Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents


Quand nous avons une histoire médicale, et qu’on veut prendre des médicaments en vente libre, il est toujours mieux d’en parler avec son pharmacien.
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Médicaments pour le rhume : les hypertendus doivent être prudents

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

(Montréal) Les gens qui souffrent d’hypertension doivent redoubler de prudence avant de prendre un médicament en vente libre pour soulager les symptômes de leur rhume puisque plusieurs substances disponibles sur les étagères pourraient aggraver le problème.

JEAN-BENOIT LEGAULT
LA PRESSE CANADIENNE

La pseudoéphédrine et la phenyléphrine prises par voie orale sont notamment problématiques.

« Si on voit “rhume”, “grippe” ou “sinus” sur les emballages, on vérifie la liste des ingrédients, a expliqué le pharmacien Pierre-Marc Gervais, qui est chargé de cours à la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal. Si on retrouve de la pseudoéphédrine et la phenyléphrine, ce sont des décongestionnants et c’est à éviter chez les gens qui souffrent de haute tension. »

La phenyléphrine contenue dans certains vaporisateurs nasaux est en revanche acceptable.

Les décongestionnants soulagent la congestion nasale en rétrécissant les vaisseaux sanguins et l’enflure dans le nez. Ils pourront aussi affecter d’autres vaisseaux sanguins, ce qui pourrait gonfler la pression artérielle.

La situation est un peu différente pour les hypertendus qui prennent de la médication à cette fin.

« Les gens dont la tension est bien contrôlée, on va la suivre de façon un peu plus rapprochée s’ils doivent prendre ces médicaments-là, a dit M. Gervais. On va suivre la tension dans les jours qui suivent le début du médicament pour s’assurer qu’elle ne monte pas au-dessus des niveaux de base. Ce ne sont pas tous les hypertendus chez qui la pression va augmenter avec la prise de ces médicaments-là, mais il faut faire attention.

« Mais idéalement on évite les décongestionnants qu’on doit prendre par la bouche. Il y a d’autres solutions qui sont aussi efficaces. »

En cas de congestion nasale importante, les décongestionnants à vaporiser sont efficaces et ne risquent pas d’augmenter la pression artérielle. Il est aussi recommandé d’irriguer le nez avec une solution saline et de vérifier le taux d’humidité à la maison.

« La base, quand on a le rhume, c’est vraiment l’hydratation, a dit M. Gervais. Il faut boire du liquide, idéalement de l’eau, en quantité suffisante. L’hydratation du corps va aider à rendre les sécrétions plus fluides, ça c’est la base. Ce sont tous ces trucs qui n’impliquent pas de médicaments et qui sont très efficaces. »

M. Gervais rappelle en terminant aux hypertendus de se méfier des médicaments qui contiennent de l’ibuprofène.

« Le Tylenol, l’acétaminophène, il n’y a pas de problème, mais l’Advil avec certaines combinaisons d’antihypertenseurs, ça pourrait être problématique », a-t-il dit.

Tout patient qui prend de la médication devrait consulter son pharmacien avant d’entreprendre un nouveau traitement, a conclu M. Gervais.

https://www.lapresse.ca/

Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps


Les virus Influenza (la grippe) et des rhinovirus (le rhume), ne s’aiment pas vraiment. Ce n’est pas le genre d’infections qui veulent régner ensemble. C’est soit l’un ou soit l’autre. Avoir la grippe et le rhume en même temps, n’est pas impossible, mais cela est très rare.
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Rhume et grippe : pourquoi vous ne pouvez pas les attraper en même temps




Julie Kern
Rédactrice scientifique

La grippe et le rhume sont les infections respiratoires les plus courantes en hiver. Des scientifiques ont découvert que les deux virus se font concurrence. Ainsi, être infecté par un virus de type influenza réduit le risque d’attraper d’autres infections respiratoires, comme le rhume provoqué par les rhinovirus.

Chaque hiver, des millions de français n’y échappent pas, ils attrapent soit un bon rhume ou la grippe. Ces deux maladies sont causées par deux familles de virus : les rhinovirus pour le rhume et les influenzas pour la grippe. Bien qu’ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire à la même période, ces deux virus ne collaborent pas, au contraire ! Ils s’inhibent l’un l’autre de telle sorte que vous aurez moins de chance d’attraper un rhume en même temps qu’une grippe.

Plus de 40.000 personnes avec une infection respiratoire ont fait l’objet d’une étude statistique publiée dans Pnas : 35 % d’entre eux étaient infectés par un des onze types de virus respiratoires testés mais seulement 8 % l’étaient par au moins deux virus à la fois ! Un résultat étonnant qui met en lumière les interactions parfois hostiles qui existent entre les virus.

Deux virus en particulier ne sont pas faits pour s’entendre, il s’agit des virus Influenza et des rhinovirus. Tous les deux actifs en hiver, ils infectent les mêmes cellules de la muqueuse respiratoire pour provoquer écoulement nasal et autres symptômes désagréables.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

La prévalence des infections des virus Influenza A (en orange) et des infections des rhinovirus (en rouge) en fonction des années. Quand la prévalence des infections à Influenza augmente celle des infections à rhinovirus diminue. © Sema Nickbakhsh et al.

Rhume et grippe, une entente difficile

Pourtant, vous ne pourrez pas être infecté par ces deux virus en même temps.

