Ceux que nous aimons


C’est triste de voir des gens partir à jamais. Il est parfois difficile de faire son deuil des gens qu’on aime. Mais nous souvenirs peuvent raviver les bons moments
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Ceux que nous aimons

 

Ceux que nous aimons ne nous quittent jamais vraiment.

J. K. Rowling

Sauvetage d’un loup


Lors d’une promenade en Bologne en Italie, un couple a vu un loup dans une fâcheuse situation, ils ont appelé des secouristes qualifiés. Cette bête était gelée est bien mal en point en plus il était criblé de 35 balles de plomb. Sorti de l’eau, les secouristes ont dû lui faire un massage cardiaque avec succès. Le loup s’est retrouvé dans une clinique vétérinaire. Ils l’ont réchauffé nourri et hydraté. Après 2 mois de soin, il a pu prendre l’air de l’extérieur
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Sauvetage d’un loup

Le Saviez-Vous ► Épizootie


Un mot de vocabulaire à retenir. Qu’est-ce qu’est l’épizootie ? Épizootie est une épidémie qui touche les animaux. Généralement ces épidémies ne sont pas dangereuses pour l’homme, sauf quelques cas ou la transmission est possible et qui font manchette quand des cas arrivent à travers le monde
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Épizootie

 

Une épizootie est une épidémie qui touche des animaux de la même espèce ou d’espèces différentes, dans une région donnée.

Tout comme pour une épidémie, une épizootie se caractérise par un grand nombre de cas dans un temps relativement restreint. En élevage, les épizooties peuvent causer des pertes importantes en raison de la mort des animaux ou d’un moins bon rendement (baisse de la ponte, de la lactation ou de la croissance).

La plupart des épizooties ne sont pas des zoonoses : la maladie ne se transmet pas à l’Homme. Mais parfois l’infection peut passer de l’animal à l’Homme.

Les épizooties les plus connues

Parmi les épizooties les plus connues, citons par exemple :

  • l’épizootie de grippe aviaire qui touche des oiseaux d’espèces diverses. La grippe aviaire est une maladie virale liée à un virus influenza de type A, en particulier des sous-types H5, H7 et H9. Par exemple, le virus H5N1 apparu en 1997 a fait son retour en 2003 et provoqué une épizootie de grippe aviaire. De rares cas de transmissions du virus H5N1 à l’Homme ont été relevés ;
  • la fièvre aphteuse, une maladie virale très contagieuse du bétail (bovins, ovins, caprins…). La maladie est rarement mortelle chez les animaux adultes, mais elle conduit à des pertes dans la production ;
  • la crise de la vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine ou ESB), qui a commencé au Royaume-Uni vers 1986. Cette maladie est liée à une molécule anormale qui s’accumule dans le cerveau : le prion. Des soupçons de transmission à l’Homme sont apparus en raison de cas suspects de maladies de Creutzfeldt-Jakob apparus chez des jeunes.

http://www.futura-sciences.com

"La maladie de ma mère résumée en une photo"


 

Quand on dit qu’une image vaut mille mots ! La jeune femme a pris une photo des carrés de crochets que sa mère a faits depuis le diagnostique de la maladie d’Alzheimer. On voit parmi les oeuvres au crochet la dégradation dut à la maladie de sa mère
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« La maladie de ma mère résumée en une photo »

Par Catherine Delvaux.

La mère de Sara a découvert qu’elle souffrait de la maladie d’Alzheimer à 54 ans.

Quand Rene a appris qu’elle était atteinte de la maladie d’Alzheimer il y a douze ans, ses médecins lui ont conseillé de se livrer à une activité qui stimule le cerveau. Habile de ses mains depuis toujours, elle s’est donc remise au crochet et sa fille Sara a conservé tout ce qu’elle a créé depuis le diagnostic de sa maladie. Sur la photo de Sara, postée sur Reddit, on peut voir 14 petits carrés de crochet, classés par ordre chronologique et de moins en moins précis.

« J’ai souvent expliqué que voir ma mère succomber à cette maladie revenait à la voir se défaire petit à petit », explique Sara Wuillermin sur le forum.

Elle avait 22 ans lors du diagnostic de sa mère.

