Respirer


L’inquiétude est souvent un mauvais compagnon. Il faut apprendre à laisser le temps agir et en profiter pour respirer
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Respirer

 

 

Parfois, vous devez cesser de vous inquiéter de tout et simplement vous détendre, respirer et avoir un peu de temps pour vous

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Le Saviez-Vous ►7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver


Les pommes seraient un fruit de choix en cette saison froide. Tout le monde connaît le proverbe qui dit : manger une pomme par jour éloigne le médecin !. En fait, ce fruit ne guérit peut-être pas, mais il a plusieurs atouts qui aident à protéger le corps
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7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver

7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver

7 bonnes raisons de manger des pommes cet hiver

Grand classique de la saison froide à mettre dans notre assiette, la pomme n’en reste pas moins un concentré de bons nutriments qui nous aident à rester en forme.

Une pomme par jour éloigne le médecin… ce n’est pas pour rien que les qualités nutritionnelles de la pomme sont vantées depuis longtemps. Riche en antioxydants et en fibres solubles, ce fruit cumule les bienfaits pour la santé. En voici les principaux, pour convaincre même les plus réticents à ne pas s’en priver cet hiver.

Les dents

Les pommes ne remplaceront pas votre brosse à dents. Mais y croquer dedans stimule la production de salive dans la bouche, ce qui diminue les niveaux de bactéries et réduit ainsi les risques de caries.

La prévention

De nombreuses études citées par Best Health Mag mettent en avant l’effet protecteur des nutriments de la pomme. En consommer régulièrement permettrait de diminuer les risques de maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson, de certains cancers, de diabète de type 2, de cataracte, et d’hémorroïdes. Les fibres et les composés antioxydants du fruit sont excellents pour le système digestif et pour la santé globale de l’organisme.

Le cœur

Les fibres solubles qu’on trouve dans les pommes se lient aux graisses de l’intestin. Résultat : une baisse du « mauvais » cholestérol, des artères en bonne santé, et un cœur en pleine forme. Manger des pommes, comme conseillait l’ancien chef de l’État Jacques Chirac, permettrait ainsi de réduire les risques de troubles cardiaques.

La digestion

Que vous soyez gêné par une constipation, ou par une diarrhée, les fibres des pommes peuvent vous aider. Soit elles absorbent l’eau en excès dans l’intestin et stimulent ainsi le processus de digestion, soit elles absorbent l’eau des selles, pour ralentir l’intestin. Ce bénéfice peut s’avérer particulièrement utile en cas de syndrome du côlon irritable, une maladie caractérisée par une constipation, de la diarrhée, des douleurs abdominales et des ballonnements.

Le poids

Pour gérer le poids et améliorer la santé globale, les médecins recommandent une alimentation riche en fibres, comme les pommes, qui apportent un sentiment de satiété associé à peu de calories. En maintenant un poids équilibré, nous évitons un grand nombre de maladies comme les troubles cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, l’hypertension artérielle, le diabète de type 2 et l’apnée du sommeil.

Le foie

Notre foie est responsable de l’élimination des toxines du corps. Si de nombreux régimes « détox » douteux peuvent se révéler peu efficaces, la consommation de pommes peut réellement soulager cet organe.

Le système immunitaire

Les pommes rouges contiennent un antioxydant appelé quercétine, capable de stimuler et renforcer le système immunitaire, surtout en cas de stress. N’oubliez pas de garder une pomme à portée de main pour toutes les situations difficiles.

http://www.santemagazine.fr/

Concentration, mémoire : au top en fin de matinée


 

La plupart d’entre nous hypothèque leur sommeil pour commencer tôt les activités de la journée. Alors que le sommeil est important pour la mémorisation et la concentration. On croit que les adolescents devraient commencer leurs cours vers les 10 heures am, et les heures de travail a 9h am. Cependant, je me demande comment nous avons fait pour survivre à l’école qui commençait tôt.
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Concentration, mémoire : au top en fin de matinée

 

Pressmaster/shutterstock.com

Faire coïncider notre temps biologique à notre rythme social constitue un défi quotidien. Il s’agit de s’atteler aux bonnes tâches au moment de la journée où notre cerveau est le plus apte à les réaliser. Une certitude : tout part d’un bon sommeil !

