Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au Myanmar


Les parasites, comme les poux qui mènent la vie dure aux humains et aux animaux, sont présent sur terre depuis des millions d’années. D’ailleurs, les paléontologues ont ainsi découvert un parasite qui aurait vécu, il y a 100 millions d’années. Il devait avoir de bonnes dents pour manger des plumes de dino ..
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Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au Myanmar


Des insectes préhistoriques se nourrissant de plumes de dinosaures ont été découverts au MyanmarUn Mesophthirus engeli retrouvé dans de l’ambre, avec une plume de dinosaure© Nature Communications

Par Chloé Gurdjian –

Des insectes préhistoriques semblables à des poux ont été découverts dans de l’ambre. Selon les scientifiques, ils se nourrissaient des plumes des dinosaures.

De nos jours, l’un des pires « cauchemars » des parents est de récupérer leur enfant de l’école, la tête couverte de poux. Ces insectes mènent aussi la vie dure aux animaux, comme les oiseaux. Et il semblerait que ces petites bêtes contrarient leur monde depuis bien longtemps, comme le racontent des scientifiques dans la revue Nature Communications.

C’était notamment le cas des dinosaures. Les paléontologues affirment désormais que beaucoup de dinosaures avaient des plumes. Celles-ci étaient le terrain de jeu idéal pour les parasites et autres insectes. Dans une étude dévoilée le 10 décembre 2019, les scientifiques dévoilent ainsi avoir découvert des insectes préhistoriques comparables à des poux, datant de 100 millions d’années. Ceux-ci étaient emprisonnés dans de l’ambre trouvée dans l’État Kachin du Myanmar. Deux plumes de dinosaure étaient également dans l’ambre.

Cet insecte nouvellement découvert a été baptisé Mesophthirus engeli. Présentant un corps similaire aux poux de notre époque, le Mesophthirus engeli n’avait pas d’ailes. Autre point commun avec les poux, qui grignotent les plumes des oiseaux, le Mesophthirus engeli aurait lui aussi fait preuve d’une forte capacité de mastication. L’une des plumes retrouvée dans l’ambre présente d’ailleurs des signes de grignotage.

Mais, contrairement aux poux d’aujourd’hui, les scientifiques pensent que ces insectes étaient moins spécifiques et sélectifs dans le choix des plumes à grignoter. Les deux plumes trouvées dans l’ambre appartiennent ainsi à des espèces différentes de dinosaures. Pour survivre après l’extinction des dinosaures à plumes, les poux ont dû changer de proies.

« Il est probable que ces premiers parasites masticateurs se soient alors nourris de plumes d’oiseaux, en attendant de nouvelles découvertes », a déclaré à CNN Chungkun Shih, un des auteurs de l’étude.

Reconstitution d’un Mesophthirus engeli – Nature Communications

Auparavant, l’insecte le plus ancien se nourrissant de plumes de dinosaures à avoir été trouvé était le Megamenopon rasnitsyni. Découvert en Allemagne, il vivait il y a 44 millions d’années.

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Des créatures invertébrées inconnues datant de 30 millions d’années


Un invertébré inconnu a été trouvé en République Dominicaine qui ressemble à certains points, il ressemble à des acariens et d’autres points aux oursons d’eau. Le Sialomorpha dominicana a déjà un surnom, le cochon moisi, par sa forme et sans doute pour ses 30 millions d’années
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Des créatures invertébrées inconnues datant de 30 millions d’années


Nathalie Mayer

Journaliste


Vous avez aimé les tardigrades, ces minuscules invertébrés aux allures d’oursons d’eau ? Alors, vous allez adorer ces nouveaux invertébrés microscopiques vieux de 30 millions d’années et dont des fossiles ont été retrouvés dans de l’ambre. Les « cochons moisis », comme les surnomme affectueusement leur inventeur.

« Cochons moisis ». C’est ainsi que George Poinar Jr., un chercheur de l’université de l’État de l’Oregon (États-Unis) appelle les petits invertébrés dont il a récemment trouvé des fossiles prisonniers de l’ambre. En référence à leur aspect et à leur régime alimentaire. Plus sérieusement, le scientifique les a baptisés Sialomorpha dominicana. Sialomorpha – du grec « sialos » signifiant « gros porc » et « morphe » signifiant « forme » – et dominicana en référence à l’endroit où ils ont été découverts, en République dominicaine.

