Des scientifiques veulent modifier génétiquement des humains pour qu’ils puissent survivre aux missions sur Mars


L’être humain n’est pas fait pour vivre ailleurs que dans un environnement comme la Terre. Vouloir changer la génétique sur des personnes qui pourraient partir coloniser une planète, ne serait plus selon moi, des humains. Pourquoi vouloir absolument aller coloniser une planète qui nous est hostile ? Alors que nous ne sommes même pas capable de prendre soin de notre propre planète ?.
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Des scientifiques veulent modifier génétiquement des humains pour qu’ils puissent survivre aux missions sur Mars

Thomas Boisson

Les voyages spatiaux et la colonisation spatiale en règle générale posent plusieurs problèmes d’ordre humain et technologique. L’un des problèmes les plus importants concerne l’adaptation du corps humain aux rigueurs de l’espace, notamment aux radiations. Pour contourner cet écueil, les chercheurs réfléchissent depuis plusieurs années aux bénéfices de l’édition génétique concernant les astronautes, afin de rendre l’organisme plus résistant aux conditions spatiales. Et l’une des solutions proposées pourrait être l’intégration d’ADN d’extrêmophiles, comme celui des tardigrades, dans le génome humain.

Chris Mason, généticien et professeur de physiologie et de biophysique à la Weill Cornell University de New York, a étudié les effets génétiques des vols spatiaux et la manière dont les humains pourraient surmonter ces défis pour étendre notre civilisation plus loin dans le Système solaire. L’un des moyens de protéger les futurs astronautes, pourrait impliquer l’ADN de tardigrades, de minuscules animaux capables de survivre dans les conditions les plus extrêmes, même le vide spatial.


Mason a dirigé l’une des 10 équipes de chercheurs que la NASA a choisi pour étudier les astronautes jumeaux Mark et Scott Kelly. Après son lancement en 2015, Scott Kelly a passé presque un an à bord de la Station spatiale internationale, tandis que son frère jumeau, Mark Kelly, est resté sur Terre.

L’incidence des voyages spatiaux sur la physiologie et la génétique humaines

En comparant leur réaction biologique à des environnements extrêmement différents au cours de cette période, les scientifiques ont cherché à mieux comprendre l’incidence des missions de longue durée sur le corps humain. Mason et les dizaines d’autres chercheurs qui ont travaillé à l’évaluation des effets génétiques des vols spatiaux ont mis au jour une mine de données qui ont jusqu’ici révélé de nombreuses nouvelles découvertes sur la manière dont l’espace affecte le corps humain.

En étudiant, en particulier, la manière dont certains gènes sont exprimés au cours des différentes étapes du vol spatial (y compris le retour intense sur Terre), ces efforts de recherche pourraient soutenir les études futures visant à atténuer les dangers des vols spatiaux. Par exemple, si de nouvelles études devaient confirmer que les retours sur Terre sont préjudiciables au corps humain, les scientifiques pourraient trouver des moyens de prévenir ces effets néfastes.

Mais avec un si petit nombre de données (l’étude sur les jumeaux ne portait que sur deux personnes), les scientifiques ne sont pas prêts à prescrire un traitement spécifique ou un médicament préventif pour modifier la façon dont les humains réagissent génétiquement au vol spatial. Cependant, de nouvelles recherches essaient de déterminer comment des outils telle que l’édition de gènes pourraient rendre les humains plus aptes à voyager plus loin dans l’espace, et même vers des planètes comme Mars.

Modifier l’expression des gènes pour résister aux radiations

L’exposition aux rayonnements est l’un des principaux problèmes de santé liés aux voyages dans l’espace. Si, par exemple, les scientifiques pouvaient trouver un moyen de rendre les cellules humaines plus résistantes aux effets des radiations, les astronautes pourraient rester en meilleure santé plus longtemps dans l’espace. Théoriquement, ce type de technologie pourrait également être utilisé pour lutter contre les effets des radiations sur les cellules saines lors de traitements du cancer sur Terre.

Vidéo expliquant quels sont les dangers des radiations lors des voyages spatiaux :


Cependant, l’idée de modifier des gènes humains est controversée. Mais Mason souligne qu’il faudrait probablement des décennies de recherche avant que ce type de science ne soit appliqué à l’Homme. Les scientifiques pourraient modifier les futurs astronautes par le biais de l’ingénierie épigénétique, ce qui signifie qu’ils activeraient ou désactiveraient l’expression de gènes spécifiques, explique Mason.

