L’engouement pour le lait d’amande entraîne une hécatombe d’abeilles


Beaucoup préfèrent boire le lait d’amande, plutôt la boisson d’amande que du lait conventionnel. Le problème : C’est la Californie qui est la plus grosse productrice et la demande a augmenter drastiquement qu’en peu de temps de grands vergers d’amandier ont fait leur apparition. Ils utilisent énormément de pesticides dont certains sont mortels pour les abeilles. En plus, le travail pour polliniser les amandiers demande beaucoup plus aux abeilles que les autres cultures et en plus, on les empêche d’hiberner pour polliniser a l’avance. Bref, le résultat est une hécatombe d’abeille cinquante milliards d’abeilles sont morte en hiver 1919. Sans abeille, pas d’amande, pas d’amande pas de boisson d’amande
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L’engouement pour le lait d’amande entraîne une hécatombe d’abeilles


Beaucoup d'apiculteurs américains signent des contrats avec les producteurs d'amandes. | Joe Raedle / Getty Images North America / AFP

 

Beaucoup d’apiculteurs américains signent des contrats avec les producteurs d’amandes. | Joe Raedle / Getty Images North America / AFP 

Repéré par Robin Tutenges

Repéré sur The Guardian

Aux États-Unis, cinquante milliards d’abeilles sont mortes en seulement quelques mois.

Aux États-Unis, l’industrie de l’amande connaît une croissance extraordinaire. Poussés par les ventes de lait d’amande (+250% en cinq ans), de gigantesques vergers d’amandiers sortent de terre, notamment en Californie. Cette expansion rapide, facilitée par l’utilisation massive de pesticides, n’est pas sans conséquence pour les milliards d’abeilles qui assurent la pollinisation des sites.

Pendant l’hiver 2019, une véritable hécatombe est survenue dans les ruches californiennes installées dans les zones de production d’amandes: cinquante milliards d’abeilles ont été anéanties en quelques mois, plus du tiers des colonies américaines –un record.

Scientifiques, apiculteurs et écologistes attribuent ce taux de mortalité extrêmement élevé à l’exposition des insectes aux pesticides. La recherche a notamment découvert qu’une classe de pesticides appelés néonicotinoïdes, désormais interdite en France, était particulièrement mortelle pour les abeilles.

Dans une course effrénée au rendement –la Californie fournit près de 80% de l’approvisionnement mondial en amandes–, les exploitants agricoles utilisent pourtant ce type de produit chimique en très grande quantité.

Surexploitation

Chaque année, quelque 35 millions de livres [près de 16 millions de kilogrammes] de pesticides sont déversés sur les exploitations américaines d’amandes –plus que pour n’importe quel autre produit récolté.

L’un des pesticides les plus largement appliqués dans ces vergers est l’herbicide glyphosate (Roundup), dont l’usage est également très controversé en France. Il se révèlerait extrêmement nocif pour les abeilles et augmenterait les risques de cancer chez l’être humain.

En plus de la menace des pesticides, la pollinisation des amandes est très exigeante pour les abeilles. Elles sont réquisitionnées pour ce travail deux mois plus tôt que dans la nature, au moment même où elles sont censées être plongées dans un long sommeil hivernal.

Par ailleurs, la quantité de ruches nécessaire pour ces exploitations dépasse de loin celle des autres cultures. Les pommes n’utilisent par exemple qu’un dixième du nombre d’abeilles requises pour les amandes.

Cette concentration d’abeilles dans une même région géographique augmenterait de façon exponentielle le risque de propagation de maladies, comme celles véhiculées par l’acarien parasite appelé Varroa destructor.

Face à ces problèmes, les apiculteurs sont dans l’impasse. D’un côté, ils se battent constamment pour garder suffisamment d’abeilles pour remplir leur contrat de pollinisation avec les producteurs d’amandes; de l’autre, ils ne peuvent renoncer et quitter ce type d’exploitation dont ils sont financièrement dépendants.

Pour Nate Donley, scientifique au Center for Biological Diversity dans l’Arizona, les vergers d’amandiers sont un véritable abattoir à abeilles:

«C’est comme si on les envoyait à la guerre. Beaucoup ne reviennent pas.»

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Patient bizarre : elle attrape des vers parasites dans l’œil après avoir traversé un nuage de mouches


Ah, les yeux me piquent après avoir lu cela. Brrr ! Pauvre dame, avoir des vers ronds dans les yeux, heureusement qu’ils sont tous enlevés et qu’elle n’a pas de séquelles. Cependant cette dame en traversant un nuage de mouches est la deuxième (aux USA) avoir été infectée par ce type de parasite qui n’est pas endémique au pays. Il y a d’autres cas, mais d’un autre parasite qui est lui est connu aux États-Unis
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Patient bizarre : elle attrape des vers parasites dans l’œil après avoir traversé un nuage de mouches  

Céline Deluzarche
Journaliste

Une Américaine de 66 ans a vu avec stupeur des vers de plus d’un centimètre sortir peu à peu de son œil, plusieurs semaines après avoir fait un jogging au milieu d’une nuée de mouches. C’est le second cas humain connu d’infection au Thelazia gulosa, après celui d’une patiente de 26 ans en 2016 qui avait retiré pas moins de 14 vers de son œil.

Maddie (prénom modifié), une américaine de 68 ans originaire du Nebraska, a l’habitude de passer ses hivers à Carmel Valley, une région viticole de Californie, où le climat est plus doux. En février 2018, alors que la fringante sexagénaire sort pour un jogging dans le parc national régional à proximité, elle traverse un nuage de petites mouches. Le parc se trouve en effet dans une zone d’élevage bovins et de chevaux qui attirent pas des nuées d’insectes dans le coin. Par réflexe, Maddie écrase les mouches sur son visage et se souvient même « en avoir recraché ».

