Comme la mer


 

Nous passons tous des moments difficiles, des vagues partent et reviennent des fois plus fortes que d’autres, mais au fond il y a  de belles choses qui peuvent arriver
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Comme la mer

 

 

Le coeur de l’homme est comme la mer, il a ses tempêtes, il a ses marées et dans ses profondeurs il a aussi ses perles

Vincent Van Gogh

Le Saviez-Vous ►Les plus grandes espionnes des deux guerres mondiales


Pendant les deux guerres mondiales, des femmes ont joué des rôles importants dans l’espionnage. Qu’elles soient du bon ou du mauvais côtés, elles ont eu beaucoup de courage pour participer en secret en recueillant des informations. Certaines sont mortes tragiquement alors que d’autres ont passé au travers
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Les plus grandes espionnes des deux guerres mondiales

 

Mata Hari, la « Madonna » de l’époque, devenue espionne et contre-espionne, a été exécutée le 15 octobre 1917 par l’armée française pour haute trahison. © photo news.

Loïc STRUYS

De nombreuses femmes ont marqué l’histoire des conflits mondiaux pour leur rôle secret et discret, exercé au contact de l’ennemi au péril de leur vie. Loin de l’image glamour des espionnes magnifiées par les grandes fictions du 7e art, toutes ont laissé une trace dans l’Histoire, à l’image de Mata Hari, dont on célèbre ce 15 octobre 2017 le 100e anniversaire de la mort. Retour non-exhaustif sur les grandes figures féminines de la résistance, de l’espionnage et du contre-espionnage des conflits de 14-18 et 40-45.

Mata Hari, l’ensorceleuse devenue espionne

Danseuse, aventurière et espionne, Matha Hari tombait il y a cent ans jour pour jour sous les balles de l’armée française, condamnée à mort pour espionnage et haute trahison. Jusqu’à cette fin tragique à 41 ans, celle qui est née aux Pays-Bas sous le nom de Margaretha Geertruida Zelle, avait réuni autour de sa personne une fascination jusqu’alors encore inconnue.

Considérée comme la « Madonna » de l’époque, Mata Hari est la première à jouer avec l’imaginaire des hommes du Paris libertin de la Belle-Epoque en exécutant des numéros de danses inspirées de sa vie aux Indes Néerlandaises et qui firent sa renommée.  

Courtisane, prostituée, elle côtoie les riches et les puissants d’un monde au bord de l’implosion. Engagée par la France pour espionner le Haut commandement allemand en Belgique, elle est arrêtée par les services secrets français qui l’accuse de collaborer avec l’ennemi sous le code H-21, un nom utilisé pour tenter de séduire un militaire germanique en janvier 1917.

H-21

L’interception par l’armée française d’un message radio du militaire allemand à Berlin décrivant les activités de H-21, conduit à son arrestation le 13 février 1917. Malgré une enquête sommaire, un bref procès et ses piètres performances d’indic’, l’ancienne idole des Folies Bergère est exécutée le 15 octobre 1917 sans que les doutes sur sa culpabilité ne soient levés.

Depuis lors, certains estiment que l’armée française, engluée dans une guerre statique et victime d’importantes mutineries, a fait de Mata Hari un bouc émissaire. Un siècle plus tard, le mystère demeure. Un siècle plus tard, elle incarne toujours le symbole dramatico-romantique de l’espionnage en temps de guerre.

Gabrielle Petit envoyait des renseignements aux alliés au nez et à la barbe de l’Occupant. © photo news.

Gabrielle Petit, la patriote belge

Il s’agit sans doute de la plus célèbre espionne belge. Gabrielle Petit, née à Tournai le 20 février 1893, a 21 ans lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Après un bref passage par la Croix-Rouge, celle qui fut confiée par son père à des religieuses est recrutée par les services secrets anglais.