« Le sommeil n’est pas un état passif », rappelle le Dr Marc Rey dans son ouvrage intitulé Quand le sommeil nous éveille. « C’est un état actif dans lequel notre cerveau effectue un retraitement des informations acquises dans la journée. Les neurosciences montrent l’importance du sommeil dans la construction cérébrale et la mémorisation ».

Il ajoute qu’il « existe des moments privilégiés pour manger, dormir etc ». Pour apprendre et se concentrer aussi.

A tel point que le Pr Paul Kelley de l’Université d’Oxford, préconise aux pouvoirs publics de faire commencer les cours des collégiens et des lycées, à 10h du matin. Avant ?

« C’est une torture », rétorque-t-il, avant d’ajouter que les actifs ne sont pas non plus au meilleur de leurs capacités avant cette heure. « La plupart des gens de 10 à 55 ans sont en dette permanente de sommeil de 2 à 3 heures tout simplement car leur horloge biologique n’est pas en phase avec le rythme actuel de vie qui fait que nous devons commencer à travailler à 9h ».

Vive la sieste

La fin de matinée serait ainsi propice aux activités qui exigent de la concentration. Autrement dit, lorsque notre température corporelle est progressivement remontée depuis le réveil. Ensuite, la vigilance tend à baisser, d’autant plus entre 13h et 15h, après le repas. C’est pourquoi, une sieste ou une micro-sieste à cette période de la journée est fortement préconisée et procure le plus grand bien. Histoire de terminer ensuite la journée de travail au top de sa concentration. Avant de basculer – pourquoi pas – vers son activité physique et sportive préférée.

https://destinationsante.com

Un chien équipé de prothèses à la Pistorius


Des prothèses qui ont été fabriquer pour permettre à le sprinter Pistorius. Voilà qu’un chien a été puni sévèrement pour avoir mâchouillé des souliers. L’homme a couper ces pattes de devant avec un sabre. Un Britannique l’a pris sous son aile et lui donnant les mêmes prothèses que le sprinter. Plus léger, il permet plus de mobilité pour le chien
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Un chien équipé de prothèses à la Pistorius

 

AFP/GETTY IMAGES

Les prothèses de Cola ont été créées par un laboratoire fabriquant habituellement des prothèses pour les humains.

Cola, un ancien chien des rues de Bangkok amputé de deux pattes, a vu son destin transformé quand il a revêtu des prothèses sur mesure, similaires à celles du coureur sud-africain Oscar Pistorius.

Le destin de Cola a viré au drame l’an dernier quand un habitant du quartier où il vivait, excédé par le chien qui avait abîmé ses chaussures en les mâchonnant, lui a coupé les deux pattes avant d’un coup de sabre…

Cola a été recueilli depuis par un retraité britannique, John Dalley, installé à Phuket, station balnéaire du sud de la Thaïlande qui attire chaque année des millions de touristes pour ses plages de sable blanc.

C’est sur ces plages que John entraîne Cola à utiliser ses prothèses en carbone, spécialement conçues pour la course, sur le modèle de celles des athlètes paralympiques comme le sprinteur Pistorius.

AFP/GETTY IMAGES

Ces prothèses « lui donnent un bien meilleur équilibre » que d’autres modèles plus lourds et encombrants testés avant, se félicite John Dalley.

« C’est fou comme les chiens s’adaptent vite », s’enthousiasme celui qui vit avec neuf chiens à Phuket et s’est emparé, au-delà du cas de Cola, du sort des chiens des rues de Thaïlande, en créant l’association « Soi dogs » (« Soi » signifiant « rue » en thaï).

Les prothèses de Cola ont été créées par un laboratoire de Phuket fabriquant habituellement des prothèses pour les humains.

« Ce à quoi nous voulions arriver, c’est quelque chose qui ne soit pas trop lourd, qui soit un peu flexible au niveau du pied », explique Teddy Fagerstrom, le directeur suédois du laboratoire.

Il dit espérer que ces prothèses dernier cri (les premières jamais réalisées pour un chien sur le modèle de celles des sportifs, croit savoir John) sensibilise le public thaï à l’usage de prothèses de haute technologie, dans ce pays où le handicap est généralement caché.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Nos enfants, ces très chères usines à microbes


A chaque fois que mes petites filles sont malades, rhumes ou toux, je suis presqu’assuré d’avoir les mêmes symptômes .. alors que ma fille s’en tire plutôt bien, quelle injustice ! Heureusement que les vaccins peuvent nous prémunir de certaines maladies qui autrefois n’étaient pas une sinécure, telle que la variole, tuberculose, coqueluche et j’en passe. De toute manière, bien que les enfants soient un réservoir de microbes, nos téléphones, les animaux ont aussi leurs lots de vecteurs
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Nos enfants, ces très chères usines à microbes

 

Dans une crèche de Caen, le 20 décembre 2005 | Mychele Daniau / AFP.

