«Même si les éléphants retournent à l’état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie»


Joachim Schmeisser est un photographe animalier, dans son livre David Sheldrick Wildlife Trust, montre le magnifique travail des gardiens qui s’occupent des éléphants orphelins pour qu’ils puissent retourner à la vie sauvage. Les éléphants sont bien soignés autant physiquement que psychologiquement. Ces photos sont vraiment magnifiques
Nuage

 

«Même si les éléphants retournent à l’état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie»

 

Fanny Arlandis

«J’aime les éléphants depuis mon enfance, raconte le photographe animalier Joachim Schmeisser. Leur beauté et leur force sont irrésistibles. Ce sont les créatures les plus majestueuses que j’ai jamais rencontrées. Elles sont dotées d’une intelligence étonnante et d’une incroyable vie sociale.»

Dans son livre récemment publié Elephants in Heaven (teNeues), il compile ses images des éléphants orphelins recueillis par le David Sheldrick Wildlife Trust de Nairobi, au Kenya.

 

«Ce projet a commencé comme une sorte de coïncidence –ou comme un signe du destin, si vous préférez. J'étais déjà tombé amoureux de l'Afrique; je m'étais rendu au Ghana et en Afrique du Sud pour plusieurs reportages. En 2009, mon fils Konstantin a eu 15 ans et comme cadeau d'anniversaire, nous avons fait de lui le parent adoptif d'un petit éléphant orphelin, âgé d'un an et nommé Kibo.»

Kibo est pris en photo dans le parc national de Nairobi, en 2009. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Ce projet a commencé comme une sorte de coïncidence –ou comme un signe du destin, si vous préférez. J’étais déjà tombé amoureux de l’Afrique; je m’étais rendu au Ghana et en Afrique du Sud pour plusieurs reportages. En 2009, mon fils Konstantin a eu 15 ans et comme cadeau d’anniversaire, nous avons fait de lui le parent adoptif d’un petit éléphant orphelin, âgé d’un an et nommé Kibo.»

«Kibo avait été sauvé par le David Sheldrick Wildlife Trust dans des circonstances dramatiques, puis avait été élevé dans la nurserie de la Fiducie à Nairobi. Nous étions en route pour aller voir la tribu Hadzabe en Tanzanie et les gorilles des montagnes du Rwanda, mais nous avions une longue escale à Nairobi. Il était donc naturel que nous rendions visite à Kibo et prenions quelques photos. Aujourd'hui, il vit dans le bush avec d'autres éléphants sauvages.»

Un gardien prend soin d’un bébé éléphant dans la nurserie, au parc national de Nairobi, en 2013. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Kibo avait été sauvé par le David Sheldrick Wildlife Trust dans des circonstances dramatiques, puis avait été élevé dans la nurserie de la Fiducie à Nairobi. Nous étions en route pour aller voir la tribu Hadzabe en Tanzanie et les gorilles des montagnes du Rwanda, mais nous avions une longue escale à Nairobi. Il était donc naturel que nous rendions visite à Kibo et prenions quelques photos. Aujourd’hui, il vit dans le bush avec d’autres éléphants sauvages.»

«Être entourés par tous ces petits éléphants orphelins a changé nos vies. C’était le début d'une amitié merveilleuse et de notre collaboration avec le Trust. Les images nous ont donné la possibilité d'aider cette organisation, de soutenir son fantastique travail au fil des années et de le rendre plus connu en Allemagne.»

L’éléphant Sabachi pose pour le photographe, 2009. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Être entourés par tous ces petits éléphants orphelins a changé nos vies. C’était le début d’une amitié merveilleuse et de notre collaboration avec le Trust. Les images nous ont donné la possibilité d’aider cette organisation, de soutenir son fantastique travail au fil des années et de le rendre plus connu en Allemagne.»

«J'ai été témoin de beaucoup de similitudes entre le comportement humain et celui des éléphants. Ils ont une forte conscience de soi, sont très sensibles et communiquent via des infrasons.»

Le jeune éléphant Layoni s’amuse. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«J’ai été témoin de beaucoup de similitudes entre le comportement humain et celui des éléphants. Ils ont une forte conscience de soi, sont très sensibles et communiquent via des infrasons.»

