C’est un fait, que notre attitude peut nous faire voir la vie différemment
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Notre attitude
Notre attitude envers la vie détermine l’attitude de la vie envers nous.
Earl Nightingale
C’est un fait, que notre attitude peut nous faire voir la vie différemment
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Notre attitude
Notre attitude envers la vie détermine l’attitude de la vie envers nous.
Earl Nightingale
Une chatte Persan qui souffre d’une maladie hypertrichose, le poil qui pousse en abondance. Cela lui donne un air de petit chien. Sa maîtresse n’a pas le choix de lui couper le poil qui d’après la dernière photo est vraiment loin de ressembler à un chat
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Un look différent, mais un chat magnifique.
Snookie n’est pas tout à fait un Persan comme les autres. Diagnostiquée d’une hypertrichose, la chatte a beaucoup plus de poils que la moyenne et des ongles plus imposants. Rare chez les chats, cette maladie hormonale faut que les poils de Snookie poussent particulièrement vite et en grande quantité sur sa gueule et ses pattes.
Un look de « loup-garou »
Le moins que l’on puisse dire quand on croise Snookie, c’est qu’elle ne passe pas inaperçue. Régulièrement, Snookie est d’ailleurs confondue avec un chien parce qu’elle ressemble à un Shih Tzu. A cause de cette abondance de poils, la maîtresse de Snookie est forcée de la faire toiletter très régulièrement car sinon la chatte a des poils dans les yeux et la bouche, ce qui est particulièrement gênant pour vivre normalement.
Qu’elle ressemble ou non à un chien, Snookie est une petite star dans sa famille où tout le monde adore passer du temps à la coiffer ou à caresser sa crinière particulièrement douce.
« Elle reçoit beaucoup d’attention et tout le monde trouve qu’elle est adorable. »
Selon sa maîtresse, si Snookie n’était pas toilettée régulièrement, elle ressemblerait sans aucun doute à un loup-garou !
Tout le monde connait la banane, mais en plus de ses caractéristiques comme aliment sain, il possède des atouts impressionnants. Comme le pourcentage d’ADN comparable à l’être humain, qu’on mange près de 500 bananes, on peut faire une overdose de potassium et que le bananier est en fait la plus grande herbe au monde pour en savoir plus ici et encore bien des choses à savoir sur ce fruit
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1. L’ADN.
Saviez-vous que les humains partagent en réalité la moitié de leur ADN avec les bananes ? Imaginez une banane à moitié humaine.
2. Alerte aux radiations.
Les bananes sont aussi radioactives. Si jamais vous souhaitez manger 50 bananes, sachez qu’elles vous apporteront la même dose de radiation qu’une radiographie dentaire.
3. L’eau.
À l’instar du corps humain, le pourcentage d’eau dans ce fruit est élevé. En fait, les bananes sont composées à 75 % d’eau.
4. Rouge et verte.
Les bananes étaient originellement rouge et verte. Les bananes jaunes que vous pouvez acheter aujourd’hui sont issues d’une souche mutante découverte en 1836.
5. Gueule de bois.
Ce sont des produits très utiles, car elles peuvent prévenir et soigner les gueules de bois.
6. Risques pour la santé.
Le fait de glisser sur une peau de banane a une longue histoire. Au début des 1900, il s’agissait d’un véritable risque sanitaire.
7. Stress.
Si vous devez faire face à beaucoup de stress, consommer plus de bananes peut vraiment vous aider. Elles sont considérées comme un remède naturel pour réduire l’anxiété.
8. Éthylène.
Les bananes sont récoltées vertes et dures. Avant de les mettre en vente, de l’éthylène est utilisé pour les faire murir.
9. Musée de la banane.
Il existe un musée de la banane en Californie, qui renferme 170 000 objets différents ayant un lien avec le fruit.
