Le Saviez-Vous ► Les chats et les chiens peuvent-ils être allergiques aux humains ?


A mon avis, les animaux domestiques devraient être allergiques aux humains méchants avec eux. Enfin bref, heureusement, il est quand même rare que les chiens et les chats puissent être allergiques aux humains, mais cela est possible.
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Les chats et les chiens peuvent-ils être allergiques aux humains ?

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

L’allergie aux chats, et parfois aux chiens, est un mal très courant chez les humains. Au moindre contact, les symptômes apparaissent : toux, démangeaisons, nez qui coule, yeux qui deviennent rouges… Et contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les poils de chat qui provoquent les allergies, mais leur salive.

En faisant leur toilette, ils déposent leur salive sur leurs poils qui se répandent ensuite partout dans la maison. Mais après tout, pourquoi les chats et les chiens ne pourraient-ils pas aussi être allergiques aux humains ?

Oui, les animaux peuvent être allergiques aux humains

Cela est plutôt rare, mais c’est tout à fait possible, et autant chez les chats que chez les chiens. En effet, ils seraient 0,5 % chez nos amis félins à être allergiques aux humains. Le plus souvent, les allergies des animaux sont provoquées par des produits chimiques présents sur le corps humain, comme les parfums, la fumée de cigarette, les crèmes ou les produits nettoyants.

Mais il arrive aussi parfois que l’allergie se déclare à cause des squames de la peau et des cheveux des humains. Les squames sont de fines lamelles de peau qui se détachent de l’épiderme et dont leur inhalation peut provoquer des allergies chez les animaux. Des pellicules, en quelque sorte, qui ont le même effet sur eux que leurs poils sur nous.

chien husky bisou femme maître câlin

Crédits : iStock

Les symptômes d’une allergie chez le chat ou le chien

Si votre chat ou votre chien est allergique à vous ou à autre chose, vous le saurez immédiatement. En effet, l’animal aura tendance à se gratter excessivement, à éternuer et à avoir le nez qui coule. Les félins pourront également perdre des poils en masse autour du cou et de la tête, voire avoir des crises d’asthme.

Dans tous les cas, si vous remarquez un comportement anormal chez votre boule de poils, n’hésitez pas à l’emmener chez le vétérinaire. S’il s’agit bien d’une allergie, des traitements existent.

https://animalaxy.fr/

Des contaminants plastiques découverts dans des œufs d’oiseaux de l’Arctique lointain


Les produits chimiques et plastiques sont un vrai désastre écologique. Les oiseaux marins en sont affectés par des phtalates qui se retrouvent dans leur sang et sont transmis dans les oeufs. Ce qui est inquiétant, ces oiseaux sont dans une région qui n’est pas la plus polluée, alors que penser dans les autres zones plus affectées
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Des contaminants plastiques découverts dans des œufs d’oiseaux de l’Arctique lointain

 

Fulmar boréal, Fulmarus glacialis, nidifiant en Écosse

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Des produits chimiques intégrés dans les produits plastiques jetables ont été retrouvés dans les œufs d’oiseaux de mer en Arctique, l’une des régions les plus éloignées de la planète.

La pollution plastique est comme un cancer qui se propage dans tout le corps de la planète. Même les zones plus isolées semblent touchées. La fosse des Mariannes, les plus hauts sommets, et maintenant les coins du Haut-Arctique. En témoigne une récente analyse. Les œufs pondus par le Fulmar boréal, de l’île Prince Leopold, dans l’Arctique canadien, se sont en effet révélés positifs aux phtalates. Il s’agit de perturbateurs endocriniens ajoutés aux plastiques pour les rendre plus souples. Une première pour cette population d’oiseaux isolée.

« C’est vraiment tragique »

Les contaminants intégrés aux débris plastiques (capsules de bouteilles et mégots de cigarettes, par exemple) ont vraisemblablement été ingérés par les oiseaux qui viennent se nourrir de poissons, calamars et crevettes dans le détroit de Lancaster. Les phtalates, une fois pénétrés dans le sang des oiseaux, s’engouffrent alors dans les œufs pondus par les femelles. Sur cinq œufs testés, un poussin à naître présentait des contaminants transmis par sa mère, peut-on lire. « C’est vraiment tragique », déplore la biologiste Jennifer Provencher, du Service canadien de la faune.

