2019 en photographies insolites


Des moments qui ont marqué le temps en 2019 à travers le monde

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2019 en photographies insolites


Robin Tutenges

Un ours en balade en ville, un festival de lancer de tomates en Espagne, le château de Versailles comme à l’époque du Roi-Soleil… 2019 a été une année pleine de surprises photographiques.

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l'occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l'Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l'exposition annuelle de l'Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l'essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Angela Weiss / AFP

La rappeuse américaine Cardi B arrive au Metropolitan Museum of Art de New York, le 6 mai, à l’occasion du MET Gala 2019. Ce gala collecte des fonds pour l’Anna Wintour Costume Center et marque le lancement de l’exposition annuelle de l’Institut du costume. Le dress code des invité·es est strict et doit respecter le thème du gala qui, en cette année 2019, était intitulé «Camp: Notes on Fashion», inspiré de l’essai de Susan Sontag, Notes on Camp.

Un homme tente de garder l'équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu'à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l'abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Joshua Lott / AFP

Un homme tente de garder l’équilibre en marchant sur les bords gelés de la rive du lac Michigan, à Chicago, alors que les températures sont descendues jusqu’à -29°C le 30 janvier 2019. Les écoles ont fermé, les vols et les trains ont été suspendus et près de 16.000 SDF ont été mis·es à l’abri à cause de cette vague de froid extrême qui a frappé plusieurs jours le nord des États-Unis.

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d'Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l'Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l'imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Hussein Faleh / AFP

Des musulman·es chiites irakien·nes prennent part aux commémorations marquant le huitième jour du mois de Muharram, le premier mois du calendrier islamique, peu de temps avant l’événement religieux d’Achoura, dans la ville de Bassorah au sud de l’Irak. Celui-ci, qui comprend une période de deuil de dix jours, commémore le massacre au septième siècle de l’imam Hussein, petit-fils du prophète Mohammed.

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l'Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s'est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l'instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

Shammi Mehra / AFP

Un léopard errant a semé la panique six heures durant à Jalandhar, une ville du Pendjab dans le nord de l’Inde, le 31 janvier 2019. Plusieurs personnes sont parties à sa recherche le jour même afin de le capturer et éviter tout incident. Cependant, le léopard ne s’est pas laissé faire et a attaqué six personnes, à l’instar de cet homme, sans pour autant faire de victime grave. Il a fini par être acculé dans une maison où il a été endormi, puis capturé. 

À l'occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d'eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d'Asie du Sud-Est, où l'accès à l'eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l'une des formes de déchets plastiques que l'on retrouve le plus dans l'ensemble des océans. 

Romeo Gacad / AFP

À l’occasion de la journée mondiale des océans, le 8 juin 2019, un enfant nage dans une piscine remplie de bouteilles en plastique pour une campagne de sensibilisation à Bangkok, en Thaïlande. Près de 89 milliards de bouteilles plastiques d’eau sont vendues chaque année dans le monde selon Planetoscope, notamment dans ce pays d’Asie du Sud-Est, où l’accès à l’eau potable reste limité. Ces bouteilles jetables représentent l’une des formes de déchets plastiques que l’on retrouve le plus dans l’ensemble des océans. 

Un flamant rose âgé d'une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d'Antioquia en Colombie.

Joaquin Sarmiento / AFP

Un flamant rose âgé d’une semaine trouve du réconfort auprès de sa mère le 17 octobre 2019, au zoo de Santa Fe à Medellín, dans le département d’Antioquia en Colombie.

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l'un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Joe Klamar / AFP

Les coureurs et coureuses qui participent à la 36e édition du marathon de Vienne traversent le pont de Reichsbrucke, dans la capitale autrichienne, le 7 avril 2019. Cet événement, l’un des plus importants du pays en matière de participation, rassemble chaque année depuis 1984 près de 40.000 sportifs et sportives de 125 nationalités différentes.

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d'encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l'encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l'écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Manan Vatsyayana / AFP

Cette photo, prise le 3 janvier 2019, montre une Vietnamienne ramassant des bâtons d’encens dans une cour du village de Quang Phu Cau, à la périphérie de Hanoï. Dans cette petite ville, considérée comme le village de l’encens, des centaines de travailleurs et de travailleuses sèchent et taillent l’écorce de bambou pour fabriquer ces bâtonnets parfumés avant les vacances du Nouvel an lunaire.

Un couple vénitien vêtu de costumes d'époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Ludovic Marin / AFP

Un couple vénitien vêtu de costumes d’époque pose lors de la soirée déguisée «Fêtes galantes» au château de Versailles, le 27 mai 2019. Pour sa sixième édition, la soirée costumée invite les participant·es à revivre au temps du Roi-Soleil, avec pour thème «Le Mariage royal».