Son rôle est de récolter des renseignements sur les positions et mouvements des troupes allemandes dans sa région natale et le nord de la France et de les transmettre à Londres. D’après des documents retrouvés à sa mort, Gabrielle Petit écrivait ses précieuses informations sur un papier aussi fin qu’une feuille de cigarette qu’elle glissait ensuite dans des cartes postales dont elle avait au préalable décapé la surface illustrée. Après avoir recollé le tout, elle expédiait son courrier vers Londres, au nez et à la barbe des Allemands.

Soupçons et zeppelin

Soupçonnée une première fois par la police secrète allemande d’activités illégales, elle est relâchée et adopte le nom d’emprunt de Mademoiselle Legrand. Son dernier message à destination des alliés date du 31 janvier 1916. Elle y mentionne le crash d’un zeppelin allemand à Mainvault (Ath), sans pouvoir l’expédier: elle est arrêtée le jour-même. Emprisonnée à Saint-Gilles, Gabrielle Petit résiste aux interrogatoires musclés, refuse de demander grâce à l’ennemi et est finalement condamnée à mort. Elle est fusillée par les Allemands au Tir National de Schaerbeek, le 1er avril 1916.

Symbole de la résistance en territoire occupé, Gabriel Petit a droit à des funérailles nationales en 1919 auxquelles assiste la Reine Elisabeth qui dépose la croix de l’ordre de Léopold sur son cercueil. De nombreuses statues à son effigie et des rues ou squares à son nom lui rendent encore aujourd’hui hommage dans plusieurs villes du pays.

Sa mort eut une onde de choc similaire à l’exécution de l’infirmière anglaise Edith Cavell, le 12 octobre 1915 à Bruxelles, pour avoir aidé des soldats alliés à fuir la Belgique.

Elsbeth Schragmüller a emporté son secret dans la tombe. L’identité de celle qui était surnommée « Mademoiselle Docteur » ou « la sirène blonde d’Anvers » n’a été révélée qu’en 1945, soit plus de 25 ans après la fin de la Première Guerre mondiale. © photo news.

Elsbeth Schragmüller, Mademoiselle Docteur

Elsbeth Schragmüller est considérée à son époque comme l’une des femmes les plus intelligentes de son pays, l’Allemagne. Un titre mérité pour avoir été l’une des premières à obtenir un diplôme universitaire et le titre de docteur en Sciences politiques à Fribourg.

En 1914, au lendemain du déclenchement de la guerre, elle rejoint Bruxelles à l’âge de 26 ans et se rend à l’hôtel où séjourne « Goltz Pacha », le baron Colmar von der Goltz, fraîchement nommé gouverneur militaire de Belgique et connu pour sa violente répression de la résistance belge. Celui qui suscitera plus tard l’admiration d’Adolf Hitler confie à Elsbeth le contrôle et l’évaluation des lettres envoyées par les soldats belges à leur famille pour espérer y trouver une tentative d’invasion britannique sur nos côtes.

Recruteuse de Mata Hari

Son travail remarquable la propulse à la tête de l’antenne anversoise du Geheimer Nachrichtendienst (Service de Renseignements secrets de l’Allemagne), le plus important centre de renseignement allemand sur le front ouest. Eduquée en français par sa grand-mère, celle que l’on surnomme « Mademoiselle Docteur » gère la section « France » et est chargée du recrutement et de la formation des espionnes.

Assistée d’une certaine Clara Benedix ou agent AF05, elle enrôle de nombreuses espionnes connues dont Mata Hari. Considérée comme la reine de l’espionnage, ses ennemis ne la connaissent que sous les noms de « Mademoiselle Docteur » ou « la sirène blonde d’Anvers », suscitant de nombreuses légendes autour de sa personnalité et de son parcours.

Beaucoup la soupçonnent d’être accro à la morphine, de fricoter avec le camp des alliés ou d’être décédée dans un asile au terme de la guerre. Là encore, « Fräulein Doktor » parvient à conserver une forme de mysticisme; en 1918, elle reprend sa carrière académique et de conférencière à l’université de Fribourg. Elle publie le contenu de ses travaux scientifiques dans de nombreuses revues spécialisées avant de déménager à Munich, où elle décède (probablement) d’une tuberculose à 52 ans.