Combiner l’ADN humain avec celui d’espèces extrêmophiles

Alternativement, des chercheurs explorent les moyens de combiner l’ADN d’autres espèces, notamment les tardigrades, avec des cellules humaines pour les rendre plus résistantes aux effets néfastes des vols spatiaux, notamment celui des radiations. Ce concept a été exploré dans un article de 2016, et Mason et son équipe souhaitent s’appuyer sur cette recherche pour voir si, en utilisant l’ADN de tardigrades ultra-résilients, ils pourraient protéger les astronautes des effets néfastes des vols spatiaux.

L’édition génique d’êtres humains destinés à des voyages dans l’espace serait probablement une partie des changements naturels de la physiologie humaine qui pourraient se produire après avoir vécu sur Mars pendant plusieurs années. Le génie génétique des humains pourrait être éthique si cela rend les gens plus aptes à habiter Mars de façon sécuritaire, sans nuire à leur capacité de vivre sur Terre, conclut Mason.

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Des tardigrades sont arrivés sur la Lune avec la sonde Bereshit


Une sonde d’une entreprise privée d’Israël s’est écrasée sur la Lune. À son bord certaines informations ainsi des dessins d’enfants, des images et symboles du pays et autres. Ils ont aussi de l’ADN humain et des tardigrades. On croit que ces animaux ont pu résister au choc. Ils peuvent résister a presque tout, mais ils sont en cryptobiose et en principe, ils ne pourraient pas se réveiller, car les conditions ne sont pas favorables … Espérons que ce soit vrai.
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Des tardigrades sont arrivés sur la Lune avec la sonde Bereshit


Des tardigrades sont arrivés sur la Lune avec la sonde Bereshit

LES TARDIGRADES SONT DES ANIMAUX QUASI INDESTRUCTIBLES ET MINUSCULES.

© HO / NATURE PUBLISHING GROUP / AFP

Par Joël Ignasse

La sonde israélienne Bereshit qui s’est écrasée sur la Lune emportait avec elle un millier de tardigrades. Le sort de ces animaux considérés comme quasi indestructibles est incertain.

Le 11 avril 2019, dans la soirée, la sonde Bereshit s’écrasait sur la surface de la Lune suite à un problème moteur lors de la délicate phase d’atterrissage. Elle devait être le premier engin Israélien et le premier émanant d’une entreprise privée, SpaceIL, à se poser sur notre satellite. Entièrement détruite lors du crash, elle a peut-être laissé là-haut un souvenir de la Terre…

Une bibliothèque sur la Lune

La sonde Bereshit n’avait pas vraiment d’objectifs scientifiques, elle emportait juste un instrument de mesure du champ magnétique. Elle était avant tout destinée à marquer l’arrivée d’un nouveau pays dans le cercle très fermé des nations qui ont gagné la Lune (Chine, Etats-Unis et Russie) et qui plus est, sous l’égide d’une institution privée : l’organisation à but non lucratif SpaceIL qui soutenait le projet depuis 2010. Cette dernière avait noué un partenariat avec l’Arch Mission Fondation, une ONG américaine dont le but est de stocker le savoir de l’humanité dans tout le système solaire, en utilisant des systèmes redondants de sorte que ces connaissances soient préservées pour des millénaires. L’ONG avait donc conçu une capsule temporelle qui a été intégrée à la sonde contenant des disques numériques avec des dessins d’enfants, des chansons et des images de symboles israéliens, les souvenirs d’un rescapé de la Shoah et une Bible. Et quelques autres petites choses…

La zone du crash de la sonde Bereshit photographiée par la sonde LRO. Crédit : NASA/GSFC/ARIZONA STATE UNIVERSITY

Comme l’a récemment affirmé au site Wired, Nova Spivack, un des fondateurs de l’Arch Mission Fondation, la capsule contenait aussi des extraits d’ADN humain ainsi qu’un millier de tardigrades, déshydratés mais pas vraiment morts.

Des animaux qui résistent à presque tout

Les tardigrades (Milnesium tardigradum) encore surnommés « oursons d’eau » sont de petits arthropodes d’environ 1 mm de long qui possèdent des capacités hors normes. En effet de multiples tests ont montré qu’ils pouvaient résister à des conditions extrêmes qui seraient fatales à la plupart des animaux terrestres : froid ou chaleur intenses, ultraviolets, privation d’eau et même un impact d’astéroïde n’en viendraient pas à bout ! Pas plus que le vide spatial. Des scientifiques ont constaté que ces animaux pouvaient se placer en cryptobiose (en pause métabolique) quand les conditions sont mauvaises et se rétablir plusieurs dizaines d’années après.