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde. 

Andreas Solaro / AFP

Les bateaux participant à la 51e régate de La Barcolana, dans le golfe de Trieste en Italie, passent devant le phare de la Victoire, le 13 octobre 2019. Avec quelque 2.000 navires, la Barcolana compte le plus grand nombre de régates de voile au monde.

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l'une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Jaime Reina / AFP

Chaque année, des fêtard·es se jettent des tomates à la figure à l’occasion du festival de la Tomatina, dans la ville espagnole de Bunol, comme ici le 28 août 2019. Cette fête emblématique, qui célèbre le saint patron du village, est l’une des plus grandes batailles alimentaires du monde et attire chaque année nombre de touristes étrangèr·es.

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d'ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l'Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces. 

Irina Yarinskaya / Zapolyarnaya Pravda Newspaper / AFP 

Un ours polaire affamé marche sur une route à la périphérie de la ville industrielle russe de Norilsk, le 17 juin 2019. Visiblement exténué, il est allé chercher de la nourriture dans les bennes à ordures de la ville, à plus de 800 kilomètres de son habitat traditionnel. Les incursions d’ours polaires en quête de nourriture seraient de plus en plus fréquentes dans l’Arctique russe, à mesure que leur habitat et leur alimentation sont dégradées par le changement climatique et la fonte des glaces.

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En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »


Alors que des organismes à la défense des animaux, de plus en plus de gens prennent conscience que des animaux sont exploités pour l’argent. C’est le cas de la Thaïlande avec le dressage d’éléphant qui est cruel. Au lieu de changer leur façon de faire, ils ont simplement changé de nom comme refuge, sanctuaire pour plaire aux tourismes occidentaux. Seulement quelqu un s’affaire au bien-être de ses bêtes.
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En Thaïlande, le sombre envers du décor pour les « éléphants à touristes »

Ban Ta Klang (Thaïlande) (AFP)

Les camps pour éléphants de Thaïlande, boycottés par des tours opérateurs occidentaux, se métamorphosent par dizaines en « sanctuaires » ou « refuges ». Mais ces appellations qui vendent éthique et respect de l’animal dissimulent un juteux business où le dressage reste souvent brutal.

A Ban Ta Klang (est), où sont dressés la plupart des pachydermes qui finissent dans ces « centres de sauvetage », on « brise » toujours leur esprit pour les soumettre au mahout, le dompteur, et les forcer à interagir avec les visiteurs.

Dès deux ans, l’éléphanteau, encore dépendant de sa mère, est séparé d’elle. Attaché, parfois privé de nourriture, il est souvent frappé à l’aide de bâtons ou d’un crochet en métal jusqu’à ce qu’il obéisse aux ordres.

« Nous ne les élevons pas pour les blesser (…) S’ils ne sont pas têtus, nous ne leur faisons rien », assure à l’AFP le mahout Charin, demandant à une jeune éléphante de se dresser sur ses pattes arrières, un ballon dans la trompe.

Pour 350 dollars par mois, il entraîne les pachydermes, selon les desiderata de leurs propriétaires, à peindre, faire du foot, de la musique…

« J’ai toujours vécu avec eux. Ils font partie de notre famille », relève le dompteur, dont le grand-père et le père exerçaient le même métier.

80.000 dollars la bête

Depuis l’interdiction il y a 30 ans de leur exploitation dans l’industrie forestière, éléphants et mahouts au chômage se sont reconvertis dans le tourisme de masse. Une fois dressés, les animaux sont vendus entre 50 et 80.000 dollars, un investissement colossal à rentabiliser.

La tâche est aisée pour les parcs d’attraction, comme celui de Mae Taeng près de Chiang Mai (nord), qui accueille jusqu’à 5.000 visiteurs par jour avec des retombées financières considérables.

Une patte en l’air, le pinceau dans la trompe, Suda enchaîne cinq peintures sous les encouragements des visiteurs qui ont acquitté un ticket d’entrée de 50 dollars. Ses toiles, aux allures d’estampes japonaises, sont vendues jusqu’à 150 dollars avant le clou de la visite, la balade à dos d’éléphants.

Ces promenades, boycottées par de plus en plus de touristes occidentaux, ne sont plus proposées par de nombreux refuges et sanctuaires. Mais la plupart offrent une activité aussi contestée : une baignade avec l’animal.

