Les varices: une question de beauté et surtout de santé


Ah les varices, même si c’est surtout les femmes qui peuvent en souffrir, les hommes aussi peuvent avoir des varices. Les personnes qui sont héréditairement prédisposées devraient prendre des bonnes habitudes. Sinon, même si les varices sont là, la sédentarité est la pire ennemie. Il existe des traitements, car les varices ce n’est pas juste esthétiques, ils peuvent entraîner de gros problème
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Les varices: une question de beauté et surtout de santé

 

ZLIKOVEC VIA GETTY IMAGES

Jacques Beaulieu

Communicateur scientifique

    Les varices peuvent cacher un problème sous-jacent plus grave ou encore entraîner des conséquences sévères pour leur santé.

    Les risques de souffrir de varices sont plus grands dans certaines familles héréditairement prédisposées.

    Plusieurs croient à tort que les varices sont un problème essentiellement esthétique. C’est qu’ils ignorent que les varices peuvent cacher un problème sous-jacent plus grave ou encore entraîner des conséquences sévères pour leur santé.

    Les varices sont des veines dilatées, bosselées et bleutées que l’on retrouve surtout en surface des jambes. On en retrouve aussi, mais bien plus rarement à d’autres endroits, près de l’anus ou de la vulve. Les veines sont des vaisseaux sanguins qui ramènent le sang des extrémités du corps vers le cœur (par comparaison aux artères qui amènent le sang du cœur vers les extrémités). Dans les jambes, les veines font face à un problème particulier, c’est celui de la gravité. Le sang, comme tout autre élément sur cette terre, est attiré vers le sol. Le cœur aurait besoin de beaucoup plus de force pour faire remonter ce sang le long des deux jambes si ce n’était de trois mécanismes naturels qui l’aident dans cette fonction : les parois des veines, les valvules et les muscles des pieds et des mollets.

    Une circulation à 2 niveaux

    Le sang remonte des pieds à la hanche par deux circuits veineux. Le circuit profond assure environ 95% du retour sanguin. Un circuit superficiel composé de la veine saphène (dérivé d’un mot grec signifiant apparent) permet un retour veineux de la surface de la jambe vers le circuit veineux profond. Dans la plupart des cas, les varices sont dues à un problème des veines saphènes. Parfois, beaucoup plus rarement, il peut y avoir une inflammation au niveau des veines profondes (phlébite) qui provoquent la formation d’un caillot qui bloque la veine. Le sang n’a alors d’autre choix que de refluer en surface et risque alors de former des varices. Ainsi, selon Santé Canada : L’apparition clinique des varices correspond habituellement à la première manifestation de ces veines sur une ou deux jambes. Ces veines variqueuses ont généralement une coloration bleue et peuvent être en relief. La jambe atteinte de varices peut également présenter les symptômes suivants :

  • endolorissement

  • décoloration

  • inflammation

  • enflure

  • sensation de lourdeur

  • crampes

Les varices peuvent être apparentes et très marquées, ou bien très petites et à peine visibles.

L’aggravation des varices se caractérise par le fait qu’elles deviennent permanentes, plus grosses ou plus nombreuses, qu’elles requièrent une intervention chirurgicale ou qu’elles entraînent une thrombophlébite superficielle.

( http://www.veterans.gc.ca/fra/services/after-injury/prestations-invalidite/benefits-determined/entitlement-eligibility-guidelines/varicose )

Lorsque les mécanismes fonctionnent mal

Les risques de souffrir de varices sont plus grands dans certaines familles héréditairement prédisposées. Ils augmentent aussi avec l’âge, les parois veineuses perdant leur élasticité en vieillissant. L’exposition aux œstrogènes altère aussi la qualité des parois veineuses ce qui fait en sorte que l’on retrouve 4 fois plus de femmes que d’hommes qui présentent des varices. Le deuxième mécanisme qui risque de mal fonctionner se situe au niveau des valvules. Ce sont de petites valves situées à l’intérieur de la veine qui se ferment lorsque le sang a tendance à vouloir redescendre (à aller à contrecourant). Il arrive que ces valvules ne fonctionnent plus correctement. Il se forme alors des accumulations de sang dans des veines ce qui entraînera la rupture d’une autre valvule. La pire des situations pour une veine de jambe est la position stationnaire debout ou assise. La meilleure est la marche. Sédentarité et obésité font donc bon ménage avec les varices. Parmi les autres facteurs prédisposant aux varices, notons les expositions à des fortes chaleurs (bains de soleil, saunas ou bains très chauds), le soulèvement fréquent d’objets très lourds (travailleurs en manutention, haltérophiles) et la prise de pilules anticonceptionnelles.

