Une algue tue des dizaines de chiens aux États-Unis, mais pas seulement


Les algues bleues qu’on peut appeler blooms ou encore fleurs d’eau existent depuis 2 ou 3 milliards d’années. Ces microorganismes produisent des toxines qui en grande concentration peuvent être dangereuses pour les animaux, notamment les chiens. Pour l’humain, il semble qu’il n’y a pas vraiment de chiffre, cependant, il est préférable d’être vigilant avec les enfants.
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Une algue tue des dizaines de chiens aux États-Unis, mais pas seulement

Dans les lacs du monde entier, on peut observer des algues bleu-vert, parfois mortelles. | Atanas Teodosiev via Unsplash

Dans les lacs du monde entier, on peut observer des algues bleu-vert, parfois mortelles. | Atanas Teodosiev via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur The New York Times

Ces fleurs d’eau aussi appelées «blooms» fleurissent dans les eaux du monde entier.

C’est l’été sur le Lady Bird Lake à Austin. Les eaux sont calmes et claires. Au loin, un kayak file sur sa surface. Britanny Stanton rame, accompagnée d’Oliver, son golden retriever de 2 ans, qui ne cesse de se jeter à l’eau. Arrivés à la plage, Oliver s’effondre.

«Il n’aura fallu qu’une heure après qu’on soit sortis pour qu’Oliver pousse son dernier souffle», racontera-t-elle au New York Times.

Mais à y regarder de plus près, les eaux du Lady Bird Lake n’étaient pas tout à fait claires. On pouvait apercevoir des tâches bleu-vert, intensément colorées, comme si on avait déversé de la peinture dans l’eau. Ces fleurs d’eau appelées «blooms» sont aussi belles à regarder qu’elles sont dangereuses.

Des neurotoxines

Les blooms recèlent une forte concentration de cyanobactéries aussi appelées «algues bleues», ces microorganismes vieux comme le monde, les premiers à avoir fabriqué de l’oxygène, il y a de ça deux ou trois milliards d’années. Pour fonctionner, elles produisent des toxines qui, ingérées, peuvent s’avérer dangereuses –voire mortelles pour certains animaux. Plus la concentration est élevée, plus le risque d’être en contact avec les toxines est fort.

Les neurotoxines qu’elle dégagent peuvent bloquer la transmission nerveuse et provoquent des convulsions, qui se soldent par un arrêt des organes respiratoires. C’est ce qu’il s’est passé pour Oliver et pour les trois chiens d’une femme en Caroline du Nord, dont la mort brutale l’un après l’autre après avoir barboté dans un lac près d’Atlanta a fait la une des journaux américains.

«À minuit, ils étaient tous morts», dira-t-elle au Washington Post.

Les chiens, qui tendent à se baigner en eau peu profonde, là où la concentration est la plus élevée et à avaler de l’eau contaminée, sont à cet égard les plus vulnérables à l’algue. Pour les humains en général, on ne recense que peu de cas de décès.

«Il n’y a pas de chiffre fiable en ce qui concerne le nombre de personnes touchées dans le monde et les seuls décès humains dus à des toxines cyanobactériennes, qui sont documentés et étayés par des preuves scientifiques, ont été causés par l’exposition durant une dialyse (eau contaminée insuffisamment traitée)», indique l’OMS.

Il convient de prendre ses précautions vis-à-vis des enfants et de notre propre comportement en zone contaminée.

Si le problème des cyanobactéries n’est ni récent, ni propre aux États-Unis (nous avons également connu des drames canins dans le bassin de la Loire), il pose la question de leur prolifération depuis quelques années.

Les blooms fleurissent dans les eaux du monde entier, de la Nouvelle-Zélande à la Scandinavie. Sans doute l’activité humaine n’est-elle pas en reste, dans la mesure où chaleur grandissante et rejets de phosphate et de nitrate dans les eaux, deux nutriments dont ces algues se nourrissent, sont des conditions qui favorisent leur prolifération. Changement climatique aidant, on peut s’attendre à voir survenir au cours des prochains étés d’autres tragédies du même ordre que celle d’Oliver et Bettany.

