L’éducation ne peut enrayer tout les crimes, mais il peut au moins les atténuer. L’éducation et un droit que tout le monde doit accéder
Nuage
École
Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison
Victor Hugo
L’éducation ne peut enrayer tout les crimes, mais il peut au moins les atténuer. L’éducation et un droit que tout le monde doit accéder
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Celui qui ouvre une porte d’école, ferme une prison
Victor Hugo
Les bagarres des chats sont assez impressionnantes. Il n’est pas toujours aisé de les séparer
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Quand j’étais plus petite, on chantait avec des voisins, une chanson de troubadour. On en voit parfois dans des films médiévaux. C’était des artistes qui étaient musiciens et chanteurs sur des sujets variés tels que des scandales, des exploits du Moyen-Âge et de l’amour
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À la fois poètes et musiciens, les troubadours au Moyen Âge s’expriment dans la langue d’oc pour raconter des histoires et chanter des chansons, souvent axées sur l’amour courtois.
Les troubadours sont issus aussi bien de la noblesse que des milieux les plus modestes. Ils ont pour habitude de réaliser de nombreux voyages pour parfaire leur culture.
Les troubadours du Moyen Âge, des artistes aux multiples facettes
Les troubadours du Moyen Âge sont connus pour leur maîtrise de la poésie et leur mise en scène de la musique. Véritables artistes médiévaux, les troubadours sont apparus vers l’an 1000 de notre ère. Ils s’expriment uniquement en langue occitane, une des plus employées à l’époque et qui s’avère un dérivé du latin. Dans la rue, dans la cour du Seigneur ou lors de certaines festivités, ces poètes animent de par leurs histoires et leurs chansons. Ils informent par ailleurs le peuple des récents scandales et partagent les contes les plus populaires.
L’amour courtois, valeur prônée par les troubadours du Moyen Âge
Parmi les troubadours les plus connus et les plus sollicités à cette période de l’Histoire, on retrouve notamment Guillaume de Poitiers, mais aussi Raimbaut d’Orange ou Béatrice comtesse de Die. Accompagnés de leur instrument, le plus souvent le luth ou la flûte, ils prônent l’amour courtois, une thématique incontournable du Moyen Âge. S’ils s’inspirent souvent de chants religieux, ils n’hésitent pas non plus à s’engager dans la vie sociale et politique en clamant des valeurs chères à leur cœur.
Si on vous traite de cervelle d’oiseau, vous pouvez péter vos bretelles de fierté. Car les oiseaux sont beaucoup plus intelligent que l’on croit. Le pigeon par exemple a une capacité de comprendre l’espace-temps comme les êtres humains et les singes, même si ce n’est pas la même zone cérébrale qui se met en action
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Les résultats de cette expérience confortent l’opinion grandissante dans la communauté scientifique que d’autres espèces animales, comme les oiseaux, les reptiles et les poissons sont capables de prendre des décisions à partir de concepts abstraits. © thinkstock.
Par: rédaction
Source: AFP
Les pigeons sont capables de faire la distinction entre les concepts abstraits du temps et de l’espace, à l’instar des humains et des grands singes, selon des expériences qui révèlent que ces oiseaux sont plus intelligents qu’on ne l’imaginait.
« La capacité cognitive des oiseaux est encore plus proche de celles des humains et des grands singes », juge Edward Wasserman, professeur de psychologie expérimentale à l’Université d’Iowa et principal auteur de cette étude publiée lundi dans Current Biology. « En fait, ces systèmes nerveux aviaires ont beaucoup plus de capacités que ne le suggère l’expression péjorative: avoir une cervelle d’oiseau », ironise-t-il.
Pour cette expérience, ces chercheurs ont montré à des pigeons une ligne horizontales statique, qui apparaissait pendant deux ou huit secondes, sur un écran d’ordinateur. La ligne mesurait parfois six centimètres de longueur, et parfois 24. Les pigeons pouvaient choisir entre quatre symboles visuels pour indiquer si la ligne qu’ils voyaient était longue ou courte, ou si elle apparaissait brièvement ou plus longtemps. Toute bonne réponse était récompensée par de la nourriture.
