Un virus inconnu a déjà atteint 59 personnes en Chine


La Chine est encore au prise avec un virus contagieux. Dans une ville de Chine, 59 la plupart sont des travailleurs du marché de poissons et fruits de mer qui ont été touchés par un virus inconnu qui pourrait être d’origine animale. Pour éviter la propagation, la Chine prend des mesures sévères
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Un virus inconnu a déjà atteint 59 personnes en Chine


Céline Deluzarche
Journaliste

    En l’espace de quelques jours, une pneumonie a touché 59 personnes dans la ville de Wuhan, au centre de la Chine, dont 7 sont dans un état critique. La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et pourrait s’avérer hautement contagieuse. Les autorités redoutent une nouvelle épidémie type SRAS qui avait causé près de 800 morts dans le sud-est asiatique en 2002 et 2003.

    Une mystérieuse épidémie de pneumonie encore inconnue semble se propager comme une traînée de poudre en Chine depuis la semaine dernière. Lundi 6 janvier, 59 cas de cette maladie ont été confirmés par la Commission locale de la santé chinoise ; ils sont tous situés à Wuhan, la capitale de la province du Hubei, dans le centre de la Chine.

    Sept personnes sont dans un état critique, mais « les 59 patients sont tous en vie et traités dans des hôpitaux », a rassuré la commission sur son site Internet.

    Pour l’instant, un seul cas a été enregistré hors de Chine à Singapour, en l’occurrence une fillette de 3 ans qui avait voyagé à Wuhan, 21 cas « suspects » ont également été signalés à Hong Kong, même si le lien avec le virus n’a pas encore été établi. Les symptômes incluent une forte fièvre, des difficultés à respirer et des lésions invasives pulmonaires.Le virus ne correspond à aucune souche connue

    Samedi 4 janvier, l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS) a activé son dispositif d’urgence de niveau 3, le plus élevé, et se dit « prête à lancer une réponse plus large » si nécessaire.

    « Nous suivons de près la situation à Wuhan et sommes en relation permanente avec nos homologues chinois », a tweeté l’OMS le 4 janvier.

    Le pathogène n’est ni celui de la grippe influenza, ni celui de la grippe aviaire, ni un autre adénovirus, explique l’OMS qui exclut également le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient).

    « Nous travaillons activement pour identifier la souche et l’origine du virus », a pour sa part indiqué Li Gang, le directeur du centre de contrôle et de prévention des maladies de Wuhan.

    D’après les premières indications, il pourrait s’agir d’une nouvelle souche de type coronavirus qui inclue le SRAS et le rhume.

    Une maladie probablement « hautement contagieuse »

    Les premiers cas ont été détectés la semaine dernière et concernent majoritairement des travailleurs du marché aux poissons et fruits de mer de la ville, ce qui suggère que le virus a une origine animale. Le marché a depuis été fermé et entièrement désinfecté, mais l’épidémie continue de s’étendre.

    « Pour le moment, aucun cas de transmission d’Homme à Homme n’a été détecté et aucun personnel soignant n’est touché », tente de rassurer l’OMS, mais, selon les spécialistes, les maladies respiratoires de ce type sont d’habitude hautement contagieuses.

    Afin de limiter le risque, les personnes touchées ont été placées en quarantaine et la commission de santé conseille aux habitants de Wuhan d’aérer leur intérieur et de « porter des masques si nécessaire ». Singapour et Hong Kong ont, de leur côté, rétabli des capteurs de température aux postes de douane pour les voyageurs en provenance de la Chine continentale.

    La psychose d’un remake du SRAS

    Les autorités redoutent avant tout une réédition de l’épidémie de SRAS qui avait infecté plus de 8.000 personnes et entraîné la mort de 774 patients dans le monde entre novembre 2002 et juillet 2003. Le virus du SRAS aurait, semble-t-il, muté depuis différentes souches présentes chez la chauve-souris. Quant au MERS, dont le nombre de cas s’établit à 2.484 personnes infectées depuis 2012 avec 857 décès associés, il est transmis via des contacts avec le dromadaire.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Ces derniers jours, 59 cas de pneumonie atypique ont été enregistrés à Wuhan, en Chine.

  • La souche du virus ne ressemble à aucune autre déjà connue et on ignore d’où elle provient et comment elle se transmet.

  • Dans la crainte d’une propagation, les autorités ont imposé des mesures de quarantaine strictes.

https://www.futura-sciences.com/

La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018


    Il y a des droits qui devraient être acquis qu’on soit riche ou pauvre, des pays en voie de développement, des pays riches, c’est bien la santé, l’alimentation, se vêtir et un toit. Des pneumonies mêmes chez les enfants peuvent se soigner, mais sans traitements, les enfants en meurent et malheureusement dans certains pays, les enfants manquent cruellement de ressource
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    La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018

    La pneumonie a tué un enfant toutes les 39 secondes en 2018Photo: Getty Images

    La pneumonie, tueuse d’enfants et «épidémie oubliée». Cette maladie respiratoire, à laquelle une journée mondiale est consacrée mardi, a tué un jeune enfant toutes les 39 secondes l’an dernier dans le monde, plus que n’importe quelle autre infection, s’alarment six organisations, dont l’Unicef.