« Je trouve que cette photo est particulièrement parlante. Ces carrés représentent la progression de sa maladie au cours d’une ou deux années, au début de sa maladie. Au bout d’un moment, elle n’arrivait plus à faire de crochet et transportait juste ses aiguilles dans son sac. »

Douze ans plus tard, la mère de Sara est en bonne santé physique mais ne reconnaît plus personne. Elle ne peut plus parler et est incapable de vivre seule, lit-on sur le site du Huffington Post.

http://www.7sur7.be

«Un monde sans pollution c’est possible»


C’est bien d’en parler de la pollution, je me demande si c’est rassemblement donne vraiment du concret dans la réalité. Je crois que cela serait possible d’une planète sans pollution, du moins diminuer de beaucoup l’impact de la pollution qu’elle soit dans la mer, dans l’air que sur le sol. Mais cela doit vraiment se faire autant politique, les entreprises et par les citoyens
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«Un monde sans pollution c’est possible»

 

Par Dmitry Belyaev

Metro World News

Collaboration spéciale Erik Solheim

L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement se tient présentement à Nairobi, capitale du Kenya. Métro a discuté avec le Norvégien Erik Solheim, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement depuis un an et demi, à propos du long chemin qu’il reste à faire quant aux changements climatiques et de l’ambitieux projet d’une planète sans pollution.

Quels types de pollution sont les plus tenaces aujourd’hui?

On veut se concentrer sur plusieurs sortes de pollution: air, terre, eau, océans, produits chimiques, etc. La pollution de l’air est un problème sérieux dans les métropoles, il faut vraiment que ça change. Elle cause de l’asthme, des cancers, des crises cardiaques… beaucoup de maladies, en fait. La pollution plastique, de son côté, détruit des écosystèmes et fait très mal aux océans.

L’objectif d’un avenir sans pollution n’est-il pas utopique?

Absolument pas! L’humanité a résolu des problèmes bien plus grands par le passé. Il fut un temps où l’esclavage était normal. On a également réglé plusieurs problèmes sanitaires. C’est une question politique avant tout, en plus des entreprises qui investissent dans l’innovation.

Quand ce but pourra-t-il être atteint?

Je ne peux pas vous donner de date précise. Mais ce que je m’attends à voir, c’est une réduction de la pollution au cours des prochaines années. Le changement va être rapide.

Quelles mesures les États, le secteur privé et la société civile ont-elles prises récemment?

L’alliance de ces trois forces est essentielle pour une planète sans pollution, j’en suis persuadé. On a besoin de citoyens plus engagés. Les gouvernements doivent réguler les marchés et exiger des meilleurs produits de la part des entreprises: voitures électriques, autobus, métro dans les grandes villes. Et les entreprises doivent trouver des solutions techniques.

Vous espérez une société plus engagée…

Les citoyens doivent voter pour des politiciens «verts» quand c’est possible, demander à leurs gouvernements d’être exigeants en matière de lutte contre la pollution, qui est mortelle pour l’humanité! Ce n’est pas seulement une question d’environnement, c’est aussi une question de santé. Les gens doivent aussi montrer aux entreprises qu’ils ne veulent plus des vieux produits polluants.

Vous dites qu’il faudrait plus de véhicules électriques, mais leur arrivée sur le marché semble plus discrète qu’espéré. Que faudrait-il faire pour accélérer leur production et leur vente?

C’est avant tout politique. En Norvège, un tiers des voitures sont aujourd’hui électriques. La Chine a pris des dispositions pour que les citoyens entament leur transition vers des autos électriques. Quand il y aura un marché, les coûts baisseront et tous les constructeurs entreront dans la danse. Récemment, Ford et General Motors ont fait un pas en avant [NDLR: GM a notamment annoncé cet automne la commercialisation d’une vingtaine de véhicules électriques d’ici 2023], et, bien évidemment, la Chine, le Japon et l’Europe entrent en scène eux aussi.

La Chine, par l’intermédiaire de son président Xi Jinping, veut ressusciter la «route de la soie». En quoi ça consiste?

Historiquement, c’est une route commerciale entre la Chine et l’Europe, empruntée notamment par Marco Polo. Elle servait pour importer de la soie et des épices. L’initiative chinoise actuelle a une plus grosse dimension. Les Chinois veulent investir massivement dans le réseau ferroviaire, l’énergie, etc.