10. « ‘Because I’m happy’ »
Le fruit contient un type de protéine qui est converti en sérotonine par le corps, celle-ci est connue pour détendre, améliorer votre humeur et vous faire vous sentir plus heureux.
11. Entraînement.
Comme elles contiennent beaucoup de nutriments et de sucre, deux bananes renferment suffisamment d’énergie pour un entraînement intense de 90 minutes.
12. Comment concevoir un garçon ?
Selon une étude, une femme qui mange des bananes durant la conception est plus susceptible d’avoir un garçon.
13. Infarctus.
Parmi ses nombreux bienfaits, les bananes réduisent les risques d’infarctus, d’AVC et de cancer.
14. Overdose.
Mourir d’une overdose de potassium n’est possible que si vous consommez au moins 480 bananes.
15. Origines.
Les bananes proviennent d’Asie du Sud-Est et du Pacifique Sud. Aujourd’hui, elles sont cultivées dans plus de 100 pays.
16. Les herbes les plus grandes du monde.
Les bananiers sont en fait les herbes les plus grandes au monde. Ils peuvent atteindre 6 mètres de haut et ne disposent pas de tige de bois.
17. De grandes grappes.
La plante pousse à partir des tiges principales en larges grappes, qui pèsent souvent plus de 45 kilos.
18. Best seller.
Au sein de la chaine américaine d’hypermarchés Walmart, les bananes ont tendance à être les produits qui se vendent le mieux.
19. Vitamines.
La banane est considérée comme un aliment très sain. Elle ne contient ni graisse, ni cholestérol ni sodium, tout en étant riche en vitamine C et B6, ainsi qu’en potassium et manganèse.
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Au cas où vous vous posiez la question, une grappe de bananes s’appelle une main, et qu’une seule banane est appelée un doigt.
Nash, c’est une abréviation pour une épidémie d’une dépendance du sucre pouvant mener à une cirrhose qui n’est pas donc liée à l’alcool. C’est un gros problème de santé qui est relié au surpoids pouvant aussi entraîner le diabète. On vise en autre les boissons sucrées comme les boissons gazeuse qui sont grandement consommées
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Notre consommation de sucre pèse de plus en plus sur la santé Tristan Nitot via Flickr CC License by CC
Jean-Yves Nau
Les pouvoir publics sont en alerte. «Nash», une cirrhose qui n’est pas due aux boissons alcooliques mais à la consommation de sucres, se répand rapidement à travers le monde, dans le sillage du diabète et de l’obésité. Une seule solution : modifier nos comportements.
Outre-Atlantique, on l’a baptisée «Nash»: Non alcoholic steato hepatitis. Traduire: stéato-hépatite non-alcoolique ou, mieux cirrhose en devenir qui n’est pas due à des boissons alcooliques. On pourrait aussi, de manière plus prosaïque, parler de foie trop «gras». Certains, en France, préfèrent «stéato-hépatite métabolique». C’est le cas du Pr Vlad Ratziu, spécialiste d’hépatologie au groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris). On parle encore de NAFLD (Non-alcoholic fatty liver disease).
Beaucoup de mots pour une seule entité ; une pathologie dont la progression commence à inquiéter les spécialistes et les responsables de santé publique. Un premier symposium franco-américain lui est consacré qui se tiendra à l’Institut Pasteur de Paris les 25 et 26 juin. Il y a quelques jours une publication lui était consacrée dans le Journal of Hepatology. Dirigés par Nicola M. McKeown (Tufts University, Boston), les auteurs y démontrent l’existence d’un lien, inquiétant, entre cette affection et la consommation régulière de boissons sucrées (sodas).
