Le Saviez-Vous ► Que se passerait-il si la Terre s’arrêtait de tourner sur elle-même ?


Nous avons tout intérêt que la Terre tourne ! Il semble qu’avec le temps, notre planète tourne un peu moins vite, mais si un jour elle arrêtait de tourner, ce serait une catastrophe monumentale, avec tremblements de terre, radiations, inondations etc ..
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Que se passerait-il si la Terre s’arrêtait de tourner sur elle-même ?


Nathalie Mayer
Journaliste

Notre Terre tourne sur elle-même sans que nous en ayons directement conscience. Pourtant, les conséquences de ce mouvement de rotation sont nombreuses. Et s’il venait à s’arrêter, notre planète changerait radicalement de visage.

23 heures, 56 minutes et 4 secondes. C’est approximativement le temps qu’il faut aujourd’hui à notre Terre pour faire un tour sur elle-même. Un mouvement de rotation à l’origine de l’alternance entre le jour et la nuit. Mais aussi des régimes des vents et des courants marins. Car il faut noter qu’un point de la surface de la Terre se déplace à une vitesse qui dépend de sa latitude. À l’équateur, la vitesse atteint un maximum de 1.700 km/h alors qu’à Paris, elle est de l’ordre de 1.100 km/h, par exemple. De quoi influer sur les déplacements d’air et d’eau.

Or, les chercheurs ont remarqué que la rotation de la Terre se ralentit peu à peu. Et certains imaginent dès lors – même si les chercheurs de la Nasa estiment que les probabilités pour que cela se produise sont proches de 0 – ce qu’il adviendrait si notre Planète cessait totalement de tourner sur elle-même.

Cela perturberait, en premier lieu, l’alternance des jours et des nuits. Selon les théories, nous vivrions alors des journées, et des nuits, de six mois ou alors des journées, ou des nuits, éternelles. Avec des températures extrêmes qui oscilleraient entre quelque 60 °C et -50 °C en fonction de l’ensoleillement du moment. De quoi transformer notre Planète en un vaste désert dans lequel la vie aurait toutes les peines du monde à ne pas disparaître.

Si la Terre s’arrêtait brutalement de tourner, nous serions projetés vers l’est, par effet d’inertie – le même que celui qui vous fait chuter lorsque votre bus freine brusquement –, à une vitesse de plus de 1.000 km/h. © Tom, Fotolia

Si la Terre s’arrêtait brutalement de tourner, nous serions projetés vers l’est, par effet d’inertie – le même que celui qui vous fait chuter lorsque votre bus freine brusquement –, à une vitesse de plus de 1.000 km/h. © Tom, Fotolia

Des catastrophes en série

Les scientifiques imaginent aussi que si la Terre s’arrêtait de tourner, elle prendrait une forme presque parfaitement ronde à la place de la forme de patatoïde qui est aujourd’hui la sienne. Et ce sont les plaques tectoniques qui s’en trouveraient principalement affectées. Notre Planète connaîtrait alors une période particulièrement riche en séismes. Et en se rééquilibrant, les océans inonderaient la plupart des terres émergées. Avant de finalement se concentrer sur les pôles du fait de la disparition de l’effet de la force centrifuge.

Le champ magnétique qui fait office de bouclier en déviant les particules du vent solaire est lui aussi dépendant de la rotation de la Terre. Si celle-ci s’arrêtait de tourner, ce champ magnétique s’évanouirait et nous nous retrouverions exposés à des radiations mortelles.

Pire encore, si le phénomène devait se produire brusquement. Par effet d’inertie, les physiciens annoncent que tout ce qui se trouve à la surface de la planète s’envolerait vers l’est : maisons, voitures ainsi qu’êtres humains. Et même les eaux des océans et notre atmosphère. De quoi provoquer des tsunamis d’une incroyable puissance et des vents semblables à ceux qui accompagnent les explosions nucléaires.