Ce n’est qu’en 1945 que l’identité de « Mademoiselle Docteur » est révélée, lorsqu’un vieux dossier des renseignements allemands passent entre des mains américaines. Elle est la seule femme gradée à avoir occupé un rôle militaire dans l’armée allemande durant la guerre de 14-18.

Athlète de haut niveau, Violette Morris, ci-dessous au volant de son véhicule inscrit au Bol d’Or, a bousculé les moeurs en adoptant une attitude Garçonne et en se déclarant ouvertement bisexuelle. À l’étroit dans cette France bien-pensante, « La Morris » a préféré collaborer avec l’ennemi et intégrer sa police secrète, ce qui lui vaudra le surnom de « Hyène de la Gestapo ». © photo news.

Violette Morris, sportive et collabo

Violette Morris n’est pas faite pour la vie parisienne bourgeoise que ses origines lui prédestinent. Cette fille d’un baron capitaine de cavalerie rompt son mariage acté en 1913 pour rejoindre  le front, par patriotisme et goût de l’action.

Tour à tour infirmière et estafette, elle vit au milieu des champs de bataille les plus meurtiers (Verdun, la Somme) dont elle revient avec un langage fleuri, une affection pour les vêtements masculins et des convictions arrêtées sur la place de la femme dans la société de l’époque. Au terme de la Grande guerre, Violette adopte le look Garçonne et s’adonne à de nombreux sports: football, athlétisme, courses automobiles, équitation, tennis, haltérophilie, boxe.

Baptisée « La Morris », elle accumule les titres pendant de nombreuses années, bien aidée par un physique d’athlète (166 cm pour 68 kg). Pourtant, la jeune femme vit et s’habille comme un homme, vide trois paquets de cigarettes par jour et bouscule les moeurs en se déclarant bisexuelle. Ce style de vie lui coûte sa place aux JO de 1928, les premiers à accueillir des épreuves féminines.

Sa licence lui est retirée pour « atteinte aux bonnes moeurs » et le port de la culotte en rue, tenue contraire à une ordonnance de 1800 qui invite les femmes à se vêtir d’un pantalon. Obligée de cesser toute activité sportive, « La Morris » rate sa reconversion dans le commerce d’accessoires pour automobiles et vélos, échec qu’elle attribue à son propriétaire d’origine juive ce qui contribuera à nourrir son antisémitisme naissant. 

« Hyène de la Gestapo »

1936, JO de Berlin. Violette Morris est l’invitée d’honneur du IIIe Reich. Adepte de la pensée nazi, elle est remarquée par les services secrets allemands séduits par ses relations dans le milieu sportif et du tout-Paris. Un an plus tard, elle est enrôlée et confie de nombreux renseignements sur les plans de défense des villes françaises, dont une partie des plans de la ligne Maginot, ou sur les équipements de l’armée. 

Sous l’Occupation, son rôle s’intensifie auprès de la Gestapo et des renseignements SS qui lui confient le recrutement d’espions et l’infiltration des premiers réseaux de la résistance. De 1942 à 1944, Violette Morris gagne son nom de « Hyène de la Gestapo » pour sa participation aux séances de torture de l’antenne française de la police politique hitlérienne. Sa réputation alerte les services anglais et françaises qui ordonnent aux services gaullistes de l’abattre.

Le 26 avril 1944, des maquisards l’attendent sur une route de campagne et canardent le véhicule qu’elle occupe avec une famille de collabos notoires. Après avoir réchappé par chance à plusieurs opérations, « La Morris » s’est définitivement tue.

Joséphine Baker se servait de ses partitions musicales pour dissimuler des renseignements soutirés aux officiels rencontrés au cours de voyages à travers l’Afrique et le Moyen-Orient. © photo news.