Les scientifiques ont ensuite compliqué le test en affichant sur l’écran la ligne, mais en variant sa taille et sa durée d’apparition. Et ce, de manière aléatoire. Les pigeons ont été le plus souvent capables de déterminer que les lignes qui apparaissaient plus longtemps étaient également les plus longues, expliquent ces chercheurs.
Prendre des décisions à partir de concepts abstraits
Selon le professeur Wasserman, cela indique que les pigeons utilisent la même région cérébrale pour jauger l’espace et le temps, ce qui laisse penser que ces concepts abstraits ne sont pas traités séparément dans leur cerveau. Des résultats similaires ont été constatés lors de tests menés avec des humains et des singes, même si les pigeons utilisent pour leur part une autre région cérébrale.
Chez les humains et les autres primates, c’est en effet le cortex pariétal du cerveau qui traite ces informations abstraites de l’espace et du temps. Or les pigeons ne possèdent pas de cortex pariétal, et doivent donc utiliser une autre partie de leur cerveau pour distinguer ces concepts, précisent les auteurs.
Les résultats de cette expérience confortent l’opinion grandissante dans la communauté scientifique que d’autres espèces animales, comme les oiseaux, les reptiles et les poissons sont capables de prendre des décisions à partir de concepts abstraits. D’autres expériences ont ainsi déjà montré que les corbeaux sont tout aussi intelligents que les primates et fabriquent notamment des outils pour saisir leur nourriture.
27 statues d’une déesse qui était d’après la légende redoutable de l’Égypte ancienne En toute 287 statues de Sekhmet ont été retrouvées depuis le début des fouilles en 1998.. C’est beaucoup pour un seule personnage
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Certaines statues trouvées représentent la déesse Sekhmet et sont sculptées dans le granite noir. Elles mesurent parfois jusqu’à deux mètres.
PHOTO THINKSTOCK
Agence France-Presse
Le Caire
Une collection de 27 statues fragmentées de la déesse égyptienne à tête de lionne Sekhmet a été découverte près des colosses de Memnon à Louxor, a annoncé dimanche le ministère des Antiquités.
Cette découverte a eu lieu durant une fouille effectuée par une mission archéologique égypto-européenne, dans le cadre du projet de conservation du temple du roi Amenhotep III, l’un des plus importants pharaons de l’Egypte ancienne.
Les fouilles ont débuté le 7 novembre et duré jusqu’à la fin du mois, a indiqué à l’AFP Hourig Sourouzian, qui dirige la mission.
Selon Mostafa Waziri, secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités, certaines statues représentent la déesse Sekhmet «assise sur le trône, tenant le symbole de la vie dans sa main gauche, ou debout et tenant le sceptre de papyrus devant sa poitrine», a indiqué le communiqué du ministère.
«L’état de conservation des statues est variable», a précisé M. Sourouzian. Certaines, trouvées dans les couches supérieures de la terre, sont en bon état.
Ces statues sont sculptées dans le granite noir et mesurent parfois jusqu’à deux mètres, selon Mostafa Waziri.
Déesse lionne personnifiant la chaleur destructrice du soleil, Sekhmet était redoutée par ses ennemis pour sa puissance dévastatrice.
La mission dirigée par Hourig Sourouzian a découvert à ce jour 287 statues de Sekhmet depuis le début des fouilles en 1998.
Louxor, ville d’un demi-million d’habitants sur les rives du Nil en Haute-Egypte, abrite les restes archéologique de l’antique capitale égyptienne de Thèbes.
Il existe quelques thérapies pour soigner ceux accusés de violence, d’agression sexuelle et il semble que cela soit insuffisant. Alors, si ces personnes ne peuvent pas être soignées, le danger serait donc toujours présent ?
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Harvey Weinstein à Cannes, en mai 2017. | Yann Coatsaliou / AFP
Repéré par Camille Jourdan
Repéré sur New York Times
Pas vraiment: aucun traitement ou méthode n’est spécifiquement dédié aux auteurs d’agressions sexuelles.
