Le Saviez-Vous ► Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?


    Les chiens utilisent la langue pour communiquer un peu comme nos mains. Bien que le léchage est avant tout un comportement positif, cela peut devenir obsessif, il est donc important de cerner le problème pour le corriger avec une éducation positive.
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    Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?

    Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?

    « Il te fait des bisous », « c’est un geste de soumission », « il aime le sel de ta peau »… que n’entendons-nous pas à propos du léchage du chien ! Ce comportement nous intrigue, et nous ne savons pas toujours comment l’interpréter. Parfois, il peut devenir gênant, ou exprimer un mal-être de la part du chien, mais cela reste un comportement associé à des émotions positives, dans la plupart des esprits. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le léchage chez le chien !

    Le chien est un animal social, c’est-à-dire qui forme et vit dans des groupes structurés. L’une des caractéristiques des espèces sociales, c’est leur capacité à communiquer entre eux : c’est une condition pour qu’un groupe se maintienne soudé. La communication sert donc entre les individus pour échanger leurs émotions et exprimer leurs besoins.

    Le léchage est l’un des outils de communication dont dispose le chien. Il est important de comprendre ce que ce comportement peut signifier, en fonction des différents contextes où il s’exprime : est-ce que le léchage de mon chien est normal, ou est-ce le résultat d’un problème de comportement, l’expression d’un mal-être ?

    A quoi sert la langue du chien ?

    La langue ne lui sert pas qu’à communiquer : comme nous, le chien l’utilise aussi comme organe de perception, pour le sens du goût (très proche dans son mécanisme de l’odorat).

    Le léchage est également un comportement d’entretien, que le chien réalise pour son bien-être, en léchant son propre pelage.

    La langue sert aussi passivement à réguler la température interne du chien : très irriguée par les vaisseaux sanguins, elle diffuse de la chaleur avec la respiration lorsque le chien halète.

    C’est donc un outil très polyvalent, que le chien va utiliser régulièrement, pour différents besoins. C’est un peu comme les mains pour l’humain : utiles pour interagir avec notre environnement et explorer les objets, mais également pour communiquer avec nos pairs.

    Quels sont les différentes significations du léchage ?

    En éthologie, pour expliquer un comportement, on commence par observer dans quelles circonstances l’animal produit ce comportement. Cela peut nous donner de précieuses indications sur l’intention qu’il peut avoir à l’origine (et qui restent théoriques : il nous ait impossible de demander au chien ses raisons, ou lire ses pensées).

    En ce qui concerne le léchage, il faut donc bien distinguer différentes situations :

  • Demande d’attention : le léchage est utilisé par le chiot sur la mère pour obtenir de la nourriture (par régurgitation), c’est ensuite un comportement que le chien utilise beaucoup pour manifester sa joie et son besoin d’attention à notre égard. Il cherche d’ailleurs spécifiquement à lécher le visage.

  • Rituels d’apaisement : on évoquait beaucoup ce terme jusqu’alors, pour évoquer la situation souvent consécutive à une agression. Il peut s’exprimer aussi bien chez l’agressé, qui cherche à désamorcer l’agression en cours, que chez le chien qui vient de mordre, et qui va ensuite lécher la zone mordue.

    On reliait ce comportement à un geste de soumission : en réalité, le chien ne disposant pas des notions de dominance et de hiérarchie. Il faut voir ce comportement comme une interaction positive, qui peut s’exprimer dans différents contextes, et que le chien fait pour diminuer les émotions négatives ambiantes.

    En pratique, le léchage affectueux que l’humain de compagnie interprète souvent comme des bisous est très similaire, bien qu’il ne soit pas initié par une interaction négative : les effets restent les mêmes, à savoir détente, diminution du stress et émotion positive chez le chien comme chez l’humain.

    Il est intéressant de noter que dans cette interaction, le stress diminue aussi chez le lécheur : il y a un effet auto-apaisant. Ce rituel est donc positif en le recevant, mais également en le donnant. Et le chien peut naturellement se lécher lui-même s’il est stressé : dans tous les cas, un chien qui lèche trop peut manifester son mal-être par ce comportement.

    Comment savoir si mon chien lèche trop ?

    Cela dépend énormément des individus et du tempérament, mais à partir du moment où le comportement exprimé devient gênant, on peut le considérer comme excessif. Cela peut se manifester par le temps passé sur l’activité de léchage, ou le contexte compulsif dans lequel cela se manifeste.

    Dans tous les cas, seul un spécialiste du comportement pourra poser le diagnostic, et l’avantage du vétérinaire comportementaliste dans ce cas est qu’il peut également exclure les causes d’origine biologique. En effet, le léchage peut être causé par une dermatose, par exemple : il faut toujours vérifier les causes biologiques avant d’envisager une explication purement comportementale.

    Si vous avez le sentiment que votre chien a un comportement anormal avec le léchage, n’hésitez donc pas à en parler avec un professionnel du comportement du chien, voir avec un vétérinaire comportementaliste.

    Comment diminuer ce comportement ?

    La plupart du temps, le chien n’a pas un comportement anormal avec le léchage en tant que chien, mais il peut y avoir une gêne du côté du propriétaire : c’est comme pour l’aboiement, il n’y a pas de règles dans l’absolu, mais plutôt des préférences différentes en fonction des individus et des modes de vie.

