Le Saviez-Vous ► A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


La Terre a connu différent climat pouvant aller d’un extrême à l’autre, C’est changements de climat a permis à des espèces d’animaux et de végétaux de disparaitre ou bien d’apparaitre. Ces processus depuis l’apparition de notre planète ont pris des millions d’années entre les différents climats. Cependant, notre époque accélère les changements climatiques par l’activité humaine
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A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


Quel climat merveilleux – du tropical au polaire, de l’aride à l’humide, et tout ce qui se trouve “juste entre les deux”. Il change constamment et apporte énormément de variations, et ce, depuis la naissance de notre planète Terre. Jusqu’à présent, tout ce que je sais, c’est que tout était complètement différent auparavant. Par exemple, il y a 4,5 milliards d’années, il faisait super chaud et tout était en fusion. Tu pouvais voir des océans de magma partout. Et il a fallu près d’un milliard d’années à la Terre pour prendre sa forme solide…

SOMMAIRE :



Cela s’est fait il y a 3,8 milliards d’années ! La pluie est venue de ces nuages-là, les premiers de l’histoire de la Terre. Ils se sont formés parce que la planète a commencé à se refroidir, permettant à l’eau de passer de l’état gazeux à l’état liquide !


– L’atmosphère était extrêmement toxique il y a 3,5 milliards d’années. Au moins, ces micro-organismes précoces vont remplir l’atmosphère d’oxygène au cours des 2 milliards d’années à venir.


– Il y a environ 2,5 milliards d’années, la période de glaciation huronienne a commencé. Alors que l’oxygène remplit l’atmosphère et remplace le méthane, il ne peut pas retenir la chaleur comme il faut.


– Il y a 2 milliards d’années, la couche d’ozone a commencé à se former. Non seulement elle protège la planète des mauvais rayons du soleil, mais elle la réchauffe aussi un peu !


– Il y a environ 200 millions d’années, ces reptiles géants sont apparus, et ils ont imposé leur loi sur la planète pour les 175 millions d’années à venir.


De 100 à 65 millions d’années auparavant, la planète subit de nombreux changements. La masse Terrestre se divise en plusieurs continents, tels que nous les connaissons aujourd’hui.


Il y a 55 millions d’années, quelque chose de similaire au réchauffement climatique que nous connaissons aujourd’hui a eu lieu.


Au cours des 2 millions d’années qui suivent, la vie sur Terre est comme un manège à sensation avec des températures qui montent et qui descendent dans les extrêmes.


– Ah, nous voici à l’Âge de Glace qui a commencé il y a 2,5 millions d’années. La température est d’environ 12 degrés de moins que celle d’aujourd’hui.


– Dans la période entre 120 et 30 000 ans auparavant, il pleuvait des cordes ! Même le Sahara était humide et fertile – regarde un peu ces lacs, ces marécages et ces fleuves.


– Il y a environ 26 000 ans, la glace a commencé à se répandre à nouveau. C’est ce que l’on appelle le dernier maximum glaciaire.


– C’est une période chaude et humide avant le début de l’Holocène.


  Entre 7 500 et 3 500 avant J.-C., la dernière période humide africaine prend fin.


– Il ne fait pas plus chaud à l’époque de l’Âge de Fer, qui dure de 900 à 300 avant J.-C.


– L’Âge de Glace se profile aux alentours de 1300 jusqu’à 1850. Il n’est pas aussi extrême que les précédents cependant. Mais tout de même, certains intervalles sont plutôt rudes !

HORODATAGE :

Des océans de magma 0:17

Pourquoi est-il si difficile de respirer ? 0:56

La glaciation huronienne 1:56

Des dinosaures ! 2:42 

Le réchauffement climatique 3:29

Eeet… l’Âge de Glace ! 4:33

Que se passe-t-il en Afrique ? 6:33

Et en Amérique ? 6:54

Explosion du Vésuve 7:12

Le Petit Âge de Glace 8:46

Le Saviez-Vous ► Les "vrais" noms des pays


Les noms des pays ont souvent issus des noms qu’on donné les explorateurs, ou par la langue indigène soit par la géographie ou leur culture. Beaucoup d’entre eux leur nom a changer par celle que nous connaissons aujourd’hui
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Les « vrais » noms des pays

 

La traduction littérale des noms de pays

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La carte du monde comportant la traduction littérale de chaque pays

Nous vivons à une époque de voyages aériens et d’exploration mondiale. Nous sommes libres de parcourir la planète et de découvrir de nouveaux pays et cultures. Mais que savez-vous des gens qui ont vécu et exploré ces destinations dans le passé?