« Un des résultats surprenants de notre étude est la diminution des cas d’infection par les rhinovirus, agent responsable du rhume, durant le pic épidémique de la grippe », indique le docteur Sema Nickbakhsh de l’Université de Glasgow et premier auteur de l’étude.


Selon eux, quand le virus de la grippe attaque les cellules des voies respiratoires, l’immunité innée se met en marche. Il se déclenche alors une tempête d’interférons pour contrecarrer l’infection virale. Si, par hasard, un rhinovirus essayait lui aussi d’infecter les cellules, il serait terrassé par les interférons.

« Nous étudions plusieurs scénarii possibles. Les virus peuvent entrer en compétition pour infecter les cellules du corps ou la réponse immunitaire complique l’infection d’un autre type de virus », explique-t-il. 

Cela fonctionne aussi dans l’autre sens, si vous avez déjà été infecté par un rhinovirus, vous aurez moins de chance d’attraper la grippe par la suite.

Ces recherches laissent entendre que l’incidence des infections grippales n’est pas seulement liée à la saison, à l’âge ou à la santé de l’hôte, mais aussi à l’incidence des autres infections virales. Mieux comprendre les interactions virus-virus pourrait améliorer nos prédictions d’épidémies saisonnières et nos stratégies pour les combattre.

https://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► 13 mythes sur la santé qui sont finalement vrais


Vos parents vous ont sans doute déjà dit que manger une pomme par jour éloignait les médecins, ou de ne pas s’asseoir trop près de la télé pour protéger nos yeux ou autres. Parmi toutes les croyances populaires certaines semblent vraies.
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13 mythes sur la santé qui sont finalement vrais

Dawn Yanek

On a longtemps cru que ces croyances populaires n’étaient que des mythes sur la santé, mais la science a donné la preuve du contraire. Voici comment distinguer le vrai du faux sur ces affirmations concernant la santé.

Confirmé : une pomme chaque jour éloigne le docteur pour toujours

Manger une pomme chaque jour ne vous empêchera probablement pas d’attraper le virus qui sévit à votre bureau, mais elle pourrait apporter des bienfaits pour votre santé.

Des chercheurs de l’Université Oxford ont estimé que le nombre d’infarctus et d’AVC mortels au Royaume-Uni pourrait diminuer de 8500 cas par an, si tous les adultes de plus de 50 ans mangeaient une pomme tous les jours.

Les scientifiques de l’Université Cornell ont établi un lien entre les flavonoïdes antioxydants de la pomme et la prévention du cancer du sein.


Confirmé : le manque de sommeil se rattrape

On a prouvé les effets négatifs d’un manque de sommeil récurrent. Ils vont d’une chute croissante de productivité et de concentration au risque accru de cardiopathies, de diabète, ou même de décès précoce.

Les scientifiques ont longtemps cru qu’on ne pouvait rattraper le manque de sommeil. Dans une étude, des chercheurs suédois ont démontré que le groupe de sujets qui ne dormaient que 5 h ou moins par nuit courait 65% plus le risque de mourir avant le groupe de sujets qui dormaient de 6 à 7 h. Cependant, ce déficit se rattrapait par un sommeil prolongé durant la fin de semaine, et remettait à égalité l’espérance de vie des deux groupes.

Mythes sur la santé : manger tard favorise l’embonpointVladislav Noseek/Shutterstock

Confirmé : manger tard favorise l’embonpoint

Des recherches suggèrent que les gens qui mangent tard le soir seraient plus enclins à l’embonpoint et à un indice de masse corporelle élevé. Ceci n’aurait aucun lien avec la valeur calorique qui s’accroîtrait après 22 heures, mais plutôt au choix des aliments, selon plusieurs études citées dans le U.S. News & World Report.

Manger tard porterait à grignoter et à consommer plus de calories. D’autres parlent d’un dérangement du rythme circadien et de la capacité de l’organisme à réguler les taux de sucre sanguins. Manger durant la journée équilibrerait également les hormones de la faim (ghréline et leptine), qui mènent à un sentiment de satiété durant la soirée, et donc à une envie moindre de grignoter.

Confirmé : sortir sans manteau vous fera attraper le rhume

Si vous attrapez un rhume, c’est que vous avez été exposé à un microbe; mais si vous avez froid et que vous frissonnez, vous êtes encore plus exposé. Une étude publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences suggère que les cellules immunitaires nasales et celles des lobes pulmonaires supérieurs sont mois efficaces quand il fait froid.

De plus, le froid peut stimuler les virus, selon l’Institut national américain de la santé (NIH). Ceci résulte de la solidification de la membrane extérieure du virus : il devient plus résistant et plus volatile. Lorsque le virus arrive dans les voies respiratoires, cette membrane se liquéfie et relâche le virus dans l’organisme.


Confirmé : s’asseoir trop près de la télé endommage la vue

Ce n’est vrai qu’en partie. Selon les recherches, regarder de près la télé ne serait pas aussi mauvais pour les yeux qu’on l’a dit. Mais cela peut causer de la pression et de la fatigue oculaire. Par contre, passer du temps à lire sur votre téléphone cellulaire peut perturber votre vision.