C’est effectivement un problème. Ces produits chimiques perturbent les hormones(système endocrinien), entraînant parfois des anomalies congénitales ou des problèmes de fertilité. Un constat jugé préoccupant par la biologiste, d’autant que ces oiseaux de l’Arctique ont tendance à rencontrer beaucoup moins de plastique que les autres espèces. Ainsi, l’un des rares environnements encore vierges de la planète semble lui aussi “touché” par le plastique et ses effets dévastateurs.

fulmar

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Crédits : Pixabay

« 90 % des oiseaux de mer du monde ont des fragments de plastique dans leur estomac »

Les scientifiques ambitionnent maintenant de rechercher la présence de contaminants plastiques dans les œufs d’autres populations d’oiseaux, plus exposés.

« La reconnaissance de la présence d’au moins certains contaminants dans ces œufs ouvre la porte à toutes les autres questions que nous devrions nous poser dans les zones où les concentrations de plastique sont beaucoup plus élevées », note la chercheuse.

Au regard de cette étude, Lyndsey Dodds, responsable de la politique marine du WWF au Royaume-Uni, s’est également exprimée :

« notre culture du jetable étrangle le monde naturel avec du plastique, étouffe nos océans et nuit à notre faune, a-t-elle déclaré. 90 % des oiseaux de mer du monde ont des fragments de plastique dans leur estomac et nous entendons maintenant que même leurs œufs ne sont pas à l’abri de la peste des plastiques. Nous devons prendre des mesures urgentes à l’échelle mondiale et nationale pour éliminer les plastiques de la nature d’ici 2030 ».

Source

 

https://sciencepost.fr/

Le cinéaste écologiste Jean-Michel Cousteau veut mieux protéger les océans


Avant on croyait que rien ne pouvait affaiblir les océans, aujourd’hui, nous le savons et nous devons changer notre comportement, car nous dépendons des océans. La mer est un joyau terrestre inestimable, qu’il est vraiment dommage que notre cupidité, notre insolence finie par tout détruire.
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Le cinéaste écologiste Jean-Michel Cousteau veut mieux protéger les océans

Le nouveau film de Jean-Michel Cousteau, Wonders of the... (Capture d'écran tirée de YouTube)

Le nouveau film de Jean-Michel Cousteau, Wonders of the Sea, est diffusé alors que plusieurs pays, comme le Canada, peinent à diminuer les déchets qui détruisent les océans, particulièrement le plastique à usage unique, dont les bouteilles de soda, les sacs de plastique, et les emballages alimentaires.

CAPTURE D’ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE

 

MIA RABSON
La Presse Canadienne
Ottawa

Même une famille qui s’est rendue célèbre pour sa quête de protéger les océans croyait qu’on pouvait jeter des déchets par-dessus bord sans problème.

Jean-Michel Cousteau, un cinéaste écologiste et le fils du célèbre commandant Jacques Cousteau, a raconté que lorsqu’il était jeune et que son père l’avait amené faire de la plongée, ils croyaient aussi que « l’océan était un réceptacle sans fond, pour n’importe quel déchet qu’on ne voulait pas au sol ».

Dans un nouveau documentaire en trois dimensions, Wonders of the Sea, qui sera sur les écrans canadiens le 1er février, Jean-Michel Cousteau espère démontrer au reste du monde que cette perception est complètement fausse.

Ce nouveau film est diffusé alors que plusieurs pays, comme le Canada, peinent à diminuer les déchets qui détruisent les océans, particulièrement le plastique à usage unique, dont les bouteilles de soda, les sacs de plastique, et les emballages alimentaires.

L’an dernier, le Canada avait tenté d’amener les autres pays du G7 à signer une charte du plastique afin que d’ici 2030, tous les plastiques soient recyclables, réutilisés ou brûlés pour produire de l’énergie. Cinq pays se sont joints à lui ; le Japon et les États-Unis ont refusé.

M. Cousteau souligne que le plastique est un problème, mais les produits chimiques aussi, dont les médicaments. Il a aussi montré du doigt les gaz à effet de serre, que les océans absorbent et qui peuvent réchauffer l’eau et l’acidifier. Les barrières de corail, et les créatures marines, qui dépendent de l’eau, en pâtissent.