« Cette attraction est fortement déconseillée. Stressante notamment quand il doit interagir avec des jeunes surexcités, elle peut engendrer des blessures pour les touristes », relève Jan Schmidt-Burbach de la World Animal Protection.

Nourrir, brosser, soigner : l’objectif est de placer le visiteur au plus près du pachyderme afin qu’il en ait pour son argent. Mais, une fois reparti, il ne voit pas l’envers du décor : dans certains « refuges », les éléphants sont entravés de longues heures par des chaînes d’à peine trois mètres, obligés de dormir sur du béton, et mal nourris.

Observer sans toucher

Sur les quelque 220 parcs à éléphants recensés dans le pays, même si beaucoup promettent un tourisme plus éthique, « seuls une dizaine assurent des conditions de vie véritablement satisfaisantes », d’après la World Animal Protection.

C’est le cas de ChangChill, une petite structure près de Chiang Mai, au milieu de rizières en terrasse. En quelques mois, elle a révolutionné son fonctionnement pour assurer un bien-être optimal à l’animal.

Ici, on l’observe en respectant une distance de 15 mètres.

« On ne les force pas à faire ce qu’ils ne feraient pas instinctivement », explique le directeur Supakorn Thanaseth.

Résultat, ils « sont moins malades, plus calmes ». Les risques d’accident du fait du stress de l’animal « ont beaucoup diminué » même si les mahouts conservent un crochet pour les cas d’urgence.

ChangChill espère devenir rentable avec la haute saison, mais elle ne pourra recevoir qu’une quarantaine de touristes par jour et n’accueille que six éléphants.

Une goutte d’eau. La Thaïlande compte près de 4.000 individus en captivité, et leur nombre a bondi de 30% en 30 ans.Les réintroduire dans leur habitat naturel n’est pas possible, par manque de place, et pourrait déclencher des conflits avec l’homme, relève l’autorité thaïlandaise du tourisme.

Aux yeux des experts, il faut donc organiser le secteur qui manque cruellement de régulation. Mais les autorités ne semblent pas pressées de mettre de l’ordre dans cette activité très lucrative.

Un rapport d’associations de défense des animaux, rendu l’année dernière au gouvernement et préconisant un contrôle plus strict des éléphants en captivité, « reste toujours sans réponse », déplore l’activiste Sovaida Salwala, qui a participé à l’élaboration du document.

Une fois « domestiqué », l’animal reste considéré comme du simple bétail d’après la loi thaïlandaise, à l’inverse des éléphants sauvages, protégés.

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En Thaïlande, un cerf sauvage découvert mort avec l’estomac rempli de plastique


Un animal sauvage meurt de vieillesse, par un prédateur, ou par accident est un chose, mais quand il meurt à cause de nos déchets cela est inacceptable. Qu’importe le pays, le plastique à usage unique doit absolument cesser, les autres déchets mieux gérer pour éviter que cela se retrouve dans la nature et que des animaux en meurent.
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En Thaïlande, un cerf sauvage découvert mort avec l’estomac rempli de plastique


Photo prise le 25 septembre 2019 et diffusée le 26 novembre 2019 par les autorités environnementales en Thaïlande montrant des vétérinaires se préparant à examiner un cerf sauvage retrouvé mort dans le Parc national de Khun Sathan© Office of Protected Area Region 13/AFP/Handout

Bangkok (AFP)

Un cerf sauvage a été découvert mort en Thaïlande avec dans l’estomac 7 kilogrammes de sacs en plastique et autres déchets, ont annoncé mardi les autorités en lançant une mise en garde contre le fait de jeter des ordures dans les eaux et les forêts du pays.

La Thaïlande est le premier consommateur de plastique au monde, les habitants de ce pays d’Asie du sud-est utilisant chacun jusqu’à 3.000 sacs en plastique à usage unique par an pour envelopper des courses ou la nourriture achetée dans la rue.

Des animaux marins comme les tortues et les dugongs (vaches marines) ont déjà été découverts morts en Thaïlande, l’estomac rempli de déchets en plastique. C’est dorénavant le tour d’animaux terrestres.

Le cadavre du cerf, âgé de dix ans, a été découvert dans un parc national de la province de Nan à quelque 630 km au nord de Bangkok, selon les autorités.

Une autopsie a permis de découvrir « des sacs en plastique dans son estomac, ce qui constitue l’une des causes de sa mort », a expliqué Kriangsak Thanompun, directeur de la zone protégée du Parc national de Khun Sathan.

Les sacs contenaient du marc de café, des emballages de nouilles instantanées, des sacs poubelle, des serviettes et même des sous-vêtements selon des photos fournies par le parc.