Trois phases

En somme, les varices sont la conséquence d’une insuffisance veineuse chronique. Il existe quelques signes avant-coureurs qui se manifestent durant la première phase de la maladie variqueuse : sensation de fourmis dans les jambes, crampes durant la nuit et enflures surtout au bas des jambes. La deuxième phase verra l’apparition des varices avec le maintien des problèmes rencontrés en phase 1. En troisième phase, pourront se manifester les complications suivantes : eczéma, ulcère variqueux ou dermite ocre (coloration permanente d’une partie de la peau, habituellement vers le mollet). La phlébite (inflammation de la veine) ou même la thrombophlébite (inflammation avec formation d’un caillot sanguin) peuvent aussi survenir. Si le caillot sanguin se déplace, il pourra bloquer d’autres veines importantes et provoquer des embolies cardiaques, pulmonaires ou cérébrales.

Pour soulager les symptômes et freiner l’évolution des varices

En surélevant les jambes de sorte que les pieds reposent plus élevés que le cœur, vous facilitez le retour du sang vers le cœur. Faire cet exercice le plus souvent possible ou au moins 4 fois par jour par séances de 10 à 15 minutes est donc un moyen simple et efficace. Il faut aussi penser souvent à varier sa posture en évitant, par exemple, de rester assis (travail de bureau) ou debout trop longtemps (infirmières, serveuses). Les douches froides sur les jambes constituent un remède souvent fort efficace. À l’inverse, il faut éviter les expositions à la chaleur : bains très chauds, saunas, bains de soleil, salons de bronzage et épilations à la cire chaude. À l’exception des bas de contention qui sont spécialement conçus pour prévenir et traiter les varices (bas support), il faut éviter les vêtements serrés comme les jeans ajustés, les gaines et les bas qui serrent aux chevilles et aux genoux. Des souliers trop étroits et tous les souliers à talons hauts devraient aussi être évités.

Les traitements

Si ces mesures n’ont pas réussi à contenir le problème, il existe trois autres niveaux d’intervention. Les médicaments, comme les anti-inflammatoires, peuvent soulager certains symptômes. D’autres médicaments appelés veinotoniques ou phlébotoniques aident à renforcir et à assouplir la paroi des veines. Tous ne sont pas du même avis quant à leur utilisation.

Un deuxième niveau d’intervention consiste pour le médecin à injecter une solution irritante dans les petites veines variqueuses de surface. Sous l’action de cette solution, ces veines se ferment, deviennent inutiles et disparaissent. L’opération ne requiert aucune anesthésie et est indiquée pour les varices débutantes et les celles en toile d’araignées. Elle exige parfois plusieurs séances de traitement. Cette technique ne prévient cependant pas l’apparition de nouvelles varices.

Dans les cas plus lourds, diverses chirurgies sont proposées. La veinotomie permet d’extraire de petites veines atteintes. Divers lasers peuvent traiter les varices tant en surface de la peau qu’à l’intérieur de la veine. Le CHIVA est une chirurgie qui permet de réduire la pression veineuse tout en conservant la veine. La chirurgie veineuse peut aussi s’effectuer sous endoscopie.

 Finalement existe l’éveinage («stripping») où par chirurgie, on enlève les veines affectées. Cette dernière requiert une hospitalisation.

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Pieds : 8 douleurs qui doivent vous inquiéter


Les pieds supportent notre poids et nous permettent d’aller ou bon nous semble. Quand une partie du pied a mal, c’est tout le corps qui souffre
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Pieds : 8 douleurs qui doivent vous inquiéter

 

Avec 26 os, 16 articulations, 20 muscles et 107 ligaments, les pieds peuvent être le siège de diverses douleurs. En voici huit qui doivent tout particulièrement attirer votre attention, et leurs causes.

Douleurs avec déformation des orteils : un oignon ?

Les orteils (plutôt les 2e et 3e) peuvent se recroqueviller « en griffe » ou « en marteau » occasionnant des douleurs.

Mais, comme le rappelle le Dr Jean-Pierre Mortier, orthopédiste « la déformation la plus fréquente est l’Hallux Valgus ou « oignon » (80% des motifs de consultation). Le gros orteil se dévie vers les autres orteils ce qui forme une bosse sur le bord interne de l’avant-pied. La personne ressent des douleurs à la marche et a du mal à enfiler ses chaussures. »

Quels examens ? Radiographie.

Quels traitements ? Semelles (ou orthèse).

« La chirurgie en dernier recours lorsque tous les autres traitements ont échoué, mais jamais pour des raisons esthétiques. »

Douleur dans le gros orteil : arthrose ou goutte ?

« Lorsque le gros orteil devient douloureux et raide, il peut s’agir d’un Hallux rigidus, une arthrose touchant l’articulation entre la première phalange et le métatarse (avant pied) », explique le Dr Jean-Pierre Mortier.