    Dans le cas où le léchage est gênant, ou que le chien exprime trop ce comportement, il faut avant tout rechercher la cause du léchage : est-ce un besoin d’attention, ou un rituel d’apaisement compulsif, l’expression d’un stress ou d’un mal-être ? Car la recherche et le traitement de la cause est la meilleure solution pour faire disparaître le comportement indésirable, sans contrainte.

    Dans tous les cas, une modification du comportement pourra être obtenue, en parallèle du traitement de la cause, avec une éducation dite positive : basée sur la récompense, la thérapie consiste à apprendre au chien à dévier sur un autre comportement et éviter le léchage. L’idée est de ne pas rendre l’interaction négative par l’utilisation d’une punition, mais au contraire d’utiliser la récompense comme motivation pour inciter le chien à produire un autre comportement.


    Pourquoi les chiens nous lèchent-ils ?

    Comment limiter le léchage de votre chien ?

    Si votre chien vous lèche beaucoup, cela peut signifier différentes choses : votre animal de compagnie vous aime sans doute beaucoup, mais il peut également être en manque d’attention ou stressé : dans ce genre de cas, l’idéal est de jouer avec lui, l’occuper ou encore lui donner une occasion de se défouler avec des jouets adaptés. Comme l’hygiène est également importante, vous pouvez également donner des bâtonnets à mâcher à votre chien, pour que ses léchouilles restent toujours un plaisir et un signe d’affection. Découvrez notre sélection de produits adaptés à votre animal de compagnie, à commander en ligne.

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    Au final, il faut retenir que le léchage est dans la très grande majorité des cas une interaction très positive avec votre chien. Attention à surveiller l’hygiène, notamment avec les enfants et le léchage du visage. Je rappelle également l’existence de maladies rares, comme la bactérie Capnocytophaga canimorsus, responsable d’infections suite à un léchage sur une plaie.

    Dr Stéphane Tardif

    Docteur vétérinaire et rédacteur pour Wamiz

    https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► 13 mauvaises habitudes pour la santé du foie


Le foie est un organe important du corps humain, a lui seul, il agit sur plus ou moins 500 fonctions vitales. C’est une très bonne raison pour en prendre soin.

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13 mauvaises habitudes pour la santé du foie


Ne pas passer de test médical peut être mauvais pour le foie ISTOCK/JAN-OTTO

Jenn Sinrich

Le foie est l’un des organes les plus importants du corps humain. Il exerce environ 500 fonctions vitales: nettoyage du sang, élimination des toxines, transformation des nutriments en énergie et stockage des vitamines et minéraux, entre autres. Pour que cet organe indispensable reste longtemps en santé, voici les mauvaises habitudes à éliminer.

Boire trop d’alcool est dommageable pour le foie

Les dommages de l’alcool sur l’organisme – et en particulier sur le foie – sont bien connus. Ce qui est surprenant, c’est qu’il n’est pas nécessaire de boire de grosses quantités d’alcool pour affecter sérieusement le foie.

« Ce qui constitue un excès d’alcool varie selon les patients, les races, le sexe et la culture. Mais “trop d’alcool” pour vous peut entraîner une inflammation chronique et une surcharge de travail pour votre foie », selon John Iskander, gastroentérologue du centre médical Kaiser Permanente (Los Angeles).

« Des années d’inflammation continue peuvent favoriser la formation de tissu cicatriciel, une cirrhose ou une insuffisance hépatique chronique, principale cause de défaillance du foie en Amérique du Nord. »

Un adulte en santé peut boire de l’alcool avec modération, mais en présence d’antécédents familiaux d’alcoolisme ou de maladie du foie liée à la consommation d’alcool, il vaut mieux qu’il limite sa consommation régulière.

Ne pas boire assez d’eau peut causer des problèmes de foie

On dit souvent qu’il faut boire au moins 8 verres de 250 ml d’eau par jour. Cela peut sembler beaucoup, mais l’organisme est formé à 65 % d’eau, donc ça se comprend.

« La déshydratation peut affecter directement la capacité de détoxification du foie », selon Michele Neil-Sherwood, ostéopathe au Functional Medical Institute et co-auteure du livre The Quest for Wellness. « Quand le foie n’est pas assez hydraté, il perd les réserves dont il se sert pour prendre soin du reste de l’organisme », ajoute-t-elle.

Lorsque cela se produit, vous risquez davantage d’être malade. Assurez-vous de reconnaitre les symptômes de déshydratation. La règle habituelle est de consommer un nombre de millilitres d’eau propre selon l’équation suivante : multipliez par 25 votre poids idéal en kilos.

«Lorsque l’eau contient des contaminants – xénobiotiques, substances ajoutées (chlore, fluor, adoucissants) et BPA provenant de contenants en plastique –, le système de détoxification de l’organisme est compromis », avertit Mme Neil-Sherwood.

La cigarette, une mauvaise habitude pour le foieISTOCK/LJUBAPHOTO

Fumer la cigarette, une habitude néfaste pour le foie

La cigarette tue chaque année environ 230 000 Canadiens, selon Santé Canada. Autre preuve de la nocivité du tabac, une étude de 2011 révèle que le tabagisme cause près de la moitié des cancers du foie.

« Fumer nuit à tout notre organisme en raison des produits chimiques ingérés et du stress oxydatif que cela provoque, dit Mme Neil-Sherwood. Ce stress peut finir par affecter le foie et endommager non seulement les cellules hépatiques, mais aussi l’ensemble des cellules du corps humain. »

Avoir des kilos en trop

Personne n’aime être en surpoids, mais le problème comporte aussi une conséquence souvent méconnue : l’accumulation de gras autour du foie peut mener à une stéatose hépatique non alcoolique.