    «La pneumonie a coûté la vie à plus de 800 000 enfants de moins de cinq ans l’an dernier, soit un toutes les 39 secondes», assurent dans un communiqué l’Unicef et cinq autres organisations de santé ou de défense des enfants, dont l’ONG Save the Children ou l’Alliance pour la vaccination Gavi.

    «La plupart de ces décès touchent des enfants de moins de deux ans, dont presque 153 000 sont dans leur premier mois de vie», poursuivent ces organisations, qui lancent un appel «pour une action mondiale» contre la pneumonie.

    Une infection pulmonaire aiguë

    Cette infection respiratoire aiguë, qui affecte les poumons, peut être causée par des bactéries, des virus ou des champignons microscopiques.

    En cas de pneumonie, les alvéoles des poumons sont remplies de pus et de liquide, ce qui rend la respiration douloureuse et limite l’absorption d’oxygène

    Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la pneumonie est responsable de 15% du nombre total de décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde.

    «C’est une épidémie mondiale oubliée qui nécessite une réponse internationale urgente. Des millions d’enfants meurent par manque de vaccins, d’antibiotiques et de traitements par oxygène», estime Kevin Watkins, de Save the children.

    Selon les organisations à l’origine de cet appel, plus de la moitié des morts d’enfants dues à la pneumonie est concentrée dans cinq pays: le Nigeria (162 000), l’Inde (127 000), le Pakistan (58 000), la République démocratique du Congo (40 000) et l’Ethiopie (32 000).

    À titre de comparaison, 437 000 enfants de moins de cinq ans sont mort de maladies diarrhéiques en 2018 dans le monde et 272 000 du paludisme, selon elles.

    Ces organisations organiseront un forum mondial sur la pneumonie infantile fin janvier 2020 à Barcelone (Espagne).

    https://journalmetro.com/

« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage


Il semble que les analyses américaines des cas de pneumonie liée à la vapoteuse commence a donner des réponses. Les coupables sont l’acétate de vitamine E et le THC vendu sur le marché noir. Cependant rien ne dit sur les cigarettes électroniques fumée avec du THC est sans danger pour le moment.
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« Percée » dans les pneumonies liées au vapotage

Les autorités médicales américaines dévoilent vendredi midi qu’elles ont trouvé un composé suspect, l’acétate de vitamine E, dans les poumons de victimes de la vague de pneumonies liées au vapotage. De plus, le problème semble être lié à du THC contrefait obtenu sur le marché noir.

MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE

« C’est une percée », a dit Anne Schuchat, directrice adjointe aux Centres de contrôle des maladies (CDC) du gouvernement américain, pendant une conférence de presse téléphonique ce midi. « C’est la première fois qu’on identifie une toxine potentielle dans des échantillons biologiques des patients, pris dans l’endroit où la blessure a eu lieu, les poumons. Jusqu’à maintenant, nous n’avions identifié l’acétate de vitamine E que dans des échantillons de liquides pour vapoteuses. »

Le nombre de cas de pneumopathies liées au vapotage continue d’augmenter aux États-Unis. Jeudi, les CDC ont mis à jour le nombre de victimes (2051, contre 1890 une semaine auparavant) et de morts (39, contre 37 une semaine auparavant) d’EVALI (le nom scientifique de la vague de pneumopathies liées au vapotage). En date du 29 octobre, Santé Canada recensait cinq cas au Canada, dont deux au Québec.

L’acétate de vitamine E, utilisée comme « agent de viscosité » pour vapoter du THC, un ingrédient actif du cannabis, a été retrouvée dans du liquide pulmonaire de tous les 28 patients testés. Ce liquide a été recueilli dans le cadre des soins cliniques pour la pneumopathie, aux quatre coins des États-Unis.

Du THC a été également retrouvé dans le liquide pulmonaire de 23 des 28 patients. Cela ne veut pas dire qu’ils n’ont pas vapoté du THC, a prévenu Benjamin Blount, le biologiste qui a mené l’analyse. 

« On ne s’attend pas à retrouver du THC dans les poumons, mais dans l’urine, alors c’est une proportion très élevée », a dit M. Blount.

Une autre analyse, menée en Illinois, a montré que le risque de pneumopathie grave était particulièrement élevé, entre 8,5 et 9,2 fois plus élevé, pour les vapoteurs qui se sont procuré du THC contrefait appelé « Dank Vapes », ou de manière « informelle ». Cette analyse a comparé les habitudes de 66 victimes d’EVALI avec celles de 4600 vapoteurs, dont 600 qui vapotaient au cannabis.

