Le Saviez-Vous ► A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


La Terre a connu différent climat pouvant aller d’un extrême à l’autre, C’est changements de climat a permis à des espèces d’animaux et de végétaux de disparaitre ou bien d’apparaitre. Ces processus depuis l’apparition de notre planète ont pris des millions d’années entre les différents climats. Cependant, notre époque accélère les changements climatiques par l’activité humaine
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A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


Quel climat merveilleux – du tropical au polaire, de l’aride à l’humide, et tout ce qui se trouve “juste entre les deux”. Il change constamment et apporte énormément de variations, et ce, depuis la naissance de notre planète Terre. Jusqu’à présent, tout ce que je sais, c’est que tout était complètement différent auparavant. Par exemple, il y a 4,5 milliards d’années, il faisait super chaud et tout était en fusion. Tu pouvais voir des océans de magma partout. Et il a fallu près d’un milliard d’années à la Terre pour prendre sa forme solide…

SOMMAIRE :



Cela s’est fait il y a 3,8 milliards d’années ! La pluie est venue de ces nuages-là, les premiers de l’histoire de la Terre. Ils se sont formés parce que la planète a commencé à se refroidir, permettant à l’eau de passer de l’état gazeux à l’état liquide !


– L’atmosphère était extrêmement toxique il y a 3,5 milliards d’années. Au moins, ces micro-organismes précoces vont remplir l’atmosphère d’oxygène au cours des 2 milliards d’années à venir.


– Il y a environ 2,5 milliards d’années, la période de glaciation huronienne a commencé. Alors que l’oxygène remplit l’atmosphère et remplace le méthane, il ne peut pas retenir la chaleur comme il faut.


– Il y a 2 milliards d’années, la couche d’ozone a commencé à se former. Non seulement elle protège la planète des mauvais rayons du soleil, mais elle la réchauffe aussi un peu !


– Il y a environ 200 millions d’années, ces reptiles géants sont apparus, et ils ont imposé leur loi sur la planète pour les 175 millions d’années à venir.


De 100 à 65 millions d’années auparavant, la planète subit de nombreux changements. La masse Terrestre se divise en plusieurs continents, tels que nous les connaissons aujourd’hui.


Il y a 55 millions d’années, quelque chose de similaire au réchauffement climatique que nous connaissons aujourd’hui a eu lieu.


Au cours des 2 millions d’années qui suivent, la vie sur Terre est comme un manège à sensation avec des températures qui montent et qui descendent dans les extrêmes.


– Ah, nous voici à l’Âge de Glace qui a commencé il y a 2,5 millions d’années. La température est d’environ 12 degrés de moins que celle d’aujourd’hui.


– Dans la période entre 120 et 30 000 ans auparavant, il pleuvait des cordes ! Même le Sahara était humide et fertile – regarde un peu ces lacs, ces marécages et ces fleuves.


– Il y a environ 26 000 ans, la glace a commencé à se répandre à nouveau. C’est ce que l’on appelle le dernier maximum glaciaire.


– C’est une période chaude et humide avant le début de l’Holocène.


  Entre 7 500 et 3 500 avant J.-C., la dernière période humide africaine prend fin.


– Il ne fait pas plus chaud à l’époque de l’Âge de Fer, qui dure de 900 à 300 avant J.-C.


– L’Âge de Glace se profile aux alentours de 1300 jusqu’à 1850. Il n’est pas aussi extrême que les précédents cependant. Mais tout de même, certains intervalles sont plutôt rudes !

HORODATAGE :

Des océans de magma 0:17

Pourquoi est-il si difficile de respirer ? 0:56

La glaciation huronienne 1:56

Des dinosaures ! 2:42 

Le réchauffement climatique 3:29

Eeet… l’Âge de Glace ! 4:33

Que se passe-t-il en Afrique ? 6:33

Et en Amérique ? 6:54

Explosion du Vésuve 7:12

Le Petit Âge de Glace 8:46

La Russie va ouvrir un centre de clonage pour ramener des espèces éteintes à la vie


Je peux comprendre l’envie de revoir des animaux tels que le mammouth, certains chevaux disparus. Moi-même, je serais ébahi, mais ce n’est vraiment pas une bonne idée. Pourquoi investir de l’argent dans le passé alors que les animaux présents ont vraiment besoin d’aide, que ce soit une meilleure protection, faire revivre leurs habitats naturels, faire des gestes concrets contre la pollution.
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La Russie va ouvrir un centre de clonage pour ramener des espèces éteintes à la vie

 

Crédits : The Siberian Times

par  Malaurie Chokoualé

 

Certains en rêvent depuis des années, cela se précise : des scientifiques russes se rapprochent un peu plus de la résurrection grâce à l’ADN retrouvé piégé durant des dizaines de milliers d’années dans le pergélisol.

