Il faut être disponible pour être heureux, avoir une attitude positif pour voir les bons moments
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Le bonheur
Le bonheur n’est pas dû au Hasard, il est une question de choix, et équilibre de soi
Alexandra Julien
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Le bonheur
Le bonheur n’est pas dû au Hasard, il est une question de choix, et équilibre de soi
Alexandra Julien
Sans vouloir faire peur, comme tout chose publique, il y a des risques de contamination. Les distributeurs à billet ne font pas exception à la règle. C’est surtout sur l’écran qu’on pitonne qui peuvent partager avec nous de nombreux microbes et virus. L’hygiène des mains après un contact avec la machine limite la contamination
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Distributeur de billets à Lille, 4 janvier 2017. | Philippe Huguen / AFP
Repéré par Léa Marie
Repéré sur Scroll.in
Vous risquez d’y attraper la grippe ou de graves infections respiratoires.
Ce n’est un secret pour personne: cuvette des toilettes, poignées de portes ou encore barres de métro sont de véritables nids à microbes. Comme bon nombre de surfaces publiques. Mais il y en a une, pourtant très fréquemment utilisée, à laquelle nous pensons rarement: les distributeurs de billets. Et pourtant, avec leurs touches et leurs écrans tactiles, ces derniers constituent un superbe réceptable à virus.
Touchées par des milliers de personnes chaque jour –qui, a priori, n’ont pas pris le soin de se laver les mains antérieurement, ces machines sont souvent, comme le souligne le site Scroll.in, situées à proximité de bouches d’aération qui soufflent de l’air humide.
«Ajoutez à cela la chaleur dégagée par l’électricité des distributeurs, et vous avez les conditions idéales pour que prolifèrent les micro-organismes.»
95% sont contaminés
Pour retirer de l’argent, une personne compose son code confidentiel via des boutons, puis appuie sur (ou à proximité de) l’écran pour sélectionner certaines options de retrait. Quelques minutes plus tard, elle touchera son visage, sa bouche, ses cheveux ou autre, et ingérera ainsi des micro-organismes infectieux. Qui sont particulièrement contagieux en période hivernale, alors que sévit l’épidémie de grippe. Autre réjouissance: les distributeurs favorisent également le transfert de bactéries à l’origine de maladies diarrhéiques. Autrement dit, ils n’ont rien à envier aux toilettes.
95% des distributeurs automatiques seraient contaminés, d’après une étude scientifique datant de 2015. Certains d’entre eux contiendraient même jusqu’à 150 bactéries différentes. L’une des plus répandues? La Klebsiella, généralement présente dans le tube digestif humain et dans les selles. Elle peut également infecter les poumons et être à l’origine d’infections respiratoires graves –voire mortelles– telles la pneumonie.
Précautions avant usage
Toutefois, les chances que ces micro-organismes entraînent de telles conséquences seraient minces, estiment les experts. Le développement d’une infection repose sur des facteurs nombreux et variés: la quantité de microbes présents sur la surface, la solidité ou au contraire la porosité de cette dernière, ou encore la robusté du système immunitaire de l’individu concerné. Mais mieux vaut prévenir que guérir: il est vivement recommandé de prendre des mesures de précaution après un passage à la banque.
Car, difficile de savoir à quelle fréquence les distributeurs sont nettoyés… et s’ils le sont. En amont, leur désinfection régulière permettrait de limiter les risques de prolifération des germes et de contamination. Un lavage des mains ou le recours un gel anti-bactérien après utilisation viendraient à leur tour limiter les dégâts.
La première année de vie d’un enfant est importante, on essaie tant bien que mal à passer à côté des stéréotypes pour offert toutes chances égales aux filles et aux garçons. Cependant, les garçons auraient pourtant plus besoin d’affection, d’attention que les filles. Cesser les clichés qu’un homme ne pleures pas, de se conduire en fillette etc .. Ils doivent comprendre leurs émotions pour mieux réagir socialement, car curieusement, leur cerveau serait plus fragile que les filles et c’est important de préserver leur santé mentale
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Ils ne sont pas plus solides.
La littérature sur les stéréotypes entourant les questions de genre chez les enfants aborde plus souvent qu’autrement le fait que les filles aiment les poupées et les garçons, les camions. Mais qu’en est-il des autres différences?
Des études récentes et anciennes mettent en lumière les différences liées au genre dans le cerveau et son développement. Et ce sont ces recherches auxquelles nous devrions nous attarder quand vient le temps de comprendre le soutien affectif dont nos enfants, particulièrement les garçons, ont besoin.
