On dort moins bien les nuits de Pleine Lune


A savoir si la pleine lune affecte notre sommeil n’était pas le but de l’étude des scientifiques, mais en se posant la question, ils ont quand même regarder leur résultats et comparer le calendrier lunaire. Malgré que l’échantillon de cette étude est petit, il semble qu’en effet, la lune influence notre sommeil. Il faudrait des études d’un plus grand nombre de personnes pour venir attester ces faits, et d’essayer de comprendre le pourquoi, car pour le moment, aucune réponse ne semble vraiment y répondre.
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On dort moins bien les nuits de Pleine Lune


Par Janlou Chaput, Futura

La vieille croyance populaire aurait trouvé une vérification scientifique. De nombreux paramètres du sommeil seraient en effet perturbés les nuits de Pleine Lune. Des résultats inattendus pour les chercheurs suisses à l’origine de ce travail, puisque ce n’était pas leur but premier…

On associe à la Pleine Lune des pouvoirs presque mystiques. En effet, de nombreuses croyances populaires font état d’événements bizarres lorsque l’astre de la nuit brille de tout son éclat. Sans aller jusqu’à parler des loups-garous, on dit souvent qu’il y a davantage de délits commis sous la pleine lueur de la Lune, qu’il y a plus de naissances ou que l’on dort moins bien. De nombreuses études sont venues invalider ces affirmations. Mais une nouvelle recherche, réalisée après une discussion dans un bar, pourrait bien confirmer l’influence du cycle lunaire sur notre sommeil.

Le contexte : une idée née une nuit de Pleine Lune

Entre 2000 et 2003, Christian Cajochen et ses collègues de l’université de Bâle, en Suisse, ont mené une étude sur 33 volontaires de 20 à 74 ans afin de tester l’effet de l’âge sur de nombreux paramètres du sommeil. Plus tard, alors qu’ils discutaient ensemble autour d’un verre dans un bar une nuit de Pleine Lune, ils ont eu l’idée de se servir de leurs données pour réaliser une nouvelle étude : voir si le cycle de la Lune influence notre façon de dormir.

Ce travail, décrit plus bas, concluait que l’astre de la nuit influait réellement sur le sommeil. Des résultats auxquels les auteurs ne s’attendaient pas, puisque la majorité des articles de la littérature scientifique n’ont jamais établi un tel lien.

Dubitatif sur sa propre expérience, Christian Cajochen a préféré ne pas publier ses résultats, avant que des collègues d’autres universités le poussent à divulguer le contenu des recherches. Ce qu’il s’est enfin décidé à faire, dans la sérieuse revue Current Biology.

L’étude : le cycle lunaire influence le sommeil

En tout, les volontaires avaient passé 64 nuits à dormir dans une chambre isolée du monde extérieur, donc sans bruit et sans lumière, pour des conditions de sommeil pleinement contrôlées. Au lieu de se focaliser sur les âges comme dans un premier temps, ils ont placé chaque nuitée par rapport au calendrier lunaire, afin de déterminer l’écart par rapport à la Pleine Lune. Ils ont ainsi défini trois groupes : les nuits recouvrant les jours avec un ciel sans Lune, celles durant les périodes intermédiaires du cycle, et enfin celles autour des moments de Pleine Lune.

Qu’ont-ils observé ? L’électroencéphalogramme révèle que le sommeil profond, mis en avant par des tracés caractéristiques, a été raccourci de 30 % lorsque la Lune illuminait le ciel. Globalement, le sommeil est écourté de 20 minutes, tandis que la qualité est jugée moins bonne de 15 % par les participants qui, au moment de l’interrogatoire, ne savaient pas que les données seraient réutilisées pour faire le parallèle avec l’influence de la Pleine Lune.

Enfin, toujours pour cette même catégorie, les sécrétions de mélatonine, une hormone liée au sommeil et au rythme biologique, étaient nettement plus basses, nouveau critère attestant d’une perte de la qualité du sommeil. Alors que les taux avoisinaient les 4 pg/ml (picogramme par millilitre) lorsque l’astre de la nuit brillait de tous ses éclats, ils étaient doublés à l’autre bout du cycle, au moment de la Nouvelle Lune.

L’œil extérieur : un rythme biologique calé sur celui de la Lune

Cette étude, bien qu’entamée après une discussion dans un bar et menée à partir d’un petit échantillon, ne manque pas pour autant de pertinence scientifique. Le mode opératoire est, de l’avis des spécialistes, tout à fait cohérent avec les exigences scientifiques, en accord avec ce que les relecteurs de Current Biology ont décidé.

Désormais se pose la question du pourquoi. Pourquoi serions-nous affectés par la Lune ? Une chose est certaine : ce n’est pas la lumière qu’elle dégage qui nous empêche de nous reposer, car les participants ont dormi dans un noir complet. Est-ce que notre satellite pourrait agir sur nous comme il le fait pour les mers et les océans ? Non, car nous ne sommes que de bien petites créatures, et ses effets ne se font sentir que sur de gros volumes. Même les lacs ne connaissent pas de marées.

Alors, à l’instar d’animaux invertébrés pour lesquels on l’a montré, les chercheurs émettent l’hypothèse que nous pourrions être dotés d’une horloge biologique calée sur le cycle de la Lune. Le reliquat d’une époque où nos ancêtres vivaient plus en phase avec la luminosité naturelle ? Peut-être. Il faudra désormais le prouver à plus grande échelle, et éprouver les volontaires durant au moins une trentaine de jours consécutifs. L’idée de tester des ethnies vivant encore sans lumières artificielles fait également son chemin. Et seulement à ce moment-là, il pourrait être possible de conclure que nous sommes, en fait, tous des enfants de la Lune.

https://www.futura-sciences.com

Un tout petit peu de sommeil en plus, de grands bénéfices pour la santé


Bien que les adolescents et jeunes adultes ont besoin de sommeil, s’ils ne se couchent pas à des heures raisonnables, il sera difficile pour eux de dormir 43 minutes de plus, même s’il cela est bénéfique pour la tension artérielle.
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Un tout petit peu de sommeil en plus, de grands bénéfices pour la santé


Bien dormir aide à rester de bonne humeur et cognitivement performant·e. | Pexels via Pixabay

Bien dormir aide à rester de bonne humeur et cognitivement performant·e. | Pexels via Pixabay

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur Sleep Health, Université d’État de Pennsylvanie

Et si vous essayiez de dormir quarante-trois minutes supplémentaires par nuit?

Nous consacrons près d’un tiers de notre vie à dormir –et pour cause, le sommeil est essentiel à de nombreuses fonctions biologiques. Mais il y a des périodes moins propices que d’autres à de bonnes nuits réparatrices. Avec ses collègues, Anne-Marie Chang, spécialiste des effets sur la santé du manque de sommeil œuvrant à l’université d’État de Pennsylvanie, vient de se pencher sur l’une d’entre elles: l’arrivée à la fac.

Leur étude, en passe d’être publiée dans la revue Sleep Health, rappelle qu’un manque de sommeil chronique est associé à des troubles de l’humeur (comme l’anxiété et la dépression), à des problèmes de concentration et à de mauvaises performances cognitives. Mais elle se veut plutôt rassurante. Elle montre qu’il ne suffit que d’un peu moins d’une heure de sommeil supplémentaire par nuit pour produire de vrais effets positifs sur la santé –et ce, très rapidement.

Diminution de la tension artérielle

En l’espèce, Chang et ses collègues ont suivi cinquante-trois étudiant·es pendant deux semaines. Après un premier passage au laboratoire pour mesurer leur taille, poids, tension artérielle et leur fréquence cardiaque, les participant·es ont reçu des accéléromètres à porter au poignet 24/24 heures pour enregistrer leurs mouvements et leur sommeil. La première semaine, l’équipe de recherche leur a demandé de ne rien changer à leurs habitudes.

Au début de la seconde, le groupe est repassé au laboratoire pour de nouvelles mesures et, grâce aux données de leurs accéléromètres, les scientifiques ont pu leur dire quelle était leur durée moyenne de sommeil. Il leur a ensuite été demandé de dormir une heure supplémentaire par nuit et de revenir sept jours plus tard pour une ultime batterie de tests.

«Nous avons vraiment été bluffés par les résultats sur la tension artérielle, commente Chang. Non seulement ils étaient statistiquement significatifs, mais ils étaient aussi tout à fait pertinents sur un plan clinique. Sept points de tension artérielle systolique en moins, c’est un sacré changement.»