«Mon but est maintenant d’apprendre à mieux me connaître et à affronter mes démons».
Dans un communiqué du 5 octobre 2017, le producteur Harvey Weinstein s’excusait de ses actes, et s’engageait en quelque sorte à se soigner, à la suite de l’avalanche de témoignages l’accusant d’agressions sexuelles.
«De telles déclarations laissent suggérer que des traitements spécifiques existent pour les agresseurs sexuels, remarque le New York Times dans un récent article, mais en réalité, selon les experts, ce n’est pas le cas».
Le journal américain affirme en effet qu’aucune méthode thérapeutique n’a jamais été pensée spécifiquement pour soigner les auteurs de violences sexuelles.
D’autant plus que l’on distingue «deux catégories de personnes», rappelle Rory Reid, professeur en psychiatrie à l’Université de Californie:
«Il y a ce que j’appellerais les personnes sujettes à des comportements sexuels compulsifs. L’autre catégorie regroupe les auteurs d’actes sexuels non consentis, autrement dit les agresseurs sexuels.»
Pour prendre en charge les premiers (parfois des pédophiles, ou des exhibitionnistes), les médecins utilisent le même genre de méthodes que pour aider les toxicomanes, les alcooliques ou encore les addicts au jeu, tels que des cercles de discussion ou des programmes en plusieurs étapes. Autant de méthodes qui peuvent potentiellement porter leurs fruits sur la deuxième catégorie évoquée par Rory Reid. Une catégorie qui apparaît au grand jour depuis quelques mois.
La «confrontation» offerte aujourd’hui par la vague de témoignages publics apparaît d’ailleurs elle aussi comme l’une des techniques qui pourraient permettre de soigner les agresseurs sexuels. Être mis face à son propre fait peut permettre d’en appréhender l’horreur. Mais cela ne suffit pas toujours, et c’est pourquoi les thérapistes utilisent d’autres méthodes: forcer l’agresseur à mettre des mots exacts sur ce qu’il a fait (« »j’ai mis mes mains dans son pantalon contre sa volonté » et non « je suis allé un peu trop loin »»), l’obliger à écouter le récit de ses victimes pour développer de l’empathie envers elles, lui faire prendre conscience des conséquences de ses actes sur sa propre vie («sur son travail, sa famille, sa réputation», détaille le New York Times). Enfin, des techniques telles que la relaxation ou la méditation peuvent être un moyen de découvrir l’origine de ce comportement.
Mais rien ne prouve aujourd’hui l’efficacité de toutes ces méthodes, regrette le New York Times. Et ce même sur les personnes qu’elles visent initialement. Alors que penser de leur efficacité sur les auteurs d’agressions sexuelles? En outre, comme beaucoup de thérapies, elles nécessitent une réelle volonté de se repentir de la part des auteurs… ce qui n’est pas toujours le cas.
Nous avons eu un automne assez particulier cette année, les couleurs au début étaient assez terne à ce que nous sommes habitués. Et les feuilles ont vraiment tardé pour tombées. À certains endroits, des arbres ont encore leurs feuilles mêmes si elles ont connu des périodes de gels. Les conséquences, peut-être le printemps sera moins feuillus, des arbres fruitiers porteront moins de fruits … En fait, c’est seulement au printemps qu’on aura les réponses
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Début de décembre inhabituel dans l’île Sainte-Hélène. Comme c’est le cas à divers endroits dans la grande région métropolitaine, de nombreux arbres sont encore entièrement couverts de feuilles.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
PIERRE GINGRAS
La Presse
De nombreux arbres de la grande région métropolitaine sont toujours couverts de leurs feuilles. Elles devraient pourtant être tombées depuis des semaines. Séchées, recroquevillées, elles restent accrochées aux branches en dépit du gel, de la neige et du vent. Phénomène rare, beaucoup n’ont même pas changé de couleur au cours de l’automne.
Explications.
UN AUTOMNE EXCEPTIONNEL
Le beau temps, les températures très douces et l’absence de gel important au cours de l’automne dans la grande région métropolitaine ont eu un effet insoupçonné sur une multitude d’arbres et arbustes.