Un millier de ces drôles d’animaux se sont donc crashés sur la Lune avec la sonde Bereshit. Le statut de la capsule n’est pas tout à fait clair mais de premières analyses soulignent qu’elle a pu être éjectée durant le crash et qu’elle est suffisamment solide pour résister aux chocs qu’elle a subi. Si c’est bien le cas, il est fort probable que les tardigrades qu’elle contenait soient eux aussi intacts, toujours en cryptobiose. Ils sont peut-être ainsi devenus les premiers résidents terrestres de la Lune ! Il n’y a cependant aucun risque qu’ils puissent se mettre à coloniser notre satellite : pour qu’ils sortent de leur stase, il faut que les conditions soient favorables, ce qui n’est pas le cas sur la Lune.

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Les tardigrades seront probablement présents pour voir notre Soleil mourir


Les tardigrades ne sont pas tuables. Ils sont tellement résistant qu’ils peuvent survivre à des températures extrêmes pouvant aller à -272 ° à plus de 150 °C. Ils peuvent être sans nourriture, eau ni oxygène pendant plusieurs années et peuvent supporter le vide de l’espace comme la pression des profondeurs de la mer. Ils ont passé au travers des 5 extinctions de masse de l’histoire terrestre. Les scientifiques ont imaginé des scénarios  pour venir à bout de ces bestioles. L’évènement possible serait la destruction du soleil.
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Les tardigrades seront probablement présents pour voir notre Soleil mourir

 

tardigrade

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Un tardigrade. Crédits : Wikipédia.

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Dans environ 5 milliards d’années, notre Soleil mourra, cuisant la Terre dans un miasme de chaleur et de radiations. Les humains auront probablement déjà disparu depuis longtemps, mais au moins une forme de vie pourrait être toujours présente : le tardigrade.

Les tardigrades sont les formes de vie les plus robustes de la planète. Certaines espèces sont connues pour résister à des températures aussi basses que -272 °Cet aussi élevées que 150 °C. D’autres peuvent survivre de nombreuses années sans nourriture, sans eau ni oxygène. Certaines semblent même faire avec le vide de l’espace, quand d’autres supportent les pressions écrasantes des profondeurs de l’océan. Même si vous retrouverez la plupart de ces petits animaux dans les habitats humides, tels que la mousse qui orne les pierres des rivières, il ne fait aucun doute que les tardigrades impressionnent par leur incroyable résistance.

Et pour cause, la vie sur Terre a déjà subi cinq extinctions massives. Les tardigrades, cependant, les ont traversées sans aucun problème. En partant du principe que ces petites bestioles sont donc très bien armées pour survivre, des chercheurs des universités d’Oxford (Royaume-Uni) et de Harvard (États-Unis) se sont intéressés aux événements qui pourraient éventuellement en venir à bout. Pour ce faire, ils estiment que les océans terrestres devraient littéralement bouillir. Mais un événement peut-il réellement le permettre ?

Astéroïdes, supernova, sursauts gamma

Les chercheurs ont examiné plusieurs scénarios possibles. Première hypothèse : l’impact d’un astéroïde. Très peu probable, estiment-ils. Pour venir à bout des tardigrades, il faudrait en effet qu’une roche de la masse de Pluton vienne heurter la surface terrestre. À notre connaissance, aucun événement de ce type n’est programmé dans les prochains millions d’années. Il faut donc chercheur ailleurs. Et qu’en est-il d’une supernova ? Une étoile qui explose peut-elle affecter notre planète au point d’avoir la peau des tardigrades ?

Encore une fois, c’est très, très peu probable. Et ce pour une bonne raison : notre planète évolue dans un quartier plutôt “tranquille” de la Voie lactée. Les chercheurs ont ici fait quelques calculs : pour qu’une supernova souffle suffisamment de radiations pour éliminer la couche d’ozone protectrice de la Terre, il faudrait que l’étoile en question se positionne à moins de 0,14 année-lumière de notre planète. Or, Proxima Centauri – l’étoile la plus proche du Soleil – se trouve à 4,3 années-lumière. Elle n’est en plus pas près d’exploser. Mais quand bien même elle le ferait, elle n’affecterait pas suffisamment notre monde.

Bon, et les sursauts gamma, alors ? Ces radiations se produisent généralement lorsque deux étoiles à neutrons entrent en collision, ou encore lorsqu’une étoile massive, emportée par son élan, se retrouve happée par un trou noir. Les rafales qui s’en dégagent sont les plus énergiques de l’Univers, mais encore une fois, notre position nous avantage. Selon les chercheurs, de telles radiations emporteraient la Terre si nous étions positionnés à environ 40 années-lumière de la source. Or ce n’est pas le cas. Rien à craindre, donc.