Cette expression regroupe un éventail de pathologies du foie allant de la stéatohépatite à la cirrhose ou à une scarification permanente du foie découlant d’une inflammation chronique.

« On parle de stéatose hépatique “non alcoolique” pour distinguer cette maladie d’une pathologie très semblable causée par l’alcool », explique le Dr Brown.

Si vous souffrez d’une de ces maladies, vous devez adopter un régime alimentaire particulièrement sain et faire de l’exercice pour protéger votre foie. Même s’il n’existe pas encore de traitement pharmacologique de la stéatohépatite, des essais cliniques sont en cours.

Consommer trop de sucre

Vous savez qu’il important de limiter la quantité de sucre dans les aliments et boissons que vous avalez, mais vous ignoriez peut-être qu’une alimentation riche en sucre peut aussi entraîner une maladie du foie. La cause principale en est le sirop de ma très populaire dans l’alimentation nord-américaine. Pourquoi? Parce qu’il est riche en fructose.

« Alors que n’importe quelle cellule de l’organisme peut métaboliser le glucose, seules les cellules hépatiques peuvent traiter le fructose », affirme Mark Sherwood, naturopathe au Functional Medicine Institute de Tulsa (Oklahoma). « Une trop grande consommation de fructose au fil du temps peut engorger le foie et causer des dommages irréparables. »

Faites de votre mieux pour limiter les aliments contenant des sucres raffinés et du sirop de maïs riche en fructose – boissons gazeuses, pâtisseries et autres sucreries. Mangez plutôt des fruits qui sont des sources naturelles de sucre.

Manger des aliments riches en glucides ou de gros repas avant le coucher

Le foie s’active surtout la nuit alors l’ingestion d’aliments riches pendant la soirée complique son travail. Évitez donc ce qui contient de la margarine, du shortening ou de l’huile de canola.

« Grignotez plutôt des carottes crues ou des betteraves le soir, car ce sont deux aliments excellents pour nettoyer le foie et le régénérer », affirme George Kosmides, médecin californien.

Popcorn et autres gras trans sont mauvais pour la santéSHUTTERSTOCK/ROMAN SAMBORSKYI

Accumuler les gras trans

Si votre cholestérol est élevé, vous connaissez probablement les risques associés aux gras trans, ces huiles transformées par l’ajout d’hydrogène qui visent à augmenter la durée de vie des aliments. Les gras trans font grimper le « mauvais » cholestérol (LDL) tout en réduisant le « bon » cholestérol (HDL). Ces 8 mythes sur le cholestérol peuvent vous aider à y voir plus clair. La plupart des pâtisseries, les collations préemballées, comme les croustilles et le maïs éclaté de même que les aliments frits en contiennent. Certains restaurants ajoutent même des gras trans à l’huile de leur friteuse pour changer l’huile moins souvent. Dégoûtant, non?

Avoir des activités sexuelles à risque

Une vie sexuelle non protégée, en particulier avec de multiples partenaires, peut réellement menacer le foie. Vous risquez en effet de contracter l’hépatite, maladie parfois mortelle qui peut être transmise sexuellement.

« Il existe trois formes courantes d’hépatite : A, B et C. La forme la plus souvent transmise par contact direct avec du sang ou des liquides corporels lors d’activités sexuelles est l’hépatite B, alors que les deux autres sont transmises par le sang ou les selles », explique le Dr Brown.

Pour protéger votre foie et votre santé en général, il est essentiel d’avoir des relations sexuelles sans risque, en tout temps.

Certaines vitamines et suppléments à base de plantes

Trop de suppléments nutritionnels peuvent contribuer à la détérioration du foie, même s’il s’agit de produits de qualité. Un supplément dit « naturel à 100 % » n’est pas nécessairement sans risque.

« Le foie filtre les toxines par un processus métabolique complexe qui repose sur la décomposition de tout ce que nous mangeons, explique le Dr Brown. Au cours de ce processus, certains suppléments peuvent endommager le foie. »

Pour déterminer si un supplément vous convient ou non, mieux vaut vérifier auprès de votre pharmacien ou de votre médecin de famille qui prendra en compte vos antécédents médicaux.

Le stress est mauvais pour le foieISTOCK/AFRICAIMAGES

Se laisser envahir par le stress ou la frustration

Un stress intense et prolongé peut nuire à la santé et même affecter le foie. Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg ont publié dans le journal Gastroenterology des preuves d’un lien possible entre de grandes détresses psychologiques, se traduisant par des symptômes d’anxiété et de dépression, et des décès résultant de diverses maladies du foie. Même si ces résultats exigent d’autres évaluations scientifiques, bien des membres de la communauté médicale reconnaissent les liens entre le corps et l’esprit.

La médecine chinoise traditionnelle en fait d’ailleurs état depuis des siècles et affirme que presque chaque organe est lié à une émotion.

« La plupart des gens ne font pas le lien entre le foie et la colère, mais la colère empêcherait l’énergie de circuler dans le foie », dit Mme Neil-Sherwood.

Le manque d’exercice

Même si vous n’avez pas de poids à perdre, l’exercice devrait faire partie de vos habitudes de vie pour la bonne santé de votre foie.