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À Taïwan, les chats pressentent un séisme quelques secondes avant les tremblements


Le 8 août dernier, un tremblement de terre de magnitude 6 a frappé Taiwan. Dans un appartement, une caméra de surveillance a filmé la réaction des 5 chats durant le séisme. Ils ont quand même été très calme pendant cet épisode stressant.
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À Taïwan, les chats pressentent un séisme quelques secondes avant les tremblements

Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !


Ce n’est pas vraiment ce que je m’attendais comme son, mais bon, je ne suis pas une sismologue. Par contre, c’est intéressant de savoir que la technologie est capable d’entendre les secousses sismiques même à faible intensité sur la planète Mars
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Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !

 

Xavier Demeersman
Journaliste

Arrivé en novembre 2018, InSight a enregistré son premier tremblement de Mars. C’est le premier séisme mesuré sur une autre planète que la Terre et la Lune.

Le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structure) qui équipe InSight a enregistré son premier séisme martien. Il s’est produit le 6 avril dernier, lors de la 128e journée sur Mars de l’atterrisseur. 

« Jusqu’à présent, nous avons recueilli des bruits de fond, mais ce premier évènement inaugure officiellement un nouveau domaine : la sismologie martienne ! », s’est réjoui Bruce Banerdt, du JPL et chercheur principal de la mission.

L’évènement du 6 avril désigné Sol 128 apparaît en effet être le premier à provenir des entrailles de la Planète rouge, à la différence de trois autres activités sismiques, de plus faible magnitude encore, enregistrées les 14 mars, 10 et 11 avril. Bien que les chercheurs n’aient pas encore réussi à déterminer leur origine exacte, ces mouvements inclinent à penser qu’ils aient été provoqués par le vent en surface.

Écoutez les tremblements de Mars. Outre l’évènement du 6 avril, on peut percevoir de micro-évènements créés par les alizés martiennes ou même par les mouvements d’InSight. © Nasa, JPL-Caltech

Un premier séisme qui ressemble à ceux détectés sur la Lune

Le premier tremblement de Mars était de faible intensité, comparable à un petit frémissement perdu parmi des milliers d’autres sur notre Terre, planète infiniment plus bruyante. D’ailleurs, il n’y aurait peut-être pas été détecté. Il ressemble aux petits séismes enregistrés sur la Lune par les cinq sismomètres déposés par les missions Apollo. Mais cela veut-il dire pour autant que notre voisine, planète deux fois plus petite que la nôtre, résonne d’une activité sismique plus similaire à celle de notre satellite naturel que celle de notre planète ? Il est bien sûr encore trop tôt pour se prononcer, les « écoutes » ne faisant que commencer.

Les causes de ce petit évènement peuvent être des fractures provoquées par le stress de la croûte martienne qui se contracte en se refroidissant, à l’instar de la Lune. Cependant, les chercheurs n’excluent pas non plus que la chute d’une météorite soit à l’origine de cette onde sismique. Les analyses sont toujours en cours.

En tout cas, même si ce premier séisme martien est modeste, pour les géophysiciens, qui par l’intermédiaire de ce sismométre très sensible ont enfin une oreille posée sur le sol martien, c’est déjà énorme.

« C’est très excitant d’avoir enfin la preuve que Mars est toujours active sur le plan sismique » a salué Philippe Lognonné, qui dirige l’équipe Seis à l’IPGP, l’Institut de physique du globe de Paris, et qui rappelle combien l’attente était longue.

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En cas de tremblement de terre, vous pourriez trouver refuge dans ces œufs


Un oeuf pour se protéger des séismes, avec une possibilité de tenir un mois dans cet oeuf de vélociraptor. Cependant, il faut mettre le prix, car il n’est vraiment pas donné.
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En cas de tremblement de terre, vous pourriez trouver refuge dans ces œufs

 

Crédits : capture Youtube / Capsula k-107

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Un ingénieur mexicain est à l’origine de la conception d’un nouveau type d’abri anti-sismique. Selon l’intéressé ayant exploré plusieurs solutions, la forme idéale serait celle de l’œuf de vélociraptor !

