Selon une étude, un demi-million de bernard-l’hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs îles


Dans l’océan Indien et l’océan Pacifique Sud, il y a des iles qui sont très éloignées l’une de l’autre. Elles sont malheureusement polluée par du plastique qui ont fait mourir au moins 500 milles bernard l’hermite. Ils sont piégés dans des contenants et y meurent laissant une odeur caractéristique qui avertit que l’endroit est maintenant libre … Cette petite bête sont essentielle pour l’écosystème des iles
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Selon une étude, un demi-million de bernard-l’hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs îles


Selon une étude, un demi-million de bernard-l'hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs îles© Pixabay

Par Sébastien Rouet

Une récente étude révèle les conséquences des déchets plastiques sur les plages pour les bernard-l’hermites. Un demi-million d’entre eux ont été tués sur des îles isolés dans l’océan Indien et le Pacifique Sud. Un « carnage » qui a un impact sur les écosystèmes alentours…

Le 16 novembre 2019, la revue Journal of Hazardous Materials dévoilait une étude menée conjointement par l’Institut d’études marines et antarctiques (Imas), le musée d’Histoire naturelle de Londres et l’organisation Two Hands Project. Celle-ci est alarmante : 569 000 bernard-l’hermites sont morts à cause du plastique sur plusieurs sites de l’archipel des îles Cocos, dans l’océan Indien, et sur l’île Henderson, dans le Pacifique Sud. Cela représente un à deux pagures morts par mètre carré de plage.

Les deux groupes d’îles sont extrêmement éloignés l’un de l’autre. Pourtant, ils sont confrontés au même phénomène. De nombreux pots en plastiques ouverts jonchent ces plages. Les bernard-l’hermites s’y engouffrent et sont piégés, se retrouvant dans l’incapacité de remonter. Ils meurent au bout de 5 à 9 jours.

Mais pourquoi ces Decapoda s’entêtent-ils à aller dans ces emballages ? Il faut savoir que les bernard-l’hermites n’ont pas de coquille à la naissance et « récupèrent » les coquilles vides qu’ils trouvent pour se protéger. La nature étant bien faite, lorsqu’un congénère décède, il dégage une odeur qui avertit de la disponibilité de sa coquille. Cette habile communication s’est retournée contre les crustacés, avec un effet boule de neige des pagures successivement attirés par le signal émit depuis un déchet plastique, les guidant inexorablement vers leur mort. Triste chiffre, un récipient a été retrouvé avec 526 crabes, dévoile l’étude.

Une menace pour les écosystèmes locaux

L’étude ne s’est pas portée par hasard sur ces deux territoires. Les îles Henderson et Cocos sont très polluées, avec respectivement environ 38 millions de déchets (soit 239 objets par m2) et 414 millions (soit 713 par m2). Ces débris tuent, mais empêchent également la circulation des Coenobita perlatus, confrontés à de véritable barrières de déchets. Les petits crabes sont aussi menacés par la pêche car utilisés comme appâts.

La disparition du bernard-l’ermite pourrait avoir de graves conséquences sur les écosystèmes locaux. Par leurs déplacements, les Decapoda aèrent les sols et contribuent à la création de microhabitats riches en carbone, nécessaires au développement des forêts.

Cette étude, qui est une première, souhaite alerter sur les situations similaires dans d’autres endroits du monde.

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De l’eau datant de l’âge de glace découverte dans l’océan Indien


Woww une eau qui vient du passé, de l’âge glacière, une eau vieille d’environs 20 000 ans. À cette époque, l’eau était plus froide et plus salée qu’aujourd’hui. Elle a réussi à s’engouffrer dans les profondeurs pour être découverte aujourd’hui.
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De l’eau datant de l’âge de glace découverte dans l’océan Indien

Nathalie Mayer
Journaliste

Il y a 20.000 ans, le visage de notre planète était différent. En plein âge de glace, les glaciers mesuraient des centaines de mètres d’épaisseur. Les océans étaient plus petits et les terres plus étendues. L’eau, quant à elle, était plus salée et plus froide. Des chercheurs annoncent aujourd’hui avoir découvert, justement, de l’eau datant de cette époque.

Les Maldives. C’est, quelque part dans l’océan Indien, ce qu’il reste d’anciennes îles volcaniques. Et c’est là qu’une équipe de chercheurs de l’université de Chicago vient de faire une découverte étonnante. Un échantillon d’eau datant du dernier âge de glace qu’a connu notre Terre, il y a environ 20.000 ans.

L’objectif de leur mission : déterminer comment se forment les sédiments dans cette région influencée par le cycle annuel de la mousson asiatique. C‘est dans cette perspective qu’avec un navire équipé d’une foreuse capable d’extraire des carottes de roche de plus d’un kilomètre et demi de long jusqu’à près de cinq kilomètres sous le fond marin, ils ont ramené des échantillons.