En moyenne, les sujets ont dormi quarante-trois minutes en plus –77% des participant·es ont augmenté leurs nuits de plus de quinze minutes et 66% de plus de trente minutes. Un petit ajout de sommeil qui s’est accompagné d’un gros bonus sanitaire: une moyenne de 7 points (ou millimètres de mercure) en moins sur leur tension artérielle systolique.

Ces résultats rendent la chercheuse optimiste.

«Le manque de sommeil est un véritable problème pour les étudiants, ajoute-t-elle. Mais je pense que cela peut avoir une portée plus large. J’espère que d’autres gens verront que le sommeil peut avoir un effet réel sur leur santé et qu’ils peuvent y faire quelque chose.»

De fait, si les spécialistes recommandent entre sept et neuf heures de sommeil par nuit pour les jeunes adultes, 36% de cette population dorment moins de sept heures par nuit et 14% moins de six heures.

http://www.slate.fr/e

La dernière heure du changement d’heure aurait-elle sonné?


L’Europe a changer d,heure, la semaine dernière, Cette nuit, c’est à notre tour de reculer les aiguilles des horloges. L’an dernier, j’ai eu beaucoup de mal de me remettre de reculer d’heure. Il semble que beaucoup d’endroit on pense sérieusement à arrêter ce manège, même ici au Canada. Reste à savoir si l’heure d’été ou d’hiver est mieux. Comme la majorité, je préfère que l’on reste à l’heure d’été, étant donné qu’on est beaucoup plus souvent dehors à la belle saison.

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La dernière heure du changement d’heure aurait-elle sonné?

Une petite fille fait tourner l'aiguille d'une horloge surdimensionnée.

Dans la nuit de samedi à dimanche, ce sera le retour à l’heure normale.

PHOTO : ISTOCK / MAGDA_ISTOCK

Marie-France Bélanger

Dans la nuit de samedi à dimanche, ce sera le retour à l’heure normale. La vaste majorité des Canadiens auront donc, en principe, une heure de sommeil de plus.

Mais selon la Société canadienne du sommeil, qui réunit chercheurs et cliniciens, le changement d’heure, tant à l’automne qu’au printemps, n’est pas désirable.

Ce que la science nous dit à propos du changement d’heure, si l’on regarde du strict point de vue du sommeil, c’est qu’il n’y a rien de bon! Il n’y a rien qui améliore notre santé, ça, c’est certain, explique Roger Godbout, membre actif de l’organisation et directeur du Laboratoire et de la clinique du sommeil de l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies à Montréal.

Un Canadien sur trois se plaint de mal dormir. Dans un tel contexte, il serait indiqué de mettre fin au changement d’heure, qui perturbe le sommeil des tout-petits et des personnes qui ont un horaire rigide, précise le chercheur.

Heure d’été ou heure normale?

En supposant que l’on mette fin au changement d’heure, faudrait-il adopter l’heure avancée, aussi appelée heure d’été, ou l’heure normale? Pour l’instant, la science ignore laquelle des deux options est la meilleure. Des études sont nécessaires pour documenter la question.

La Société canadienne du sommeil n’est pas la seule à réclamer la fin du changement d’heure. La Colombie-Britannique veut mettre fin à cette pratique. Selon un récent sondage, le maintien de l’heure avancée de manière permanente récolte l’appui de plus de 90 % des Britanno-Colombiens.

Par ailleurs, aux États-Unis, de nombreux États souhaitent également maintenir l’heure avancée de manière permanente, ce qui donne lieu à des débats. D’un côté, l’industrie récréotouristique, comme les propriétaires de terrains de golf, qui aimerait bien profiter d’une heure de plus de luminosité en fin de journée. De l’autre, des groupes de citoyens qui sont inquiets devant les dangers potentiels des matins sombres, entre autres pour les écoliers.

Le changement d’heure dans le monde – quelques faits

Environ 70 pays changeraient d’heure durant l’année. Le Parlement européen s’est prononcé en faveur de la fin du changement d’heure d’ici 2021.

La Saskatchewan ne change jamais d’heure.

Aux États-Unis, au moins 30 États ont déposé un projet de loi pour mettre fin au changement d’heure ou étudier ses effets.

Une pratique d’une autre époque

C’est lors de la Première Guerre mondiale que le changement d’heure est véritablement implanté dans l’espoir d’économiser l’énergie.

Parce que l’éclairage, ça coûte cher, souligne le directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies, Yves Gingras.

Aujourd’hui, il n’est plus certain qu’économiquement ça vaut la peine sur le plan purement énergétique. Il n’y a aucune raison de changer l’heure aujourd’hui. C’est qu’on l’a toujours fait comme ça. Donc là, on a un très bel exemple d’une inertie sociale Yves Gingras

Vérification auprès d’Hydro-Québec : le changement d’heure a des effets négligeables sur la consommation d’énergie des abonnés.

https://ici.radio-canada.ca/

À 17 ans, cette Colom­bienne peut dormir deux mois d’af­fi­lée sans se réveiller


Moi qui aimerais simplement dormir un minimum de 6 heures/nuit, alors qu’il existe un syndrome qui cause de l’hypersomnie. Une jeune colombienne peut dormir jusqu’à 2 mois d’affilé. Imaginer le trouble que cela peut faire, retard dans les études, le réseau social, la vie de famille, l’alimentation, l’hydratation et plus encore ..
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À 17 ans, cette Colom­bienne peut dormir deux mois d’af­fi­lée sans se réveiller

par  Adrien Gingold

La mère d’une jeune Colom­bienne souf­frant du syndrome de Kleine-Levin, provoquant des épisodes de sommeil exces­sifs, a demandé de l’aide au gouver­ne­ment pour sa fille, qui peut rester jusqu’à deux mois sans se réveiller, relayait le Mirror vendredi 25 octobre.

Sharik Tovar, 17 ans, souffre d’une mala­die extrê­me­ment rare dont seuls 40 cas sont connus dans le monde. Le syndrome de Kleine-Levin provoque des épisodes d’hy­per­som­nie allant dans son cas jusqu’à deux mois. Des périodes pendant lesquelles sa mère la nour­rit régu­liè­re­ment avec de la nour­ri­ture liqué­fiée.

« Après un épisode de sommeil de 48 jours en juin dernier, elle a tempo­rai­re­ment perdu la mémoire et m’a demandé qui j’étais », témoigne la mère, Marleny.

Elle a dû quit­ter son emploi pour s’oc­cu­per de sa fille et demande aujourd’­hui de l’aide aux auto­ri­tés colom­biennes.

En 2017, lorsque le drôle de cas de Sharik Tovar avait fait les gros titres natio­naux, le maire d’Acacías s’était engagé à four­nir un loge­ment à la famille. Mais jusqu’à main­te­nant, rien n’a été proposé :

« Nous devons résoudre un problème lié aux réser­voirs souter­rains pour pouvoir stocker l’eau », a simple­ment botté en touche le maire, Orlando Gutier­rez.

Le prin­ci­pal souci de Marleny concerne le mode d’ali­men­ta­tion de sa fille, qui a besoin de supplé­ments nutri­tion­nels pour survivre pendant ses crises d’hy­per­som­nie. Les méde­cins n’ont pas réussi à déter­mi­ner la cause du syndrome de Kleine-Levin dont souffre Sharik depuis l’âge de deux ans. Et aucun trai­te­ment n’est connu à l’heure actuelle.

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► 20 Conseils Etranges Pour S’Endormir Qui Fonctionnent Vraiment


Dormir sachant qu’il faut se lever tôt, ce n’est pas toujours évident. Prendre des cachets n’est pas une solution à long terme. Mieux vaut trouver des trucs naturels.
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20 Conseils Etranges Pour S’Endormir Qui Fonctionnent Vraiment


Comment se débarrasser des problèmes d’insomnie ? A quand remonte ta dernière bonne nuit de sommeil ? Hier ? L’année dernière ? Quand tu étais petit ?

Tout, d’une douleur physique à ta position dans le lit en passant par tes émotions peut perturber ton cycle de sommeil. Tu te réveilles alors déjà fatigué. Alors qu’est-ce que tu peux faire pour t’endormir quand tu ne trouves pas de moutons à compter et que le verre chaud de lait ne fonctionne pas ? Eh bien, j’ai quelques conseils rapides et non conventionnels pour toi, et les experts du sommeil ne jurent que par eux !