Jusqu’à demain se tient la troisième Assemblée des Nations unies pour l’environnement. Qu’a-t-elle accompli depuis sa mise en œuvre?

On souhaite que les États viennent afin de discuter des meilleures politiques pour combattre la pollution. On veut que les gouvernements et les entreprises s’engagent concrètement pour l’interdiction du plastique, la réduction de la pollution, par exemple.

Observez-vous vraiment des signes positifs?

Oui, notamment sur la pollution plastique. Le problème attire davantage l’attention. Des gouvernements prennent des résolutions plus strictes. Il y a quelques années, ce n’était même pas un problème.

L’ONU elle-même est en train d’engager quelques réformes…

La plus important d’entre elles est l’allégement de la bureaucratie.

Mais l’administration Trump pourrait réduire ses contributions aux Nations unies. Cela ne va-t-il pas affaiblir l’organisation?

C’est encore un peu tôt pour tirer des conclusions. Trump a parlé de coupes dans le budget de l’ONU, mais elles ne devraient pas passer au Congrès américain. Si on veut voir ses déclarations d’un œil positif, disons qu’il nous pousse à nous réformer, ce qui est essentiel à l’organisation.

Mais le président américain est aussi très critique envers la réalité même des changement climatiques…

Ses propos sont moins néfastes que ce que les gens craignaient. Le secteur privé va continuer d’aller de l’avant avec l’économie verte, peu importe ce qui se passe à la Maison-Blanche.

http://journalmetro.com/

Un détecteur de météores capte un étrange signal continu impossible à expliquer


Un long signal a été capté un son d’ions laissé par un météore. Un seul détecteur a enregistré ce son. Comment expliquer ce son.Avant de penser aux extraterrestres, il est plus judicieux de trouver une réponse plus réaliste
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Un détecteur de météores capte un étrange signal continu impossible à expliquer

Crédits : AMS

Lorsqu’ils brûlent dans l’atmosphère, les météores laissent derrière eux un tracé composé d’ions, qui émet des ondes radio. Ces mêmes ondes changent de fréquence en fonction de la vitesse du météore. Ces variations peuvent être traduites sous forme de signal audio et affichées sur des graphiques 3D.

Le site livemeteors.com, dont le détecteur est situé à Washington, est chargé de les récolter afin de les analyser. Toutefois, lorsqu’un signal est émis en continu et que rien n’est observable… la spéculation est de mise. C’est actuellement le cas, après la détection le 2 décembre d’un mystérieux bruit aux origines inconnues.

Pour capter les signaux, le système mis au point par les férus d’étoiles filantes derrière livemeteor est composé d’un récepteur VHS connecté à une antenne TV pointée sur une tour de télévision dans l’Ontario, au Canada. Quant au mystérieux signal ci-dessus, aucun autre détecteur ne l’a reçu, pas même l’American Meteor Society.

Bien sûr, il est trop tôt pour crier à l’invasion extraterrestre. Pour le moment, les chercheurs misent plutôt sur une explication rationnelle – et scientifique. L’équipe de livemeteor a émis la supposition que le signal aurait pu être causé par un phénomène étrange : Sporadic E. Celui-ci est causé par un comportement troublé des ondes radio, provoqué par des petits nuages de gaz ionisé.

D’autres possibilités voudraient que l’anomalie ait été causée par de simples perturbations électromagnétiques présentes dans l’espace-temps, ou par un avion qui passait au moment de l’enregistrement – mais aucun vol n’a été répertorié. Évidemment, il est également possible qu’à partir du moment où le détecteur de livemeteor est le seul à avoir capté ce signal, il s’agisse tout simplement d’un problème technique. Ou d’une blague extraterrestre qu’on ne peut pas comprendre.

Source : livemeteor

http://www.ulyces.co

Le triste sort de tortues assaillies par le plastique


Imaginez 8,8 millions de tonnes de plastique rejoignent les mers chaque année. Cela peut être des bouchons, des emballages alimentaires, des sacs de plastique, et encore bien des choses qui se retrouvent dans l’estomac des tortues et autres animaux marins, ou bien, ils sont pris au piège et beaucoup en meurent. Des tortues sont soignées avec des laxatifs et la douleur doit être terrible pour évacuer le plastique ingéré. C’est un vrai crime que nous faisons envers l’environnement autant a la flore et la faune terrestre et marine
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Le triste sort de tortues assaillies par le plastique

 

Sur cette photo, une tortue victime de la... (Photo Stefan Leijon, archives Flick'r)

Sur cette photo, une tortue victime de la pollution de plastique. Plusieurs d’entre elles le sont aussi en mangeant des items en plastique qu’elles confondent avec de la nourriture.

