La langue


Notre langue est bien utilise, en autre pour parler. Cependant les mots utilisés on beaucoup de pouvoir. Il peut élever comme détruire des gens
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La langue

 

 

La langue n’a pas d’os, mais est assez forte pour briser un coeur.
Alors, faites attention à vos mots

Inconnu

Le but de cette jeune femme : peser 500 livres et devenir une star du Web!


 

C’est inconcevable qu’une personne puisse a se point prendre du poids dans le seul but d’être une star du Web. Elle met ses années à venir en danger. Bien qu’il est difficile de perdre du poids, c’est quand une insulte pour ceux qui arrive à peine de se nourrir. Une insulte aussi pour la santé avec toute cette malbouffe. Cette jeune fille a 22 ans du Kentucky, pesait 400 livres (181 kilos). Elle souhaitait devenir une « super-sized » sur le Web, se spécialisant dans les fétiches impliquant de la nourriture, pour subvenir à ses besoins. Son pseudo est Calico Bombshell sur le Web, et veut devenir un modèle pour les filles en surpoids. Elle veut ainsi atteindre les 500 livres (226 kilos). Pour y arriver, elle consomme plus de 10 000 calories par jour.
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Le but de cette jeune femme  : peser 500 livres et devenir une star du Web!

Le Saviez-Vous ► Livre des confitures de Nostradamus


Tout le monde a déjà entendu parler de Nostradamus pour ses prédictions, ses travaux sur l’astrologie et de médecine. Saviez-vous qu’il s’est intéressé aussi à la confiture, il en a même fait un traité ?
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Livre des confitures de Nostradamus

 

Bibliothèque Municipale de Lyon, fonds ancien, Rés 813538

 

Célèbre pour ses prédictions dont on a tiré les interprétations parfois les plus farfelues, Nostradamus (1503-1566) fut un personnage aux multiples talents. Médecin et astrologue, il s’illustra également dans l’art de confectionner des… confitures.

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En 1555, Nostradamus publia un traité sur le sujet écrit à Salon de Craux, en Provence. Plus de quatre siècles se passèrent et, en 1981, un éditeur, Olivier Orban, eut la bonne idée de le rééditer en le dépoussiérant quelque peu au niveau de la langue ( “Des Confitures ”)

D’entrée de jeu, Nostradamus s’en prenait à ceux qui gâchaient l’objet de sa gourmandise:

« En voulant soulager ceux qui sont aux cités et qui pensent savoir beaucoup et qui bien souvent se trouvent trompés, s’il leur plaît aux heures perdues de bien vouloir un peu lire cet opuscule, ils trouveront des fabrications de confitures qu’ils ne se plaindront de l’avoir acheté. Ils seront plusieurs qui n’ont pas l’apothicaire, ni l’épicier prêts pour venir leur faire quelques confitures. Aussi, le plus souvent, on échoit entre les mains de quelque maître ou jeune serviteur qui pense savoir beaucoup, qui bien souvent ne sait rien, gâte la confiture, brûle le sucre ou le miel tant que l’on est contraint de tout jeter.»

Au fil de son ouvrage, Nostradamus délivrait ses trucs (comme on ne disait pas au XVIe siècle) et détaillait ses recettes. Il se montrait également soucieux de la bonne santé de ses lecteurs. Ainsi, Nostradamus indiquait-il en tête du chapitre XIX :

«Pour confire des coings à quartier en un jour, qui se conserveront longuement, qui seront d’un merveilleux goût, qui pourront servir pour deux intentions c’est à savoir pour médecine confortative et restrictive, pour en manger à plaisir à toute heure.»

Nostradamus, glisse son Codignat, sa confiture de Coings. Les médecins la conseillent. Ainsi peut-on lire « le Codignat est astringent si on le prend à l’entrée du repas; il fortifie l’estomac, aide à la digestion, garantit des fumées qui montent à la tête après avoir bu ; au contraire s’il est pris après, il lâche le ventre insensiblement et peu à peu, sans l’offenser ». François 1er en raffole alors. https://www.madeinalsace.com

Dans le détail, cela donne ceci :

«C’est une recette très facile et assez rapide, pour une fois vous pourrez la faire en l’espace d’une après-midi. Mettez 1 litre d’eau par kilo de coings, et faites-les bouillir ½ heure. Ajoutez alors 1,250 kg de sucre par kilo de fruits et faites cuire au “petit boulé ” (116-125ºC) en rajoutant de l’eau si la confiture vous semble trop pâteuse. Vers la fin, donnez quelques bouillons plus forts pour avoir une confiture au “grand boulé ” (126-135ºC) : la goutte que vous déposerez alors sur une assiette devra être plus ronde et plus grosse qu’au stade du “petit boulé ”. Il est préférable de mettre un peu plus de sucre qu’à l’ordinaire et de prolonger la cuisson de ¼ heure, pour éviter que la confiture ne se décuise trois ou quatre jours plus tard.»