Dans une étude publiée en 2000 et intitulée The Fragile Male, Sebastian Kraemer affirme que le cerveau des bébés garçons est plus fragile que celui des bébés filles. Même dans l’utérus, le cerveau des garçons est plus sensible à la dépression et au stress de la mère. Et à la naissance, le cerveau des garçons est en retard d’un bon six semaines sur celui des filles.
Des études démontrent également que les garçons ont un plus haut taux de cortisol (l’hormone liée au stress) après une naissance traumatique où ils ont été séparés de leur mère ou si la personne qui s’occupe d’eux est négligente.
Sebastian Kraemer avance que le cerveau des filles a une longueur d’avance qui demeure tout au long de l’enfance, et que les garçons tirent de la patte sur plusieurs fronts.
Alors qu’ils grandissent, les garçons continuent à avoir la vie dure. Un manque de soutien affectif alors qu’ils sont bébés ne fait qu’aggraver la chose. Bien que les chercheurs ne s’entendent pas sur la question, on croit que les garçons courent plus de risques d’être dyslexiques et d’avoir des difficultés de lecture et de langage, ce qui rend l’apprentissage à l’école plus ardu. Les garçons sont aussi plus susceptibles de vivre des problèmes de comportement et sont de deux à trois fois plus enclins à être TDAH que les filles.
À l’âge adulte, les hommes canadiens sont trois fois plus susceptibles de s’enlever la vie que les femmes. Et bien que la dépression guette autant les femmes que les hommes, ces derniers montrent des signes différents qui sont souvent difficiles à déceler.
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S’il est clair que le genre affecte la structure du cerveau et son développement, celui-ci est aussi grandement influencé par les expériences de vie. Nous appelons ce phénomène neuroplasticité.
L’étude de Kraemer démontre que les parents couvent leurs bébés garçons moins que leurs bébés filles. Pourquoi? En partie parce que les garçons sont plus exigeants et que cela peut creuser un fossé entre le parent et l’enfant; chose qui n’aidera pas le garçon dans son cheminement.
«Les garçons ont tendance à être plus nerveux et démonstratifs et les mères font tout en leur pouvoir pour les calmer, note le chercheur. Les soins portés aux garçons sont habituellement plus compliqués et, par conséquent, les « erreurs » sont plus courantes, ce qui s’ajoute au déficit déjà présent avant la naissance. Comme le cerveau humain se développe surtout après la naissance, certains facteurs de stress précoces peuvent désavantager les garçons. Dans tous les cas, chez les garçons, le développement de l’attachement à une personne est plus affecté par l’indisponibilité, l’insensibilité et la dépression d’un parent.»
«À l’âge adulte, les hommes canadiens sont trois fois plus susceptibles de s’enlever la vie que les femmes. Et bien que la dépression guète autant les femmes que les hommes, ces derniers montrent des signes différents qui sont souvent difficiles à déceler.»
De plus, nous entretenons le stéréotype culturel voulant que les garçons soient plus durs et plus forts. Les parents procurent moins de soutien affectif aux garçons qu’aux filles, croyant qu’ils n’en ont pas besoin.
Ce sont ces stéréotypes masculinistes toxiques légués à l’enfance qui nuiront à nos garçons à l’âge adulte.
«Les jeunes garçons apprennent tôt qu’exprimer leurs sentiments est tabou. Cela cause des traumatismes qui affectent leurs relations entre eux et avec le sexe opposé», avait souligné à HuffPost Canada Jessica Raven, directrice de Collective Action for Safe Spaces.
Nos garçons sont donc doublement pénalisés : ils ont un cerveau plus vulnérable et reçoivent moins de soutien affectif de leurs parents. Ce sont ces différences dans la première année de vie qui font que les hommes sont plus aux prises avec des problèmes de santé mentale, aux dires de Kraemer.
Des chercheurs soulignent aussi que les hommes qui souscrivent aux normes genrées de la société, prescrites à la naissance, voient leur santé mentale affectée et ont moins tendance à chercher de l’aide, selon ce que rapporte CBC.
Le Dr Allan Schore, de UCLA, appuient les propos de Sebastian Kraemer. Dans son article All Our Sons: The Developmental Neurobiology and Neuroendocrinology of Boys at Risk, il affirme que «compte tenu de la maturation plus lente du cerveau masculin, l’attachement protecteur de la mère agit comme un régulateur pour la moitié droite du cerveau dans la première année de développement et est essentielle à l’optimisation du développement socioémotionnel des garçons».