Selon les chercheurs de l’université de Toledo, en Ohio, la lumière bleue du téléphone et de l’ordinateur peut endommager la rétine; elle peut aussi provoquer la cécité chez les gens qui souffrent de dégénérescence maculaire. D’autres scientifiques s’inquiètent en particulier pour les enfants : chez ceux-ci, le fait de passer plus de sept heures par semaine devant un ordinateur ou un jeu vidéo multiplie par trois le risque de myopie.

Les enfants qui tiennent leurs cellulaires à 20 à 30 cm (8 à 12 po) de leurs yeux risquent aussi de subir un strabisme convergent temporaire, c’est-à-dire loucher.

Mythes sur la santé : les mets épicés font perdre du poidsYurii_Yarema/Shutterstock

Confirmé : les mets épicés font perdre du poids

Il ne s’agit pas simplement de manger de temps en temps des piments jalapeños. Mais une étude suggère que la capsaïcine des piments forts peut accélérer la perte de poids par thermogénèse, soit la production d’une chaleur corporelle qui favorise l’élimination du gras corporel.

Selon d’autres recherches, les épices comme le poivre de Cayenne coupent l’appétit et l’envie d’aliments gras, sucrés ou salés, et empêchent ainsi la surconsommation.

Confirmé : les allergies disparaissent aux premiers froids

C’est vrai pour l’allergie automnale à l’herbe à poux, une plante qui meurt durant l’hiver. Mais cela ne s’applique pas aux allergies hivernales, comme celles au sapin de Noël, aux moisissures ou aux acariens.

Le froid peut même causer une éruption cutanée et de l’œdème chez ceux qui souffrent du rare syndrome de l’urticaire au froid.

Mythes sur la santé : le jus de cornichon soulage les crampesFascinadora/Shutterstock

Confirmé : le jus de cornichon soulage les crampes

Absolument vrai. Une étude publiée dans la revue Medicine & Science in Sports & Exercise démontre que le jus de cornichon calme les crampes musculaires en une minute et demie, soit 45 fois plus vite que si les gens ne prennent rien.

Sans être certains de la cause de cet effet, les scientifiques croient que le jus de cornichon provoque un réflexe à l’arrière de la gorge, qui inhibe l’activité neuromusculaire dans tout le corps et réduit conséquemment les crampes. La moutarde aurait des effets comparables, selon d’autres recherches.

Le jus de cornichon serait aussi efficace pour soulager la gueule de bois.

Confirmé : l’activité physique rend plus intelligent

En plus du bien-être qu’elle procure, l’activité physique est également bénéfique pour le cerveau. Elle déclenche la production métabolique d’une molécule nommée irisine, qui stimule les gènes de l’apprentissage et de la mémoire, selon les chercheurs du Dana-Farber Cancer Institute et de l’École de médecine de Harvard. L’augmentation qui s’ensuit du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) stimule la production de nouveaux neurones.

Ce facteur de croissance peut également réduire les taux de cortisol (hormone du stress), et activer l’esprit critique par action sur l’humeur. D’autres études attribuent cette stimulation neuronale à une plus grande oxygénation cérébrale et à l’effet que la compétition sportive a sur le mental.


Confirmé : les brûlures d’estomac font pousser les cheveux du fœtus

Il arrive parfois qu’un mythe urbain soit fondé. Une étude de l’Université John Hopkins a révélé que les femmes enceintes présentant des brûlures moyennes ou sévères de l’estomac donnaient naissance à des bébés chevelus.

Au contraire, les bébés de celles qui n’en ont pas souffert étaient plutôt glabres. Le lien de cause à effet n’est pas évident. Les chercheurs pensent qu’un niveau particulièrement élevé d’œstrogènes et d’hormones de grossesse peut stimuler cette croissance des cheveux chez le fœtus, en plus de relâcher le sphincter œsophagien supérieur, créant ainsi un reflux d’acidité gastrique.


Mythes sur la santé : le fromage au coucher déclenche des rêves étrangesMaraZe/Shutterstock

Confirmé : le fromage au coucher déclenche des rêves étranges

C’est ce que révèle une étude du British Cheese Board, qui relie également le type de fromage au style de rêve conséquent. Ainsi, 85% des participants qui avaient mangé du Stilton auraient eu des rêves bizarres, alors que 60% de ceux qui avaient consommé du Red Leicester avaient rêvé de leur enfance.

Ceci est peut-être causé par la présence de tryptophane dans le lait, un acide aminé qui favorise le sommeil et réduit le stress. Aucun cauchemar n’a été rapporté, mais le site Men’s Health suggère que ces rêves étranges reliés au fromage pouvaient résulter d’un problème de digestion interrompant le sommeil (hypothèse de détresse alimentaire). L’intolérance au lactose pourrait également provoquer des rêves étranges.


Confirmé : il faut entraîner son cerveau

Un grand nombre d’études démontrent que la mise à l’épreuve constante du cerveau peut atténuer le risque de déficit cognitif, de démence, et même de maladie d’Alzheimer.

Une recherche portant sur des participants de 55 à 75 ans a démontré que le simple fait de jouer à un jeu vidéo pouvait améliorer le fonctionnement cérébral et augmenter la matière grise dans l’hippocampe. Des gens plus âgés qui s’adonnaient couramment à des activités exigeantes, comme la lecture ou les mots croisés, ont obtenu des résultats supérieurs aux tests d’acuité mentale.

https://www.selection.ca

Enrhumé, ce Danois avait une dent à l’intérieur du nez


Un homme du Danemark croyait souffrir d’une congestion nasale chronique, mais la réalité fut tout autre. C’est une dent qui se trouvait dans le nez. Il a du se sentir drôlement soulager de se faire enlever cette dent intranasale.
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Enrhumé, ce Danois avait une dent à l’intérieur du nez

Enrhumé, ce Danois avait une dent à l'intérieur du nez

Au Danemark, est arrivée une anecdote insolite : un homme, qui pensait souffrir de congestion nasale chronique, avait en réalité une dent située à l’intérieur de son nez.

