Le Saviez-Vous ► Mission Apollo 11 : premier pas sur la Lune et théories du complot


Les théories du complot réfutent des faits, des évènements importants qui se sont passé dans l’histoire de l’humanité. Je ne sais pas si les théories sont toutes fausses, sauf que certaines d’entre elle sont assez incroyables. Les missions spatiales comme Apollo 11 et les autres qui ont suivi font partie des théories du complot, même avec les images, les documentaires, les échantillons etc, n’ont pu convaincre les complotistes.
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Mission Apollo 11 : premier pas sur la Lune et théories du complot

apollo theorie complot

| NASA

Thomas Boisson

Le 20 juillet 1969, les astronautes de la mission Apollo 11 posent le pied sur le Lune. S’ensuivront six autres missions, jusqu’à Apollo 17, qui verront à chaque fois des astronautes de la NASA fouler la surface lunaire. Malgré toutes les images retransmises, les échantillons de roches lunaires rapportés et les confirmations modernes, de nombreuses théories du complot continuent de remettre en cause le fait que l’Homme ait un jour marché sur la Lune.

Des millions de personnes à travers le monde croient encore que l’Homme n’a jamais marché sur la Lune et que les images diffusées par la NASA en juillet 1969 ont été tournées dans un studio hollywoodien. Des milliers de sites Internet sont consacrés à prouver que l’atterrissage n’a jamais eu lieu ou à remettre en question l’ensemble de la mission Apollo 11.

Certains prétendent que la NASA n’avait pas le savoir-faire technologique pour réussir un tel coup, ou que si elle avait pu le faire, cela n’incluait pas d’équipage humain.

D’autres parlent d’une possible implication extraterrestre, ce qui bien sûr aurait été dissimulé, tout comme la civilisation lunaire découverte par les astronautes. Mais presque toutes les théories du complot se concentrent sur des anomalies supposées dans les photos et vidéos granuleuses que la NASA a renvoyées sur Terre.

Le développement progressif des théories du complot

Les ombres dans les images suscitent les doutes des complotistes, de même que l’absence d’étoiles dans le ciel sur certaines images — des théories qui ont depuis longtemps été réfutées par les scientifiques. Pourtant, ces théories sont toujours d’actualité, malgré les preuves directes apportées par le Lunar Orbiter en 2009, qui montrait toujours les modules abandonnés d’Apollo 11, 14, 15, 16 et 17 sur la surface de la Lune.

Lorsque le module lunaire d’Apollo 11 est arrivé sur la mer de la tranquillité en 1969, moins d’un Américain sur 20 doutait de ce qu’il voyait sur son écran de télévision. Au tournant du siècle, un sondage Gallup a révélé que le scepticisme ne s’était étendu qu’à 6% de la population. En revanche, plus de la moitié des Russes refusent toujours de croire que les Américains sont arrivés les premiers.

drapeau apollo 11

Parmi les nombreux éléments alimentant les théories du complot, est l’apparent flottement du drapeau planté par les astronautes d’Apollo 11. Le drapeau contenait des tiges rigides de maintien ; les astronautes n’ont pas réussi à le déployer complètement, lui donnant cet aspect froissé. Crédits : NASA

Cependant, des doutes étonnamment sérieux règnent également parmi les alliés les plus proches de Washington. En 2009, selon un sondage TNS, un quart des Britanniques ne croyaient pas à l’atterrissage, tandis que 9% des Français n’étaient pas convaincus non plus, selon des sondages Ifop. L’académicien Didier Desormeaux, qui a beaucoup écrit sur les théories du complot, a déclaré que plus un événement était important, plus il était susceptible d’attirer des récits contradictoires.

« La conquête de l’espace a été un événement majeur pour l’humanité. En douter peut ébranler les fondements mêmes de la science et de la maîtrise de la nature par l’Homme » déclare Desormeaux, faisant de la Lune une cible de choix pour les conspirateurs. Alors que les théories du complot précédentes impliquaient également des images — telles que l’assassinat du président américain John F Kennedy en 1963 et le prétendu incident de Roswell impliquant un OVNI — « la nouveauté de ces rumeurs est qu’elles reposent sur une déconstruction minutieuse des images envoyées par la NASA ».