Apprendre l’étymologie – l’origine des mots – des pays du monde nous offre un aperçu fascinant de l’origine de certaines de nos destinations de voyage préférées et des personnes qui y ont d’abord vécu

L’Europe 

L’Europe a une longue histoire d’exploration, et de nombreux noms de pays reflètent les terres et ceux qui les ont exploré. La France tire son nom d’une coalition de tribus germaniques, les Francs. Le nom Frank vient du vieux mot allemand franka, signifiant «féroce», faisant de la France le pays des fiers. Certains cartographient même les sentiers que les gens utilisaient pour découvrir leur monde. La Norvège signifie simplement «The North Way», ou «The Northern Way», faisant référence à une ancienne route Viking.

L’Angleterre celle des Angles et l’Écosse celle des Écossais « Scots » d’autres étymologies s’avèrent certainement moins évidentes. L’Albanie « Shqipëria » signifie littéralement « pays des aigles », l’Allemagne, le « pays du peuple », et l’Espagne, le « pays des nombreux lapins« . Autre cas de figure, le nom du Portugal dérive du nom latin « Portus Cale », soit le « port de Cale » anciennement situé près de l’actuelle ville de Porto. 

La traduction littérale des noms de pays européens

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Noms de pays européens littéraux comportant des classiques tels que « Land of Many Rabbits » (Espagne) et « Forest Clearer » (Lettonie).

Comparer les cartes de crédit

Afrique

L’Afrique est connue comme le berceau de la civilisation – le lieu d’origine de toute vie humaine. Ses noms de pays révèlent une histoire des cultures indigènes et de la colonisation. Par exemple, le Malawi signifie «pays des flammes», ce qui reflète l’habitude locale de brûler les herbes mortes pour préparer les terres à la culture.

Le continent a eu sa juste part d’explorateurs sur ses rives. L’explorateur portugais Fernando Poo a voyagé le long de la rivière Wouri en 1472, trouvant une abondance de crevettes le long du chemin. Il a découvert et baptisé le Fleuve de crevettes de Rio dos Camarões, mais il est maintenant connu comme le Cameroun.

La traduction littérale des noms de pays africains

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Des noms de pays africains traduits littéralement, y compris « Land of Honest Men » (Burkina Faso), qui est ironiquement classé 74e moins corrompu sur 175 pays en 2018.

Asie

L’Asie occupe le tiers de la superficie totale du monde et est le continent le plus peuplé de la planète. Sa riche diversité de culture et d’histoire se reflète dans ses noms de pays.

La dynastie Koryŏ a gouverné leur royaume de 935 à 1392 CE, supervisant un pays qui formait ses propres traditions culturelles distinctes. Ce pays est maintenant connu comme la Corée, qui peut être traduit comme «haut et beau». Nous pouvons également apprendre sur la géographie de la région. Le nom de l’Irak se réfère à son emplacement à cheval sur les fleuves Euphrate et Tigre. Il vient de l’arabe al-‘irāq, qui signifie «au bord de l’eau».

La traduction littérale des noms de pays asiatiques

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« Le pays du dragon tonnerre », c’est-à-dire le Bhoutan, est l’un des noms littéraires les plus cool d’Asie. L’Azerbaïdjan devrait s’en tenir à « Protected by Fire »!

Amérique du Nord

Les noms de pays nord-américains racontent une histoire de colonisation européenne. Le nom «Amérique» lui-même peut provenir de l’explorateur italien Amerigo Vespucci, qui a été le premier à réaliser que ce continent était une masse terrestre séparée et non sur la côte est de l’Asie.

Le sens premier de Canada est « village » dans la langue iroquoise locale du XVIe siècle

C’était le «Nouveau Monde», destiné à une période tragique de guerre et de conflit terrestre. Le Mexique, colonisé par l’Espagne, est la traduction simplifiée en espagnol d’un nom nahuatl pour la capitale aztèque, censé signifier «dans le nombril de la lune». Les explorateurs espagnols ont également atteint une grande partie de l’Amérique centrale et des Caraïbes, où ils ont trouvé des joyaux comme le «Land by the Water» et la «Place of Pomegranates» – connus aujourd’hui comme le Nicaragua et la Grenade.

