L’écart entre les pauvres et les riches existent depuis fort longtemps. Aujourd’hui, les super-riches ont l’argent, des biens immobiliers et autres. Il y a des milliers d’années, la richesse s’est développé avec la domestication et l’agriculture
Nuage
Les super-riches existaient déjà il y a des milliers d’années, mais ils étaient fermiers
Une fresque dans la grotte de Lascaux. Claude Valette via Flickr.
Repéré par Fabien Jannic-Cherbonnel
Repéré sur The Guardian
Les inégalités sont apparues dès l’idée de propriété de la terre.
C’est une étude d’une rare ampleur. Des scientifiques ont réussi à retracer les origines des super-riches. Conclusion? Les inégalités sociales existaient déjà il y a des milliers années, mais celles-ci étaient liées aux animaux de ferme. L’équivalent de notre entrepreneur actuel aurait donc été ceux qui possédaient un bœuf ou un cheval.
C’est le Guardian qui relaie cette étude publiée dans le journal Nature. Il s’agit de la première fois qu’une équipe de chercheurs essaye de comprendre «comment les écarts de richesses se sont creusés chez nos ancêtres». D’après les scientifiques, qui ont étudié 62 sociétés réparties en Amérique du Nord, Asie et Europe, les premières inégalités sont apparues lorsque l’agriculture a établi l’idée de propriété de la terre, à la fin du néolithique. Mais ce n’est qu’après la domestication des chevaux et des bœufs que les grandes disparités de richesses, comparables à ce que nous connaissons aujourd’hui, sont apparues.
Les conclusions ne sont cependant pas universelles. En Amérique du Nord, là où l’agriculture s’est développée de façon indépendante du reste du monde, les inégalités étaient moins importantes du fait de l’absence de chevaux et de bovins. C’est ce qu’explique Michael Smith, un professeur de l’Arizona State University:
«Les seuls grands animaux du Nouveau Monde étaient des dindes et des chiens, et vous ne pouvez pas labourer avec eux. Cela à eu un impact important sur ces sociétés. Elles étaient moins inégales.»
Les inégalités sont aussi vieilles que l’humanité
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe de scientifiques s’est basée sur la taille et la diversité des habitations sur les sites étudiés. L’un d’entre eux, basé en Turquie, datait d’ailleurs d’il y a plus de 10.000 ans. Les résultats ont ensuite été traduits en coefficient de Gini, un indice qui mesure le niveau d’inégalité d’une société.
Pour référence, l’indice grimpe à 0,8 pour les États-Unis actuels et 0,29 pour la France. 0 correspondant à une parfaite égalité et 1 à une inégalité parfaite. Et il semble que certaines sociétés étaient quasiment aussi inégalitaires que celles d’aujourd’hui: en Eurasie, celles-ci ont grimpé à 0,6 lors de l’introduction des chevaux et des bovins dans l’agriculture. Bien plus qu’en Amérique du Nord à la même époque. Les inégalités sont donc aussi vieilles que le monde.
et, oui c’est bien triste!
Ça ne date pas d’hier. Cela a toujours existé mais à notre niveau actuel…
il n’y a pas la fonction « tristesse » , je mets un like mais c’est dégoûtant , cette réalité
il y a toujours eu difference, deja a la naissance il y avait des selections, si tu etais malade, par ex,
les humains sont pas toujours gentils,
et pour les richesses, oui, la superiorité est de mise chez l’humain, il l a vite compris,
Il est évident que pour leur survie, les premiers hommes ont dû se battre pour protéger leur territoire de chasse, territoire qui plus grand il était plus il assurait leur survie.
Quand est apparue la possession des terre et que ces hommes ont compris qu’ils pouvaient en extraire de quoi vive, ils ont tout fat pour que ces territoires soient les plus grands possibles afin de nourrir au mieux famille et tribu.
Il est évident qu’au sein d’une même tribu, certains étaient plus débrouillards ou inventifs que d’autres et avaient trouvé le moyen de cultiver plus de terre que les les autres, d’où cette naissance de la propriété et le besoin de protéger celle-ci. Cela n’a guère changé puisque tout au long de l’Histoire, les hommes se sont battus pour des territoires où se trouvaient des richesses qui allaient enrichir le pays : après les terres cultivables, on s’est battus pour des territoires qui contenaient du charbon, du fer, des forêts, de l’or ou du pétrole.
Ce qui explique une notion de propriété exacerbé et ce besoin de la défendre ou d’en conquérir d’autres.