Des théories du complot persistantes

Pour Desormeaux, c’est la première fois qu’une « théorie du complot est entièrement construite autour de l’interprétation visuelle d’un événement médiatique – qu’ils dénoncent entièrement comme une mise en scène ».

La même logique a été utilisée à plusieurs reprises pour qualifier de faux les massacres dans les écoles américaines, a-t-il ajouté, des conspirateurs hardcores affirmant que les morts « sont interprétés par des acteurs »

« Les images peuvent anesthésier notre capacité à penser » lorsqu’elles sont déployées avec une logique de plus en plus tordue, prévient Desormeaux. « Le pouvoir de telles théories réside dans le fait que peu importe leur survie, elles deviennent une croyance accompagnant une sorte d’évangélisation, leur permettent de persister à jamais ».

Pour Roger Launius, ancien historien officiel de la NASA, « le fait que les dénégations de l’atterrissage de la Lune ne disparaîtront pas, ne devrait surprendre personne ».

Launius — qui a consacré une grande partie de sa carrière à les combattre — déclare dans son dernier livre, « Apollo’s Legacy », que les négateurs « n’acceptent pas les mêmes règles d’investigation et de connaissances que tous les autres. Ils ont puisé dans une riche lignée de méfiance à l’égard du gouvernement, des critiques populistes de la société et des questions sur les fondements de la méthode scientifique, ainsi que de la création de connaissances ».

Sources : AFP

https://trustmyscience.com/

La pochette où Neil Armstrong a mis des bouts de lune vendue 1,8 million de dollars


Cette fameuse pochette contenant des résidus de poussière lunaire devait aller au musée de l’air et de l’espace de Washington, mais suite à une erreur, il a été expédié plus tard et a faillit se retrouver dans les poubelles .. Bref après avoir été vendu dans une enchère pour moins de 1,000 la première fois, il fut revendu à plus de 1 million de dollars. Personnellement, même si cette pochette fait partie des prouesses de l’homme dans l’espace, c’est un prix exorbitant pour une simple pochette. De l’argent jeter par les fenêtres
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La pochette où Neil Armstrong a mis des bouts de lune vendue 1,8 million de dollars

 

 

Ce sachet de décontamination, de la taille d’une trousse de toilette, est encore imprégné de traces de poussière et de petits cailloux lunaires. RelaxNews  /  Jewel SAMAD / AFP

(AFP) – Une pochette utilisée par Neil Armstrong pour ranger les premiers échantillons lunaires jamais ramassés par l’Homme, et qui a failli finir à la poubelle, a trouvé preneur contre 1,8 million de dollars jeudi, a annoncé la maison de vente aux enchères Sotheby’s.

Ce sachet de décontamination, de la taille d’une trousse de toilette, est encore imprégné de traces de poussière et de petits cailloux lunaires.

L’heureux propriétaire de cette pochette à tirette est un acheteur anonyme, qui a effectué la transaction au téléphone après cinq minutes d’enchères à New York.

La précédente propriétaire, une avocate de l’Illinois, n’avait déboursé que 995 dollars pour acquérir ce petit bout d’histoire de la conquête spatiale en 2015.

La vente coïncidait avec le 48e anniversaire de l’alunissage d’Apollo 11 en 1969, mais cela n’a pas permis à la pochette d’être vendue entre 2 et 4 millions de dollars, comme l’espérait Sotheby’s.

C’est le seul objet de la mission Apollo 11 resté aux mains de propriétaires privés.

Armstrong avait utilisé cette pochette pour ramasser ces échantillons de poussière et fragments de rochers sur la surface lunaire.

Vu leur nature alors inconnue, ils furent placés dans des sachets de décontamination pour limiter les risques de toxicité.

Une fois Apollo 11 revenue sur terre, la quasi-totalité du matériel fut expédiée au musée de l’air et de l’espace de Washington. Mais suite à une erreur d’inventaire, la pochette échoua au Johnson Space Center.

Le personnel faillit la jeter, avant de la proposer à un collectionneur spatial du Kansas, gratuitement semble-t-il, qui la conserva sans connaître son histoire.