 HORODATAGE :

Arrête d’essayer de t’endormir 0:45

Tends les muscles de ton corps 1:04

Fais de la gymnastique mentale 1:31

Rejoue ta journée à l’envers 1:47

Fais des exercices de respiration 2:10

Ne regarde pas l’heure 2:46

Enlève aussi ton téléphone 3:06

Lève tes yeux au ciel 3:54

Nettoie ton visage à l’eau froide 4:24

Prends un bain chaud 4:40

Fais du Feng Shui 5:04

Garde ta chambre au frais 5:29

Mets des chaussettes 5:50

Change ton matelas 6:05

Mets un oreiller entre tes jambes 6:27

Dors avec ton chien 6:45

Prends le soleil dans la journée 7:05

Fais une sieste l’après-midi 7:32

Evite de manger tard le soir 7:58

Couche-toi et lève-toi aux mêmes heures 8:36

– Couche-toi dans ton lit avec les yeux ouverts et répète-toi « Je ne vais pas m’endormir ». Notre cerveau a du mal avec les phrases tournées à la négative, donc il comprendra ça comme un ordre de t’endormir tout de suite !


Et si c’est ton cerveau qui est en ébullition ? Facile : sors toutes tes pensées de ta tête et écris-les sur une feuille.


Essaie de rejouer ta journée à l’envers. Rappelle-toi de chaque détail à partir du moment où tu es allé te coucher jusqu’à la seconde où tu as ouvert les yeux ce matin.


En parlant de tes yeux, arrête de les poser sur le réveil ! Quand tu regardes l’heures, cela te stresse, ton niveau de cortisol augmente.


– Avant de dire que tu regardes toujours l’heure sur ton téléphone car plus personne n’a d’horloge physique de nos jours – tu dois aussi enlever ton téléphone.


– Si tu ne sais pas quoi faire de tes yeux, lève-les au ciel !


– Tu peux laver ton visage à l’eau froide.
Au lieu de te réveiller comme on peut le penser, cela détendra ton organisme en diminuant ta pulsation cardiaque et ta pression sanguine.


– Un bain chaud avant de se coucher fonctionne aussi de la même manière, mais à une échelle plus grande.


– Vérifie que ton lit soit atteignable des deux côtés et qu’il ne se trouve pas dans l’endroit au nord-ouest de ta chambre.
Le Feng Shui existe depuis des milliers d’années, c’est sûrement que ça fonctionne !


– N’oublie pas de mettre des chaussettes avant de plonger sous les couvertures !
Des études montrent que si tes mains et tes pieds ont chaud, ta température interne sera mieux régulée.


– Essaie aussi de mettre un oreiller entre tes jambes pour éviter de te retourner sans arrêt.


– En parlant de ça, quelle meilleure manière de s’endormir que de câliner ton animal ?
Eh, ça a été prouvé par la science !


– Expose-toi assez au soleil dans la journée.


– N’hésite pas à faire une sieste dans la journée !
Faire une sieste de 30 minutes ou moins peut améliorer tes fonctions cérébrales, ce qui aide à dormir !


– Evite de manger tard le soir, même si tu penses être sur le point de tomber dans un coma lié à la faim !


– Et enfin, essaie de te coucher et de te lever aux mêmes heures.

Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

Se lever trop tôt peut faire de nous des psychopathes


À croire le titre, je serais une psychopathe, mais non, c’est pas tout à fait cela. A vrai dire, c’est plutôt l’heure du travail qui n’est pas adapté pour tout le monde. Ce qui peut engendrer un manque de productivité. Si nous pouvions avoir des horaires variables, selon notre horloge interne, cela serait bien
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Se lever trop tôt peut faire de nous des psychopathes


Le pic de productivité de 14 heures. | Tonny Tran via Unsplash

Le pic de productivité de 14 heures. | Tonny Tran via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The Guardian

Contraindre son rythme biologique naturel peut porter atteinte à l’équilibre psychologique.

Faire la grasse mat’, c’est moche. Il n’y a qu’à écouter les success stories américaines pour s’en rendre compte: ce n’est pas en se faisant une tartine du Nutella au lit qu’on devient PDG d’Apple. Mais, couche-tard et noctambules, soyez rassuré·es: la fin du règne du réveil a enfin sonné, car se forcer à se lever tôt pourrait entraîner des comportements déviants.

Dictature des alouettes

Qu’on le veuille ou non, nous avons tous une horloge interne. Elle ne fait pas tic-tac, mais nous devrions quand même essayer de l’écouter. C’est elle qui définit notre rythme de sommeil, que l’on appelle scientifiquement le chronotype. Il en existe plusieurs sortes; des tests permettent de découvrir le sien.

Si notre horloge interne dure plus de vingt-quatre heures, nous préférons nous coucher tard; si elle dure moins longtemps, nous sommes des couche-tôt. Ainsi se répartissent les «hiboux» qui vivent la nuit, les «alouettes» qui se réveillent à l’aube et, entre les deux, les «diurnes».

N’est pas alouette qui veut –c’est la biologie qui le dit– et perturber nos cycles naturels pour satisfaire les gourous de la course à pied matinale n’est pas sans conséquences.

Jusqu’à présent, les horaires fixés par l’école ou le monde du travail ont toujours favorisé les alouettes; les autres chronotypes ont dû s’adapter. Forcés de casser leur rythme naturel, ces individus sont moins efficaces et leurs performances générales peuvent être dépréciées par rapport à celles des alouettes.

Il est temps pour les chouettes de se rebeller: c’est ce à quoi a invité la journaliste scientifique Linda Geddes dans son discours au Hay Festival. Selon elle, plutôt que d’exiger d’une personne couche-tard qu’elle soit au pic de sa productivité dès le matin, nous devrions lui donner des horaires flexibles pour qu’elle accomplisse au mieux son potentiel.

«Ce serait un moyen d’égaliser les chances, d’améliorer la productivité de tous et l’humeur de chacun. Une telle approche pourrait créer un cadre de travail plus harmonieux et plus moral», souligne-t-elle.

Variations morales

Le déséquilibre engendré par les horaires standards actuels va au-delà du risque de déficit de productivité: il touche à notre moralité, comme l’a révélé une étude américaine intitulée «La morale des alouettes et des chouettes».

D’après l’équipe de recherche, notre comportement éthique varie en fonction du type de relation entre les deux mécanismes constituant notre horloge interne: l’homéostasie, c’est-à-dire la pression qui nous dit de dormir si on est resté·e trop longtemps éveillé·e, et le cycle circadien, qui régule notre temps de sommeil et d’éveil.

Première situation, les mécanismes s’accordent: la période d’éveil survient quand la pression homéostatique est basse; on se sent en pleine forme. Notre comportement social est alors positivement influencé.

Deuxième situation, les mécanismes s’opposent: on reste éveillé·e alors que l’on a envie de dormir. Cette fois, notre système de moralité est influencé négativement:

«Des recherches suggèrent que vous êtes plus enclin à adopter un comportement contraire à l’éthique et déviant, comme être méchant, intimider vos collègues ou falsifier des reçus», précise Linda Geddes.

Pour enfoncer le clou, une autre étude avance que des comportements similaires ont été observés chez des employé·es dormant moins de six heures par nuit, la recherche ayant identifié un lien entre la privation de sommeil et les taux de glucose dans le cortex cérébral, la région du cerveau responsable du contrôle de soi-même.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► 13 mythes sur la santé qui sont finalement vrais


Vos parents vous ont sans doute déjà dit que manger une pomme par jour éloignait les médecins, ou de ne pas s’asseoir trop près de la télé pour protéger nos yeux ou autres. Parmi toutes les croyances populaires certaines semblent vraies.
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13 mythes sur la santé qui sont finalement vrais

Dawn Yanek

On a longtemps cru que ces croyances populaires n’étaient que des mythes sur la santé, mais la science a donné la preuve du contraire. Voici comment distinguer le vrai du faux sur ces affirmations concernant la santé.

Confirmé : une pomme chaque jour éloigne le docteur pour toujours

Manger une pomme chaque jour ne vous empêchera probablement pas d’attraper le virus qui sévit à votre bureau, mais elle pourrait apporter des bienfaits pour votre santé.

Des chercheurs de l’Université Oxford ont estimé que le nombre d’infarctus et d’AVC mortels au Royaume-Uni pourrait diminuer de 8500 cas par an, si tous les adultes de plus de 50 ans mangeaient une pomme tous les jours.

Les scientifiques de l’Université Cornell ont établi un lien entre les flavonoïdes antioxydants de la pomme et la prévention du cancer du sein.


