Le Saviez-Vous ► Il est pour l’instant le seul homme à avoir été inhumé sur la Lune


Eugene Shoemaker est considéré comme le père de la cosmologie. Grâce à lui, c’était la première observation en 1994 une collision planétaire. Il aurait voulu être astronaute, mais son rêve ne put être réalisé pour des raisons de santé. Pour rendre hommage à ses réalisations, il a été dispersé sur la Lune. C’est peut-être une ère pour des funérailles alors que des compagnies s’intéressent du côté commercial des voyages dans l’espace. Cela sera t’il vraiment une bonne chose
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Il est pour l’instant le seul homme à avoir été inhumé sur la Lune

 

Ciel nocturne avec pleine Lune via PublicDomainPictures.net

Ciel nocturne avec pleine Lune via PublicDomainPictures.net

Repéré par Léa Marie

Repéré sur Atlas Obscura

Grâce à des entrepreneurs américains, cela pourrait bientôt changer.

Son nom ne vous dit probablement rien. Et pourtant, (feu) Eugene Shoemaker jouit d’un privilège sans précédent: celui d’être le seul être humain à avoir été inhumé sur la Lune, rappelle le site Atlas Obscura. Qu’a-t-il bien pu faire pour pouvoir reposer en paix sur le seul objet céleste visité par l’homme?

Les férus d’astronomie connaissent sûrement la comète qui porte son nom: la Shoemaker-Levy 9. Disloquée à l’approche de la planète Jupiter puis entrée en collision avec celle-ci en 1994, elle a été découverte –comme son nom l’indique– par cet Américain né en 1928, sa femme Carolyn et leur collègue québécois David Levy. Et à l’époque, ce n’est pas rien: c’est la première fois que des Terriens sont en mesure d’observer directement une collision planétaire.

Preuve que l’événement connaît un écho retentissant: Green River, une petite ville de l’État du Wyoming, à l’Ouest des États-Unis, avait alors transformé une de ses pistes d’atterrissage en «aéroport intergalactique» destiné à accueillir d’éventuels aliens jupitériens: le fameux Greater Green River Intergalactic Spaceport. Rien que ça. 

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Eugene Shoemaker – NASA/Public Domain

Un rêve exaucé à titre posthume 

L’astronomie telle que nous la connaissons aujourd’hui doit énormément à Shoemaker. «Gene» est considéré comme un des pères fondateurs de la planétologie. Spécialiste des cratères, il a notamment participé à l’entraînement des astronautes des missions Apollo en les formant aux spécificités de la surface lunaire.

C’est dans un violent accident de voiture qu’il perdit la vie en 1997 à l’âge de 69 ans. Sa contribution à la science, elle, lui survivra. Intellectuellement, et matériellement. Car en plus de l’immense héritage théorique qu’il a laissé derrière lui, l’astronome demeure le seul homme dont les cendres ont été déversées sur la Lune. Un honneur d’autant plus significatif que Shoemaker aurait voulu être astronaute, mais n’avait pas pu réaliser son rêve en raison d’inaptitudes médicales.

L’inhumation dans l’espace: le business du futur?

Voilà pourquoi, afin de lui rendre hommage, la Nasa a pris la décision de faire voyager son urne funéraire jusqu’à la Lune. Une idée qui sera exécutée par Celestis, une entreprise américaine qui promet de transporter les cendres de défunts dans l’espace. Le 31 juillet 1999, la capsule contenant ces dernières est lâchée sur la surface lunaire. Faisant de Shoemaker le seul et unique être humain enterré ailleurs que sur la Terre.

Pour Charles Chafer, le fondateur de Celestis, Shoemaker est le premier mais ne sera pas le dernier:

«Je pense que nous entrons dans une ère d’abondance de l’accès commercial à l’espace», affirme-t-il au site Atlas Obscura.

Cela entraînera inévitablement, selon lui, une hausse de la demande pour de tels procédés funéraires. L’émergence de plusieurs entreprises rivalisant avec la sienne prouve, elle aussi, que Shoemaker pourrait bientôt avoir de la compagnie. 