Joséphine Baker, des cabarets à la Résistance

À jamais associée au music hall, aux années folles, à une image de « négresse sauvage » volontairement caricaturale pour répondre à l’attente du public parisien de la deuxième moitié des années 20, Joséphine Baker s’est engagée auprès de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.

La reine du Charleston, originaire d’un bidonville de Saint-Louis, domestique débarquée en 1924 à 19 ans à Paris, devient agent du contre-espionnage dès 1939, se mobilise pour la Croix-Rouge, donne des concerts pour l’effort de guerre et transforme le domaine du château des Milandes (Périgord) pour héberger les déplacés et résistants.

Des partitions comme camouflage

En novembre 1940, « Capitaine Joséphine » s’engage dans les services secrets de la France libre (« Ce pays qui m’a tout donné ») et lutte pour la victoire des Alliés depuis le Maroc, où elle séjourne de 1941 à 1944. Sa célébrité lui sert de couverture et durant sa tournée, en Jeep, où elle chante pour les troupes et porte la voix de la France libre de Marrakech à Damas en passant par Le Caire, elle dissimule dans ses partitions musicales les nombreuses informations soutirées aux officiers qu’elle rencontre.

En Egypte, elle convainc le Roi Farouk de rejoindre le camp allié. Alors que la grande offensive des alliés est proche, elle devient officiellement militaire le 30 mai 1944 en tant que rédactrice de première classe et rédactrice de propagande. Le 6 juin 1944, elle survit à un accident d’avion, obligé d’amerrir au large de l’Italie, et doit la vie sauve à une unité de l’armée sénégalaise. En octobre 44, elle débarque à Marseille et poursuit sa lutte contre une Allemagne nazie au bord de la capitulation.

Décorée de la Médaille de la résistance, des insignes de chevalier de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre, elle restera gaulliste jusqu’à sa mort, en 1975.

Noreen Riols, soixante ans de silence

1943. Noreen, 17 ans, étudiante au lycée français de Londres, se trouve confrontée au même dilemme que ses congénères qui ne faisaient pas médecine: intégrer l’armée ou travailler dans une usine d’armement. Le choix est vite faite: issue d’une famille de marins, fan du « chapeau » de la Navy, Noreen opte pour une carrière militaire.

Mais sa maîtrise des langues étrangères la conduit vers une autre adresse et un autre destin: elle débarque au 64 Baker Street, QG des services secrets de Winston Churchill, et devient l’agent Baxter. Son rôle: espionne au sein de la « section F » (pour France) pour soutenir et organiser la résistance intérieure, en transmettant notamment les fameux messages codés diffusés sur les ondes de la BBC.

Alcool et jolies filles

Chargée d’évaluer les aptitudes des agents secrets à garder le silence, sous l’influence de l’alcool ou en présence de jolies femmes, l’agent Baxter, spécialisée en sabotage, voit son rêve d’être parachutée en territoire ennemi s’envoler. Le jour du débarquement, il lui revient d’acheminer à la BBC la célèbre phrase « les carottes sont cuites », annonçant le départ des navires vers les côtes normandes.

À la fin de la guerre, le gouvernement dénigre subitement les agents de l’ombre.

« On était censé ne jamais avoir existé », expliquera-t-elle plus tard. « J’avais signé un document qui m’interdisait d’en parler pendant soixante ans ».

En 2000, le secret est enfin levé, mais l’ancienne espionne devra attendre plus de dix ans pour recevoir les honneurs qu’elle mérite. Décorée de la médaille des volontaires de la Libération et de la Légion d’honneur, Noreen Riols, née à Malte en 1926, est toujours en vie.

L’une des missions de Noreen Riols était d’acheminer les messages transmis par la BBC. © ap.

Noreen Riols a été contrainte de garder le silence sur son rôle d’agent secret durant soixante ans. © ap.

 

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Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?