Ces « cochons moisis » ne peuvent être classés parmi aucun groupe existant d’invertébrés. Par certains aspects, ils ressemblent à des tardigrades. Par d’autres, à des acariens.

« Mais ils ne font clairement partie d’aucun de ces deux groupes », affirme George Poinar Jr.

Au bout des doigts des « cochons moisis », pas de griffes comme c’est le cas pour les tardigrades, ici en photo, ou les acariens. © dottedyeti, Fotolia

Au bout des doigts des « cochons moisis », pas de griffes comme c’est le cas pour les tardigrades, ici en photo, ou les acariens. © dottedyeti, Fotolia

Des centaines de fossiles identifiés

Dans l’ambre, aux côtés de centaines de spécimens de Sialomorpha dominicana, les chercheurs ont également trouvé des traces de ceux qui partageaient, par le passé, leur environnement. De quoi déduire toute une série de caractéristiques. Ces cochons moisis, qui vivaient sur Terre il y a 30 millions d’années, mesuraient environ 100 micromètres de long. Ils avaient une tête flexible et quatre paires de pattes. Ils grandissaient en muant leur exosquelette et se nourrissaient principalement de champignons qu’ils complétaient de quelques petits invertébrés.

Sialomorpha dominicana semble représenter un nouveau phylum. Reste tout de même aux chercheurs à établir quand la lignée a été créée, combien de temps elle a prospéré et s’il existe encore des descendants vivants de ces cochons moisis aujourd’hui.

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Un mille-pattes vieux de 99 millions d’années découvert dans de l’ambre


Un mille-pattes de 99 millions d’années découvert dans l’ambre. Il vivait au temps des dinosaures. Il ressemble aux mille-pattes d’aujourd’hui, mais les paléontologues ne pouvait pas l’insérer dans leur classification actuelle, ils ont donc introduit dans un nouvel sous-ordre
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Un mille-pattes vieux de 99 millions d’années découvert dans de l’ambre


par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de paléontologues annonce avoir identifié un nouveau représentant des mille-pattes, coincé à l’intérieur d’une pierre d’ambre birman pendant au moins 99 millions d’années. Les détails de l’étude sont publiés dans la revueZooKeys.

Il n’y avait que des dinosaures et arthropodes géants à l’époque du Crétacé. Des créatures minuscules évoluaient également, cachées sous les fougères. Comme ce petit mille-pattes, de seulement 8,2 mm de long, récemment découvert coincé dans de l’ambre vieux de 99 millions d’années. Dès les premières analyses, les chercheurs ont rapidement compris qu’ils manipulaient l’un des plus anciens représentants mille-pattes de l’ordre Callipodida. Mais sa morphologie inhabituelle les aura également menés à réviser la classification actuelle du mille-pattes. Ils ont finalement introduit un nouveau sous-ordre.

Pour analyser la petite créature, les chercheurs expliquent s’être appuyés sur une nouvelle technique appelée “microscopie à rayons X 3D”. L’idée, pour faire simple, consiste à “trancher” le spécimen, ce qui permet d’examiner les plus petits détails de son anatomie. Détails qui nous seraient autrement invisibles. L’arthropode étudié était loin d’être le seul découvert dans ce gisement d’ambre birman (529 autres spécimens ont été découverts). En revanche, il était bel et bien le seul représentant de son sous-ordre, désormais baptisé Burmanopetalum inexpectatum.

Le mot inexpectatum signifie inattendu“, en latin. Tandis que l’épithète générique “Burmanopetalum” fait référence au pays de la découverte, le Myanmar – anciennement la Birmanie.

Un petit parmi les géants

« Ce petit mille-pattes a vécu à une époque où de terribles dinosaures et d’énormes arthropodes erraient sur la Terre, explique Pavel Stoev, du Museum national d’histoire naturelle de Bulgarie. On sait par exemple que les anciens mille-pattes du genre Arthropleura, qui habitaient l’Amérique du Nord et l’Écosse il y a 315 à 299 millions d’années, avaient déjà une longueur de 230 centimètres. Quant à notre nouveau spécimen, il vivait probablement dans des forêts tempérées composées d’arbres semblables à des pins et des séquoias, d’hépatiques et de fougères denses ».