La traduction littérale des noms de pays nord-américains

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Une grande partie de l’Amérique du Nord a été influencée par les colonialistes européens, par exemple le Salvador et le Costa Rica étant dérivés respectivement du « Sauveur » et de la « Côte riche ».

Amérique du sud

L’Amérique du Sud possède certains des écosystèmes les plus divers de la planète. Il abrite également le plus grand fleuve du monde: l’Amazone. Il ne devrait donc pas être surprenant que de nombreux noms de pays soient reflétés.

L’abondance de l’eau trouvée là. Le Guyana est dérivé d’une langue amérindienne indigène et signifie «Terre de nombreuses eaux», tandis que le Venezuela voisin est nommé d’après la ville des canaux, «Petite Venise».

Trois pays d’Amérique du Sud ont traversé l’équateur, et c’est en fait là que l’Équateur tire son nom. Le mot espagnol pour l’équateur est, vous l’avez deviné, l’Équateur. Le diviseur nord / sud traverse également le ‘Red Dyewood’ et l’endroit ‘Where the Land Ends’. Des suppositions?

La traduction littérale des noms de pays sud-américains

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Les noms de pays d’Amérique du Sud sont hautement descriptifs, par exemple, « Land à côté de la rivière Silvery » (Argentine) et « Land of Columbus » (Colombie).

Océanie

L’Océanie est peut-être le plus petit continent, mais ses paysages divers – de la forêt tropicale aux volcans en passant par les prairies – ont fasciné les gens pendant des siècles.

Ce sont les Grecs qui ont inventé le nom de Terra Australis Incognita, qui signifie «Terre inconnue du Sud», alors qu’ils rêvaient de terres inconnues dans l’hémisphère sud. Certains croient que ces terres ont donné naissance à l’univers entier. Samoa se traduit par «Centre Sacré», et la légende veut que c’est là que le Dieu Samoan Tagaloalagi des Cieux a créé le monde.

La traduction littérale des noms de pays océaniques

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Ici nous avons notre propre Australie, alias « Southern Land ». Nauru, qui se traduit littéralement par « Je vais à la plage », sonne comme un endroit fantastique à vivre!

En planifiant votre prochain voyage, prenez peut-être un peu de temps pour apprendre la signification des noms des pays que vous visiterez. En plus d’offrir un peu de contexte, vous aurez quelque chose d’unique à faire ressortir les boissons avec les locaux! La langue est certainement une chose fascinante.

Sources et références

En savoir plus sur l’origine de ces noms ici .

http://www.7sur7.be/

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Le Saviez-Vous ► Arctique, Antarctique : quelles sont les différences ?


Antarctique, Arctique les différences sont notables. Par l’emplacement évidemment ainsi que la température, l’environnement, la population humaine et animale. Avec les changements climatiques cependant risque d’avoir beaucoup de changements dans ces lieux reculés
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Arctique, Antarctique : quelles sont les différences ?

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Arctique, antarctique. Pôle nord, pôle sud. Mais au-delà de cette localisation géographique, existe-t-il de réelles différences entre les deux ?

Entre l’Arctique et l’Antarctique, on peut parfois s’y perdre. Ces deux endroits de la planète situés aux antipodes l’un de l’autre présentent de nombreuses différences.

Le terme arctique vient du grec arktos qui signifie ours. Dans l’antiquité, les navigateurs prenaient la direction de la Grande Ourse et de la Petite Ourse pour s’y rendre. Celles-ci brillent en effet toujours au-dessus de l’horizon nord.

Arctique et Antarctique : des différences géologiques

Il faut avant tout noter que l’Antarctique constitue un continent à part entière. Situé du côté du pôle sud de notre planète, il est recouvert de glace à quelque 98 %. Les limites de l’Arctique, quant à elles, sont plus floues. Le territoire entoure le pôle nord et s’étend sur plusieurs continents puisqu’il intègre six pays bordant l’océan Arctique : le Canada, les États-Unis, le Groenland (Danemark), la Russie, la Norvège et l’Islande. On y ajoute parfois aussi une partie de la Suède et de la Finlande. Et l’Arctique est essentiellement composé d’un océan gelé que l’on nomme banquise.