Un projet très étonnant

La nouvelle a été dévoilée il y a quelques mois par le média mexicain El Universal,mais n’avait alors pas vraiment attiré les projecteurs. L’ingénieur local Reynaldo Vela a conçu la capsule K-107, dont la forme est celle d’un œuf de dinosaure, plus précisément de vélociraptor. Cette forme – plus effilée que celle d’un œuf de poule – serait idéale selon l’ingénieur.

Le but ? Mieux résister aux chutes et impacts de débris causés par un tremblement de terre. Pour l’instant, un prototype de cabine a été fabriqué à la main dans un atelier près de l’aéroport de Mexico. Selon

Reynaldo Vela, il serait de cette façon possible d’en produire une cinquantaine environ chaque mois.

Technologie et choix des matériaux

Destinée aux particuliers comme aux sociétés, la capsule K-107 n’a pas de prix fixe, mais une fourchette allant de 2 400 à 10 000 dollars a été évoquée. La raison se trouve dans le fait que le client peut choisir les équipements et les matériaux qui composeront sa capsule. Ces choix seront également dictés par le lieu où sera installée la capsule. Il s’agit de déterminer s’il s’agit d’une habitation en bois, en briques ou en béton. Dans le cas d’un immeuble, le nombre d’étages susceptibles de s’écrouler sur la capsule aura alors son importance. Ainsi, des matériaux tels que l’acier, la fibre de carbone, la résine ou encore le Kevlar peuvent être utilisés.

Du côté des équipements, la capsule est dotée de nombreux capteurs, et l’habitacle est prévu pour se déverrouiller automatiquement en cas de séisme. Prévue pour accueillir une ou deux personnes durant un mois en position debout ou assis, la K-107 est équipée d’un système de purification de l’air. D’autres systèmes ayant pour but d’absorber les mauvaises odeurs et condenser la vapeur d’eau sont également présents. De plus, la capsule comporte une balise GPS afin de faciliter sa localisation en cas de catastrophe.

Il y a quelques mois, nous présentions un lit-sarcophage qui pourrait bien augmenter les chances de s’en sortir. Parmi les différentes configurations, il y a par exemple le lit qui s’ouvre en deux pour “avaler” le matelas et son occupant à une vitesse incroyable. Citons également celui qui se ferme lourdement telle une grosse boîte par le biais d’un énorme et massif couvercle !

Voici la vidéo officielle du projet Capsule K-107 :

Sources : Sciences et AvenirMotherboard

https://sciencepost.fr

Écoutez pour la première fois le son des vents martiens


Grâce à la sonde InSight a pour but d’étudier les tremblements de terre sur Mars. En attendant qu’il se mette au travail, il a enregistré le vent sur la planète rouge. La NASA a dû augmenter de quelques octaves pour notre oreille puisse l’entendre.
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Écoutez pour la première fois le son des vents martiens

 

Crédits : NASA/JPL-Caltech.

par Brice Louvet

L’atterrisseur InSight de la NASA, sur Mars depuis un peu moins de deux semaines, a récemment enregistré des vibrations causées par le vent soufflant sur les instruments scientifiques. Vous vous apprêtez à écouter les tout premiers “sons” des vents martiens.

Cela ne vous aura pas échappé : la sonde Insight, de la NASA, a survécu à la descente risquée dans l’atmosphère de Mars. À peine atterri, le robot nous a même gratifié d’une première photo (poussiéreuse), nous rassurant quant à ses capacités de fonctionnement. Ses panneaux solaires désormais activés, InSight a récemment pu configurer son sismomètre (SEIS), destiné à mesurer les “tremblements de Mars”. En attendant de pouvoir être déposé au sol pour commencer les analyses, l’instrument a enregistré d’autres types de vibrations. Un véritable régal auditif complètement imprévu.

Les sons de ces coups de vent ont été enregistrés par l’instrument SEIS, un sismomètre du Cnes, installé à bord de la sonde InSight, ainsi que par un capteur de pression.

“Ce sont les quinze premières minutes de données d’un des sous-composants du sismomètre”, explique Thomas Pike, de l’Imperial College à Londres et responsable de l’instrument. “C’est un peu comme un drapeau flottant dans le vent. Mais le son a vraiment l’air de venir d’un autre monde, ce qui est exactement le cas, poursuit-il. Notre oreille n’est pas habituée à reconnaître ce son”.