Un ver rond transparent de 1,3 cm qui sort de l’œil gauche

L’incident aurait pu rester anodin. Mais début mars, la sexagénaire ressent une irritation dans son œil droit. En essayant de le rincer avec de l’eau du robinet, elle voit avec effarement un ver rond transparent de 1,3 cm environ sortir tout frétillant de l’œil. Et les surprises ne s’arrêtent pas là : en examinant de près son œil, elle remarque un deuxième ver logé dans le coin du globe oculaire qu’elle parvient à retirer. Très inquiète, Maddie se rend dès le lendemain chez un ophtalmologue. Ce dernier retire un troisième ver de l’œil et lui conseille de le rincer avec de l’eau distillée afin d’éliminer tout autre nématode. Un antibiotique sous forme de pommade (tobramycine) lui est également prescrit afin d’éviter une infection bactérienne. Mi-mars, Maddie est de retour chez elle dans le Nebraska. Elle ressent alors à nouveau une irritation dans l’œil avec une « sensation de corps étranger ». Elle retourne consulter un opthalmologue qui diagnostique une légère conjonctivite giganto-papillaire. Mais le cauchemar se poursuit : quelques jours après seulement, c’est un quatrième ver gluant qu’elle retire de son œil. Ce sera heureusement le dernier, et Maddie s’en sortira sans autre séquelle.

Le ver T.gulosa (en haut à gauche) et les ovaires contenant les œufs que la femelle peut pondre dans l’œil. À droite, les cavités anales et buccales. © Richard S. Bradbury et al., Clinical Infectious Diseases, 2019

Le ver T.gulosa (en haut à gauche) et les ovaires contenant les œufs que la femelle peut pondre dans l’œil. À droite, les cavités anales et buccales. © Richard S. Bradbury et al., Clinical Infectious Diseases, 2019

    Quatorze vers Thelazia retirés de l’œil d’une patiente en 2016

    Le cas de Maddie est décrit par une équipe de médecins dans la revue d’octobre 2019 du Clinical Infectious Diseases. Car les vers retirés de l’œil de la patiente, dont le spécimen ôté chez l’ophtalmologue de Carmel Valley avait été conservé, appartiennent à une espèce très rare chez l’Homme, nommée Thelazia gulosa. Dix cas d’infections au Thelazia ont été rapportés chez des humains aux États-Unis, la plupart du fait de Thelazia californiensis. Le cas de Maddie est seulement le second connu de T. gulosa chez l’humain. En 2016, une patiente de 26 ans s’était vu retirer pas moins de 14 vers de son œil gauche. L’espèce, endémique en Europe, en Asie et en Australie, est connue pour s’attaquer aux troupeaux de vaches et se propage via les mouches Musca autumnalis0

    « On ignore pourquoi le ver infecte maintenant aussi les humains », s’interrogent les chercheurs.

    Mais ce deuxième cas en l’espace de moins d’un an fait craindre l’émergence d’une nouvelle zoonose, qu’ils appellent à surveiller de près, notamment en analysant les vers trouvés chez les ruminants domestiques et sauvages.

    Retirer les vers le plus rapidement possible

    Pas de panique toutefois : les cas d’infection humaine au Thelazia demeurent extrêmement rares. Prise à temps, la parasitose reste sans conséquence. Toutefois, si le ver n’est pas retiré à temps (dans le mois suivant la contamination), il migre dans la cornée et peut provoquer une kératite et une perte visuelle allant jusqu’à la cécité totale. Par précaution, évitez les abords de fermes la prochaine fois que vous sortez faire un jogging…

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une patiente a retiré 4 vers de son œil après avoir fait un jogging et traversé un nuage de mouches.

  • Cette infection, due à un ver de type Thelazia gulosa, est seulement le second cas rapporté chez l’humain.

  • Elle reste sans conséquence grave si le ver est retiré à temps.

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Les feux de forêt en Californie signaleraient l’arrivée d’une nouvelle ère de feu… le Pyrocène


2019 a été assez incendiaires, pas juste en Californie, mais a travers le monde. Les causes sont divers tels que les changements climatiques, la déforestation, le gaz, le pétrole, et encore pour d’autres raisons indiquent peut-être que nous entrons dans une nouvelle ère. L’ère Pyrocène ou si on préfère l’ère de feu.
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Les feux de forêt en Californie signaleraient l’arrivée d’une nouvelle ère de feu… le Pyrocène

incendie feu pyrocene

Des feux violents ravagent la Californie, en octobre 2019. | Josh Edelson/AFP/Getty Images

Stéphanie Schmidt

La Californie brûle. Et suite à ces incendies, il y a de plus en plus de réfugiés, obligés de fuir leurs foyers qui s’en retrouvent incinérés et détruits. Serait-on entrés dans le pyrocène ?

Premièrement, d’où vient le terme de pyrocène ? Nous pouvons nous demander par la même occasion, quand est-ce que commence l’Anthropocène ? Selon les auteurs que l’on sollicite, nous avons une multitude de choix et d’éléments déclencheurs quant à la nature des événements considérés comme marqueurs. Et le pyrocène dans tout ça ? Il faut savoir que l’Anthropocène historique peut être envisagé comme très précoce, par exemple avec la maîtrise du feu par notre espèce, une maîtrise qui aurait pu très vite (selon l’hypothèse développée par Stephen J. Pyne et secondairement par Andrew Y. Glickson et Colin Groves dans leurs ouvrages respectifs) permettre à notre espèce d’impacter fortement les biotopes.