En Antarctique, on trouve essentiellement des paysages montagneux et quelques volcans surplombant l’océan. L’Arctique est plus plat, même s’il présente aussi quelques paysages alpins.

 

Le manchot empereur est l’un des symboles de l’Antarctique. © MemoryCatcher, Pixabay, CC0 Public Domain

Le manchot empereur est l’un des symboles de l’Antarctique. © MemoryCatcher, Pixabay, CC0 Public Domain

Des populations différentes

Très peu d’espèces animales peuplent l’Antarctique et toujours en colonies, comme les célèbres manchots empereurs. Idem concernant les humains. Vous n’y trouverez guère que quelques scientifiques installés là le temps de leurs recherches.

En Arctique en revanche vivent de nombreuses espèces animales : le renard, le renne, le morse, le phoque et bien sûr, le fameux ours polaire ! Des peuples indigènes (les Inuits, les Lapons, etc.) se sont également adaptés aux conditions climatiques difficiles qui y règnent.

Température : lequel est le plus froid ?

C’est en Antarctique qu’ont été relevées les températures les plus froides jamais enregistrées sur Terre. Le résultat d’une combinaison de facteurs : l’altitude, le faible ensoleillement, l’isolement par un courant océanique et le pouvoir réfléchissant de la glace qui recouvre le continent. Si sur les côtes, la température moyenne est de -10 °C, à l’intérieur des terres, elle atteint -20 °C à 1.000 m d’altitude et -55 °C à Vostok qui se trouve à 3.500 m d’altitude.

En Arctique, même si parfois le thermomètre descend bien bas — jusqu’à -70 °C enregistrés à North Ice —, la moyenne annuelle se situe autour des -10 °C. Notamment parce que les amplitudes annuelles — différences de températures entre l’été et l’hiver — peuvent être importantes. Et depuis quelques années, les températures moyennes enregistrées ne cessent de grimper. Ainsi en novembre 2016, elles plafonnaient à 15 à 20 °C au-dessus des normales saisonnières : -5 °C au lieu de -25 °C !

COP21 : La banquise Arctique disparait à une vitesse inquiétante La Nasa étudie depuis la fin des années 1970 la calotte polaire arctique. À l’aide d’images satellites et de graphiques, des chercheurs ont pu reconstituer l’évolution de la glace au cours des années. Il semblerait qu’elle fonde à vive allure… La banquise pourrait même disparaître en été à partir de 2016.

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Séisme de Mexico : plongée sous le continent


Le Mexique est sur une plaque océanique qui forme un plancher océanique qui s’enfonce quelques mm/ans. Sa plongée reste bloqués quelques années et puis la rupture forme le séisme.
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Séisme de Mexico : plongée sous le continent

 

Sous le Mexique

Sous cette partie du continent nord-américain la plaque Cocos plonge avec un angle très faible presque à l’horizontale. Puis au bout de 250 km environ, presque sous Mexico, la plongée se fait de manière abrupte.

© Perez-Campos et al., GRL 2008

Par Azar Khalatbari

Les enregistrements du séisme du 19 septembre d’une magnitude 7,1 survenu près de la ville de Mexico confortent un modèle du sous sol déjà proposé en 2008.

Mardi 19 septembre 2017, 32 ans jour pour jour après le séisme de 1985 qui avait fait plus 10 000 morts, la Terre a de nouveau tremblé au Mexique, faisant plus de 200 morts. Tout comme le 8 septembre dernier, où les secousses d’une magnitude 8,2 étaient survenues dans la région sud du pays. La magnitude du séisme du 19 septembre a été estimée à 7,1 – là où les plus grands séismes atteignent 9– et l’épicentre est situé dans l’Etat de Puebla, près de la capitale Mexico. La rupture sismique a eu lieu à 51 km de profondeur.