«Les jeunes éléphants prennent des bains de boue tous les jours: il est très important de protéger leur peau contre l'agressif soleil africain. Ils sont comme des enfants dans une piscine: les plus âgés submergent les petits et les poussent dans la boue. C'est pourquoi tous ne sont pas autorisés à y aller en même temps. Cette image du bain de boue est l’assemblage de plusieurs images prises au même endroit, pendant une heure.»

Les éléphants prennent un bain de boue à Ithumba, dans le parc national de Tsavo East Tsavo au Kenya, en 2017. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Les jeunes éléphants prennent des bains de boue tous les jours: il est très important de protéger leur peau contre l’agressif soleil africain. Ils sont comme des enfants dans une piscine: les plus âgés submergent les petits et les poussent dans la boue. C’est pourquoi tous ne sont pas autorisés à y aller en même temps. Cette image du bain de boue est l’assemblage de plusieurs images prises au même endroit, pendant une heure.»

«Les gardiens s'occupent vingt-quatre heures sur vingt-quatre des bébés éléphants orphelins. Ils dorment avec eux dans les abris et leur donnent du lait toutes les trois heures. Ils sont une famille de substitution pour eux. Même quand les éléphants retournent à l'état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie.»

Un gardien nourrit un éléphanteau. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Les gardiens s’occupent vingt-quatre heures sur vingt-quatre des bébés éléphants orphelins. Ils dorment avec eux dans les abris et leur donnent du lait toutes les trois heures. Ils sont une famille de substitution pour eux. Même quand les éléphants retournent à l’état sauvage, ils se souviennent de leurs gardiens toute leur vie.»

«Le David Sheldrick Wildlife Trust s'occupe des éléphants orphelins depuis plus de quarante ans. Il les élève avec tendresse et amour pendant huit à dix ans, avant de les relâcher dans la nature, où ils peuvent être libres et fonder une famille. À ce jour, le David Sheldrick Wildlife Trust a réussi à élever plus de 200 éléphants et à les réintégrer efficacement dans les troupeaux sauvages de Tsavo, revendiquant de nombreux bébés en bonne santé né d'anciens éléphants orphelins élevés par leurs soins.»

Des dispositions sont prises pour que les élephants puissent s’ébattre dans l’eau et la boue, même pendant les périodes de sécheresse. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Le David Sheldrick Wildlife Trust s’occupe des éléphants orphelins depuis plus de quarante ans. Il les élève avec tendresse et amour pendant huit à dix ans, avant de les relâcher dans la nature, où ils peuvent être libres et fonder une famille. À ce jour, le David Sheldrick Wildlife Trust a réussi à élever plus de 200 éléphants et à les réintégrer efficacement dans les troupeaux sauvages de Tsavo, revendiquant de nombreux bébés en bonne santé né d’anciens éléphants orphelins élevés par leurs soins.»

«Le Trust milite contre le braconnage, pour la protection de la vie sauvage, de l’environnement et le bien-être animal. Il fournit une assistance vétérinaire aux animaux dans le besoin, sauve et élève des éléphants et des rhinocéros, entre autres espèces. Tout comme les humains, les éléphants se réconfortent dans les situations stressantes: c'est l'une des nombreuses fonctions de la trompe. Ici, la main du gardien assume ce rôle, jusqu'à ce que l'éléphant ait deux ans.»

L’éléphanteau recherche le contact de son gardien. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«Le Trust milite contre le braconnage, pour la protection de la vie sauvage, de l’environnement et le bien-être animal. Il fournit une assistance vétérinaire aux animaux dans le besoin, sauve et élève des éléphants et des rhinocéros, entre autres espèces. Tout comme les humains, les éléphants se réconfortent dans les situations stressantes: c’est l’une des nombreuses fonctions de la trompe. Ici, la main du gardien assume ce rôle, jusqu’à ce que l’éléphant ait deux ans.»

«La couleur distrait, c'est pourquoi je photographie en noir et blanc, ce qui permet de diriger l'attention sur la composition, la lumière et le contenu. Presque toutes les photographies ont été prises avec un format moyen Hasselblad numérique. Je n’ai presque jamais utilisé de téléobjectif, car je voulais être proche des animaux.»