« Il ne doit pas être confondu avec la goutte qui est plus rare (1 cas sur 100), apparaît brutalement, rend l’articulatin rouge, gonflée très douloureuse. La goutte, due à un excès d’acide urique dans le sang, est héréditaire. »

Quels examens ? Radiographie.

Quels traitements ? Semelles et kinésithérapie, dans le cas de l’Hallus rigidus. Dans le cas de gouttes : régime alimentaire et traitement médicamenteux.

Douleur de la plante des pieds : l’aponévrosite plantaire

« Egalement appelée « fascite », c’est une inflammation de la membrane élastique qui sous-tend la voûte plantaire et garantit son élasticité à la marche. Elle est due à un excès de poids, une hyperactivité ou le port de chaussures inadaptées. Elle peut entraîner un arrachement de petits fragments osseux au niveau de l’os du talon, voire la formation d’une épine calcanéenne (on parle alors d’Epine de Lenoir) », décrit le Dr Jean-Pierre Mortier.

Quels examens ? IRM.

Quels traitements ? Massages, ultrasons et chocs électriques pour détendre la zone et ôter les adhérences.

Douleur du talon : la tendinite achilléenne

« Signalée par une douleur remontant dans le mollet, la tendinite du tendon d’Achille peut avoir plusieurs causes : hyper sollicitation par une pratique sportive intensive surtout sans échauffement, ce qui peut même occasionner une rupture, calcifications intraendineuses ou prise de certains médicaments notamment antibiotiques », souligne le Dr Jean-Pierre Mortier.

Quels examens ? IRM.

Quels traitements ? Repos, kinésithérapie. Les infiltrations sont à éviter car elles peuvent fragiliser le tendon et entraîner une rupture.

 Douleur de l’arrière pied : déformation de la voûte plantaire

« Les déformations du pied comme le pied creux, plat ou valgus, parfois liées à un tendon d’Achille trop court, peuvent entraîner une surcharge sur tout l’arrière pied et, donc un phénomène douloureux d’usure des articulations astragaleocalcanéennes, sous la cheville », explique le Dr Jean-Pierre Mortier.

Quels examens ? Scanner.

Quels traitements ? Semelles et kiné avec élongations.

Douleur en dessous des orteils : la métatarsalgie

Cette douleur du métatarse (partie charnue à la base des orteils, au dessous du pied) se révèle à l’appui.

« C’est une douleur mécanique dûe à une mauvaise répartition des appuis à la suite d’un hallux valgus ou hallux rigidus. En effet, à la marche, le gros orteil supporte 2/5 du poids du corps. En cas de douleur importante, la charge se transfère sur les autres orteils, déséquilibrant tous les appuis du pied. Des fractures de fatigues peuvent même survenir », constate le Dr Jean-Pierre Mortier.

Quels examens ? Radiologie.

Quels traitements ? Port de chaussures et semelle adaptées, orthèse et rééducation.

Douleur des pieds avec gonflement : la phlébite et l’arthérite

« Certaines douleurs peuvent être liées à des maladies veineuses ou artérielles. Si les deux pieds sont gonflées, il peut s’agir de stases lymphatiques, si seulement l’un des deux pieds est gonflé ainsi que cheville et la jambe, une phlébite peut en être la cause. Si des douleurs dans les pieds et les jambes obligent à s’arrêter à la marche, il peut s’agir d’une artérite » liste le Dr Jean-Pierre Mortier.

Quels examens ? Doppler.

Quels traitements ? Médicamenteux.

Douleurs de l’avant pied : le névrome de Morton

Ce gonflement des fibres nerveuses provoque « des douleurs brutales et invalidantes au niveau des 2e et 3e espaces entre les orteils pouvant irradier tout l’avant du pied, obligeant parfois à se déchausser » remarque le Dr Jean-Pierre Mortier.

Quels examens ? L’échographie ou l’IRM.

Quels traitements ?  Anti-inflammatoires, port de semelles, kinésithérapie et, dans les cas extrêmes infiltration. 

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Varices : Mais pourquoi moi ?


Les varices qui rendent les jambes enlaidissent la silhouette de la jambe, en plus de causer des désagréments, on voudrait bien s’en débarrasser. En plus, même si c’est la majorité des femmes qui ont des varices, les hommes aussi peuvent en souffrir
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Varices : Mais pourquoi moi ?

 

Les varices sont des veines altérées, dilatées et sinueuses.

Inesthétiques, elles touchent plus souvent les jambes des femmes.

Il faut savoir que les varices sont le reflet d’une insuffisance veineuse, exposant à des complications.

Mais quels sont les facteurs qui favorisent l’apparition de varices

Les varices, c’est quoi exactement ?

 

Les varices désignent des veines dilatées, qui augmentent en longueur et en largeur.

Ces veines allongées font des méandres et serpentent sous la peau, offrant un aspect peu esthétique.