Les indices montrent que les feux anthropiques affectent des milieux précis, tels les steppes karoo en Afrique du Sud, où les plantes survivantes en sont venues à avoir besoin du feu pour se reproduire… ce qui prouve qu’elles y sont exposées de façon cyclique depuis très longtemps.

De ce fait, il est intéressant (et important) de noter que les incendies qui ravagent la Terre à l’ère actuelle ne sont pas juste anodins. En effet, entre les mains des humains, ces combustions ont aussi des causes plus profondes : les sociétés modernes brûlent des paysages lithiques, une biomasse autrefois vivante, désormais fossilisée sous forme de charbon, de gaz et de pétrole, ce qui aggrave les incendies de ces paysages. Cette influence ne vient pas seulement du changement climatique (bien que ce soit clairement un facteur).

La transition vers une civilisation fondée sur les combustibles fossiles a également une incidence sur la manière dont les habitants des sociétés industrielles vivent sur les terres et sur le type de pratiques qu’ils adoptent en matière de feux.

Mais même sans le changement climatique, un grave problème d’incendie existerait à l’heure actuelle. Les agences foncières américaines ont réformé leurs politiques en vue de rétablir un bon comportement vis-à-vis des feux, il y a de cela 40 ou 50 ans, excepté quelques zones, cela n’a pas été réalisable à grande échelle.

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L’incendie Kincade Fire brûle tout sur son passage. Ici dans le comté de Sonoma, en Californie, le 24 octobre 2019. Crédits : Noah Berger/AP

Un incendie n’est pas le résultat d’un seul et unique facteur. En effet, les flammes synthétisent leur environnement : le feu est comme une voiture sans conducteur qui roule sur la route, en intégrant ce qui l’entoure. Parfois, il doit faire face à une courbe prononcée, plus communément appelée changement climatique. Parfois, c’est une intersection délicate où le paysage urbain et la campagne se rencontrent. Il arrive parfois que des accidents de la route (comme par exemple des coupes forestières, des herbes envahissantes ou des environnements post-brûlés), entraînent des accidents.

À l’heure actuelle, le changement climatique améliore les performances des incendies, il est effectivement propice aux feux. Et comme il s’agit d’un phénomène mondial, sa portée est absolument gigantesque : de zones d’incendie de plus en plus nombreuses, des extinctions de masse et autres effets néfastes. Cependant, le changement climatique ne suffit pas à lui seul à expliquer le fléau des incendies.

Il faut considérer le feu dans toutes ses manifestations : l’inflexion critique des temps modernes s’est produite lorsque les humains ont commencé à brûler de la biomasse fossilisée plutôt que vivante. Cela a déclenché une «transition pyrique » qui ressemble à la transition démographique qui accompagne l’industrialisation lorsque les populations humaines se développent d’abord, puis se réduisent.

Quelque chose de similaire se produit avec la population d’incendies, tandis que de nouvelles sources d’inflammation et de nouveaux carburants deviennent disponibles.

incendie feu pyrocene

Le grand incendie de 1910 a tué 78 pompiers à Idaho et au Montana (USA) et a entraîné un demi-siècle de gestion forestière axée sur la suppression des incendies. Crédits : Library of Congress

Finalement, alors que la substitution technologique (par exemple, le remplacement des bougies par des ampoules) et la suppression active réduisaient la présence de flammes nues, la population d’incendies est tombée au point où l’incendie ne pouvait plus effectuer le travail écologique requis. Entre temps, la société s’est réorganisée autour des combustibles fossiles, s’adaptant à la combustion des paysages lithiques et ignorant le feu latent des vivants.


Mais à présent, les sources surchargent les puis : il y a trop de biomasse fossile qui est brûlée pour être absorbée dans les limites écologiques anciennes. Les carburants dans le paysage vivant s’empilent et se réarrangent. Le climat est déréglé.

L’ère du Pyrocène ?

Au vu de ce qui se passe actuellement à travers le monde, nous pouvons facilement imaginer que la Terre entrera dans une véritable ère de feu comparable aux ères glaciaires du Pléistocène, avec l’équivalent pyrique des inlandsis (des glaciers de très grande étendue), des lacs pluviaux, des plaines d’épandage périglaciaires, des extinctions massives et des changements du niveau de la mer.

À l’heure actuelle, il reste difficile d’intégrer pleinement les pratiques de lutte contre le feu humain dans l’écologie traditionnelle. Mais les feux industriels, (contrairement aux feux sauvages), sont uniquement le produit de la manipulation humaine, et sont donc restés en dehors des limites de la science écologique

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incendie feu californie kincade fire

Ici, encore une fois les flammes de l’incendie Kincade Fire, qui consumment une maison en Californie, le 24 octobre 2019. Crédits : Noah Berger/AP

Par exemple, dans les pays développés, la combustion industrielle organise l’agriculture, les environnements bâtis, les environnements périurbains et les réserves pour les espaces naturels (et tout cela est disponible pour le développement des incendies).

C’est en additionnant tous les effets directs et indirects, soit les zones en combustion, les zones à brûler (industrie), les impacts hors site, la perturbation de la vie humaine et de ses habitats que nous obtenons une véritable pyrogéographie qui ressemble étrangement à un âge de glace, mais avec du feu. D’où le nom de “pyrocène“.

Conclusion ?