Selon Mme Neil-Sherwood, « pendant l’exercice, les pores s’ouvrent et la transpiration augmente, ce qui favorise la détoxification. C’est utile pour le foie et cela lui facilite le travail, puisqu’il s’affaire à temps plein à débarrasser l’organisme des toxines. »

Les Directives canadiennes en matière d’activité physique recommandent de faire au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine, ce qui peut se traduire tout simplement par trois sorties de 50 minutes en marchant d’un bon rythme!

Prendre trop de médicaments en vente libre

C’est merveilleux de pouvoir soulager un mal de tête, une fièvre ou une douleur musculaire avec un médicament en vente libre, acheté à la pharmacie du quartier. Une consommation trop grande ou trop fréquente de ces médicaments peut cependant être toxique.

« Comme tout ce que nous ingérons, ces médicaments passent par le foie et peuvent comporter une toxicité qui affectera le foie à long terme, explique le Dr Brown. L’acétaminophène, par exemple, est un produit sans danger si sa posologie (4000 mg/jour) est respectée. Trop en prendre pourrait cependant endommager le foie et causer bien des problèmes, allant d’anomalies lors des analyses sanguines, à une insuffisance aiguë du foie et même au décès. »

Et comme l’acétaminophène est un ingrédient qui entre dans le composition de nombreux comprimés ou sirops contre la douleur, les maux de tête ou le rhume, vous pourriez en prendre trop sans vous en rendre compte. Lisez toujours attentivement les étiquettes des médicaments afin de bien respecter la posologie, surtout si vous avez pris un autre médicament ce jour-là, car les deux produits pourraient contenir de l’acétaminophène.

Ne pas passer de test médical peut être mauvais pour le foie ISTOCK/JAN-OTTO

Ne pas faire de test sanguin de fonction hépatique

Les gens sont en général conscients de l’importance de faire vérifier leur taux de cholestérol et leur fréquence cardiaque au moment d’un bilan de santé, mais ils oublient parfois de faire tester le fonctionnement de leur foie, surtout si ce ne sont pas de gros buveurs.

« C’est dangereux parce que certaines maladies du foie n’ont rien à voir avec la consommation d’alcool et restent asymptomatiques jusqu’à un stade avancé, averti le Dr Brown. Une biopsie est parfois nécessaire pour confirmer un diagnostic de maladie du foie, mais la plupart des maladies, y compris la cholangite primaire et la stéatohépatite, sont des pathologies graves que de simples analyses de sang peuvent révéler dans le cadre d’un bilan de santé. » 

Demandez à votre médecin si vous ne devriez pas passer des tests de fonction hépatique.

Contenu original Reader’s Digest

https://www.selection.ca/

Cette univer­sité fait s’al­lon­ger ses étudiants dans une tombe pour réflé­chir au sens de la vie


C’est une idée comme une autre, quoique l’idée de la tombe doit quand même aider a orienter sa méditation sur le sens de la vie. Cette tombe qui est la depuis quelques années dans une université au Pays-Bas, ce sont les étudiants qui ont demander qu’elle soit accessible. Et la liste est longue pour avec un temps pour s’étendre sur la tombe entourée 4 murs en terre. Personnellement, je ne trouve pas cela si glauque tant que ce n’est pas dans la tombe, je trouve cela même que c’est une bonne idée.
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Cette univer­sité fait s’al­lon­ger ses étudiants dans une tombe pour réflé­chir au sens de la vie

par  Adrien Gingold

Pour aider ses étudiants à mieux appré­hen­der les partiels, le Mirror du 9 novembre nous apprend qu’une univer­sité des Pays-Bas a mis en place un dispo­si­tif inso­lite et morbide : des tombes.

La période des partiels approche, et son lot d’étu­diants stres­sés avec. Alors pour les aider à se détendre et à gérer leur anxiété, l’uni­ver­sité de Radbound à Nijme­gen, aux Pays-Bas, a mis en place des « tombes de puri­fi­ca­tion » dans lesquelles les étudiants peuvent s’al­lon­ger afin de médi­ter sur le sens de la vie et prendre du recul.

Initia­le­ment creu­sée en 2009 pour un projet achevé en 2011, la tombe a été remise « en service » à la demande des étudiants, qui peuvent s’y allon­ger, à condi­tion de s’être préa­la­ble­ment inscrits et d’y aller sans télé­phone ni livre, afin de médi­ter sur le sens de la vie.

Et la demande ne faiblit pas, comme le confirme l’étu­diant Sean McLaugh­lin :

« Mon coloc et moi devions y aller la semaine dernière mais nous avons vu la liste d’at­tente et nous n’avons pas pu aller nous allon­ger dans la tombe. Mais j’en­vi­sage vrai­ment d’y retour­ner dès que je pour­rai. »

Pour John Hacking, insti­ga­teur du projet et respon­sable de la chapelle de l’uni­ver­sité, il s’agit avant tout d’une expé­rience de vie :

 « La fin de la vie, la mort, tout cela est tabou et diffi­cile à comprendre pour nos étudiants. »

Source : The Mirror

https://www.ulyces.co/

Trump a littéralement rendu l’Amérique malade


Il semble que Donald Trump rende les Américains malades autant physiquement que mentalement. Depuis qu’il est au pouvoir, beaucoup éprouve des difficultés émotionnelles pouvant aller jusqu’à des pensées suicidaires. Vu de l’extérieur, et je crois ne pas être la seule à penser comme cela, que les États-Unis vit des instabilités à tous les niveaux que ce soit social, économique et les rapports avec les autres pays.
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Trump a littéralement rendu l’Amérique malade

«Un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l'avait menée à avoir des pensées suicidaires», explique le politologue Kevin Smith. | Claudia via Unsplash

«Un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l’avait menée à avoir des pensées suicidaires», explique le politologue Kevin Smith. | Claudia via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Fast Company

Depuis qu’il est devenu président des États-Unis, la vie politique américaine est quelque peu perturbée. Plusieurs études analysent les impacts sur la santé mentale et physique des Américain·es.