« Le risque semble être beaucoup plus grand si le vapotage de THC implique des produits achetés de manière informelle », a dit la Dr Schuchat.

La vitamine E fait officiellement l’objet d’une demande de brevet canadien pour un liquide de vapotage au cannabis. La demande a été présentée récemment à l’Office de la propriété intellectuelle du Canada par l’entreprise californienne Constance Therapeutics inc., qui produit des extraits de cannabis à des fins médicales. La vente au Canada de produits du cannabis Constance Therapeutics inc. n’est toutefois pas encore autorisée.

-Avec la collaboration de Tristan Péloquin

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Le Saviez-Vous ► 25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer


Il arrive souvent que le corps lance des alertes de possibilité de maladie. Certains symptômes sont plus évidents que d’autres, et il faut agir immédiatement. Seul une visite médicale, ou à l’urgence au besoin peut diagnostiquer un problème de santé et non les réseaux sociaux
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25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer

Une altération de la voix peut être une symptômes du cancer de la gorge.DEJAN DUNDJERSKI/SHUTTERSTOCK

Trouble d’élocution, vision brouillée ou douleur dans le cou : ces sensations étranges, voire dérangeantes, peuvent être les symptômes d’un trouble de santé grave. Voici 25 symptômes de maladie que vous devez connaître.

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Trouble d’élocution

Tenir soudain des propos inintelligibles signale peut-être un accident vasculaire cérébral (AVC).

« Le sujet déforme ou confond des mots ou est incapable de comprendre ce qui est dit », précise la Dre Leanna K. Casaubon, neurologue à l’hôpital Toronto Western.

L’affaissement d’un côté du visage en est un autre symptôme. Si vous pensez être victime d’un AVC, appelez rapidement les urgences.

Éclairs de lumière ou augmentation des corps flottants

En vieillissant, il n’est pas rare que la vision soit gênée par des corps flottants et des éclairs de lumière. Ces symptômes souvent inoffensifs suivent la transformation du vitré dans l’œil. Mais si le changement est brutal, les éblouissements et l’augmentation du nombre de corps flottants traduisent peut-être une déchirure de la rétine. Cette urgence oculaire exige une prise en charge dans les 24 à 48 heures.

« Sinon, le liquide risque de s’infiltrer sous les larmes et d’entraîner un décollement de la rétine pouvant mener à la cécité », prévient le Dr Lorne Bellan, chef du département d’ophtalmologie de l’Université du Manitoba, à Winnipeg.

Modification de l’état mental

Si vous notez un changement brusque dans le comportement ou les fonctions intellectuelles d’un proche – même si un diagnostic de démence a déjà été établi – il faut vite consulter.

« Être soudain très confus n’est pas normal », indique le Dr Paul Pageau, ancien président de l’Association canadienne des urgentistes.

Le symptôme peut être causé par un problème de santé qu’il faut traiter. Il peut également résulter d’une glycémie faible (chez les diabétiques), d’un déséquilibre électrolytique ou de médicaments.

Ne vous inquiétez pas d'un mal de têteGPOINTSTUDIO/SHUTTERSTOCK

Vision brouillée

Une vision double ou trouble, ou qui disparaît dans un œil, ou encore la perte du champ visuel d’un seul côté sont des signes possibles d’AVC. Si les causes d’un changement brutal de la vision sont parfois mineures – une migraine avec aura, par exemple –, elles peuvent aussi être beaucoup plus graves.

« Cela peut être un anévrisme cérébral qui appuie sur le nerf responsable du mouvement de l’œil, explique le Dr Bellan. Cela se manifeste généralement par un dédoublement soudain de la vision. Il faut traiter de toute urgence pour prévenir la rupture d’anévrisme. »

Pression au niveau de la mâchoire, du cou ou des bras

Les victimes d’un infarctus n’éprouvent pas toutes la douleur classique à la poitrine, selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, et c’est particulièrement vrai des femmes. On peut en fait ne ressentir qu’une pression, un inconfort ou une douleur dans un bras, au cou, à la mâchoire ou dans le dos. Mais ces sensations peuvent aussi avoir d’autres causes, précise le Dr Peter Bogaty de la Clinique de cardiologie de Montréal.

« Le cœur, l’œsophage et les organes logés dans le thorax partagent un réseau nerveux avec la mâchoire et les bras ; il ne s’agit donc pas forcément d’un symptôme cardiaque. »

Mais si la sensation est nouvelle, si elle vous paraît étrange et si elle ne disparaît pas après quelques minutes, appelez à l’aide.

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Raideur dans le cou et symptômes pseudo-grippaux

Aux premiers stades de la méningite, les maux de tête et la forte fièvre font penser à des symptômes de grippe saisonnière. Mais ceux qui sont atteints d’une infection des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière éprouvent une raideur dans le cou, douloureuse quand ils essaient d’appuyer le menton sur la poitrine. Une certaine confusion et une gêne à la lumière s’ajoutent parfois au tableau clinique.