Les feuilles n’ont pas changé de couleur ou ont carrément « oublié » de tomber. On a même vu parfois des fleurs apparaître sur des lilas ou des pommetiers, comme au Jardin botanique, ou encore des bourgeons floraux sur le point d’ouvrir. Puis, du 9 au 10 novembre, la température est passée de 9 °C à -9 °C. Les feuilles ont gelé. Non seulement elles ne sont pas tombées, mais, étrangement, elles persistent à s’accrocher solidement aux branches.
UN MYSTÈRE NON RÉSOLU
Beaucoup d’espèces ornementales originaires d’Europe ou d’Asie perdent normalement leurs feuilles tardivement, souvent au début de novembre, n’étant pas totalement adaptées à notre climat. C’est le cas de l’érable rouge de Norvège, des lilas ou du nerprun, trois espèces très répandues chez nous. D’autres, comme le chêne fastigié d’Europe, très populaire à Montréal, conservent leurs feuilles fanées tout l’hiver. Par contre, le phénomène actuel touche aussi de nombreuses espèces indigènes, comme certains bouleaux, chênes ou tilleuls.
« C’est inusité. Le hic, c’est qu’on ne sait pas vraiment pourquoi cette année ces feuilles restent attachées aux branches », indique Alain Cogliastro, chercheur en écologie forestière et botaniste au Jardin botanique.
UN CYCLE ININTERROMPU
En automne, lors du changement de coloration, la feuille cède progressivement ses réserves restantes pour les fixer à la branche en vue du prochain printemps. Il y a alors formation d’un bouchon au point d’attache de la tige qui entraîne la chute de la feuille. Il semble que ce phénomène ne s’est pas produit cette saison en raison des conditions météorologiques douces, explique Alain Cogliastro. Ce qui pourrait expliquer aussi pourquoi les feuilles sont si tenaces aux branches, même si elles devraient évidemment tomber au cours des prochains mois.
« Manifestement, le climat n’a pas fini de nous surprendre », dit-il.
LES CONSÉQUENCES PRÉVISIBLES
Si l’adaptation progressive des arbres et des plantes à l’hiver (aoûtement) ne s’est pas faite normalement, les tissus tendres de l’extrémité des branches risquent de geler au cours de l’hiver. Les bourgeons qui ont produit des fleurs n’en produiront plus au printemps et ceux qui se sont gorgés d’eau risquent aussi de geler, ce qui pourrait entraver partiellement la floraison de certains arbres ornementaux et la production des arbres fruitiers. Cette situation, pas plus d’ailleurs que la chute particulièrement tardive des feuilles, ne devraient pas nuire à la santé des arbres. Les variétés ornementales plus fragiles pourraient cependant souffrir davantage.
CHEZ LES PÉPINIÉRISTES
En production commerciale, un automne clément présente un défi particulier. Début novembre, arbres, arbuste et vivaces sont couchés ou déposés sur le sol et recouverts de toiles isolantes pour être maintenus à une température constante jusqu’au printemps. Or cette année, l’opération s’est déroulée un peu trop tôt par rapport à l’activité biologique des végétaux, notamment parce que la main-d’oeuvre étrangère devait partir à date fixe. Les plantes étaient souvent couvertes de feuilles lors de l’entreposage et la température était élevée, conditions très propices à l’apparition de maladies, explique Marc Légaré, conseiller en pépinière à l’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale.
ATTENTION AU GAZON !
Ce n’est qu’au printemps prochain que l’on pourra mesurer les répercussions de l’automne sur nos arbres, si répercussions il y a. Même situation en pépinière et dans les centres de jardinage. L’agronome Claude Gélinas, de Varennes, conseille par ailleurs d’éviter que les feuilles ne s’accumulent sur le gazon, et de profiter des périodes de beau temps pour les éliminer ou de passer la tondeuse pour les déchiqueter. Elles peuvent faire pourrir la pelouse, dit-il. Les feuilles porteuses de maladies comme la tache goudronneuse de l’érable devraient aussi être éliminées, sans quoi les spores maléfiques se disperseront dès les premiers jours du printemps.