Reflet de nombre de nos comportements alimentaires, le foie est un organe qui ne trompe guère. On le sait depuis longtemps avec l’alcool. C’est donc aussi vrai avec le sucre. En pratique la stéatose hépatique non alcoolique est une maladie dont le diagnostic repose sur :
· des anomalies du bilan hépatique visibles à partir d’un simple examen de sang (augmentation du taux de transaminases ou de Gamma GT;
· des anomalies du tissu hépatique visibles à partir d’une biopsie;
· l’apparition de ces éléments chez une personne qui n’a pas d’autres maladies du foie (d’origine virale, auto-immune, génétique ou toxique) et surtout qui ne souffre pas d’une dépendance à l’alcool.
Chez un malade sur trois, l’évolution se fait vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie
Les spécialistes du centre Paul-Brousse
Accumulation de graisses
Chez les personnes atteintes l’analyse de la biopsie hépatique met en évidence la présence de graisses (stéatose) dans le foie accompagnée de lésions cellulaires inflammatoires (hépatite).
«Chez un malade sur trois, l’évolution se fait, à différents degrés, vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie», résument les spécialistes du centre hépato-bilaire Paul-Brousse (Villejuif).
Les facteurs de risque d’apparition et de développement de la stéato-hépatite non-alcoolique sont désormais bien connus : surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2), hyperglycémie à jeun (supérieure à 6,1mmol/l), hypertriglycéridémie (supérieure à 1,7mmol/l) ; «adiposité centrale» (tour de taille supérieur à 88 cm pour les femmes et supérieur à 102 cm pour les hommes) ; un taux sanguin bas d’HDL-cholestérol bas (inférieur à 0,5 g/l pour les femmes et inférieur à 0,4 g/l pour les hommes).
Il ne semble pas y avoir, ici, une cause unique. L’une d’entre elles est une pathologie du métabolisme appelée «résistance à l’insuline». Elle se traduit, le plus souvent chez les personnes en surpoids, par le fait que leur organisme synthétise une grande quantité d’insuline circulante (hyper-insulinémie) pour réduire la concentration de sucre dans le sang. Ce déséquilibre peut rester silencieux pendant des années jusqu’à ce que les capacités sécrétrices du pancréas en insuline s’épuisent. Les taux sanguin d’insuline diminuent, ceux de glycémie augmente. C’est l’apparition progressive d’un diabète de type II tandis que l’hyper-insulinémie bouleverse le métabolisme des cellules du foie en y provoquant une accumulation de graisses (stéatose).
Diabète et obésité
Sans être original, le traitement est difficile à mettre en œuvre, comme celui de toutes les maladies chroniques longtemps silencieuses. Avant le stade de la cirrhose, il consiste à contrôler au mieux chacun des facteurs de risque. En pratique, cela consiste à limiter autant que faire se peut le surpoids (via les régimes et les exercices physiques) et à combattre l’insulino-résistance (via des par médicaments qui améliorent la sensibilité des tissus périphériques à l’insuline). Arrivé au stade de la cirrhose, la prise en charge se complique comme c’est le cas dans les cirrhoses d’origine alcoolique. Dans les cas les plus graves, on peut arriver jusqu’à la greffe de foie.
En France, un adulte sur cinq aurait un foie atteintde stéatose
On mesure encore mal, en France, le poids montant de cette maladie chronique. Daté de 2012, un rapport de la «World Gastroenterology Organisation» dresse un inquiétant état des lieux.
«La Nash est une maladie hépatique chronique de plus en plus répandue avec une distribution mondiale et qui est étroitement liée au diabète et à l’obésité, qui ont toutes deux atteint les proportions d’une épidémie. On estime qu’il y a au moins 1,46 milliard d’adultes souffrant d’obésité dans le monde. Et environ 6 millions de personnes aux États-Unis ont montré une progression vers une Nash tandis que 600.000 souffrent d’une cirrhose liée à une Nash.
Il existe des différences culturelles et géographiques importantes dans la prévalence de l’obésité […] Aux États-Unis, l’obésité est particulièrement épidémique dans les groupes socio-économiques peu favorisés qui se nourrissent en grande partie d’aliments riches en graisses et en calories (restauration rapide…). Le contraire se rencontre dans beaucoup de pays pauvres où la prévalence de l’obésité est plus marquée dans les populations aisées et mieux éduquées. Entre 30% et 50% des adultes américains auraient aujourd’hui un foie trop gras.»
