Les géologues ont peut-être enfin résolu le secret de l’étrange et unique emplacement de Machu Picchu


Le Machu Picchu au Pérou est une merveille du savoir faire des Incas. Pourquoi, ces constructions furent établi sur un site difficile d’accès et en haute montagne ? Les chercheurs pensent savoir la raison. Ce site serait sur la rencontre des plaques tectoniques qui aurait donné une abondance de matériaux pour la construction. Sa hauteur pourrait avoir protégé les Incas des inondation ce qui lui a permis d’être aussi bien conservé.
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Les géologues ont peut-être enfin résolu le secret de l’étrange et unique emplacement de Machu Picchu

 

| saiko3p/StockAdobe.com

Stéphanie Schmidt

Le Machu Picchu, fameuse ancienne cité inca, située au Pérou et perchée sur un promontoire rocheux, n’est pas l’endroit le plus facile d’accès. À présent, des chercheurs pensent avoir découvert pourquoi cet endroit en particulier a été choisi.

Le secret du choix du site réside peut-être en dessous de cette ville emblématique des Incas, dans les failles où se rencontrent les plaques tectoniques. En réalité, ces failles ont produit une abondance de pierres sur des millions d’années, donnant finalement aux Incas les matériaux de construction nécessaire, dont ils avaient besoin.

En effet, il faut savoir que certaines des pierres qui composent les bâtiments et les temples de Machu Picchu sont si bien assemblées qu’il n’y a même pas de trous dans les joints, et ce, même sans mortier.

Le Machu Picchu. Crédits : Enrique Castro-Mendivil/Reuters

« L’emplacement du Machu Picchu n’est pas une coïncidence », explique le géologue Rualdo Menegat, de l’Université fédérale de Rio Grande do Sul au Brésil. « Il serait impossible de construire un tel site en haute montagne si le substrat n’était pas fracturé », a ajouté le géologue.

C’est en combinant des données issues d’images satellitaires et de mesures rassemblées sur le terrain, que Menegat et ses collègues ont pu cartographier les fractures de pierres sous l’ancienne citadelle des Incas. En effet, grâce à leurs recherches, les scientifiques ont pu découvrir que quelques-unes de ces failles s’étendent sur 175 kilomètres.

Des pierres à Ollantaytambo, Pérou. Crédits : Terri Cook/Lon Abbott

Il s’agit littéralement d’un cas où un X marque l’endroit précis des fractures pour le Machu Picchu (X étant le point de rencontre entre les fractures nord-est sud-ouest et nord-ouest sud-est). Selon les chercheurs, d’autres villes incas, incluant Ollantatambo, Pisac et Cusco, se trouvent également à des intersections similaires. Même les bâtiments et les escaliers de la ville de Machu Picchu reflètent dans une certaine mesure les failles sous-jacentes :

« La disposition reflète clairement la matrice de fracture sous-jacente du site », a déclaré Menegat..

Et ce n’est pas seulement une abondance de matériaux de construction qui aurait attiré les Incas sur le site de Machu Picchu. À savoir que sa crête se situe à 2430 mètres d’altitude.

Il faut savoir que les mêmes fractures qui ont fourni la pierre constituent également d’excellents drains. Cela aurait pu, par exemple, aider les citoyens à éviter les inondations catastrophiques lors des fortes tempêtes de pluie dans la région, et c’est probablement l’une des raisons pour lesquelles le site de Machu Picchu est si bien préservé aujourd’hui : à savoir qu’il accueille plus de 1.5 million de visiteurs chaque année.

Des blocs de pierre naturelle à Machu Picchu. Crédits : Rualdo Menegat

https://trustmyscience.com/

Les californiens ne sentent même pas ces séismes lents et pourtant…


Les chercheurs comprennent mieux ce qui se passent sous les pieds des Californiens et de la fameuse faille de San Andreas qui est reconnu depuis longtemps qu’un jour un séisme viendra séparer cet état. Ce qu’ils ont compris, c’est que dans quelques années, le séisme sera énorme, ce sera une vraie catastrophe humaine, et financière
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Les californiens ne sentent même pas ces séismes lents et pourtant…

 

La Californie, cette région du Sud-ouest américains qui fait tant rêver, est l'un des endroits sur Terre qui la plus de séismes. La raison ? La faille de San Andréas, bordure d'une plaque tectonique qui se déplace doucement. Cependant, des scientifiques alertent, cette situation pourrait être plus dangereuse que prévue. 