A la suite d’une condamnation sans lien avec cette affaire, le FBI confisqua ses avoirs, pochette comprise. Elle fut mise aux enchères trois fois sans trouver preneur, jusqu’à ce qu’une avocate de l’Illinois ne s’en empare en 2015 pour une bouchée de pain: 995 dollars.

Remarquant des traces noires, elle l’envoya pour test à la NASA, qui confirma qu’il s’agissait de poussière lunaire d’Apollo 11 et d’un sachet de décontamination figurant sur la liste d’arrimage.

Une bataille judiciaire s’ensuivit pour établir la propriété de la pochette, qu’un juge texan finit par trancher en faveur de l’avocate de l’Illinois.

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La conquête de l’espace au risque d’endommager le cerveau humain


Je doute qu’un jour, nous puissions coloniser d’autres planètes, sauf peut-être si la technologie pouvait faire une barrière contre les radiations. Nous ne sommes pas faits pour vivre ailleurs que sur Terre. C’est comme si on disait aux poissons hippocampes de vivre sur la terre ferme
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La conquête de l’espace au risque d’endommager le cerveau humain

 

La planète Mars

PHOTO : ISTOCKPHOTO

Le rêve d’hommes d’affaires et de politiciens d’envoyer l’être humain sur la planète Mars est assombri par une nouvelle étude qui met en garde contre les dommages permanents au cerveau dont pourraient souffrir les astronautes après une trop longue exposition aux radiations dans l’espace.

RADIO-CANADA AVEC CBC

Au-delà des obstacles technologiques et financiers de telles ambitions, cette nouvelle étude, publiée dans la revue Scientific Reports, met en lumière les conséquences sur la vie des premiers humains à marcher sur Mars à leur retour sur Terre.

Plus l’être humain s’éloigne de la planète Terre, plus il s’expose aux rayons cosmiques d’origine galactique qui, étant composés de particules ionisées, peuvent pénétrer autant les satellites que les corps.

« Ces rayons voyagent dans toutes les directions », prévient le professeur d’oncoradiologie à l’école de médecine de l’Université de Californie, le docteur Charles Limoli.

Ils s’attaquent aux neurones du cortex préfrontal du cerveau, qui contrôle le comportement cognitif, comme la prise de décisions.

« Une exposition prolongée à ces rayons pourrait nuire à la capacité des astronautes à accomplir plus d’une tâche à la fois ou à prendre des décisions rapidement », explique le Dr Limoli.

Un astronaute

Un astronaute   PHOTO : ISTOCK

Ses analyses passées menées sur des rats, exposés à de telles radiations pendant plus de six semaines, ont effectivement démontré un impact sur les fonctions cognitives, en plus d’un niveau d’anxiété plus élevé.

Sa plus récente étude, où des rongeurs ont cette fois été exposés à des particules ionisées d’oxygène et de titane dans un laboratoire de la NASA, corrobore ses précédents résultats. Six mois après y avoir été exposés, les souris et les rats souffrent de dommages neuronaux.

http://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Il y a 50 ans, le premier homme flottait dans l’espace


Un an après que les Russes ont envoyé une première fusée dans l’espace. Puis, il y a 50 ans, c’est la course entre les États-Unis et la Russie pour la conquête de l’espace et c’est un Russe qui va faire une première sortie dans l’immensité de l’espace en flottant
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Il y a 50 ans, le premier homme flottait dans l’espace

 

Il

Image tirée du film d’une caméra externe, installée sur le vaisseau spatial soviétique Voskhod 2, captée le 18 mars 1965. Photo NASA

Marina Lapenkova

MOSCOU, Russie – Alexeï Leonov doit à ses talents de peintre amateur d’être le premier homme à sortir dans l’espace. Et cinquante ans plus tard, le cosmonaute décrit avec la même précision le moment où il a flotté «dans le noir profond», les étoiles «partout» et le «soleil aveuglant».

À 80 ans (photo ci-dessous), dynamique et souriant, il reçoit dans son bureau moscovite d’une grande banque russe, prêt à refaire défiler les images de la toute première sortie extravéhiculaire qui lui vaut le titre de «premier piéton de l’espace», terme impropre puisqu’il s’agit plutôt de flotter que de marcher dans l’espace.