Kimberly Allen a 67 ans et menait jusqu’à peu une retraite paisible à Takoma Park, dans le Maryland. Mais depuis bientôt trois ans, elle a des crises de larmes inexpliquées, son sommeil est perturbé et on lui a même prescrit des médicaments contre l’hypertension artérielle.

Elle attribue ses déboires physiques et mentaux au président Trump, à qui elle reproche de «faire du mal aux gens, aux animaux, à l’environnement, à nos relations avec les nations étrangères». Elle ajoute: «Je me réveille chaque jour en me demandant quelle nouvelle horreur va arriver.»

Une récente étude vient appuyer ses dires. Menée par le politologue Kevin Smith de l’Université du Nebraska à Lincoln, elle est parue dans la revue scientifique Plos One. Si elle n’affirme pas explicitement que Trump est la source des problèmes physiques et mentaux que rencontrent un nombre croissant d’Américain·es, elle souligne toutefois le rôle de l’élection de 2016 et ses conséquences dans leur développement. Décrivant la situation politique comme «inhabituelle» depuis que Trump est au pouvoir, Smith constate qu’«un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l’avait menée à avoir des pensées suicidaires».

Augmentation générale du stress

Kevin Smith le concède aisément, «il s’agit d’une enquête à un moment donné» qu’il aimerait reproduire lorsque la politique sera dominée par une administration de gauche

Un autre chercheur qui n’a pas participé à l’étude, Christopher Borick, professeur de sciences politiques et directeur du Muhlenberg College Institute of Public Opinion, remarque néanmoins qu’il reçoit «beaucoup de rapports personnels et anecdotiques qui concordent avec les conclusions de cette étude, ce qui n’était pas le cas au cours de [ses] vingt-cinq dernières années passées dans ce domaine».

Une autre étude de l’Association américaine de psychologie, conduite annuellement et analysant les niveaux de stress des Américain·es, révèle également que «l’avenir de la nation» est devenu l’une des principales préoccupations des Américain·es (63%), devant l’argent (62%) et le travail (61%). 59% des répondant·es considèrent même vivre actuellement «le point le plus bas de l’histoire de la nation», et ce toutes générations confondues.

Christopher Borick invite les personnes stressées à «demander l’aide de professionnels pour faire face à leurs problèmes de santé. Plus important encore, en tant que société, nous devons réfléchir à la façon de réparer et inverser les dommages et trouver des moyens de rétablir la confiance dans nos institutions».


http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► L’hypertoilettage chez le chat : causes, conséquences et traitement


Le toilettage du chat est un acte important. Cela lui permet d’enlever toute odeur qui pourrait trahir sa présence. Pour un prédateur, c’est capital. Quand le toilettage devient excessif, cela est un problème. Il s’agit d’une dermatite idiopathique. Même guérit, il est possible d’avoir des rechutes. Il faut donc savoir ce qui stresse l’animal pour mieux contrôler ce comportement.
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L’hypertoilettage chez le chat : causes, conséquences et traitement

Qui n’a jamais vu son chat se lécher, plus ou moins frénétiquement, pendant de longues minutes ? Si ce comportement est normal, l’hypertoilettage du chat peut être la conséquence d’un trouble psychique qui mérite l’attention d’un vétérinaire.

Le chat est très consciencieux avec le toilettage. Ainsi, la moindre caresse de la part d’un humain entraîne une séquence de nettoyage immédiate.

En effet, le chat est un grand prédateur et il ne peut se permettre d’être trahi par des odeurs qui résisteraient dans son pelage.

Pour cela, plusieurs fois par jour, le chat retire chaque particule olfactive capable de trahir sa présence.

Jusque là, rien d’anormal me direz-vous, mais… il y a toujours un mais !

L’hypertoilettage du chat : quand le toilettage devient excessif

Parfois, ce toilettage tourne à l’obsession, le chat semble incapable de stopper. On peut même trouver des zones complètement dépilées. C’est ce qu’on appelle l’hypertoilettage chez le chat.

S’il n’a pas de parasites ni d’allergie, il s’agit d’une alopécie anxiogène, aussi appelée dermatite idiopathique et c’est loin d’être anodin ! Évidemment, un traitement vétérinaire calmera temporairement les choses, mais dès l’arrêt, la rechute ne tardera pas.

L'hypertoilettage chez le chat : causes, conséquences et traitement

Les causes de l’hypertoilettage chez le chat

Alors, pourquoi mon chat se met à avoir un comportement obsessionnel de la sorte, quitte à se mettre à sang ?

Souvent, cela provient d’un stress invisible pour nous. Si le chat mange, joue, ronronne normalement, sa façon de faire partir l’excès de stress se trouvera dans le léchage. Cela le calme, le réconforte et lui permet de penser à autre chose. Et la prochaine fois qu’il se retrouvera oppressé, il se léchera à l’excès à nouveau.

Le chat cache ses émotions dans l’hypertoilettage, car il ne faut jamais laisser transparaître ce que l’on ressent quand on est un chat. Malgré tout, il faut bien extérioriser la frustration et le stress engrangés dans la journée. En temps normal, le quart d’heure de folie suffit. Mais si la charge est trop importante, ce dérivé qu’est l’hypertoilettage du chat devient un moyen de parvenir à ses fins sans en avoir l’air !