Qu’est-ce que ce charabia scientifique veut dire pour les parents comme vous et moi qui doivent élever des garçons? Ce que le Dr Schore tente d’expliquer, c’est que les relations façonnent les humains et que les parents aident au développement des qualités émotionnelles de leurs enfants grâce à l’attention qu’ils leur portent.
Des relations empreintes d’amour, de confiance, de sensibilité et d’intimité aident l’enfant à comprendre et à démêler les émotions ainsi qu’à s’exprimer. Cela l’aide dans le développement de ses habiletés sociales. Il peut comprendre ses semblables, s’entendre avec les autres, s’occuper d’eux. Les garçons ont simplement besoin de plus d’aide que les filles à ce chapitre, surtout dans la première année de leur vie.
Dr Schore suggère des congés parentaux plus longs afin que les parents connectent sur une plus longue période de temps avec leurs enfants. Il faut cajoler, sourire, parler et jouer à la cachette avec nos bébés garçons!
Voici quelques conseils afin de vous assurer que nos garçons reçoivent le soutien affectif dont ils ont besoin :
• Plutôt que de penser que les garçons ne montrent pas leurs émotions (ce qui est faux), reconnaissez le fait qu’ils ont de la difficulté à le faire et encouragez-les à s’ouvrir. Dites-leur que c’est normal de le faire. Écoutez-les.
• Encouragez-les à porter attention aux émotions qu’ils vivent et créez un environnement où il est sans danger d’exprimer ses sentiments.
• Ne les faites jamais sentir coupables de s’ouvrir. Ne dites pas des choses du genre : «Les garçons ne pleurent pas», «Ne sois pas dramatique», «Cesse de faire ta fillette», «Comporte-toi comme un grand garçon.»
• Enseignez-leur la régulation émotionnelle, et ce, sur le coup. Restez calme (sinon, vous ne transmettez pas la bonne énergie). Ne voyez pas leur comportement comme une attaque personnelle.
• Reconnaissez que les garçons ont besoin de plus de soutien affectif que les filles.
Encore une fois, mieux vaut prévenir que guérir. La première année de vie est la plus importante pour le développement émotionnel du cerveau. Nos garçons en ont besoin afin de grandir heureux et en santé. Cajolez vos bébés garçons autant que possible!
Ce texte traduit de l’anglais a été publié sur HuffPost Canada.
On aime les animaux, les regarder interagir avec nous, mais dans les coulisses, leur vie est un enfer. Pour réussir à dompter ces éléphants, les hommes doivent casser l’éléphant pour enlever toute volonté et avoir une soumission complète, ce qui implique des blessures, brûlures et tortures. En Thaïlande, une femme a réussi à exploiter un sanctuaire d’éléphant, un endroit ou la maltraitance est banni, ou ils peuvent reprendre une vie d’éléphant. Ce qui est malheureux, c’est que des gens doivent se battre pour cesser cette exploitation pour plaire aux touristes
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Les éléphants en captivité sont souvent utilisés pour divertir les touristes. Ils promènent les gens et font même de la peinture. De l’extérieur, cela semble amusant, mais ces éléphants paient un prix très élevé.
Dans de nombreux pays asiatiques, y compris la Thaïlande, dès qu’ils naissent, les éléphants sont séparés de leurs mères et placés dans de petites cages en bois où ils sont « apprivoisés » pour les besoins du tourisme.
Le manque de nourriture, la violence physique et les brûlures ne sont que quelques-unes des choses auxquelles font face les éléphanteaux. Ils ne peuvent pas dormir, car les cages sont si petites qu’ils ne peuvent pas s’allonger. Les bébés éléphants sont gardés ainsi pendant au moins une semaine. Le rituel est appelé « phajaan » ou « écrasement d’éléphant. »
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Les tortionnaires savent exactement ce qu’ils font, et ils peuvent dire à quel moment l’éléphant est si cassé qu’il commence à construire une fausse confiance envers ses manipulateurs. Et ce n’est qu’alors que l’éléphant reçoit de la nourriture et de l’eau pour la première fois.
Mais arrivé à ce point, l’éléphant n’a plus d’âme et une longue vie de terribles conditions l’attend.
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Le but est de se servir des éléphants pour se faire de l’argent auprès des touristes ou pour les utiliser dans l’industrie illégale du bois.