Dans tous les cas, concernant les flammes qui ont éclaté en Californie, en Amazonie, en Angola, en Zambie, au Congo, à Bornéo et en Indonésie, sans parler des incendies inquiétants en Alaska, au Canada, en Sibérie et au Groenland : 2019 restera une année « bouillante », signifiant que nous sommes peut-être bien entrés dans l’ère du Pyrocène…

À présent, selon le CAMS (Copernicus Atmosphere Monitoring Service), au cours du premier semestre 2019, environ 3500 tonnes de dioxyde de carbone ont été produites (ce qui n’est pas forcément supérieur aux mesures de ces 16 dernières années). Par contre, l’augmentation se situe ailleurs : en effet, la différence se trouve dans les incendies ayant éclatés dans les régions arctiques, en particulier les flammes qui ont d’abord touché l’Alaska (soit 9700 kilomètres carrés de toundra et de forêt d’hiver), puis au Groenland, où le pergélisol a perdu de la consistance à cause des incendies.

Contrairement aux incendies en Amazonie, ceux qui ont touché les régions arctiques sont dus à la hausse des températures qui assèchent les forêts et qui, par conséquent, provoquent plus fréquemment des incendies spontanés : dans ces régions, les chutes de neige sont de plus en plus sporadiques et les tempêtes plus fréquentes.

Tandis que les incendies qui ont ravagé l’Afrique, l’Amazonie, l’Indonésie et la Californie sont des feux saisonniers, ou causés par la déforestation et les pratiques agricoles humaines. Finalement, quant aux feux qui ont sévi en Arctique, ils sont totalement imprévisibles car ils sont une conséquence directe de la fragilité et de l’aridité croissante des sols, causés par le changement climatique.

Ces véritables « mégafeux» qui ravagent la planète sont donc une conséquence non négligeable des choix des sociétés modernes.


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À la recherche des chats et chiens perdus dans les incendies californiens


Avec les incendies dans le nord de la Californie, 200 000 personnes ont du laissé leurs maisons pour fuir, et pour x raisons certains n’ont pu amener leurs animaux domestiques avec eux. Heureusement, des bénévoles s’occupent à retrouver des animaux rescapés et d’essayer de retrouver leur maitre, malgré que cette année, le refuge était la zone d’incendie. Ils ont quand même pu continuer leur travail le mieux possible.
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À la recherche des chats et chiens perdus dans les incendies californiens

Les Californien·nes doivent parfois évacuer leur logement très rapidement. Bien souvent, les animaux de compagnie ne sont pas du voyage. | Sašo Tušar via Unsplash

Les Californien·nes doivent parfois évacuer leur logement très rapidement. Bien souvent, les animaux de compagnie ne sont pas du voyage. | Sašo Tušar via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur The Washington Post

Des centaines d’animaux domestiques ont été séparés de leur famille d’adoption. Des bénévoles œuvrent pour les retrouver.

Les incendies continuent de faire rage en Californie, obligeant les habitant·es à évacuer leur logement en catastrophe. Il arrive que leurs animaux de compagnie ne puissent pas les suivre. Dans le nord de la Californie, plus de 200.000 personnes ont été contraintes de fuir leur foyer, à la suite de coupures de courant ou sur ordre des autorités.

Dans le comté de Sonoma, des chats tigrés attendent de retrouver leur maître·sse. Jean Claude et Spanky, deux chèvres qui accourent lorsqu’on crie «boys», patientent dans un enclos jusqu’à ce que leur propriétaire se manifeste. Des chiens et des chevaux complètent la liste.

Depuis plusieurs jours, le groupe Facebook Pet Rescue and Reunification (sauvetage d’animaux et réunification) s’affaire à compiler tous les avis de recherche et les photos d’animaux retrouvés en un seul endroit. Tai Bruce, 33 ans, est à l’origine de l’initiative, avec Signe Nielsen. En 2015, un incendie avait ravagé la région à proximité de Cobb, en Californie. À l’époque déjà, les deux bénévoles avaient œuvré à rassembler les compagnons à poils et à plumes et leurs propriétaires. Rebelote en 2017 avec les feux de forêt du nord de la Californie et de nouveau en 2018 avec le très meurtrier «Camp Fire».

Des recherches inlassables

«Il y a un besoin. Chaque année, il y a un incendie, une inondation ou une autre catastrophe dans le nord de la Californie, explique Tai Bruce. C’est déchirant de voir ces gens à la recherche de leurs animaux de compagnie sans nulle part où aller.»

Tai Bruce leur conseille de regarder du côté des refuges, des cliniques et des bureaux vétérinaires. Mais dans la panique, les propriétaires d’animaux de compagnie disposent de peu de moyens pour identifier leurs animaux, si ce n’est leur nom, un emplacement et quelques photos sur leur téléphone.

Le «Kinkade Fire» a maintenant atteint une superficie qui fait deux fois la taille de San Francisco. Maîtrisé à 15% par les pompiers, il devrait continuer de brûler jusqu’au 7 novembre. L’ampleur de cet incendie laisse présager encore beaucoup de travail pour les bénévoles du groupe Pet Rescue and Reunification. Ces dernier·es sont parfois aussi touché·es directement par les incendies et doivent évacuer leur maison. Cela ralentit d’autant plus le travail.

Lorsque les efforts des bénévoles aboutissent, l’émotion est toujours au rendez-vous.

«Ces animaux sont vraiment des survivants. Les bénévoles pleurent avec les propriétaires. Ça fait chaud au cœur, confie Tai Bruce. Il y a des gens de 80 ans et leurs animaux sont tout ce qu’ils avaient. Quand ils récupèrent leur chien, on peut vraiment voir l’excitation chez l’animal.»