Crédits : WIkipédia Commons

par Louison

La Californie, cette région du Sud-ouest américain qui fait tant rêver, est l’un des endroits sur Terre où se déroulent le plus de séismes. La raison ? La faille de San Andreas, bordure d’une plaque tectonique qui se déplace doucement. Cependant des scientifiques lancent l’alerte, car cette situation pourrait être plus dangereuse que prévu.

Petit rappel : la Californie c’est quoi ?

 

La Californie, c’est ni plus ni moins que l’État qui génère le plus de richesses aux États-Unis. Elle représente 13 % du PIB du pays, abrite des villes comme Los Angeles ou San Francisco et enfin c’est là-bas que se trouve la Silicon Valley. Actuellement, la Californie peut être considérée comme trop riche, mais quelles que soient les richesses, elle en consomme plus qu’elle n’en produit.

san francisco

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Crédits : Pixabay

Une richesse en danger à cause des séismes

Les scientifiques alertent aujourd’hui sur des mouvements inattendus et imprévus. Ils estiment que la Californie souffrira d’un séisme majeur  – de magnitude 7 – d’ici 30 ans. Ce qui les a aiguillés dans cette direction, c’est le fait que les mouvements de la faille ont changé. En effet, celle-ci se déplaçait depuis longtemps, et bouge encore de 3 cm par an en moyenne. Le problème, c’est que ce mouvement est devenu saccadé. Certaines années, la faille ne bouge pas tandis qu’elle peut avancer de 10 cm pendant d’autres. Cela veut dire que l’énergie qui se libérait en continu avant va s’accumuler avant de se relâcher d’un coup.

Ce genre de séismes n’est pas ressenti par une personne vivant sur le sol. Cependant, ces petits à-coups sont à l’origine de plus grosses secousses. Par exemple : le séisme de magnitude 6 qui a frappé Parkfield en 2004. Si une telle catastrophe venait à ce produire, on estime que les coûts de reconstruction s’élèveraient au minimum à 300 milliards de dollars.

Pour arriver à de tels résultats, les scientifiques ont sondé 145 km de sol le long la faille pendant 7 ans. Ils ont utilisé des robots qui possédaient des sonars embarqués. Ceux-ci ont permis de créer un modèle en 3D de ce qui ce passe sous les pieds des Californiens.

Si en moyenne rien n’a changé, pourquoi dire que la situation empire ?

En fait, ces petits séismes sporadiques vont faire en sorte d’augmenter la pression souterraine alors que rien ne bouge. En effet, il est arrivé qu’il n’y ai pas de séismes pendant 2 ans. Cela veut dire que l’à-coup généré au moment de la libération de l’énergie va lui aussi se trouver amplifié. Quand la pression se relâche, l’énergie qu’il va falloir libérer pour refaire bouger la faille s’accroît, et ainsi de suite. Il s’agit d’un cercle vicieux qui se termine par un séisme.

Si ce cycle n’était pas d’actualité avant, c’est parce que l’on pensait que l’énergie se libérait de façon fluide et constante.

Source

Aperçu printemps Immense fissure au Kenya, preuve du déchirement de l’Afrique


    L’Afrique est en train de changer. Ce changement est causé par les plaques tectoniques qui provoquent une fissure qui va séparer le continent d’ici 50 millions d’années
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Immense fissure au Kenya, preuve du déchirement de l’Afrique

 

S’étirant sur plusieurs kilomètres à travers les habitations et les propriétés agricoles, cette crevasse, qui continue de grandir, et une des rares manifestations d’un phénomène tectonique gigantesque qui pourrait changer la face du monde.