Confirmé : le manque de sommeil se rattrape

On a prouvé les effets négatifs d’un manque de sommeil récurrent. Ils vont d’une chute croissante de productivité et de concentration au risque accru de cardiopathies, de diabète, ou même de décès précoce.

Les scientifiques ont longtemps cru qu’on ne pouvait rattraper le manque de sommeil. Dans une étude, des chercheurs suédois ont démontré que le groupe de sujets qui ne dormaient que 5 h ou moins par nuit courait 65% plus le risque de mourir avant le groupe de sujets qui dormaient de 6 à 7 h. Cependant, ce déficit se rattrapait par un sommeil prolongé durant la fin de semaine, et remettait à égalité l’espérance de vie des deux groupes.

Mythes sur la santé : manger tard favorise l’embonpointVladislav Noseek/Shutterstock

Confirmé : manger tard favorise l’embonpoint

Des recherches suggèrent que les gens qui mangent tard le soir seraient plus enclins à l’embonpoint et à un indice de masse corporelle élevé. Ceci n’aurait aucun lien avec la valeur calorique qui s’accroîtrait après 22 heures, mais plutôt au choix des aliments, selon plusieurs études citées dans le U.S. News & World Report.

Manger tard porterait à grignoter et à consommer plus de calories. D’autres parlent d’un dérangement du rythme circadien et de la capacité de l’organisme à réguler les taux de sucre sanguins. Manger durant la journée équilibrerait également les hormones de la faim (ghréline et leptine), qui mènent à un sentiment de satiété durant la soirée, et donc à une envie moindre de grignoter.

Confirmé : sortir sans manteau vous fera attraper le rhume

Si vous attrapez un rhume, c’est que vous avez été exposé à un microbe; mais si vous avez froid et que vous frissonnez, vous êtes encore plus exposé. Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences suggère que les cellules immunitaires nasales et celles des lobes pulmonaires supérieurs sont mois efficaces quand il fait froid.

De plus, le froid peut stimuler les virus, selon l’Institut national américain de la santé (NIH). Ceci résulte de la solidification de la membrane extérieure du virus : il devient plus résistant et plus volatile. Lorsque le virus arrive dans les voies respiratoires, cette membrane se liquéfie et relâche le virus dans l’organisme.


Confirmé : s’asseoir trop près de la télé endommage la vue

Ce n’est vrai qu’en partie. Selon les recherches, regarder de près la télé ne serait pas aussi mauvais pour les yeux qu’on l’a dit. Mais cela peut causer de la pression et de la fatigue oculaire. Par contre, passer du temps à lire sur votre téléphone cellulaire peut perturber votre vision.

Selon les chercheurs de l’université de Toledo, en Ohio, la lumière bleue du téléphone et de l’ordinateur peut endommager la rétine; elle peut aussi provoquer la cécité chez les gens qui souffrent de dégénérescence maculaire. D’autres scientifiques s’inquiètent en particulier pour les enfants : chez ceux-ci, le fait de passer plus de sept heures par semaine devant un ordinateur ou un jeu vidéo multiplie par trois le risque de myopie.

Les enfants qui tiennent leurs cellulaires à 20 à 30 cm (8 à 12 po) de leurs yeux risquent aussi de subir un strabisme convergent temporaire, c’est-à-dire loucher.

Mythes sur la santé : les mets épicés font perdre du poidsYurii_Yarema/Shutterstock

Confirmé : les mets épicés font perdre du poids

Il ne s’agit pas simplement de manger de temps en temps des piments jalapeños. Mais une étude suggère que la capsaïcine des piments forts peut accélérer la perte de poids par thermogénèse, soit la production d’une chaleur corporelle qui favorise l’élimination du gras corporel.

Selon d’autres recherches, les épices comme le poivre de Cayenne coupent l’appétit et l’envie d’aliments gras, sucrés ou salés, et empêchent ainsi la surconsommation.

Confirmé : les allergies disparaissent aux premiers froids

C’est vrai pour l’allergie automnale à l’herbe à poux, une plante qui meurt durant l’hiver. Mais cela ne s’applique pas aux allergies hivernales, comme celles au sapin de Noël, aux moisissures ou aux acariens.

Le froid peut même causer une éruption cutanée et de l’œdème chez ceux qui souffrent du rare syndrome de l’urticaire au froid.

Mythes sur la santé : le jus de cornichon soulage les crampesFascinadora/Shutterstock

Confirmé : le jus de cornichon soulage les crampes

Absolument vrai. Une étude publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise démontre que le jus de cornichon calme les crampes musculaires en une minute et demie, soit 45 fois plus vite que si les gens ne prennent rien.

Sans être certains de la cause de cet effet, les scientifiques croient que le jus de cornichon provoque un réflexe à l’arrière de la gorge, qui inhibe l’activité neuromusculaire dans tout le corps et réduit conséquemment les crampes. La moutarde aurait des effets comparables, selon d’autres recherches.

Le jus de cornichon serait aussi efficace pour soulager la gueule de bois.

Confirmé : l’activité physique rend plus intelligent

En plus du bien-être qu’elle procure, l’activité physique est également bénéfique pour le cerveau. Elle déclenche la production métabolique d’une molécule nommée irisine, qui stimule les gènes de l’apprentissage et de la mémoire, selon les chercheurs du Dana-Farber Cancer Institute et de l’École de médecine de Harvard. L’augmentation qui s’ensuit du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) stimule la production de nouveaux neurones.

Ce facteur de croissance peut également réduire les taux de cortisol (hormone du stress), et activer l’esprit critique par action sur l’humeur. D’autres études attribuent cette stimulation neuronale à une plus grande oxygénation cérébrale et à l’effet que la compétition sportive a sur le mental.


Confirmé : les brûlures d’estomac font pousser les cheveux du fœtus

Il arrive parfois qu’un mythe urbain soit fondé. Une étude de l’Université John Hopkins a révélé que les femmes enceintes présentant des brûlures moyennes ou sévères de l’estomac donnaient naissance à des bébés chevelus.

Au contraire, les bébés de celles qui n’en ont pas souffert étaient plutôt glabres. Le lien de cause à effet n’est pas évident. Les chercheurs pensent qu’un niveau particulièrement élevé d’œstrogènes et d’hormones de grossesse peut stimuler cette croissance des cheveux chez le fœtus, en plus de relâcher le sphincter œsophagien supérieur, créant ainsi un reflux d’acidité gastrique.


Mythes sur la santé : le fromage au coucher déclenche des rêves étrangesMaraZe/Shutterstock

Confirmé : le fromage au coucher déclenche des rêves étranges

C’est ce que révèle une étude du British Cheese Board, qui relie également le type de fromage au style de rêve conséquent. Ainsi, 85% des participants qui avaient mangé du Stilton auraient eu des rêves bizarres, alors que 60% de ceux qui avaient consommé du Red Leicester avaient rêvé de leur enfance.

Ceci est peut-être causé par la présence de tryptophane dans le lait, un acide aminé qui favorise le sommeil et réduit le stress. Aucun cauchemar n’a été rapporté, mais le site Men’s Health suggère que ces rêves étranges reliés au fromage pouvaient résulter d’un problème de digestion interrompant le sommeil (hypothèse de détresse alimentaire). L’intolérance au lactose pourrait également provoquer des rêves étranges.


Confirmé : il faut entraîner son cerveau

Un grand nombre d’études démontrent que la mise à l’épreuve constante du cerveau peut atténuer le risque de déficit cognitif, de démence, et même de maladie d’Alzheimer.

Une recherche portant sur des participants de 55 à 75 ans a démontré que le simple fait de jouer à un jeu vidéo pouvait améliorer le fonctionnement cérébral et augmenter la matière grise dans l’hippocampe. Des gens plus âgés qui s’adonnaient couramment à des activités exigeantes, comme la lecture ou les mots croisés, ont obtenu des résultats supérieurs aux tests d’acuité mentale.

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Le Saviez-Vous ► 35 mythes sur la santé très répandus qui méritent de disparaître


Ah, les croyances populaires ont parfois une longue vie. Dans l’enfance et encore aujourd’hui, toutes sortes de conseils nous sont proposés. Régime détox, manger des carottes pour la vue, boire 8 verres d’eau par jour et bien d’autres encore.
Nuage


35 mythes sur la santé très répandus qui méritent de disparaître


Mythe sur la santé : le vaccin contre la grippe peut vous donner la grippe.