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Menacées par les flammes, 180 000 personnes sommées d’évacuer en Californie


L’incendie qui consume tout au passage ne semble pas s’apaiser. La météo lui est profitable avec un temps sec, l’humidité faible et de bons vents lui donne de l’ampleur. Une ville est vidée de ses habitants, car elle est dans la zone à risque.
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Menacées par les flammes, 180 000 personnes sommées d’évacuer en Californie

Un édifice ravagé par le feu près de la ville de Healdsburg

Alimenté par des vents chauds et un sol sec, le feu avance, brûlant tout sur son passage.

PHOTO : REUTERS / STEPHEN LAM

Agence France-Presse

Quelque 180 000 personnes ont été sommées d’évacuer à cause de l’incendie « Kincade Fire » au nord de San Francisco, a indiqué dimanche le bureau du shérif du comté de Sonoma, où les flammes ont déjà ravagé plus de 12 000 hectares.

Selon l’agence des pompiers de Californie, Cal Fire, le sinistre, qui a démarré mercredi soir, n’était contenu qu’à 10 % dimanche matin, soutenu par des conditions météo exceptionnellement favorables.

C’est la plus importante évacuation de mémoire du comté de Sonoma, a indiqué le bureau du shérif via son compte Twitter.

Tôt dimanche matin, il avait annoncé l’ordre d’évacuer plusieurs zones situées immédiatement au nord de Santa Rosa, ville qui compte elle-même près de 180 000 habitants.

Une ferme menacée par un feu qui progresse.

Un incendie dans Valle de Guadalupe, en Basse-Californie.

PHOTO : REUTERS

La police de la ville a ensuite ordonné l’évacuation de la moitié nord de la commune.

Plusieurs centres d’hébergement d’urgence affichaient complet, a indiqué la chaîne d’information locale ABC7, et Santa Rosa a dû fermer l’un d’entre eux, le Finley Community Center, qui se trouvait dans la zone à évacuer.

Tous les détenus de la prison North County Detention Facility ont été déplacés et le Sutter Santa Rosa Regional Hospital a été évacué.

Une partie de l’autoroute 101, principale route qui traverse Santa Rosa, a été brièvement coupée à la circulation.

Le point le plus au sud au sein des zones à évacuer se situe à 70 km de San Francisco à vol d’oiseau.

Les autorités ont fait montre de précautions avec, en tête, le Camp Fire, un autre incendie qui avait fait 86 morts dans le nord de l’État, en novembre 2018.

Santa Rosa se remet elle à peine du Tubbs Fire, qui avait dévasté, en octobre 2017, le quartier de Coffey Park, détruisant plus de 1400 bâtiments.

Un édifice ravagé par le feu au milieu d'un vignoble

Un édifice ravagé par le feu au milieu d’un vignoble à Geyserville, en Californie.

PHOTO : REUTERS / STEPHEN LAM

La progression du feu du nord vers le sud était facilitée par un temps sec, un taux d’humidité très faible (14 %) et un vent soutenu, avec des rafales pouvant aller jusqu’à près de 130 km/h.

Le service de météorologie nationale (NWS) tablait sur des vents encore importants tout au long de la journée de dimanche, avant une accalmie lundi. La semaine à venir s’annonçait tout aussi sèche que le week-end.

Relativement préservées lors des précédents incendies de ces dernières années, plusieurs propriétés du comté de Sonoma, connu mondialement pour ses vins, ont été attaquées par les flammes.

Plusieurs vidéos ont notamment montré le principal bâtiment de la Soda Rock Winery, vieux de 150 ans, devenu un brasier géant, à Healdsburg.

Selon le San Francisco Chronicle, une autre propriété de Healdsburg, la Field Stone Winery, a également été touchée par l’incendie, de même que Moville Vineyards.

Cela va prendre beaucoup de temps de maîtriser le feu, a déclaré le responsable technique du comté de Sonoma, David Rabbitt, à la chaîne locale ABC7.

Quelque 3000 personnes étaient mobilisées pour combattre l’incendie, qui a démarré au nord-est de Geyserville, mercredi soir.

Le fournisseur d’électricité PG&E avait annoncé prévoir de couper préventivement le courant à 940 000 foyers à partir de samedi après-midi, dans 36 comtés de cette région, en raison de ces conditions météorologiques exceptionnelles.

Les autorités locales n’ont pas encore déterminé l’origine du sinistre, mais PG&E a fait état d’un incident sur l’une de ses lignes près du point d’origine du Kincade Fire, seulement sept minutes avant le départ des flammes, selon plusieurs médias locaux.

Plus au sud de la Californie, où sévissait un autre incendie, le Tick Fire, la plupart des avis d’évacuation ont été levés. Le feu avait forcé des dizaines de milliers de personnes à quitter leur maison près de Santa Clarita, au nord de Los Angeles.

https://ici.radio-canada.ca/

La Californie interdit les bouteilles de shampoing en plastique dans les hôtels


Cela tombe sur le sens, pourquoi ne pas y avoir pensé avant. À mon avis, tous les hôtels qui offrent le savon, shampooings, revitalisants, devrait être dans des distributeurs au lieu dans des petites bouteilles de plastiques. Il y aurait sûrement moins de gaspillage en plus moins de plastique.
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La Californie interdit les bouteilles de shampoing en plastique dans les hôtels


La loi s'attaque aux petites bouteilles en plastique avec du shampoing, du revitalisant ou du

YOKEETOD VIA GETTY IMAGESLa loi s’attaque aux petites bouteilles en plastique avec du shampoing, du revitalisant ou du savon.