Beaucoup de travail à faire

En entrevue avec La Presse canadienne, M. Cousteau a reconnu que les gouvernements dans le monde, dont le Canada, faisaient des efforts pour s’attaquer au problème, mais selon lui, beaucoup de travail reste à faire.

« Nous faisons quelque chose, mais nous n’en faisons pas assez, a-t-il affirmé. Nous devons en faire beaucoup plus. Tout le monde doit comprendre. » 

M. Cousteau ne veut pas critiquer les gens pour leurs gestes, il préfère les éduquer sur leurs impacts, comme il a dû lui-même l’apprendre.

« Quand j’étais enfant, je le faisais aussi, a-t-il admis. Je n’avais aucune connaissance, je n’avais aucune indication. Je jetais les choses dans l’océan comme tout le monde le ferait. » 

Il en a pris conscience dans son propre terrain de jeu, le port de Sanary-Sur-Mer, dans le sud de la France, qui est devenu plus sale et qui s’est vidé de ses pieuvres et de ses poissons.

« J’étais dévasté de voir que le lieu de mon enfance était détruit », a-t-il confié. 

Une question de survie

Les océans font toute la différence entre la survie et l’extinction des humains, a-t-il soutenu. Le phytoplancton, des organismes unicellulaires qui vivent sur la surface des océans, produisent la moitié de l’inventaire d’oxygène sur la Terre.

« Cela signifie que la moitié de nos respirations sont un cadeau de l’océan », a-t-il illustré.

De plus, les océans font partie du cycle de l’eau, qui fournit d’autres éléments fondamentaux à la survie de l’être humain. 

« Nous dépendons des océans, nous dépendons de ce qui est dans l’océan pour la qualité de vie de toutes les espèces, au sol ou dans l’océan – et c’est l’eau. Pas d’eau, pas de vie », a-t-il expliqué.

M. Cousteau a salué les politiques de protection des océans au Canada, dont celle pour protéger les épaulards résidents du sud. Ces baleines, dont deux sont nommées en l’honneur du père de M. Cousteau et de son navire, le Calypso, se meurent. Aucun nouveau-né n’a survécu dans les trois dernières années.

Un nouveau-né aperçu en janvier a 50 % de chances de survivre. 

Le gouvernement libéral a été critiqué par plusieurs écologistes pour avoir défendu le projet d’expansion de l’oléoduc de Trans Mountain, malgré son impact potentiel sur les baleines. L’an dernier, la cour d’appel fédérale a invalidé l’approbation du gouvernement fédéral pour le projet, notamment parce qu’il n’avait pas considéré les conséquences sur les baleines. Le Canada tente maintenant de refaire les consultations pour prouver qu’il prend des mesures pour protéger les mammifères marins. 

M. Cousteau n’a pas voulu s’impliquer directement dans ce débat, mais il a affirmé que le pétrole était un problème pour la vie marine, tout comme les milliers de bateaux qui traversent leur habitat chaque jour.

« Je ne veux pas que l’industrie du pétrole soit ruinée. Je veux qu’ils investissent tous leurs immenses profits dans de nouvelles sources d’énergie », a-t-il conclu.

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La puberté précoce chez les filles liée aux composants chimiques de produits cosmétiques


Les produits cosmétiques par ses composantes chimiques peuvent avoir un impact direct chez la puberté précoce des jeunes filles
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La puberté précoce chez les filles liée aux composants chimiques de produits cosmétiques

 

Getty Images

Une récente étude américaine prouve qu’il existe un lien entre produits chimiques issus des cosmétiques qu’utilisent les jeunes filles et leurs mères et la puberté précoce de ces mêmes jeunes filles.

Menée par l’université de Berkeley en Californie et publiée dans Human Reproduction, l’étude prouve que des composants chimiques tels que les phtalates, les parabens ou les phénols sont responsables de la puberté précoce des jeunes filles.

Les phtalates se trouvent souvent dans les produits cosmétiques tels que les déodorants, parfums, vernis à ongle, utilisés comme fixateurs. En parallèle, les phtalates sont souvent présents dans les emballages plastiques. Les parabens sont quant à eux des composants chimiques utilisés comme conservateurs. Pour finir, les phénols, notamment le triclosan et la benzophénone, sont utilisés pour augmenter la durabilité des produits.