Explications.

Une dent dans le nez

Ce Danois, âgé de 59 ans, pensait souffrir d’un rhume chronique depuis 2 ans. Il avait en effet perdu l’odorat et son nez avait des écoulements purulents fréquents. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le résultat de sa radio est tombé !

Au niveau du cornet inférieur gauche se trouvait une excroissance et pas n’importe laquelle. Lorsque le médecin l’a retirée, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une dent. Surprise au département d’oto-rhino-laryngologie de l’hôpital d’Aarhus !

Un phénomène rare du à un traumatisme

Ôtée de la narine du patient à la suite de son opération du nez, cette dent se situait dans sa narine gauche. Ses dimensions était de 13 millimètres sur 6 : on comprend mieux la gêne du quinquagénaire ! Ce phénomène, rare, porte un nom, il s’agit d’une dent intranasale.

Comment ce Danois s’est-il retrouvé avec une dent qui lui pousse dans le nez ? Pour les médecins, il existe une thèse plausible. Ce patient ayant subi diverses fractures au niveau du visage, le traumatisme a provoqué le déplacement de la dent au niveau de la narine.

Néanmoins, « Il est très probable que notre patient ait eu cette dent intranasale pendant la plus grande partie de sa vie, mais que les symptômes ne soient apparus que tardivement » lit-on dans les colonnes de France Soir. 

Une anecdote dont on se souviendra la prochaine fois que l’on sera enrhumé.

Perrine Deurot-Bien

https://www.passeportsante.net/

Le Saviez-Vous ► 8 faits au sujet du mucus


 

Cet hiver, on peut dire que bien des gens se sont moucher, voir cracher le surplus de mucus accumulé à cause du rhume ou de la grippe. Pourtant, le mucus est important, car il permet d’humidifier des tissus fragiles.
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8 faits au sujet du mucus

HÉLÈNE LAURIN

En ces temps de rhumes, on aimerait bien qu’il y ait un peu moins de mucus partout.

Pourtant, le mucus est essentiel à notre bien-être. Voici pourquoi, en 7 points.

LE MUCUS, C’EST L’HUILE À MOTEUR DU CORPS

Le mucus offre une couverture protectrice à plusieurs surfaces à l’intérieur du corps (la bouche, le nez, les sinus, la gorge, les poumons et l’appareil digestif). Le mucus aide à garder les tissus délicats humides et donc, fonctionnels. Si ces tissus séchaient, il y aurait des fissures, ce qui laisserait la voie libre aux virus et divers germes.

LE CORPS PRODUIT 1,4 LITRE DE MUCUS PAR JOUR

Le corps est une machine à produire du mucus. Il est composé d’eau, de protéines et de sel. La grande majorité de la production quotidienne de mucus est simplement avalée.

LE MUCUS EST LE PAPIER ATTRAPE-MOUCHES DU CORPS

Le mucus emprisonne tous les intrus malveillants (les virus, bactéries et poussières) qui passent par là. Ensuite, on les avale et les enzymes de notre estomac font le reste de la job d’élimination.

MALADE OU NON, LA PRODUCTION DE MUCUS EST PLUTÔT STABLE

Ce sont les sérosités (du fluide corporel semblable à du sérum) qui font en sorte que le mucus est plus ou moins liquide.

LE MUCUS CHANGE DE TEXTURE SELON NOTRE CONDITION

Parfois, le mucus épaissit lors d’une infection. Le rhume rend le mucus plus épais. L’air sec et la déshydratation rendent également le mucus plus épais, d’où le fait qu’on se réveille bien souvent congestionné.

D’autres fois, il est plus clair et il coule librement de notre nez. Les réactions allergiques, manger épicé et l’air froidaugmente la production de sérosité, rendant le mucus plus liquide.

LA COULEUR DU MUCUS RACONTE UNE HISTOIRE

Une personne en santé a un mucus clair. Il change de couleur quand on est malade. Il devient jaune-vert, indiquant la présence de globules blancs combattant l’infection. Le mucus rosé, rouge ou même brunâtre indique plutôt la présence de sang.

CE N’EST PAS LE SURPLUS DE MUCUS QUI CAUSE LE CONGESTIONNEMENT

La production de mucus reste plutôt stable, malade ou non. Lorsque vous êtes bouchés ben raide, ce sont les cornets nasaux qu’il faut blâmer. Les cornets nasaux enflent lorsque l’air est sec et froid, et aussi lorsqu’il y a une infection (pour augmenter les globules blancs dans la région).

LES CROTTES DE NEZ SONT DU MUCUS SÉCHÉ

La rhinotillexomanie (le nom très savant du décrottage de nez), bien que tabou, est particulièrement répandu. Une petite étude américaine stipule de 91% (!) des adultes se récurre le nez.