Dans une crèche de Caen, le 20 décembre 2005 | Mychele Daniau / AFP

Béatrice Kammerer

Rhumes, grippe, varicelle, poux ou vers: les bambins ramènent souvent bien plus que leur cartable en rentrant de l’école. Rassurez-vous: ce n’est pas (toujours) une fatalité pour leurs parents.

Voici revenu le temps des frimas, des nez qui coulent, des gorges qui toussent, des cures de vitamines qu’on suit même si on sait que ça ne changera rien. Au supermarché, vous regardez de travers celle qui éternue au rayon des salades, vous jetez un œil craintif à la barre du métro et son écosystème microbien digne de la forêt amazonienne, vous vérifiez vos stocks de soluté hydroalcoolique à chaque fois qu’un collègue grippé succombe aux sirènes du présentéisme.

Pourtant, les jeunes parents le savent: la pire source de germes n’est pas celle que vous croyez. Aussi adorables qu’efficaces, les mini-humains distribuent avec largesse leurs miasmes et autres parasites à l’ensemble des personnes qui ont le bonheur de croiser leur chemin.

Des virus jusqu’à 45 semaines par an

C’est la durée annuelle pendant laquelle les virus respiratoires seraient présents dans une famille de six enfants. Selon cette étude de 2015 ayant analysé la présence de 16 virus respiratoires différents dans les prélèvements nasaux de 108 individus, cette durée serait directement corrélée au nombre d’enfants présents dans la famille: 34 semaines par an pour les familles de cinq enfants, 30 pour les familles de quatre enfants, 29 pour les familles de deux ou trois enfants, et 18 pour les familles comptant un enfant unique. Par comparaison, les virus ne seraient présents dans les ménages sans enfant que… 3 semaines par an.

Ne vous étonnez donc pas si durant les premières années de votre enfant, vous qui vous vantiez de n’être jamais malade, vous mettez à enchaîner rhumes, angines, laryngites, otites… et à regarder vos adorables bambins comme de véritables petites usines de production et dissémination des germes.

Bonne nouvelle toutefois: en dépit de ces affections à répétition, être parent vous rendrait plus résistant que les non-parents face à ces petits virus. C’est la conclusion à laquelle a abouti en 2012 une équipe de chercheurs américains.

Ils ont proposé contre rétribution à quelques 795 adultes en bonne santé d’inhaler des gouttes nasales contenant divers virus de rhume ou de grippe. Ces personnes sont ensuite restées cinq jours en quarantaine afin d’observer le développement de leurs symptômes et analyser si elles avaient été ou non infectées par les virus; 77,5% des participants avaient été contaminés, mais seulement 32,1% d’entre eux ont présenté le tableau clinique d’un rhume.

Ce que les chercheurs ont découvert, c’est que les parents étaient surreprésentés dans le groupe des personnes présentant une infection asymptomatique. Le phénomène reste pour l’heure inexpliqué: cette résistance parentale a été constatée quel que soit le statut immunitaire antérieur des parents vis-à-vis des virus testés, même dans les cas où ceux-ci ne résidaient pas avec leur enfant. Ce ne serait donc pas parce que leurs enfants les auraient exposés à une grande variété de virus durant leurs premières années de vie que les parents seraient plus résistants.

Mieux qu’un rappel de vaccin

Alors quoi? Toutes ces nuits à moucher leurs petits nez et éponger leur vomi ne nous permettraient donc même pas de «booster» un tant soit peu notre immunité? Serions-nous donc condamnés à nous coltiner ces hordes de virus improbables qui n’auraient jamais dû quitter les crèches et écoles où ils sont nés, tels que l’iconoclaste syndrome pied-main-bouche, qui vous donnera un look d’enfer dans l’open space, ou l’irrésistible scarlatine, au parfum incomparable de XIXe siècle?