En effet, l’Afrique serait en train de se déchirer en deux. C’est sur un axe nord-sud, exactement le long de cette faille, que le continent devrait se scinder en deux. 

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L’activité magmatique qui se produit sous le manteau terrestre, garde encore de nombreux mystères. Personne ne connait vraiment les mécanismes qui déplacent les plaques tectoniques de la Terre.

Mais ce qu’on sait, c’est que dans les 50 prochains millions d’années, l’Afrique devrait ressembler à ça.

 

https://www.meteomedia.com/

La Californie attend son apocalypse


Je me souviens il y a pas mal d’années, on parlait de la faille de San Andreas et d’un gros tremblement de terre qui sera désastreuse pour la Californie. Les scientifiques aimeraient préparer la population californienne de Big One. Car un jour, ce séisme destructeur sera une réalité. Plus les années passent, plus la force de cette catastrophe est crainte.
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La Californie attend son apocalypse

 

Extrait du film San Andreas.

Extrait du film San Andreas.

Simon Clair et Stylist

Tout le monde le sait. D’ici peu, la Californie devrait être ravagée par le Big One, un gigantesque séisme. Un désastre en sursis que beaucoup d’habitants envisagent encore comme une fiction.

C’est un matin ensoleillé en Californie du Sud. Et ce sont 7,5 millions de personnes qui s’activent pour aller au travail. Comme tous les jours, plusieurs milliers d’entre elles ont pris leur voiture pour rejoindre des comtés situés de l’autre côté de la célèbre faille de San Andreas, qui traverse l’État du nord au sud comme une longue cicatrice. Malheureusement, beaucoup d’entre eux ne feront jamais le trajet retour. 

À 10 h du matin, l’un des plus gros séismes jamais enregistrés vient de s’abattre sur l’État: 7,8 sur l’échelle de Richter. La terre n’a tremblé que deux minutes mais Palm Springs, San Bernardino, Los Angeles, San José ou San Francisco ont été très sévèrement touchés. Sous l’effet du choc, 1.500 buildings se sont littéralement effondrés et 300.000 autres bâtiments ont été en partie détruits.

En tout, le tremblement de terre a fait 1.800 morts et 53.000 blessés. On dénombre désormais 1.600 incendies un peu partout dans la région et la majorité des axes de communication ont été coupés. Coincés au milieu des ruines et des décombres, 255.000 sans-abri ne peuvent même pas appeler les secours tant les réseaux téléphoniques sont saturés. Pendant des semaines, peut-être même des mois, les survivants vont devoir se débrouiller sans eau ni électricité et attendre que quelqu’un vienne les chercher, malgré les risques de répliques sismiques.

«The Great California ShakeOut»

Pour reconstruire les villes, les routes ou les ponts, il faudra des années. Pour effacer le traumatisme du séisme, il faudra des vies entières.

«La vitesse à laquelle les choses reviendront à la normale après ce désastre dépend de vous. Soyez préparés.»

C’est sur ces mots que se termine la vidéo mise en ligne par l’Institut d’études géologiques des États-Unis.

Car derrière les chiffres et les détails de ce scénario catastrophe digne d’une partie ratée de SimCity, les scientifiques américains tiennent avant tout à rappeler que tout ça est bien sérieux. Pour preuve, ils organisent chaque année une répétition générale surnommée «The Great California ShakeOut», à laquelle participent plus de 6 millions de personnes à travers tout l’État.

The Great California ShakeOut I MARK RALSTON / AFP

Chacun y révise soigneusement les gestes à faire le jour J: rester à l’intérieur, s’abriter sous une table ou un meuble solide, se couvrir la tête et le torse, tourner le dos aux fenêtres, s’agripper à l’objet qui vous sert d’abri. Autant de choses qu’il ne faudra pas oublier le moment venu. Quand il arrivera enfin. Ce fameux Big One que tout le monde redoute comme l’Apocalypse.

Bombe à retardement

Il faut reconnaître que la Californie a effectivement toutes les raisons d’avoir peur. Car à écouter les chercheurs qui planchent quotidiennement sur le sujet, ce n’est pas un mais deux Big One qui menacent la côte Ouest.