Le contexte tectonique du Mexique est bien connu des géophysiciens : Mexico est à l’aplomb d’une zone de subduction, une de ces régions du globe où une plaque océanique plonge sous le continent, dans le manteau de la Terre. Il s’agit de la plaque Cocos qui forme le plancher océanique de cette région du Pacifique qui s’enfonce à une vitesse de 61 mm/an (soit 6,1 cm/an) sous cette partie du continent nord américain. Ce mouvement n’est pas continu : il se fait par à coup. Ainsi, lors de sa plongée, la plaque reste bloquée pendant des années. Les tensions s’accumulent jusqu’au point de rupture et la survenue du séisme.

Un réseau à l’écoute 

Dans ce contexte général, le séisme de Mexico présente cependant quelques bizarreries géologiques : habituellement dans les zones de subduction, comme au Japon, au cours des siècles, la rupture sismique peut survenir tout le long de la plaque plongeante jusqu’à une profondeur de 600 km. Or, l’histoire sismique du Mexique ne montre pas d’évènements si profonds. Cette particularité a intrigué les géophysiciens de l’USGS – l’agence géologique américaine– qui ont truffé la région de sismomètres. Depuis 2005, une centaine d’appareils –distants de 5 km les uns des autres– formant le réseau MASE (MesoAmerican Subduction Experiment).

Une plongée presque à l’horizontale 

Les données ont permis de dresser l’image tomographique du sous-sol. Et là surprise : la plaque Cocos pénètre dans le manteau avec un angle très faible, quasiment à l’horizontale sous la croûte continentale, sur  250 kilomètres environ… et ainsi jusqu’à quelques dizaines de kilomètres sous la ville de Mexico. Ce n’est qu’à cet endroit où elle plongerait brutalement dans le manteau, faisant un angle presque de 45°. C’est à cet endroit où les contraintes se sont accumulées dans un « coude » que la rupture aurait eu lieu. Ce modèle avait été proposé en 2008 déjà par Xyoli Perez-Campos de l’Institut de Géophysique de l’Université Nationale Autonome du Mexique à Mexico et ses collaborateurs de l’Institut de Technologie de Californie (Caltech, Etats-Unis) et semble expliquer les caractéristiques de ce séisme.

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Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?


Les scientifiques croient avoir trouvé un continent perdu qui serait séparé, il y a des millions d’années du supercontinent Gondwana. Longtemps rechercher, il semble lentement émergé de la mer. Peut-être qu’avec les explorations, nous pourrions apprendre plus sur la faune et la flore en ces temps très reculés
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Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?

 

Par Laurent Sacco, Futura

 

Zealandia, tel est le nom proposé par un groupe de spécialistes de géosciences pour un septième continent qu’ils pensent avoir retrouvé dans l’océan Pacifique. Plus grand que la moitié de l’Australie, il serait cependant sous les flots depuis bien trop longtemps pour être le mythique continent Mu des Mystérieuses Cités d’or.

Quand on entend parler pour la première fois de Zealandia, la première réaction de toute personne un peu versée dans la théorie de la tectonique des plaques est probablement un sentiment d’incrédulité. En effet, les continents sont supposés être constitués majoritairement de roches moins denses que les basaltes de la croûte océanique, et bien sûr du manteau sur lequel ils flottent. En conséquence de quoi, alors que des plaques océaniques peuvent plonger dans le manteau et même sous les continents, si bien qu’elles ne peuvent être plus vieilles de 200 millions d’années environ, les plaques continentales sont, quant à elles, sensées être insubmersibles, si l’on peut dire, et donc quasi indestructibles (pour cette raison, elles constituent une mémoire de l’histoire de la Terre avec des roches qui peuvent être âgées de presque 4 milliards d’années). Certes, ces plaques peuvent se fragmenter, se  coller au rythme du cycle de Wilson et de la dérive des continents, voir s’enfoncer un peu sous le poids d’une calotte polaire, mais une disparition sous les flots…, pas vraiment.

Des chercheurs à l’origine de la découverte de Zealandia s’expriment dans cette vidéo. © euronews

Zealandia, un fragment géant du supercontinent Gondwana

Et pourtant selon un groupe de spécialistes en géosciences néo-zélandais, australiens et français qui vient de publier un article dans GSA Today, c’est ce qui serait arrivé il y a probablement quelques dizaines de millions d’années à une portion du supercontinent Gondwana. Elle aurait commencé à s’en séparer il y a vraisemblablement 100 millions d’années, ou pour le moins, durant le Crétacé supérieur. Mesurant environ 5 millions de km2, ce morceau de continent dont la surface représenterait presque les deux tiers de l’Australie serait sous les flots à 94 %. Ses sommets émergés ne seraient autres que la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande. Les chercheurs se doutaient de son existence depuis une vingtaine d’années mais pas de son étendue exacte, révélée par l’étude du champ de gravité de la Terre depuis l’espace. Il est en effet possible de déduire de ce champ, la topographie du fond des océans et ainsi de révéler l’existence de plateau, de chaînes de montagnes, etc.