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La Lune aurait abrité la vie il y a bien longtemps


Pourquoi pas ! S’il y a de la glace sur la Lune, il y a déjà eu vie dans un lointain passé. Avec les découvertes faites sur notre bonne vieille planète, des scientifiques ont trouvé des preuves que la vie existe dans des environnements extrêmes.
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La Lune aurait abrité la vie il y a bien longtemps


PHOTOGRAPHIE DE GETTY IMAGES VIA ISTOCK

Selon deux astrobiologistes, la Lune aurait réuni des conditions propices à la vie il y a 4 milliards d’années, peu de temps après sa formation.


De Arnaud Sacleux

La Lune est inhabitable aujourd’hui. Mais pour Dirk Schulze-Makuch de l’Université de l’État de Washington et Ian Crawford de l’Université de Londres, cette affirmation ne serait pas une vérité absolue. Les deux scientifiques se sont appuyés sur les résultats de récentes missions spatiales et des analyses d’échantillons de roches lunaires pour appuyer leur théorie : la Lune aurait, dans un passé lointain, abrité une forme de vie microbienne. Si aujourd’hui cette théorie paraît folle, l’idée d’une vie sélénite n’est pas si audacieuse.

« UNE MAGNIFIQUE DÉSOLATION », MAIS PAS QUE…

Ces mots avaient été choisis par Buzz Aldrin pour qualifier le paysage lunaire, au moment de fouler son sol. La Lune n’est qu’un gigantesque amas rocheux, gris et stérile, mais il n’en n’a pas toujours été ainsi. S’il est avéré que notre satellite contenait des millions de tonnes de glace, d’autres éléments viennent compléter la liste des ingrédients nécessaires à la vie telle que nous la connaissons. 

Il y aurait eu un pic d’activité volcanique il y a 3,5 à 4 milliards d’années, engendrant de fortes émissions de gaz volatiles brûlants et de vapeur, formant une atmosphère suffisamment dense pour maintenir de l’eau en surface lunaire pendant des millions d’années.

« Si de l’eau liquide et une atmosphère significative étaient présentes dans les premiers temps de la Lune pendant une longue période de temps, nous pensons que la surface lunaire aurait pu au moins être transitoirement habitable » résume Dirk Schulze-Makuch.

Si forme de vie il y a eu, ce serait sous forme microbienne appelée les cyanobactéries. Ces algues bleues étaient présentes sur Terre il y a 3,5 milliards d’années, période correspondant à une époque où notre planète était bombardée de météorites. Les cyanobactéries auraient pu être éjectées de la Terre par un impact et emportées jusqu’à la Lune sur un débris de météorite.

Des traces de ces formes de vie subsistent peut-être encore dans les différentes strates composant la surface de notre satellite. Les deux chercheurs espèrent, lors de prochaines explorations lunaires, obtenir des échantillons datant de cette époque reculée.

LES LUNES, NOUVEL ELDORADO DES CHERCHEURS ET DES MILLIARDAIRES

L’étude lunaire est depuis longtemps une source fabuleuse d’informations sur l’histoire de notre Univers. Si de grandes découvertes ont été récemment faites, comme la première exoluneou les deux nouvelles lunes orbitant autour de la Terre, ce sont bel et bien les milliardaires et les compagnies privées qui partent à l’assaut des satellites naturels de notre Univers.  Dernièrement, c’est le Russe Yuri Milner qui espère trouver des traces de vie sur Encelade, le satellite de Saturne, lors d’une mission d’exploration à laquelle s’associerait la NASA.

Retrouvez Arnaud Sacleux sur Twitter

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Surprise : de la vie retrouvée sous terre, à 600 mètres de profondeur


Des cyanobactéries ont été trouvées a plus de 600 mètres de profondeur dans un site en Espagne que le sol est riche en fer et qui ressemble à des paysages de Mars. Ce qui a de particulier, c’est jusqu’à maintenant on croyait que ces microbes ne pouvaient vivre en air libre alors que sous-terre, ni eau, ni lumière, elles peuvent vivre aisément dans des conditions extrêmes
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Surprise : de la vie retrouvée sous terre, à 600 mètres de profondeur

 

cyanobactéries vie Espagne terre 600 mètres mars

Un échantillon de roche foré depuis les profondeurs de la Terre avec à l’intérieur des millions de bactéries. Crédits : CAB / IPBSL

par Brice Louvet

Une équipe de chercheurs annonce la découverte de millions de cyanobactéries évoluant sous la surface de la Terre, à 613 mètres de profondeur. Une observation qui étonne : les cyanobactéries ont normalement besoin de lumière pour survivre.