Les fontaines de soda bientôt interdites
En France, et au vu du nombre de personnes obèses ou en surpoids, certains estiment déjà qu’un adulte sur cinq a un foie atteint de stéatose. Une épidémie directement liée à une alimentation trop riche en graisses et en fructose, hautement toxique pour les cellules hépatiques. Les habitudes médicales font que cette entité, longtemps sans symptômes, n’est pas encore perçue comme une priorité. La surveillance se fait de manière segmentée: artériosclérose, diabète, système cardio-vasculaire. Et le foie, qui peut résister longtemps aux souffrances que l’alimentation lui impose, demeure le grand oublié – du moins quand l’alcool n’est pas dans le paysage.
La liste des catégories de boissons dont la mise à disposition est interdite sera fixée par un arrêté ministériel
S’intéresser à la Nash, c’est de fait, mettre la lumière sur une autre addiction également redoutable et nettement plus sournoise: la dépendance au sucre. Il y a quelques semaines, en première lecture du projet de loi de modernisation du système de santé les députés ont adopté un amendement prohibant les «fontaines de soda» dans les espaces publics:
«La mise à disposition en libre service, payant ou non, de fontaines proposant des boissons avec ajout de sucres ou d’édulcorants de synthèse est interdite en tous lieux ouverts au public ou recevant du public.»
La liste des catégories de boissons dont la mise à disposition est interdite sera fixée par un arrêté ministériel. Ce texte doit encore être voté par le Sénat. On peut y voir le premier signe, bien timide, d’une prise de conscience, par les politiques, d’une nouvelle menace sanitaire
Donald Trump a le don de se mettre les deux pieds dans les plats pendant un hommage aux amérindiens en appelant une ennemie démocrate Pocahontas. Pour ceux qui ont vu le dessin animé de Pocahontas de Walt Disney, qui a été certes romancé, à vraiment existé, elle est une héroïne que les amérindiens respecte et ne veulent pas voir son nom pour désigner une ennemie
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Les principales organisations amérindiennes ont dénoncé « l’insulte raciste » de Trump après son allusion à une opposante surnommée « Pocahontas »
Les principales organisations amérindiennes ont dénoncé « l’insulte raciste » de Donald Trump après son allusion à une de ses opposantes surnommée « Pocahontas », un commentaire qui a occulté la portée d’une cérémonie à la Maison Blanche en l’honneur de trois anciens combattants navajos.
En recevant ces Navajos engagés comme « code talkers » (décodeur-traducteur) lors de la Seconde Guerre mondiale, M. Trump rendait hommage aux centaines d’Amérindiens de différentes tribus qui ont servi dans l’armée américaine et utilisé leur dialecte ancestral comme code de communication indéchiffrable par les ennemis. Mais l’opération séduction est tombée à l’eau en une phrase.
« Vous étiez ici longtemps avant nous. Même si nous avons une représentante au Congrès qui est – disent-ils – là-bas depuis longtemps. Ils l’appellent Pocahontas », a lancé lundi le président américain aux anciens soldats.
Il visait la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui revendique des origines cherokee alors que M. Trump en conteste l’authenticité.
La Maison Blanche a réfuté le caractère raciste des propos présidentiels.
Dans un communiqué, le Congrès national des Amérindiens (NCAI) a dit regretter « l’utilisation par le président du nom de Pocahontas pour insulter un adversaire politique qui a occulté le véritable objet de la cérémonie ».
« Nous appelons une nouvelle fois le président à éviter d’utiliser son nom dans un sens qui dénigre son héritage », a ajouté le président du NCAI, Jefferson Keel, rappelant que Pocahontas était « une héroïne pour son peuple, la tribu indienne Pamunkey de Virginie ».