Le 30 août dernier, le Siberian Times a annoncé que l’université fédérale du Nord-Est (NEFU) à Iakoutsk fera cette semaine une proposition d’investissement de l’ordre de 400 millions de roubles (soit 4,9 millions d’euros) pour tenter de ramener à la vie des mammouths ou des rhinocéros laineux, des lions des cavernes ou encore des races de chevaux disparus.

Avec le soutien appuyé du gouvernement régional de la Yakoutie, la rectrice de l’université par interim, Evgenia Mikhailova, prévoit déjà de faire construire un « centre scientifique paléo-génétique de classe mondiale ». Il faut dire que la Yakoutie est une zone particulièrement riche en échantillons d’animaux datant du Pléistocène et de l’Holocène, car près de 80 % des échantillons issus de ces époques ont été retrouvés dans la région. Le Siberian Times explique même que des plans des locaux ont déjà été imaginés, et ceux-ci comprendront des laboratoires plongés en plein dans le pergélisol.

L’université travaille en étroite collaboration avec la Fondation de recherche biotechnologique (SOOAM), laboratoire de clonage controversé en Corée du Sud. La proposition d’investissement sera faite officiellement entre les 11 et 13 septembre prochains lors d’un forum (Eastern Economic Forum) qui se tiendra à Vladivostok, afin de débusquer les potentiels business angels intéressés par l’affaire. Avec des avantages fiscaux et un régime administratif simplifié, la Russie tente de créer des industries innovantes et d’attirer des technologies de pointe étrangères dans le pays. Le clonage d’espèces disparues, entre autres.

Source : The Siberian Times

 

https://www.ulyces.co/

La Terre est entrée dans l’âge du Meghalayen


D’après des géologues nous nous sommes à l’époque Holocène qui se divise en trois parties qui maintenant nous avons commencer l’âge Meghalayen depuis 4 200 ans. Elle est différente des deux autres, celle-ci est basée l’activité humaine, alors que généralement sur des strates sédimentaires accumulées au fil du temps.
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La Terre est entrée dans l’âge du Meghalayen

 Représentation artistique de la Terre et de la Lune avec comme toile de fond le Soleil et la Voie lactée.

Les géologues divisent les 4,6 milliards d’années d’existence de la Terre sur une échelle des temps géologiques. Photo : iStock

La Terre est officiellement entrée dans un nouveau chapitre de son histoire, l’âge du Meghalayen, troisième et dernière période depuis le début de l’époque de l’Holocène il y a près de 12 000 années, estime la Commission internationale de stratigraphie (CIS), l’organisation responsable de l’établissement d’une échelle des temps géologiques de la planète.

Un texte d’Alain Labelle


Nous vivons actuellement dans ce qu’on appelle l’époque de l’Holocène, qui reflète tout ce qui s’est passé au cours des 11 700 dernières années, depuis qu’un réchauffement considérable du climat a mis fin à la dernière période glaciaire.

Celle-ci se sous-divise maintenant en trois périodes, explique la CIS, dont la plus récente est l’âge du Meghalayen.

Une portion de la stalagmite indienne.

Une portion de la stalagmite indienne qui a été sectionnée et analysée couche par couche, et qui contient la couche qui définit le début du Meghalayen.  Photo : International Commission on Stratigraphy

    Les trois périodes de l’Holocène

  • Greenlandien : de 11 700 à 8200 années. Coïncide avec la fin de l’âge de glace.

  • Northgrippien : de 8200 à 4200 années. Coïncide avec un refroidissement attribué aux vastes volumes d’eau douce provenant de la fonte des glaciers qui ont perturbé les courants océaniques.

  • Meghalayen : de 4200 années à aujourd’hui.