Nostradamus passe de la cerise ou citron, de la poire ou gingembre, de l’orange à la noix. En prévenant :

« Il y a beaucoup de choses qui sont chères, difficiles à faire. Mais si tu veux dans ton cerveau calculer, tu ne trouveras que des choses qui sont par trop faciles. Mais qui voudrait user de trop sévère avarice pourrait bien être frustré de son intention.»

La crise, Nostradamus ne connaissait pas…

http://www.lesoir.be

Pleine lune, motards en danger


Il semble point de vue statistique qu’il y aurait plus d’accident chez les motocyclistes en période de pleine lune. Pourquoi ? Peut-être par manque d’attention pour regarder la lune …
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Pleine lune, motards en danger

 

satany/shutterstock.com

Phénomène naturel, la pleine lune se renouvelle chaque mois. Il a inspiré de nombreuses légendes comme celle du célèbre loup garou. Et son impact sur le sommeil et le comportement des enfants est régulièrement souligné. Mais quelles autres conséquences, bien réelles, la lune ronde et lumineuse peut-elle bien avoir ? Une équipe canadienne assure que la pleine lune augmenterait la mortalité des motards. En cause ? Le satellite terrestre distrairait les bikers.

Le constat est étonnant. Aux Etats-Unis, le risque d’accident mortel à moto augmente en période de pleine lune. Pour s’en rendre compte, l’équipe de Donald Redelmeier de l’Université de Toronto (Canada) a passé en revue les données concernant les accidents de moto survenus chez leur voisin, entre 1975 et 2014. Ils ont ensuite calculé le nombre de décès liés à ces crashs au cours des nuits de pleine lune.

Résultat, 13 029 personnes ont été victimes d’accidents mortels à moto pendant cette période. Et les nuits de pleine lune se sont révélées plus dangereuses que les autres. En effet, en moyenne, une nuit de pleine lune était associée à 9,10 accidents mortels. Tandis que les autres nuits, 8,64 accidents ont été recensés en moyenne. Au total, sur la période étudiée, le nombre d’accidents supplémentaires causés par la pleine lune s’établissait à 226.

Prudence motards !

Des constats similaires ont été effectués en Australie, au Canada et au Royaume Uni. Toutefois, les chercheurs soulignent que leurs travaux sont observationnels. Il est donc difficile d’en tirer des conclusions définitives. Ils suggèrent malgré tout que cette hausse de l’accidentologie pourrait être liée à une baisse de l’attention des motards, dont le regard serait attiré par la lune.

« Ces résultats soulignent l’importance de maintenir une attention sans faille pendant la conduite, en particulier à moto », notent les auteurs. « Et plus spécifiquement, les nuits de pleine lune. »

https://destinationsante.com/

Les super-riches existaient déjà il y a des milliers d’années, mais ils étaient fermiers


L’écart entre les pauvres et les riches existent depuis fort longtemps. Aujourd’hui, les super-riches ont l’argent, des biens immobiliers et autres. Il y a des milliers d’années, la richesse s’est développé avec la domestication et l’agriculture
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Les super-riches existaient déjà il y a des milliers d’années, mais ils étaient fermiers

 

Une fresque dans la grotte de Lascaux. Claude Valette via Flickr.

Une fresque dans la grotte de Lascaux. Claude Valette via Flickr.

Repéré par Fabien Jannic-Cherbonnel

Repéré sur The Guardian

Les inégalités sont apparues dès l’idée de propriété de la terre.

C’est une étude d’une rare ampleur. Des scientifiques ont réussi à retracer les origines des super-riches. Conclusion? Les inégalités sociales existaient déjà il y a des milliers années, mais celles-ci étaient liées aux animaux de ferme. L’équivalent de notre entrepreneur actuel aurait donc été ceux qui possédaient un bœuf ou un cheval.

C’est le Guardian qui relaie cette étude publiée dans le journal Nature. Il s’agit de la première fois qu’une équipe de chercheurs essaye de comprendre «comment les écarts de richesses se sont creusés chez nos ancêtres». D’après les scientifiques, qui ont étudié 62 sociétés réparties en Amérique du Nord, Asie et Europe, les premières inégalités sont apparues lorsque l’agriculture a établi l’idée de propriété de la terre, à la fin du néolithique. Mais ce n’est qu’après la domestication des chevaux et des bœufs que les grandes disparités de richesses, comparables à ce que nous connaissons aujourd’hui, sont apparues.