« La méningite bactérienne peut être mortelle si elle n’est pas rapidement soignée, dit le Dr Pageau. Chaque heure de retard dans l’administration d’un antibiotique approprié augmente le risque de handicap – et de mortalité. »

Douleur thoracique

C’est le symptôme le plus courant de l’infarctus, qu’on ignore pourtant souvent, déplore le Dr Bogaty. L’indigestion, le reflux acide et l’anxiété sont certes responsables de douleurs thoraciques, mais pour être fixé, il faut se rendre aux urgences où différents examens pourront être entrepris.

« Si c’est un infarctus grave, il sera aussitôt traité. Cela pourrait prévenir une mort subite », ajoute le médecin.

Perte de poids

Prévenez votre médecin si vous avez perdu plus de 5 % de votre masse corporelle en 6 à 12 mois, sans que ce soit volontaire. Et prenez rendez-vous plus rapidement si à cela s’ajoutent d’autres symptômes comme une douleur, un gonflement abdominal ou une nausée. La perte de poids est souvent associée à d’autres affections, notamment gastro-intestinales, comme l’ulcère ou la maladie cœliaque, ou à une infection, à un problème de thyroïde, à un trouble psychiatrique ou à l’effet secondaire d’un médicament. Le cancer n’est pas à écarter non plus.

« Retarder le diagnostic d’un cancer, c’est risquer de le voir évoluer à un stade où il est plus difficile à contenir », prévient Monica Behl, médecin-chef et oncologue pour l’Agence du cancer de la Saskatchewan.

Rougeurs sous la peau

Quand des bactéries de surface comme les streptocoques ou les staphylocoques traversent la barrière cutanée – souvent par une coupure, une fissure ou une piqûre d’insecte – et contaminent les tissus plus profonds, l’infection peut se diffuser et entraîner des complications graves, voire la mort. « 

Les diabétiques sont particulièrement à risque », explique le Dr Pageau.

Il faudra sans doute recourir aux antibiotiques si une tache rouge et chaude s’étend après une journée ou deux ou fait des traits sur le corps.

« Si vous ne vous sentez pas bien ou si votre condition s’aggrave rapidement, rendez-vous aux urgences », suggère-t-il.

Vertiges ou évanouissements

Un étourdissement passager quand on se relève est souvent dû à une chute de la tension artérielle. Simple réaction physiologique chez les uns, c’est parfois le signe d’un problème plus grave chez les autres. S’il s’agit d’une déshydratation ou de l’effet secondaire à un médicament, il est facile à corriger.

Mais « les problèmes cardiaques, les infections et les troubles neurologiques peuvent aussi entraîner une baisse de tension », souligne le Dr Brett Belchetz, médecin urgentiste de Toronto.

Un étourdissement signale parfois une anémie causée par des règles abondantes ou un saignement gastro–intestinal. Les vertiges sont le plus souvent associés à un problème d’oreille moyenne. Prenez rendez-vous avec un médecin – mais consultez aussitôt si la sensation demeure, même quand vous n’êtes pas debout, ou si l’intensité du vertige est telle que vous ne pouvez pas marcher droit.

Sang dans les urines ou les selles

Certains médicaments et aliments colorent les selles ou l’urine ; c’est aussi vrai d’affections bénignes comme les hémorroïdes. Mais il faut consulter si on saigne sans raison connue dans la cuvette des toilettes. Il peut s’agir d’un cancer, ou de bien d’autres problèmes de santé – infection de la vessie, calcul rénal, fissure anale, maladie inflammatoire de l’intestin…

La leucémie peut être caractérisée par un essoufflement important.SHUTTERSTOCK

Essoufflement

Si on est essoufflé au point de ne pouvoir faire plus de quelques pas ou terminer une phrase, il faut appeler les urgences sans tarder, dit le Dr Belchetz.

« Les causes possibles sont nombreuses et toutes assez graves. Elles doivent faire l’objet d’une prise en charge rapide pour éviter une évolution négative au point d’être fatale. »

Il peut s’agir d’un infarctus, de pneumonie, d’asthme, d’emphysème ou d’un caillot dans les poumons. Un essoufflement qui ne compromet pas les activités quotidiennes n’est pas une urgence, mais le médecin voudra examiner votre cœur et vos poumons, et s’assurer qu’il n’y a pas d’autres causes.

Voix rauque ou toux

Le tabagisme, la pollution, l’air sec ou une fatigue vocale peuvent causer une laryngite ou une irritation persistante de la gorge. Il peut aussi s’agir de reflux gastro-œsophagien. Le problème se manifeste plus souvent avec l’âge et, faute d’être diagnostiqué, il peut entraîner des saignements et des lésions de l’œsophage. Consultez un médecin qui verra si un traitement est nécessaire et s’assurera qu’il n’y a pas de tumeur pulmonaire ou dans la gorge.