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Eugene Shoemaker et sa femme Carolyn Shoemaker. USGS/Public Domain

http://www.slate.fr

Des cercueils pas comme les autres


Je trouve intéressant les œuvres de cet artisan Bon, certain trouverons cela morbide, mais c’est une activité comme une autre et pourquoi qu’une tombe servirais juste pour les enterrements surtout qu’il semble que l’industrie des tombes … éprouvent quelques baisse de clientèle ..
Nuage

 

Des cercueils pas comme les autres

 

Un drôle de trip, fabriquer des cercueils? Kent... (Photo: François Roy, La Presse)

Un drôle de trip, fabriquer des cercueils? Kent Leclerc hausse les épaules. «C’est sûr qu’il y a un côté morbide. Les gens pensent que c’est bizarre. Mais la mort c’est standard. C’est comme les taxes. Ça arrive à tout le monde.»

PHOTO: FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

JEAN-CHRISTOPHE LAURENCE
La Presse

Qui dit novembre dit mois des morts. Et qui dit mort dit pompes funèbres. Rencontre avec Kent Leclerc, un fabricant de cercueils pas comme les autres.

Petit, Kent Leclerc était déjà différent. Alors que la plupart de ses amis jouaient au ballon, lui était obsédé par Dracula et Frankenstein.

«Walt Disney, ça ne m’intéressait pas, dit-il. J’ai toujours trippé sur le morbide.»

Avec l’âge, rien n’a changé. Cet ancien photographe continue d’être fasciné par la mort. Tellement fasciné, qu’il a même fondé sa propre fabrique de cercueils, Kustom Koffins, une petite entreprise qu’il dirige de chez lui, dans le quartier Rosemont.

«Au départ, c’est parce que j’en voulais un chez moi, raconte-t-il. Après, quand mes amis ont vu ce que j’avais fait, ils m’ont demandé d’en faire un pareil pour eux. Ça a commencé comme ça. Un après l’autre…»

Autodidacte, Kent Leclerc a appris à fabriquer des cercueils sur Google. Mais il n’a pas tardé à développer son propre style, inspiré des vieux westerns. Contrairement aux cercueils qu’on trouve habituellement dans les salons funéraires, les siens ne sont pas rectangulaires, mais de forme hexagonale.

«Comme les croque-morts dans les vieux films de cowboys» précise-t-il. Le tout est ensuite recouvert de tissu, à l’intérieur comme à l’extérieur. Une technique assez originale, qui lui permet de donner de la personnalité à ses «oeuvres».

«Un cercueil générique, c’est déprimant, lance ce grand excentrique, passionné d’antiquités et de culture gothique. Moi j’aime la mort avec du style.»

Kent Leclerc fabrique en moyenne de trois à cinq cercueils par semaine. Quand il ne loue pas pour le cinéma, le théâtre ou des partys d’Halloween, il vend à d’autres «bizarres», qui appartiennent pour la plupart à la scène gothique, rockabilly ou fétichiste. Et, non, il ne fournit pas les chaînes.

Fait à noter: ses cercueils ne sont pas tous de grandeur nature. Il en fabrique de tous les formats et surtout, pour tous les usages. Tables à café, bibliothèques, valises, haut-parleurs et amplificateurs en forme de cercueils font partie de sa production régulière.

Mais son plus gros vendeur c’est le «cercueil pour chat», souligne-t-il, le plus sérieusement du monde.

Pour les vrais morts, c’est une autre histoire. Même si «le marché est là», comme il dit, Kent Leclerc n’a jamais trop poussé de ce côté. En cinq ans, ses cercueils n’ont servi qu’à trois enterrements.

La première fois, c’était une commande spéciale. Un homme cherchait quelque chose d’original pour sa femme décédée.

«On a choisi le tissu ensemble. Il m’a montré une photo de sa femme. Ça m’a donné des frissons», dit-il, encore ému par l’expérience.