En Occident, nous sommes en contact avec des perturbateurs endocriniens, la pollution, les pesticides et bien des choses encore qui affecte la fertilité masculine et qui pourrait diminuer de beaucoup la procréation dans les années à venir
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Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?

 

Via Pixabay

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Repéré par Léa Marie

Repéré sur Indy100

Polluants, perturbateurs endocriniens, malbouffe ou encore tabac. Autant de facteurs qui ne cessent de faire baisser la quantité de spermatozoïdes chez l’homme.

L’extinction de l’être humain serait-elle proche? Si l’on en croit une étude (a priori sérieuse) publiée en juillet dernier dans la revue spécialisée Human Reproduction Update, la question pourrait finir par se poser…

Un constat: le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays les plus industrialisés du monde a diminué de près de 60% en l’espace de quarante ans. Et continuerait de baisser, en particulier dans le monde occidental: Amérique du Nord, Europe, Australie et Nouvelle-Zélande. Sur un échantillon de 42.935 hommes, les chercheurs n’ont étrangement pas retrouvé ce déclin auprès des hommes venant d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud.

Notre mode de vie pointé du doigt

Si la qualité du sperme humain continue de se dégrader au même rythme, les conséquences sur la fertilité des hommes pourraient se faire sentir bien plus tôt que ce que l’on imagine, explique Chris Barrat, professeur en sciences de la reproduction humaine à l’université de Dundee, en Écosse: 

«Si on extrapole les chiffres des spermatozoïdes de manière logique, les hommes n’auront plus ou presque plus de capacité reproductive à partir de 2060.» 

La baisse de la fertilité est corrélée à des problèmes de santé publique, et notamment à des facteurs environnementaux. L’exposition à une importante quantité de produits polluants (comme les pesticides) serait ainsi mise en cause. À l’image du bisphenol A, les pertubateurs endocriniens présents dans de nombreux produits du quotidien auraient un impact direct sur la fertilité. Mauvaise alimentation, stress et tabac viendraient aggraver le tout.

Si la quantité de spermatozoïdes joue un rôle déterminant dans le processus de fécondation, les résultats de l’étude en question seraient toutefois à relativiser. Et pour cela, Stefan Schlatt, chercheur auprès de l’université de Munster en Allemagne, avance un drôle d’argument:

«Quand vos grands-pères faisaient des prélèvements de sperme, ils prenaient ça très au sérieux et n’éjaculaient pas les 5 ou 6 jours précédant l’analyse. De nos jours, les choses ont changé. Je pense que la fréquence des éjaculations a depuis augmenté.» 

Faible quantité de spermatozoïdes ne voudrait pas (forcément) dire infertilité 

L’optique d’une infertilité généralisée à moyen terme divise encore les scientifiques. Et la correlation entre une faible densité ou volume de spermatozoïdes et une véritable stérilité est à nuancer. Certains affirment également que les échantillons d’hommes sélectionnés pour ce genre d’études ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population. D’autres critiquent les méthodes d’analyse, qui livreraient des résultats trop approximatifs.

L’immense majorité d’entre eux s’accordent tout de même sur le fait que la détérioration de la qualité du sperme observée ces dernières décennies est inquiétante, et qu’il faut combattre ses causes pour l’endiguer. Le professeur Richard Sharpe, de l’université d’Édimbourg, conclut:

«Il est sûr que l’infertilité tend à augmenter. J’espère donc que cette étude permettra de tirer la sonnette d’alarme auprès des autorités médicales et des jeunes générations.»

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Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?


Mourir de peur, il semble que cela soit possible, mais d’autres causes comme des malformations cardiaques rares, le syndrome du takotsubo mêler à des émotions fortes puissent aboutir à une mort
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Crise cardiaque : peut-on vraiment mourir de peur ?

 

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels. © BERTRAND GUAY / AFP

Par Lise Loumé

Aux États-Unis, une adolescente est décédée d’un infarctus du myocarde en visitant une maison hantée. Peut-elle être morte de peur ?