Cette découverte survient quelques mois après l’odyssée d’un bébé dugong, Mariam, devenu star des réseaux sociaux en Thaïlande.

Le petit animal est mort en août d’une infection aggravée par des déchets plastiques trouvés dans son estomac après avoir été retrouvé en mai échoué sur une plage. L’affaire a relancé le débat public sur la nécessité pour la Thaïlande de lutter contre son addiction aux plastiques.

La perte du cervidé sauvage constitue « une nouvelle tragédie », a estimé M.Kriangsak. « Cela démontre que nous devons prendre au sérieux le plastique à usage unique (…) et réduire son usage », a-t-il ajouté en appelant à utiliser plutôt « des produits en harmonie avec la nature ».

Plusieurs grandes chaînes de vente au détail, dont les magasins 7-Eleven, se sont engagées à cesser la distribution de sacs en plastique à usage unique d’ici janvier prochain.


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Ce culte thaï­lan­dais prétend avoir un portail dans la montagne pour parler aux extra­ter­restres


Une secte que je me méfierait comme de la peste.

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Ce culte thaï­lan­dais prétend avoir un portail dans la montagne pour parler aux extra­ter­restres

par  Nicolas Pujos


Wassana Chuen­sum­naun, la fonda­trice du groupe UFO Kaokala, affirme qu’elle discute depuis plus de 20 ans avec des extra­ter­restres grâce à un portail dans la montagne.

En 1998, Wassana Chan­sam­nuan aurait reçu un message des extra­ter­restres lui indiquant qu’ils avaient choisi la montagne de Khao Kala, dans la province thaï­lan­daise du Nakhon Sawan, pour commu­niquer avec les humains. C’est à ce moment-là qu’elle a décidé de créer le groupe UFO Kaokala pour parta­ger son expé­rience, racon­tait Vice le 1er octobre.

Wassana Chan­sam­nuan affirme qu’elle parle avec des extra­ter­restres venus de Pluton et d’une autre planète qu’elle appelle Loku­ka­ta­pa­ka­di­kong, grâce à un portail situé sur la montagne de Khao Kala. Selon elle, ces derniers ressemblent à des petits êtres gris alors que ceux venus de Pluton ressemblent d’avan­tage à « un gaz ». Les extra­ter­restres mange­raient des capsules d’éner­gie pour survivre.

Actuel­le­ment, le groupe UFO Kaokala compte une cinquan­taine de membres sont les profils sont très variés. Tous se rejoignent sur la montagne de Khao Kala pour médi­ter et entrer en commu­ni­ca­tion avec les extra­ter­restres. Le phéno­mène prend de l’am­pleur et inquiète les auto­ri­tés thaï­lan­daises.

Source : Vice

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Lilly, 12 ans, la Greta Thunberg de Thaïlande en guerre contre le plastique


Tout le monde connaît Greta Thunberg qui milite contre la pollution. Certains la critique et je trouve cela ignoble. Ce qui est encourageant, c’est qu’elle semble être un exemple que d’autres jeunes veulent suivre. Lilly n’a que 12 ans et a décidé d’agir contre le plastique en Thaïlande, et c’est Greta Thunberg qui lui aurait donné confiance malgré son jeune âge. Elle mérite elle aussi un grand respect pour ses actions.
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Lilly, 12 ans, la Greta Thunberg de Thaïlande en guerre contre le plastique


Lilly, 12 ans, la Greta Thunberg de Thaïlande en guerre contre le plastiqueLilly, 12 ans, ramasse des déchets lors d’une session de nettoyage en Thaïlande, le 25 août 2019© AFP/Mladen ANTONOV

Bangkok (AFP)

« Je suis une enfant en guerre ». Lilly, 12 ans, sèche l’école, grimpe sur son paddle et pagaye au milieu d’un canal de Bangkok embouteillé de détritus qu’elle ramasse avec précaution. Son combat: le plastique en Thaïlande, sixième plus gros contributeur mondial à la pollution des océans.

En juin, l’adolescente américano-thaïe a remporté une première victoire: aider à convaincre un grand distributeur à Bangkok, Central, de ne plus délivrer de sacs à usage unique dans ses supermarchés une fois par semaine.

Dans la foulée, d’autres groupes de distribution implantés en Thaïlande, dont l’opérateur de la chaîne japonaise 7-Eleven omniprésente dans le royaume, se sont engagés début septembre à cesser d’en donner à partir de janvier 2020.

« Ça va dans la bonne direction », sourit Lilly, en enfonçant sa pagaie pour s’approcher d’un sac rempli de cannettes rouillées et de bouteilles éventrées.