Place aux distributeurs réutilisables!


La Californie interdit aux hôtels de donner à leurs clients de petites bouteilles de shampoing en plastique.

Le gouverneur Gavin Newsom a annoncé mercredi avoir signé une loi interdisant aux hôtels de fournir aux clients de petites bouteilles en plastique avec du shampoing, du revitalisant ou du savon. Les hôtels devront plutôt installer des distributeurs réutilisables.

L’interdiction s’appliquera aux 515 000 chambres d’hôtel de la Californie, l’État le plus peuplé du pays. Marriott International a annoncé plus tôt cette année qu’elle éliminerait les petites bouteilles en plastique de ses hôtels d’ici décembre 2020.

La ville de Santa Cruz avait déjà adopté une telle interdiction qui devait entrer en vigueur le 31 décembre 2020.

Le Personal Care Products Council (qui représente les industries cosmétiques américaines) s’est opposé à cette interdiction, affirmant que cela nuirait aux fabricants de produits de soins personnels.

La loi entrera en vigueur en 2023 pour les hôtels de plus de 50 chambres et en 2024 pour les hôtels de 50 chambres ou moins.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

La Californie condamnée à rester dans le noir pour éviter les incendies ?


Maintenant, la Californie serait sujette aux incendies de forêt et malheureusement, ces incendies se propagent pour détruire des bâtiments ainsi que des vies. Il semble que les infrastructures d’électricité soient usées par le temps et qu’ils peuvent être une des causes des incendies. C’est la raison des coupures d’électricité quand la météo est propice pour une catastrophe incendiaire.
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La Californie condamnée à rester dans le noir pour éviter les incendies ?

PHOTO GENE BLEVINS, REUTERS

Les installations vétustes de l’opérateur privé Pacific Gas & Electric (PG & E) ont été mises en cause à plusieurs reprises ces dernières années dans des incendies de forêt dévastateurs et ont contribué à sa mise en faillite au début de l’année.

(Los Angeles) La Californie, cinquième puissance économique mondiale mais dotée d’infrastructures électriques vieillissantes et confrontée à des sécheresses chroniques, est-elle condamnée à se priver de courant dès que le drapeau rouge est levé pour les incendies ?

LAURENT BANGUET
AGENCE FRANCE-PRESSE

« Cela ne peut pas devenir la nouvelle norme. Et il est fallacieux de dire qu’on doit choisir entre ces difficultés et la sécurité », a tranché le gouverneur de Californie Gavin Newsom en réagissant aux coupures préventives qui ont touché depuis mercredi des centaines de milliers de clients dans le nord de l’État.

L’opérateur privé Pacific Gas & Electric (PG & E), qui fournit en électricité 5,4 millions de clients dans le nord et le centre de la Californie, avait décrété ces coupures en raison de prévisions météorologiques propices à des incendies de forêt violents, déchaînant une vague de critiques. 

Avant de rétablir l’électricité, PG & E doit inspecter électroniquement et visuellement les lignes concernées. Et même avec 6300 employés dédiés et des hélicoptères, cela pourrait prendre jusqu’à cinq jours.

« Nous comprenons l’impact qu’a une coupure de courant pour nos clients. Ce n’est pas une décision que nous prenons à la légère », a assuré à la presse Sumeet Singh, responsable du programme de prévention des incendies de forêt au sein de l’entreprise.

Les installations vétustes de l’opérateur ont été mises en cause à plusieurs reprises ces dernières années dans des incendies de forêt dévastateurs et ont contribué à sa mise en faillite au début de l’année.

C’est une étincelle provoquée par une de ses lignes à haute tension qui a déclenché en novembre 2018 l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de l’État : 86 morts et 18 000 bâtiments détruits dans la région de Paradise. PG & E a déjà accepté de verser 11 milliards de dollars aux sociétés qui assuraient les victimes.

Changement climatique et cupidité

Le gouverneur Newsom ne critique pas en soi les coupures préventives de PG & E, reconnaissant qu’elles font partie des « bonnes pratiques » de l’industrie.

Il reproche surtout à l’opérateur – le plus important de l’État – d’avoir attendu des décennies avant de se soucier d’investir dans la modernisation de son réseau.

Ces manquements expliquent selon lui que PG & E soit obligé aujourd’hui de plonger dans le noir un à deux millions d’habitants d’un seul coup plutôt que de couper le courant de manière ciblée, comme d’autres opérateurs le font depuis déjà plus de dix ans dans le sud de la Californie.

A San Diego, l’opérateur local dispose ainsi d’un maillage de lignes formant comme un quadrillage, avec des « circuits » desservant généralement 1000 à 7000 clients. Dans le nord, PG & E a un réseau « radial » dans lequel une seule ligne électrique relie une zone, s’étendant parfois sur une très longue distance.

« De mon point de vue, ce n’est pas tant une histoire liée au changement climatique qu’une histoire de cupidité et de mauvaise gestion », a accusé M. Newsom.

Le PDG de PG & E, William Johnson, a présenté ses excuses jeudi soir, reconnaissant l’impréparation de ses équipes.

« Nous devons avoir une approche plus “chirurgicale” », mais d’autres coupures interviendront si les conditions météo l’exigent, a-t-il prévenu.

« C’est un très gros inconvénient et c’est extrêmement coûteux, mais nous pouvons faire des ajustements qui répondent à ces situations pour un coût bien moindre », a estimé sur la radio NPR Severin Borenstein, économiste expert en politique énergétique, lui-même touché par les coupures. 