Ronflements bruyants

Si vous ronflez très fort, vous souffrez peut-être d’apnée obstructive du sommeil – les muscles du fond de la gorge se détendent quand vous dormez, ce qui obstrue vos voies respiratoires. Plus d’un quart des Canadiens non diagnostiqués ont un profil à haut risque, qui tient compte d’au moins trois facteurs, dont l’obésité et l’hypertension. Et quand l’apnée du sommeil fait chuter le niveau d’oxygène dans le sang, d’autres problèmes surviennent, comme l’arythmie cardiaque, sans compter que l’insuffisance coronarienne est susceptible de s’aggraver.

« Heureusement, il existe des traitements, comme la ventilation en pression positive continue, les interventions chirurgicales et au laser ainsi que des appareils buccaux qui maintiennent les voies respiratoires ouvertes », rassure le Dr Belchetz.

Symptôme de cancer chez l'homme : surveillez vos grains de beauté.WAVEBREAKMEDIA/SHUTTERSTOCK

Grains de beauté qui se modifient

En 2017 seulement, quelque 7200 nouveaux cas de mélanome ont été diagnostiqués. Examinez votre peau une fois par mois et surveillez toute grosseur qui augmente, change d’aspect ou saigne, insiste la Dre Behl.

« Placez une règle à côté du grain de beauté et photographiez-le. Il sera plus facile de noter un changement. »

https://www.selection.ca/

La peur des vaccins menace officiellement la santé mondiale


Les campagnes d’anti-vaccin risquent de faire reculer les avantages des maladies qui avaient quasi disparu. Plusieurs décident de ne pas vacciner croyant que cela fait plus de tort que de bien. Des maladies comme la rougeole reviennent à la surface, et pourtant les vaccins ont sauvé des millions de vies
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La peur des vaccins menace officiellement la santé mondiale

 

image de l'article principal

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de lister dix des problèmes qui nécessiteront le plus d’attention en 2019. Et parmi eux figure le refus de vacciner, qui menace d’inverser les progrès accomplis dans la lutte contre certaines maladies évitables.

L’OMS estime que la vaccination permet actuellement de prévenir 2 à 3 millions de décès par an. Elle considère également qu’environ 1,5 million de décès en plus pourraient être évités si la couverture mondiale de la vaccination venait à s’améliorer. Une étude publiée il y a un peu plus d’un an suggérait de son côté que depuis 2001 et d’ici 2020, les programmes de vaccination (hépatite B, papillomavirus, rougeole, fièvre jaune, rubéole, ou encore trois souches bactériennes qui causent la pneumonie et la méningite) auront permis de sauver près de vingt millions de vies dans les pays les plus pauvres.

Une méfiance envers les vaccins

Malheureusement, des campagnes anti-vaccins circulent depuis quelques années en nombre sur Internet, menant de nombreuses personnes à se méfier des vaccins. Une certaine complaisance semble également s’être installée, notamment à l’égard de la rougeole qui fait son grand retour. L’année dernière, le nombre de cas de rougeole signalés a augmenté de plus de 30 % dans le monde. Tous ces facteurs contribuent aujourd’hui à faire hésiter beaucoup de personnes à se faire vacciner, si bien que les nombreux progrès enregistrés au cours de ces dernières décennies pour tenir en échec des maladies facilement évitables pourraient bien ralentir.

rougeole

Les cas de rougeole se multiplient dans le monde. Crédits : Wikimedia Commons

En ce sens, l’OMS prend le problème très au sérieux, et exhorte les agents de santé à conseiller les moins informés en matière de couverture et de composition vaccinales. L’organisation note également son intention d’intensifier ses efforts de lutte contre le cancer du col de l’utérus, en augmentant la couverture du vaccin contre le VPH (en prenant exemple sur l’Australie). Des vaccins contre la polio devraient également être distribués en Afghanistan et au Pakistan pour tenter d’endiguer complètement la maladie.

Les principales menaces

Parmi les autres menaces qui pèseront en 2019 sur la santé mondiale figurent également la pollution atmosphérique, ou encore les problèmes de diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Une pandémie de grippe est également source d’inquiétudes : « la seule chose que nous ne savons pas, c’est quand elle va frapper et quelle sera sa gravité », peut-on lire dans le rapport. La résistance aux antibiotiques fait elle aussi partie des préoccupations, tout comme la dengue, qui sévit depuis des décennies. L’OMS compte également renforcer les soins médicaux primaires dans les pays pauvres. Vous pouvez voir le rapport complet ici.

Source

https://sciencepost.fr/

Une mauvaise santé dentaire peut nuire à vos poumons


En vieillissant l’hygiène dentaire est  tout aussi importante. En vieillissant, les micro-organismes ont plus tendance à ne pas suivre la route de l’estomac pour être inactifs. Il peut donc en résultat à une infection pulmonaire.
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Une mauvaise santé dentaire peut nuire à vos poumons

 

dents abimées

Crédits : iStock

par Brice Louvet

De nouvelles recherches suggèrent qu’une mauvaise santé dentaire peut nuire à vos poumons. Des bactéries peuvent en effet se propager dans les voies respiratoires, augmentant le risque de pneumonie chez les personnes âgées.