La deuxième fois, c’est quand il a vendu ses produits à une Enterprise de pompes funèbres. Les deux cercueils ont trouvé preneurs. Mais quand la compagnie est venue le voir pour lui en commander d’autres, Kent a reculé d’un pas. Fabriquer des cercueils oui, mais en série? Pas sûr.

Il faut savoir que Kent Leclerc fabrique tous ses cercueils lui-même, dans sa cour arrière. Quand les voisins se sont plaint du bruit, il est passée de la scie mécanique à la scie à main.

«C’est cool, ça me rend plus proche des gens qui en fabriquaient dans le temps».

Alors pour ce qui est d’augmenter la production, pas sûr. L’homme de 43 ans, qui se décrit comme un artisan plutôt que comme un homme d’affaires, se trouve très bien comme il est.

«Je ne me vois pas faire du 9 à 5. Je suis satisfait de mes horaires. Je gagne ce qu’il faut pour vivre. J’ai encore beaucoup de fun, je ne voudrais pas que ça tombe dans la corvée.»

Pas vendeur pour deux sous, Kent Leclerc a toujours fonctionné par le bouche à oreille. Il compte toutefois assister à un congrès de pompes funèbres l’automne prochain à Toronto, question de présenter ses produits.

D’ici là, peut-être aura-t-il développé sa nouvelle ligne d’urnes… en forme de cercueils. Ironique, dites-vous? Pas autant que ses dernières volontés.

«Avant je pensais que je voulais être enterré dans un cercueil en léopard, dit-il. Mais finalement j’ai changé d’idée. Tu vas trouver ça weird, mais je veux être incinéré…»

PHOTO: FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Fabricant de cercueils : une mort annoncée?

Au Québec, on comptait 10 fabricants de cercueils il y a cinq ans. Aujourd’hui, il n’en reste que six. Si la tendance se maintient, ce chiffre pourrait chuter encore.

Avec la popularité croissante de la crémation, la demande est effectivement en baisse. De plus en plus de gens se contentent de l’urne, ou louent un cercueil le temps de l’exposition au salon funéraire.

«Aujourd’hui, 80% de mes clients se font incinérer, confirme Philippe Rajotte, du Complexe funéraire Rajotte. Là-dessus, j’en ai près de la moitié qui louent le cercueil au lieu de l’acheter.»

Tradition familiale oblige: Philippe Rajotte ne tient que des cercueils fabriqués au Québec. Ses principaux fournisseurs sont Cercueils Magog et Fourniture funéraires Victoriaville, les deux importants fabricants de cercueils au Québec, en plus de l’américaine Batesville. Avec les moeurs funéraires qui changent, il constate toutefois que ses fournisseurs «patinent». Pour se renouveler, certaines ont commencé à offrir des produits dans l’air du temps, comme des cercueils écolo biodégradables.

En vain. «Ça ne marche pas pantoute, dit l’entrepreneur en pompes funébres. Le monde trouve que ça fait trop rustique. Il est peut-être trop tôt. Il va falloir attendre la prochaine génération. Après les boomers, qui ne sont pas les moins pollueurs.»

Il y a aussi la concurrence chinoise, qui nuit énormément à l’industrie québécoise depuis le milieu des années 2000. Leurs cercueils bas de gamme, offerts au prix d’une location, sont une alternative intéressante pour les familles moins nanties. Dans certains cas, même pas besoin de passer par le salon funéraire: on peut acheter directement du fournisseur.

Pour rester concurentiels, les fabricants de cercueils québécois se sont lancés dans l’exportation. Fournitures funéraires Victoriaville par exemple, vend au Canada et aux États-Unis. La forte croissance de décès, annoncée au Canada pour 2015, freinera peut-être leur déclin.

http://www.lapresse.ca

Enterrement ou incinération?


Voila une autre façon de faire de l’argent sur le dos des animaux de compagnies tout en jouant sur le côté émotif des gens .. Je peux comprendre la peine lors d’un décès d’un animal qui a accompagné un bout de vie … mais des fois je trouve que certaines valeurs dépassent un peu trop le côté raisonnable .. En réalité, ce n’est pas un hommage pour l’animal mais par égoïsme de l’être humain a mon avis ..
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Enterrement ou incinération?