 

Réponse d’un cardiologue.

 

CRISE. Une américaine de 16 ans est décédée il y a quelques jours d’une crise cardiaque alors qu’elle visitait une maison de l’horreur dans un parc d’attraction de l’Ohio aux États-Unis, a révélé le Daily Mail.

L’adolescente n’était pas en parfaite santé : elle vivait avec un poumon en moins et avait des problèmes respiratoires depuis sa naissance. De plus, lors de l’autopsie, les médecins légistes ont découvert qu’elle souffrait d’une malformation cardiaque appelée « hernie diaphragmatique ».

« Son cœur avait quadruplé de volume », selon les experts médicaux.

HERNIE. La hernie diaphragmatique se définit par l’absence de développement de tout ou partie du diaphragme entrainant la compression des poumons. Il s’agit d’une malformation relativement rare, avec une prévalence de 1 à 5/10.000 naissances, indique le site Orphanet, mis en place par le gouvernement français sur les maladies rares.

Une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels

Malgré une mort déclarée naturelle après autopsie, une question subsiste : cette adolescente est-elle décédée à cause de son anomalie au cœur ou est elle en quelque sorte morte de peur ?

« Il n’y a aucun moyen de le savoir », a répondu l’enquêteur Doyle Burke aux médias américains.

Cette incertitude de la police américaine nous apprend au moins une chose : il est bien possible de mourir de peur.

« C’est exact, car une émotion violente peut contribuer au déclenchement de certains troubles du rythme cardiaque graves voire mortels », confirme le Pr Philippe Gabriel Steg, cardiologue de l’hôpital Bichat de Paris.

Mais cela ne se traduit pas souvent par un infarctus du myocarde (ndlr : crise cardiaque), mais directement par des troubles du rythme cardiaque. »

INFARCTUS. L’infarctus du myocarde est déclenché par l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène. Privées d’oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque. La seule solution est de déboucher l’artère le plus rapidement possible après le début des symptômes. Cette « reperfusion » rapide diminue la mortalité et les complications associées à l’infarctus du myocarde. Source : INSERM

SYNDROME.

« Par ailleurs, ajoute le Pr Philippe Gabriel Steg, il existe aussi le syndrome du takotsubo, décrit par des médecins japonais, où une émotion violente entraîne une anomalie parfois majeure de la contraction cardiaque, et il a été décrit des morts liées à ce syndrome. »

Ce syndrome a été initialement décrit dans la population japonaise, mais il a récemment été rapporté en Europe et aux Etats-Unis, indique le site Orphanet. Il survient le plus souvent après la ménopause chez des femmes âgées de 55 à 75 ans, avec une incidence estimée à 1/36 000 dans la population générale.

« Il a la caractéristique d’être intégralement réversible et, si le sujet survit à la période aigüe, il peut récupérer intégralement toutes ses fonctions », précise le cardiologue.

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Des scientifiques prouvent mathématiquement qu’il est impossible de ne pas vieillir


De toute manière, je ne crois pas qu’il y a un remède à la mort et « la date de péremption » du corps humain. Même si on peut changer l’ADN, le corps, les cellules vont réagir et probablement pas de la manière escomptée
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Des scientifiques prouvent mathématiquement qu’il est impossible de ne pas vieillir

Crédits : Getty

La quête de jeunesse éternelle touche à sa fin, et le dénouement n’est pas positif.

Dans une étude publiée le 6 octobre dans PNAS, deux biologistes de l’université d’Arizona affirment que vieillir est inévitable, avant de le prouver par a + b. Les organismes multicellulaires qui nous composent  seront toujours en compétition, et une seule cellule sortira gagnante – à la fin, cela signifie que la vie sort toujours perdante.

« Vieillir est mathématiquement inévitable – vraiment inévitable. Que ce soit logiquement, théoriquement ou mathématiquement, il n’y a aucune porte de sortie », explique à Science DailyJoanna Masel, coauteure de l’étude.