Ne soyons pas si pessimistes! Certes, nos enfants partagent volontiers avec nous leurs virus, mais cela peut parfois nous aider à rester à bonne santé. Le cas de la varicelle est le plus étudié: que vous ayez contracté la varicelle étant enfant ou que vous vous soyez fait vacciner, chaque nouvelle exposition au virus agirait sur votre organisme comme un rappel de vaccin, réactivant la réponse immunitaire de votre corps.

Quel intérêt me direz-vous, alors que tout le monde sait qu’on n’attrape la varicelle qu’une fois dans sa vie? En réalité, ce regain d’immunité pourrait nous protéger du zona, réactivation du virus de la varicelle, resté bien au chaud dans les ganglions nerveux des personnes ayant déjà été infectées, et qui peut avoir des conséquences sérieuses à l’âge adulte (douleurs chroniques, complication oculaires ou auditives).

Il reste pourtant difficile d’évaluer combien de «rappels» environnementaux sont nécessaires à une bonne protection contre le zona et à quel point un contact rapproché avec un enfant varicelleux est requise. À ce titre, la hausse d’immunité des parents vis-à-vis de la varicelle n’est pas toujours considérée comme significative par rapport aux autres adultes.

En juillet 2017, une étude avait néanmoins montré des résultats immunitaires intéressants dans l’année qui avait suivi une réexposition au virus de la varicelle chez des grands-parents ayant soigné leur petit-enfant. Un effet du même type a également été constaté chez les pédiatres: ceux-ci présenteraient même un profil immunitaire tout à fait spécifique, lié aux expositions virales régulières auxquelles ils sont soumis.

Mais la réexposition à la varicelle n’est pas le seul bénéfice immunitaire que nous apportent nos enfants: ils nous offrent également chaque année une chance élevée d’attraper la grippe, étant eux-mêmes les plus fréquemment touchés. Quoi? Une chance? Une guigne plutôt oui! Pourtant, si on en croit le généraliste et blogueur Dominique Dupagne, attraper la grippe quand on est un adulte en bonne santé pourrait nous conférer une immunité durable –bien plus durable que le vaccin– qui contribuerait à nous protéger lorsque nous serons vieux. Cette hypothèse optimiste va toutefois à l’encontre du phénomène dit du «péché antigénique originel» selon lequel chaque contact avec le virus de la grippe –que ce soit par le biais d’un vaccin ou d’une exposition naturelle– pourrait amoindrir notre réponse immunitaire ultérieure à une nouvelle version de ce virus.

Délicieuses maladies scolaires

Vous pensiez en avoir fini avec les petites cochonneries que votre progéniture vous ramène de l’école? Naïfs que vous êtes! Déjà en 1911, le pédagogue Ferdinand Buisson, célèbre pour son dictionnaire de pédagogie consacrait un article entier aux maladies scolaires.

Outre la myopie et la scoliose, considérées comme des maladies professionnelles de l’écolier évidemment non contagieuses, celui-ci dressait une liste impressionnante des maladies infectieuses auxquelles les enfants étaient sujets. Bien heureusement, la plupart d’entre elles sont aujourd’hui bien plus rares grâce aux progrès des vaccinations: variole, diphtérie, tuberculose, oreillons, coqueluche, méningite, rougeole… autant de maux qui privaient autrefois les élèves de nombreuses semaines de classe et faisaient parfois fermer des écoles entières.

Les mesures à prendre pour chaque maladie étaient fixées par arrêté: durée des quarantaines, modalités de nettoyage pouvant aller jusqu’à la destruction par le feu des livres, cahiers, ou jouets des élèves malades.

À cela s’ajoutait des consignes d’hygiène qu’on n’oserait plus aujourd’hui écrire dans un texte officiel:

«Les écoliers ont l’habitude de porter à leur bouche leurs crayons et leurs porte-plumes, de laver leurs ardoises avec de la salive et même d’y passer directement la langue. On doit sévèrement leur interdire ces pratiques, toujours malpropres, et souvent dangereuses.» 

Mais ce n’est pas tout, car à cette longue énumération, s’ajoute aussi le cas épineux des maladies parasitaires. Et sur ce point, notre XXIe siècle a encore fort à faire! Le scénario se répète chaque année: à peine deux ou trois semaines après la rentrée des classes, on voit refleurir ça et là les larges panneaux, inchangés depuis les années 1980, présentant une bestiole à l’air cruel et titrant avec un alarmisme enjoué «Les poux sont de retour!».