«L’un des deux aura lieu dans le nord-ouest du Pacifique. C’est un séisme de magnitude 9 qui démarrera après une rupture de la faille de Cascadia, qui va de la Californie du Nord au Canada. Le sol se déplacera de 10 à 20 mètres. Mais plus au sud de la Californie, on attend aussi un Big One sur la faille de San Andreas. Ce sera un tremblement de terre de magnitude 8», détaille John Vidale, directeur du Southern California Earthquake Center (SCEC).

Et s’il parle au futur et avec une telle certitude, c’est parce qu’on sait que les plaques tectoniques se déplacent de plus de trois centimètres par an, se frottent les unes aux autres et finissent par casser, occasionnant des activités sismiques. Située en plein sur la zone de contact entre la plaque nord-américaine et la plaque pacifique, la Californie est de loin l’une des régions les plus exposées au monde. Et les derniers grands séismes enregistrés dans l’État datent maintenant de plus d’un siècle: le tremblement de terre de Fort Tejon en 1857 et celui de San Francisco en 1906.

San Francisco 1906 et 2006 I JUSTIN SULLIVAN / Getty Images North America / AFP

Tôt ou tard, la Californie devra donc faire face à de nouveaux séismes en forme de bombes à retardement. Et plus le temps passe, plus les dégâts seront conséquents, précise Pascal Bernard, sismologue à l’Institut de physique du globe de Paris:

«La probabilité que ça arrive augmente au fil des années. Les plaques tectoniques se déplacent d’environ 3 centimètres et demi par an. Mais par exemple, une zone de la faille de San Andreas est restée coincée depuis cent soixante ans. L’élastique continue donc de se tendre au fil des années mais il finira forcément par casser. Décennies après décennies, les risques sont plus élevés. Et ce n’est pas linéaire au niveau de la violence potentielle. Si on multiplie par deux le temps, on multiplie par huit l’énergie du séisme à venir.»

Selon les derniers calculs, les probabilités que ce terrible tremblement de terre ait lieu dans les trente prochaines années sont d’une chance sur deux. Même le meilleur des films catastrophe n’aurait pas fait un aussi bon trailer.

Peur sur la ville

Ce n’est que depuis quelques années que les Californiens s’intéressent à ce qui se passe sous leurs pieds.

«À Los Angeles, avant les années 1930, on n’avait pas vraiment réalisé que la faille de San Andreas occasionnait des séismes réguliers et très puissants. Puis peu à peu, on a commencé à comprendre la tectonique des plaques. Quant à la zone au nord de la Californie, c’est dans les années 1980 qu’on s’est rendu compte qu’il y avait des tremblements de terre. C’est à cette époque qu’est née la crainte du Big One», explique John Vidale.

D’autant plus qu’en 1989, le 17 octobre, San Francisco a déjà eu affaire aux prémisses du Big One. Pendant presque vingt secondes, le séisme de Loma Prieta, d’une magnitude de 6,9 sur l’échelle de Richter, a secoué violemment la ville, laissant dans les mémoires un traumatisme durable. La chanteuse Jennifer Herrema, qui vivait là-bas à l’époque, n’a rien oublié:

«C’était un décor de guerre. Il y avait des débris un peu partout, des gens allongés sur des civières et on pouvait voir plusieurs incendies qui s’étaient déclarés aux quatre coins de San Francisco. Au-dessus de nous, on entendait le bruit des hélicoptères qui survolaient la ville et dans la rue, des camions de pompiers nous dépassaient à toute vitesse. Au final, beaucoup de gens sont morts. L’une des plus grosses autoroutes aériennes s’est effondrée, tout comme une partie du pont entre San Francisco et Oakland. Des voitures ont quasiment plongé dans la baie.»

En termes de puissance, le tremblement de terre de Loma Prieta était pourtant bien loin de celui que tout le monde redoute. Car selon les estimations, le Big One ferait plus de 213 milliards de dollars de dégâts dans les villes californiennes. Un chiffre qui pourrait même être rapidement multiplié par deux ou trois dans le cas d’un scénario qui fait peur: le déclenchement en série.