Car au-delà de l’aspect visible de la vieillesse, ce qui se passe à l’intérieur de notre organisme – la péremption des cellules – est invariable.

Les cheveux grisonnants, par exemple, sont la conséquence du déclin des mélanocytes, cellules chargées de pigmenter la peau. Les rides, elles, sont un signe visible de l’incapacité progressive des cellules fibroblastes à produire du collagène.

Et les tentatives de réparer l’ADN n’y peuvent rien. Au contraire, elles ne feront qu’aggraver les choses.

Comme l’explique Paul Nelson, le second auteur de l’étude, « si vous vous débarrassez de ces cellules déficientes, cela permet aux cellules cancéreuses de proliférer. Et si vous vous débarrassez de ces cellules cancéreuses, les cellules déficientes vont s’accumuler. »

Il n’y a plus qu’à attendre que des génies soient capables de nous soustraire à cette implacabilité mathématique. On risque de se faire quelques cheveux blancs d’ici là.

Source : PNAS / Science Daily

http://www.ulyces.co

Le génome d’un champignon «tueur» séquencé


Le champignon tueur peut s’attaquer a lui seul a environs 500 plantes différentes, cachées dans le sol, il peut peser aussi lourd que 500 éléphants. Il s’attaque d’abord aux racines pour monter vers le haut en pourrissant tout sur son passage. Un vrai danger pour les forêts et plantations
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Le génome d’un champignon «tueur» séquencé

 

Selon une étude, le champignon armillaire représente un «des agents... (Photo archives La Presse)

Selon une étude, le champignon armillaire représente un «des agents pathogènes forestiers les plus dévastateurs au monde» pouvant coloniser plus de 500 espèces de plantes différentes.

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

 

Agence France-Presse
paris

Il peut tuer 500 espèces de plantes différentes à lui tout seul et peser plus lourd que 500 éléphants: des chercheurs annoncent lundi avoir séquencé le génome d’armillaires, des champignons aussi courants que dévastateurs, une avancée qui devrait permettre de mieux protéger les forêts.

«La plupart des espèces d’armillaire sont pathogènes et peuvent causer d’énormes dommages aux forêts et aux plantations, ainsi qu’à toutes les plantes ligneuses en milieu urbain», explique à l’AFP György Sipos de l’Université de Sopron en Hongrie, coauteur de l’étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution.

«Le champignon gigantesque», le plus gros armillaire, vit dans les forêts de l’Oregon aux États-Unis. Il s’étend sur neuf hectares et son poids dépasse les 550 tonnes. En Europe, des colonies peuvent s’étendre sur 200 à 300 hectares.

La plus grande partie du champignon reste invisible, cachée dans le sol où se développe un énorme méli-mélo de filaments, parfois très épais, qui se fraie un chemin dans le sol à l’instar des racines.

Les racines des plantes sont justement sa première cible. Le champignon colonise les plantes par le bas, sous la terre, puis remonte petit à petit le long de la tige, en pourrissant tout sur son passage.

Ce champignon représente un «des agents pathogènes forestiers les plus dévastateurs au monde» pouvant coloniser plus de 500 espèces de plantes différentes, selon l’étude.

Pour mieux contrôler les ravages qu’il inflige aux parcs et aux forêts, György Sipos et ses collègues ont séquencé le génome de quatre espèces d’armillaires (A. ostoyae, l’A. cepistipes, A. gallica et A. solidipes).

ADN en poche, les chercheurs vont pouvoir mieux comprendre comment le champignon infeste les arbres et parvient à se propager si largement et «donner des outils pour combattre les infections à l’armillaire des forêts naturelles».

«La plus grande surprise a été que l’armillaire utilise des gènes anciens, fruitiers, pour mettre en oeuvre le développement des rhizomorphes, les principaux outils de ce champignon pour explorer et envahir les arbres hôtes», explique à l’AFP Laszlo Nagy de l’académie hongroise des sciences, qui a également participé à l’étude.