Par Charlotte Hilton Andersen, RD.com

Votre mère disait que les carottes donnent de bons yeux : elle avait tout faux! Des spécialistes font le point sur ces mythes soi-disant santé qu’on vous a rabâchés toute votre vie.

Mythe : les déodorants peuvent causer le cancer

« Cela fait un titre accrocheur, mais quelques chercheurs ont employé des techniques montrant une corrélation et non un lien causal – et c’est une énorme différence. Les humains et le monde où nous vivons sont très complexes : il est donc improbable qu’un seul comportement suffise à causer le cancer. Ce qui est en jeu, c’est sans doute un mélange composite d’héritage génétique, et de facteurs environnementaux et comportementaux. De plus, les études de suivi n’ont pu confirmer le lien établi. »
Amsden


Mythe sur la santé : les carottes améliorent la vueiStock/infrontphoto

Mythe : les carottes améliorent la vue

« Même si les carottes sont excellentes pour combler un petit creux, et qu’elles contiennent du béta-carotène, un précurseur de la vitamine A, la conversion de celui-ci en vitamine A dans l’organisme est limitée. En Amérique du Nord, presque tout le monde a de la vitamine A stockée en abondance dans le foie. Et même si nous y ajoutons des suppléments de béta-carotène ou de vitamine A, cela ne modifiera en rien ‘l’erreur de réfraction de l’œil’ ou l’ordonnance pour de nouvelles lunettes dont vous avez besoin pour y voir clair. » Jeff Anshel, docteur en optométrie, membre de l’Académie américaine d’optométrie, E Street Eyes et fondateur de la Ocular Nutrition Society

Mythe : L’eau en bouteille est meilleure que l’eau du robinet

« Les ventes mondiales d’eau embouteillée ont explosé ces dernières décennies à cause du préjugé douteux selon lequel l’eau de source est plus saine et plus propre que l’eau qui sort du robinet. L’eau en bouteille n’est ni pire ni meilleure que l’eau du robinet puisqu’à plus de 50 pour 100, ce n’est que… de l’eau du robinet. En outre, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) publie des données détaillées sur la qualité de l’eau, que l’industrie de l’eau embouteillée se garde bien de vous transmettre. » Dr Morton Tavel, professeur émérite de médecine clinique, Faculté de médecine de l’Indiana

Mythe : il faut mettre du beurre ou de la glace sur une brûlure

« Les dommages causés par une brûlure sont dus en grande partie à la réaction inflammatoire cutanée. Le meilleur moyen de limiter l’enflure de la peau brûlée est de l’immerger immédiatement dans l’eau froide. Logique, non ? Cela soulage, et le corps sait comment se protéger. Par contre, le beurre va répandre très efficacement la chaleur, ce qui fera pire que mieux. Quant à la glace, elle peut endommager les cellules et on a aussi montré qu’elle aggravait les brûlures. » Dr Amy Baxter, urgentiste en pédiatrie, fondatrice des laboratoires MMJ

Mythe sur la santé : on peut purifier l’organisme avec des « régimes détox »iStock/PeopleImages

Mythe : on peut purifier l’organisme avec des « régimes détox »

« Les gens sont obsédés par l’idée de trouver une cure rapide qui va traiter tous leurs problèmes de santé, mais le problème, c’est qu’elle n’existe pas. Les soi-disant cures détox à base de jus ou autres liquides n’ont pas ces pouvoirs exceptionnels de vous aider à perdre du poids tout en clarifiant votre teint, ou même en purgeant votre système de ses toxines – c’est le travail de votre foie, et il remplit très bien son office. Au lieu de chercher un régime détox éclair, essayez d’intégrer à vos habitudes de vie quelques changements modestes mais significatifs. Mon plan détox favori est de mettre à mon agenda un voyage de plein air dans un lieu où la réception sur cellulaire est mauvaise. » Elizabeth Trattner, spécialiste en acupuncture (AP), docteure en médecine orientale et intégrative

Mythe : le vaccin contre la grippe peut vous donner la grippe

« Les virus contenus dans le vaccin ont été tués : ils sont donc inactifs, et le vaccin ne peut donc pas vous donner la grippe. Il peut y avoir de faibles effets secondaires, comprenant sensibilité, rougeur ou enflure au point d’injection; faible fièvre et/ou de la douleur. Ces effets apparaissent peu après l’injection et durent généralement un ou deux jours. Chez la majorité des personnes qui ont reçu le vaccin contre la grippe, celuici n’a entraîné aucun problème sérieux. » Jeremy Blais, docteur en pharmacie, CVS Pharmacy

Mythe : les humains utilisent seulement 10 pour 100 de leur cerveau

« C’est absolument faux. Nous utilisons la totalité de notre cerveau la majeure partie du temps. Par exemple, une tâche simple comme se servir un verre d’eau exige une activité neuronale dans cinq zones distinctes du cerveau, pour signaler la soif, coordonner les mouvements, donner le signal de satiété et se tenir debout pendant toute l’opération. Si une tâche si ordinaire exige tant d’efforts et de coordination, imaginez quelle quantité de matière grise la mécanique quantique met à contribution! En conclusion, nous utilisons une grande partie de notre cerveau pour la plupart des tâches, simples ou compliquées. »  Dr Abhishiek Sharma, praticien en neurochirurgie à Scottdale, Arizona


Mythe : sortir les cheveux mouillés va vous rendre malade

« C’est le virus, et non l’air froid, qui vous rend malade. Sans exposition au virus du rhume, vous pouvez sortir par un froid intense, les cheveux dégoulinants, et il sera impossible que vous vous enrhumiez. En fait, il existe de nos jours une catégorie entière de personnes qui recherchent le froid pour améliorer immunité et performance. Y a-t-il une corrélation? Oui. Mais selon des recherches récentes, c’est parce que le rhinovirus, qui cause le rhume ordinaire, prolifère par basses températures. Mais le froid en lui-même ne cause pas le virus. » Amsden

Une autre raison de la prévalence du rhume en hiver, c’est que les gens ont tendance à rester plus souvent à l’intérieur, ce qui implique plus de contacts avec les autres, plus de temps passé dans un air recyclé, donc plus d’exposition au virus du rhume.


Mythe sur la santé : si vous avez l’esprit logique, vous êtes « cerveau gauche » ; les artistes sont « cerveau droit ».iStock/Geber86

Mythe : si vous avez l’esprit logique, vous êtes « cerveau gauche » ; les artistes sont « cerveau droit »

« Aucune preuve significative n’étaye la croyance populaire selon laquelle les personnes logiques utilisent l’hémisphère gauche, et les personnes créatives, l’hémisphère droit. Ce mythe persistant est fondé sur les premières opérations chirurgicales sur des patients épileptiques : dans le but d’attribuer des fonctions distinctes à différentes parties du cerveau, on a déterminé que l’information visuospatiale était mieux traitée dans l’hémisphère droit, tandis que l’information verbale était mieux traitée dans l’hémisphère gauche. Mais des scanners du cerveau sur des sujets sains ont montré que les activités logiques aussi bien que créatives provoquent l’activation de réseaux neuronaux situés autant dans l’hémisphère gauche que dans le droit. » Sharma


Mythe : il faut boire huit verres d’eau par jour

« Vous devez boire à votre soif, et non pour vous plier à une quantité de verres fixée arbitrairement. L’hydratation de votre peau vous préoccupe? Dites-vous qu’il faudrait que vous soyez drastiquement et dangereusement déshydraté(e) (une privation d’eau de plusieurs jours) avant que votre peau montre des signes de détresse. La peau se dessèche beaucoup plus vite pour des raisons externes (faible humidité ou hydratation), que pour des raisons internes. Dr Neal Schultz, dermatologue à New York, fondateur de DermTv.com et créateur de BeautyRx.