« Nous avons eu tellement de chance de trouver ce spécimen si bien conservé dans l’ambre, se réjouit le chercheur. Nous avons été très surpris de constater que cet animal ne peut pas être classé dans la classification actuelle du mille-pattes.Même si leur apparence générale est restée inchangée au cours des 100 derniers millions d’années, notre planète ayant subi de profonds changements à plusieurs reprises au cours de cette période, certains traits morphologiques de la lignée des Callipodida ont considérablement évolué ».

Ce spécimen, à titre d’exemple, ne présente pas d’excroissances caractéristiques sur le dos, qui sont normalement présentes chez tous les membres actuels de l’ordre Callipodida. Une autre caractéristique inhabituelle est ses yeux, très simples, qui s’opposent à la vision plus complexe de ses contemporains.

Source

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Du jamais vu : un insecte préservé dans une opale


Cet insecte pourrait être le plus vieux spécimen jusqu’à maintenant. Tout dépend du  procédé de la fabrication de l’opale. Car il semble que l’ambre ait emprisonné l’insecte avant de se transformer en opale
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Du jamais vu : un insecte préservé dans une opale

 

Céline Deluzarche
Journaliste

 
Une opale retrouvée en Indonésie contient un insecte intact, comme fossilisé dans l’ambre. Une énigme pour les scientifiques, qui remet en cause les connaissances actuelles sur la formation de l’opale.

Seul, l’ambre permet en principe de conserver des fossiles d’animaux « mous ». Cette résine pétrifiée, à l’origine visqueuse, piège les animaux qui tombent dedans et se solidifie en pierre au fil des ans. De nombreux spécimens ont ainsi été découverts, incroyablement bien préservés, comme un escargot entier, une tique de dinosaure, un caméléon, un oisillon de 100 millions d’années ou encore une étrange araignée à queue.

La formation de l’opale remise en question

Mais l’an dernier, le gemmologue américain, Brian Berger, a fait une découverte inédite sur l’île de Java en Indonésie : une authentique opale multicolore dans laquelle est emprisonné un insecte, distinctement visible à travers la pierre.

« On peut même voir sa bouche ouverte et les structures fibreuses de ses appendices », décrit-il sur son blog.

Du jamais vu pour les scientifiques.

L’insecte est parfaitement conservé au sein de l’opale avec ses parties fibreuses. © Brian T. Berger, Instagram, velvetboxsociety

L’insecte est parfaitement conservé au sein de l’opale avec ses parties fibreuses. © Brian T. Berger, Instagram, velvetboxsociety

    La formation des opales demeure, en effet, assez mystérieuse, mais l’hypothèse dominante est que de l’eau chargée de silice dépose des micelles (particules en suspension) dans des fissures et cavités. En période sèche, lorsque l’eau s’évapore, on obtient des couches minéralisées organisées formant un « gel siliceux » transparent. En Indonésie, ce processus se produit souvent avec des coulées volcaniques plutôt qu’avec de l’eau. Dans les deux cas, il est impossible qu’un insecte entier soit fossilisé au cours de cette longue sédimentation.

    Une « opalisation » de l’ambre

« Ce spécimen remet en question nos connaissances actuelles sur la formation de l’opale », reconnait le géologue Ben McHenry, directeur de la collection des sciences de la Terre au South Australian Museum.

Le spécialiste avance une explication possible : l’insecte serait d’abord tombé dans l’ambre, qui aurait coulé dans la fente d’un bois. Les coulées volcaniques hautement siliceuses auraient alors investi la fente et un échange ionique se serait produit lors de la polymérisation, au cours de laquelle l’ambre se serait alors « opalisé ».

    L’insecte le plus ancien jamais retrouvé ?

    Il faut savoir que la plupart de l’ambre que l’on trouve est en réalité du copal, un intermédiaire entre la résine et l’ambre âgé de plusieurs centaines à quelques milliers d’années. La véritable fossilisation de la résine en ambre nécessite, quant à elle, elle plusieurs millions d’années.