Pour en savoir davantage sur le mucus, vous pouvez consulter cet article de Vox, celui de WebMD et celui de Health.

https://www.journaldemontreal.com

Cette start-up vend des mouchoirs plein de microbes pour aider les gens à tomber malades


Je suis septique que j’ai fait des recherches en anglais et il semble que cette entreprise vende vraiment des mouchoirs contaminés. Faut vraiment être simple d’esprit pour vendre n’importe quoi. En tout cas, c’est dégoutant.
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Cette start-up vend des mouchoirs plein de microbes pour aider les gens à tomber malades

 

par  Ulyces 

Payer 70 euros(106 $ cad) pour un mouchoir dans lequel un inconnu a éter­nué ? Ça existe, puisque cette start-up de Los Angeles affirme avoir déjà vendu près d’un millier de mouchoirs  « remplis d’éter­nue­ments » à des personnes dési­reuses de contrac­ter un rhume, rappor­tait le Time Maga­zine le 18 janvier.

VaevTis­sue se présente comme une « marque de bien-être ».

D’après le site web de la start-up, les personnes qui achètent ses mouchoirs sont « des gens ouverts d’es­prit » qui appré­cient le luxe de pouvoir tomber malades « à leur guise ».

 

Le fonda­teur de Vaev, Oliver Nies­sen, 34 ans, affirme que ces mouchoirs doivent être consi­dé­rés comme une alter­na­tive à la méde­cine conven­tion­nelle.

 « Ils vous permettent de contrac­ter déli­bé­ré­ment un rhume quand vous le souhai­tez, afin de réduire le risque de contrac­ter le même rhume plus tard. Nous person­na­li­sons tout dans nos vies. Tout est selon notre désir. Pourquoi ne pas abor­der la mala­die de cette façon aussi ? » a-t-il déclaré.

« Suppo­sons que vous vous apprê­tez à partir en vacances et que vous voulez mini­mi­ser les risques d’at­tra­per un rhume. Vous utili­sez un mouchoir de Vaev conta­miné par des éter­nue­ments et vous tombe­rez malade main­te­nant plutôt que pendant vos vacances », illustre Nies­sen. Bah ouais, logique.

Comment les tissus de Vaev sont-ils conta­mi­nés ? Nies­sen affirme que son entre­prise peut comp­ter sur une dizaine d’ « éter­nueurs » diffé­rents, dont certains ont été recru­tés en ligne. Ils éter­nuent dans un lot de mouchoirs propres et les renvoient à la société, qui les emballe ensuite dans des boîtes de Pétri scel­lées et les envoie aux clients. Quand les dix éter­nueurs retrouvent leur bonne santé, la produc­tion peut être stop­pée.

Pour les scien­ti­fiques inter­ro­gés par le Time, bien que ces mouchoirs puissent tech­nique­ment vous immu­ni­ser contre la même souche de virus du rhume que celle avec laquelle vous vous êtes volon­tai­re­ment conta­miné, il existe des centaines d’autres souches que vous êtes suscep­tible contrac­ter.

« Il y a plus de 200 types de rhino­vi­rus, vous allez donc devoir vous mettre envi­ron 200 mouchoirs dans le nez pour en obte­nir un diffé­rent à chaque fois », explique Charles Gerba, profes­seur de micro­bio­lo­gie et de sciences de l’en­vi­ron­ne­ment à l’Uni­ver­sité de l’Ari­zona.

« Se faire inocu­ler l’un ne vous protège pas contre tous les autres, c’est pourquoi nous n’avons jamais déve­loppé de vaccin contre le rhume. Comment fabrique-t-on un vaccin contre 200 virus diffé­rents ? »

Sur le site web de la start-up, les mouchoirs sont actuel­le­ment en rupture de stock, mais Nies­sen espère recons­ti­tuer ses stocks dans les semaines à venir.

Source : Time Maga­zine

https://www.ulyces.co/

Quand le spray nasal devient une drogue


On ne parle pas ici des sprays d’eau salée, mais des sprays qui sont conçu comme décongestionnant. Adolescente, je l’ai utilisée avec succès, mais après en avoir parlé à mon père, lui, il a exagéré a du arrêter et a connu une petite période de désagrément. Comme tout médicament, il est important de lire les indications.
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Quand le spray nasal devient une drogue

 

© DR..

Charlotte Costenoble

Une réalité pour de nombreuses personnes.

Avoir le nez bouché est si désagréable qu’on s’oriente rapidement vers un spray (ou gouttes) décongestionnant. Une pulvérisation et déjà la sensation de confort s’installe, on respire enfin! Il suffit que le rhume persiste un peu plus longtemps que d’habitude et, sans s’en rendre vraiment compte, on dépasse la limite. On continue à employer ce spray miraculeux qui ne fait, finalement, que soulager un symptôme. L’usage de ces sprays décongestionnants est limité dans le temps. Classiquement, la posologie est de 2 à 3 pulvérisations par jour, maximum une semaine d’utilisation.

Rhinite médicamenteuse

La dépendance aux sprays décongestionnants pour le nez porte un nom: la rhinite médicamenteuse. Le mécanisme de cette pathologie est simple. En cas d’usage prolongé des sprays décongestionnants, la muqueuse nasale s’altère. L’inflammation, le gonflement de la muqueuse et la diminution des fonctions essentielles (mouvements ciliaires et sécrétion de mucus) s’installent rapidement. Le nez se bouche à cause de l’usage excessif du produit. Si on arrête le traitement d’un coup, après une utilisation prolongée, un effet « rebond » apparaît. Les vaisseaux sanguins se dilatent donnant la sensation d’un nez bouché… le nez « en redemande ».