Comment soigner l’hypertoilettage du chat ?

Le seul moyen d’en venir à bout réside en une consultation avec un ou une comportementaliste du chat qui décryptera ce qui le perturbe au point de se mutiler gravement, et vous permettra de trouver des solutions rapides et à long terme pour éviter que cela ne perdure.

Eh oui, si le vétérinaire est le médecin généraliste de votre chat, le comportementaliste lui, est son psychologue clinicien. Ne vous trompez pas d’interlocuteur !

https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les chiens se lèchent-ils les babines ?


Se lécher les babines pour un chien, c’est un peu comme exprimer ses états d’âme, a moins que ce soit pour la bouffe. Cependant, il peut aussi indiquer, s’il est stressé, qu’il veut apaiser une situation, qu’il est malade, et bien d’autres choses.
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Pourquoi les chiens se lèchent-ils les babines ?


chien marron leche babines

Crédits : skeeze/Pixabay

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Lorsque votre chien se lèche les babines, vous supposez naturellement qu’il a faim, qu’il a senti une odeur alléchante ou encore qu’il vient de terminer son repas. Pourtant, il arrive parfois qu’il le fasse alors qu’il n’y a pas de nourriture en vue.

Comment l’expliquer ? En réalité, plusieurs raisons peuvent pousser un chien à se lécher les babines, en dehors de l’appel de la nourriture. Voici lesquelles !

1. Il est stressé

Si votre chien se lèche les babines alors que vous êtes en train de le réprimander ou qu’il se trouve dans un endroit qui le rend mal à l’aise (vétérinaire, marché, toiletteur…), c’est le signe qu’il est stressé. En effet, le fait de se lécher les babines est un comportement nerveux et auto-apaisant. Un peu comme le fait de se ronger les ongles par exemple.

2. Il veut apaiser la situation

Si votre chien se lèche les babines alors qu’il est face à une personne ou à un chien menaçant, cela signifie qu’il tente d’apaiser les tensions. Il fait part de ses intentions pacifiques et de sa volonté d’éviter le combat. Il s’agit donc d’un signe de soumission. C’est sa manière à lui d’hisser le drapeau blanc, en somme.

3. Il est confus ou frustré

Si votre chien a tendance à se lécher les babines, voire à bâiller, lorsqu’il est en pleine séance d’éducation, c’est parce qu’il a du mal à comprendre ce que vous attendez de lui. Vos ordres le plongent dans une certaine confusion qui le rend mal à l’aise. C’est donc le signe qu’il vaut mieux mettre un terme à la séance. Mais tout en terminant sur une note positive (un ordre facile par exemple).

4. Il est malade

Le léchage des babines peut également être causé par des nausées, des allergies, des plaies au niveau des lèvres, des piqûres d’insectes, des maladies dentaires ou encore des douleurs dans la bouche. Mais d’autres affections plus graves peuvent être en cause, notamment une épilepsie, une obstruction intestinale, une pancréatite, une maladie du foie ou un retournement d’estomac.

Ainsi, si vous observez, en plus du léchage des babines, d’autres symptômes inhabituels (vomissements, fatigue, perte d’appétit, salivation excessive…), prenez rapidement rendez-vous chez votre vétérinaire.

5. Il a avalé un épillet

Dès la fin du printemps et jusqu’à la fin de l’été, les épillets représentent un véritable danger pour nos amis canins. En effet, ces petites herbes au bout pointuse détachent des hautes herbes et peuvent pénétrer dans les oreilles, les yeux, l’anus, les coussinets, la gueule ou encore le nez des chiens. Le problème, c’est qu’une fois qu’elles sont logées dans un orifice, elles se déplacent. Elles peuvent alors percer tous les organes qu’elles rencontrent sur leur chemin.

épilletCrédits : Kurt Stüber/Wikimedia Commons

Ainsi, si votre chien se lèche constamment les lèvres, éternue ou secoue la tête de manière excessive après un retour de balade, un épillet peut être en cause. Dans ce cas, il s’agit d’une urgence vétérinaire.

6. Il est déshydraté

La déshydratation chez le chien peut être provoquée par un temps chaud, une activité physique intense ou une maladie. Dans tous les cas, si votre chien se lèche les babines et que sa peau manque d’élasticité, donnez-lui de l’eau en abondance !

À noter que pour vérifier l’élasticité de la peau d’un chien, il suffit de lui pincer doucement la peau avec les doigts. Puis de la soulever aussi haut que possible (sans lui faire mal !). Lorsque la peau est relâchée, elle doit normalement retrouver sa forme initiale rapidement. Si ce n’est pas le cas, l’animal est déshydraté.

Source

https://animalaxy.fr/

Fumer du lait de crapeaud veni­meux pour­rait soigner la dépres­sion


Qui aurait cru qu’une sécrétion toxique d’une espèce de crapaud pourrait servir pour soigner le stress, l’anxiété et la dépression ?
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Fumer du lait de crapeaud veni­meux pour­rait soigner la dépres­sion


par  Mathilda Caron


D’après une nouvelle étude publiée dans le jour­nal Psycho­phar­ma­co­logy le 13 mai 2019, le lait d’un crapaud veni­meux pour­rait être la clé pour soigner la dépres­sion. 