    « Si cette théorie d’opalisation est juste, de la sève de l’arbre avec un insecte, suivi d’un processus sédimentaire passant par le copal, l’ambre et l’opale, l’insecte visible dans cette pierre pourrait être l’un des plus anciens jamais découverts », conclut Brian Berger. De nouvelles investigations sont en cours pour en savoir plus sur l’insecte en question.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une opale contenant un insecte parfaitement conservé a été retrouvée en Indonésie.

  • Normalement, de tels spécimens se trouvent uniquement dans l’ambre.

  • S’il s’agissait d’ambre « opalisé », l’insecte pourrait être le plus vieux jamais découvert.

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Découverte d’un coléoptère pris au piège dans l’ambre depuis 99 millions d’années


Un coléoptère très bien conservé pour ses 99 millions d’années. Il aurait des parents aussi vieux que 167 millions d’années, il aurait donc évolué avant la séparation du super continent.
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Découverte d’un coléoptère pris au piège dans l’ambre depuis 99 millions d’années

 

coléoptère ambre

Une vue dorsale du scarabée du Crétacé moyen Cretoparacucujus cycadophilus , y compris les cavités mandibulaires qu’il a probablement utilisées pour la pollinisation. Crédit: Chenyang Cai

par Brice Louvet

Il y a quelques jours, la découverte d’un scarabée coincé dans l’ambre depuis 99 millions d’années semble faire évoluer l’histoire des premiers insectes pollinisateurs de la planète.

On connaît cette relation particulière entre les insectes pollinisateurs et les plantes à fleurs, mais il y a eu un « avant ». Un autre groupe de gymnospermes à feuilles persistantes – appelées cycas – pourrait en effet avoir été parmi les premières plantes pollinisées par les insectes. C’est du moins ce que suggère la découverte dans le Myanmar d’un ancien coléoptère coincé dans l’ambre depuis 99 millions d’années (Crétacé), avec des grains de pollen de cycadales retrouvés autour de son corps. L’insecte, peut-on lire dans la revue Current Biology, présente également des plaques mandibulaires, chargées à l’époque de transporter le pollen.

« La découverte d’un insecte fossile exceptionnellement bien conservé est surprenante, explique Chenyang Cai, de l’Université de Bristol (Royaume-Uni) et co-auteur de l’étude, interrogé par Gizmodo. C’est le premier recensement de la famille des Boganiidae dans le Crétacé. Ce qui est plus fascinant, c’est qu’après avoir préparé la semelle d’ambre, la taille et le polissage sous microscopie à fort grossissement, nous avons trouvé beaucoup de minuscules grains de pollen à côté du scarabée ».

 

Grains de pollen de Cycad associés à C. cycadophilus Crédit : NIGPAS

« Les coléoptères boganiidés sont des anciens pollinisateurs des cycadales depuis l’époque des Cycades et des dinosaures », poursuit le chercheur.

Mais plus intéressant encore, ce coléoptère est connu pour avoir des parents proches qui remontent à la période jurassique précédente, originaires d’Afrique du Sud et d’Australie. La pollinisation par les coléoptères des cycadales aurait ainsi évolué avant la rupture éventuelle du supercontinent Gondwana au cours du Jurassique inférieur, il y a environ 167 millions d’années.

« Notre découverte indique une origine antique probable de la pollinisation des coléoptères au moins dans le Jurassique inférieur, bien avant la dominance des angiospermes et la radiation des pollinisateurs de plantes à fleurs, tels que les abeilles, plus tard dans le Crétacé ».

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Le plus vieux bébé serpent découvert dans de l’ambre


L’ambre permet de préserver des fossiles du passé pour les présenter aujourd’hui. Cette fois-ci, c’est un bébé serpent. Bien qu’il lui manque sa tête, il est très bien conserver après avoir été engloutie par cette substance collante il y a des centaines de millions d’années.
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Le plus vieux bébé serpent découvert dans de l’ambre

 

On distingue une sorte de ver vertébré de couleur un peu plus foncée dans une roche de couleur dorée.

Le fossile a été trouvé dans de l’ambre datant d’une centaine de millions d’années.   Photo : Ming Bai/ Académie chinoise de sciences

Un fossile dans de l’ambre. La découverte n’est pas sans rappeler le film Parc Jurassique et, pour les paléontologues qui l’ont faite, elle est toute aussi exceptionnelle que l’imagination démontrée dans le film.