Le début du Meghalayen est marqué par la survenue d’une grande sécheresse et d’un refroidissement abrupt du climat, qui ont affaibli les sociétés agricoles anciennes et mené à l’affaiblissement de nombreuses civilisations, notamment en Égypte, en Grèce, en Mésopotamie, en Inde et en Chine.

Le saviez-vous?

Les géologues divisent les 4,6 milliards d’années d’existence de la Terre sur une échelle des temps géologiques. Chaque temps géologique correspond à des événements précis, tels que l’apparition des continents, des changements climatiques importants et même l’émergence de types particuliers d’animaux et de plantes.

Un moment unique

Le Pr Stanley Finney, de la Long Beach State University, explique que le Meghalayen est unique parmi les nombreux intervalles de l’échelle du temps géologique, parce qu’il est lié à événement d’origine humaine mondial résultant d’un événement climatique mondial.

C’est la première fois que la CIS prend en considération un événement d’origine humaine pour définir une période puisque, habituellement, les unités de l’échelle de temps géologique sont basées sur des strates sédimentaires accumulées au fil du temps et qui contiennent des types de sédiments, des fossiles et des isotopes chimiques qui enregistrent le passage du temps ainsi que les événements physiques et biologiques qui les ont produits.

Des contestations

Une première qui n’est pas sans créer des remous dans la communauté scientifique, dont certains membres estiment qu’il n’y a pas eu suffisamment de discussions depuis que le concept du Meghalayen a été avancé pour la première fois il y a six ans.

D’autres scientifiques affirment même que l’époque de l’Holocène est terminé. Selon eux, les éléments attestant de l’influence des activités humaines sur la Terre sont devenus tellement probants qu’on peut affirmer que la planète est entrée dans l’Anthropocène, une nouvelle ère géologique marquée par l’humain.

https://ici.radio-canada.ca/

L’eau dans le sous-sol est multimillénaire et vulnérable


Les nappes souterraines contiennent des eaux fossiles qui peuvent avoir plus de 12 000 ans, une partie de cette eau fournie notre eau potable. Malheureusement, cette réserve inestimable semble se contaminer de la pollution moderne et que la demande en plus augmente. Il est clair qu’il est important de réagir pour préserver cette eau
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L’eau dans le sous-sol est multimillénaire et vulnérable

 

Les chutes Iguazu, au Brésil, font partie de... (Jorge Saenz, archives AP)

Les chutes Iguazu, au Brésil, font partie de l’aquifère Guarani, le 3e réservoir d’eau souterraine mondial.

JORGE SAENZ, ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse

Les nappes souterraines dans le monde abritent une eau multimillénaire, souligne mardi une étude, qui met en garde contre les risques de pollution de ces précieuses réserves.

Sous terre, entre 250 m et 1 km de profondeur, plus de la moitié des puits sont essentiellement nourris d’eau issue de précipitations intervenues il y a plus de 12 000 ans, avant le début de l’ère Holocène, selon ces travaux présentés mardi à Vienne devant l’Union européenne des sciences de la terre.

Plus près de la surface même, ces eaux « fossiles » sont aussi présentes.

Les chercheurs ont analysé 6455 aquifères, en Europe et aux États-Unis, mais aussi au Japon, en Inde ou au Sénégal, usant de méthodes de datation par le radiocarbone (l’eau plus « jeune » en étant plus dosée, de par son exposition récente à l’atmosphère).

Selon les zones, 42 à 85 % de l’eau stockée dans le premier km de la croûte terrestre a plus de 12 000 ans (avec une part qui se réduit — 10 à 63 % — quand l’aquifère est à moins de 100 m de profondeur), selon l’étude parue dans Nature Geoscience.

« Une part substantielle de l’eau douce dans le monde est d’âge fossile », souligne un des auteurs, Scott Jasechko, de l’Université de Calgary. « Seule une petite portion des eaux souterraines est récente, quelques années ou quelques décennies ».

Mais cette ressource ancienne, qui aujourd’hui fournit de l’eau potable ou permet par exemple d’irriguer les champs de Californie (avec un aquifère à – 260 m pour le sud de la vallée centrale) ou de la grande plaine de Chine du nord, est fragile.

« On imagine souvent que ces eaux sont non touchées par les contaminations modernes », soulignent les auteurs. Il n’en est rien.