« Au début, je me trouvais trop jeune pour militer, mais Greta (Thunberg) m’a donné confiance. Quand les adultes ne font rien, c’est à nous les enfants d’agir. »

Ralyn Satidtanasarn, dit Lilly, ne sera pas à New York au côté de la jeune Suédoise égérie de la lutte contre le réchauffement climatique, pour le défilé organisé le 20 septembre quelques jours avant la conférence de l’ONU sur le climat. Elle manifestera à Bangkok.

« Ma place est ici. La lutte doit se faire aussi en Asie du Sud-Est », estime-t-elle.

Récemment, plusieurs pays de la région – la Thaïlande, le Cambodge, les Philippines, la Malaisie, l’Indonésie – sont montés au créneau, refusant d’être « la poubelle » de l’Occident, et ont renvoyé des conteneurs entiers de déchets plastiques directement à l’envoyeur.

Mais ils continuent d’en générer des quantités astronomiques sur leur territoire.

En Thaïlande, le sac plastique est omniprésent pour emballer les centaines de milliers de repas servis dans les cantines de rue, les boissons apportées au travail… Un Thaïlandais en utilise en moyenne huit par jour, soit près de 3.000 par an, d’après les données du gouvernement, 12 fois plus que dans l’Union européenne.

Et la Thaïlande est le 6e plus gros contributeur à pollution des océans, selon l’ONG de défense de l’environnement Greenpeace.

– Sit-in –

La récente mort d’un bébé dugong – une espèce menacée de mammifère marin – qui avait ingurgité trop de résidus plastiques a enflammé les réseaux sociaux.

Les autorités thaïlandaises ont alors de nouveau évoqué une fin du sac à usage unique d’ici 2022, conformément à une feuille de route ambitieuse élaborée en début d’année.

Mais certains doutent de son efficacité.

« Aucun mécanisme juridiquement contraignant n’est prévu et sensibiliser le public ne sera pas suffisant », met en garde Tara Buakamsri, directeur local de Greenpeace.

Dans la lignée du mouvement initié par Greta Thunberg, Lilly a d’abord fait des sit-in devant le siège du gouvernement. Elle a aussi sollicité un rendez-vous avec le Premier ministre Prayut Chan-O-Cha. Sans succès.

« Je me suis dit que si le gouvernement ne m’écoutait pas, il fallait parler directement à ceux qui distribuaient les sacs plastiques pour les convaincre d’arrêter », explique-t-elle.

La jeune fille peut compter sur le soutien de sa mère qui aide à écrire ses discours devant des responsables de l’ONU, d’ambassades…

« Au début, j’ai cru à une lubie d’enfant. Mais elle s’est accrochée », raconte la maman, Sasie, elle-même ex-militante écologiste. « Sa force est d’être une petite fille sans intérêt privé à défendre. »

– « Lobbies ultra-puissants » –

Lilly a commencé à militer à l’âge de huit ans après des vacances sur une plage du royaume « couverte de plastiques ».

Depuis, même si parfois elle a « envie de s’arrêter pour aller jouer », elle participe aux sessions de nettoyage organisées par l’association Trash Hero (Les héros des ordures). La dernière en date a eu lieu au coeur de Bang Krachao, un quartier connu comme « le poumon vert de Bangkok », jonché par endroits d’une multitude de pailles, de bouteilles et d’emballages rejetés par le fleuve Chao Praya.

Beaucoup croient en la force de conviction de cette toute jeune adolescente.

« Il est très difficile d’ignorer un enfant lorsqu’il demande pourquoi nous détruisons la planète sur laquelle il doit vivre », souligne Kakuko Nagatani-Yoshida, du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Lecture

Mais, en Thaïlande, « les lobbies sont puissants et cela rend tout changement difficile », tempère Nattapong Nithiuthai, un militant écologiste qui a monté une entreprise de recyclage de tongs échouées sur les plages pour les transformer en sandales flip-flops design.

Obstacle majeur, la pétrochimie, dont l’un des principaux débouchés est le plastique et qui représente 5% du PIB thaïlandais et des dizaines de milliers d’emplois.

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Une vété­ri­naire retire 32 canards en plas­tique du ventre d’un chien en Thaï­lande


Je crois que ce chien souffre d’un trouble alimentaire qu’on appelle : Pica ! Mais comment a t’il pus avaler autant de canards de plastique. ? Heureusement, il s’en est sorti grâce à une chirurgie !
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Une vété­ri­naire retire 32 canards en plas­tique du ventre d’un chien en Thaï­lande

Crédits : Viral Press

par  Mathilda Caron

En Thaï­lande, une vété­ri­naire de Pattaya a sauvé Davel, un staff améri­cain qui avait avalé 38 canards en caou­tchouc. À son arri­vée à la clinique, l’ani­mal en avait déjà régur­gité six, rappor­tait le Sun le 16 août.