Mythe : la dysfonction érectile, c’est psychologique

« La dysfonction érectile n’est pas ‘’entièrement dans la tête’’, et peut être l’indice de problèmes plus graves, comme une maladie vasculaire. Les chercheurs ont établi des liens solides entre la DE et le diabète, le taux élevé de cholestérol, le tabagisme, l’hypertension, l’obésité et les maladies cardiaques. Ce n’est pas une situation dont on se sort par la pensée positive. » Dr Harland Thomas Holman, médecin au Spectrum Health Medical Group


Mythe : Les vaccins, c’est seulement pour les enfants

« Être adulte ne veut pas dire qu’on en a fini avec les vaccins. L’injection contre le tétanos a été mise à jour pour y inclure le vaccin contre la coqueluche, recommandé tous les 10 ans. Si le tétanos est rare, les épidémies de coqueluche sont en augmentation, et la prévention devient particulièrement importante si vous avez de jeunes enfants dans la famille. Toute personne qui fume, qui a une maladie cardiaque chronique ou qui a plus de 65 ans devrait envisager le vaccin contre la pneumonie et contre le zona. Et n’oubliez pas le vaccin annuel contre la grippe. »
Holman


Mythe sur la santé : si vous pouvez marcher dessus, il n’y a rien de cassé.iStock/macniak

Mythe : si vous pouvez marcher dessus, il n’y a rien de cassé

« Si, après une blessure, vous pouvez bouger le pied, la cheville ou une autre partie du corps et marcher, cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de fracture. Les ligaments, les tendons et les muscles tiennent les os ensemble, donc un os cassé peu encore participer au mouvement. Mais marcher avec un os brisé peut dans certains cas provoquer un déplacement ou une division qui nécessitera une correction par un chirurgien orthopédiste, avec pose d’un plâtre ou parfois même une opération chirurgicale. » Dr Steven Neufeld, chirurgien orthopédiste aux Centers for Advanced Orthopaedics


Mythe : les crèmes solaires donnent le cancer

« Certains patients croient que les produits chimiques contenus dans les écrans solaires peuvent causer le cancer. Pourtant, cela n’a jamais été prouvé, et les études qui lient les deux sont largement douteuses. Si on analyse un échantillon de personnes, celles qui mettent de la crème solaire risquent beaucoup plus d’avoir un cancer de la peau et ont des types de peaux plus clairs. Ces personnes sont donc naturellement sujettes au cancer de la peau et mettent de la crème solaire parce qu’elles attrapent facilement des coups de soleil. Ce qui ne veut pas dire que la crème cause le cancer, mais que sans crème, elles auraient un taux de cancer de la peau encore plus élevé !» Dr Eric Meinhart, dermatologue chez California Dermatology Specialists


Mythe : faire craquer ses jointures peut donner de l’arthrose

« Des recherches récentes ont été incapables d’établir un lien entre l’arthrose et le craquement des jointures. La plupart des études plus anciennes sur le sujet se basaient sur l’auto-évaluation par les participants de leurs habitudes en ce domaine pendant un bon nombre d’années, établissant ensuite une corrélation avec l’apparition de l’arthrose. Mais les études fondées sur la mémoire des gens ne sont jamais très fiables, et le risque d’arthrose augmente naturellement avec l’âge. » Amsden


Mythe sur la santé : on marche mieux pieds nus.iStock/Vladdeep

Mythe : on marche mieux pieds nus

« C’est maintenant une tendance très répandue d’affirmer que ne pas porter de chaussures est bon pour les pieds. Sauf que ce n’est pas nécessairement vrai. Marcher pieds nus peut exposer vos pieds aux coupures, aux égratignures, aux blessures et même aux mycoses des ongles. » Neufeld


Mythe : un régime sans gluten vous aidera à perdre du poids

« Les seules personnes à avoir besoin d’un régime sans gluten, ce sont celles qui ont reçu un diagnostic de maladie coeliaque. Les malades soumis à un régime sans gluten perdent du poids à cause des aliments éliminés de leur alimentation, ce qui fait baisser leur apport calorique quotidien. » Suzanne Fisher, maître en sciences, diététicienne et nutritionniste agréée, consultante en nutrition chez Fisher Enterprises.

Cette diminution des calories peut en fait avoir un impact négatif sur votre santé. À moins d’avoir une intolérance au gluten, éviter le gluten n’a aucun avantage pour la santé.


Mythe : si vous avez eu la grippe cet hiver, vous ne l’attraperez pas une autre fois

« Mais s’agissait-il de la grippe ou d’un autre virus? De plus, il existe chaque année plusieurs souches de grippe en circulation, et être contaminé(e) par une souche ne vous protège pas des autres. » Dr Daniel McGee, pédiatre à l’Hôpital pour enfants Helen DeVos


Mythe : il faut se rincer la bouche après s’être brossé les dents

« La plupart des pâtes dentifrice contiennent une dose de fluor qui aide à combattre la formation des caries en reminéralisant l’émail dentaire. Si vous vous rincez la bouche avec du rince-bouche ou de l’eau, vous ne laissez pas aux ingrédients actifs le temps d’agir, et vous n’en tirez pas tout le bénéfice. Trop de mes patients ont ce problème et ils me regardent d’un air outré quand je leur dis que pendant presque toute leur vie, ils ont fait les choses de travers. » Eugene Gamble, chirurgien parodontiste


Mythe sur la santé : les glucides font grossir.iStock/wsmahar

Mythe : les glucides font grossir

« Beaucoup de gens évitent les glucides pour tenter de perdre du poids, mais ceux-ci ont leur place dans un régime alimentaire équilibré et ils sont indispensables, surtout si vous faites de l’exercice. L’important, c’est le type d’hydrate de carbone. Par exemple, les grains entiers comme l’avoine, l’orge, les pâtes de blé entier, le pain et le riz brun, ainsi que les fèves et les lentilles apportent une incroyable quantité de fibre, de vitamines et de minéraux. Sans mentionner que ces types de glucides aident à abaisser les risques de maladie cardiaque, de diabète, de certains cancers et du syndrome métabolique. Et ils contribuent aussi à maintenir un poids santé. » Kim Melton, diététiste agréée


Mythe : si on fait de l’exercice, on peut manger ce qu’on veut

« En matière de perte et de maintien du poids, le régime est roi. Bien des personnes prennent prétexte de l’exercice pour se disculper d’avoir succombé à la malbouffe. Malheureusement, la plupart des gens (et les machines d’exercice) ont tendance à surestimer le nombre de calories brûlées pendant une séance, ce qui leur donne le faux sentiment de ‘’pouvoir manger n’importe quoi’’, avec la prise de poids qui s’ensuit inéluctablement. Si vous voulez vraiment perdre du poids, vous devez analyser sérieusement votre alimentation et faire le virage vers les aliments riches en nutriments; l’exercice seul ne suffit pas. » Tory Tedrow, diététiste agréée, CNSC (clinicienne certifiée en soutien nutritionnel), directrice de la nutrition pour ContentChecked


Mythe : le secret d’un ventre plat, ce sont les abdos

« On ne peut pas cibler une zone précise du corps pour la tonifier ou y brûler un excès de graisse. À eux seuls, les redressements assis et le travail sur les abdos n’ont pas fait la preuve de leur efficacité pour donner un ventre plat, mais un régime alimentaire équilibré associé à un programme d’exercices vous fera perdre du poids sur l’ensemble du corps, et vous verrez votre ventre devenir plus plat. » Jessica Arber, entraîneuse privée et directrice certifiée de la mise en forme en milieu de travail


Mythe sur la santé : les suppléments probiotiques peuvent guérir tous les maux de ventre.iStock/diego_cervo

Mythe : les suppléments probiotiques peuvent guérir tous les maux de ventre

« Il n’y a aucune étude scientifique à l’appui de la plupart des bienfaits revendiqués par l’industrie des suppléments probiotiques. Les patients ont plutôt intérêt à ajouter simplement à leur alimentation des produits fermentés – yogourt, kéfir et kombucha – plutôt que d’acheter ces suppléments ruineux. » Dr Neil Stollman, gastroentérologue dans la région de San Francisco Bay


Mythe : la toxicomanie est une preuve de faiblesse, de manque de maîtrise de soi

« L’accoutumance est une maladie chronique du cerveau. Elle a été reconnue comme telle par l’Association médicale américaine (AMA) et d’autres organismes médicaux depuis 1987. Cette maladie n’a rien à voir avec la moralité ou le choix personnel : elle est plutôt liée à la chimie du cerveau. L’accoutumance créé des changements dans le cerveau, qui affectent la prise de décision et le contrôle de soi d’un individu. » Joseph Garbely, docteur en ostéopathie, directeur médical et vice-président des services médicaux aux Caron Treatment Centers


Mythe : des petits repas échelonnés tout au long de la journée valent mieux que trois gros repas

« En ce qui concerne vos repas, le facteur le plus important n’est pas leur nombre mais l’équilibre des macronutriments dans chacun d’eux. Idéalement, il vous faut plus de 50g par jour de fibres végétales. C’est plus essentiel que de ‘’garder un bon taux de sucre dans le sang’’ en faisant des petits repas. L’objectif principal, c’est d’assurer le bien-être de ses intestins grâce à des repas riches en macronutriments, dont les fibres végétales et les bons gras. » Stella Metsovas, nutritionniste et auteure de Wild Mediterranean