La mort du Soleil

Finalement, seul un événement pourrait venir à bout de nos chers tardigrades : la mort du Soleil. Dans environ 4 à 5 milliards d’années, notre étoile commencera à se transformer en géante rouge, avant de mourir en s’effondrant sur elle-même. Son noyau commencera doucement à rétrécir, mais ses couches externes s’étendront peu à peu vers l’orbite martienne, engloutissant notre planète au passage. Nous serons alors morts depuis bien longtemps déjà, mais il ne fait aucun doute que les tardigrades sauront tenir le plus longtemps possible… Jusqu’à un certain point.

Et l’étude a forcément des implications en exobiologie. Des espèces aussi résistantes sur Terre laissent en effet à penser que d’autres formes de vie du même type pourraient éventuellement survivre, ailleurs, en milieu hostile.

« Alors que nous entrons dans une phase de l’astronomie où nous espérons pouvoir bientôt effectuer des spectroscopies à la recherche de signatures de vie sur des exoplanètes, nous devrions essayer d’évaluer à quel point la vie peut être résistante, note David Sloan, principal auteur de l’étude. À notre grande surprise, nous avons constaté que, même si certains événements étaient catastrophiques pour les humains, les tardigrades pourraient ne pas être affectés. Il semble donc que la vie, une fois qu’elle a pris racine, soit difficile à totalement éliminer ».

Source

https://sciencepost.fr/

Les dépouilles d’étranges créa­tures ont été retrou­vées sous la glace d’un lac perdu de l’An­tar­c­tique


Lors d’un forage plusieurs mètres sous la glace en Antarctique, petites bêtes marines et terrestres ont été découverte. On ne sait pas encore l’âge exacte de ce petit monde qui ont été gelée depuis des millénaires. Ces chercheurs ne seront pas au chomage en tentant d’identifier leur trouvaille
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Les dépouilles d’étranges créa­tures ont été retrou­vées sous la glace d’un lac perdu de l’An­tar­c­tique

 

Credits : Billy Collins/SALSA

par  Ulyces 

Des scien­ti­fiques améri­cains ont mis à jour les carcasses de minus­cules créa­tures, enfouies à plus de 1 065 mètres sous la glace. Décou­vert acci­den­tel­le­ment en 2007, le lac Mercer, en Antar­c­tique, est une vaste éten­due d’eau sous-glaciaire, que les scien­ti­fiques n’avaient jamais explo­rée jusqu’en décembre 2018, rapporte la revue spécia­li­sée Nature.

Pour la première fois de l’his­toire, les cher­cheurs du projet Salsa (Subgla­cial Antar­c­tic Lakes Scien­ti­fic Access) sont parve­nus à étudier le lac, et ont détecté, à l’aide d’une foreuse à haute pres­sion, des restes de minus­cules crus­ta­cés, à plus d’un kilo­mètre de profon­deur.

Cette décou­verte était « tota­le­ment inat­ten­due », a fait savoir David Harwood, l’un des micro-paléon­to­logues présent lors de l’ex­pé­di­tion.

Une trou­vaille d’au­tant plus surpre­nante que certains spéci­mens sont visi­ble­ment des terriens. Le tardi­grade à huit pattes iden­ti­fiée en décembre ressemble ainsi à certaines espèces connues pour habi­ter les sols humides. Les cher­cheurs pensent donc que ces créa­tures vivaient dans les étangs et les ruis­seaux des montagnes trans-antar­c­tiques, à envi­ron 50 kilo­mètres du lac Mercer. Lorsque le climat s’est fait plus froid, la glace aurait envahi et recou­vert ces zones de vie.

Credits : Bob Zook and John Winans/SALSA

Les spéci­mens obser­vés, dont certains sont plus petits qu’une « graine de coque­li­cot », ont certai­ne­ment été trans­por­tés dans le lac Mercer après leur mort, il y a des milliers, ou des dizaines de milliers d’an­nées. Dans les mois à venir, l’équipe du projet SALSA devrait pouvoir déter­mi­ner l’âge des carcasses, grâce à la data­tion au radio­car­bone. Elle tentera égale­ment de séquen­cer des frag­ments d’ADN prove­nant de ces restes, afin de déter­mi­ner si les crus­ta­cés appar­tiennent à des espèces marines ou d’eau douce.

Credits : Kathy Kasic/SALSA

Sources : Daily Mail / Nature

https://www.ulyces.co