L’élargissement des veines a davantage de conséquences, entraînant un mauvais fonctionnement des valvules, dont le rôle est de favoriser le retour veineux dans les jambes.

Le sang peut donc refluer dans la mauvaise direction, provoquant une dilatation supplémentaire des veines variqueuses.

En plus de veines gonflées qui serpentent, certains patients présentent des veines en forme d’étoiles, signalant des capillaires dilatés, surtout pendant la grossesse.

Mais les varices sont également douloureuses chez certaines personnes et très souvent associées à une sensation de jambes lourdes.

Quels sont les facteurs qui favorisent les varices ?

Pourquoi les veines se dilatent-elles ?

Nous ne savons pas exactement. Il s’agit probablement d’une fragilité, ayant une composante héréditaire.

En revanche, les facteurs de risque sont bien connus :

  • L’âge : à partir de 50 ans, les veines perdent de leur élasticité.
  • Le sexe féminin : les femmes sont deux à trois plus touchées par les varices que les hommes.
  • L’hérédité : les antécédents familiaux de varices.
    Avoir une mère ou un père ayant des varices augmente le risque de souffrir à son tour de varices.
  • La grossesse : les varices survenues à l’occasion d’une grossesse disparaissent rapidement après l’accouchement.
  • Les autres changements hormonaux : périodes prémenstruelles, ménopause.
  • Le surpoids : l’excès pondéral exerce une pression accrue sur le système veineux.
  • Le port répété de charges lourdes.
  • Le manque d’exercice physique.
  • La chaleur (expositions au soleil, sauna, bains chauds…).
  • Une déformation du pied rendant inefficace la pompe veino-musculaire du pied (pieds creux).
  • Les positions debout ou assises prolongées.

Lors de la marche, les muscles des jambes serrent les veines, ce qui favorise la circulation du sang, notamment la remontée du sang vers le haut qui se fait contre la gravité.

En position debout immobile ou en position assise, cette remontée est plus difficile, le sang peut stagner, fragiliser et distendre les veines, voire abîmer les valvules, et donc favoriser l’apparition de varices.

Autrement dit, la prévention des varices consiste à éviter les positions assises, debout et allongées prolongées et à pratiquer une activité physique suffisante.
S

urélever les pieds dans son lit ou en position assise avec un tabouret est également recommandé pour soulager ses jambes et en prévention des varices.

Quel est le traitement des varices ?

 

Le traitement des varices repose sur celui des symptômes et sur la prévention des complications.

En effet, l’insuffisance veineuse expose au risque de phlébite (ou thrombose veineuse profonde : formation d’un caillot sanguin qui bloque la circulation veineuse), voire à l’embolie pulmonaire (le caillot sanguin migre jusque dans les poumons).

Les traitements des varices peuvent être les suivants :

  • Port de bas de contention (prévention de la stagnation du sang dans la veine empêchant la dilatation des veines).
  • Anticoagulants (prévention de la phlébite).
  • Sclérothérapie (injection d’un produit sclérosant pour obstruer la veine altérée).
  • Chirurgie au laser (la chaleur dégagée par le laser force la veine à se fermer).
  • Chirurgie : veinotomie et éveinage (ablation de la portion de veine abîmée).
  • Chirurgie hémodynamique : ligatures des veines superficielles afin de forcer le sang à emprunter les veines profondes.

par Isabelle Eustache

Sources : Ameli.fr, http://www.ameli-sante.fr/varices-des-jambes.html.

http://www.e-sante.fr/

Comment reconnaître une phlébite !


Déjà qu’avoir une insuffisance veineuse n’est pas agréable, les phlébites, doivent être traitées en urgence. Généralement, il y a des symptômes clairs alors que d’autres fois, non. Si une personne est a risque, elle doit porter une attention particulière a ses jambes
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Comment reconnaître une phlébite !

 

Vous avez quelques kilos en trop, les jambes lourdes ou marchez peu ? Vous présentez des risques de phlébite ! Fréquente, la phlébite peut conduire à l’embolie pulmonaire, mortelle. Le point sur ses facteurs de risque, et comment la reconnaître !

Plébite : gare aux varices !

varice phlebite

Le risque de phlébite est une excellente raison de surveiller de près l’état de ses varices !

En effet, « une varice douloureuse et un peu rouge peut traduire la présence d’un caillot de sang dans une veine », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Quand s’inquiéter ? Quand la varice est soudainement douloureuse, qu’elle est chaude, qu’elle rougit et qu’on ressent au toucher comme une induration.

« La douleur est localisée et aiguë. Elle n’a rien à voir avec la sensation diffuse et récurrente de jambes lourdes », précise le Dr Ariel Toledano angiologue.

Quand consulter ? Dès que l’on présente ces symptômes, il faut consulter un médecin en urgence.