Au coucher du soleil, les éléphants marchent à travers les herbes hautes du parc national d’Amboseli, au Kenya. | Joachim Schmeisser. Tous droits réservés

«La couleur distrait, c’est pourquoi je photographie en noir et blanc, ce qui permet de diriger l’attention sur la composition, la lumière et le contenu. Presque toutes les photographies ont été prises avec un format moyen Hasselblad numérique. Je n’ai presque jamais utilisé de téléobjectif, car je voulais être proche des animaux.»

http://www.slate.fr/

«Un monde sans pollution c’est possible»


C’est bien d’en parler de la pollution, je me demande si c’est rassemblement donne vraiment du concret dans la réalité. Je crois que cela serait possible d’une planète sans pollution, du moins diminuer de beaucoup l’impact de la pollution qu’elle soit dans la mer, dans l’air que sur le sol. Mais cela doit vraiment se faire autant politique, les entreprises et par les citoyens
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«Un monde sans pollution c’est possible»

 

Par Dmitry Belyaev

Metro World News

Collaboration spéciale Erik Solheim

L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement se tient présentement à Nairobi, capitale du Kenya. Métro a discuté avec le Norvégien Erik Solheim, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement depuis un an et demi, à propos du long chemin qu’il reste à faire quant aux changements climatiques et de l’ambitieux projet d’une planète sans pollution.

Quels types de pollution sont les plus tenaces aujourd’hui?

On veut se concentrer sur plusieurs sortes de pollution: air, terre, eau, océans, produits chimiques, etc. La pollution de l’air est un problème sérieux dans les métropoles, il faut vraiment que ça change. Elle cause de l’asthme, des cancers, des crises cardiaques… beaucoup de maladies, en fait. La pollution plastique, de son côté, détruit des écosystèmes et fait très mal aux océans.

L’objectif d’un avenir sans pollution n’est-il pas utopique?

Absolument pas! L’humanité a résolu des problèmes bien plus grands par le passé. Il fut un temps où l’esclavage était normal. On a également réglé plusieurs problèmes sanitaires. C’est une question politique avant tout, en plus des entreprises qui investissent dans l’innovation.

Quand ce but pourra-t-il être atteint?

Je ne peux pas vous donner de date précise. Mais ce que je m’attends à voir, c’est une réduction de la pollution au cours des prochaines années. Le changement va être rapide.

Quelles mesures les États, le secteur privé et la société civile ont-elles prises récemment?

L’alliance de ces trois forces est essentielle pour une planète sans pollution, j’en suis persuadé. On a besoin de citoyens plus engagés. Les gouvernements doivent réguler les marchés et exiger des meilleurs produits de la part des entreprises: voitures électriques, autobus, métro dans les grandes villes. Et les entreprises doivent trouver des solutions techniques.

Vous espérez une société plus engagée…

Les citoyens doivent voter pour des politiciens «verts» quand c’est possible, demander à leurs gouvernements d’être exigeants en matière de lutte contre la pollution, qui est mortelle pour l’humanité! Ce n’est pas seulement une question d’environnement, c’est aussi une question de santé. Les gens doivent aussi montrer aux entreprises qu’ils ne veulent plus des vieux produits polluants.

Vous dites qu’il faudrait plus de véhicules électriques, mais leur arrivée sur le marché semble plus discrète qu’espéré. Que faudrait-il faire pour accélérer leur production et leur vente?

C’est avant tout politique. En Norvège, un tiers des voitures sont aujourd’hui électriques. La Chine a pris des dispositions pour que les citoyens entament leur transition vers des autos électriques. Quand il y aura un marché, les coûts baisseront et tous les constructeurs entreront dans la danse. Récemment, Ford et General Motors ont fait un pas en avant [NDLR: GM a notamment annoncé cet automne la commercialisation d’une vingtaine de véhicules électriques d’ici 2023], et, bien évidemment, la Chine, le Japon et l’Europe entrent en scène eux aussi.

La Chine, par l’intermédiaire de son président Xi Jinping, veut ressusciter la «route de la soie». En quoi ça consiste?

Historiquement, c’est une route commerciale entre la Chine et l’Europe, empruntée notamment par Marco Polo. Elle servait pour importer de la soie et des épices. L’initiative chinoise actuelle a une plus grosse dimension. Les Chinois veulent investir massivement dans le réseau ferroviaire, l’énergie, etc.