Des échantillons des fonds sous-marins et des données sismiques montreraient qu’il s’agit bien d’une croûte continentale et non d’une vaste région basaltique qui se serait mise en place un peu à la façon des grands épanchements volcaniques, comme ceux du Deccan, connus sur les continents mais qui peuvent se produire aussi sur le fond des océans (formant ce qu’on appelle des Grandes Provinces Ignées ou Large Igneous Provinces (LIP), en anglais). Ce serait en fait un amincissement de la croûte continentale de Zealandia, en raison des contraintes provoquées par la tectonique des plaques, qui aurait conduit ce continent perdu à être finalement, bien que lentement, submergé par les flots. Les limites du nouveau continent sous la surface de l’océan Pacifique se trouvent entre 2.500 et 4.000 m de profondeur, au-dessus de la plaine abyssale, toutefois.

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Un «continent perdu» se cacherait dans l’océan Indien


Des géologues confirment une étude de 2013 qu’il y aurait bien un continent perdu sous l’océan indien. Il y aura surement d’autres recherches pour trouver des vestiges avoir plus d’informations sur ce continent
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Un «continent perdu» se cacherait dans l’océan Indien

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L’île Maurice.Photo Gentside

La Terre a beau être étudiée sous toutes les coutures par les scientifiques, elle a encore de nombreux secrets à  révéler et certains ont de quoi étonner.

Dans la revue Nature Communications, une équipe internationale vient de révéler la découverte d’un «continent perdu». Vieux de milliards d’années, il se cacherait dans l’océan Indien sous l’île Maurice.

Pour en arriver à une telle conclusion, les scientifiques ont étudié les roches libérées par les éruptions volcaniques passées de la région et plus précisément les zircons présents à  l’intérieur. Ces minéraux ont la particularité de contenir des traces d’uranium, de thorium et de plomb mais aussi de survivre très bien aux processus géologiques.

Pour les scientifiques, ils constituent des éléments précieux pleins d’informations car ils peuvent être datés avec une extrême précision. C’est ainsi en datant les zircons découverts au niveau de l’île Maurice que l’équipe du professeur Lewis Ashwal, principal auteur de l’étude, a découvert que quelque chose ne collait pas.

DES ZIRCONS TROP VIEUX 

«La Terre est composée de deux parties: les continents, qui sont vieux et les océans, qui sont « jeunes ». Sur les continents, vous trouvez des roches qui ont jusqu’à quatre milliards d’années mais vous ne trouvez rien de semblable dans les océans, parce que c’est là que se forment les nouvelles roches», a expliqué le professeur Ashwal de l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud.

Les scientifiques pensent que l’île Maurice s’est formée il y a environ 9 millions d’années à partir de l’activité volcanique de la région. Aucune roche ne devrait alors être plus vieille que cela.

Sauf «qu’en étudiant les roches de l’île, nous avons découvert des zircons remontant jusqu’à  3 milliards d’années», a révélé le géologue. Les minéraux n’appartiendraient donc pas à l’île Maurice.

«Le fait que nous ayons trouvé des zircons de cet âge prouve qu’il y a des matériaux crustaux bien plus vieux sous l’île Maurice qui ne pourraient provenir que d’un continent», a affirmé le professeur Ashwal. Un «continent perdu» d’une taille inconnue qui ne viendrait pas de n’importe où. 

ISSU DE LA SÉPARATION DU GONDWANA 

Les scientifiques pensent que ce morceau de continent aurait été créé lors de la séparation du supercontinent connu sous le nom de Gondwana qui a donné naissance à l’Afrique, l’Inde, l’Australie et l’Antarctique il y a plus de 200 millions d’années. Plus fascinant encore, ils pensent que d’autres fragments de tailles variées se cacheraient sous l’océan Indien.