Des sons venus d’un autre monde

“Inaltérées, ces vibrations sont à peine audibles, car elles ont été enregistrées à une fréquence de 50 hertz, à l’extrémité inférieure de ce que l’oreille humaine peut détecter“, explique en effet le chercheur.

Une différence de fréquences que nous devons à l’atmosphère martienne, très fine et très peu dense (1% de l’atmosphère terrienne). C’est pourquoi la NASA a tenu à partager ce fichier audio avec un son décalé de six octaves, dans une plage audible pour l’Homme.

Tremblements de Mars

On rappelle évidemment que la mission principale d’Insight sera d’étudier les “tremblements de Mars” en plantant un sismomètre dans le sol. Si la plupart des tremblements de terre sur notre planète se produisent à cause de la tectonique des plaques, ce n’est pas le cas de Mars. L’objet de la mission sera donc de déterminer l’origine de ces vibrations martiennes.

Analyser les ondes sismiques martiennes pourrait également permettre de comprendre la composition de l’intérieur de la planète rouge. En traversant la planète, les ondes recueillent en effet au passage des informations contenues dans les sols. Si tel est le cas, nous serons alors en mesure de mieux appréhender la formation des planètes rocheuses en général, et donc de la Terre.

Source

https://sciencepost.fr/

Les Rice Krispies pourraient aider à comprendre les glaciers


Les céréales Rice Krispies n’ont pas beaucoup à donné sur le point nutritif, mais peuvent être très utile en laboratoire pour étudier les glaciers. Il est clair qu’un glacier en labo est un gros problème à surmonter, alors que le riz soufflé avec du lait, offre des avantages qui peuvent aider à comprendre certains phénomènes naturels.
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Les Rice Krispies pourraient aider à comprendre les glaciers

 

Les Rice Krispies ont des propriétés semblables à la neige sèche | Amy via Flickr CC License by

Les Rice Krispies ont des propriétés semblables à la neige sèche | Amy via Flickr CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

Repéré sur Atlas Obscura

Des scientifiques australiens étudient les effondrements de milieux poreux en versant du lait sur des céréales.

Les Rice Krispies sont l’une de mes madeleines de Proust. Non pas que ces céréales soient particulièrement bonnes, d’ailleurs elles n’ont pas vraiment de goût. Ce qu’elles ont par contre, c’est une consistance toute particulière. Faites de riz soufflé, les Rice Krispies ont des parois très fines qui, lorsque l’on ajoute du lait dans son bol, produisent un petit craquement qui me ramène en enfance. Il se trouve que ce craquement, en plus de rendre nostalgique, pourrait servir la science.

Étudier un phénomène naturel en laboratoire peut être un vrai challenge.

«Nous n’avons pas assez de place pour mettre un barrage de cent mètres dans notre laboratoire», explique le docteur Itai Einav, un professeur de géomécanique de l’université de Sydney.

Pour remédier à ce problème, son équipe a décidé d’utiliser des Rice Krispies qui, selon elle, ressemblent beaucoup à de la neige sèche et à de la roche crustale (l’un des matériaux qui constituent la croûte terrestre).

Séisme et petit dej’

La neige sèche et la roche crustale sont des matériaux considérés comme des «milieux poreux et fragiles».

«C’est le nom scientifique, explique Dr Einav, mais je les appelle ”matériaux croustillants”.».

Ce n’est pas la première fois que ces scientifiques se servent de riz soufflé pour étudier de la roche ou de la neige s’effondrer sous une haute pression. Mais la nouveauté c’est que cette fois-ci ils ont aussi utilisé… du lait.

Certains effondrements se produisent non pas seulement sous la pression, mais aussi à cause d’une grande quantité de liquide qui vient fragiliser le milieu. C’est le cas par exemple des glaciers ou des barrages rocheux. Étudier ces phénomènes est particulièrement difficile parce qu’à si grande échelle, ils sont extrêmement lents à se développer. L’équipe du Dr Einav a alors eu l’idée d’ajouter du lait aux céréales, pour simuler ce type d’effondrement en accéléré.