Car dans la moitié des nappes contenant de l’eau « ancienne », les chercheurs ont aussi trouvé la présence d’eaux de pluie ou de neige plus récentes — infiltrées par exemple via les zones plus perméables ou les fuites sur les puits. Une source potentielle de pollution de ces eaux fossiles.

« Les eaux de puits « fossiles » sont plus vulnérables aux contaminations par les polluants modernes que nous le pensions, » pointent les auteurs.

« Sécuriser l’approvisionnement en eau potable reste un défi pour des centaines de millions d’individus », souligne M. Jasechko.

« Il faut gérer ces ressources souterraines anciennes de manière durable, et veiller à leur qualité », insistent les auteurs, alors que, face aux sécheresses accrues ou au déclin de certaines nappes phréatiques, le recours aux eaux souterraines tend à s’accélérer

http://www.lapresse.ca/

Rétrospective : 16 découvertes qui ont marqué la science en 2016


2016 a été une année productive pour la science dans différents domaines
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Rétrospective : 16 découvertes qui ont marqué la science en 2016

 

De la détection d’ondes gravitationnelles à la naissance d’un premier enfant conçu par deux mères et un père, l’année qui se termine a été riche en premières et en découvertes. Voici notre rétrospective scientifique de l’année 2016.


1.UNE NOUVELLE ÈRE GÉOLOGIQUE S’AMORCE POUR LA TERRE

Photo : NASA

La planète est entrée dans l’anthropocène, une nouvelle ère géologique marquée par l’impact des activités humaines sur l’écosystème terrestre, ont annoncé 35 géologues. L’accumulation de matériaux polluants dans l’environnement comme le plastique, l’érosion de la biodiversité et les changements climatiques provoqués par les gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère marqueront l’avenir de la planète et deviendront la signature humaine.

Ce passage marque la fin de l’holocène, qui a duré plus de 10 000 ans, et qui avait commencé avec la fin de l’ère glaciaire.


2. DES ONDES GRAVITATIONNELLES ENFIN DÉTECTÉES

Photo : NASA

Des ondulations de l’espace-temps, appelées ondes gravitationnelles, ont été détectées directement pour la première fois par des astrophysiciens américains. La détection confirme une prédiction majeure de la théorie de la relativité générale énoncée par Albert Einstein en 1915 et promet de révolutionner l’étude de notre Univers.

Les scientifiques ont déterminé que les ondes détectées sont nées pendant la dernière fraction de seconde avant la fusion de deux trous noirs, des objets célestes encore mystérieux résultant de l’effondrement gravitationnel d’étoiles massives.

Cette détection est, par le fait même, la première observation de la « danse » finale de deux trous noirs qui finissent par fusionner.


3. UNE NEUVIÈME PLANÈTE DANS NOTRE SYSTÈME SOLAIRE

Photo : La Presse canadienne/R. Hurt

Dotée d’une masse d’environ 10 fois celle de la Terre, cette planète se trouverait sur une orbite 20 fois plus éloignée que celle de Neptune. Très lente, elle mettrait entre 10 000 et 20 000 ans pour boucler son tour autour du Soleil.

Ce sont des astronomes américains de l’Institut de technologie de Californie (Caltech) qui, à partir de calculs mathématiques et de simulations par ordinateur, ont établi la présence de la planète.

Jusqu’à présent, l’astre en question n’a pas été observé directement. Il pourrait être détecté par un télescope d’ici cinq ans. – http://bit.ly/2hawfOe


4.DES VACCINS CONTRE LE VIRUS ZIKA DÉJÀ EN PRÉPARATION

Photo : Reuters/Juan Carlos Ulate

La médecine répond plus rapidement que jamais à la menace présentée par un virus. Plusieurs vaccins contre le Zika sont actuellement en préparation sur la planète, dont l’un créé par Gary Kobinge et ses collègues du Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval.

Il a été le premier au monde à obtenir l’autorisation de la Food and Drug Administration des États-Unis et de Santé Canada pour son développement. M. Kobinger a d’ailleurs été nommé scientifique de l’année 2016 de Radio-Canada pour sa contribution à la mise au point d’un vaccin contre le virus Ebola.