«D’après de nouveaux résultats, cette rupture n’a pas impliqué une simple séparation de l’ancien supercontinent de Gondwana, mais plutôt un éclatement complexe en fragments de croûte continentale de tailles variées qui sont partis à la dérive dans le bassin de l’océan Indien en pleine évolution», a détaillé le professeur Ashwal dans un communiqué.

Cette étude n’est d’ailleurs pas la première à mettre en évidence l’existence de ce continent perdu. Elle confirme les résultats fournis par des travaux publiés en 2013 dans la revue Nature Geoscience. Ceux-ci avaient permis d’identifier des traces de très vieux zircons dans du sable de plage. Une découverte qui avait toutefois été remise en question, certains suggérant que le sable avait pu être transporté par le vent ou apporté par les pneus de véhicules.

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Les dinosaures se battaient pour leur survie bien avant la chute de l’astéroïde


La disparition des dinosaures peut-elle nous renseigner sur les animaux en voie d’extinction de notre époque ? Bien que l’astéroïde qui est tombé à l’époque des dinosaures, une hypothèse plausible voudrait que beaucoup d’entre-eux auraient commencé à décliner
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Les dinosaures se battaient pour leur survie bien avant la chute de l’astéroïde

 

Les dinosaures se battaient pour leur survie plusieurs dizaines de millions... (PHOTO PC)

PHOTO PC

Agence France-Presse
Miami

Les dinosaures se battaient pour leur survie plusieurs dizaines de millions d’années avant leur extinction attribuée aux conséquences sur l’environnement de la chute d’un astéroïde sur la Terre, selon une étude publiée lundi.

Les scientifiques sont engagés depuis de longues années dans un débat sur la santé des dinosaures à la fin de leur présence sur la planète, certains affirmant qu’ils étaient en pleine forme et d’autres soutenant qu’ils connaissaient un fort déclin.

Pour cette étude publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, les scientifiques ont épluché les dossiers de fossiles du monde entier.

Selon leurs analyses, différentes espèces de dinosaures disparaissaient à un rythme plus rapide que celui de l’apparition de nouvelles espèces au moins 40 millions d’années avant la collision dévastatrice dans l’actuel Mexique.

«Nous ne nous attendions pas à ce résultat», a indiqué Manabu Sakamoto, paléontologue à l’université britannique de Reading.

«L’impact de l’astéroïde est toujours le principal suspect pour l’extinction des dinosaures, mais il est clair qu’ils n’étaient déjà plus dans la fleur de l’âge au sens de l’évolution», a-t-il poursuivi.

Par exemple, les dinosaures végétariens à long cou sauropodes, plus gros animal terrestre ayant jamais existé, déclinaient le plus rapidement, a relevé l’étude. Les théropodes, groupe auquel appartient le célèbre carnivore Tyrannosaurus rex s’amenuisaient aussi mais moins vite.

La séparation des continents et la forte activité volcanique font partie des facteurs expliquant ces tendances, a avancé l’étude.

«Cela suggère que pendant des dizaines de millions d’années avant leur ultime trépas, les dinosaures avaient commencé à perdre de leur superbe en tant qu’espèces dominantes sur Terre», a estimé M. Sakamoto.

Lorsque l’astéroïde géant a frappé la Terre il y a 66 millions d’années, un énorme nuage de poussières a bloqué les rayons du Soleil, entraîné une baisse des températures et la mort des plantes. Sans végétation, source alimentaire et d’abri, les dinosaures ont dépéri.

Cette étude offre également une perspective sur l’avenir car de nombreuses espèces luttent actuellement pour leur survie à cause du changement climatique.

«Notre étude indique avec force que si des animaux connaissent un rythme rapide d’extinction (…), ils risquent une annihilation en cas de catastrophe majeure», a prévenu M. Sakamoto.

«Cela a des implications importantes pour notre biodiversité actuelle et future, étant donné le rythme d’extinction sans précédent de certaines espèces à cause du changement climatique causé par l’homme», a-t-il ajouté.

http://www.lapresse.ca/

La Terre assoiffée absorbe la montée des océans


Avec la fonte des glaciers, on peut penser une montée des eaux à travers le monde. En fait, une partie de cette eau se faufile à travers le sous-sol des continents. Sur l’immédiat, cela ralentit la montée des eaux, mais pour l’avenir ….
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La Terre assoiffée absorbe la montée des océans

 

MIAMI, États-Unis – Tandis que les glaciers fondent et que le niveau des océans s’élève, la surface terrestre de plus en plus chaude et asséchée absorbe une partie de cette eau supplémentaire, selon une étude de la NASA publiée jeudi.