Le crapaud du désert de Sonora, que les scien­ti­fiques connaissent sous le nom de Bufo alva­rius, a la parti­cu­la­rité d’avoir des sécré­tions toxiques pouvant tuer ses préda­teurs, mais aussi faire « planer » l’être humain.

Les cher­cheurs se sont penchés sur la 5-méthoxy-dimé­thyl­tryp­ta­mine (5-MeO-DMT), une substance présente dans ses sécré­tions qui s’avère être un puis­sant psycho­trope, cousine de la DMT. Ce « lait » psyché­dé­lique est d’ailleurs convoité par un nombre crois­sant de consom­ma­teurs de drogues, et il est classé comme stupé­fiant dans certains pays d’Amé­rique du Nord et du Sud.

Cela n’a pas empê­ché une équipe inter­na­tio­nale de cher­cheurs – issus des univer­si­tés de Maas­tricht, aux Pays-Bas, et de Prague, en Répu­blique tchèque – de se pencher sur ses pouvoirs médi­ci­naux. Après plusieurs semaines d’ex­pé­rience sur des cobayes victimes de troubles mentaux, les symp­tômes de stress, d’an­xiété ou de dépres­sions auraient dimi­nué, dès la première inha­la­tion, chez les personnes testées.

Source : Psycho­phar­ma­co­logy

https://www.ulyces.co/

Le puzzle, un casse-tête… bon pour le cerveau !


Les casses-tête sont une belle activité pour exercer la mémoire, la perception et le raisonnement. En faire un peu tout les jours aurait semble-t’il des bienfaits appréciables
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Le puzzle, un casse-tête… bon pour le cerveau !


Robert-Kneschke/Shutterstock.com

Le puzzle, c’est bénéfique à tout âge ! Alors qu’il est de plus en plus évident que l’usage des écrans devrait être limité, celui des puzzles devrait au contraire être encouragé.

Une étude allemande dresse quelques bonnes raisons de s’y mettre.

La prévention des troubles cognitifs est l’un des grands défis actuels de la médecine. Trouver des outils pour maintenir son cerveau en forme est la mission de nombreux scientifiques. Des chercheurs de l’Université d’Ulm (Allemagne) se sont penchés sur les bienfaits des casse-tête en général et des puzzles en particulier. En observant 100 participants âgés de plus de 50 ans, ils ont pu établir tout l’intérêt de reformer une image à l’aide de petites pièces.

Garder son cerveau en forme

Les participants ont été divisés en différents groupes. Ceux qui ont réalisés des puzzles durant 5 semaines, à raison d’une heure par jour, 6 jours sur 7, avaient des capacités de perception et de raisonnement plus rapides.

Une meilleure mémoire

D’après Patrick Fissler, principal auteur de ce travail, « les puzzles améliorent significativement la mémoire à court et à long termes puisque sont sollicitées la mémoire de travail et la mémoire épisodique ».

Moins de stress

L’hyper-connectivité de notre société semble aller de pair avec l’émergence d’un stress.

« Une situation qui peut avoir des effets négatifs sur le vieillissement cérébral. En focalisant leur attention sur la réalisation d’un casse-tête, beaucoup de personnes font le vide et se détendent. Couplé à une vie saine, cela permet de diminuer le stress. »

Une activité familiale

Dernier point et non des moindres, accessible et simple, la pratique du puzzle peut se faire seul, mais aussi en famille. Un moment de convivialité propice aux échanges.

Source : Jigsaw Puzzling Taps Multiple Cognitive Abilities and Is a Potential Protective Factor for Cognitive Aging, Ulm University – Communiqué Ravensburger « 5 bonnes raisons pour lesquelles assembler des puzzles c’est bon pour le cerveau selon des chercheurs allemands »

Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

https://destinationsante.com/

Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour


Le stress est un mal qui cause beaucoup d’ennui de santé. De plus en plus, des chercheurs démontrent que la nature est un médicament naturel et gratuit qui peut profiter à tous. Ils semble en effet, que 20 minutes par jour, dans la nature, sans téléphone, ni livre, et si possible sans parler est un excellent anti-stress. En Écosse, des médecins vont même prescrire à sortir, observer les oiseaux, les plantes pour se soigner …
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Stressé ? Prenez un comprimé de nature de 20 minutes par jour

 

nature

Prêt·e pour une pause nature ? Crédits : Pixabay

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Passer 20 ou 30 minutes au quotidien dans un milieu naturel peut réduire efficacement votre niveau de cortisol, l’hormone du stress. Vous prendriez bien une petite “pilule de nature” ?

Vous vous sentez stressé·e ? La vie semble aller trop vite, les problèmes s’amoncellent, vous n’avez plus de temps pour vous… Bref, vous avez besoin d’une pause. Mais sachez qu’il n’est pas nécessaire de prendre quelques jours de congé et de s’échapper à la campagne pour vous sentir un peu mieux. Consacrer quelques minutes de sa journée pour se promener ou s’asseoir au contact de la nature peut en effet réduire considérablement vos niveaux d’hormones de stress. C’est du moins la conclusion d’une étude publiée dans Frontiers in Psychology.

20 à 30 minutes par jour

Dans le cadre de ces recherches, les chercheurs ont demandé à 36 participants habitués aux milieux urbains de passer 10 minutes ou plus – au moins trois fois par semaine – immergés dans un milieu naturel. Et ce pendant huit semaines. Les niveaux de cortisol de chacun ont été mesurés à partir d’échantillons de salive prélevés avant et après les “pauses nature”, une fois toutes les deux semaines.