Loma Prieta I JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

Car en cassant, une faille sensibilise bien souvent la zone qui l’entoure. C’est comme ça qu’est apparu un séisme de magnitude 8 seulement quelques mois après le séisme de magnitude 9,3 qui a frappé Sumatra en 2004.

Selon Egill Hauksson, professeur en géophysique au laboratoire sismologique de l’Institut californien de technologie, «un séisme de magnitude 7 aura soudainement 300 fois plus de chances d’avoir lieu dans la première semaine qui va suivre le Big One».

Une sorte de loi meurtrière des séries. «C’est ce qui pourrait arriver de pire.»

Désastre bientôt en salle

Difficile de rester serein dans cette atmosphère de fin du monde. D’autant plus que presque chaque année, Hollywood y va de son film sur le sujet, à grand renfort d’effets spéciaux et d’exagérations grossières. Earthquake de Mark Robson avait ouvert le bal en 1974 en mettant en scène Charlton Heston et Ava Gardner tentant de survivre après qu’un séisme avait réduit en miettes l’intégralité de Los Angeles.

Devant le succès en salles, le film de tremblement de terre est presque devenu un genre en soit, avec des titres comme The Great Los Angeles Earthquake (1990), 10.5 (2004) ou 10.0 Earthquake (2014). En 2015, c’est l’énorme production San Andreas –dans laquelle se réveille brusquement toute la faille du même nom– qui faisait d’impressionnants scores au box-office, malgré un scénario bodybuildé à la limite du ridicule.

«Grâce à ces films, nous restons conscients des risques sismiques et du fait qu’il faut s’y préparer. Mais ils ne sont tellement pas réalistes qu’ils ne permettent pas aux gens de se rendre compte de la situation. Et le plus gros problème est que ce genre de film laisse croire qu’il n’y a rien à faire contre ces séismes», commente John Vidale.

Pourtant, des villes commencent tout de même à adapter leurs infrastructures aux normes sismiques. Mais dans la pratique, ce sont souvent les quartiers les plus riches des villes les plus riches qui en profitent le plus, tandis que les zones défavorisées sont laissées à la merci du séisme. Quant aux exercices de sensibilisation, c’est un vrai imbroglio administratif:

«La question est de savoir qui doit payer pour préparer les gens. Le gouvernement fédéral voudrait que ce soit l’État de Californie et inversement», reprend John Vidale.

En attendant, le web commence à héberger toute une série de théories du complot surfant sur cette peur du Big One.

«J’ai déjà entendu dire que la Californie allait être coupée en deux et que l’un des deux morceaux tomberait dans l’océan», rigole Egill Hauksson.

Certains sites complotistes soutiennent même que le séisme d’Haïti en 2010 aurait été volontairement déclenché par les États-Unis pour tester la mise au point d’une arme sismique capable de créer des tremblements de terre.

«Nous ne sommes même pas capables de prédire correctement les séismes. Alors comment voulez-vous qu’on puisse les utiliser comme arme?», reprend Egill Hauksson.

Vous êtes donc prévenus, quand très prochainement le sol commencera à trembler, ce ne sera ni un exercice, ni l’attaque de la Corée du Nord, ni le tournage du prochain film à succès, mais bien le fameux Big One qui fait déjà frémir la Californie. Et il sera trop tard pour s’enfuir.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Quand l’Australie bouge, les GPS paniquent


L’Australie est un continent qui voyage, il va à pas de tortue, mais c’est assez pour dérégler les GPS qui ne tiennent pas compte des mouvements des plaques tectoniques
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Quand l’Australie bouge, les GPS paniquent

Le continent australien s’est déplacé de 1,50 m depuis une vingtaine d’année. | Infographie Ouest-France

1,50 mètre. C’est la distance parcourue par l’Australie en une vingtaine d’années à cause des mouvements de plaque. Cette migration est totalement naturelle, bien qu’irrégulière. Problème, les cartes GPS ont beaucoup de mal à suivre.