Enfin, un effet de « tolérance » s’installe: il est nécessaire d’augmenter les doses du produit pour obtenir un effet équivalent, c’est l’accoutumance. Un cercle vicieux se crée et il est très difficile d’en sortir! Mieux vaut donc prévenir que guérir. Respecter scrupuleusement la limite d’utilisation de ces produits est donc une recommandation à suivre à la lettre.

L’accoutumance n’est pas le seul effet secondaire

En plus de cet effet néfaste, l’usage prolongé des décongestionnants peut avoir d’importants retentissements sur la santé: hypertension, troubles du rythme cardiaque, convulsions, agitation,… Ces médicaments, bien qu’ayant un effet plutôt local, passent inévitablement dans le sang (via les vaisseaux sanguins de la muqueuse nasale). Une raison de plus de bien observer la posologie de ces médicaments.

Comment venir à bout de la dépendance?

Tout dépend de quand date la dépendance. Si vous avez exagéré avec les gouttes ou le spray et que ça dure depuis quelques semaines, arrêtez tout de suite d’employer ces médicaments. Il faudra sans doute deux à trois jours d’adaptation pendant lesquels votre nez sera bouché mais la situation redeviendra rapidement normale. Les sprays d’eau de mer peuvent vous aider à passer le cap et à débarrasser vos narines des mucosités résiduelles. Si par contre, votre dépendance dure depuis quelques années, parlez-en à votre médecin traitant. Il établira avec vous un « plan d’attaque » pour vous permettre de tenir le coup et de vous en débarrasser définitivement.

https://www.7sur7.be/

Ce que le manque de sommeil fait à votre corps


Le manque de sommeil a des répercussions pouvant aller au manque d’empathie, de motivation jusqu’au diabète, obésité. Dire qu’avant il y a quelques années, on dormait environ deux heures de plus, alors qu’aujourd’hui, tout va trop vite, trop de choses à voir …
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Ce que le manque de sommeil fait à votre corps

 

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Le manque de sommeil diminue votre concentration. | Hutomo Abrianto via Unsplash

Repéré sur The Telegraph

Repéré par Jasmine Parvine

Dormir peu, c’est fatiguant et mauvais pour la santé

Le réveil sonne, vous êtes encore plus fatigué que la veille: encore cinq minutes, ça changera peut-être quelque chose. Dix minutes plus tard, aucune différence, mais il faut vraiment se lever. Crevé, vous commencez votre rituel matinal avant de partir au boulot. Pourtant hier soir, vous avez tout tenté pour trouver le sommeil de bonne heure: tisane relaxante, méditation, ASMR. Trop tard, il faudra attendre dimanche matin pour dormir.

Des scientifiques des universités d’Oxford, Cambridge, Harvard, Manchester et Surrey ont découvert que nous dormions deux heures de moins que dans les années 1960. Car depuis, notre mode de vie a changé. Nous sommes stressés par le travail, avons les yeux rivés sur un écran toute la journée et consommons une importante quantité de café quotidiennement.

Le Dr. Neil Stanley, auteur de How to sleep well, déclare au Telegraph: «Il n’y a pas une seule bonne chose à propos du manque de sommeil. Pourtant nous vivons dans une société qui au mieux ignore le repos et au pire, ne le considère pas comme un signe d’honneur.»

Un manque avec des répercussions

Estimer que le sommeil n’est qu’une option n’est pas sans conséquences sur notre santé. D’après le Dr. Stanley, un temps de sommeil insuffisant multiplierait par quatre les risques d’attraper un rhume. Il engendrerait aussi une diminution de l’empathie et de la motivation, une concentration médiocre et un temps de réaction plus lent.

À long terme, les risques de développer des pathologies graves comme le diabète, la maladie d’Alzheimer, l’obésité, le déclin cognitif, la dépression ou des maladies cardiaques augmenteraient.

De plus, dormir peu donnerait faim, très faim. Des chercheurs et chercheuses de l’université de Pennsylvanie ont constaté que dormir moins de six heures par nuit diminuerait nos niveaux d’hormones liées au sentiment de faim (la ghréline) et de plénitude (la leptine). En clair, difficile de se sentir rassasié quand on est fatigué.

La Dre. Sara Gottfried, autrice de Youngerby, explique au média anglais que le cerveau est l’organe le plus touché par l’absence de sommeil. Pendant la nuit, il élimine les toxines de vieillissement en créant un espace entre les cellules 60% plus grand que pendant la journée.

Mais bonne nouvelle, il est possible de rattraper ses nuits. Gottfried indique que piquer un somme serait plus réparateur qu’une grasse matinée: une sieste de vingt minutes équivaudrait à une heure de sommeil

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Nez bouché, nez qui coule… comment en venir à bout?


Le rhume est très contraignant, malheureusement qu’on se soigne ou non, cela n’a pas de différence sur la durée du coryza. Nous pouvons seulement atténuer les symptômes avec quelques gestes très simples.
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Nez bouché, nez qui coule… comment en venir à bout?

 

© getty.

Charlotte Costenoble

Quelques astuces pour arriver à bout d’un vilain rhume.