PHOTO STEFAN LEIJON, ARCHIVES FLICK’R

 

MARIËTTE LE ROUX
Agence France-Presse
WATAMU

Délicatement, l’équipe de soigneurs ramène Kenzo la tortue de mer sur la plage de Watamu, au sud-est du Kenya, jonchée de bouchons, pots de yaourt et tongs usagées. Enfin débarrassé de son harnais, l’animal pousse dur sur ses pattes et gagne les vagues mouchetées de ces déchets qui menacent tant de ses congénères.

Dans un mouvement parfait, Kenzo disparaît dans les profondeurs de l’océan Indien. Cas rare de fin heureuse pour ces tortues kényanes directement menacées par notre surconsommation de plastique.

Plusieurs dizaines d’entre elles réclament chaque année une prise en charge urgente sur cette côte idyllique de Watamu où s’accumulent des plastiques venus parfois de très loin, d’Indonésie, de Madagascar ou du Yémen, comme en témoignent les étiquettes sur les détritus.

Les plus courants sont les bouchons, mais il y a aussi les briquets, brosses à dents, emballages alimentaires, bouteilles, et bien sûr les sacs. Que les tortues confondent avec des méduses ou autres sources de nourriture.

« Cela provoque une occlusion… mais elles ont toujours faim, alors elles continuent de manger. Ça s’accumule, ça s’accumule, et elles finissent par imploser, » explique Casper van de Geer, directeur du Local Ocean Conservation, qui prend en charge les tortues de Watamu.

« Ou bien elles souffrent tellement qu’elles sentent qu’elles doivent cesser de manger. Alors elles meurent de faim, » explique-t-il, tout en ramassant des déchets sur la plage.

Beaucoup de tortues sont ainsi retrouvées flottant, tout juste en vie, si remplies de plastique qu’elles ne parviennent plus à plonger. À ce stade, très peu peuvent être sauvées.

À la « clinique » des tortues, l’équipe de Casper van de Geer leur administre des laxatifs.

« Cela prend un certain temps, mais à la fin, après beaucoup de souffrance… je veux dire, c’est un reptile, qui ne peut exprimer sa souffrance sur son visage, mais vous pouvez voir qu’il ferme ses yeux et qu’il est entièrement tendu, et soudain « pouf », tout sort », décrit-il. « Mais parfois elles n’y arrivent pas. Et souvent l’animal meurt. »

9,1 milliards de tonnes

La pollution des océans par les plastiques est à l’agenda de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, qui s’ouvre lundi à Nairobi.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), 8,8 millions de tonnes de plastique rejoignent les mers chaque année. Or un sac plastique met des centaines d’années à disparaître, et des plastiques plus durs peuvent prendre des millénaires.

D’après une étude américaine, plus de 9,1 milliards de tonnes de plastique ont jusqu’ici été produites dans le monde, la plupart finissant en décharge ou dans l’océan.

Avant l’ouverture de l’Assemblée lundi, le chef de l’agence de l’ONU pour l’environnement (PNUE), Erik Solheim, a appelé à une action urgente pour que les océans ne se transforment pas en « soupe de plastique ». Au rythme actuel, « d’ici 2050 il y aura plus de plastique dans les mers que de poisson », a-t-il prévenu.

À Watamu, les habitants font ce qu’ils peuvent.

Mohamed Iddi, un pêcheur de 42 ans, assure ramasser chaque jour sur la plage deux à trois gros sacs poubelle remplis de plastiques.

« Certains sont amenés par la mer, d’autres par les gens venus pique-niquer sur la plage, » dit-il. « Parfois, j’en trouve dans l’estomac » des poissons.

En ville, un programme baptisé « Regeneration Africa » recycle le plastique collecté par les bénévoles comme Mohamed Iddi, et le transforme en dalles et autres objets.