Sa proprié­taire avait acheté une boîte de 50 canards pour déco­rer sa piscine, mais elle était loin d’ima­gi­ner que son chien les mange­rait. Après avoir fait une radio­gra­phie du ventre de l’ani­mal, la vété­ri­naire a été stupé­faite de réali­ser qu’il était effec­ti­ve­ment plein de canards en plas­tique.


« J’ai déjà retiré des jouets en caou­tchouc du ventre d’un chien, mais jamais autant ; c’était incroyable », a-t-elle raconté.

Au total, la vété­ri­naire a retiré 32 canards en plas­tique de son esto­mac, ainsi que deux morceaux de caou­tchouc vert et de la peau de vache non digé­rée. Curieux régime.

Davel s’est bien remis de l’opé­ra­tion, espé­rons que sa mésa­ven­ture le dissua­dera à l’ave­nir d’ava­ler n’im­porte quoi.

Source : The Sun

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Thaïlande: un chien salué en héros pour avoir sauvé un bébé


Ces temps-ci quand on entend parler de chien aux nouvelles, c’est qu’un chien a mordu une personne. Voici un chien qui n’a pas mordu, mais plutôt sauver un nouveau-né qu’une adolescente avait enterré dans un tas de déchet. Elle l’aurait fait par peur de la colère de ses parents.
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Thaïlande: un chien salué en héros pour avoir sauvé un bébé

Ping Pong a découvert le nouveau-né qui était... (IMAGE TIRÉE DU SITE KHAOSODENGLISH.COM)

Ping Pong a découvert le nouveau-né qui était enterré sous une couche de détritus.

IMAGE TIRÉE DU SITE KHAOSODENGLISH.COM

Agence France-Presse
Bangkok

Il s’appelle Ping Pong et il est acclamé en héros : un chien a sauvé la vie d’un bébé enterré par sa mère, une adolescente, dans un champ du nord-est de la Thaïlande, a annoncé samedi la police.

Le nouveau-né était enterré sous une couche de détritus près d’une ferme dans le district de Chumpuang, dans la province de Nakhon Ratchasima, mais il a été retrouvé par Ping Pong le même jour, le 15 mai.

Le chien s’est mis à creuser dans le sol et à aboyer, alertant son propriétaire, un gardien de troupeau, qui l’a rejoint sur les lieux.

« Je pense que le chien l’a trouvé peu après que sa mère l’avait enterré », a déclaré à l’AFP l’officier de police Panuvat Udkam, précisant que le petit garçon, admis à l’hôpital, est en bonne santé.

La mère, âgée de 15 ans, est poursuivie pour tentative de meurtre et abandon d’enfant.

Elle est soupçonnée d’avoir voulu se débarrasser de l’enfant par peur que ses parents soient en colère contre elle, selon le policier.

« Donc après avoir accouché toute seule elle l’a enterré », a-t-il raconté.

Les médias locaux se sont emballés pour cette histoire, et sur les réseaux sociaux des Thaïlandais ont salué l’action de Ping Pong : le chien est le « meilleur ami » de l’homme, a résumé un utilisateur de Facebook sur la page du journal Khaosod English.

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En Thaïlande, ces hommes se vernissent les ongles pour ne pas être tués par un fantôme


Les superstitions à certains endroits sont vraiment étonnantes. Des hommes vont mettre du vernis à ongles pour éviter qu’une veuve fantôme viennent les tuer. Tout cela à cause de plusieurs morts dont deux inexpliqués.
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En Thaïlande, ces hommes se vernissent les ongles pour ne pas être tués par un fantôme

 

Crédits : Sanook

par  Dylan Kuperblum

 

À Pu Hong, petit village de la province de Kalasin, au nord-est de la Thaïlande, des jeunes hommes ont décidé de se vernir les ongles.

Après les décès successifs de cinq individus (deux hommes et trois femmes) en trois semaines, ils pensent que le fantôme présumé d’une veuve meurtrière serait derrière la perte des cinq villageois, rapporte le site d’information thaïlandais Coconuts. Se vernir les ongles — selon ces hommes, comme pourrait le faire une femme — aurait pour effet de repousser la veuve-fantôme meurtrière…

Parmi les défunts, deux hommes de la même famille. Les causes de leur mort sont encore non-élucidées, mais d’après les rapports des autorités, ils se seraient morts « sans raisons apparentes ». La troisième victime est décédée dans un accident de moto. Quant aux deux autres, aucune information n’a été partagée pour le moment. Pour Pongpipat Pukrongtoong, le maire adjoint du village, les habitants ne pensent pas qu’il s’agisse d’une coïncidence. Au contraire, ils blâment la caractère surnaturel du village d’être derrière cette vague de mort.