Panique aux pays des wallabys, l’Australie n’est plus à la place où on l’a laissée. Elle a bougé de 1,50 m vers le Nord depuis le dernier référencement en 1994 selon Mashable. La raison ? L’Australie se trouve sur la plaque tectonique la plus rapide au monde. Elle se déplace de 7 cm chaque année, parfois plus selon les événements géologiques. .

Perdu, île-continent peuplé de kangourous

C’est le 4e changement de position que va connaître l’île-continent depuis sa découverte. En 1994, les coordonnées de l’Australie avaient changé de 200 mètres au total.

Les mouvements de l’île ainsi que des archipels autour sont néanmoins irréguliers et reposent sur les événements géologiques. Par exemple, la Nouvelle-Zélande s’était rapprochée de 30 cm de l’Australie pendant un tremblement de terre en 2009, rapporte Futura Sciences. Pour éviter plus de peines, le gouvernement a lancé comme piste une mise à jour automatique pour pouvoir suivre en temps réel les mouvements.

Des problèmes de géo-localisation

Mais ce qui inquiète véritablement les autorités australiennes, ce sont les problèmes de GPS et de géolocalisation. En effet, si les cartes sont erronées, la géolocalisation deviendrait incertaine malgré la précision au centimètre près prévue dans quelques années.

À l’heure des voitures semi-autonomes, un écart d’1,50 mètre sur la route pourrait s’avérer plus que dangereux.

Pour pallier le problème, le gouvernement australien a lancé le projet GDA2020. La mise à jour de 2017 sera légèrement en avance de 20 centimètres. Cela devrait laisser le temps aux scientifiques de trouver des moyens de pallier au manque de précision.

En parallèle, la création de multiples balises de géolocalisation d’ici à 2020 est prévue pour continuer à surveiller la dérive du continent tout en garantissant un système GPS précis, notamment pour l’agriculture et la météo.

Bref, le temps où l’on perdra de vue l’Australie de l’océan Pacifique n’est pas encore arrivé. 

http://www.ouest-france.fr

Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?


Les scientifiques croient avoir trouvé un continent perdu qui serait séparé, il y a des millions d’années du supercontinent Gondwana. Longtemps rechercher, il semble lentement émergé de la mer. Peut-être qu’avec les explorations, nous pourrions apprendre plus sur la faune et la flore en ces temps très reculés
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Zealandia : un continent caché a-t-il été découvert ?

 

Par Laurent Sacco, Futura

 

Zealandia, tel est le nom proposé par un groupe de spécialistes de géosciences pour un septième continent qu’ils pensent avoir retrouvé dans l’océan Pacifique. Plus grand que la moitié de l’Australie, il serait cependant sous les flots depuis bien trop longtemps pour être le mythique continent Mu des Mystérieuses Cités d’or.

Quand on entend parler pour la première fois de Zealandia, la première réaction de toute personne un peu versée dans la théorie de la tectonique des plaques est probablement un sentiment d’incrédulité. En effet, les continents sont supposés être constitués majoritairement de roches moins denses que les basaltes de la croûte océanique, et bien sûr du manteau sur lequel ils flottent. En conséquence de quoi, alors que des plaques océaniques peuvent plonger dans le manteau et même sous les continents, si bien qu’elles ne peuvent être plus vieilles de 200 millions d’années environ, les plaques continentales sont, quant à elles, sensées être insubmersibles, si l’on peut dire, et donc quasi indestructibles (pour cette raison, elles constituent une mémoire de l’histoire de la Terre avec des roches qui peuvent être âgées de presque 4 milliards d’années). Certes, ces plaques peuvent se fragmenter, se  coller au rythme du cycle de Wilson et de la dérive des continents, voir s’enfoncer un peu sous le poids d’une calotte polaire, mais une disparition sous les flots…, pas vraiment.