« On recherchera d’abord une phlébite superficielle, c’est-à-dire la présence d’un caillot dans une veine proche de la surface de la peau (les varices touchant principalement ces veines). Puis une phlébite profonde », explique le Dr Laroche.

Douleur au mollet : attention danger !

douleur mollet phlebite

Votre mollet vous fait soudainement mal ?

Attention ! « C’est un des premiers signes de la phlébite », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Pour cause, le caillot de sang qui obstrue la veine génère une inflammation des parois veineuses, donc une douleur.

Quand s’inquiéter ? Quand la douleur est aiguë, permanente, ressentie comme une pesanteur, qu’elle empêche la marche et qu’elle n’est pas soulagée par le repos. Elle peut être localisée au mollet ou à la cuisse.

Quand consulter ? En urgence, dès que l’on ressent ce type de douleur, et surtout si elle s’accompagne d’un gonflement du membre inférieur.

Jambes lourdes : risques de phlébite !

jambe lourdes phlebite

Ce n’est pas parce que l’on souffre de jambes lourdes qu’on est en train de faire une phlébite. Les jambes lourdes sont la manifestation d’un mauvais retour veineux, donc d’une stagnation du sang dans les veines. Non de la présence d’un caillot. Cependant, les deux peuvent quand même être liées ! Le sang qui stagne peut à la longue coaguler et former un caillot, donc une phlébite.

A savoir : « Une phlébite est en général unilatérale. Il est très rare d’avoir les deux jambes atteintes », précisent nos spécialites.

Oedème : consultez en urgence

oedeme mollet cuisse phlebite

Un des signes caractéristiques de la phlébite est l’oedème. En fonction de l’endroit où se situe le caillot, il peut se traduire par un gros mollet, une cheville enflée, une grosse cuisse, voire parfois toute la jambe qui double de volume.

 Pourquoi ?

 « Parce  que le caillot crée un obstacle au retour veineux du sang, ce qui génère un gonflement », répond le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Quand s’inquiéter ?

« En général, en cas de phlébite, l’oedème apparaît rarement de manière isolée. Il s’associe à un symptôme douloureux, ou à une sensation de chaleur de la zone suspecte », explique le Dr Ariel Toledano, angiologue et phlébologue.

Quand consulter ? En urgence, dès constatation d’un oedème, seul ou associé à d’autres signes (douleurs du mollet…).

Mollet dur, trop ferme : méfiez-vous !

mollet ballotement phlebite

« Un mollet qui est dur, qui ne ballote plus peut être un signe de phlébite », prévient le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

 Pourquoi ?

« Parce que comme les veines sont obstruées par un caillot de sang, les muscles se contractent, donc le mollet aussi », explique le Dr Ariel Toledano, angiologue.

Quand s’inquiéter ? Dès que l’on constate une diminution du ballotement du mollet.

« Même si ce symptôme apparaît seul (sans douleur, rougeur de la jambe), il n’est pas normal », précise le Dr Toledano.

Quand consulter ? Dès constatation de ce symptôme.

Fièvre inexpliquée : il peut s’agir d’une embolie…

fievre phlebite

Une fièvre survenant de manière inexpliquée, peut être le signe d’une phlébite, pire, d’une embolie pulmonaire (migration du caillot de sang de la jambe dans les poumons).

 Pourquoi ?

« Parce que le caillot qui bouche la veine enflamme la paroi veineuse. La fièvre est le signe de cette inflammation », répond le Dr Ariel Toledano, angiologue.

Quand s’inquiéter ? Quand la fièvre survient sans explication (sans la présence d’une infection : grippe…) et qu’elle ne baisse pas. Plus encore si elle intervient chez une personne alitée depuis plus de 3 jours (en cas d’hospitalisation par exemple). Le risque de phlébite est alors majoré.

Quand consulter ? Que la fièvre soit observée de manière isolée, ou associée à d’autres signes de phlébite (douleurs au mollet, jambe gonflée…), il faut consulter très vite un médecin, et en urgence si vous présentez des facteurs de risque (surpoids, tabagisme, antécédents personnels ou familiaux…).

Anxiété inhabituelle : symptôme de caillot ?

anxiete phlebite

« L’anxiété peut être un signe clinique de la phlébite », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Etonnant ?

 Pas vraiment. « Quand les gens ne se sentent pas bien, qu’ils sont anxieux alors qu’ils ne le sont pas d’ordinaire, surtout s’ils sont alités depuis quelques jours, cela peut traduire la présence d’un caillot dans une veine. »

Quand s’inquiéter ? En cas d’anxiété inhabituelle, survenant de manière brutale sans raison particulière. Plus encore, si elle s’accompagne d’une fièvre ou de dyspnée (essoufflement).

Quand consulter ? Dès constatation du symptôme, en urgence si vous présentez des facteurs de risque (surpoids, tabagisme, antécédents personnels ou familiaux…).