Au centre de soins des tortues, Kahindi Changawa regarde en souriant Kai, une tortue convalescente.

Kai est arrivée un mois plus tôt, émaciée et incapable de se maintenir sous l’eau. En plus des laxatifs, on lui a administré des médicaments antibactériens et antiparasites, ainsi que des vitamines destinées à lui rendre l’appétit. Depuis six jours, ses selles ne montrent plus de trace de plastique, explique M. Changawa, visiblement soulagé.

« Elle a pleinement récupéré. Quand vous la sortez, elle s’agite, elle se bat. C’est un cas heureux. Nous espérons la relâcher dans les prochains jours », dit-il.

Une chance que bien d’autres n’auront pas.

http://www.lapresse.ca

Des centaines d’œufs de ptérosaures découverts en Chine


Le ptérosaure n’était pas un dinosaure même s’il a vécu parmi eux, mais bien un reptile. La découverte des oeufs se rajoutent à ceux qui ont été découverts en 2014. Grâce à cela, on peut penser sans trop se tromper, que les ptérosaures vivaient en colonies et devaient s’occuper de leurs oeufs et de les nourrir après l’éclosion
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Des centaines d’œufs de ptérosaures découverts en Chine

 

 

Laurent Sacco
Journaliste

 

Les ptérosaures, ces reptiles volants qui n’étaient pas des dinosaures mais qui les côtoyaient, livrent peu à peu leurs secrets aux paléontologues. La découverte de centaines d’œufs de ptérosaures en Chine nous indique que ces créatures devaient bien s’occuper de leurs petits.

Non, les ptérosaures, qui évoluaient dans les airs, n’étaient pas des dinosaures (pas plus que les plésiosaures, qui vivaient dans les mers). La confusion provient du fait que ces reptiles vivant au temps des dinosaures pouvaient être géants ; les dinosaures n’étaient pourtant pas tous de grande taille ! Quoi qu’il en soit, les ptérosaures n’en restent pas moins fascinants et ils font partie des animaux emblématiques de l’âge des « terribles lézards », comme le prouvent des films comme Jurassic Park et Jurassic World.

Un article récemment publié dans Science nous en apprend davantage sur les ptérosaures du . Bien que le premier ptérosaure fossile ait été décrit par le naturaliste italien Cosimo Collini en 1784 et qu’il fut trouvé dans des dépôts calcaires du Jurassique, près de Solnhofen, en Allemagne, ces reptiles volants sont apparus au Trias, il y a au moins 230 millions d’années.

Les ptérosaures étudiés dans cet article sont des fossiles datant de 120 millions d’années et qui ont été retrouvés non loin de la dépression de Tourfan, plus précisément dans le bassin de Turpan-Hami, dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (plus rarement appelée également Turkestan oriental), au nord-ouest de la Chine.

Une vidéo de présentation du monde fascinant des ptérosaures. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur la roue dentée à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © American Museum of Natural History

215 œufs et 16 embryons de ptérosaures

Quelques restes fossilisés d’œufs de ptérosaures avaient déjà été trouvés dans cette région ; ils appartenaient à l’espèce connue sous le nom de Hamipterus tianshanensis. L’étude de ces œufs avait alors permis d’en apprendre un peu plus sur les ptérosaures, mais, jusqu’à présent, dans le monde entier, de tels œufs, et parfois les embryons à l’intérieur, restaient rares.

Or, voilà que des paléontologues chinois annoncent qu’ils ont identifié 215 œufs de Hamipterus tianshanensis dans un bloc de grès de 3,28 m2 qui en contient peut-être 300. Surtout, pas moins de 16 embryons ont été retrouvés dans ces œufs, notamment grâce à la tomographie à rayons X

 

Les restes fossilisés d'œufs de ptérosaures chinois avec quelques os d'adultes. © Wang et al., Science

Les restes fossilisés d’œufs de ptérosaures chinois avec quelques os d’adultes. © Wang et al., Science

Des nouveau-nés incapables de voler ?

Des restes de ptérosaures adultes ont aussi été trouvés mais leurs os, tout comme les œufs, sont orientés de façon très désordonnée. Cela indique que ce nid a subi un transport, suggérant un enfouissement rapide à l’occasion d’une inondation lors d’un orage dans un environnement fluvio-lacustre.