Il s’agit d’un bébé serpent datant d’une centaine de millions d’années, ce qui en fait le plus vieux spécimen jamais découvert.

C’est spectaculaire d’avoir un bébé dans notre registre de fossiles parce que ceux-ci étaient très délicats, s’enthousiasme le professeur de biologie à l’Université de l’Alberta Michael Caldwell, qui a participé à l’étude du spécimen.

Le fossile est d’une longueur de 46 à 47 mm, soit moins grand qu’un pouce adulte. La tête n’est pas présente, mais le reste du corps est exceptionnellement bien préservé. Au scanner, les paléontologues ont pu observer le détail de chaque vertèbre.

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Quatre grenouilles vieilles de 99 millions d’années ont été retrouvées coincées dans l’ambre


Dans le coin du Myammar, ils en trouvent des espèces prises dans l’ambre. Cette fois-ci, ce sont des grenouilles, elles vivaient il y a près de 100 millions d’années avec des dinosaures.
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Quatre grenouilles vieilles de 99 millions d’années ont été retrouvées coincées dans l’ambre

 

Crédits : Lida Xing / Florida Museum

par Brice Louvet

Il y a 99 millions d’années, deux minuscules grenouilles ont passé une bien mauvaise journée – prises au piège dans la sève d’arbres. Au fil des ans, cette sève s’est durcie, coinçant nos deux grenouilles pendant près de 100 millions d’années.

Après les oiseaux, les fourmis ou les tiques, ou encore la queue d’un petit dinosaure hérissé de plumes, place aux grenouilles. Il y a 99 millions d’années dans ce qui est aujourd’hui le Myanmar, la sève des arbres faisait de nombreuses victimes. Certaines sont parfois retrouvées quasi intactes, à l’instar de ces grenouilles, preuve que ces créatures évoluaient déjà dans les forêts tropicales humides à l’époque des dinosaures. Les précédentes grenouilles conservées dans l’ambre remontaient à 40 millions d’années dans les Caraïbes et a 25 millions d’années au Mexique.

«Il est presque impossible d’obtenir une grenouille fossile de cette période, note l’herpétologue David Blackburn, du Florida Museum of Natural History. Mais ce qui est le plus excitant à propos de cet animal, c’est son contexte : ces grenouilles faisaient partie d’un écosystème tropical qui, à certains égards, n’était peut-être pas si différent de ce que nous trouvons aujourd’hui – mais sans les dinosaures».

L’espèce nouvellement découverte (mais éteinte) a par ailleurs été nommée Electrorana limoae. Le morceau d’ambre principal contient la tête de la grenouille, les membres antérieurs, un bout de sa colonne vertébrale et une partie de l’un de ses membres postérieurs – ainsi qu’un scarabée non identifié. Les trois autres fossiles sont moins fournis, ne contenant que deux pattes, et l’empreinte d’une grenouille qui s’est probablement décomposée à l’intérieur de la résine.

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Crédits : Lida Xing / Florida Museum

Les fossiles se trouvent actuellement à l’Institut de Paléontologie Dexu à Chaozhou, en Chine, où les analyses se poursuivent pour tenter de rattacher ce spécimen à une éventuelle espèce moderne apparentée. Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans la revue Nature Scientific Reports.

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Ce petit scarabée est coincé dans l’ambre depuis 99 millions d’années


Un scarabée pris dans l’ambre depuis 99 millions d’années. Il n’est plus tout jeune. Je croyais quand un scientifique trouvait quelques choses d’intéressant dans l’ambre, c’était assez visible. Il semble que non. Pour ce spécimen, l’entomologiste croyait que c’était une poussière, il a fallu beaucoup de travail pour finir par voir que c’était un scarabée. Qu’est ce qui le poussait à continuer à l’étudier ce morceau d’ambre ?
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Ce petit scarabée est coincé dans l’ambre depuis 99 millions d’années

 

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Crédits : Shuhei Yamamoto

par Brice Louvet

Un chercheur détaille la découverte d’un ancien petit scarabée à plumes coincé dans un morceau d’ambre vieux de 99 millions d’années. D’un demi-millimètre de long, ce scarabée de l’époque du Crétacé avait ses ailes déployées au moment de sa mort.