«Comment ça “de retour”? D’où ont-ils bien pu surgir?» vous demandez-vous, vous qui aviez mis à profit les grandes vacances pour éradiquer jusqu’au dernier de l’espèce? Étaient-ils restés en planque tout l’été dans le placard à gommettes? Ou un complot international d’enfants s’ingénierait-il à se les échanger sous le manteau juste pour énerver les adultes?

Les poux, des millions d’années de colonisation

Les poux et les humains, c’est comme qui dirait une longue, très longue histoire d’amour non réciproque. La colonisation des humains par les poux est même tellement ancienne que les chercheurs s’en servent pour retracer l’histoire des migrations humaines préhistoriques.

Aussi intime soit-elle, cette relation a longtemps été tumultueuse, les poux étant aussi des vecteurs très efficaces de diverses maladies. La plus connue d’entre elles est le typhus, celui-là même qui a décimé l’armée de Napoléon durant la campagne de Russie, et auquel a succombé Anne Franck dans l’enfer des camps de la mort.

Pas panique pourtant: les poux de tête sont les seuls à ne pas véhiculer de maladies… en principe. En 2011, une équipe de chercheurs en dermatologie avait recherché –en vain– des traces de la bactérie responsable de la fièvre des tranchées dans 288 poux prélevés sur la tête d’écoliers parisiens. Ils avaient en revanche découvert dans 33% des cas des traces d’un autre germe assez virulent, Acinetobacter baumannii, à l’origine de certaines infections nosocomiales.

Bien heureusement, la transmission du pou de tête à l’humain semble pour l’heure impossible. Les poux de nos enfants ne représentant donc aucune menace pour leur santé, ils s’ajoutent au nombre des calamités qui exaspèrent notre quotidien dans la plus parfaite indifférence.

Sandrine Banas, maîtresse de conférences en parasitologie à la faculté de Nancy, confirme:

«Actuellement, il n’y a pas beaucoup d’intérêt scientifique pour ce sujet, et peu d’enjeux en termes de politiques de santé. De ce fait, les seules recherches disponibles sont menées par les fabricants de produits anti-poux, et sont donc fortement biaisées.»

De même, l’épidémiologie des pédiculoses reste mal connue: on ne sait pas quelles populations d’enfants sont plus particulièrement touchées, ni comment cela évolue dans le temps. Une petite étude britannique estimait pourtant en 2003 qu’environ un enfant sur trois était infesté chaque année. Sandrine Banas explique:

«On observe plus de poux chez les enfants en raison des caractéristiques de leurs cheveux, préférés de ces parasites car ils ne sont jamais gras, contrairement aux cheveux d’adulte. Ceci explique que les adolescents soient moins souvent contaminés malgré une forte promiscuité. De plus, il y a beaucoup d’enfants qui ont des poux mais ne s’en rendent pas compte: en effet, il faut plusieurs contacts pour que se développe une réaction allergique à la salive du pou, responsable des démangeaisons caractéristiques. Entre temps, l’enfant constitue un véritable réservoir, capable de contaminer un grand nombre de personnes.»

Mais t’as des vers ou quoi?

Les poux sont loin d’être les seuls parasites à toucher spécifiquement les enfants et donc à constituer une menace pour les parents. En effet, la promiscuité inhérente au quotidien scolaire couplée aux caractéristiques immunologiques et comportementales des enfants en font une cible particulièrement à risque d’infestation parasitaire.

C’est ainsi que depuis le début des années 2000, on entend régulièrement parler de cas de gale dans les écoles. Cette maladie de peau bénigne mais non moins pénible, causée par une sorte d’acarien qui a le mauvais goût de creuser des tunnels dans notre épiderme, semble depuis 2009 en pleine recrudescence en France.

Autre affection classique du temps de Jules Ferry qui s’invite encore sporadiquement sur nos bancs d’école: la teigne tondante, due à un champignon microscopique, doit son nom aux chutes de cheveux en plaques qu’elle cause. Elle touche particulièrement les enfants et les collectivités, et semble elle aussi en recrudescence depuis quelques années, induisant un suivi étroit des cas épidémiques.