« Cela passe en partie par un renforcement du réseau, une meilleure gestion de la végétation, la surveillance des lignes » à l’aide de caméras dans des zones à risques, estime-t-il.

Même avec des dizaines de milliards de dollars d’investissements, des coupures resteront inévitables, estime Mikhail Chester, qui enseigne l’ingénierie durable à l’université d’Arizona.

Dans les économies développées, on attend des infrastructures qu’elles soient « fiables à 100 % », mais « nous sommes arrivés à un point de tension tel qu’il faut accepter que cette fiabilité soit remise en cause de plus en plus souvent ».

« En fait, ce n’est pas si inhabituel », abonde M. Borenstein. « Si vous vivez dans le sud-est (des États-Unis), vous avez souvent à faire face au risque d’ouragans, dans le Midwest vous subissez de terribles tempêtes de neige et ça perturbe votre vie ».

« Nous avons été drôlement chanceux en Californie » jusqu’à présent, mais au moins pendant les quelques années à venir, « nous allons devoir prendre la menace des incendies au sérieux et subir des perturbations quelques jours par an », conclut l’expert.

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Une Californienne hospitalisée après avoir utilisé une crème pour blanchir la peau


Quand je pense que des personnes à peau blanche vont passer des heures au soleil pour bronzés malgré le risque du cancer de peau, d’autres ethnies a peau plus foncée, vont chercher des produits pour éclaircir leur peau. On devrait être fier peu importe la couleur de notre peau ! Malheureusement, le blanchissement de l’épiderme fait des affaires de milliards de dollars et les produits ne sont pas tous de bonnes qualités de plus, ces produits contiennent des produits chimiques dangereux.
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Une Californienne hospitalisée après avoir utilisé une crème pour blanchir la peau

Le mercure est un ingrédient courant dans les cosmétiques éclaircissants en raison de ses propriétés anti-mélanine. | Zackary Drucker via The Gender Spectrum Collection by Broadly

Le mercure est un ingrédient courant dans les cosmétiques éclaircissants en raison de ses propriétés anti-mélanine. | Zackary Drucker via The Gender Spectrum Collection by Broadly

Repéré par Mathilda Hautbois

Repéré sur Vice

Ne vous fiez pas aux marques qui les prétendent inoffensifs: certains ingrédients dans ces produits agissent comme un poison.

Près de 40% des femmes interrogées à Taïwan, à Hong Kong, aux Philippines, en Malaisie et en Corée utilisent des crèmes éclaircissantes, selon une enquête réalisée en 2004 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le record étant détenu par les Nigériennes, qui sont 77% à en appliquer sur leur peau. Ce marché mondial du blanchissement de l’épiderme représenterait 20 milliards de dollars (18,3 milliards d’euros) selon Bloomberg Businessweek.

Ce total comprendrait «les produits légitimes et fiables, les contrefaçons de ces produits ainsi que les savons et crèmes bon marché», qui comportent des substances chimiques dangereuses afin d’obtenir des effets blanchissants.

L’utilisation des produits de blanchissement résulte du colorisme, une discrimination favorisant les peaux claires, qui sont associées à la beauté, à la richesse et à un statut supérieur sur la supposée échelle interculturelle. Ces distinctions de classe sont hétritées du colonialisme: la population de couleur prenait le soleil en travaillant à l’extérieur tandis que l’élite préservait sa peau des effets de ses rayons.

Récemment, une Californienne est tombée dans le coma après avoir utilisé la crème pour le visage teintée au mercure Rejuveness. La crème est fabriquée au Mexique. Elle est connue pour causer des dommages au système nerveux, peut-on lire dans un rapport du Daily Beast. La forte présence de mercure dans les produits de soin de la peau, en particulier dans ceux qui visent à l’éclaircir, est un problème récurrent qui échappe souvent aux réglementations de la Food and Drug Administration (FDA). Éclaircir la peau en utilisant des produits cosmétiques est très dangereux.

Le mercure, ce poison

Le mercure est un ingrédient courant dans les produits éclaircissants en raison de ses propriétés anti-mélanine. Il est interdit dès lors que sa concentration dépasse 1 milligramme par litre dans les cosmétiques fabriqués aux États-Unis.

La FDA en a fait un ingrédient à surveiller dans les produits importés.

 «En raison des dangers connus du mercure, de son efficacité douteuse en tant qu’agent de blanchissement de la peau et compte tenu que l’on dispose d’agents de conservation non mercuriels, à la fois efficaces et moins toxiques, rien ne justifie son utilisation dans les préparations d’éclaircissement de la peau ou en tant qu’agent de conservation dans les cosmétiques», indique la règlementation de la FDA sur le mercure.

Au Royaume-Uni, plusieurs produits vendus au détail sur le marché illicite se sont avérés être fabriqués à partir d’hydroquinone, un agent dont les effets secondaires sont comparables à un empoisonnement au mercure. Afin de surveiller les cosmétiques fabriqués à l’échelle internationale, la FDA exige que tous les produits importés répondent aux normes appliquées sur les produits de beauté américains.

L’agence émet des «alertes à l’importation» aux inspecteurs afin de les informer d’une «tendance aux infractions». La FDA a tout de même émis soixante-et-un refus d’importation pour ce type de produits en août 2019.

http://www.slate.fr

Un ver possédant trois sexes a été découvert dans un lac particulièrement inhospitalier


Un nématode microscopique, un ver rond vit dans un lac de la Californie dans des conditions extrêmes. En effet, il vit dans les eaux hyper-salées et alcalines du lac Mono Il a la particularité d’avoir 3 sexes distincts et ses petits vivent sans ponte. Ce ver peut survivre a des doses d’arsenics 500 fois supérieurs à l’humain.
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Un ver possédant trois sexes a été découvert dans un lac particulièrement inhospitalier


Stéphanie Schmidt

Un ver avec trois sexes a été découvert dans un lac de Californie : le lac Mono. Il s’agit d’un lac pour le moins inhospitalier pour la plupart des formes de vie. Outre quelques bactéries et des algues, il semblerait que seules des artémies puissent supporter les eaux très salées de ce lac.