Mythe sur la santé : le savon en pain est un nid à bactéries ; le savon liquide est plus propreiStock/diane39

Mythe : le savon en pain est un nid à bactéries ; le savon liquide est plus propre

« Les gens pensent que les savons en pain sont sales et abritent des germes, mais aucune étude fiable ne le prouve. Cependant, certaines marques de savon peuvent être irritantes pour la peau parce qu’elles contiennent des ingrédients nettoyants agressifs qui privent la peau de ses huiles et de ses graisses naturelles. L’important, c’est ce que le savon contient et non sa forme solide ou liquide. » Dr Terrence Keaney, spécialiste en dermatologie pour Dove


Mythe : les aliments mangés après 20 h se transforment directement en graisse

« Ce ‘’truc de régime’’ est une fable; les aliments absorbés le soir ne sont pas métabolisés différemment des autres. Peut-être est-ce juste un moyen de vous dissuader de manger des aliments malsains le soir, au moment où la fatigue émousse vos bonnes résolutions. Par contre, je recommande fortement une collation santé avant le coucher aux personnes qui essaient de perdre du poids. » Shawn M. Talbott, docteur en sciences, spécialiste en nutrition certifié, biochimiste nutritionnel et auteur de Best Future You


Mythe : le sexe oral et anal sont une alternative sûre aux relations sexuelles classiques

« Les pratiques sexuelles orales et anales sont des comportements à risque pour plusieurs raisons. Le papillomavirus humain (VPH), l’infection sexuellement transmissible la plus commune, se transmet par le sperme. On sait que le VPH peut causer le cancer du col et du pénis, mais il peut aussi causer le cancer de l’anus, de la bouche et de la gorge. D’autres infections sexuellement transmissibles, comme la gonorrhée, peuvent aussi se développer dans la bouche et la gorge. De plus, le sexe anal à répétition peut endommager les muscles qui aident à contrôler la défécation, causant un état nommé le prolapsus anal, où une partie du rectum glisse en dehors de l’anus.» Dr Elyse Watkins, professeure adjointe en études d’assistanat médical à l’Université de High Point


Mythe sur la santé : les enfants sont les meilleurs dormeurs.iStock/onebluelight

Mythe : les enfants sont les meilleurs dormeurs

« L’expression archiconnue ‘’dormir comme un bébé’’ fait du sommeil de l’enfant la quintessence même du dodo paisible. Mais le corps de l’enfant a pourtant des défis particuliers à relever pour respirer pendant le sommeil. L’organisme en croissance n’a pas encore développé de larges amygdales et une langue suffisamment volumineuse, ce qui peut causer des difficultés respiratoires durant la nuit. Des facteurs comme le régime alimentaire, l’utilisation de tasse à bec verseur, la durée de l’allaitement maternel et des allergies peuvent aussi avoir une influence sur la qualité du sommeil de l’enfant. » Dr Mark Burhenne, docteur en chirurgie dentaire, auteur de The 8-Hour Sleep Paradox


Mythe sur la santé : le chocolat est un aliment santé.iStock/NightAndDayImages

Mythe : le chocolat est un aliment santé

« Croquer un carré de chocolat noir procure de bons antioxydants, mais si on force la dose, le tableau est différent car les effets nuisibles vont peser plus lourd que les avantages. Le chocolat est hélas l’un de ces aliments-réconfort qui invitent aux abus. Comme il est riche en gras et en sucre, il n’est évidemment pas à ranger dans les trucs miracle pour perdre du poids. Si vous désirez profiter des bienfaits des antioxydants (et du goût sublime) sans contrarier vos efforts pour maigrir, limitez-vous à un carré par jour de chocolat noir, à 70 pour 100 de cacao solide au minimum. » Dr Robert Zilter, membre du Collège des médecins américains (FACP), membre de l’Académie américaine de pédiatrie (FAAP), spécialiste de l’obésité au Scottdale Weight Loss Center

Par contre, cette étude confirme que le chocolat est bon pour la partie la plus importante de votre corps.

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Mythe sur la santé : les talons hauts sont mauvais pour les pieds.iStock/eclipse_images

Mythe : les talons hauts sont mauvais pour les pieds

« Porter des talons hauts sans discontinuer peut raccourcir vos tendons d’Achille, et causer de la douleur et des blessures. Cependant, ce n’est pas parce qu’un soulier est plat qu’il ne va pas vous faire mal aux pieds. Et aucun type de chaussure ne prévient ou ne cause les oignons, puisque cette malformation est en grande partie héréditaire. Le mieux, c’est de varier tout au long de la semaine la hauteur de vos talons et le type de souliers. Et s’ils vous font mal, enlevez-les!» Dr Joan Oloff, podiatre et conceptrice de chaussures


Mythe : sans entraînement, vos muscles vont se transformer en graisses

« De nombreuses personnes qui ont pris du muscle en faisant de l’exercice pensent si elles arrêtent, cette masse musculaire va se transformer en gras. Mais le tissu musculaire et le tissu adipeux sont très différents, faits de types de cellules distincts, comme, par exemple, l’os et la peau. Quand les personnes musclées perdent la forme, elles prennent souvent du poids, et à cause de cette couche de graisse excédentaire sur le muscle, leur corps paraît moins ferme et leurs muscles ont l’air de s’être transformés en gras, mais ce n’est pas le cas. » Smoliga


Mythe sur la santé : le jus de fruit est meilleur que les boissons gazeuses.iStock/sturti

Mythe : le jus de fruit est meilleur que les boissons gazeuses

« Les fruits entiers et les légumes sont excellents pour votre santé, mais le problème du jus de fruit, c’est qu’il est riche en sucre et pauvre en fibres, ce qui fait rapidement grimper votre insuline. Le sucre est alors injecté dans les cellules adipeuses puis converti en graisse. De plus, la consommation de jus de fruit augmente l’apport alimentaire, alors que l’eau le réduit. Au lieu de remplacer les boissons gazeuses par le jus de fruit, optez pour les boissons sans calories : eau, thé noir ou café. » Zilter


Mythe sur la santé : l’arthrite et les os qui craquent, ça fait partie du vieillissement.iStock/Ocskaymark

Mythe : l’arthrite et les os qui craquent, ça fait partie du vieillissement

« L’arthrite n’est pas seulement une maladie de gens âgés (sous forme d’ostéoarthrose). Divers types d’arthrite, par exemple l’arthrite rhumatoïde et le lupus néonatal, frappent des jeunes, et même des enfants. Et il y a bien des choses à faire dès maintenant pour prévenir l’arthrose ou l’empêcher d’empirer. Ne l’acceptez pas comme une conséquence inéluctable du vieillissement. » Dr Nathan Wei, directeur clinique du Arthritis Treatment Center de Frederick, au Maryland


Mythe : rester assis est aussi dangereux que fumer

Vous avez peut-être entendu dire que ‘’la chaise, c’est la nouvelle cigarette’’. Et vous pensez que chaque fois que votre postérieur se pose sur une chaise, vous perdez une année de ce qui vous reste de vie. Rien de tel. Avoir un travail de bureau qui oblige à de longues stations assises, tout en veillant à avoir des activités au dehors, c’est très différent de mener une vie sédentaire 24 h par jour et sept jours sur sept. Si vous faites assez d’exercice et vous levez de votre chaise à peu près toutes les demi-heures, tout ira bien pour vous, selon une étude dirigée par la Clinique Mayo.

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Le Saviez-Vous ► Ce que vous ignoriez peut-être sur ces maudits moustiques


Bien que l’étude a été faite auprès des Belges, on peut conclure que les résultats sont similaires ailleurs dans le monde.
Nuage


Ce que vous ignoriez peut-être sur ces maudits moustiques

Un moustique pompant sans gêne aucune le sang de sa victime humaine. © getty.

Maxime Czupryk

Le retour des beaux et longs jours coïncide malheureusement avec la réapparition, bien désagréable, des moustiques.

 Selon une étude réalisée par Vapona, spécialiste de la lutte anti-moustiques, ce sont surtout les habitants des grandes villes qui sont le plus victimes de ces insectes démoniaques. Véritables ennemis des belles nuits d’été, les moustiques troublent de façon non négligeable le sommeil des Belges.