Les conclusions ne sont cependant pas universelles. En Amérique du Nord, là où l’agriculture s’est développée de façon indépendante du reste du monde, les inégalités étaient moins importantes du fait de l’absence de chevaux et de bovins. C’est ce qu’explique Michael Smith, un professeur de l’Arizona State University:

«Les seuls grands animaux du Nouveau Monde étaient des dindes et des chiens, et vous ne pouvez pas labourer avec eux. Cela à eu un impact important sur ces sociétés. Elles étaient moins inégales.»

Les inégalités sont aussi vieilles que l’humanité

Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de scientifiques s’est basée sur la taille et la diversité des habitations sur les sites étudiés. L’un d’entre eux, basé en Turquie, datait d’ailleurs d’il y a plus de 10.000 ans. Les résultats ont ensuite été traduits en coefficient de Gini, un indice qui mesure le niveau d’inégalité d’une société.

Pour référence, l’indice grimpe à 0,8 pour les États-Unis actuels et 0,29 pour la France. 0 correspondant à une parfaite égalité et 1 à une inégalité parfaite. Et il semble que certaines sociétés étaient quasiment aussi inégalitaires que celles d’aujourd’hui: en Eurasie, celles-ci ont grimpé à 0,6 lors de l’introduction des chevaux et des bovins dans l’agriculture. Bien plus qu’en Amérique du Nord à la même époque. Les inégalités sont donc aussi vieilles que le monde.

http://www.slate.fr/

Quand Scotland Yard traque un tueur en série qui a assassiné plus de 400 chats à Londres


Scotland Yard s’est impliqué, avec l’Agence Nationale de lutte contre le crime à la recherche d’un tueur en série peu ordinaire. Il tue des chats les décapite et fait une mise en scène bien en vue. Ils ont même fait un portrait-robot de ce tueur. La police craint qu’il finisse par devenir un tueur en série envers les femmes
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Quand Scotland Yard traque un tueur en série qui a assassiné plus de 400 chats à Londres

 

 

Le tueur en séries de chats londoniens a fait plus de 400 victimes en deux ans./ DR Wikipedia

Le tueur en séries de chats londoniens a fait plus de 400 victimes en deux ans./ DR Wikipedia

Les existences de Tony Jenkins et Boudicca Rising, les cofondateurs de Snarl, une petite association  londonienne de protection des animaux, ont basculé il y a un peu plus de deux ans depuis qu’ils sont sur les traces d’un tueur en série…de chats.

Intrigués par une succession de décès suspects de « matous » dans la capitale britannique, les deux cinquantenaires contactent en septembre 2015 les vétérinaires et propriétaires d’animaux qui ont signalé ces morts douteuses.

400 chats assassinés en deux ans : Scotland Yard sur le coup

Et ils font mouche en recoupant les faits et en commençant à ébaucher une cartographie des crimes

. « À ce moment-là, on a compris que quelque chose était en train de se passer », raconte Boudicca Rising.

L’affaire remonte très vite jusqu’aux oreilles de Scotland Yard, qui décide d’ouvrir une enquête, tout comme la Société royale de protection des animaux (RSPCA). Il faut dire qu’en  l’espace de deux ans, l’association a recensé pas moins de 400 victimes.

Quelques mois plus tard, les médias anglais s’emparent à leur tour de l’affaire. « Le tueur en série de chats frappe encore », titre la BBC en janvier 2016, tandis que la thèse d’un psychopathe plonge dans l’effroi les propriétaires d’animaux. La page Facebook de Snarl, leu association, se transforme alors en une funèbre liste des victimes du « Croydon Cat Ripper », tel que meurtrier est parfois surnommé, en référence à la ville du sud de Londres où il officie principalement.

Des cadavres mis en scène

Au fil des mois Tony et Boudicca se transforment en duo d’enquêteurs. Ils découvrent avec stupeur que les cadavres décapités sont parfois mis en scène, disposés près d’une école ou d’un parc, voire sous les fenêtres de leurs propriétaires.

« La police croit qu’une personne ou un groupe de personnes sont responsables des morts et mutilations », confirme Scotland Yard, tout en refusant, à ce stade, de commenter la thèse du « tueur en série« .