5. L’EXOPLANÈTE LA PLUS PROCHE DE NOUS

Photo : ESO/M. Kornmesser

L’Observatoire européen austral a découvert Proxima B, l’exoplanète la plus proche de la Terre détectée à ce jour. Située à quatre années-lumière du système solaire, soit 40 000 milliards de kilomètres, cette planète rocheuse d’une dimension semblable à celle de la Terre gravite autour de l’étoile la plus proche en dehors du système solaire, Proxima du Centaure.

Elle se trouve dans une zone qui rend possible la présence d’eau liquide. Mais, il y a un petit problème : une sonde utilisant la technologie actuelle mettrait des milliers d’années pour y parvenir.


6. LA MACHINE DÉPASSE ENCORE L’HUMAIN

Photo : Google

Un ordinateur a battu un joueur professionnel au jeu de go, un exercice de stratégie d’origine chinoise. Aucune machine n’avait réussi l’exploit de battre un humain expérimenté à ce jeu, considéré comme l’un des plus complexes du monde.

Le programme qui a réussi l’exploit est AlphaGo, mis au point par DeepMind, une entreprise appartenant à Google. Il y a 20 ans, le programme Deep Blue d’IBM avait battu le champion d’échecs Garry Kasparov.


7. DEUX MÈRES, UN PÈRE ET UN COUFFIN

Bébé naissant dans les mains d'une femme

Un bébé Photo : iStock

Pour la première fois, un bébé est né d’un embryon constitué de l’ADN de deux femmes. La technique utilisée a permis d’éviter la transmission d’une maladie héréditaire de la mère à l’enfant.

Les médecins à l’origine de cette prouesse controversée ont implanté l’ADN du noyau de l’ovule de la mère dans l’ovule d’une donneuse, duquel le matériel génétique nucléaire avait été retiré, mais qui contenait de l’ADN mitochondrial normal.


8. LE SPECTRE DE LA LUMIÈRE DE L’ANTIMATIÈRE MESURÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS

L'expérience ALPHA

L’expérience ALPHA   Photo : CERN/ALPHA

Le spectre optique d’atomes d’antihydrogène a été mesuré pour la première fois par des scientifiques de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire.

Les atomes ont été capturés dans un piège magnétique mis au point par les chercheurs de l’expérience ALPHA. Le résultat obtenu est en fait la première observation d’une raie spectrale dans un atome d’antihydrogène, ce qui permet de comparer pour la première fois le spectre de lumière de la matière et de l’antimatière.

Dans les limites de l’expérience, la conclusion est qu’il n’y a pas de différence par rapport à la raie spectrale équivalente de l’hydrogène.


9. LA THÉORIE DE L’ESPRIT N’EST PAS UNIQUE À L’HUMAIN

Photo : iStock

La capacité d’attribuer aux autres des capacités mentales invisibles comme des émotions, des désirs et des croyances n’est pas réservée aux humains. L’aptitude a été observée chez trois espèces de grands singes.

La primatologue américaine Frans de Waal, professeur à l’Université Emory, a montré que les chimpanzés, les bonobos et les orangs-outans parviennent à comprendre les fausses croyances d’autrui. Cette nouvelle connaissance laisse à penser que cette capacité était peut-être présente chez leur ancêtre commun, qui est aussi le nôtre.


10. VOLER PENDANT 10 MOIS

Photo : iStock

Le martinet noir (Apus apus) a battu le record de vol sans se poser de toutes les espèces d’oiseaux en restant dans les airs jusqu’à 10 mois, ont déterminé des ornithologues suédois.

Pour le constater, le Pr Anders Hedenström, biologiste à l’Université Lund, et ses collègues ont utilisé les données transmises par de petits récepteurs attachés à 13 martinets. Ils ont ainsi pu déterminer que ces oiseaux, qui mesurent de 16 cm à 17 cm de longueur, se posaient seulement pendant deux mois de l’année, au moment de la reproduction.

Pendant les 10 autres mois, ils sont en vol, se nourrissant et hibernant tout en migrant vers le sud du Sahara.