Des analyses comparatives des génomes ont également mis en évidence plusieurs gènes liés au pouvoir pathogène du champignon, notamment des gènes «trompeurs» qui abusent le système immunitaire de la plante et l’empêchent de détecter l’intrusion.

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Le changement climatique a déjà un impact «clair» sur notre santé


Les changements climatiques sont visibles autant pour les effets environnementaux et sur notre santé. Le pire, c’est convaincre les gouvernements et l’économie a participer activement a atténuer ces changements. Oui, cela coûte cher, mais ne rien faire coûte encore plus cher et il faut penser aux générations suivantes
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Le changement climatique a déjà un impact «clair» sur notre santé

 

Par exemple, entre 2000 et 2016, le nombre... (Photo Isabelle Levesque, archives Le Nouvelliste)

Par exemple, entre 2000 et 2016, le nombre de personnes affectées par les vagues de chaleur a augmenté d’environ 125 millions, atteignant un record de 175 millions de personnes exposées en 2015.

PHOTO ISABELLE LEVESQUE, ARCHIVES LE NOUVELLISTE

Agence France-Presse
Paris

Coups de chaleur, pertes de productivité, expansion des maladies transmises par les moustiques… Le changement climatique a déjà un impact concret sur notre santé, avertit un rapport publié mardi, qui invite à «accélérer la transition vers une société bas carbone».

Les «symptômes» provoqués par l’augmentation des températures moyennes et la multiplication des «événements climatiques extrêmes» sont «clairs depuis quelques années, et les impacts sur la santé sont bien pires qu’on ne le pensait auparavant», souligne le document, publié dans la revue médicale britannique The Lancet.

Par exemple, entre 2000 et 2016, le nombre de personnes affectées par les vagues de chaleur a augmenté d’environ 125 millions, atteignant un record de 175 millions de personnes exposées en 2015,

 les conséquences pour la santé allant «du stress thermique ou coup de chaleur à l’aggravation d’une insuffisance cardiaque préexistante ou à un risque accru d’insuffisance rénale liée à une déshydratation».

Sur la même période, la hausse des températures a réduit de 5,3 % la productivité des travailleurs dans les zones rurales, estime le rapport.

Le réchauffement du climat a par ailleurs élargi le champ d’action du moustique porteur de la dengue, augmentant son aptitude à transmettre la maladie de 9,4 % depuis 1950, tandis que le nombre de malades était presque multiplié par deux tous les dix ans.

Baptisé «Compte à rebours sur la santé et le changement climatique», ce rapport entend mesurer tous les ans jusqu’en 2030 les progrès réalisés pour 40 indicateurs clés concernant ces deux sujets.

Lancé en 2015, il est élaboré par 24 organismes de recherche et organisations internationales, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Ses auteurs reconnaissent qu’il est difficile de démêler les impacts liés au changement climatique de ceux causés par la démographie, la pauvreté ou encore la pollution.

Entre 2000 et 2016, le nombre de catastrophes climatiques (ouragans, inondations, sécheresses…) a augmenté de 46 %, observent-ils.

Si l’on ne peut pas encore attribuer de façon certaine ce phénomène au changement climatique, le lien est «plausible», et il y a peu de doute qu’il y aura à l’avenir une hausse de la «fréquence et de la gravité» de ces épisodes, ajoutent-ils.

Après 15 ans d’«inaction relative», les progrès vers une société bas carbone et pour s’adapter au changement climatique se sont accélérés ces cinq dernières années, notamment à l’occasion de l’accord de Paris sur le climat, reconnaissent-ils.

Mais au vu de la multiplication prévisible des phénomènes climatiques extrêmes, de nombreuses «barrières technologiques, financières et politiques» restent à franchir, en particulier dans les pays à faible et moyen revenu, pour s’adapter et limiter l’impact sur la santé avertit le rapport.

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