Jusqu’à demain se tient la troisième Assemblée des Nations unies pour l’environnement. Qu’a-t-elle accompli depuis sa mise en œuvre?

On souhaite que les États viennent afin de discuter des meilleures politiques pour combattre la pollution. On veut que les gouvernements et les entreprises s’engagent concrètement pour l’interdiction du plastique, la réduction de la pollution, par exemple.

Observez-vous vraiment des signes positifs?

Oui, notamment sur la pollution plastique. Le problème attire davantage l’attention. Des gouvernements prennent des résolutions plus strictes. Il y a quelques années, ce n’était même pas un problème.

L’ONU elle-même est en train d’engager quelques réformes…

La plus important d’entre elles est l’allégement de la bureaucratie.

Mais l’administration Trump pourrait réduire ses contributions aux Nations unies. Cela ne va-t-il pas affaiblir l’organisation?

C’est encore un peu tôt pour tirer des conclusions. Trump a parlé de coupes dans le budget de l’ONU, mais elles ne devraient pas passer au Congrès américain. Si on veut voir ses déclarations d’un œil positif, disons qu’il nous pousse à nous réformer, ce qui est essentiel à l’organisation.

Mais le président américain est aussi très critique envers la réalité même des changement climatiques…

Ses propos sont moins néfastes que ce que les gens craignaient. Le secteur privé va continuer d’aller de l’avant avec l’économie verte, peu importe ce qui se passe à la Maison-Blanche.

http://journalmetro.com/

Cet enfant de la rue s’approche de la voiture pour mendier


Une histoire qui finit bien grâce aux réseaux sociaux. Un jeune orphelin a qui vit de mendicité est affecté par une femme malade, qui lui donnait l’argent qu’il avait réussi a mendier. Des gens ont pris des photos sur ce moment sur le fait et ils ont partagé sur les réseaux sociaux qui a changé la vie de cette dame et donner un avenir à l’enfant
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Cet enfant de la rue s’approche de la voiture pour mendier

 

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SPLENDOR MAG

 

Cette histoire particulièrement émouvante se passe à Nairobi au Kenya. Le petit John Thuo est l’un des nombreux enfants des rues qui tentent de survivre comme ils peuvent. Ces orphelins sont souvent pris pour des pick-pockets et des mendiants  sans vergogne mais John a prouvé que même un mendiant tout en bas de l’échelle sociale pouvait avoir un vrai cœur en or.

Un jour, alors qu’il demandait de l’argent à des conducteurs arrêtés, il a rencontré Gladys Kamande. Cette femme de 32 ans avait été victime de graves problèmes aux poumons et était obligée d’être branchée en permanence à une bombonne d’oxygène et à plusieurs appareils assez impressionnants qui lui permettent de respirer. Comble de malchance, lors de l’une des opérations, son nerf optique a été touché et elle est devenue aveugle.

Lorsque John a vu tous les appareils de Gladys, il lui a demandé à quoi ils servaient. En écoutant son histoire, des larmes ont commencé à couler sur ses joues. En tant qu’enfant des rues, la vie de John n’est pas facile mais en réalisant que celle de Gladys était très difficile, et surtout qu’il ne pouvait absolument rien faire pour l’aider, il n’a pas pu contenir ses pleurs.

John pria avec Gladys en espérant qu’elle obtienne les fonds nécessaire à ses opérations. Ensuite, il lui donna tout l’argent dont il disposait. Des conducteurs, témoins de la scène, prirent la photo et la partagèrent sur les réseaux sociaux.

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FACEBOOK

 

L’histoire de John et Gladys est devenue virale au Kenya et depuis la publication une collecte de fonds a été lancée. Plus de 3 millions de shillings ont été récoltés, soit la moitié de de l’argent nécessaire pour qu’elle puisse recevoir son traitement en Inde.

Mais la vie de John et Gladys a pris un tournant radical depuis ce jour. En effet, devant le geste émouvant de John, Gladys n’a pas pu oublier le jeune garçon et a décidé de tout faire pour l’aider à sortir de la rue. Les deux sont tombés d’accord pour que John retourne à l’école. Il lui a dit qu’il serait enchanté, du moment qu’il peut continuer à être proche d’elle car il la considère comme sa nouvelle maman

http://incroyable.co/