Crampes ou phlébite, comment faire la différence ?

crampe phlebite

« Qu’elles soient aiguës ou à répétition, les crampes ne sont pas des signes de phlébite », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Leurs douleurs sont différentes. « Celle de la phlébite ne disparaît pas, elle est permanente, à l’inverse de la crampe. »

A savoir : Il est possible de souffrir de crampes suite à une phlébite. Dans ce cas, les crampes sont particulières. Ce sont des contractures rythmées par la marche. Elles apparaissent progressivement et sont croissantes puis disparaissent après l’arrêt de l’effort. La surélévation des membres (sur un oreiller par exemple) accélère le retour à la normale.

Phlébite : êtes-vous à risque ?

phlebite facteurs de risque

Certains facteurs augmentent le risque de phlébite. Vous êtes concerné si vous :

avez des antécédents personnels ou familiaux de phlébite

– êtes en surpoids (calculez votre IMC pour le savoir)

– avez plus de 70 ans

– êtes sédentaire

– faites de l’insuffisance veineuse (jambes lourdes notamment).

– êtes alité plus de 3 jours (hospitalisé ou non)

– avez un cancer

– êtes immobilisé par un plâtre

– fumez

– prévoyez un long voyage en avion ou en car (plus de six heures)

Si vous présentez un de ces facteurs de risque, surveillez vos jambes et consultez au moindre symptôme : douleur au mollet, oedème, diminution du ballotement…

Phlébite : le vrai risque c’est l’embolie

embolie pulmonaire phlebite examen medical

Douleur au mollet, varices douloureuses, oedème… Ces signes annonciateurs d’une phlébite ne doivent pas être négligés ! Le caillot de sang qui obstrue la veine peut migrer dans les poumons et boucher une ramification artérielle. On parle alors d’embolie pulmonaire, complication ayant un risque élevé de mortalité.

« On dénombre environ 300 000 cas de phlébites par an en France. 15 000 personnes meurent d’une embolie pulmonaire », explique le Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue.

Conclusion : Soyez vigilant et allez consulter votre médecin au moindre symptôme suspect.

Phlébite : quand il n’y a pas de symptômes…

phlebite symptome

Dans certains cas, la phlébite peut être totalement silencieuse. Pas de douleur au mollet, pas d’oedème, pas de sensation de chaleur… Rien. En général, c’est parce que le caillot qui obstrue la veine est de petite taille. Sa présence se manifeste seulement quand il migre dans les poumons (on parle alors d’embolie pulmonaire « cruorique »). C’est là que la fièvre ou l’anxiété peuvent évoquer une phlébite sous-jacente, surtout si on est en situation à risque : alitement, insuffisance veineuse…

Phlébite : il faut faire un échodoppler !

phlebite medecin echodoppler

En cas de symptôme(s), consultez en urgence pour passer un échodoppler afin de confirmer ou non la phlébite.

« C’est vraiment une pathologie pour laquelle il faut avoir un diagnostic de certitude donc un examen qui l’objective. Car s’il y a phlébite, on mettra en place un traitement anticoagulant à potentiel dangereux (risque hémorragique) », explique le Dr Jean-Pïerre Laroche, angiologue.

Ce traitement aura pour mission de stopper l’évolution de la maladie et d’éviter la migration du caillot dans les poumons.

A savoir :

 » Quand la phlébite est traitée, il y a 0,3% de risque de faire une embolie pulmonaire. »

par Aurélie Blaize, journaliste santé et validé par Dr Jean-Pierre Laroche, angiologue et phlébologue

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Ce qu’il faut savoir sur la phlébite


Les phlébite sont une obstruction d’une veine .. il est important de connaitre les symptômes surtout ceux qui sont sujets a ce type d’affection
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Ce qu’il faut savoir sur la phlébite

 

par Lucie Pehlivanian

La phlébite ou thrombose veineuse est un trouble cardiovasculaire qui survient lorsqu’un caillot bouche une veine profonde. Elle est généralement localisée dans une jambe. Voici ses manifestations, ses traitements et des conseils pour la prévenir.

Quelles sont les manifestations de la phlébite

 

une douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite.

© Lovrencg – Fotolia.comUne douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite

 

La phlébite est aussi appelée thrombose veineuse profonde ou thrombophlébite en langage médical. Il s’agit de l’obstruction d’une veine profonde par un caillot, un problème différent des varices qui elles, ne concernent que les veines superficielles. Ce trouble cardiovasculaire peut entraîner de graves complications. C’est pourquoi il est important de savoir le reconnaître.

Qu’est-ce qu’une phlébite ?

A la base de la phlébite se trouve la formation de caillots sanguins. La présence de ces « bouchons » est liée à la coagulation, un phénomène normal qui permet de stopper les saignements lors de la lésion d’un vaisseau sanguin. Si le processus de coagulation ou de circulation sanguine est perturbé, un caillot peut obstruer la veine, causant dans certains cas une inflammation de celle-ci.