Des céréales ont donc été disposées dans un tube et misent sous pression. Du lait a ensuite été ajouté dans le bas du tube. L’équipe a ainsi pu observer des sortes de mini-séismes (qu’elle a surnommés «ricequake», ou tremblement de riz) très semblables aux cryoséismes, des tremblement de glace qui agitent chaque jour l’Antarctique. Cette expérience ne peut bien évidemment pas se transposer telle quelle à la réalité, mais Einav estime qu’elle pourrait «partiellement expliquer certains phénomènes naturels».

http://www.slate.fr/

Non, les chats ne prédisent pas les séismes


  Les chats, ont-ils un sixième sens pour prévoir les tremblements de terre ? Certains croiront oui, mais la réalité est tout autre.
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Non, les chats ne prédisent pas les séismes

 

  Source: Les Décodeurs (Le Monde)

VIDÉO Ancrée dans la croyance populaire, la légende se renforce sur Internet, témoignages vidéo à l’appui: dotés d’un mystérieux sixième sens, les chats seraient donc capables de prédire les tremblements de terre.

Faux! C’est même beaucoup plus simple que ça.

Explications.

Spécialistes du genre, Les Décodeurs (Le Monde) scrutent la Toile chaque jour à la recherche des contre-vérités: une mission d’utilité publique à l’heure où la Toile jouit d’un arsenal de « fake news » sans précédent. L’une des dernières enquêtes en date s’est penchée sur le don supposé du chat à flairer le tremblement de terre. Un prophète à pattes de velours?

Séisme d’Osaka

En effet, après le séisme d’Osaka le 18 juin dernier, un internaute (cf. séquence ci-dessus) a publié des images de vidéosurveillance censées prouver que les félins présents dans cette pièce avaient ressenti avant tout le monde le violent séisme de magnitude 6,1 qui a frappé la mégapole japonaise.

Sur ce point, nul doute: le chat ressent bien la secousse avant l’être humain. Mais il ne prédit en revanche rien du tout. Et il n’est nullement question d’un sixième sens!

Ondes P

En réalité, la réaction des félins s’explique par l’émission d’ondes P (ou ondes primaires), de petite amplitude, dont les chats sont capables de percevoir le bruit à défaut de la moindre manifestation visible:

« Ces dernières ne sont pas assez fortes pour faire bouger les meubles, mais génèrent un bruit perceptible par les chats, ce qui explique leur réaction », explique Baptiste Gombert, post-doctorant en sismologie à l’université d’Oxford et auteur d’une thèse sur les glissements co-sismiques.

Ondes de surface

Aux ondes P succèdent les ondes de surface, plus lentes et responsables du mouvement des meubles visible sur cette vidéo. Les chats n’ont donc rien « prédit » du tout: le tremblement de terre avait déjà lieu au moment de leur réaction. Bref, un ressenti précoce. Un gain d’à peine quelques secondes qui n’aurait certainement pas suffi à mettre toute une population à l’abri…

https://www.7sur7.be/

Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide


En septembre dernier, Mexico a tremblé d’une magnitude de 7,1 et il y a eu plusieurs morts. Ce séisme a aussi fait trembler une pyramide qui a été affectée le haut de la pyramide et deux temples ont apparu, un dédié à une divinité suprême des Mexicas et l’autre pour le dieu de la pluie. Ils ont aussi découvert des céramiques et encensoir datant environ dans l’an 1150.
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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide

 

AFP

Le tremblement de terre qui a dévasté le centre de Mexico le 19 septembre dernier a permis une découverte archéologique de taille: les vestiges d’un temple dédié à Tláloc, dieu de la pluie à l’époque de la civilisation des Mexicas, et situé à l’intérieur de la pyramide de Teopanzolco, dans l’état central de Morelos.