M. Trump a plusieurs fois surnommé la sénatrice « Pocahontas », affirmant qu’elle ment sur ses origines pour promouvoir sa carrière, dont la dernière fois en avril.
A l’époque, le NCAI avait dit « espérer que cela ne soit qu’un faux pas » du président.
Une autre organisation représentative, l’Alliance des tribus de l’ère coloniale (ACET), a estimé dans un communiqué que « les noms amérindiens, historiques ou contemporains, ne sont pas faits pour être utilisés comme insulte. Le faire, c’est les réduire à une insulte raciste ».
– ‘Ignorance profonde’ –
« Le droit de déterminer si c’est une insulte appartient à ceux qui ont été insultés, pas à celui qui a prononcé cette insulte », a rappelé le collectif dans un communiqué.
Une responsable de la communauté navajo, Amber Kanazbah Crotty, a pour sa part estimé que les commentaires « maladroits » de M. Trump était « un exemple de plus d’une ignorance systémique et profonde des Amérindiens et de notre droit inhérent à exister et à pratiquer nos modes de vie ».
L’histoire de la princesse indienne a été popularisée par le dessin animé de Walt Disney qui transforme en romance la rencontre entre Pocahontas et l’Anglais John Smith, chef de la première colonie de Jamestown en 1607. Baptisée Rebecca, elle a épousé en 1614 un autre Anglais, John Rolfe, avant de mourir en Angleterre, à l’âge supposé de 21 ans.
La presse a également dénoncé une autre insulte faite aux vétérans lors de la cérémonie à la Maison Blanche. Le pupitre où M. Trump faisait son discours était placé devant un portrait d’Andrew Jackson (1767-1845), l’un des présidents américains préférés de Donald Trump et l’un des plus controversés de l’histoire du pays pour son rôle dans l’expulsion des Indiens d’Amérique de leurs terres dans les années 1830.
Les relations entre les tribus amérindiennes et Donald Trump sont tendues depuis que le président a relancé en mars la construction d’un oléoduc dans le Dakota du Nord, le Dakota Access Pipeline. La tribu sioux de Standing Rock en conteste le tracé qui, selon elle, passe sur des sites sacrés et menace ses sources d’eau potable. Le projet avait été suspendu par l’administration Obama.
Quelle idée de faire cela dans un bus. C’est une expérience que beaucoup de jeune font, mais dans un autobus, c’est vraiment irresponsable
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Par: rédaction
Source: La Voix du Nord, BFMTV
Trois jeunes ont involontairement réduit un bus en cendres dans le nord de la France…
Le drame a eu lieu ce vendredi soir dans un bus transpole d’Armentières, dans le département du Nord, relate le quotidien régional La Voix du Nord. Selon les informations relayées par la presse française, les trois jeunes passagers s’amusaient dans le fond du véhicule avec… un briquet et une bombe aérosol avant que ce « jeu » dangereux ne tourne mal.
Les sièges se sont en effet soudainement embrasés et les trois pyromanes auraient rapidement été dépassés par les événements. Prisonniers des flammes, les auteurs ont dû se résoudre à casser une vitre pour échapper au feu tandis qu’un autre passager se saisissait d’un extincteur et ne donne l’alerte pour lancer l’évacuation. Le chauffeur ne s’était en effet rendu compte de rien. Quelques minutes plus tard, le bus explosait.
Les trois responsables ont été sérieusement brûlés et hospitalisés dans un centre spécialisé de la région lilloise.
C’est vraiment dramatique de protester avec raison contre un pollueur est accusé en 2016, de fuite toxique qui a tuer des tonnes de poissons et d’être emprisonné pour cause de propagande contre le parti communiste. Si une personne est arrêtée pour manifester, elle risque la mort. Cela n’a aucun bon sens. Pire, la compagnie a payé une amende et peut continuer ses opérations
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Au cœur des dénonciations du jeune homme, arrêté début 2017: le scandale Formosa. Cette entreprise taïwanaise a été accusée d’être à l’origine d’une fuite de produits toxiques ayant causé la mort en avril 2016 de tonnes de poissons, et d’être responsable de la destruction des moyens de subsistance des pêcheurs dans le centre du pays. © reuters.