Enfin, last but not least: les vers! Ou, plus précisément, les oxyures: ces petits vers blancs longs d’environ un centimètre, qui causent d’insupportables démangeaisons à l’anus et pondent dans nos boyaux la bagatelle de 10.000 œufs capables de résister 15 à 20 jours hors de notre corps. Ils sont en occident l’espèce la plus fréquemment retrouvée dans nos entrailles, une colonisation qui remonterait à plusieurs millénaires.

Là encore, les enfants apparaissent comme des hôtes de choix, qui présentent l’avantage –du point de vue de leurs parasites– de porter fréquemment mains et objets à leur bouche. Certains estiment même qu’un enfant sur deux serait contaminé. Une bonne nouvelle pourrait toutefois se profiler à l’horizon, comme l’explique Thibaud Guillaud-Saumur, biologiste médical :

«La question de l’hygiène et des helminthes [vers parasites, ndlr] passionne actuellement les scientifiques. Une théorie avance que l’augmentation de l’hygiène dans les pays développés pourrait être directement en cause dans l’augmentation des maladies auto-immunes (diabète, maladie de Crohn, etc.), en lien avec les helminthes. En effet, plusieurs équipes scientifiques ont émis l’hypothèse que ces vers permettaient de protéger l’humain contre ces maladies, leur diminution à cause de l’hygiène étant alors corrélée à une augmentation de ces pathologies. Ces théories n’ont pas été rigoureusement prouvées, mais de nombreuses études sont en cours [comme par exemple ici, ici, ou encore ici, ndlr].»

Allons bon, inutile de revêtir un scaphandre sous pression positive pour aller chercher votre progéniture à la sortie de l’école! Les enfants sont peut être des nids à microbes, mais pas vraiment pire que le téléphone que vous collez à votre oreille, la plage sur laquelle vous vous allongez, ou le chat que vous papouillez allègrement. 

http://www.slate.fr

Comment contrer les «Fake News»? L’enjeu de la crédibilité des sources sur le web


Oui, il y a trop de fausses nouvelles, ce n’est pas toujours évident de démêler le vrai et le faux. Cependant, il existe des outils pour qu’un internaute puisse vérifier ses sources, sauf que ce sont des outils sur des sites anglais 😦 Quoiqu’il en soit, il y a quand même des points comme la provenance à savoir si le site est fiable, la référence du journaliste etc …
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Comment contrer les «Fake News»? L’enjeu de la crédibilité des sources sur le web

 

ILDO FRAZAO VIA GETTY IMAGES

Il existe des outils simples et accessibles à tous pour s’assurer de la crédibilité d’une source.

 

  • Augustin Vazquez-Levi

  • Président fondateur d’AOD Marketing

Fake News

    À l’ère des réseaux sociaux prédominants, de l’usage systématique d’Internet et des nombreux scandales liés aux fausses nouvelles (Fake News), pas toujours facile de savoir si le contenu que vous êtes en train de lire est fiable.

    « 27 millions1, c’est le nombre de contenus publiés chaque jour sur le web ! »

    On entend et on peut lire tout et son contraire sur le web. Internet est effet une mine d’or de contenus autant qu’un champ libre pour la désinformation. Conséquence : les fausses nouvelles envahissent la Toile et constituent aujourd’hui un réel enjeu sociétal. Et il suffit de constater le nombre record de fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux à l’occasion des dernières élections américaines pour s’en rendre compte. 23% des Américains2 avouent même avoir déjà partagé des fausses nouvelles, c’est dire !

    L’engouement autour du phénomène est tel que les études sur le sujet se multiplient, les analyses et prises de position aussi. Dernier fait en date ? Le dictionnaire anglais Collins a récemment consacré le mot Fake News comme expression de l’année 2017 ! De leur côté, Facebook et Google n’ont eu d’autre choix que d’agir et ils se sont ainsi dotés d’outils de fact-checking afin d’accroître la qualité des contenus relayés sur leurs plateformes. Synonyme d’une vraie prise de conscience du rôle qu’ils ont à jouer ou simple réponse à la pression médiatique, je vous laisse vous faire votre propre opinion.

    Mais saviez-vous qu’il existe également des outils simples et accessibles à tous pour s’assurer de la crédibilité d’une source ? Petit tour d’horizon des bonnes pratiques :

    7 moyens simples pour vérifier la fiabilité d’une information

  • La source : L’article est-il sourcé ?

  • L’auteur : Le nom de l’auteur apparaît-il ? Vérifiez la section À propos si vous avez un doute sur l’auteur la source.