Des chercheurs à l’origine de la découverte de Zealandia s’expriment dans cette vidéo. © euronews

Zealandia, un fragment géant du supercontinent Gondwana

Et pourtant selon un groupe de spécialistes en géosciences néo-zélandais, australiens et français qui vient de publier un article dans GSA Today, c’est ce qui serait arrivé il y a probablement quelques dizaines de millions d’années à une portion du supercontinent Gondwana. Elle aurait commencé à s’en séparer il y a vraisemblablement 100 millions d’années, ou pour le moins, durant le Crétacé supérieur. Mesurant environ 5 millions de km2, ce morceau de continent dont la surface représenterait presque les deux tiers de l’Australie serait sous les flots à 94 %. Ses sommets émergés ne seraient autres que la Nouvelle-Calédonie et la Nouvelle-Zélande. Les chercheurs se doutaient de son existence depuis une vingtaine d’années mais pas de son étendue exacte, révélée par l’étude du champ de gravité de la Terre depuis l’espace. Il est en effet possible de déduire de ce champ, la topographie du fond des océans et ainsi de révéler l’existence de plateau, de chaînes de montagnes, etc.

Des échantillons des fonds sous-marins et des données sismiques montreraient qu’il s’agit bien d’une croûte continentale et non d’une vaste région basaltique qui se serait mise en place un peu à la façon des grands épanchements volcaniques, comme ceux du Deccan, connus sur les continents mais qui peuvent se produire aussi sur le fond des océans (formant ce qu’on appelle des Grandes Provinces Ignées ou Large Igneous Provinces (LIP), en anglais). Ce serait en fait un amincissement de la croûte continentale de Zealandia, en raison des contraintes provoquées par la tectonique des plaques, qui aurait conduit ce continent perdu à être finalement, bien que lentement, submergé par les flots. Les limites du nouveau continent sous la surface de l’océan Pacifique se trouvent entre 2.500 et 4.000 m de profondeur, au-dessus de la plaine abyssale, toutefois.

http://www.futura-sciences.com/

D’où viennent les motifs colorés de Pétra ?


Des fois la beauté d’anciens monuments, des édifices est causé par des phénomènes inattendu. Pétra doit sa couleur par des bactéries qui a donné sa couleur sur les roches qui ont été utilisées pour construire cette architecture unique
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D’où viennent les motifs colorés de Pétra ?

 

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Des volutes colorées faites d’oxyde de fer ornent les temples de grès de Pétra, une ville caravanière sculptée dans des falaises, entre la mer Rouge et la mer Morte. © Annie Griffiths

Pétra, capitale de l’ancien royaume nabatéen et florissant carrefour commercial de 400 av. J.-C. à 106 apr. J.-C., est surnommée « la cité rose-rouge » à cause du grès coloré dans lequel sont sculptés ses édifices.

Les volutes des rochers fascinent les visiteurs de ce spectaculaire site de Jordanie, mais leur origine n’a rien de poétique : il s’agit d’un produit de déchet.

Une équipe dirigée par David B. Loope, de l’université du Nebraska, a étudié la roche, datée à environ 500 millions d’années. Elle a découvert que les processus responsables des motifs sont plus récents, sans doute moins de 60 millions d’années.

Les mouvements des plaques tectoniques qui ont ouvert la mer Rouge et le golfe d’Aqaba ont donné naissance aux montagnes du sud de la Jordanie. Ce soulèvement a fracturé le grès, permettant à l’eau souterraine, riche en oxygène et alimentée par la pluie, de pénétrer dans la roche poreuse. Alors que la plupart des formes de vie terrestre sont dépendantes du soleil, les microbes charriés par l’eau ou en dormance dans le grès ont puisé leur énergie et leur carbone dans la métabolisation de la sidérite – un minerai composé de carbonate de fer dispersé çà et là dans la roche, et stable uniquement dans des conditions anaérobies.

L’oxygène a permis aux microbes de dissoudre la sidérite et de précipiter l’oxyde de fer sous forme de déchets, en dessinant des traînées colorées.

Par Karen Gunn

http://www.nationalgeographic.fr/

Après l’Indonésie, le Canada?


Cela fait déjà 10 que le monde était effrayé par le tsunami en Indonésie. Ce phénomène n’est pas unique. Certains pays sont plus susceptibles d’être à la merci des humeurs de l’océan
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Après l’Indonésie, le Canada?