Les recherches ont permis de découvrir que les jeunes filles exposées à ces trois produits chimiques avaient une propension plus élevée à avoir une puberté précoce. Ce sont notamment les filles dont les mères avaient le plus fort taux de phtalate de diéthyle et de parabens qui présentaient le plus gros risque d’une puberté avancée.

L’équipe de chercheurs est partie du constat d’une hausse de la puberté précoce chez les jeunes filles ces 10 dernières années pour réaliser cette étude.

La professeure Harley, meneuse de l’étude, et ses collègues ont analysé les données de 338 couples mères-enfants de la phase de grossesse à l’adolescence. Durant la grossesse des mamans, des tests d’urine et des questionnaires ont été réalisés. Les chercheurs ont ensuite analysé l’urine et le développement des 179 filles et 159 garçons issus de ces grossesses lorsqu’ils étaient âgés de 9 à 13 ans.

Les trois composants chimiques cités précédemment ont été retrouvés dans 90% des échantillons, à l’exception du triclosan (type de phénol) qui a été détecté dans 73% des échantillons d’urine issus des femmes enceintes et 69% des échantillons issus des enfants de neuf ans.

À chaque fois que la dose de phtalate était doublée, en comparaison à un indicateur de base, le développement des poils pubiens chez une jeune fille arrivait un mois et trois semaines plus tôt que l’âge moyen. À chaque fois que la base de triclosan était doublée, en comparaison à un indicateur de base, les menstruations arrivaient un mois plus tôt que la moyenne.

Des études avaient déjà été réalisées sur des rats, prouvant que les phénols, les parabens, et les phtalates étaient des perturbateurs endocriniens qui avaient, de ce fait, une influence sur les hormones naturelles du corps. Cette nouvelle étude prouve que ces composants chimiques ont un réel impact sur le développement naturel des enfants vers l’adolescence.

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La couche d’ozone guérit enfin des dommages des produits chimiques


Enfin, une bonne nouvelle pour les années à venir, du moins si les efforts continuent en ce sens la couche d’ozone semble vouloir se rétablir, même si cela prendra quelques décennies. Dommage qu’on ne puisse en faire autant avec l’environnement
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La couche d’ozone guérit enfin des dommages des produits chimiques

 

SETH BORENSTEIN
Associated Press
Washington

La couche d’ozone protectrice de la Terre guérit enfin des dommages causés par les aérosols et les liquides de refroidissement, annonce un nouveau rapport des Nations Unies.

La couche d’ozone s’amincissait depuis la fin des années 1970. Les scientifiques ont sonné l’alarme et les produits chimiques qui l’endommageaient ont été progressivement éliminés dans le monde entier.

En conséquence, la couche d’ozone supérieure au-dessus de l’hémisphère Nord devrait être complètement réparée dans les années 2030 et le trou béant de la couche d’ozone antarctique devrait disparaître dans les années 2060, selon une évaluation scientifique publiée lundi lors d’une conférence à Quito, en Équateur. L’hémisphère Sud est à la traîne et sa couche d’ozone devrait être guérie au milieu du siècle.

« C’est une très bonne nouvelle, a déclaré le coprésident du rapport, Paul Newman, un expert en sciences de la Terre au Goddard Space Flight Center de la NASA. Si les substances qui appauvrissent la couche d’ozone avaient continué à augmenter, nous aurions eu d’énormes effets. Nous avons arrêté cela. »

Haut dans l’atmosphère, l’ozone protège la Terre des rayons ultraviolets qui causent le cancer de la peau, des dégâts aux cultures et d’autres problèmes. L’utilisation de produits chimiques synthétiques, appelés chlorofluorocarbures (CFC), qui dégagent du chlore et du brome, a commencé à ronger l’ozone. En 1987, des pays du monde entier ont convenu dans le Protocole de Montréal d’éliminer progressivement les CFC et les entreprises ont proposé des solutions de remplacement pour les bombes aérosol et d’autres utilisations.

Au pire de la situation, vers la fin des années 90, environ 10 % de la couche d’ozone supérieure était épuisée, a déclaré M. Newman. Depuis 2000, elle a augmenté d’environ 1 à 3 % par décennie, indique le rapport.