En Espagne, la région de Rio Tinto présente un paysage atypique et riche en fer, qui rappelle étrangement certains paysages retrouvés sur Mars. Autre particularité : la présence de micro-organismes à plus de 600 mètres de profondeur, normalement dépendants de la lumière du Soleil. En témoignent des opérations de forage faites il y a quelques semaines au fond d’une mine abandonnée. Les tronçons échantillonnés par une équipe de chercheurs du Centre espagnol d’astrobiologie de Madrid ont en effet révélé la présence de cyanobactéries dans le creux des roches. Or, aucun photon ne peut atteindre une telle profondeur.

« Vous allez dans le désert, vous avez des cyanobactéries, vous allez à la mer, vous trouvez des cyanobactéries, vous allez dans la Station spatiale internationale, vous pourriez retrouver ces microbes, les faire descendre, et ils survivront, explique Fernando Puente-Sánchez, principal auteur de l’étude publiée dans les Actes de l’Académie nationale des sciences. Le dernier habitat que nous n’avions jamais analysé était le sous-sol ».

Mais alors, comment ces micro-organismes normalement dépendants de la lumière du Soleil peuvent-ils survivre sans photons ? Réponse : en tirant l’énergie nécessaire de l’hydrogène.

Si leurs congénères – même dans les endroits les plus sombres – arrivent à capturer l’énergie photonique pour diviser l’eau et générer des électrons pendant la photosynthèse, ces cyanobactéries, privées de lumière, ont quant à elles évolué pour se nourrir d’hydrogène, dont elles tirent leur énergie. Il y avait en effet moins d’hydrogène aux endroits où ont été retrouvés les microbes, comparés aux endroits où ils étaient absents.

Une preuve de plus que les micro-organismes sont ultra-résistants et parfaitement capables de s’adapter aux environnements extrêmes. C’est aussi une bonne nouvelle pour les recherches futures de vie microbienne dans les sous-sols de Mars, qui ne présentent ni eau ni lumière du Soleil.

Source

https://sciencepost.fr/

Trois chiens meurent après avoir avalé des algues bleu-vert


La cyanobactérie est une algue bleu-vert. Cette algue peut être dangereuse surtout pour les animaux qui s’y baignent, mais aussi pour l’être humain.
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Trois chiens meurent après avoir avalé des algues bleu-vert

 

Selon les témoins, deux de ces chiens ont... (Photo Greg Lovett, archives AP)

 

Selon les témoins, deux de ces chiens ont été pris de convulsions et de vomissements presque immédiatement après être sortis de l’eau le 22 juillet, au parc Carleton de Fredericton.

PHOTO GREG LOVETT, ARCHIVES AP

La Presse Canadienne
Fredericton

 

Les autorités de santé publique au Nouveau-Brunswick ont confirmé que trois chiens sont décédés rapidement après avoir nagé dans la rivière Saint-Jean avaient été tués par un type d’algues bleu-vert.

Selon les témoins, deux de ces chiens ont été pris de convulsions et de vomissements presque immédiatement après être sortis de l’eau le 22 juillet, au parc Carleton de Fredericton. L’autre chien avait perdu la vie deux jours auparavant après d’être baigné au terrain de camping de l’île Hartt, à environ 10 kilomètres du parc Carleton.

Dans un communiqué publié vendredi, les autorités de santé publique de Fredericton ont affirmé que les bêtes avaient ingéré des algues bleu-vert, dont le nom scientifique est «cyanobactéries».

Les autorités ont avisé les citoyens de ne pas laisser leurs animaux nager dans les cours d’eau où il y a une éclosion d’algues bleu-vert et de ne pas entrer dans l’eau s’ils ont des coupures ou des blessures ouvertes.

Les nageurs ont également été prévenus de ne pas avaler d’eau et de prendre une douche après leur baignade.