VIETNAM Un internaute dénonçant les problèmes environnementaux au Vietnam, notamment une importante pollution marine par un groupe taïwanais en 2016, a été condamné à sept ans de prison lundi, dernier tour de vis en date du régime communiste.
Nguyen Van Hoa, âgé de 22 ans, a été jugé coupable de « diffusion de propagande contre l’Etat socialiste » (article 88 du code pénal), a confirmé à l’AFP un responsable du tribunal de Ha Tinh, dans le centre du pays.
« Propagande réactionnaire contre l’Etat »
Bao Ha Tinh, le journal régional en ligne, contrôlé par l’Etat comme tous les médias au Vietnam communiste, précise que sont reprochés au jeune homme des « articles, vidéos et images avec des contenus négatifs sur sa page Facebook… diffusant une propagande réactionnaire contre le parti et la politique de l’Etat ».
Au cœur des dénonciations du jeune homme, arrêté début 2017: le scandale Formosa. Cette entreprise taïwanaise a été accusée d’être à l’origine d’une fuite de produits toxiques ayant causé la mort en avril 2016 de tonnes de poissons, et d’être responsable de la destruction des moyens de subsistance des pêcheurs dans le centre du pays.
La compagnie a été condamnée à payer une amende de 500 millions de dollars, mais les manifestations de colère se sont poursuivies. Les autorités ont réprimé les manifestations et arrêté les meneurs.
Une Vietnamienne risque la peine de mort
Même un an plus tard, les arrestations et poursuites contre ceux qui ont osé dénoncer ce scandale se poursuivent.
Le 19 octobre, une Vietnamienne a ainsi été arrêtée après avoir participé à une de ces manifestations anti-Formosa en 2016 et risque la peine de mort pour tentative de « renversement » du régime.
Seulement condamnée à payer une amende, la société Formosa a reçu le feu vert pour reprendre les opérations d’aménagement du site sidérurgique.
Au moins 15 opposants ont été arrêtés depuis janvier au Vietnam, selon Amnesty International. Plusieurs lourdes peines de prison ont également été prononcées.
Au Vietnam, les opposants sont fréquemment emprisonnés mais l’arrivée de nouveaux dirigeants l’an passé a encore durci la chasse aux voix discordantes.
© afp.
Beaucoup d’animaux migrent vers le nord à cause des changements climatiques. La souris à pattes blanches du Québec, ne fait pas exception. L’étude de cette espèce montre d’après la chercheuse, la rapidité du réchauffement climatique par le changement de métamorphose de la souris en moins d’un siècle. Cette migration montre aussi un renversement des espèces (comme ici les souris) grâce a leur adaptation aux changements rapide
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Souris à pattes blanches capturée par la biologiste Virginie Millien
PHOTO FOURNIE PAR ALEX TRAN
PHILIPPE MERCURE
La Presse
Changements accélérés de leur morphologie. Migrations qui provoquent une compétition entre les espèces. Extinctions locales. Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques, selon une étude de l’Université McGill. Et ce qui leur arrive n’est qu’un baromètre des bouleversements qui secouent la planète.
Souris à pattes blanches
PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE MILLIEN
Les souris québécoises réagissent fortement aux changements climatiques, selon une étude de l’Université McGill.