Cette année, le trou dans la couche d’ozone au-dessus du pôle Sud a culminé à près de 24,8 millions de kilomètres carrés. C’est environ 16 % de moins que le trou le plus important jamais mesuré – 29,6 millions de kilomètres carrés en 2006.

Le trou atteint son apogée en septembre et octobre et disparaît fin décembre jusqu’au printemps prochain dans l’hémisphère Sud, a ajouté M. Newman.

La couche d’ozone commence à environ dix kilomètres de la Terre et s’étend sur près de 40 kilomètres ; l’ozone est une combinaison incolore de trois atomes d’oxygène.

Si rien n’avait été fait pour arrêter l’éclaircie, le monde aurait détruit les deux tiers de sa couche d’ozone d’ici 2065, a expliqué M. Newman.

Mais le succès n’est pas encore complet, a prévenu Brian Toon de l’Université du Colorado, qui ne faisait pas partie du rapport.

« Nous en sommes seulement au point où la reprise a possiblement commencé », a-t-il dit, en soulignant que certaines mesures de l’ozone n’avaient pas encore augmenté.

Un autre problème est qu’une nouvelle technologie a détecté une augmentation des émissions d’un CFC interdit en Asie de l’Est, note le rapport.

Et les produits de remplacement actuellement utilisés pour refroidir les voitures et les réfrigérateurs doivent être eux-mêmes remplacés par des produits chimiques qui n’aggravent pas le réchauffement climatique, a rappelé M. Newman.

Un amendement au Protocole de Montréal, qui entrera en vigueur l’année prochaine, réduirait l’utilisation de certains de ces gaz.

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Un nuage invisible nous entoure constamment et la science vient d’en percer les secrets


Nous avons tous un petit nuage personnel qui transporte toute sorte de choses comme des produits chimiques, insectes bactéries, virus et champignons.
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Un nuage invisible nous entoure constamment et la science vient d’en percer les secrets

 

Crédits : Warren Wong

par  Laura Boudoux

Un mystérieux nuage appelé exposome entoure chaque être humain, constamment, 24 h/24. Un genre d’aura, en plus dégueu.

Constitués de produits chimiques, d’insectes ou encore de particules de pollution, ces exposomes viennent d’être analysés à la loupe par des scientifiques de l’université Stanford, en Californie.

« Personne ne sait vraiment à quel point l’exposome humain est vaste et quel genre de choses s’y trouvent », expliquait le généticien Michael Snyder à Wired.

Pour en savoir plus sur cette étrange aura, le scientifique et son équipe ont donc retravaillé un appareil de mesure de la qualité de l’air déjà existant, avant de le placer sur le bras de quinze volontaires, pendant deux ans. La machine, de la taille d’un jeu de cartes, pouvait alors aspirer de petites bouffés de ce nuage gravitant autour de chaque individu.

Les particules récoltées par l’appareil – bactéries, virus, produits chimiques et autres champignons – ont ensuite été extraites et séquencées en ADN et ARN, afin d’être cataloguées dans une base de données qui contient aujourd’hui environ 70 milliards d’éléments. Les résultats ont montré que même lorsqu’ils évoluaient dans des environnements similaires, les volontaires avaient tous leur propre exposome, bien différent de celui des autres participants. 

« Nous avons des profils d’exposition, ou des signatures très personnels. La conclusion, c’est que nous avons tous notre propre nuage de microbiome, que nous trimbalons et que nous recrachons », image Michael Snyder.

 Notre aura dépend donc en partie de notre propre nuage microbien, mais aussi de la nature des particules qui nous entourent, de celles de nos animaux à nos plantes en passant par les produits que nous utilisons.

Les scientifiques de Stanford ne comptent pas s’arrêter à cette étude. Ils imaginent en effet créer une montre intelligente capable de détecter les exposomes de chacun (un feature pour l’Apple Watch 5 ?). Le but est d’en savoir plus sur le corps humain pour faire de nouveaux progrès en matière de santé

« Pendant des années, nous avons séquencé les génomes des gens, testé leur sang et leur urine, analysé les microbes présents dans leurs intestins, afin de comprendre quel impact ont ces choses sur la santé. Mais tout cela est lié à ce qui se trouve dans notre corps. La grosse question qui nous échappe, c’est : à quoi est-on exposé ? » souligne Michael Snyder. Le généticien compte bien répondre à cette interrogation en « mesurant plus d’individus, dans des environnements encore plus divers ».