En hiver, il est très courant d’avoir le nez qui coule, le nez bouché ou même les 2 en même temps. Ces désagréments sont les manifestations classiques du rhume. Appelé aussi « coryza », le rhume est une affection bénigne, le plus souvent virale (près de 200 virus peuvent être à l’origine d’un rhume) et très fréquente. En moyenne, un adulte souffre de 2 à 3 rhumes par an tandis qu’un enfant, plus fragile, peut en souffrir jusqu’à 8 fois par an!

Mécanisme de défense

Le rhume est une inflammation de la muqueuse nasale suite au contact avec un ou plusieurs virus. Le mécanisme est simple: les virus pénètrent dans la cavité nasale et vont se fixer sur la muqueuse. En réaction, les vaisseaux sanguins présents dans le nez se dilatent afin d’amener des cellules de défense. La muqueuse nasale gonfle (le nez se bouche) et sécrète du mucus afin d’évacuer les virus incriminés (le nez coule). Les symptômes de nez bouché ou de nez qui coule sont, en fait, des mécanismes de défense de l’organisme.

Soulager les symptômes

La prise en charge d’un rhume est uniquement symptomatique. On ne peut, malheureusement, pas en diminuer la durée. L’adage « un rhume, c’est 7 jours sans médicaments et une semaine avec » s’avère être assez réaliste. Aucun médicament ne raccourcit la durée d’un rhume. Par contre, il est possible de diminuer l’intensité des symptômes et d’améliorer le confort de vie du malade par quelques moyens simples et produits disponibles en pharmacie:

– Les astuces non médicamenteuses

La base quand un nez se bouche ou coule? Le mouchage! Bien souvent, ce geste santé est oublié. Pourtant, c’est la première chose à faire pour évacuer les virus présents sur la muqueuse nasale. D’autres conseils peuvent aussi être suivis: se reposer, aérer son intérieur (au moins 15 à 20 minutes par jour), éviter de surchauffer sa chambre à coucher (idéal = 16-18°C), éviter l’inhalation d’air froid, de fumée de cigarette,…

– Le sérum physiologique et les sprays d’eau salée

Ce sont les atouts de choc pour un mouchage efficace et une hygiène nasale au top. Le sérum physiologique ou les sprays d’eau salée vont humidifier la muqueuse et permettre l’évacuation plus active du mucus rempli de virus. Ils peuvent être utilisés autant de fois que nécessaire et sur le long terme. Les sprays dits « hypertoniques » sont un peu plus salés que les sprays classiques. Ils exercent un effet décongestionnant en désengorgeant les cellules de la muqueuse nasale. Plus irritants, ils ne doivent pas être utilisés à trop long terme.

– Les sprays et comprimés décongestionnants/anti écoulements

De nombreux sprays et comprimés décongestionnants et/ou anti écoulements existent. Ils sont efficaces et soulagent vite le malade. Par contre, il est primordial de bien respecter leur posologie car ils possèdent des effets indésirables. Demandez toujours conseil à votre pharmacien.

Limiter la contagion

Le rhume est une affection très contagieuse. Afin de limiter la contamination de l’entourage, il est recommandé de se couvrir la bouche lors d’une toux ou d’un éternuement, d’utiliser des mouchoirs en papier jetables et de se laver les mains au savon et à l’eau le plus régulièrement possible.

Quand consulter?

Bien que dans la grande majorité, les symptômes du rhume soient bénins, certains signaux d’alarme doivent nous pousser à aller consulter: des sécrétions vertes ou jaunes depuis plus de 5 jours, des douleurs au niveau des sinus, une forte fièvre, une douleur à l’oreille,…

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Le Saviez-Vous ► 15 faits inusités sur le rhume


Le rhume a au moins 150 amis pour contaminer les gens !! Quelque rare personne, comme ma fille ne sont jamais malade alors que nous pauvres mortels si le rhume plane, il nous attrape. Il y a quand même des moyens pour essayer de l’éviter que ce soit le lavage des mains, désinfectés les objets, aérés malgré le froid la maison, être actif etc ..
Nuage

 

15 faits inusités sur le rhume

 

Les virus du rhume mutent régulièrement.

Pormezz/Shutterstock

Par Brandon Specktor avec Jeanne Moncada, Sélection du Reader’s Digest

Rhume ou grippe? Pour mieux prévenir la maladie et se sentir bien durant tout l’hiver, mieux vaut être informé : voici 15 faits à connaître sur le rhume.

 

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Le rhume et les virus

Le rhume ou « rhinite infectieuse » est causé par de nombreux virus – plus de 150 selon la Pre Caroline Tapparel-Vu, virologiste au laboratoire de virologie des Hôpitaux universitaires de Genève. Tous sont capables de provoquer congestion et toux, et de contraindre au repos. Chacun de ces virus arrive à tromper à sa façon nos défenses immunitaires.

« Très petits et très malins, ils mutent régulièrement », précise Caroline Tapparel-Vu.

Voilà pourquoi il est peu probable qu’on trouve un jour un remède universel au rhume.

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Le rhume ne serait peut-être pas lié aux chutes de température.

Zaitsava Olga/Shutterstock

Le mot rhume, synonyme de temps froid?

Le mot évoque souvent les temps froids. Pourtant, l’effet des basses températures sur l’agressivité d’un virus n’est pas clair. Si les rhumes sont plus fréquents en hiver, c’est probablement parce que nous passons plus de temps à l’intérieur, en contact rapproché avec des personnes et des surfaces contaminées.