Des relevés par satellites réalisés ces dix dernières années montrent pour la première fois que les continents ont absorbé et emmagasiné 3200 milliards de tonnes d’eau en sus dans leurs sols, lacs et aquifères (roches poreuses) souterrains, précise cette étude publiée dans le journal Science.

Un phénomène qui a ralenti temporairement, d’environ 20 %, le rythme de la montée des océans, selon ses conclusions.

«Nous avons toujours pensé que la dépendance croissante des populations à l’eau du sous-sol pour l’irrigation et la consommation se traduisait par un transfert net de l’eau des terres vers l’océan», a relevé J.T. Reager, du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa.

«Nous n’avions pas réalisé jusqu’à présent qu’au cours de la dernière décennie, les modifications dans le cycle mondial de l’eau ont plus que compensé les pertes induites par le pompage de l’eau souterraine, transformant les terres en éponge –au moins temporairement», a-t-il poursuivi.

Le cycle mondial de l’eau repose sur le flux de l’humidité: de l’évaporation au-dessus des océans à la retombée sous forme de précipitations, puis leur l’écoulement via rivières et fleuves vers l’océan.

Quantifier l’effet de cette absorption des eaux par les sols sur la montée des océans n’avait pas été possible jusqu’à présent, faute d’instruments sur la terre ferme permettant des mesures sur la totalité de la planète.

Les données de cette étude ont été relevées par deux satellites de la NASA lancés en 2002.

Les chercheurs ont déterminé que «l’absorption de l’eau par les terrains est répartie sur l’ensemble de la planète, mais cumulée elle représente le volume du lac Huron, le septième plus vaste lac au monde», situé à la frontière américano-canadienne, a souligné la NASA.

Selon eux, cette découverte va permettre aux scientifiques de mieux calculer la hausse du niveau des mers à l’avenir.

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Comment les continents de la Terre se sont-ils transformés en 200 millions d’années?


Les continents n’ont pas toujours été ce que nous connaissons aujourd’hui. D’ailleurs, on voit bien que les continents peuvent s’imbriquer l’un dans l’autre comme le supercontinent Pangée. Mais les chercheurs veulent aller plus loin dans le temps, celle du supercontinent Rodinia.
Nuage

 

Comment les continents de la Terre se sont-ils transformés en 200 millions d’années?

Depuis l’apparition de l’être humain, il y a environ 5 millions d’années, la géographie de la Terre ne semble pas avoir beaucoup évolué. Mais avant d’accueillir l’Homme, la planète a subi de nombreux bouleversements majeurs.

Dans une étude publiée au mois de mars dans la revue Earth and Planetary Science Letters, des scientifiques se sont concentrés sur le plus récent d’entre eux : la formation des continents.

Avant l’Amérique, l’Europe, l’Afrique, l’Asie, l’Océanie et l’Antarctique, il n’y avait que le supercontinent Pangée où toutes les terres immergées étaient imbriquées. C’est à sa dislocation au cours des 200 derniers millions d’années qu’une équipe de l’Université de Sydney s’est intéressée.

En se basant sur les mouvements des plaques tectoniques et leur vitesse, ces scientifiques ont pu recréer l’évolution de la surface de la Terre dans une vidéo ( voir plus bas) et mettre en évidence le fait que la croûte continentale avait évolué de manière irrégulière.

« On a découvert que les plaques pouvaient changer de vitesse et de direction sur des laps de temps relativement courts, d’environ 1 million d’années », explique Sabin Zahirovic, spécialiste en géodynamique. « Si vous ne regardez qu’à des intervalles de 20 millions d’années, vous pouvez facilement passer à côté d’une réorganisation importante ».

Après cette simulation informatique impressionnante, l’équipe dont fait partie Zahirovic devrait s’attaquer à l’ère avant la Pangée. Les chercheurs vont donc devoir remonter plus de 800 millions d’années en arrière pour étudier la dislocation du supercontinent précédent, la Rodinia.

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