Source : Wired

https://www.ulyces.co/

Le shampoing presque aussi nocif pour vous que le gaz d’échappement des voitures


Longtemps, les automobiles ont été le principale facteur polluant, mais avec les voitures de plus en plus écolo, une autre pollution prend de l’ampleur, c’est la pollution intérieure avec des produits chimiques volatiles tels que parfum que l’on trouve partout que ce soient les shampoings, les produits pour le ménage, les parfums diffusés …
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Le shampoing presque aussi nocif pour vous que le gaz d’échappement des voitures

Le shampoing, les produits de nettoyage et même les parfums que nous utilisons pourraient causer autant de pollution de l’air que les voitures, selon une nouvelle étude.

  • Thomas Tamblyn HuffPost Royaume-Uni

 

Le shampoing, les produits de nettoyage et même les parfums que nous utilisons pourraient causer autant de pollution de l’air que les voitures, selon une nouvelle étude.

La croyance populaire a toujours véhiculé que les voitures, l’industrie et les transports en commun étaient principalement responsables de la pollution de l’air. L’Environmental Protection Agency des États-Unis estime que 75% de la pollution fossile provient de sources liées au carburant (voitures), et que seulement 25% de la pollution provient de différents produits chimiques (produits de nettoyage, cosmétiques, peinture, parfum).

Cependant, l’équipe de scientifiques de l’Université du Colorado et de l’Université de Californie à Berkeley croit que ces chiffrent ne tiennent pas compte d’un certain nombre de changements récents dans la façon dont la pollution de l’air est produite.

«À mesure que le transport devient plus écologique, les autres sources de pollution deviennent de plus en plus importantes», a expliqué Brian McDonald, l’auteur principal de l’étude. « Les substances que nous utilisons dans notre vie quotidienne peuvent avoir un impact important sur la pollution de l’air. »

Ce qu’ils ont trouvé est surprenant. Depuis que l’industrie automobile a diminué les émissions provenant des voitures, il est devenu évident que les composés organiques volatils (COV) proviennent d’une autre source.

Les chercheurs ont observé les récentes statistiques au sujet de la production de produits chimiques. Ils ont ensuite combiné ces données avec des chiffres récents sur la pollution de l’air intérieur provenant d’un de Los Angeles.

«L’essence est stockée dans des conteneurs fermés, nous l’espérons hermétique, et les COV dans l’essence sont brûlés pour l’énergie produite», a-t-elle déclaré. « Mais les produits chimiques volatils utilisés dans les solvants courants et les produits de soins personnels sont littéralement conçus pour s’évaporer. Vous portez du parfum ou utilisez des produits parfumés pour que vous ou votre voisin puissiez profiter de l’arôme. Vous ne faites pas cela avec de l’essence », a expliqué Gilman.

Les résultats de l’étude mettent en évidence un nouveau problème auquel la population devra faire face. Les émissions des véhicules automobiles diminueront et que les gouvernements devront commencer à s’attaquer aux dangers croissants associés à la pollution de l’air intérieur.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Royaume-Uni a été traduit de l’anglais.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Certains produits chimiques favoriseraient le surpoids


Vouloir perdre du poids ce n’est pas facile pour beaucoup de personne, mais en plus, il semble que des produits chimiques que l’on retrouve dans des poêle anti-adhésive, vêtements, emballage d’aliments et dans l’eau potable contaminée, serait un des obstacles pour garder le poids perdu surtout chez les femmes
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Certains produits chimiques favoriseraient le surpoids

 

Certains produits chimiques favoriseraient le surpoids

Photo Fotolia

Certains produits chimiques utilisés dans les emballages alimentaires, sur les poêles anti-adhésives ou encore dans les vêtements favoriseraient la prise de poids en interférant avec le métabolisme, en particulier chez les femmes, rapporte une étude américaine publiée jeudi.

«Pour la première fois, nos résultats ont permis de découvrir un nouveau cheminement par lequel les PFASs (les substances perfluoroalkyles, Ndlr) pourraient interférer avec la régulation de la masse corporelle chez les humains et de ce fait contribuer à l’épidémie d’obésité», a affirmé Qi Sun, le principal auteur de l’étude, qui travaille au département de nutrition de l’université d’Harvard.