La phlébite survient lorsqu’un caillot sanguin se trouvant dans une veine, le plus souvent des jambes, obstrue en partie ou totalement la circulation sanguine.

Si la phlébite n’est pas diagnostiquée à temps, ce caillot peut se détacher, migrer via le flux sanguin jusqu’aux poumons et provoquer une complication mortelle appelée « embolie pulmonaire« .

Comment reconnaître une phlébite ?

La thrombose veineuse profonde, ou phlébite, se forme généralement dans les membres inférieurs (jambes). Elle peut aussi plus rarement toucher d’autres veines, dans le bras ou l’abdomen par exemple.

Parfois, la phlébite est asymptomatique c’est-à-dire qu’elle ne présente aucune manifestation visible. C’est alors l’embolie pulmonaire, complication habituelle de la phlébite qui est diagnostiquée par les médecins.

Les symptômes de la phlébite dépendent de la taille du caillot qui obstrue la veine et de l’inflammation de celle-ci. Plus il est gros, plus il « bouchera » le vaisseau et plus ses effets seront visibles sur la zone concernée.

Lorsqu’elle présente des symptômes, la phlébite peut se manifester par :

Une douleur ressentie sur la zone, généralement au mollet ou à la cuisse.

Une sensation d’engourdissement ou de crampes dans le membre concerné.

Une rougeur de la zone.

Un gonflement (œdème) de la zone ou du membre dans sa totalité. La peau peut être lisse et brillante.

La peau peut aussi être chaude au toucher.

Si vous soupçonnez les symptômes d’une phlébite, consultez votre médecin sans attendre.

Les traitements de la phlébite

 

les bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

© JPC-PROD – Fotolia.comLes bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

Phlébite : consulter en urgence

En cas de symptômes de phlébite (douleur, gonflement du mollet, sensation de chaleur), il ne faut pas tenter de masser la zone concernée, et consulter immédiatement un médecin. Il pourra diagnostiquer la phlébite grâce à un examen physique et s’il le juge nécessaire, à une échographie veineuse (Doppler) ou à une radiographie.

Le médecin pourra aussi demander une prise de sang afin de détecter les marqueurs sanguins d’une éventuelle phlébite.

Phlébite : les traitements

Une fois la phlébite diagnostiquée, le traitement est administré sans délai. Il a pour objectif de dissoudre le caillot sanguin qui obstrue la veine, et donc d’éviter sa migration via le flux sanguin vers les poumons (embolie pulmonaire). Les médicaments utilisés sont les anticoagulants, des substances qui empêchent la formation naturelle de caillots sanguins et qui fluidifient le sang.

L’anticoagulant le plus fréquemment employé pour soigner la phlébite est l’héparine. Il s’administre en injection intraveineuse ou sous-cutanée de façon quotidienne durant une dizaine de jours environ.

Par la suite, un médicament antagoniste de la vitamine K (AVK) tel que la warfarine peut être prescrit seul. Il s’agit d’un traitement à prendre par voie orale durant plusieurs mois, voire plusieurs années, afin d’éviter les récidives de phlébites. La durée du traitement sera évaluée par le médecin en fonction des antécédents et des facteurs de risque du patient.

Après une phlébite, en complément des traitements cités plus haut, le médecin peut aussi conseiller au patient le port devêtements de contention tels que les chaussettes ou bas de contention. Ces vêtements qui compriment les membres permettent de pallier une mauvaise qualité veineuse et de faciliter la circulation.

Les anticoagulants, des médicaments délicats à doser

Les anticoagulants sont des médicaments indispensables pour soigner la phlébite, éviter ses complications graves (embolie pulmonaire) et sa récidive. Toutefois, ils peuvent causer des hémorragies s’ils ne sont pas parfaitement dosés, un risque accru lorsqu’ils sont pris en dehors du milieu hospitalier. Les antagonistes de la vitamine K par exemple, possèdent une marge étroite entre la dose provoquant une anticoagulation efficace, celle causant une hémorragie et celle qui peut laisser se former des caillots sanguins. C’est pourquoi le suivi médical et l’adaptation régulière de la posologie sont essentiels.

Prévenir la phlébite

 

la marche est une bonne alliée contre la phlébite.

© Peggy Blume – Fotolia.comLa marche est une bonne alliée contre la phlébite.

.Qui est à risque de phlébite?

Certaines personnes, en raison de leurs antécédents familiaux, leur prise de médicaments ou de leur histoire médicale, peuvent être à risque de phlébite. En voici quelques exemples :

Les personnes ayant subi une intervention chirurgicale, en particulier pour de la chirurgie orthopédique, et celles qui sont hospitalisées par la suite d’une intervention.