Les autorités ont toutefois soutenu que la présence d’algues bleu-vert à certains endroits dans la rivière Saint-Jean ne devait pas empêcher la population d’utiliser le cours d’eau à des fins récréatives.

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Ces bulles se sont formées il y a 1,6 milliard d’années !


Des bulles, pas des bulles de savon, ni quelques boissons pétillantes, plutôt des bulles fossilisées qui témoigne le début des cyanobactéries qui ont permit après plus d’1 milliard d’années à transformer la Terre accueillante pour que la faune et la flore puisse prospérer sur terre grâce à l’oxygène. Vous imaginez comment l’homme détruit en peu de temps l’environnement, alors que pour réussir a y vivre, cela a pris des millions, des milliards d’années pour arriver a pouvoir respirer sur notre planète bleue 
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Ces bulles se sont formées il y a 1,6 milliard d’années !

Bulles des cyanobatéries

Bulles fossilisées et tissus cyanobactériens provenant de tapis microbiens phosphatés âgés d’1,6 milliard d’années.

STEFAN BENGTSON

Par Joël Ignasse

Ces bulles fossilisées témoignent de l’activité des cyanobactéries qui ont transformé la Terre en produisant de l’oxygène. 

Il y a 1,6 milliard d’années, la vie florissait déjà sur Terre (et depuis presque deux milliards d’années) et la planète était peuplée de microorganismes divers dont des cyanobactéries, encore appelées algues photosynthétiques. Ces microbes ont joué un rôle capital pour l’évolution de la vie : ce sont eux qui sont à l’origine de l’enrichissement de l’atmosphère en oxygène et qui ont ainsi rendu l’air respirable pour les plantes et les animaux modernes.

Bulles témoins

Ce bulles fossilisées témoignent de l’activité des cyanobactéries et de leur capacité à produire des gaz dont de l’oxygène. Elles proviennent de roches phosphatées du Supergroupe Vindhyan, au centre de l’Inde et ont été analysées par Therese Sallstedt et ses collègues de l’Université du Sud du Danemark, du Muséum d’histoire naturelle de Suède et de l’Université de Stockholm. A l’époque s’étalait dans cette zone une mer peu profonde dont les fonds étaient tapissés d’un lit de matière microbienne constitué de microbes actifs et de déchets organiques. Lorsqu’elles ont été produites par des colonies de cyanobactéries, les bulles ont été piégées dans le tapis microbien et figées ainsi au fil du temps au lieu de remonter à la surface. La description de ce fossile original fait l’objet d’une publication dans la revue Gebiology.

Les bulles vues au microscope électronique. Crédit: Stefan Bengtson.

L’enrichissement de la terre en oxygène a commencé lorsque les premières cyanobactéries ont utilisé la photosynthèse pour avoir de l’énergie, il y a environ 2,7 milliards d’années. Dans ce processus, ces bactéries transforment le carbone et l’eau en carbone organique et en oxygène libre, ce dernier se combinant presque instantanément avec de l’hydrogène et du carbone pour former d’autres composés. Ce qui explique que l’oxygène libre ne se soit pas accumulé facilement dans l’atmosphère. En fait, il faudra attendre près de 300 millions d’années pour que ces sources d’oxygène soient suffisamment nombreuses et compensent cette consommation immédiate en enrichissant l’atmosphère qui, dans le même temps, s’allègent en méthane (détruit par les rayons ultraviolets du Soleil).

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Semblable à Mars, le désert d’Atacama fascine les scientifiques


Il y a t’il de la vie sur Mars dans le passé, présent et futur ? Il semble qu’étudier un désert particulièrement aride au Chili pourrait aider à trouver des réponses sur les origines de la vie et pourrait aider aussi à chercher des vies anciennes sur Mars
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Semblable à Mars, le désert d’Atacama fascine les scientifiques

 

La biologiste Cristina Dorador, de l'Université du Chili,... (AFP)

La biologiste Cristina Dorador, de l’Université du Chili, à l’oeuvre dans le désert d’Atacama.

 

PAULINA ABRAMOVICH
Agence France-Presse
STATION DE YUNGAY

Des cailloux, du sable, une sécheresse extrême : le désert d’Atacama, au Chili, est l’un des endroits sur Terre le plus similaire à Mars, de quoi captiver les scientifiques qui cherchent de possibles preuves de vie sur la planète rouge.