Enterrement ou incinération?

Urne au centre funéraire pour animaux AMICUS.

Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse

Stéphanie Vallet

La Presse

Si les progrès de la médecine vétérinaire permettent de prolonger la vie de nos animaux de compagnie, ils ne les rendent pas pour autant éternels. Le décès de son compagnon est un moment difficile qui nécessitera de faire un véritable deuil. Commémorer sa mémoire est un moyen privilégié de traverser cette épreuve et il sera même possible à partir de ce printemps d’enterrer ses cendres au cimetière Saint-François de Laval dans une section réservée aux animaux.

Plusieurs options s’offrent à vous afin de disposer de la dépouille de votre animal et des entreprises spécialisées peuvent vous aider à faire un choix. Sachez d’abord qu’en milieu urbain, il est interdit d’inhumer votre animal de compagnie. Vous devrez donc faire appel à un cimetière pour animaux en périphérie de la ville qui pourra, si vous le désirez, venir chercher le corps à domicile ou chez votre vétérinaire.

Incinération

L’incinération reste la solution la plus populaire à Montréal. Selon vos besoins et votre budget, l’animal (chiens, chats, chevaux, oiseaux, lapins, hamsters, furets et autres) sera incinéré en groupe (100$ plus 1$ par livre) ou individuellement, vous permettant, si vous le souhaitez, de conserver ses cendres pour un prix variant de 250 à 330$, selon le genre de commémoration (urne, cercueil, plaque, sculpture, etc.) et le poids de l’animal. Il est possible pour l’établissement, auquel vous ferez appel, de venir chercher votre animal puis de vous remettre les cendres à domicile. Mais vous pouvez également choisir d’assister à l’incinération (de 350$ à 450$).

«Certaines personnes préfèrent témoigner à l’incinération sur place. Cela leur permet de gérer plus facilement une situation qui peut générer beaucoup de stress. Ils veulent s’assurer que leur compagnon est réellement incinéré seul, et l’accompagner jusqu’à la fin, ce qui facilite le deuil», explique Angelica Aiello, directrice du centre funéraire Amicus à Montréal.

Dès la fin mai, Amicus proposera un service d’enterrement des cendres au cimetière Saint-François de Laval dans une section protégée à perpétuité. Une première dans la région, permettant notamment aux propriétaires de bénéficier d’un service de navette.

«On est très fiers, car c’était un de mes rêves de pouvoir disposer d’un espace protégé à perpétuité comme celui-ci. Il y a des cimetières pour animaux, mais plusieurs ont fermé, car ce sont des terrains privés», dit la directrice de l’établissement.

«Les cendres des animaux du service de groupe seront enterrées dans une fosse commune sur laquelle il y aura un monument civique. On pourra y graver le nom de l’animal. On pourra aussi avoir une sépulture pour deux urnes avec monument et gravure (de 875 $ à 2500$). Enfin, la section hybride propose deux urnes pour animaux et deux autres pour humains. Pour que les maîtres et leurs animaux soient enterrés ensemble», précise-t-elle.

Cérémonie

Véritable salon funéraire, Amicus dispose d’un columbarium et accompagne les propriétaires dans leur deuil. Situé à Rigaud, Compagnons éternels propose aussi de véritables cérémonies commémoratives.

«Nous disposons d’une chapelle où on peut faire des cérémonies (de 60$ à 90$). Tout est possible, on a récemment reçu un groupe de 28 personnes avec traiteur», explique Catherine Kovacs, propriétaire de Compagnons éternels.

Cimetière virtuel

Le cimetière virtuel permet aux internautes de rendre un dernier hommage à leur défunt animal dans le cyberespace en publiant des photos et des commentaires.

«J’ai toujours voulu avoir un cimetière où je pourrais inhumer les animaux, mais il est impossible de s’assurer qu’ils y reposeront à jamais. C’est de là que m’est venue l’idée du cimetière virtuel pour pouvoir commémorer la mémoire des animaux», explique la directrice d’Amicus.

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