Mais cette masse d’eau particulière renferme de nombreux secrets… Des chercheurs du California Institute of Technology ont récemment découvert huit autres espèces de vers microscopiques en plein essor dans et tout autour du lac, dont une espèce en particulier, aux caractéristiques nouvelles pour la science.

La nouvelle espèce de nématodes (ou vers ronds) en question est appelée (du moins pour l’instant) Auanema sp. Ce qui est pour le moins intéressant concernant cette dernière, c’est qu’elle ne possède non pas un, ni deux, mais bien trois sexes différents. De plus, Auanema sp. peut survivre à une dose d’arsenic 500 fois supérieure à ce qui est supportable pour un être humain.

En ce qui concerne la différenciation entre les trois sexes, les espèces de nématodes sont généralement simples, se divisant en hermaphrodites et en mâles. Mais Auanema sp. est une espèce différente : elle inclut également des individus de sexe féminin.

En outre, ils présentent d’autres caractéristiques intéressantes, comme le notent les chercheurs, notamment que « l’arrangement des papilles génitales chez les Auanema sp. mâles est unique en son genre ».

Et comme si cela n’était pas suffisamment particulier, l’équipe de recherche a mis en lumière le fait que ce ver microscopique donne également naissance à une progéniture viable sans ponte, ce qui est une approche unique et différente, dans ce monde typique des nématodes pondeurs.

Il s’agit donc d’une créature pour le moins extrême, qui vit dans un environnement très hostile. De ce fait, ces caractéristiques ne sont clairement pas une coïncidence. D’ailleurs, l’équipe de recherche estime que les caractéristiques particulières de ce ver font partie de ce qui le maintient en vie dans les eaux hyper-salées et alcalines du lac Mono de Californie.

« Les extrêmophiles de ce type (ndlr : un organisme est dit extrêmophile lorsque ses conditions de vie normales sont mortelles pour la plupart des autres organismes) peuvent nous apprendre énormément sur des stratégies novatrices pour faire face au stress », déclare Pei-Yin Shih. « Notre étude montre que nous avons encore beaucoup à apprendre sur la manière dont ces animaux à 1000 cellules maîtrisent la survie dans des environnements extrêmes… », a-t-il ajouté.

Les scientifiques ont ensuite comparé cette nouvelle espèce de nématode à d’autres espèces similaires vivant dans ce même type d’environnement, et ont découvert une résistance similaire à l’arsenic chez deux espèces sœurs. Et pourtant, curieusement, aucune de ces créatures ne vivait réellement dans des environnements riches en arsenic.

Il devait y avoir une autre raison à cette tolérance étonnante.

« Les précédentes espèces Auanema ont été isolées à partir de sols riches et de déjections pouvant contenir de fortes concentrations de phosphate. Etant donné que l’absorption d’arsenic se produit de manière fortuite via des transporteurs de phosphate, il est concevable que l’adaptation à des niveaux élevés de phosphate dans l’environnement puisse également augmenter la résistance à l’arsenic », ont expliqué et suggéré les auteurs de l’étude.

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Rarissime photo d’un lion de mer tombant dans la gueule d’une baleine



Ce lion de mer à sans doute cru que sa dernière heure était arrivée. Et que dire du photographe qui a pu capter cette photo au bon moment. Heureusement pour l’animal, il n’est pas dans le menu de la baleine à bosse et a pu retourner à la mer.
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Rarissime photo d’un lion de mer tombant dans la gueule d’une baleine

Un lion de mer tombant accidentellement dans la gueule grande ouverte d'une... (PHOTO CHASE DEKKER, AFP)

PHOTO CHASE DEKKER, AFP

Agence France-Presse
Los Angeles

Un lion de mer tombant accidentellement dans la gueule grande ouverte d’une baleine à bosse : telle est la spectaculaire image prise par un photographe animalier qui a évoqué un moment « unique dans une vie ».

Chase Dekker, qui est également biologiste marin, a pris cette photo le 22 juillet depuis un bateau pendant une expédition d’observation des baleines dans le Pacifique, au large de la baie de Monterey, en Californie.

« J’ai vu beaucoup de choses complètement folles, mais jamais rien de tel », a commenté l’homme de 27 ans, qui photographie la vie sauvage depuis une dizaine d’années.

Il a expliqué sur Instagram et dans des interviews qu’il avait aperçu un groupe de baleines à bosse en train de chasser frénétiquement les anchois. A un moment, un lion de mer malchanceux qui passait par là n’a pu s’écarter à temps et a fini à l’intérieur de la gueule du cétacé. Saisissant un appareil photo, Chase Dekker a immortalisé cette scène improbable.

« J’étais en extase. Je venais de capturer un moment que je ne reverrai probablement jamais », a-t-il raconté.

La baleine à bosse, qui ne se nourrit que de krill et de petits poissons, n’a toutefois jamais refermé ses mâchoires sur l’imposant lion de mer, qui a pu s’échapper et en aura été quitte pour une belle frayeur.

« Ce lion de mer aura vécu une vraie expérience à la Jonas », a commenté Chase Dekker sur Instagram.

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