Dans ce vaste désert de 105 000 km2, les températures peuvent varier de 40 degrés entre le jour et la nuit, pour un taux d’humidité de seulement 2 à 3 %, ce qui en fait le lieu le plus aride au monde.

Des conditions extrêmes qui n’ont pas empêché des micro-organismes (bactéries, cyanobactéries…) de se développer et de survivre pratiquement sans eau, sous une radiation solaire extrême et malgré la quasi-absence de nutriments.

Leur résistance intrigue les spécialistes, qui sont nombreux à venir les étudier.

Objectif :

« Arriver à comprendre comment ces micro-organismes vivent, obtiennent de l’humidité et s’adaptent à ces conditions », explique à l’AFP la biologiste Cristina Dorador, de l’Université du Chili, en cassant de petits fragments de sel qu’elle vient de prélever, sous un soleil de plomb et un vent impitoyable.

Les scientifiques estiment que si la vie peut exister sur Terre dans de telles conditions, alors c’est peut-être aussi le cas sur la planète rouge. Et de manière « probablement très similaire » à celle d’Atacama, indique Mme Dorador.

Dans un laboratoire mobile, elle analyse les échantillons qu’elle a collectés dans le désert chilien.

« Un bon endroit pour s’entraîner »

Mars, l’une des planètes du système solaire les plus proches de la Terre, est aussi celle qui concentre depuis des décennies l’attention des scientifiques. Un robot de la Nasa, le rover Curiosity, y cherche depuis quatre ans des traces de vie.

Les images de la superficie de la planète qu’il envoie à la Terre sont très ressemblantes à celles du désert d’Atacama : d’immenses surfaces planes parsemées de formations rocheuses aux tons gris.

Un autre robot de la Nasa est lui à l’oeuvre depuis 2016 au Chili : Krex-2 y a réalisé en février sa deuxième saison de tests dans les environs de Yungay, perforant le sol désertique.

Dans le cadre de ce projet de l’agence spatiale américaine prévu pour durer jusqu’à début 2019, 35 chercheurs du Chili, de France, des États-Unis et d’Espagne mènent des tests grandeur nature en plein désert d’Atacama.

« Des conditions d’extrême sécheresse ont perduré dans le désert d’Atacama pendant au moins 10 à 15 millions d’années, peut-être même beaucoup plus. Si l’on ajoute à cela les radiations d’ultra-violets du soleil, intenses et sur une longue période, cela veut dire que le peu de vie existant à Atacama est sous la forme de microbes vivant sous ou dans les roches », expliquait récemment la Nasa dans un communiqué.

« De la même manière, si la vie existe ou a existé un jour sur Mars, la sécheresse de la superficie de la planète et l’exposition à une intense radiation l’ont probablement enfouie sous terre, donc Atacama est un bon endroit pour s’entraîner à chercher de la vie sur Mars », ajoutait-elle.

Des missions habitées ?

Si la planète rouge intéresse autant les scientifiques, c’est aussi parce qu’« étudier Mars, c’est peut-être comprendre comment la vie est née sur Terre », explique l’astronome français Christian Nitschelm, professeur à l’université chilienne d’Antofagasta.

À la différence de notre planète, Mars semble figée dans le temps, bloquée à une autre époque du système solaire. Ce qui signifie que d’éventuelles découvertes de signes de vie fossile sur Mars pourraient donner des indices sur l’origine de la Terre.

Récemment, on y a détecté des traces d’eau et de faibles émissions de gaz méthane, autant d’indices et d’espoirs d’une possible forme de vie, même si cette dernière n’a pas encore été décelée formellement.

Le professeur Nitschelm est catégorique : « S’il n’y a pas de vie sur Mars, c’est sûr qu’il n’y en a pas ailleurs » dans le système solaire, où toutes les autres planètes ont des conditions de températures ou de radiations solaires bien pires.

Depuis l’envoi en 1960 d’une première sonde par l’Union soviétique, de nombreuses expéditions ont été organisées vers la planète rouge, jusqu’alors sans succès en ce qui concerne la recherche de preuves irréfutables de vie.