  • Le nom de domaine : À qui appartient le nom de domaine du site ? Whois vous permet de le savoir. Les noms étranges du type « Anon ymous » doivent vous alerter.

  • L’image : D’où vient l’image qui accompagne l’article ? Vous pouvez le vérifier à l’aide d’un outil comme TinEye. Le principe ? Vous entrez l’url de l’image ou téléversez le fichier directement. Quelques secondes plus tard, on vous indique quelle est la source originelle de l’image.

  • La date : Un article qui n’est pas daté ou qui est incohérent sur les dates doit aussi vous mettre en alerte.

  • Snopes : pour ce qui est des fausses nouvelles partagées en masse sur les réseaux sociaux, vous pouvez également vérifier si cette information n’a pas été signalée et reprise sur Snopes.

  • Le leurre du nombre de partages : rappelez-vous que le nombre de vues ou de partages d’un article ne constitue absolument un indicateur de fiabilité.

Zoom sur les outils de fact-checking de Google et Facebook

Depuis quelques mois, Google permet de repérer directement, depuis le moteur de recherche, le degré de fiabilité d’une information et si elle est vérifiée ou non. Quant à Facebook, un « mini-guide » pour repérer les fausses informations est disponible depuis début avril 2017. Facebook a également récemment lancé une série de tests aux États-Unis et au Royaume-Uni concernant son outil « fact-checking » intégré. Annoncé pour bientôt au Canada, ce dernier permettra de signaler une information qui semble fausse. Comment ? L’information signalée sera soumise à lecture et approbation par des partenaires « fact-checking » (médias reconnus, journalistes, etc.). Résultat : si l’information est jugée fausse par deux d’entre eux au minimum, un message « cette information est contestée par des tiers » apparaîtra.

Entendons-nous bien, la fausse information ne sera pas retirée du fil d’actualité mais simplement signalée. En effet, Facebook se défend de faire le jeu de la censure. Il s’agit ici davantage d’assumer sa responsabilité en tant que diffuseur et relayeur.

On ne va pas se mentir, ces outils étaient devenus nécessaires face aux nombreuses contestations. Quand on sait que Facebook est fréquenté par près de deux milliards d’utilisateurs3 et que 51% des internautes utilisent les réseaux sociaux pour accéder à l’information4, il était temps de réagir. On ne peut pas être le réseau social n°1 et se défiler de ses responsabilités. De là à dire que ce sera suffisant, il ne faut pas exagérer non plus. Mais il faut reconnaître et encourager ce genre d’initiatives qui vont permettre, dans une certaine mesure, d’avoir un contenu plus qualifié.

Mais pourquoi y a t-il tant de fausses nouvelles ? Quels sont les intérêts et objectifs en arrière plan ?

On me pose souvent cette question et deux éléments de réponse sont à considérer selon moi. Dans un premier temps, il est vrai d’affirmer que les sites de fausses nouvelles sont créés afin de générer des revenus publicitaires. C’est d’ailleurs en ce sens que Facebook a annoncé que les sites avérés et reconnus de fausses nouvelles ne pouvaient plus accéder à son interface publicitaire.

Dans un second temps, au-delà des revenus publicitaires évidents, l’enjeu des sites de fausses nouvelles concerne aussi la collecte des données sur les utilisateurs. Combien d’entre vous ont cliqué sur un lien avec un titre sensationnaliste ? Laissé des informations comme votre courriel, votre nom d’utilisateur Facebook ? Ceci afin d’accéder au reste de l’article, d’avoir la réponse au quiz, etc. Eh bien, grâce à ces informations obtenues, le propriétaire du site est en mesure de suivre le parcours des utilisateurs sur le web et ainsi analyser leurs comportements. La vraie question serait donc de savoir ce que ces sites de fausses nouvelles vont faire des informations collectées. Ciblage pour des élections ? Ciblage publicitaire ? Vente des données collectées ? Les possibilités sont nombreuses et infinies… tout comme Internet !