Signe de l’intérêt pour cette affaire qui mobilise des moyens d’une rare envergure pour des crimes d’animaux, l’Agence Nationale de lutte contre le crime (NCA) est mise sur le coup, tandis que deux organisations, dont PETA, offrent une récompense à quiconque aidera à la capture du tueur.

Tony et Boudicca tentent aussi, avec leurs moyens, de le débusquer, exploitant chaque indice et ne négligeant aucune piste.

« Mais c’est difficile, confie Tony Jenkins. J’aimerais parfois que ce soit un peu plus comme dans la série Les Experts. »

La police craint qu’après les chats, le tueur ne s’attaque aux femmes

 

Les différentes enquêtes en cours ont néanmoins permis de dresser un portrait- robot du tueur.

 Il s’agirait d’un homme blanc d’une quarantaine d’années, d’environ 1 mètre 80, qui a vraisemblablement grandi dans la ville de Croydon. Le mystérieux criminel interpelle par ses talents de « dissecteur » et sa capacité à déjouer toute surveillance, souligne Vincent Egan, professeur en criminalistique à l’université de Nottingham. « Il doit être capable d’attirer l’animal, de le tuer sans être griffé, de le disséquer, de placer le corps dans un endroit où il peut être vu, et tout cela discrètement », poursuit-il.

https://www.ladepeche.fr/

La dépression chez le chat : quel remède ?


La dépression chez nos félins existe et des signes avant-coureur devraient nous alerter pour réagir le plus possible pour que cette état de létargie ne s’étale en mois voir même en années
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La dépression chez le chat : quel remède ?

 

chat dépression

Votre chien vous semble triste, déprimé ? Il se laisse mourir de faim ?

Il souffre peut-être de dépression. Marie-Hélène Bonnet, comportementaliste du chat, vous explique comment reconnaître les symptômes cette maladie et comment la soigner.

Généralement, un chat dépressif est passé par plusieurs étapes avant d’en arriver là. La dépression n’est jamais anodine, et malheureusement, certains chats ne s’en sortent pas… Il faut s’inquiéter dès l’apparition des premiers signes de stress ou d’anxiété.

Des signes qui annoncent un mal-être chez le chat

Un chat qui miaule la nuit, qui fait pipi hors de son bac, mais aussi qui se lèche beaucoup… autant de signes d’alerte que votre chat utilise pour vous avertir de son mal-être. Alors surtout n’attendez pas. N’essayez pas tout et son contraire parce que sur Internet certains disent qu’il faut faire ci ou ça car c’est le meilleur moyen de renforcer le comportement de votre chat en installant davantage le problème. N’oubliez pas qu’un problème pris dans les premiers jours sera vite rétabli, alors qu’au bout d’un mois ou plus, ça sera plus compliqué et plus long d’en venir à bout, la dépression est une maladie, par conséquent la rapidité est un facteur primordial quant à la guérison.

J’ai vu des cas insolubles parce qu’il y avait la présence de stress depuis des années et que différentes techniques mises en place ont aggravé les troubles d’anxiété, et une fois arrivé à la dépression, le chat n’a plus la force de se battre pour en sortir. Il devient urgent de trouver un lien qui va l’aider à se sortir de là rapidement.

Les toutes premières semaines, vous ne verrez pas forcément qu’il y a une source d’angoisse pour Félix, c’est normal, il fera en sorte de cacher son problème derrière un masque. Et très rapidement cela deviendra difficile pour votre chat de cacher ses symptômes. On verra alors qu’il se passe quelque chose d’anormal. Dès lors, agissez sans attendre. Si vous trouvez la source du problème, et que vous pouvez agir dessus, un peu d’anti-stress et vous serez tranquille.

Toutefois, certains chats sont des champions pour camoufler leurs émotions, et on ne comprend qu’une fois que la dépression est bien installée.

La dépression chez le chat : comment la reconnaître ?

À partir du moment où le chat miaule la nuit, on va aussi constater qu’il dort beaucoup plus durant la journée notamment.  Mais aussi qu’il se cache au moindre bruit et refuse de sortir de ses cachettes. Ensuite, arrive la déprime.

Les deux signes principaux de la dépression sont premièrement un manque de toilettage, généralement le chat sent fort, ceci étant une forme de suicide puisque le chat se toilette pour dégager le moins d’odeurs possibles afin de ne pas mettre sa vie en danger en attirant les prédateurs. Arrêter de se toiletter pour le chat signifie vouloir être trouvé par ses ennemis ; et secondement un manque d’appétit, là encore une façon de se mettre en danger puisque le chat cesse volontairement de répondre à un besoin vital.

La dépression chez le chat : comment la soigner ?