Les personnes immobilisées, alitées.

Les personnes qui ont déjà eu une phlébite, ou qui ont des antécédents familiaux de phlébite.

Les personnes souffrant d’insuffisance veineuse, qui ont des varices, des sensations de jambes lourdes.

Les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher.

Les personnes âgées.

Les facteurs de risque de la phlébite

Si certaines personnes sont prédisposées à la survenue de phlébite, il existe d’autres facteurs de risque et certains sont évitables. En voici quelques exemples :

Le tabagisme.

L’obésité.

La sédentarité.

La station debout prolongée, imposée par certaines professions : pharmacien, guichetier, serveur, coiffeur…

La prise d’une pilule contraceptive ou d’un traitement d’hormonothérapie.

Les longs trajets en avion, en voiture ou en train.

Pour éviter la phlébite, en particulier si vous êtes à risque, il vous suffit donc de prendre en compte ces facteurs. Faites de l’activité physique régulière, ne fumez pas, évitez de piétiner ou de rester debout trop longtemps, portez des bas de contention durant vos voyages, etc.

Les traitements préventifs de la phlébite

Dans certains cas, après une opération chirurgicale par exemple, le médecin peut prescrire un traitement préventif pour éviter la survenue (ou la récidive) d’une phlébite. Les médicaments employés appartiennent à la classe des anticoagulants.

Le médecin peut aussi prescrire des bas de contention à porter de jour ou de nuit.

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Quels sont les signes d’une phlébite ?


Les phlébites ne doivent pas être pris à la légère. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent provoquer cette inflammation des veines mais certains peuvent être éviter … et les exercices comme la marche est un excellent atout pour activé le flot sanguin dans les jambes
Nuage

Quels sont les signes d’une phlébite ?

On parle de phlébite lorsqu’un caillot sanguin bloque plus ou moins complètement la circulation sanguine dans une veine. Si la veine en question n’est pas une veine superficielle, mais une veine profonde ou de gros calibre, il s’agit d’une urgence. Quels sont les signes ou symptômes à repérer?

La phlébite ou thrombose veineuse: superficielle ou profonde?


La phlébite superficielle (blocage de la circulation dans une petite veine, entraînant douleur et inconfort) n’est pas grave en soi, mais constitue un facteur de risque de phlébite profonde. Or cette dernière est une urgence car le caillot qui entrave la circulation dans une veine profonde ou de gros calibre peut se détacher, migrer dans la circulation et provoquer une embolie pulmonaire (le caillot va se loger dans une artère pulmonaire), accident grave et potentiellement mortel.

Quels sont les symptômes d’une phlébite?

Les signes d’une phlébite superficielle:

Une veine rouge, chaude, dure, en relief et donc bien visible en surface. Elle est aussi douloureuse ou sensible au toucher. La zone atteinte est parfois enflée, traduisant un œdème local.

Les signes d’une phlébite profonde:

Dans la moitié des cas, la phlébite profonde ne se manifeste par aucun signe. Sinon, il s’agit d’une douleur au niveau du mollet ou de la cuisse, ou bien de crampes, d’engourdissements, d’une sensation de chaleur ou d’un gonflement du mollet, de la cheville, voire de la jambe entière. La peau est brillante, dure et de couleur blanche ou légèrement bleutée. L’inflammation locale de la veine peut entraîner une fièvre légère (38°C). On repère également une phlébite grâce au signe de Homans: la douleur s’accentue lorsqu’on lève la pointe de pied vers le haut.

Ces symptômes doivent amener à consulter son médecin en extrême urgence car ils annoncent un risque élevé d’embolie pulmonaire, accident grave qui lui, se manifeste par une douleur dans la poitrine, un essoufflement, voire des crachats de sang et une perte de connaissance.

Quelles sont les personnes à risque de phlébite?

Les sujets à risques doivent être particulièrement attentifs aux signes de phlébite.

Voici les principaux facteurs de risques:

•L’insuffisance veineuse.
•Les varices.
•Une intervention chirurgicale nécessitant un alitement prolongé.
•Les positions immobiles de longue durée: voyages
(et notamment en avion), travail statique, etc.
•Les antécédents personnels de phlébite
(les récidives sont fréquentes), d’accident cardiaque, d’insuffisance cardiaque ou respiratoire.
•Les antécédents familiaux de phlébite ou d’embolie pulmonaire.
•Un trouble de la coagulation du sang.
•Les traitements hormonaux car ils augmentent la coagulation sanguine : contraception, traitement hormonal substitutif de la ménopause.
•Un cancer.
•La pose d’un cathéter dans une veine.
•La grossesse.
•L’obésité.
•L’âge.
•Le tabagisme.
•Etc.

Certains de ces facteurs de risques étant modifiables, on peut donc diminuer son risque de phlébite…

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