« Ces coléoptères vivaient au Crétacé, alors ils vivaient avec des dinosaures », note Shuhei Yamamoto, entomologiste au Field Museum of Natural History de Chicago (États-Unis), qui a découvert le scarabée.

Les scarabées à plumes ne bougent pas leurs ailes, mais les utilisent plutôt pour glisser dans l’air. Celui-ci eut probablement la malchance d’atterrir dans la sève d’un arbre, où il est resté coincé pendant des millions d’années. Les chercheurs ont décidé de nommer le petit insecte Jason, en référence à l’ancien héros grec qui navigua autour du monde à la recherche de la Toison d’Or. Le nom officiel de l’insecte est Kekveus jason. La découverte, elle, est décrite dans la revue Cretaceous Research.

Déterminer que Jason était bien un insecte ne fut pas une partie de plaisir. Le chercheur pensait d’ailleurs au départ qu’il ne s’agissait que d’un simple grain de poussière. Après une découpe de l’ambre, des heures et des heures de polissage et quelques zooms, il confirma que le grain était en fait un minuscule coléoptère préhistorique.

« Il nous a fallu plus de deux ans pour obtenir les photos que nous utilisions dans le journal », a-t-il déclaré.

Jason, dont le cercueil d’ambre a été retrouvé dans la vallée de Hukawng, dans le nord du Myanmar, est maintenant le plus ancien membre connu de la lignée du dendroctone. Vous les retrouverez aujourd’hui surtout dans les régions tempérées et tropicales.

Cette découverte au Myanmar n’est pas la première, et sûrement pas la dernière. Il y a quelques semaines, des chercheurs annonçaient la découverte d’une tique retrouvée piégée dans l’ambre depuis 100 millions d’années, enveloppée dans de la soie d’araignée. L’année dernière, un morceau d’ambre retrouvé contenait les restes remarquablement conservés d’un oisillon vieux de 99 millions d’années.

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Une tique retrouvée piégée dans l’ambre depuis 100 millions d’années, enveloppée dans de la soie d’araignée


Il y avait des tiques, il y a 100 millions d’années. Elles sont tenaces pour traverser les millénaires comme d’autres insectes. Une tique en particulier est morte deux fois. Une fois par le piège installée par une araignée et une autre fois pour l’ambre.
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Une tique retrouvée piégée dans l’ambre depuis 100 millions d’années, enveloppée dans de la soie d’araignée

 

 

Tique retrouvée dans l’ambre, vieille de 100 millions d’années. Image: JA Dunlop et al., 2018

par Brice Louvet

Il y a environ 100 millions d’années, une tique eut le malheur d’errer sur la toile d’une araignée, obligeant l’arachnide à envelopper l’insecte dans une tombe de soie. La situation a ensuite empiré lorsque la tique est entrée en contact avec la sève d’un arbre, l’enveloppant encore davantage. Aujourd’hui, cette scène est immortalisée dans l’ambre.

Des traces de toiles d’araignées contenant des insectes avaient déjà été retrouvées; les fossiles contenant les restes de tiques préservés sont néanmoins très rares. Ce que nous apprend ce fossile – retrouvé dans le nord du Myanmar puis fourni au Musée d’histoire naturelle de Berlin par le collectionneur allemand Patrick Müller – c’est que les tiques étaient déjà capturées par les araignées au Crétacé.

C’est « la première fois que cette interaction spécifique entre les tiques et les araignées est documentée dans les archives fossiles« , écrivent les auteurs de cette nouvelle étude.

En regardant de près les fins filaments qui enveloppent encore la tique, les chercheurs ont été en mesure de confirmer l’emballage en soie d’araignée.

Aujourd’hui, plusieurs familles d’araignées sont connues pour capturer et consommer des tiques, mais était-ce déjà le cas au Crétacé, il y a 100 millions d’années ? Les chercheurs ne sont pas sûrs.

« Ce processus d’attaque permet d’immobiliser la proie, de la rendre inoffensive avant que l’araignée ne la morde pour tester si elle est acceptable ou non« , notent les chercheurs.

Nous ne savons donc pas si l’araignée comptait réellement consommer la tique.