L’étude, publiée dans le journal PLOS Medicine et réalisée dans les années 2000, s’est penchée sur les effets de quatre régimes suivis durant une période de deux ans. La perte de poids et les taux de PFASs dans le sang ont été mesurés chez les 621 participants obèses ou en situation de surpoids.

En moyenne, les participants ont perdu 6,4 kilos dans les six premiers mois, mais ont repris 2,7 kilos au cours de l’année et demie suivante.

«Ceux qui ont repris le plus de poids sont aussi ceux qui avaient les taux les plus importants de PFASs dans le sang, et ce lien était plus fort chez les femmes», détaille l’étude.

Les PFASs sont présents dans notre environnement depuis 60 ans et ont notamment contaminé l’eau potable près de sites industriels, de bases militaires ou d’usines de traitement des eaux.

«Les résultats indiquent que le fait de limiter ou éviter l’exposition aux PFASs pourrait aider les gens à garder une masse corporelle stable après une perte de poids, en particulier chez les femmes», résume un autre universitaire d’Harvard, Philippe Grandjean, co-auteur de l’étude.

http://fr.canoe.ca/

«Un monde sans pollution c’est possible»


C’est bien d’en parler de la pollution, je me demande si c’est rassemblement donne vraiment du concret dans la réalité. Je crois que cela serait possible d’une planète sans pollution, du moins diminuer de beaucoup l’impact de la pollution qu’elle soit dans la mer, dans l’air que sur le sol. Mais cela doit vraiment se faire autant politique, les entreprises et par les citoyens
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«Un monde sans pollution c’est possible»

 

Par Dmitry Belyaev

Metro World News

Collaboration spéciale Erik Solheim

L’Assemblée des Nations unies pour l’environnement se tient présentement à Nairobi, capitale du Kenya. Métro a discuté avec le Norvégien Erik Solheim, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement depuis un an et demi, à propos du long chemin qu’il reste à faire quant aux changements climatiques et de l’ambitieux projet d’une planète sans pollution.

Quels types de pollution sont les plus tenaces aujourd’hui?

On veut se concentrer sur plusieurs sortes de pollution: air, terre, eau, océans, produits chimiques, etc. La pollution de l’air est un problème sérieux dans les métropoles, il faut vraiment que ça change. Elle cause de l’asthme, des cancers, des crises cardiaques… beaucoup de maladies, en fait. La pollution plastique, de son côté, détruit des écosystèmes et fait très mal aux océans.

L’objectif d’un avenir sans pollution n’est-il pas utopique?

Absolument pas! L’humanité a résolu des problèmes bien plus grands par le passé. Il fut un temps où l’esclavage était normal. On a également réglé plusieurs problèmes sanitaires. C’est une question politique avant tout, en plus des entreprises qui investissent dans l’innovation.

Quand ce but pourra-t-il être atteint?

Je ne peux pas vous donner de date précise. Mais ce que je m’attends à voir, c’est une réduction de la pollution au cours des prochaines années. Le changement va être rapide.

Quelles mesures les États, le secteur privé et la société civile ont-elles prises récemment?

L’alliance de ces trois forces est essentielle pour une planète sans pollution, j’en suis persuadé. On a besoin de citoyens plus engagés. Les gouvernements doivent réguler les marchés et exiger des meilleurs produits de la part des entreprises: voitures électriques, autobus, métro dans les grandes villes. Et les entreprises doivent trouver des solutions techniques.

Vous espérez une société plus engagée…

Les citoyens doivent voter pour des politiciens «verts» quand c’est possible, demander à leurs gouvernements d’être exigeants en matière de lutte contre la pollution, qui est mortelle pour l’humanité! Ce n’est pas seulement une question d’environnement, c’est aussi une question de santé. Les gens doivent aussi montrer aux entreprises qu’ils ne veulent plus des vieux produits polluants.

Vous dites qu’il faudrait plus de véhicules électriques, mais leur arrivée sur le marché semble plus discrète qu’espéré. Que faudrait-il faire pour accélérer leur production et leur vente?

