environnement de la route où circule le véhicule. C’est une référence visuelle pour les employés du MTQ, qui peuvent plus facilement identifier des endroits que des points GPS.

Profilomètre inertiel

Le Soleil, Erick Labbé

Profilomètre inertiel

Ce système est aussi composé de deux lasers installés sur un support à l’avant du véhicule. Ils suivent les pistes de roue de façon à établir l’indice de rugosité international. Cet indicateur est utilisé pour apprécier le confort de roulement et donc la qualité de la chaussée perçue par les automobilistes. Le profilomètre inertiel vit peut-être ses dernières heures puisque le LCMS peut maintenant faire le même calcul, mais les ingénieurs veulent être absolument convaincus que les données concordent avant de le retirer.

http://www.lapresse.ca

L’orang-outan, cet ingénieur


De plus en plus on s’aperçoit que l’être humain n’est pas le seul a savoir utiliser son environnement pour s’abriter. Des animaux savent faire la différence entre les matériaux disponible et construire selon un plan élaboré. Les orang-outang, font parti de ces animaux …
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L’orang-outan, cet ingénieur

 

Un orang-outan  © iStockphoto

Les orangs-outans utilisent des techniques sophistiquées pour construire leurs nids, ont observé des primatologues britanniques.

Le biologiste Roland Ennos et ses collègues de l’Université de Manchester ont suivi et filmé un groupe de ces grands singes dans les forêts de Sumatra pour constater qu’ils avaient des talents d’ingénierie. Les chercheurs ont même décroché certains nids des arbres afin de les analyser dans le détail.

Selon eux, ces singes ont développé des techniques de construction assez compliquées qui demandent l’utilisation d’outils et la connaissance de certaines compétences. Par exemple, ils choisissent des branches plus robustes pour la structure et l’échafaudage et gardent les plus minces, plus élastiques, pour le fond, qui sert de matelas.

Le détail de ces travaux est publié dans les annales de l’académie des sciences américaine (PNAS).

Le saviez-vous?

En 2009, des chercheurs avaient montré que, lorsqu’ils se sentent traqués par un prédateur, les orangs-outangs sauvages apposent une feuille d’arbre contre leurs lèvres, puis émettent un baiser sonore sur celle-ci.

De cette façon, leur voix paraît plus grave qu’elle ne l’est en réalité.

 

http://www.radio-canada.ca