Notre bouche est densément colonisée par divers micro-organismes constamment dispersés dans la salive. Ceux-ci sont alors transportés par l’œsophage dans l’estomac et sont ensuite inactivés par l’acide gastrique et les enzymes protéolytiques. Cependant, des problèmes de déglutition pendant la toux et avec le vieillissement engendrent une aspiration de ces microbes dans les voies respiratoires, jusqu’aux poumons. Une nouvelle étude publiée dans la revue mSphere suggère ici que les personnes âgées ayant moins de dents, une mauvaise hygiène dentaire et davantage de caries ingèrent effectivement plus de microbes que les autres, ce qui pourrait nuire à leur santé respiratoire et mener à des pneumonies.

« Moins de dents, moins d’hygiène dentaire et plus de caries sont étroitement liés au changement de dysbiotique dans la composition microbiologique de la langue, ce qui pourrait nuire à la santé respiratoire des personnes âgées ayant des problèmes de déglutition », explique Yoshihisa Yamashita, de la Faculté des sciences dentaires de l’Université de Kyushu, à Fukuoka (Japon).

Pour cette étude, le chercheur et son équipe ont recueilli des échantillons microbiens de 506 septuagénaires de la ville japonaise d’Hisayama, lors d’un bilan de santé de routine effectué en 2016. Ils ont ensuite réussi à compter puis classer les microbes en fonction de leurs gènes. Deux groupes prédominants de bactéries sont alors ressortis : l’un d’eux contenait des espèces comprenant Prevotella histicola, Veillonella atypica, Streptococcus salivarius et Streptococcus parasanguinis. Tous ces microbes ont déjà été associés à un risque accru de décès par pneumonie chez les personnes âgées.

Ce groupe bactérien était par ailleurs plus prédominant chez les personnes âgées avec moins de dents – un indice de plaque dentaire plus élevé et plus de caries peut-on lire dans l’étude.

Le chercheur demande ainsi aux professionnels de la santé d’accorder « une attention particulière au statut microbiologique de la langue chez les personnes âgées présentant des problèmes dentaires ».

Source

https://sciencepost.fr/

Comment la grippe devient-elle létale ?


 

Une bonne grippe, c’est très inconfortable à vivre, mais notre corps se met en marche pour attaquer le virus. Une personne en santé s’en remet généralement. Parfois pour des gens affaiblis ont plus de difficultés de lutter et la grippe peut devenir encore plus grave et pourrait causer la mort
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    Comment la grippe devient-elle létale ?

      Comment la grippe devient-elle létale ?

      Comment la grippe devient-elle létale ?

      Une maladie à première vue banale peut évoluer de façon différente en fonction de la souche virale, de l’hygiène des lieux et de l’âge des personnes touchées.

      Au niveau mondial, les épidémies annuelles de grippe sont responsables d’environ 3 à 5 millions de cas de maladies graves, et de 250 000 à 500 000 décès, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais comment est-ce qu’une maladie à priori banale peut-elle tuer une personne ? Ce n’est pas la seule présence du virus qui entraîne la mort, mais une interaction complexe entre l’infection et le système immunitaire. Comme l’explique le site Live Science, le corps se tue en essayant de se guérir. 

      Le virus entre d’en l’organisme en passant par les yeux, le nez ou la bouche, et commence à se reproduire. La charge virale toujours plus importante déclenche une forte réponse immunitaire. Les globules blancs, les anticorps et les molécules inflammatoires essayent d’éliminer la menace. Les lymphocytes T attaquent et détruisent les tissus qui abritent le virus, notamment les voies respiratoires et les poumons, où il a tendance à s’installer. Chez la plupart des adultes en bonne santé, cette réaction fonctionne, et la maladie disparaît au bout de quelques jours ou semaines.

      Prévenir les complications

      Mais parfois, la réaction du système immunitaire est trop forte, détruisant ainsi tellement de tissus dans les poumons qu’ils n’arrivent plus à fournir suffisamment d’oxygène au sang, ce qui entraîne l’hypoxie et la mort. Dans d’autres cas, c’est une infection secondaire qui va profiter du système immunitaire affaibli pour se propager. La pneumonie bactérienne fait partie des complications fatales liées à la grippe, mais il peut s’agir également d’infections des sinus ou des oreilles, de l’inflammation du cœur, du cerveau ou des muscles, du syndrome de Reye, ou encore, du syndrome de Guillain-Barré. Certaines de ces infections peuvent toucher différentes parties du corps, entraînant un choc septique et endommageant ainsi plusieurs organes vitaux.