C’est avant tout politique. En Norvège, un tiers des voitures sont aujourd’hui électriques. La Chine a pris des dispositions pour que les citoyens entament leur transition vers des autos électriques. Quand il y aura un marché, les coûts baisseront et tous les constructeurs entreront dans la danse. Récemment, Ford et General Motors ont fait un pas en avant [NDLR: GM a notamment annoncé cet automne la commercialisation d’une vingtaine de véhicules électriques d’ici 2023], et, bien évidemment, la Chine, le Japon et l’Europe entrent en scène eux aussi.

La Chine, par l’intermédiaire de son président Xi Jinping, veut ressusciter la «route de la soie». En quoi ça consiste?

Historiquement, c’est une route commerciale entre la Chine et l’Europe, empruntée notamment par Marco Polo. Elle servait pour importer de la soie et des épices. L’initiative chinoise actuelle a une plus grosse dimension. Les Chinois veulent investir massivement dans le réseau ferroviaire, l’énergie, etc.

Jusqu’à demain se tient la troisième Assemblée des Nations unies pour l’environnement. Qu’a-t-elle accompli depuis sa mise en œuvre?

On souhaite que les États viennent afin de discuter des meilleures politiques pour combattre la pollution. On veut que les gouvernements et les entreprises s’engagent concrètement pour l’interdiction du plastique, la réduction de la pollution, par exemple.

Observez-vous vraiment des signes positifs?

Oui, notamment sur la pollution plastique. Le problème attire davantage l’attention. Des gouvernements prennent des résolutions plus strictes. Il y a quelques années, ce n’était même pas un problème.

L’ONU elle-même est en train d’engager quelques réformes…

La plus important d’entre elles est l’allégement de la bureaucratie.

Mais l’administration Trump pourrait réduire ses contributions aux Nations unies. Cela ne va-t-il pas affaiblir l’organisation?

C’est encore un peu tôt pour tirer des conclusions. Trump a parlé de coupes dans le budget de l’ONU, mais elles ne devraient pas passer au Congrès américain. Si on veut voir ses déclarations d’un œil positif, disons qu’il nous pousse à nous réformer, ce qui est essentiel à l’organisation.

Mais le président américain est aussi très critique envers la réalité même des changement climatiques…

Ses propos sont moins néfastes que ce que les gens craignaient. Le secteur privé va continuer d’aller de l’avant avec l’économie verte, peu importe ce qui se passe à la Maison-Blanche.

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L’US Army développe des plantes génétiquement modifiées pour espionner l’ennemi


Que les plantes puisse servir d’agent de renseignements sur l’état d’un environnement, la présence de produits chimiques, de parasites ou pathogènes serait une très bonne chose, mais est-il vraiment nécessaire de modifier génétiquement les plantes
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L’US Army développe des plantes génétiquement modifiées pour espionner l’ennemi

Crédits : Benoit Paillé

La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), chargée d’approvisionner l’US Army en solutions technologiques, a désormais trouvé un moyen de choix d’espionner l’ennemi.

Comme le raconte The Independent, l’agence travaille actuellement sur des plantes génétiquement modifiées capables de faire office d’indicateurs de ce qu’il se passe autour d’elles.

Crédits : DARPA

Ce projet, nommé Advanced Plant Technologies (APT) part du constat que « les plantes sont très sensibles à leur environnement et manifestent naturellement des réponses physiologiques aux stimuli basiques tels que la lumière et la température, mais aussi, dans certains cas, au toucher, aux produits chimiques, aux parasites et aux pathogènes », explique le Dr Blake Bextine, en charge de l’initiative APT.

L’idée serait alors d’exploiter les capacités naturelles des végétaux pour les rendre capables de détecter l’usage de produits chimiques, les micro-organismes nocifs et les radiations environnantes.

« Les techniques émergentes de modélisation peuvent permettre de reprogrammer ces capacités de détection et de rapport pour un plus large éventail de stimuli. Cela ouvrirait la voie à de nouvelles sources de renseignement et réduirait les risques – et coûts – associés aux capteurs traditionnels », fait savoir le Dr Bextine.

Afin de mener à bien le projet APT, la DARPA va se baser sur une formule qu’elle utilise couramment : l’appel à projets. Les volontaires ont donc jusqu’au 12 décembre pour préparer une solution pertinente.

Source : The Independent

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