Heureusement, il y a des gens en Thaïlande qui se battent pour améliorer la vie des éléphants. L’un d’eux est Sanduen. Quand elle était une petite fille, elle a vu un éléphant tellement maltraité qu’il criait. Quand elle a demandé au propriétaire s’il pouvait arrêter la torture, on lui a donné une réponse qu’elle n’oublierait jamais.
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« Non, il n’a pas le temps de se reposer, il se reposera à sa mort. »
La jeune fille a vu à quel point l’éléphant était triste et savait qu’elle devait réagir.
Cependant, sauver les éléphants n’a pas été facile, et ce n’est qu’en 1996 qu’elle a pu, avec Green Tours, réaliser son rêve d’ouvrir son propre parc et son sanctuaire d’éléphants.
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Elephant Nature Park est situé dans le nord de la Thaïlande et il est plus que juste un endroit pour les éléphants maltraités.
Le parc est immense et offre un environnement naturel aussi proche que possible pour des éléphants. Ils n’ont pas à faire de tours ou travailler. Le bien-être des éléphants est prioritaire au Elephant Nature Park.
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Les touristes peuvent visiter et faire de la randonnée à travers le magnifique parc, et les frais d’entrée servent à financer le parc.
85 pour cent des éléphants arrivant au parc ont souffert mentalement d’épreuves et certains se renferment complètement et ont presque perdu leur volonté de vivre. Il est difficile de s’imaginer à quel point leur vie était pénible.
Ils sont traumatisés par le travail forcé, les abus, et beaucoup ont entièrement renoncé. Mais Sangduen sait comment aider ces éléphants.
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Elle a trouvé un moyen de communiquer avec eux et de les aider à cicatriser.
Elle leur parle, leur chante et leur montre la gentillesse et de l’empathie, quelque chose qu’ils n’ont jamais connu auparavant.
Henrik Evoldsen décrit comment Sangduen est avec les éléphants :
« Quand elle commence à parler aux éléphants, ils ne veulent plus la quitter. Ils veulent être près d’elle tout le temps. Quand nous visitons le parc, nous ne pouvons pas accompagner Sangduen, car tous les éléphants viennent à elle immédiatement. »
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L’amour que les éléphants ont pour Sangduen n’est pas un amour à sens unique. Elle adore ses meilleurs amis et ne voudrait jamais vivre sans eux.
La vidéo montre comment ces éléphants sont torturés, mais aussi leur nouvelle vie après avoir été sauvés par cette femme incroyable.
Attention : certaines images peuvent choquer.
L’Égypte continu a exhumé des momies. Encore deux autres ont été découvertes à Louxor.
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Les inscriptions et les dessins sur les murs laissent entendre que la sépulture aurait été construite entre les règnes des rois Amenhotep II et Thoutmosis IV, deux pharaons de la 18e dynastie.
PHOTO AFP
NARIMAN EL-MOFTY
Agence France-Presse
LOUXOR, Égypte
Deux petites tombes vieilles de 3500 ans ont été découvertes à Louxor, dans le sud de l’Égypte, a annoncé le gouvernement égyptien, samedi.
Deux tombes avaient été découvertes dans les années 1990 par l’archéologue allemande Frederica Kampp qui avait seulement atteint leurs portes «mais n’y était jamais entrée», a précisé le ministère dans un communiqué.
Ces tombes pourraient dater de l’époque du Nouvel Empire, qui a duré plusieurs siècles jusqu’à il y a environ 3000 ans. Depuis leur découverte, elles étaient restées «intouchées» jusqu’à ce qu’une nouvelle mission archéologique s’y intéresse, selon le ministère.
Dans la première tombe, les archéologues ont découvert, outre des objets funéraires, «une momie enveloppée dans un tissu de lin» qui, selon des études, serait «un haut responsable ou une personnalité puissante», a ajouté le ministère.
Il pourrait s’agir d’une personne nommée «Djehouti Mes », dont le nom est inscrit sur l’un des murs.
Mais la tombe pourrait aussi appartenir au «scribe Maati» dont le nom ainsi que celui de sa femme «Mehi» apparaissent sur des dizaines d’objets funéraires trouvés dans la sépulture, toujours selon la même source.
Le nom du propriétaire de la seconde tombe n’est pas connu.
Celle-ci contient une fresque représentant «une personne, probablement le frère du défunt présentant des offrandes et des fleurs au mort et à sa femme».