Le temple a été présenté à la presse jeudi à Cuernavaca, capitale de l’état de Morelos où se trouve la pyramide de Teopanzolco, figure de la civilisation tlahuique, qui s’est développée dans la région et à laquelle les cultures Aztèques et Mexica sont liées.

A cause du tremblement de terre, «la pyramide a subi une modification considérable du noyau de sa structure», a expliqué à la presse Bárbara Koniecza, archéologue de l’Institut national d’Anthropologie et Histoire (INAH).

Le 19 septembre en fin d’après-midi, un tremblement de terre de magnitude 7,1 et dont l’épicentre se trouvait entre les états de Morelos et de Puebla, a secoué le centre de Mexico, faisant 369 morts, en majorité dans la capitale.

Le séisme a principalement affecté la partie supérieure de la pyramide, où ont été découverts deux temples, l’un dédié à Huitzilopochtli, divinité suprême des Mexicas, l’autre à Tláloc, dieu de la pluie.

Lorsque l'INAH a effectué ses recherches avec un... (RONALDO SCHEMIDT, AFP)

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

RONALDO SCHEMIDT, AFP

«Le sol des deux sanctuaires s’est effondré puis incliné, ce qui a également compromis sa stabilité», a souligné Bárbara Koniecza.

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

Des restes de céramiques et un encensoir de l’ère tlahuique ont aussi été découverts.

La structure de la pyramide de Teopanzolco, qui mesure 16 mètres de haut, remonte environ à l’année 1150.

Le temple découvert aurait mesuré environ six mètres de long et quatre mètres de large, ont précisé les experts de l’INAH, avec un escalier d’accès situé sur le côté ouest du bâtiment, juste à l’endroit où se trouve l’escalier actuel, visible, et intégré à la pyramide.

http://journalmetro.com

Les californiens ne sentent même pas ces séismes lents et pourtant…


Les chercheurs comprennent mieux ce qui se passent sous les pieds des Californiens et de la fameuse faille de San Andreas qui est reconnu depuis longtemps qu’un jour un séisme viendra séparer cet état. Ce qu’ils ont compris, c’est que dans quelques années, le séisme sera énorme, ce sera une vraie catastrophe humaine, et financière
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Les californiens ne sentent même pas ces séismes lents et pourtant…

 

La Californie, cette région du Sud-ouest américains qui fait tant rêver, est l'un des endroits sur Terre qui la plus de séismes. La raison ? La faille de San Andréas, bordure d'une plaque tectonique qui se déplace doucement. Cependant, des scientifiques alertent, cette situation pourrait être plus dangereuse que prévue. 

Crédits : WIkipédia Commons

par Louison

La Californie, cette région du Sud-ouest américain qui fait tant rêver, est l’un des endroits sur Terre où se déroulent le plus de séismes. La raison ? La faille de San Andreas, bordure d’une plaque tectonique qui se déplace doucement. Cependant des scientifiques lancent l’alerte, car cette situation pourrait être plus dangereuse que prévu.

Petit rappel : la Californie c’est quoi ?

 

La Californie, c’est ni plus ni moins que l’État qui génère le plus de richesses aux États-Unis. Elle représente 13 % du PIB du pays, abrite des villes comme Los Angeles ou San Francisco et enfin c’est là-bas que se trouve la Silicon Valley. Actuellement, la Californie peut être considérée comme trop riche, mais quelles que soient les richesses, elle en consomme plus qu’elle n’en produit.

san francisco

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Crédits : Pixabay

Une richesse en danger à cause des séismes

Les scientifiques alertent aujourd’hui sur des mouvements inattendus et imprévus. Ils estiment que la Californie souffrira d’un séisme majeur  – de magnitude 7 – d’ici 30 ans. Ce qui les a aiguillés dans cette direction, c’est le fait que les mouvements de la faille ont changé. En effet, celle-ci se déplaçait depuis longtemps, et bouge encore de 3 cm par an en moyenne. Le problème, c’est que ce mouvement est devenu saccadé. Certaines années, la faille ne bouge pas tandis qu’elle peut avancer de 10 cm pendant d’autres. Cela veut dire que l’énergie qui se libérait en continu avant va s’accumuler avant de se relâcher d’un coup.