Photo AFP

10 ans après le tsunami dans l’océan Indien, la côte ouest canadienne n’est pas à l’abri d’une catastrophe

Anne Caroline Desplanques

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter provoquait un tsunami dévastateur sur les côtes de l’Indonésie. Dix ans plus tard, ce désastre secoue toujours les scientifiques canadiens, qui craignent un évènement similaire chez nous.

«Le risque numéro un, c’est vraiment sur la côte ouest, dans le Pacifique», indique le sismologue Maurice Lamontagne, de Ressources naturelles Canada.

Un séisme de magnitude 7,7 a d’ailleurs secoué les îles d’Haïda Gwaii, au nord de Vancouver, en novembre 2012.

Bien que la secousse n’ait provoqué qu’une vague de moins d’un mètre, elle a été assez forte pour projeter des poissons hors de l’eau, souligne Jean-Sébastien Roy, de Ressources naturelles Canada.

Le secteur est situé à la jonction de deux plaques tectoniques, celle du Pacifique et celle de Juan de Fuca. Ces failles ont joué un rôle clef dans le séisme de magnitude 8,9 qui a secoué le Japon en 2011.

Maurice Lamontagne, sismologue

Sismologue à Ressources naturelles Canada et spécialiste de la sismicité de Charlevoix.

Photo Courtoisie

Sismologue à Ressources naturelles Canada et spécialiste de la sismicité de Charlevoix.

Le Québec moins à risque

À l’inverse de la côte ouest, le Québec est niché à l’intérieur d’une plaque tectonique et non pas sur une faille, indique M.Lamontagne. La province n’est donc pas à risque du fameux «Big One».

Toutefois, en raison des nombreuses failles profondes qui parsèment le Bouclier canadien, les Québécois sont secoués en moyenne 350 fois par an. Bien que ces secousses soient modérées, elles sont susceptibles de produire de dangereux glissements de terrain.

S’ils se produisent en terrain côtier ou sous l’eau dans l’estuaire du Saint-Laurent, ces phénomènes posent un véritable risque de tsunami, souligne M.Lamontagne.

«S’ils se produisent lentement, il n’y a pas de danger, mais s’ils se produisent rapidement ils peuvent causer une vague», explique le spécialiste de la sismicité de Charlevoix.

La pire catastrophe de l’ère moderne

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter secoue les profondeurs de l’océan Indien, au large de l’île de Sumatra. 20 minutes plus tard, un tsunami allant jusqu’à plus de 30 mètres de haut frappe les côtes de l’Indonésie, du Sri Lanka et du sud de l’Inde, ainsi que celles de l’ouest de la Thaïlande. Le désastre fait plus de 230 000 morts.

Photo REUTERS

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter secoue les profondeurs de l’océan Indien, au large de l’île de Sumatra. 20 minutes plus tard, un tsunami allant jusqu’à plus de 30 mètres de haut frappe les côtes de l’Indonésie, du Sri Lanka et du sud de l’Inde, ainsi que celles de l’ouest de la Thaïlande. Le désastre fait plus de 230 000 morts.

Le séisme le plus puissant enregistré sur Terre, à l’ère moderne, s’est produit en Alaska le 28 mars 1964. De magnitude 9,2 sur l’échelle de Richter, il a engendré un tsunami sur les côtes de la Colombie-Britannique, de la Californie et d’Hawaï.

 


► 8 octobre 2005 – Pakistan : magnitude 7,6 – 73 000 morts

► 15 août 2007 – Pérou : magnitude 7,7 – 913 morts, 1 039 blessés

► 12 mai 2008 – Chine : magnitude 7,9 – 70 000 morts, 18 000 disparus

► 6 avril 2009 – Italie : magnitude 5,8 – 308 morts, 1 500 blessés

► 12 janvier 2010 – Haïti : magnitude 7,0 – 222 570 morts

► 27 février 2010 – Chili : magnitude 8,8 – 521 morts, 12 000 blessés

► 11 mars 2011 – Japon : magnitude 8,9, tsunami – 15 776 morts, 4 225 disparus

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