Mais cela n’entame pas l’intérêt pour Mars : la Nasa a annoncé pour 2018 l’envoi d’un nouveau robot, InSight, et en 2020 une mission russo-européenne prévoit d’y faire voyager le sien, pour perforer le sol de cette planète.

Le président américain Donald Trump a lui signé le 21 mars une loi définissant l’objectif central de la Nasa sur les décennies à venir : les missions habitées vers l’espace lointain, notamment « vers Mars au cours de la décennie 2030 ».

Les experts sont cependant unanimes : pour atteindre la planète rouge, qui se trouve à une distance de 225 millions de kilomètres de la Terre, et y vivre, il faudrait une véritable prouesse technique… et un budget colossal.

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Chiens et baignades… en « eaux troubles »


Peu importe le pays que nous sommes, il est important de s’informer de la qualité de l’eau pour les baignades autant pour l’homme que pour l’animal. Pour les chiens il faut savoir quelques consignes pour qu’une activité dans une piscine, au lac ou a la mer ne soit pas tournée au drame
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Chiens et baignades… en « eaux troubles »

 

Pour éviter la noyade, il existe sur le marché des gilets de sauvetage adaptés aux chiens qui peuvent permettre d'éviter une noyade.
Pour éviter la noyade, il existe sur le marché des gilets de sauvetage adaptés aux chiens qui peuvent permettre d’éviter une noyade.

 

Noyade, intoxications, irritations… la baignade n’est pas sans danger pour les chiens. Quelques précautions sont à prendre pour profiter en été des joies de l’eau avec son compagnon.

Tous les chiens n’aiment pas l’eau. Même parmi les races réputées pour être des «accrocs» de la baignade! Il existe des Terre-Neuve ou encore des golden retrievers, dont les pattes sont palmées, qui n’apprécient pas de faire trempette… des exceptions à la règle!

Le bon sens veut donc qu’il ne faut pas forcer un chien à aller à l’eau tant qu’il fait preuve de réticence, sous peine de le traumatiser par la suite.

Tous les chiens ne nagent pas non plus aussi facilement les uns que les autres. Même si on remarque, notamment chez les chiots en général, un réflexe quasi inné à «battre» des pattes dès qu’ils sont dans l’eau.

Aux beaux jours, il est toujours agréable pour les maîtres de partager les plaisirs de l’eau avec leur compagnon. Certaines précautions sont à prendre.

Le danger des piscines

Les piscines peuvent représenter un véritable danger pour les chiens. Bien que celles-ci doivent être sécurisées, de nombreux accidents sont malheureusement à déplorer chaque année.

Incapable de s’extraire de l’eau, le chien s’épuise avant de couler. Sorti in extremis, son état peut exiger une consultation vétérinaire en urgence. Des gestes de premiers secours peuvent être apportés. Mais sans formation initiale, c’est souvent la panique des maîtres qui l’emporte. Pratiquer une aide à la respiration chez un chien est une «technique» qui s’apprend. Mais force est de reconnaître qu’elle peut s’avérer difficile à pratiquer lorsque l’on n’en a pas de connaissance.

Pour éviter la noyade, il existe sur le marché des gilets de sauvetage adaptés aux chiens qui peuvent permettre d’éviter une noyade. Ce type d’accessoire pourra être utilisé également si l’on pratique la voile avec son chien, par exemple.

Les «méfaits» de l’eau

Il n’est pas facile d’interdire à son chien de ne pas ingurgiter (volontairement ou non) de l’eau de mer. Celle-ci peut être à l’origine de troubles gastriques (vomissements, diarrhée…) – eux-mêmes responsables d’une déshydratation – ou encore d’une augmentation de taux de sodium dans le sang (hypernatremie). Cette dernière impose une consultation vétérinaire en urgence, qui sera prise également en charge et remboursée chez les maîtres ayant souscrit uneassurance santé animale pour leur chien.

Un bon rinçage au retour

Enfin, après la baignade en eau de mer, un bon rinçage à l’eau clair afin d’éliminer sel et sable est conseillé – cela permet d’éviter entre autres les irritations cutanées – ainsi qu’un bon séchage et ce même lorsqu’il fait chaud.