      Ce sont le type de souche de l’infection virale initiale, ainsi que la propreté des espaces où se trouvent les patients, qui vont influencer l’évolution de la maladie et la réaction de l’organisme. L’âge de la personne touchée est également déterminant. Les enfants et les personnes âgées, particulièrement vulnérables, sont les plus concernés par les complications liées à la grippe. La meilleure façon de prévenir cette maladie et limiter les nombreuses complications potentiellement mortelles est la vaccination pour les personnes à risque.

      Auteur:  Elena Bizzotto

      http://www.santemagazine.fr/

      Le Saviez-Vous ► Vous n’avez pas idée de combien de microbes vous enrichit un passage au distributeur de billets


      Sans vouloir faire peur, comme tout chose publique, il y a des risques de contamination. Les distributeurs à billet ne font pas exception à la règle. C’est surtout sur l’écran qu’on pitonne qui peuvent partager avec nous de nombreux microbes et virus. L’hygiène des mains après un contact avec la machine limite la contamination
      Nuage

       

      Vous n’avez pas idée de combien de microbes vous enrichit un passage au distributeur de billets

       

      http://www.afpforum.com/AFPForum/Search/Results.aspx?pn=1&smd=8&mui=1&q=17845665178404088128_0&fst=billets+banque&fto=1&t=8.2.5.9.7.11

      Distributeur de billets à Lille, 4 janvier 2017. | Philippe Huguen / AFP

      Repéré par Léa Marie

      Repéré sur Scroll.in

      Vous risquez d’y attraper la grippe ou de graves infections respiratoires.

      Ce n’est un secret pour personne: cuvette des toilettes, poignées de portes ou encore barres de métro sont de véritables nids à microbes. Comme bon nombre de surfaces publiques. Mais il y en a une, pourtant très fréquemment utilisée, à laquelle nous pensons rarement: les distributeurs de billets. Et pourtant, avec leurs touches et leurs écrans tactiles, ces derniers constituent un superbe réceptable à virus. 

      Touchées par des milliers de personnes chaque jour –qui, a priori, n’ont pas pris le soin de se laver les mains antérieurement, ces machines sont souvent, comme le souligne le site Scroll.in, situées à proximité de bouches d’aération qui soufflent de l’air humide.

      «Ajoutez à cela la chaleur dégagée par l’électricité des distributeurs, et vous avez les conditions idéales pour que prolifèrent les micro-organismes.»

      95% sont contaminés

      Pour retirer de l’argent, une personne compose son code confidentiel via des boutons, puis appuie sur (ou à proximité de) l’écran pour sélectionner certaines options de retrait. Quelques minutes plus tard, elle touchera son visage, sa bouche, ses cheveux ou autre, et ingérera ainsi des micro-organismes infectieux. Qui sont particulièrement contagieux en période hivernale, alors que sévit l’épidémie de grippe. Autre réjouissance: les distributeurs favorisent également le transfert de bactéries à l’origine de maladies diarrhéiques. Autrement dit, ils n’ont rien à envier aux toilettes.

      95% des distributeurs automatiques seraient contaminés, d’après une étude scientifique datant de 2015. Certains d’entre eux contiendraient même jusqu’à 150 bactéries différentes. L’une des plus répandues? La Klebsiella, généralement présente dans le tube digestif humain et dans les selles. Elle peut également infecter les poumons et être à l’origine d’infections respiratoires graves –voire mortelles– telles la pneumonie.  

      Précautions avant usage

      Toutefois, les chances que ces micro-organismes entraînent de telles conséquences seraient minces, estiment les experts. Le développement d’une infection repose sur des facteurs nombreux et variés: la quantité de microbes présents sur la surface, la solidité ou au contraire la porosité de cette dernière, ou encore la robusté du système immunitaire de l’individu concerné. Mais mieux vaut prévenir que guérir: il est vivement recommandé de prendre des mesures de précaution après un passage à la banque.

      Car, difficile de savoir à quelle fréquence les distributeurs sont nettoyés… et s’ils le sont. En amont, leur désinfection régulière permettrait de limiter les risques de prolifération des germes et de contamination. Un lavage des mains ou le recours un gel anti-bactérien après utilisation viendraient à leur tour limiter les dégâts. 

      http://www.slate.fr/

      Froid glacial ou canicule : lequel est le plus dangereux ?


      Une étude France prouve que le froid de l’hiver possède à son actif plus de froid que la canicule. Alors, j’imagine qu’au Québec, le froid doit faire autant de décès, si ce n’est pas plus. Au Québec, des intervenants font le tour des rues en cas de froid glacial pour aider les sans-abris à trouver un refuge. À part cela les écoles peuvent être fermer s’il fait trop froid (ou tempête) contrairement aux grandes chaleurs.
      Nuage

       

      Froid glacial ou canicule : lequel est le plus dangereux ?