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Tique retrouvée dans l’ambre, vieille de 100 millions d’années. Image: JA Dunlop et al., 2018

Tout ce que nous savons, c’est que la tique se serait cachée dans la végétation, dans l’espoir de s’accrocher à un petit mammifère ou à un dinosaure à plumes pour aspirer son sang. Mais elle est tombée d’une façon ou d’une autre dans un piège : une toile d’araignée. Et la résidente a rapidement enveloppé son cousin arachnide, soit pour la manger, soit par mesure de précaution.

Gros plan sur les fils de soie que l’araignée a utilisé pour envelopper sa proie, piégée pendant plus de cent millions d’années. Image: JA Dunlop et al., 2018

Vous retrouverez tous les détails de cette étude dans revue Cretaceous Research.

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L’araignée qui avait une queue


Aujourd’hui, il y a 80 000 d’arachnides. Les scorpions et les araignées sont apparues, il y a 250 millions d’années. Une araignée ayant une queue a été immortalisée dans l’ambre et serait daté de 100 000 d’années, elle avait comme particularité une queue qui peut-être servait à explorer son environnement
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L’araignée qui avait une queue

 

Représentation artistique d'une Chimerarachne yingi.

Illustration de la Chimerarachne    Photo : Dinghua Yang

 

Des spécimens d’une espèce d’arachnide inconnue à ce jour, qui ressemble à une araignée dotée d’une queue couverte de poils, ont été découverts très bien conservés dans de l’ambre datant de 100 millions d’années.

Un texte d’Alain Labelle


Les bestioles décrites par une équipe internationale de paléontologues vivaient donc au Crétacé dans le territoire correspondant à l’actuel Myanmar.

Un spécimen de Chimerarachne

Un spécimen de Chimerarachne   Photo : Dinghua Yang

Les quatre fossiles d’araignées primitives sont décrits dans la revue Nature Ecology & Evolution.

Ces spécimens sont plutôt petits. Leur corps mesure environ 2,5 millimètres, à l’exclusion de la queue, longue de 3 millimètres.

Ces arachnides ressemblent en tout point à une araignée, avec des crocs, des pédipalpes mâles (appendices), quatre pattes et des filières de soie à l’arrière. Fait étonnant, elles possèdent aussi de longs flagelles, ou queues, rappelant ceux des scorpions.

Illustration de Chimerarachne

Illustration de Chimerarachne   Photo : Dinghua Yang

Aucune espèce actuelle d’araignée ne possède une telle queue, bien que certains cousins des araignées, les uropyges (Uropygi) par exemple, possèdent un flagelle anal.

Selon Paul Selden, de l’Institut de paléontologie et du Département de géologie de l’Université du Kansas, l’appendice de cette nouvelle espèce appelée Chimerarachne yingi lui permettait d’explorer son environnement.

Cet appendice flagelliforme jouait en quelque sorte un rôle d’antenne et servait donc à des fins sensorielles.Paul Selden

Chimerarachne yingi serait entre les araignées modernes équipées de filières, mais sans queue, et les très vieilles Uraraneida (un ordre éteint d’arachnides, cousines des araignées) qui vivaient il y a entre 380 et 250 millions d’années et qui possédaient une queue, mais pas de filières.

La nouvelle espèce serait, selon Paul Selden, l’arachnide archaïque « la plus semblable aux araignées » et certains de ses descendants à queue pourraient être présents dans les forêts asiatiques.

Une conclusion que ne partage pas l’un de ses collègues de l’Université d’Harvard, Gonzalo Giridet. Selon lui, Chimerarachne yingi serait elle-même une Uraraneida, et serait disparue sans laisser de descendants.

Quoi qu’il en soit, ces créatures partagent certainement un ancêtre commun avec les araignées. Elles ressemblent d’ailleurs au groupe le plus primitif d’araignées actuelles.

Le saviez-vous?

Les premiers arthropodes sont apparus il y a environ 540 millions d’années. Et il y a 440 millions d’années, apparurent les premiers spécimens connus de scorpions et d’araignées. De nos jours, il existe 80 000 espèces d’arachnides, dont plus de 1500 espèces de scorpions et 50 000 espèces d’araignées.

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