Le vrombissement aigu du moustique est probablement l’un des sons les plus irritants qui soient. Plutôt que de se contenter de sucer notre sang, le moustique se plait manifestement à virevolter autour de nos oreilles, histoire de rendre ce moment plus désagréable encore.Vous l’avez sans doute constaté: les moustiques sont de retour depuis plusieurs semaines et ces derniers jours tout particulièrement alors que le soleil brillait de mille feux et que les températures dépassaient allègrement la vingtaine de degrés. L’occasion donc pour Vapona, spécialiste de la lutte contre les insectes, de présenter les conclusions de son étude menée auprès de 1.000 Belges.

Les moustiques ô combien irritants

On y apprend, même si ce n’est pas vraiment un scoop, que les moustiques agacent les Belges au plus haut point. Ainsi, sur une échelle d’irritation allant de 1 à 10, près de 4 Belges sur 10 donnent plus de 8 à une piqûre de moustique. Un cinquième des répondants la situent même à plus de 9.

Certains d’entre nous redoutent tout particulièrement les piqûres de moustiques. 12% des sondés s’inquiètent des réactions allergiques et 11% ont peur de contracter une maladie.

« Ces réactions cutanées sont très variables d’un individu à un autre et sont due à l’injection de salive du moustique lors du prélèvement sanguin. Aussi, des maladies virales exotiques transmises par les moustiques apparaissent de plus en plus souvent en Europe méridionale et progressent vers le nord suite à la présence de nouvelles espèces de vecteurs, notamment du genre Aedes, pouvant alors potentiellement transmettre les virus une fois que ce dernier et le vecteur se retouvent dans de nouvelles zones », prévient Frédéric Francis, professeur à Gembloux Agro-Bio Tech et à l’université de Liège.

Les citadins, premières victimes des moustiques

Contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, ce sont les citadins qui sont le plus souvent au menu des moustiques. Durant la saison des moustiques, 57% des Belges sont piqués une fois par semaine et 11% tous les jours. Un chiffre encore plus élevé dans les grandes villes: 17 % à Bruxelles, 14% dans d’autres villes comme Anvers, Gand, Liège et Charleroi.

« La densité de population humaine plus importante dans les grandes villes correspond à une probabilité accrue d’être la cible des moustiques. Aussi, la diversité d’animaux en zones rurales constitue divers hôtes pour ces insectes hématophages qui peuvent donc être plus dispersés et moins focalisés sur les humains », explique le Pr Francis.

Dormir entouré de moustiques peut faire perdre 1h de sommeil par nuit

Perturbateurs de sommeil

Les moustiques sévissent surtout en fin d’après-midi et à la nuit tombée. Avec une incidence non négligable sur la qualité et le temps de sommeil. D’après l’étude de Vapona, 90% des Belges sont régulièrement maintenus éveillés à cause des moustiques. Environ un cinquième des répondants perd même plus d’une heure de sommeil à cause de ces bestioles vrombissantes. Et pas moins de 6 sur 10 placent le moustique dans le top 3 des perturbateurs de sommeil les plus irritants, devant les ronflements de leur partenaire (38 %) et des voisins bruyants (37 %).

Quand un moustique vient perturber leur sommeil, 44% des personnes interrogées brandissent leur tapette à mouches. 35% se réfugient sous les draps. Cette technique est avant tout populaire chez les femmes (42 %). Enfin, un quart des Belges se précipite sur la prise pour brancher l’appareil anti-moustiques.

Quels moyens de défense?

Les Belges utilisent un large éventail de méthodes pour se défendre, comme le moustiquaire (50%), les lumières éteintes (41%), les bougies à la citronnelle (21%), les sprays (17%) ou encore la ventilation (15%).

Des différences apparaissent entre les hommes et les femmes lorsqu’il s’agit de se défendre contre les moustiques. Les femmes croient davantage en la protection proactive tandis que les hommes ont quant à eux leur propre technique: rester près de leur partenaire, qui semble être plus appétissante aux yeux des moustiques. Pas très gentleman…

« Il existe beaucoup d’histoires à propos des éléments qui déterminent l’attrait d’un être humain. Certains pensent que c’est à cause du taux de sucre dans le sang ou de la consommation de certains aliments (l’ail, par exemple), mais rien de tout cela n’est vrai. L’odeur corporelle et le gaz carbonique expiré sont les facteurs principaux qui influencent notre attrait. Il est vrai qu’une personne peut attirer davantage les moustiques qu’une autre, il s’agit d’une signature individuelle », rappelle Frédéric Francis.

L’entomologiste recommande de se protéger en faisant appel à plusieurs actions concrètes:

« Commencez par éliminer les eaux stagnantes autour de la maison en vidant divers récipients recueillant les eaux de pluie qui constituent la source du problème. En deuxième lieu, faites en sorte que les moustiques ne puissent pas entrer à l’intérieur grâce à des moustiquaires pour portes ou fenêtres, ou des appareils anti-moustiques. Si ce n’est pas suffisant, utilisez une moustiquaire de lit et/ou réduisez la température de la chambre si vous avez un climatiseur. Enfin, pour les soirées à l’extérieur, appliquez vous une lotion répulsive. »

Les moustiques servent-ils à quelque chose?

Avant de conclure, précisons tout de même que le moustique n’est pas complètement inutile et n’est pas apparu dans l’unique but de faire vivre un enfer à l’espèce humaine. Acteurs à part entière de la biocénose, les moustiques servent de nourriture à de nombreuses espèces de poissons, d’oiseaux, de reptiles et d’insectes et font donc partie de la chaîne alimentaire. Dame Nature n’a rien laissé au hasard, même si cela nous démange et nous irrite parfois.

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Le Saviez-Vous ► Les arbres dorment également durant la nuit


Cela est connu depuis quelques années, les arbres dorment tout comme les humains. Cependant, pour affirmer leurs dires, il a fallu des outils pour évaluer la différence entre le jour et la nuit. Car pendant leur sommeil, les branches baisses de quelques centimètres. De plus, les espèces d’arbres ont des modèles de sommeil variés. Raison de plus de respecter les arbres.
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Les arbres dorment également durant la nuit

arbres-nuit

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Nous le savons bien, les êtres vivants dorment afin de recharger leurs batteries. Et pourtant, les arbres sont également soumis au rythme circadien. La nuit, ceux-ci entrent dans une phase de sommeil. Détendues, leurs branches s’affaissent de plusieurs centimètres.

Le rythme circadien

Les organismes vivants dont nous faisons partie sont soumis à un rythme circadien – ce rythme biologique d’environ 24 heures régulant les périodes d’éveil et de sommeil. Bien sûr, tout le monde sait que les animaux dorment comme nous. Cependant, une étude publiée en 2016 dans la revue Frontiers in Plant Sciencepilotée par l’Institut de recherche géospatiale de Finlande et l’Université de technologie de Vienne (Autriche) s’est intéressée au cas des arbres.

Selon les chercheurs, les arbres ont une horloge biologique ressemblant assez à celle des humains. Il ne s’agit pas d’une nouveauté dans la mesure où la Science le savait déjà. Mais l’étude a utilisé des moyens inédits pour récolter des données très précises. Les chercheurs ont en effet pointé des scanners laser sur deux arbres, plus précisément deux bouleaux situés en Autriche et en Finlande.

La phase de “sommeil” de l’arbre

Selon les résultats, les chercheurs ont pu affirmer qu’à la fin de la nuit, les branches des arbres s’étaient affaissées jusqu’à une dizaine de centimètres par endroits. Par ailleurs, ce relâchement débutait deux heures après le coucher du soleil, jusqu’au lendemain à l’aube.

«Les changements ne sont pas énormes – ils n’excèdent pas dix centimètres pour des arbres d’une hauteur d’environ cinq mètres –, mais ils étaient systématiques»,affirmait alors Eetu Puttonen, principal auteur de l’étude.

Le même arbre durant le jour (à gauche) et la nuit (à droite)
Crédits : Vienna University of Technology

Pour expliquer ce relâchement, les chercheurs ont évoqué le phénomène de pression de turgescence. La nuit, la pression en eau dans les cellules végétales de l’arbre diminue. Or, on sait que cette pression est très liée à la photosynthèse, qui n’a pas cours lorsque le soleil est absent. Ainsi, lorsque celui-ci apparaît, les feuilles se hissent pour capter sa luminosité et se reposent durant la nuit.

Il faut savoir qu’en 2017, une autre publication avait permis d’affirmer que les différentes espèces d’arbres avaient des modèles de sommeil variés. Selon les scientifiques, des recherches plus poussées sont en cours pour déterminer cette variété de schémas concernant le sommeil des arbres.

Sources : VoxGEODaily Geek Show

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