       

        La mortalité liée aux excès de chaleur a tendance à nous alerter plus souvent que celle liée aux épisodes de grand froid.

        La chaleur caniculaire tue. De nombreuses personnes âgées en payent les frais chaque été. Pourtant, ces températures excessives sont-elles plus ou moins dangereuses que celles du froid hivernal ? D’après les chiffres cités par Le Figaro, les maladies provoquées par la baisse du thermomètre, comme l’infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, la grippe, ou encore les pneumonies, entraînent une hausse des décès de 9%  chaque année, de décembre à mars.

        « Selon une étude évaluant la mortalité saisonnière sur trente ans, menée par Daniel Rousseau, du Conseil supérieur de la météorologie, en 2006, l’impact du froid hivernal serait huit fois plus meurtrier que les épisodes caniculaires », précise le quotidien.

        En cause, le nombre d’épisodes de froid glacial, beaucoup plus élevé que les canicules, et le fait qu’une température en dessous de 15° suffise pour tuer.

        Des bons gestes de protection

        La surmortalité de la saison froide serait probablement liée à la grippe et aux infections, mais les experts ont du mal à identifier les raisons exactes. Car il n’est pas facile d’analyser les données concernant la mortalité liée au froid et celle liées aux épidémies pendant les vagues de froid. Les hypothermies, qui touchent principalement les sans-abris, sont responsables d’1% des décès provoqués par le froid.

        Le danger réel concerne l’aggravation des maladies déjà existantes. Chez les personnes fragiles, le froid peut donc augmenter les risques de crise cardiaque, d’AVC ou de maladie respiratoire. Ces données sont confirmées par un rapport de Santé publique France. L’institution conseille d’adopter des gestes simples pour éviter les risques tout en prêtant une attention particulière aux enfants et aux personnes âgées :

      • limiter les efforts physiques ;

      • éviter la consommation d’alcool ;

      • ne pas surchauffer son logement ;

      • se couvrir convenablement, surtout au niveau des extrémités ;

      • se couvrir le nez et la bouche pour respirer moins d’air froid ;

      • opter pour des bonnes chaussures pour éviter les chutes ;

      • si vous remarquez une personne sans abri ou en difficulté dans la rue, appelez le 115.(911 au Canada)

      http://www.santemagazine.fr/

      Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance


      Heu … Non merci ! Ne vous inquiétez pas, les extensions de poils au nez ne sont pas à la mode, enfin pour le moment. Cependant, il intéressant de savoir qu’arracher des poils de nez peut amener des conséquences assez graves, alors au mieux, si nécessaire, il est préférable de les tailler
      Nuage

       

      Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance

       

      INSTAGRAM @GRET_CHEN_CHEN

      Les extensions de poils de nez, à l’avant-garde de l’élégance

      Une nouvelle mode poilante.

      BEAUTÉ – « T’as de belles narines, tu sais? » Un jour, peut-être, on pourra entendre cette phrase dans les plus beaux films romantiques, pendant que les âmes les plus sensibles, émues, sortiront leurs mouchoirs pour essuyer leurs larmes naissantes. Ce n’est pas tout de suite, mais un premier pas vient d’être franchi dans cette direction. C’est le site Allure qui a repéré cette presque tendance essentielle.

      Une jeune chinoise a posté sur son compte Instagram un selfie à l’esthétique avant-gardiste, ce jeudi 5 octobre. @Gret_Chen_Chen a décidé de faire un pied-de-nez aux canons habituels de la beauté, et de défricher ce continent inexploré de l’élégance que sont les narines. Alors elle a posé des extensions sur leur pourtour.

      Oui. Des extensions pour poils de nez.

      Elle a posté un deuxième selfie, qu’elle semble avoir supprimé depuis, mais que le site Preen a eu le temps de capturer.

      Cette information essentielle a fait le tour du globe, de son compte Instagram chinois aux États-Unis, en passant par la Hongrie.

      Si cette glorification de la narine semble pour l’instant courageuse, c’est bien parce que les normes qui règnent sur notre appendice nasal sont strictes, jusqu’à nous mettre en danger: le moindre poil qui dépasse est souvent considéré comme disgracieux.

      Ces poils sont pourtant un filtre à impuretés et protègent la paroi de nos narines, comme le détaillait Michel Cymes ce jeudi 5 octobre dans sa chronique sur RTL.

      Chaque poil de nez arraché représente un risque supplémentaire d’attraper des panaris, furoncles, intoxications alimentaires, arthrites, ostéites, pneumonies…

      Niveau beauté, on peut les tailler, mais il n’est pas franchement recommandé de les arracher.

      Un peu comme les cils, d’ailleurs, qui protègent les yeux et évitent qu’ils s’assèchent. Ces pouvoirs, d’après une étude publiée par la Royal Society, seraient limités par les extensions pour cils. Les déposer sur le pourtour des narines semble donc être un très bon compromis.

      http://www.huffingtonpost.fr