11. DE GRANDS YEUX SUR L’UNIVERS

Photo : Reuters

Le plus grand radiotélescope du monde est entré en service cette année dans le sud-ouest de la Chine. Le Five-hundred-meter Aperture Spherical Radio Telescope (FAST), qui présente une ouverture sphérique d’un diamètre de 500 mètres, couvrant une surface équivalente à 30 terrains de football, est installé dans une zone rurale de la province du Guizhou, entre trois collines karstiques. Les scientifiques l’utilisent pour sonder la présence d’hydrogène dans les galaxies lointaines, déceler la présence d’étoiles à neutrons et peut-être détecter une vie intelligente extraterrestre.


12. UN OS SYNTHÉTIQUE STIMULE LA RÉGÉNÉRESCENCE OSSEUSE

Un os synthétique

Un os synthétique   Photo : Adam E. Jakus

Des chercheurs américains ont mis au point une imprimante 3D qui fabrique des os synthétiques composés d’un biomatériau malléable et résistant stimulant la régénérescence osseuse. Cette percée permet d’espérer la création d’implants et de prothèses bon marché pour traiter un ensemble de blessures osseuses et dentaires, mais aussi pour la chirurgie plastique.

À la différence des autres greffes osseuses synthétiques existantes, ce nouveau matériau est à la fois élastique et très solide. Il peut aisément et rapidement être mis en place dans un bloc opératoire.


13. UNE TÊTE TRANSPLANTÉE

Photo : iStock/Jeff J Mitchell

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero a annoncé avoir supervisé la greffe de la tête d’un singe sur le corps d’un autre singe. Cette opération a été réalisée avec la collaboration du Dr XiaoPing Ren Ren, de l’Université de Harbin, en Chine. Les expérimentateurs ont laissé vivre le singe greffé une vingtaine d’heures avant de le débrancher. À ce jour, ces expériences sur des souris ont été répétées des centaines de fois avec de bons résultats, explique le Dr Canavero.

Ce n’est pas la première fois qu’une greffe semblable est réalisée. En 1970, le neurochirurgien américain Robert White en avait effectué une, mais le primate, paralysé, n’avait survécu que quelques jours. Le Dr Canavero se dit prêt à passer aux choses sérieuses et à expérimenter la méthode sur des humains. Il a déjà un volontaire, Valery Spiridonov, un Russe qui souffre d’une maladie dégénérative.


14. UN SEUL EXODE AFRICAIN AURAIT PEUPLÉ LA PLANÈTE

Photo : iStock

Nos ancêtres ont-ils quitté leur berceau africain en une seule grande vague migratoire? C’est ce que tendent à montrer trois analyses génétiques publiées cette année.

L’homme moderne aurait ainsi quitté l’Afrique il y a de 60 000 à 80 000 ans pour coloniser le reste du globe. Ces résultats contredisent d’autres études qui laissaient entendre que l’Asie du Sud-Est et l’Australie auraient été peuplées lors d’une migration distincte.


15. UNE ENZYME AU RÔLE CRUCIAL POUR LE CONTRÔLE DU SUCRE ET DE L’OBÉSITÉ

Photo : iStock

Une équipe québécoise a découvert une enzyme qui pourrait contribuer à la lutte contre l’obésité et le diabète. Le glycérol-3-phosphate-phosphatase (G3PP), dont on ignorait l’existence dans les cellules des mammifères, a pour rôle d’éliminer les effets liés à un excès de sucre.

Les travaux des chercheurs, dirigés par Marc Prentki et Murthy Madiraju, du CRCHUM, ont démontré que cette enzyme régule l’utilisation du glucose et des lipides dans les organes.

À partir de cette découverte, les chercheurs veulent créer « de petites molécules capables d’activer l’enzyme G3PP ».

La réussite de l’expérience, qui devra être testée sur des animaux, ouvrira la porte à la création de nouveaux traitements pour les personnes qui souffrent de diabète ou d’obésité.


16. AU PLUS PRÈS DE JUPITER

Photo : NASA

Cinq ans après son lancement et un périple d’environ 3 milliards de kilomètres, la sonde Juno de la NASA s’est placée en orbite autour de Jupiter pour une mission qui vise à percer les mystères de la plus grande planète du système solaire.

Les images en haute définition prises par une caméra « JunoCam » révèlent des tempêtes et des systèmes météorologiques jamais observés auparavant. Des images en infrarouge des deux régions polaires ont également été transmises, lesquelles révèlent des zones de chaleur méconnues.

http://ici.radio-canada.ca/