La surface externe des œufs retrouvés présente des fissures et des craquelures ; tous sont partiellement déformés, ce qui indique une nature souple. La plupart d’entre eux sont complets. De petites fissures résultant de l’enfouissement expliquent pourquoi ces œufs ont été si bien conservés : cela leur a permis d’être rapidement emplis de sédiments fins.

Bien que les experts s’affrontent à ce sujet, l’étude des os trouvés dans les embryons à différents stades de leur croissance suggère que les nouveau-nés étaient tout juste capables de marcher, mais certainement pas de voler, ni de se nourrir seuls. Si tel était bien le cas, des adultes devaient donc s’occuper d’eux au début de leur vie.

POUR EN SAVOIR PLUS

Des œufs fossiles dévoilent la vie grégaire des ptérosaures

 

Article de Jean-Luc Goudet publié le 07/06/2014

En Chine, des chercheurs ont découvert cinq œufs remarquablement conservés, « en trois dimensions », dans une zone comprenant des dizaines de squelettes de ptérosaures datant du Crétacé. Conclusion : ces maîtres du ciel nichaient en colonie.

En général, quand des paléontologues découvrent des œufs fossiles, ils sont complètement aplatis. Mais les cinq exemplaires qu’ont exhumés au nord-ouest de la Chine Xiaolin Wang et ses collègues sur un site connu depuis 2005 (le bassin Turpan-Hami) avaient, eux, conservé un peu de leur forme. Ils ont été découverts au milieu de « douzaines, sinon de centaines » d’ossements appartenant à des ptérosaures. Ce grand groupe de vertébrés volants (qui ne sont pas des dinosaures) a sillonné les airs entre 230 et 65 millions d’années avant notre ère. Leur envergure variait de 12 cm pour les plus petits à 12 m pour le géant Quetzalcoaltus.

Les œufs de ptérosaures retrouvés sont déformés mais pas briser ce qui s'explique par le fait qu'il devait être souple au moment où ils ont été enfouis. © Wang et al., Science

Les œufs de ptérosaures retrouvés sont déformés mais pas briser ce qui s’explique par le fait qu’il devait être souple au moment où ils ont été enfouis. © Wang et al., Science

Tous ceux présents à Turpan-Hami appartiennent à une même espèce, jamais décrite auparavant et rangée dans un nouveau genre, Hamipterus tianshanensis, par les auteurs de l’étude parue dans Current Biology. Ils vivaient au bord d’un lac il y a 120 millions d’années, au Crétacé inférieur, et leur crâne arborait une crête osseuse sur l’avant de la tête, comme d’autres ptérosaures. Cet apanage est connu comme constituant un caractère sexuel secondaire chez les ptérosaures, présent chez les mâles. Les chercheurs, qui ont pu examiner 40 individus, ont vu une crête sur tous les squelettes. Mais ils en observent deux types, différant par la taille et la forme, et en concluent que les femelles en possédaient une également. Il est donc possible de déterminer le sexe d’un individu.

Les œufs, retrouvés dans un état exceptionnel, ont pu être étudiés au microscope électronique. Ovoïdes et longs d’environ 6 cm, ils étaient souples, avec une membrane épaisse, ressemblant à celle des œufs de serpent actuels, et pourtant entourée d’une très fine coquille externe calcaire de 60 micromètres. Ces ptérosaures devaient les enfouir dans le sable pour les protéger. Leur présence au sein d’ossements nombreux démontre, expliquent les auteurs, que les adultes nichaient ensemble, en groupes importants. De quoi préciser le mode de vie des ptérosaures, qui ont si longtemps dominé le ciel.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les ptérosaures étaient un groupe de reptiles volants très diversifié, présent sur toute la planète au temps des dinosaures (mais ils n’étaient pas eux-mêmes des dinosaures, pas plus que les grands reptiles marins de l’époque, d’ailleurs).
  • On connaît encore peu de chose sur l’éthologie de ces animaux mais la découverte en Chine de 16 embryons dans un nid fossile contenant au moins 215 œufs nous donne peut-être quelques indications.
  • Il est possible qu’au moins dans le cas de l’espèce ayant pondu ces œufs, à savoir Hamipterus tianshanensis, les adultes aient été obligés de s’occuper des petits juste après leur naissance.

 

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