PHOTO FOURNIE PAR VIRGINIE MILLIEN
DES SOURIS DIFFÉRENTES
Vous ne le remarquerez pas si vous les voyez filer entre vos pieds au chalet. Mais les souris du sud du Québec sont différentes de celles qui épouvantaient votre grand-mère dans les années 50. Virginie Millien, biologiste et directrice de la Réserve naturelle Gault de l’Université McGill, au mont Saint-Hilaire, a comparé minutieusement les souris d’aujourd’hui avec des photos et des spécimens capturés il y a plusieurs décennies. Et découvert que le devant du crâne des souris est maintenant plus long et que leurs molaires ont reculé dans leur bouche.
« Il y a très peu d’études qui documentent ce type de changements et il est difficile d’avoir un comparatif. Mais selon certains taux d’évolution connus, il semble que le rythme des changements est extrêmement rapide », dit la professeure Millien.
LE RÉCHAUFFEMENT EN CAUSE
Pourquoi les souris se transforment-elles si rapidement ? Pour Virginie Millien, l’hypothèse la plus probable est claire : les rongeurs tentent de s’adapter au rythme implacable des changements climatiques.
« Le devant du crâne comporte tout un système d’os qui est poreux et qui sert de système de ventilation », explique la scientifique.
Le fait qu’il soit plus long n’est donc pas surprenant : quand le climat se réchauffe, quoi de plus logique que d’agrandir son système de ventilation ? Quant au recul des molaires, la professeure Millien l’attribue à l’alimentation qui se modifie, encore une fois à cause des bouleversements provoqués par les changements climatiques.
« Au mont Saint-Hilaire, le sous-bois a presque disparu à cause de la densité de chevreuils. On le constate visuellement : la végétation a beaucoup changé », dit-elle.
UN RENVERSEMENT DES ESPÈCES
Un autre changement majeur s’est produit chez les souris du mont Saint-Hilaire. Dans les années 70, les données historiques montrent que 90 % des souris qu’on y capturait étaient des souris sylvestres, contre 10 % de souris à pattes blanches. Aujourd’hui, cette proportion est complètement inversée, si bien que 90 % des souris observées sont des souris à pattes blanches.
« C’est un cas typique de compétition entre les espèces provoquée par le réchauffement climatique », dit Virginie Millien.
Les chercheurs ont montré que l’aire de distribution de la souris à pattes blanches, un animal historiquement plus à l’aise au sud, monte de 10 kilomètres par année vers le nord.
« La souris à pattes blanches est en mode migration-colonisation. Elle est beaucoup plus agressive et opportuniste que la souris sylvestre, qui voit arriver son voisin du sud sans y être préparée. Il n’est donc pas surprenant d’observer un déclin de la souris sylvestre », dit la chercheuse.
EXTINCTIONS ET DIFFÉRENCIATIONS
Dans certains sous-bois québécois, la souris à pattes blanches a déjà complètement chassé la souris sylvestre – une extinction locale qu’on appelle « extirpation ». Fait intéressant, Virginie Millien a montré que les changements morphologiques subis par les deux espèces de souris sont en train de les rendre de plus en plus différentes.
« Une autre stratégie, en cas de compétition entre deux espèces, est de se différencier. Le fait que les deux espèces soient plus distinctes permet d’exploiter des ressources différentes et de diminuer la pression de compétition », explique la scientifique.
UN BAROMÈTRE
Ce qui arrive à la souris est loin d’être unique. Partout sur la planète, les changements climatiques poussent les espèces à coloniser de nouveaux territoires, à entrer en compétition avec de nouvelles espèces, à changer leur morphologie pour s’adapter à la fois au nouveau climat et aux nouveaux venus.
« C’est le paradoxe de la biodiversité. Dans les régions du nord, on voit une augmentation du nombre d’espèces à cause de celles qui viennent du sud. Mais cette augmentation sera ensuite suivie d’une série d’extinctions pour retrouver le nombre d’espèces qui peut être supporté par l’environnement », dit Virginie Millien.
Et pendant que tout le monde migre vers le nord, les perdants sont ceux qui se trouvent à l’extrême nord et qui, eux, n’ont nulle part où aller.