« Les participants étaient libres de choisir l’heure de la journée, la durée et le lieu de leur expérience », notent les chercheurs.

En revanche, ils avaient interdiction d’utiliser leur smartphone, de faire de l’exercice, de lire ou même d’avoir une conversation.

Les données ont alors révélé qu’une expérience de 20 minutes suffit pour réduire de manière significative les niveaux de cortisol. Les effets les plus importants se sont fait ressentir au terme de “pauses nature” de 20 à 30 minutes. Au-delà, les effets anti-stress continuent de s’additionner, mais à un rythme plus lent.

« Nous savions que le fait de passer du temps dans la nature réduisait le stress, mais jusqu’à présent, certaines données demeuraient incertaines : combien de temps ? À quelle fréquence ? Quel type d’expérience dans la nature peut réellement nous profiter ?, explique MaryCarol Hunter, de l’Université du Michigan (États-Unis). Notre étude montre que pour baisser efficacement les niveaux de cortisol (hormone du stress), vous devez passer 20 à 30 minutes assis ou à marcher dans un endroit qui vous procure un aperçu de la nature ».

Un remède naturel et gratuit

Nous aurions donc en effet à portée de main une solution permettant de réduire le stress, à moindre coût. À terme, les chercheurs tenteront d’évaluer l’influence de l’âge, du sexe, de la saisonnalité, des capacités physiques et de la culture sur l’efficacité de ces expériences de la nature sur le bien-être. L’idée serait de pouvoir, un jour, prescrire des “pilules de nature” sur mesure, et pourquoi pas de repenser nos villes dans le but de maximiser leur effet anti-stress.

On rappelle que depuis quelques mois, certains médecins écossais encouragent leurs patients à se rendre à l’extérieur pour se soigner. Sont prescrites l’observation des oiseaux, la plantation de semences ou encore la contemplation de telle ou telle plante. L’idée : explorer la nature dans le cadre d’une stratégie de traitement globale.

Source

https://sciencepost.fr/

Les chiens sentent littéralement notre peur… et la partagent


Je crois que la majorité des gens le savait que les chiens savent reconnaître nos émotions. Avec les des tests scientifiques, il n’y a plus aucun doute que les chiens grâce à leur odorat savent quand leur maitre ont peur .. Et je crois personnellement que même les chats en sont capables
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Les chiens sentent littéralement notre peur… et la partagent

 

Photo: iStock / Capuski

Alain Labelle

Les chiens (Canis lupus familiaris) sont capables de percevoir les émotions humaines comme la peur et d’y réagir en interprétant les signaux chimiques que nous dégageons, affirment des scientifiques italiens.

L’étude du biologiste Biagio D’Aniello et de ses collègues de l’Université de Naples laisse donc à penser que des informations émotionnelles peuvent être transmises entre deux espèces par des signaux chimiques, dans ce cas de l’humain au chien.

Le saviez-vous?

Des scientifiques estiment que la domestication du chien date d’au moins 33 000 ans. Elle coïnciderait avec les débuts de l’agriculture et l’apparition de déchets riches en amidon.

Des variations de deux gènes expliquent la capacité des chiens à communiquer et à interagir avec les humains et les différencient ainsi de leurs cousins sauvages, les loups.

Explications

Dans les présents travaux, les chercheurs voulaient au départ établir si les odeurs corporelles humaines produites dans des conditions émotionnelles particulières, comme le bonheur et la peur, véhiculaient des informations détectables par les chiens de compagnie (des labradors et des golden retrievers).

Pour le montrer, l’équipe italienne a demandé à un groupe de participants de regarder des vidéos conçues pour stimuler leurs émotions – peur, bonheur ou neutralité.

Elle a ensuite prélevé des échantillons d’odeurs à leurs aisselles, mais aussi à celles de volontaires qui n’avaient pas visionné les séquences.

L’équipe de recherche a ensuite placé les animaux avec leur propriétaire et avec un étranger dans une pièce dans laquelle avait été installé un diffuseur d’odeurs et où les chiens pouvaient se déplacer librement. Les odeurs ont ensuite été diffusées dans l’espace.

Le comportement et la fréquence cardiaque des bêtes ont été analysés.

Les résultats indiquent que les chiens ont manifesté moins de comportements dirigés vers leur propriétaire et plus vers l’étranger lorsqu’ils étaient en « bonne condition olfactive » associée au bonheur par rapport à l’odeur associée à la peur et à une odeur neutre.

En outre, pour l’odeur associée à la peur, les chiens affichaient plus de comportements liés au stress. Leur fréquence cardiaque comparée à celle relevée pour l’odeur neutre ou l’odeur associée au bonheur était moins rapide que dans les conditions de peur.

De plus, les chiens qui interagissaient pendant la diffusion de l’odeur liée à la peur cherchaient à se faire rassurer par leurs maîtres et avaient moins de contacts sociaux avec l’étranger.

On savait déjà qu’un chien peut ressentir les émotions humaines. En 2014 et 2016, des études européennes et brésiliennes l’avaient montré.

Mais aucune étude n’avait été réalisée spécifiquement sur le recours à l’odorat par les chiens pour y arriver.

Les auteurs de la recherche publiée dans la revue Animal Cognition(Nouvelle fenêtre) (en anglais) expliquent que les chiens ont un système olfactif plus développé que les humains. Il est donc logique, selon eux, qu’ils utilisent cette capacité pour recueillir des informations sur le monde qui les entoure

https://ici.radio-canada.ca/