Alexeï Leonov a lui sa version, plus lyrique. Il s’agissait, selon l’objectif posé par Sergueï Korolev, le mythique père du programme spatial soviétique, de «nager dans l’espace comme les marins dans l’océan».

Nous sommes en 1962, un an après le premier vol spatial effectué le 12 avril 1961 par Iouri Gagarine. L’Union soviétique et les États-Unis s’affrontent à distance pour la conquête de l’espace. Les Soviétiques ont pris une longueur d’avance avec Gagarine et comptent bien la conserver.

«Korolev m’a choisi parce que j’avais déjà piloté plusieurs appareils, que j’avais de bonnes notes et que je peignais, fait rare chez les cosmonautes», sourit celui qui n’a pas encore 30 ans à l’époque.

Après dix-huit mois d’un entraînement intensif, le cosmonaute est fin prêt. Le vaisseau Voskhod-2, piloté par son ami Pavel Beliaïev, l’est beaucoup moins.

«La fusée n’avait pas de système d’éjection», dit-il en racontant avoir pris la nouvelle sans paniquer. «Il fallait soit attendre neuf mois son réaménagement, soit utiliser ce modèle. Nous avons choisi la deuxième option», résume-t-il.

Le programme spatial soviétique courait le risque d’être devancé par la NASA.

«Il ne s’agissait pas de courage. On savait simplement que cela devait être fait», explique-t-il.

Le 18 mars 1965, dix semaines avant leurs collègues américains, l’équipage composé de Beliaïev et Leonov (indicatifs Almaz-1 et Almaz-2) est placé en orbite à 498 km au dessus de la Terre, soit 180 km plus haut que prévu.

Une heure et demie après la mise en orbite, Leonov pénètre dans le sas de Voskhod et Beliaïev referme l’écoutille interne derrière lui.

Après la dépressurisation, Leonov ouvre l’écoutille externe et découvre l’espace, «un noir profond, des étoiles partout et un Soleil à la brillance insupportable». «Je m’extirpe délicatement et me détache finalement du vaisseau», raconte l’astronaute.

«J’ai filmé la Terre, parfaitement ronde, le Caucase, la Crimée, la Volga. C’était beau, comme des tableaux de Rockwell Kent», le peintre américain réputé pour ses lignes épurées et ses couleurs douces.

Plus tard, il dessinera des croquis sur le carnet de bord du vaisseau.

DIFFICILE RETOUR SUR TERRE

«J’avais aussi tout le temps en tête la phrase de Lénine: l’univers n’a aucune limite, ni de temps ni d’espace», avoue l’astronaute.

Les minutes passent. Dans son casque, il entend le commandant faire son rapport à la Terre:

«Ici Almaz-1: l’homme est sorti dans l’espace».

Puis c’est la voix de Iouri Levitan, célèbre présentateur de la radio soviétique retransmise dans son casque, qui retentit et prononce la même phrase.

«Mais de qui parle-t-il?», pense-t-il sur le moment.

Le retour va s’avérer compliqué. Sa combinaison se dilate et il ne peut plus manier sa caméra. Sans attendre le feu vert du centre de contrôle, il décide de diminuer la pression dans son scaphandre. Et réussit à entrer dans le sas la tête la première, contrairement à ce qui était prévu. Le cosmonaute est en nage, il a perdu 6 kg.

Dans la cabine, l’équipage constate que le système de descente automatique ne fonctionne pas. Ils reviennent sur Terre en mode manuel, atterrissent à 400 km du site prévu, dans l’Oural.

«Nous avons attendu trois jours dans la forêt avant d’être rapatriés, et la radio soviétique assurait que nous étions en vacances après le vol», raconte en riant M. Leonov.

Les sauveteurs amassent de la neige qu’ils jettent dans un immense chaudron. C’est là qu’il prend un premier bain.

Ensuite, retour en ski. Neuf kilomètres jusqu’au point de ralliement où les attend un hélicoptère.

En 1968, le réalisateur britannique Stanley Kubrick intègre l’enregistrement de son battement cardiaque dans l’espace pour son film 2001, l’Odyssée de l’Espace.