Le ministre des Antiquités Khaled Al-Anani a annoncé ces découvertes à Louxor dans la nécropole de Draa Aboul Naga, non loin de la Vallée des rois, connue pour abriter les tombeaux de nombreux pharaons, dont le célèbre Toutankhamon.
L’Égypte a récemment donné son feu vert à plusieurs projets archéologiques dans l’espoir de faire de nouvelles découvertes, au moment où le secteur touristique, pilier de l’économie, peine à véritablement décoller, après des attentats meurtriers ces dernières années.
Deux archéologues et la momie découverte, vieille de 3500 ans. Photo AFP
C’est en Équateur qui est le plus grand producteur de cacao, qui comme on le sait est vraiment un ingrédient important du chocolat. Le problème pour les fèves de cacao contiennent une haute teneur de cadmium qui peuvent être néfaste pour la santé.
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Des fèves de cacao «Fino de aroma» | Agencia de Noticias ANDES via Flickr CC License by
Des études récentes menées par une équipe du laboratoire «Géosciences Environnement Toulouse» ont mis en évidence dans les fèves de cacao de variétés cultivées en Amérique latine –et tout particulièrement en Équateur– des teneurs importantes de cadmium (Cd).
Ce métal lourd est connu pour ses effets négatifs sur la santé, notamment des effets toxiques sur les reins, le squelette ou l’appareil respiratoire, et son potentiel cancérigène est internationalement reconnu.
Cette situation concerne notamment la variété fino de aroma. Très réputée pour son profil aromatique et ses qualités organoleptiques, elle est recherchée et appréciée des plus fameux chocolatiers et des grandes compagnies internationales de fabrication de chocolat et autres produits dérivés.
L’Équateur est le premier producteur de cette variété de cacao, devant le Pérou et la Colombie. La filière est essentiellement tournée vers l’exportation de fèves brutes, juste fermentées et séchées; compte tenu du prix élevé de ce produit, elle fait vivre de nombreuses petites exploitations familiales. La culture du cacao représente en effet 34% des terres agricoles du pays, selon les données 2015 de l’Instituto Nacional de Estadística y Censos.
Pour ce cacao, l’accès au marché européen pourrait se trouver compromis à cause de ce taux important de cadmium dans les fèves, et cela d’autant plus qu’une nouvelle norme, fixant à 0,8 mg de Cd pour un kilogramme de chocolat à plus de 70% de cacao, doit entrer en vigueur en Europe au1er janvier 2019.
Petite exploitation de cacaoyers fino de aroma en Amazonie équatorienne | Laurence Maurice.
Un seuil en cadmium dépassé dans la moitié des fèves
Des analyses de sols et de plantes cultivées ont été réalisées dans le cadre du programme de recherche franco-équatorien Monoil dans des régions affectées par les activités pétrolières (extraction et raffinage); ces analyses ont été comparées à des régions témoins, toujours en Amazonie, au sud du pays.
Les résultats obtenus entre 2014 et 2017 indiquent que non seulement les feuilles de cacaoyer fino de aroma et CCN-51 –les deux variétés les plus cultivées en Équateur– accumulent plus de cadmium que les fèves ou les cabosses, mais que 50% des fèves échantillonnées ont une teneur en Cd supérieure à la valeur seuil de 0,8 mg pour un kilogramme.
Le transfert racinaire du cadmium présent dans le sol vers la plante, et son accumulation au niveau des feuilles et des fruits, explique ces fortes teneurs. L’acidité des sols, couplée aux pratiques agricoles locales (épandages d’engrais, de pesticides, utilisation des cabosses et des feuilles comme source d’humus, etc.) semblent favoriser ce processus.
Les sources d’origine pétrolière ont été mises hors de cause; en revanche, les sources naturelles issues de l’intense activité volcanique du pays ne sont pas écartées dans l’enrichissement en métaux lourds de certains sols.
Les teneurs en cadmium dans les premiers centimètres du sol étant particulièrement élevées, les chercheuses travaillent actuellement avec les petits producteurs et d’autres acteurs de la filière cacao en Équateur pour tenter de réduire l’enrichissement en cadmium des fèves, classées parmi les meilleures du monde.
Des expérimentations de nettoyage des sols –consistant à enlever les feuilles et cabosses habituellement utilisées comme engrais naturel– sont actuellement réalisées avec des coopératives de petits producteurs en agriculture biologique. Des amendements, permettant d’augmenter un peu le pH des sols et donc de réduire la mise en solution dans l’eau du sol du cadmium issu de la dégradation de la matière organique, viendront compléter l’amélioration des pratiques agricoles en cours.