1 Source : AOL & Nielsen

2 Source : Niemanlab.org, 2016

3 1,94 milliards en mars 2017

4 Source : étude Reuters, août 2016

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Dinosaures : une tique découverte piégée dans de l’ambre


Les tiques, on prospérer il y a bien longtemps, ils étaient présents il y a au moins 99 millions d’années. Grâce à une preuve qu’une tique a été piégée dans l’ambre avec une plume de dinosaures. Que la tique puisse avoir du sang de sa victime, il est heureusement impossible de prendre l’ADN et de cloner un dinosaure … Heureusement, que cela demeure de la fiction
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Dinosaures : une tique découverte piégée dans de l’ambre

 

 
Laurent Sacco
Journaliste

 

Des fragments de plumes de dinosaures et des tiques ont été découverts piégés dans de l’ambre. C’est une première et cela confirme que des parasites suceurs de sang devaient bien prospérer sur certains dinosaures. Une histoire digne de Jurassic Park.

Cette découverte, publiée par une équipe internationale de chercheurs dans le prestigieux journal Nature Communications, va certainement faire rêver les fans de Jurassic Park. Une nouvelle espèce de tiques suceuses de sang a été trouvée conservée dans de l’ambre fossile vieux d’environ 99 millions d’années. Surtout, les restes fossilisés d’une des tiques sont associés clairement à une plume de dinosaure.

Hélas, on sait bien que l’ADN ne se conserve pas sur une si grande durée… Ainsi, le célèbre film de Spielberg, dont une suite va sortir prochainement (Jurassic World 2), va rester de l’ordre de la science-fiction : nous n’arriverons pas à ressusciter les dinosaures. Si encore nous avions trouvé de nombreux fragments d’ADN dans des restes fossilisés de sang contenu dans des moustiques, ou des tiques, conservés dans de l’ambre, en comptant sur les progrès de l’intelligence artificielle, il y aurait peut-être eu un espoir, mais ce n’est pas le cas.

Cependant, la découverte reste intéressante. Car nous connaissons désormais l’existence passée de Deinocroton draculi (ce nom signifie « tique terrible de Dracula »). Cette petite bête vivait au Crétacé (période allant de -145 à -66 millions d’années) et non au Jurassique (-201,3 à -145 millions d’années). (Notons au passage que le film de Spielberg mélange des résurrections de dinosaures de ces deux périodes.)

La tique a été retrouvée attachée à une plume de dinosaure. © E. Peñalver

La tique a été retrouvée attachée à une plume de dinosaure. © E. Peñalver

Deinocroton draculi, un parasite dans le nid des dinosaures ?

Ce représentant de l’espèce Deinocroton draculi a été trouvé dans de l’ambre birman, accroché à un fragment de plume. La structure de cette dernière est similaire à celle des plumes d’oiseaux modernes tout en n’étant pas identique. D’ailleurs, cette plume ne peut pas appartenir à un oiseau moderne, car il n’en existait pas encore à cette époque. De plus, certains dinosaures du Crétacé étaient bien pourvus de ce genre de plumes ; des scientifiques en ont déjà trouvé des fragments dans d’autres échantillons d’ambre.

Il s’agit de la première preuve directe d’une relation parasite-hôte précoce entre les tiques et les dinosaures à plumes. La découverte est remarquable car les fossiles de créatures parasitoïdes et hématophages directement associés aux restes de leurs hôtes sont extrêmement rares. Enfin, le nouveau spécimen est le plus ancien connu à ce jour. Toutefois, l’espèce de dinosaures que Deinocroton draculi parasitait n’a, pour le moment, pas pu être identifiée.

D'autres fragments d'ambre de Birmanie avec des tiques. © E. Peñalver

D’autres fragments d’ambre de Birmanie avec des tiques. © E. Peñalver

Un autre échantillon d’ambre de Birmanie contient aussi des tiques de cette espèce, mais qui sont remarquablement associées à des poils de larves de dytiques. De nos jours, ces coléoptères aquatiques se trouvent parfois dans des nids d’oiseaux, où ils se nourrissent des plumes. Les deux trouvailles confortent donc l’hypothèse que, tout comme certaines tiques modernes, Deinocroton draculi devait prospérer dans des nids, non pas d’oiseaux, mais de dinosaures (les ancêtres des oiseaux).

Cerise sur le gâteau : un autre fragment d’ambre contient également un spécimen de Deinocroton draculi et celui-ci était visiblement gorgé de sang avant de se faire piéger dans la résine ; son volume naturel a été multiplié d’un facteur 8. Malheureusement, le contenu de cette tique a visiblement été remplacé par des infiltrations qui se sont minéralisées.

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