En 1975, Leonov est commandant de l’équipage du vaisseau Soyouz 19 et participe à la naissance de la coopération spatiale entre les États-Unis et l’Union soviétique, avant même la fin de la Guerre froide. La crise actuelle entre Moscou et Washington sur fond de guerre en Ukraine lui inspire des paroles d’apaisement.

«Entre les astronautes, il n’a jamais existé de frontières. Le jour où cette conception gagnera les têtes des hommes politiques, notre planète sera différente», dit-il sobrement.

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Le Saviez-Vous ►Pendant la Guerre Froide, les Etats-Unis ont planifié de bombarder la Lune


Ce que peut faire l’humiliation envers un pays en cas d’échec. Imaginez si le plan d’envoyer un missile sur la lune dans le but de montrer sa supériorité aurait pu devenir une réalité ? C’est à se demander si un jour, il y aurait un fou qui pèserait sur le bouton rouge et provoquerait un désastre sans précédent qui affecterait le monde entier
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Pendant la Guerre Froide, les Etats-Unis ont planifié de bombarder la Lune

 

« Voyage dans la Lune », de Méliès, 1902 (capture d’écran)

En 1957, en pleine Guerre Froide, l’URSS a un coup d’avance sur les Etats-Unis dans la conquête de l’espace. Elle vient d’envoyer le premier satellite en orbite autour de la Terre, le fameux Spoutnik. Blessés dans leur orgueil et inquiets de perdre cette course de vitesse, les Etats-Unis adoptent en 1958 la loi qui met sur pieds la NASA, l’agence spatiale civile américaine.

Cette époque où la conquête de l’espace faisait fantasmer coïncide avec l’âge atomique. Mais le discours gouvernementale des Etats-Unis est à l’apaisement en la matière. Hiroshima étant passé par-là, le nucléaire n’est plus considéré pour sa force de frappe, mais pour la formidable source d’énergie qu’il pourrait constituer.

Pourtant, dès 1958, le gouvernement américain lance un plan top secret pour bombarder la Lune. L’objectif, d’après Priceonomics, qui relate cette histoire, était de provoquer une explosion tellement considérable qu’elle serait visible de la Terre. Cela devait permettre de redonner confiance dans leur gouvernement aux citoyens Américains minés par le succès de Spoutnik, et d’impressionner les Soviétiques.

Le physicien Léonard Reiffel, qui était en charge de ce projet (nom de code: A-119), a été interrogé en 2012 par CNN, alors qu’il avait 85 ans. Il explique ainsi le contexte dans lequel a été élaborée cette mission:

«Les gens étaient très inquiets à cause de Spoutnik et des très remarquables exploits de l’Union Soviétique à cette époque, et en comparaison, les Etats-Unis craignaient d’avoir l’air minables. C’était donc un concept qui visait en quelque sorte à convaincre les gens que les Etats-Unis étaient capables de maintenir un effet dissuasif mutuel, et d’éviter ainsi une énorme déflagration sur Terre».

D’après lui, il y avait également des raisons «militaires et politiques» à ce projet:

«il y avaient des discussions pour faire de la Lune un champ de bataille en surplomb», depuis lequel les Etats-Unis pourraient envoyer des missiles, a-t-il déclaré à CNN.

Un plan précis, qui semble tout droit sorti de l’imaginaire de Méliès, croisé avec le pessimisme nucléaire de Stanley Kubrick, est échafaudé: les scientifiques prévoient de viser la face cachée de la Lune, pour que la poussière projetée par la détonation soit éclairée par le soleil, et gagne ainsi en visibilité depuis la Terre, en créant un contraste.

Finalement, le plan des chercheurs et du gouvernement fut abandonné en janvier 1959. Les risques estimés sur l’effet d’une telle initiative sur la population (allait-elle l’approuver ou non?), et les doutes sur les capacités du missile à réellement atteindre sa cible (n’aillait-il pas retomber sur Terre en cas d’échec?), en ont finalement eu raison. De plus, Leonard Reiffel plaçait de grands espoirs dans la colonisation de la Lune, et craignait que la radioactivité à sa surface ne complique la tâche. Jacques Cheminade, qui prévoyait pendant la campagne présidentielle de 2012 l’industrialisation de la Lune, peut lui être redevable.

http://www.slate.fr