Ce genre de séismes n’est pas ressenti par une personne vivant sur le sol. Cependant, ces petits à-coups sont à l’origine de plus grosses secousses. Par exemple : le séisme de magnitude 6 qui a frappé Parkfield en 2004. Si une telle catastrophe venait à ce produire, on estime que les coûts de reconstruction s’élèveraient au minimum à 300 milliards de dollars.

Pour arriver à de tels résultats, les scientifiques ont sondé 145 km de sol le long la faille pendant 7 ans. Ils ont utilisé des robots qui possédaient des sonars embarqués. Ceux-ci ont permis de créer un modèle en 3D de ce qui ce passe sous les pieds des Californiens.

Si en moyenne rien n’a changé, pourquoi dire que la situation empire ?

En fait, ces petits séismes sporadiques vont faire en sorte d’augmenter la pression souterraine alors que rien ne bouge. En effet, il est arrivé qu’il n’y ai pas de séismes pendant 2 ans. Cela veut dire que l’à-coup généré au moment de la libération de l’énergie va lui aussi se trouver amplifié. Quand la pression se relâche, l’énergie qu’il va falloir libérer pour refaire bouger la faille s’accroît, et ainsi de suite. Il s’agit d’un cercle vicieux qui se termine par un séisme.

Si ce cycle n’était pas d’actualité avant, c’est parce que l’on pensait que l’énergie se libérait de façon fluide et constante.

Source

Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme


 

Selon les scientifiques, les preuves que les animaux sentiraient des tremblement de terre n’est pas vraiment prouver, car les observations manquent de rigueur. Ceci dit, pas parce qu’ils n’ont pas trouver des preuves, que les animaux ne ressentent pas les séismes
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Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme

 

Illustration d'un sismographe.

L’une des difficultés observées par les chercheurs est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Photo : iStock

Depuis des siècles, dans la perception populaire, le comportement anormal de certains animaux comme les chiens, les chats et les vaches est considéré comme un signe précurseur de tremblements de terre, mais une récente analyse conclut qu’il n’existe aucune preuve solide pour soutenir cette hypothèse.

Un texte d’Alain Labelle


Pour en arriver à cette conclusion, des sismologues allemands de l’Université de Potsdam ont examiné 180 articles scientifiques concernant le comportement animal lié aux tremblements de terre.

Dans ces articles, le moment des événements précurseurs variait de quelques mois à quelques secondes avant les secousses sismiques, et les distances allaient de quelques kilomètres à des centaines de kilomètres.

Les personnes qui défendent la capacité des animaux à prédire des tremblements de terre prétendent que ceux-ci ressentent les petits changements dans certains paramètres environnementaux et physicochimiques liés au processus géologique menant aux tremblements de terre, et qu’ils y réagissent anormalement.

Dans les présents travaux, pas moins 729 observations de comportement de 130 espèces animales liées à 160 tremblements de terre ont été étudiées.

Les chercheurs ont entre autres analysé les relations entre la magnitude et la distance, l’activité des animaux, mais aussi la qualité et la longueur des observations publiées dans les articles.

Pas très concluant

L’une des difficultés observées par les chercheurs dans leur analyse systématique et statistique des travaux de recherche menés à ce jour sur le phénomène est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Selon eux, la plupart des « preuves » se composent d’observations qui n’ont pas été testées rigoureusement.

En outre, les chercheurs affirment qu’il existe d’importants manquements dans de nombreux rapports publiés sur d’éventuels comportements annonciateurs de séismes chez les animaux.

Certains comportements pourraient être, selon les auteurs de la présente étude, liés à des phénomènes physiques d’un événement sismique déjà en cours, mais peu perceptibles pour les humains.

Quoi qu’il en soit, pour réussir à établir un lien, les prochaines études devraient inclure une définition quantitative plus stricte de ce qui constitue un comportement animal inhabituel ou anormal, ainsi qu’une explication physique de ce changement, notent les auteurs de cette analyse publiée dans le Bulletin of the seismological society of America.

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