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Le rhume et l’air sec des pièces chauffées

L’air des pièces chauffées assèche les narines, empêchant le mucus de piéger les microbes avant qu’ils n’atteignent les poumons. Le corps sécrète davantage de mucus pour les évacuer. L’écoulement du nez n’est donc pas causé par le rhume, mais par le corps qui implore d’agir…

La fréquence du rhume

Nous attrapons plus de rhumes qu’il n’y paraît. Selon Roland Reynaert, médecin généraliste à Bruxelles, les jeunes enfants peuvent avoir de six à huit rhumes par an, là où les adultes n’en auront que de deux à quatre. Certaines personnes ne l’attraperont jamais.

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Pour éviter d'attraper un rhume, tenez-vous à un mètre de distance des autres.

Estrada Anton/Shutterstock

Un mètre et un rhume

Un mètre. C’est la distance minimale à conserver pour se prémunir du rhume d’un tiers, précise Anne Iten, médecin aux Hôpitaux universitaires de Genève.

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Remède gratuit contre le rhume

Le meilleur remède, et il est gratuit, c’est le repos. Selon une étude auprès de 200 personnes, parue dans Brain, Behavior, and Immunity, les sujets enrhumés se sentent moins vigilants et de mauvaise humeur. Leurs facultés mentales sont altérées et leurs réactions plus lentes que celles des sujets en bonne santé.

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Les secrets d’un bon repos

Le repos en position allongée est déconseillé, car le mucus du nez descend et irrite la gorge, déclenchant des quintes de toux qui nuisent au sommeil. Adoptez plutôt une position semi-assise pour réduire la stimulation des récepteurs sensitifs de la gorge responsables de la toux. En prime, le mucus s’écoule plus facilement et on respire mieux.

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Guérir plus vite?

Pour guérir plus vite et gratuitement, vous pouvez aussi recruter un proche pour qu’il vous dorlote. Dans une étude de 2009 de l’Université du Wisconsin, les patients ayant attribué la note maximale à leur médecin dans un questionnaire mesurant l’empathie ont été malades un jour de moins que ceux dont le médecin était jugé moins prévenant. Les taux d’IL-8, une protéine produite par un organisme malade, étaient deux fois plus élevés chez les sujets des médecins plus attentifs.

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Stimuler son système immunitaire

De petites séances d’exercice léger peuvent stimuler les défenses immunitaires. Une expérience menée sur des femmes ménopausées en surpoids ou obèses a montré que celles qui étaient actives attrapaient moins de rhumes que les autres. Une analyse de 2014 laisse croire qu’un entraînement d’intensité modérée contribuerait à prévenir le rhume….

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En cas de rhume, les bouillons de viande sont bénéfiques.

Oksana Mizina/Shutterstock

Bouillon de viande ou de légumes?

Le bouillon de viande fonctionne peut-être, mais pas parce que c’est la recette de maman. La plupart des bouillons clairs sont bénéfiques; le liquide chaud décongestionne et facilite l’écoulement du mucus. La soupe au poulet est un excellent réhydratant – un liquide chaud, salé et plein d’électrolytes. Le Dr Reynaert recommande de faire des inhalations qui permettent de liquéfier les sécrétions collantes.

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Qu’en est-il de la vitamine C?

Ne comptez pas sur les suppléments de vitamine C. En 2013, une analyse de 29 expériences différentes a établi que, dans l’ensemble, ils ne prévenaient pas le rhume. Mais, dans certains cas, les doses destinées à atténuer les symptômes avaient eu des effets légers.

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Le zinc et la guérison

Le zinc, en revanche, semble accélérer la guérison. Pris en pastille ou en sirop dans les 24 heures suivant l’apparition des symptômes, il réduirait la durée du rhume d’une journée. Le système immunitaire a en effet besoin de zinc pour travailler. Bien sûr, consultez d’abord un médecin pour éviter une interaction indésirable avec d’autres médicaments.

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Pour éviter d'attraper un rhume, lavez-vous les mains régulièrement.

Summer Photographer/Shutterstock

L’espérance de vie d’un virus

Un virus du rhume peut survivre plus de 24 heures hors du corps humain; lavez-vous les mains après avoir touché une poignée de porte ou  un robinet du bureau. Une étude de 2011 a révélé que les porteurs du rhinovirus, le virus du rhume le plus répandu, contaminaient 41 % des surfaces de leur maison – poignées, télécommandes, robinets, etc. Une heure après avoir touché ces surfaces, les doigts de presque 25 % des sujets étaient encore infectés..

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Toujours prendre le rhume au sérieux

C’est bénin, mais on le prend au sérieux. Ces infections sont habituellement anodines et guérissent spontanément, mais elles peuvent entraîner de graves complications (bronchiolite, pneumonie, etc.) chez les personnes âgées et les jeunes enfants.

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Prévenez le rhume en faisant des gargarismes.

Odua Images/Shutterstock

Gargarismes préventifs

Grand-mère avait raison : les gargarismes sont efficaces, peut-être même préventifs. Certains volontaires d’une étude japonaise se sont gargarisés régulièrement avec de l’eau, d’autres non. Après 60 jours, le premier groupe affichait presque 40 % de rhumes en moins par rapport au groupe témoin.

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