Bussadee Malasee, la médium du village, est également de cet avis et dit être convaincue de la culpabilité de deux fantômes bien spécifiques : celui de la fameuse veuve et un pop (une sorte de fantôme Thaïlandais). Elle ajoute que la veuve fantôme veut tuer des hommes alors que le pop « possède » les personnes âgées et les faibles de son village avant de les manger de l’intérieur. C’est pour cette raison que les jeunes hommes du village ont décidé de se vernir les ongles. A priori, ils ne seraient pas des potentielles victimes du « pop ».  Ils ne s’arrêtent pourtant pas là. Pour faire fuir la veuve fantôme, les hommes ont également accroché des panneaux devant leur maison. Sur cette photo, on peut lire : « Aucun homme ne vit ici ».

Crédits : Sanook

Selon un autre média local, le docteur Pornpat Phunw

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Bangkok coule et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030


Bangkok, capital de la Thaïlande avec plus de 10 millions d’habitants, s’enfonce de un à deux cm par année et risque de disparaitre d’ici quelques années à cause de la montée des eaux et de l’érosion. Elle serait l’une des mégapoles la plus menacée en Asie. Des moyens pour diminuer l’impact semble compromise à cause de l’argent est plus important que l’environnement.
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Bangkok coule et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030

 

Bangkok Observation TowerLa toute nouvelle tour d’observation de Bangkok sera inaugurée courant 2019.

Montée du niveau de la mer, érosion du rivage, urbanisation galopante: Bangkok, qui accueille du 4 au 9 septembre la réunion préparatoire de la COP-24, la prochaine conférence de l’ONU sur le climat, s’enfonce inexorablement et pourrait être en partie submergée d’ici à 2030.

Construite sur des terres marécageuses à 1,5 mètre au-dessus du niveau de la mer, la mégapole de plus de dix millions d’habitants «s’affaisse aujourd’hui de un à deux centimètres par an et risque de subir des inondations très importantes dans un futur proche», relève Tara Buakamsri, directeur de Greenpeace Thaïlande, dans un entretien à l’AFP.

Lors des grandes inondations de 2011, plus d’un cinquième de la ville avait été submergé. Les zones périphériques avaient été particulièrement touchées, tandis que le quartier des affaires avait été épargné grâce à des digues dressées à la hâte.

Un scénario qui est amené à se reproduire de plus en plus fréquemment: «près de 40%» de la ville pourrait être inondés dès 2030, selon des prévisions de la Banque mondiale, qui classe la mégapole comme l’une des plus menacées d’Asie, avec Jakarta.

Bangkok, «ville obèse sur un squelette d’enfant» selon l’expression du géologue Thanawat Jarupongsakul, est d’abord victime de son développement frénétique: le poids des gratte-ciel, qui ne cessent de grimper dans la cité en perpétuelle transformation, contribue à son engloutissement progressif.

Et «les nombreux canaux qui traversaient la capitale, appelée autrefois la Venise de l’Orient, ont en partie disparu, recouverts par l’important réseau routier. Ils constituaient pourtant un bon système de drainage naturel», relève Suppakorn Chinvanno, expert sur le climat à l’Université Chulalongkorn de Bangkok.

Nappe phréatique menacée

Le problème vient aussi des millions de mètres cube d’eau pompés dans la nappe phréatique pendant des décennies.

L’utilisation des eaux souterraines est désormais réglementée mais certains continuent à les ponctionner en toute illégalité: en janvier, la police thaïlandaise a ainsi inspecté des dizaines de maisons closes, accusées de les siphonner pour offrir des «massages savonneux» à leurs clients.

La ville est aussi victime du changement climatique qui fait grimper les eaux du Golfe de Thaïlande de 4 millimètres par an, plus que la moyenne mondiale.

«Aujourd’hui, elle est déjà en grande partie sous le niveau de la mer», note Tara Buakamsri.

Quant aux kilomètres de littoral qui bordent la capitale, ils subissent une importante érosion. 

«On y a construit de nombreuses fermes de crevettes, ce qui a accentué le phénomène», souligne Suppakorn Chinvanno.

Menacée au sud par la mer, la ville est, au nord, très vulnérable aux crues de mousson, et «les spécialistes anticipent des tempêtes de plus forte intensité dans les années à venir», ajoute-t-il.