Cabosse de cacao fino de aroma réputé pour ses qualités aromatiques, cultivé ici en Amazonie équatorienne | Laurence Maurice.
Quels risques pour la santé?
Des mesures de la «bio-accessibilité» du cadmium, c’est-à-dire la fraction de cet élément susceptible de rejoindre la circulation sanguine via le système digestif, dans les fèves et dans la pâte de cacao ont révélé que plus de 90% est bio-accessible pour le système digestif humain; cela signifie que plus de 90% du cadmium ingéré via le cacao peut passer directement dans le système sanguin.
Les différentes recommandations, évoquées plus haut, sont en discussion à la fois avec les producteurs comme avec le ministère de l’Agriculture pour réduire ce risque tout en conservant les propriétés aromatiques du cacao équatorien.
Le risque pour la santé, calculé à partir des formules d’exposition aux métaux lourds proposées par l’Agence de protection environnementale des États-Unis et sur la base de la consommation d’une tablette de 100g de chocolat équatorien par semaine, varie de «faible» à «modéré» en fonction de l’origine des fèves.
Si la consommation de chocolat reste bonne pour la santé et le moral grâce aux fortes teneurs en magnésium du cacao, il est toutefois important de connaître l’origine des cacaos.
Le consommateur devra également varier sa consommation de chocolat en fonction des origines, des modes de production, des teneurs en cacao des produits consommés, etc. La consommation d’un chocolat à 80% ou plus devra ainsi être plus modérée que celle d’un chocolat au lait par exemple. De quoi rassurer les amateurs de chocolat… qui pourront s’adonner à leur plaisir favori, mais avec modération!
La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.
Les chats s’acclimatent très bien au froid, et quand ils sortent, c’est en connaissance de cause, en autant qu’ils peuvent rentrer à l’intérieur quand le besoin se fait sentir. Cependant, on peut aider notre chat en nettoyant ses coussinets pour enlever la neige et le sel des rues et trottoirs. L’alimentation aussi doit être revue, si le chat fait des escapades par temps froid
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Les chats craignent-ils le froid, la neige ? Peuvent-ils tomber malade ou attraper un rhume lorsque l’automne laisse peu à peu place à l’hiver ?
Que les propriétaires de matous se rassurent, les chats supportent mieux le froid que nous autres humains, grâce à leur température corporelle plus élevée (38,5°C en moyenne). Si votre félin est habitué à partir à l’aventure à l’extérieur, il continuera peut-être à sortir durant l’hiver. Mais pas d’inquiétude, car s’il le fait, c’est en toute connaissance de cause. Dès qu’il aura besoin de retrouver la chaleur de la maison, il rentrera de lui-même.
Il est donc important qu’il puisse revenir quand bon lui semble sur le canapé ou au coin du feu, grâce à une chatière par exemple.
La neige est-elle dangereuse pour le chat ?
Si votre chat est un aventurier, et qu’il se met en tête d’aller batifoler dans la neige, prenez bien soin de ses coussinets à son retour. Car ils sont très sensibles et pourraient s’abîmer s’il reste trop longtemps les pattes dans la neige, ou s’il marche sur de sel de déneigement.
Essuyez-lui donc les pattes lorsqu’il rentre de ses escapades, rincez-les à l’eau tiède, et si besoin est, n’hésitez pas à lui appliquer un baume réparateur.
Une alimentation adaptée contre le froid
Si votre félin passe ses journées au chaud, vous n’aurez rien à changer en matière d’alimentation. Mais s’il ne peut s’empêcher de sortir malgré le froid, il est en revanche recommandé de lui offrir des repas plus riches en protéines. Poisson et viande seront donc les bienvenus, surtout si le chat est jeune ou âgé.
N’oubliez pas non plus de lui laisser de l’eau à volonté. A la maison, le chauffage risque en effet d’assécher l’air, et de provoquer une déshydratation.
Quand le froid réveille les douleurs des chats
L’hiver, lorsque les températures chutent, les douleurs dues aux rhumatismes par exemple, ou à l’arthrose, se réveillent chez nos compagnons à 4 pattes. On évitera donc de laisser son chat près des fenêtres, portes, et autres sources de courants d’air. Installez plutôt son panier près d’un radiateur.
Si votre chat se met à tousser, il est possible qu’il ait attrapé un rhume, mais il peut s’agir d’un autre virus. Ne perdez donc pas de temps pour l’emmener chez le vétérinaire.