En eau douce (rivière, lacs, étangs…), le rinçage est aussi de mise. Notamment en cas de présence de cyanobactéries pouvant proliférer en surface de l’eau. Elles produisent des toxines à l’origine de troubles nécessitant là aussi une consultation vétérinaire en urgence.

En 2011, deux chiens ont été mortellement intoxiqués après une baignade dans une rivière du Tarn. La préfecture de la Lozère avait alors diffusé des messages de prudence, parmi lesquels: ne pas laisser boire les animaux dans les eaux stagnantes ; et éviter de les laisser jouer avec des galets ou des bâtons immergés.

Une signalétique rappelant ces consignes de précaution ont été installée sur les bords du Tarn, dans les 16 communes lozériennes riveraines.

Le ministère chargé de la santé publie pour sa part en temps réel sur un site Internet dédié la qualité de l’eau en France. Un bon moyen, pour tous, de se baigner sans risque.

http://www.lefigaro.fr

La pollution lumineuse entraine les cyanobacteries


La pollution nocturne ne nous empêchent pas seulement de voir le ciel sous les étoiles mais aussi agit sur l’environnement beaucoup plus que l’on pense. Cela a un impact autant chez les animaux que la végétation
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La pollution lumineuse entraîne les cyanobactéries

 

Isabelle Pion
La Tribune

(SHERBROOKE) La pollution lumineuse a un impact sur les cyanobactéries, montre une étude menée par une étudiante à la maîtrise de l’Université de Sherbrooke, Carina Poulin.

L’objectif était de démontrer si la pollution lumineuse pouvait influencer l’écophysiologie d’une cyanobactérie. La recherche a notamment permis de montrer que la pollution lumineuse a un impact sur une des protéines d’une cyanobactérie qui joue un rôle sur la photosynthèse.

Selon Carina Poulin, l’étude présente pour la première fois l’effet de la pollution lumineuse sur les cyanobactéries d’eau douce.

La pollution lumineuse est causée par l’éclairage artificiel. Dans sa recherche, l’étudiante à la maîtrise explique que les cyanobactéries sont des « organismes photosynthétiques » et qu’elles ont besoin de lumière comme source d’énergie.

L’idée de cette étude avait d’abord été lancée par la professeure Marie-Hélène Laprise, du Cégep de Sherbrooke.

Une étude américaine a déjà révélé que l’intensité lumineuse affecterait le comportement de poissons et d’invertébrés aquatiques sur une profondeur de trois mètres. Carina Poulin a mené cette étude sous la direction du professeur Yannick Huot de l’UdeS et de la codirectrice Marie-Hélène Laprise, du Cégep de Sherbrooke.

Pour réaliser cette étude, la scientifique a mené des observations en laboratoire, en reproduisant l’éclairage que l’on retrouve à la surface de l’eau et en se plaçant dans les conditions environnementales les plus propices à l’observation du phénomène.

Les observations ont été effectuées avec des lampes au sodium haute pression.

La jeune femme s’intéresse à la pollution lumineuse depuis ses études au Cégep de Sherbrooke, où cette problématique a fait l’objet de plusieurs études.

Des études ont déjà confirmé les impacts de la pollution lumineuse sur les pertes énergétiques, le comportement des animaux et sur le sommeil.

La pollution lumineuse est omniprésente dans plusieurs pays du globe, et le Québec n’échappe pas à cette problématique.

Des données qui feront bouger les choses?

Ce n’est sans doute pas demain la veille que ces données serviront à réglementer.

 » C’est sûr que c’est intéressant de savoir que ç’a un impact et qu’il faut faire attention… « 

Rappelons que récemment, la Ville de Sherbrooke a décidé de mettre un frein aux enseignes électroniques multicolores en adoptant un moratoire dans l’espoir de réduire la pollution lumineuse causée par l’éclairage aux diodes électroluminescentes (DEL).

Même si des mesures ont été mises en place par la Ville de Sherbrooke pour protéger le ciel étoilé il y a cinq ans, l’ASTROLab de l’Observatoire du Mont-Mégantic constate que la pollution lumineuse a augmenté au cours des dernières années à Sherbrooke et dans les municipalités environnantes.

http://www.lapresse.ca