Au lendemain des inondations de 2011, le gouvernement avait dévoilé un plan de prévention qui a été abandonné après le coup d’État militaire de mai 2014.

«Nous devons suivre en permanence les facteurs météorologiques et géographiques et nous adapter chaque année», souligne Narong Ruangsri, directeur du département de drainage et d’assainissement de Bangkok.

Aujourd’hui, «nous disposons d’outils importants: un réseau de canaux atteignant 2 600 kilomètres, des stations de pompage et huit tunnels souterrains pour évacuer l’eau. Un autre tunnel gigantesque est en construction et trois autres sont à l’étude», détaille-t-il.

Un parc a également été construit en 2017, spécialement conçu pour drainer plusieurs millions de litres d’eau de pluies et les réorienter afin qu’elles n’inondent pas les quartiers environnants.

Ont aussi été construites des digues supplémentaires le long des voies d’eau, de nouveaux bassins de rétention, et des canaux ont été assainis.

Mais, pour certains experts, ces plans très coûteux pourraient se révéler insuffisants. 

«Il faut une politique claire de gestion des sols dans la ville», souligne Tara Buakamsri.

«Il faut aussi prévoir davantage d’espaces verts destinés à absorber les eaux d’inondation. Mais le prix du terrain très cher à Bangkok fait que les intérêts économiques sont prioritaires», déplore-t-il.

D’autres craignent aussi que les digues ne protègent certaines zones comme le quartier des affaires, aux dépens des quartiers périphériques populaires. 

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L’Unicef soigne les enfants grâce à la musicothérapie


Des enfants qui ont besoin de soins, de sécurité, qui sont malades, venant de différent mieux et pris en charge par l’Unicef et ses partenaires opte pour la musicothérapie pour faire sortir les émotions, la nervosité, et tout ce qui est négatif pour apprendre a dialoguer avec ceux qui les aident
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L’Unicef soigne les enfants grâce à la musicothérapie

 

© ap.

Par Morgane Goffin

Dans les camps gérés par l’Unicef, les enfants sont nombreux à avoir besoin d’un accompagnement spécifique. Pris dans des conflits armés ou victimes d’ostracisme dû à une maladie encore incomprise, ils vivent des traumatismes qui nécessitent un soutien psycho social sur le long terme afin d’accéder à une certaine stabilité. Dans certains cas, les facilitateurs de l’Unicef utilisent l’art thérapie et la musicothérapie pour instaurer le dialogue et la confiance avec les enfants.

L’objectif de la musicothérapie est d’offrir un moyen thérapeutique alternatif aux patients pour prendre soin de leur santé mentale, physique mais également émotionnelle. Il ne s’agit pas uniquement d’apprendre un instrument mais surtout de laisser exprimer, à travers lui, les émotions que l’on garde cachées au plus profond de soi.

Cette pratique de soin utilise la créativité et les émotions pour engager et faciliter la (re)connection avec soi et avec les autres. Elle permet, entre autres, d’accompagner les personnes souffrant de troubles psychosociaux, comme c’est le cas pour l’Unicef. Dans la liste non exhaustive de ses bienfaits, on retrouve: la réduction de l’anxiété, le soulagement de la douleur, une amélioration de la qualité du sommeil, une contribution au développement de l’enfant,… Les activités musicales sont organisées en lien étroit avec le vécu des patients et les problématiques à traiter.

En Jordanie, dans le camp d’Azraq qui accueille des réfugiés syriens, l’Unicef a créé Musiqati, une classe de musicothérapie pour les enfants. À travers la découverte d’instruments de musique, ils apprennent à exprimer leurs émotions et à communiquer en groupe au sein d’un espace où ils se sentent en sécurité.

Selon l’Unicef, les facilitateurs et les familles ont déjà noté « un changement positif dans le comportement des enfants et un bien-être émotionnel depuis le début du programme pilote, incluant une meilleure capacité de concentration, une plus grande confiance en soi et une plus grande responsabilité prise pour leurs actions à la maison et à l’école. »

En Thaïlande, l’un des partenaires de l’Unicef, l’ONG « Nous comprenons », travaille l’art thérapie avec des enfants atteint du VIH. En plus du soutien médical et psychologique, des cours d’art et de théâtre permettent notamment de soigner la dépression, la souffrance induite par le rejet, l’isolement ou la perte des parents. Si au départ du projet, les peintures des enfants étaient sombres et exprimaient une détresse profonde, elles sont devenues aujourd’hui bien plus lumineuses.

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