Il faut par conséquent trouver le moyen de redonner envie de manger à Félix et ce rapidement : son met préféré doit lui être proposé régulièrement par exemple. On peut aussi salir son chat : lui mettre un aliment sur le pelage peut lui faire refaire sa toilette tout en le nourrissant. En somme, il faut lutter contre les symptômes sur lesquels on peut agir et traiter le chat le plus rapidement possible afin de pouvoir par la suite mettre fin aux symptômes qu’on ne peut maîtriser et que Félix retrouve enfin sa joie de vivre.

L’intervention d’un professionnel du comportement (psychologue/thérapeute animalier) est fortement recommandée, voir indispensable. Le vétérinaire, équivalent de nos médecins généralistes, étant souvent démuni face à ce genre de pathologie psychologique.

Marie-Hélène Bonnet
Comportementaliste du chat
www.comportement-chat.fr

https://wamiz.com

Grippe : pendant combien de temps un malade est-il contagieux?


Le virus de la grippe, celle qui tient le malade au lit avec divers symptômes, n’est pas encore bien comprise par les scientifiques. On croit par contre qu’une personne peut contaminer d’autres avant même que la fièvre apparaisse et n’est plus contaminant après quelques jours
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Grippe : pendant combien de temps un malade est-il contagieux?

 

PENDANT COMBIEN DE TEMPS UN MALADE DE LA GRIPPE EST-IL CONTAGIEUX?

Fouque Micha� via Getty Images

Le spectre de la grippe est toujours effrayant… !

Une grippe, c’est en moyenne une petite semaine de repos forcé, de la fièvre, une toux sèche, des maux de tête, le nez qui coule, des courbatures et parfois des complications. Autant dire que dans la mesure du possible, mieux vaut ne pas l’attraper. Donc jusqu’à la fin de l’épidémie, vous pouvez vous laver les mains aussi souvent que possible, éviter tout contact avec des personnes malades, les embrassades et les poignées de main.

La grippe se transmet par voie aérienne via des gouttelettes émises lors de la toux et des éternuements par les malades. Le virus peut aussi se propager par les mains. Mais pendant combien de temps les malades sont contagieux? Sur ce point, la science n’a pas encore tout découvert.

Les enfants, contagieux plus longtemps

« L’Académie de médecine estime qu’un malade est contagieux entre un et trois jours après l’apparition des premiers symptômes », explique Bruno Lina, virologue et l’un des plus grands spécialistes de la grippe en France. « Cependant, on ne sait toujours pas combien de virus sont nécessaires pour infecter l’homme. Même en mettant des personnes malades en contact avec des personnes saines, nous ne sommes pas parvenus à le mesurer. Sans cette information impossible de savoir combien de temps et à partir de quand nous sommes contagieux. »

« Ce que l’on sait, c’est que les enfants produisent plus longtemps et en plus grande quantité des virus, ils restent donc contagieux plus longtemps », ajoute le professeur Lina.

En 2012, des chercheurs anglais ont fait une découverte intéressante. Nous pourrions être contagieux avant même l’apparition des symptômes. Jusqu’à présent, les scientifiques s’appuyaient sur des modèles mathématiques pour mesurer ce genre de choses. Pour la première fois, les chercheurs ont donc voulu étudier la contamination chez les furets qui sont sensibles aux mêmes souches du virus de la grippe que nous et qui souffrent des mêmes symptômes. Les conclusions de cette étude ont été publiées dans la revue Plos One.

24h après la contamination

Après avoir mis en contact furets sains et malades à différents stades de la maladie, des cas de contamination ont été démontrés avant l’apparition de la fièvre, le premier des symptômes grippal. Ce qui n’a donc rien de rassurant pour éviter les épidémies.

Le personnel médical peut aussi être un relais de la grippe sans avoir conscience d’être malade. Les furets malades ont pu transmettre la grippe 24 heures après la contamination, la fièvre n’est apparue que 45 heures plus tard, le nez qui coule et les éternuements n’ont eux commencé que 48 heures après la contamination.

Cette dernière précision est importante puisque jusqu’alors les scientifiques pensaient que ces sécrétions émises pendant les éternuements et le fait de se moucher étaient nécessaire à la propagation du virus.

Dans cette même étude, il a été montré que la grippe ne se transmettait plus aussi rapidement à partir de 5 à 6 jours. Mais attention, cette étude a été réalisée sur des furets et à partir d’une souche de virus. Or le virus de la grippe change tous les ans et les furets ne sont des hommes.

http://quebec.huffingtonpost.ca