Les chercheurs de l’université de Chicago portant une carotte de roche dans laquelle ils trouveront une réserve d’eau datant du dernier âge de glace. © Carlos Alvarez-Zarikian, université de Chicago

Les chercheurs de l’université de Chicago portant une carotte de roche dans laquelle ils trouveront une réserve d’eau datant du dernier âge de glace. © Carlos Alvarez-Zarikian, université de Chicago

Pour mieux comprendre le climat du futur

Mais, lorsqu’ils ont analysé l’eau contenue dans ces carottes, surprise : elle était bien plus salée que l’eau de mer classique. Et des tests plus poussés en laboratoire, portant sur les constituants chimiques et les isotopes contenus dans l’eau, ont montré que cette eau provenait d’une époque lointaine. Depuis le dernier âge de glace, elle a migré à travers la roche pour être découverte aujourd’hui seulement.

Cette eau, vieille d’environ 20.000 ans, devrait permettre aux chercheurs d’en apprendre un peu plus sur la situation de la Terre à l’époque du dernier âge glaciaire. Reconstruire la circulation océanique, le climat et les conditions météorologiques qui existaient alors pourrait éclairer sur la façon dont le climat de notre planète évoluera dans le futur.

https://www.futura-sciences.com/

Les plages de rêve des îles Cocos sont main­te­nant couvertes par 414 millions de déchets plas­tiques


Sans connaitre ces îles, il est vraiment inadmissible que les déchets jeter en mer se retrouve au fond de l’océan et sur des îles
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Les plages de rêve des îles Cocos sont main­te­nant couvertes par 414 millions de déchets plas­tiques

Crédits : Dustan Wood­house

par  Mathilda Caron

D’après un rapport publié ce 16 mai 2019 dans la revue scien­ti­fique Nature Research, les plages austra­liennes des îles Cocos (Keeling), autre­fois para­di­siaques, sont couvertes d’au moins 414 millions de déchets plas­tiques, rapporte BBC News .

Selon les scien­ti­fiques, 93 % de ces déchets seraient ense­ve­lis sous le sable de ces îles de l’océan Indien.

Ils pensent que la réelle quan­tité de déchets plas­tiques présents sur les plages étudiées serait 26 fois supé­rieure à ceux visi­bles…

« Une de mes plus grandes surprises a été de consta­ter que plus je creu­sais, plus il y avait de déchets enfouis sous le sable », raconte Jenni­fer Lavers, prin­ci­pale auteure de l’étude. « C’est très préoc­cu­pant. »

Pour beau­coup d’Aus­tra­liens, les îles Cocos étaient l’un des derniers « para­dis encore préser­vés ». Mais le monde a sous-estimé la quan­tité de déchets présents le long de leurs côtes. Les millions de tonnes de déchets jetés en mer chaque année se retrouvent sur les plages de sable blanc, celles-ci notam­ment.

Sources : BBC News/Nature Research

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Quand les récifs coralliens sont menacés par… les rats


Les récifs coralliens sont en danger à cause de plusieurs facteurs dont les changements climatiques, les produits toxiques, mais aussi par les rats. Étrange ? Pas vraiment ! En fait dans certaines iles de l’océan indien, des rats se sont introduit a l’aide des bateau. Ils se sont adapté et manger les oeufs et poussins des oiseaux marins. Une conséquence dramatique, car leurs déjections fertilisent les coraux et aide a la croissance des poissons.
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Quand les récifs coralliens sont menacés par… les rats

 

Les récifs coralliens sont menacés par les rats.

Les récifs coralliens sont menacés par les rats.

CC0 CREATIVE COMMONS

Par Jimmy Leyes

Les rats présents sur certaines îles déciment les populations d’oiseaux marins en se nourrissant de leurs oeufs et des poussins. N’étant plus fertilisé par le guano des oiseaux, tout l’écosystème marin alentour est perturbé et les récifs coralliens déclinent. Pour contrer ce désastre écologique, les chercheurs préconisent l’éradication des rats de ces îles.

Le lien entre les rats et le corail n’est pas évident. Pourtant, une équipe de scientifiques vient de démontrer que les rongeurs nuisaient fortement à la biodiversité marine des récifs coralliens. Comment ? En tuant les oiseaux marins qui nichent sur les îles.

Explications.

Sur l’archipel des Chagos, au beau milieu de l’océan indien, les oiseaux marins comme les fous, les frégates, les macareux ou les sternes se nourrissent en mer, au large. Ils parcourent des centaines de kilomètres pour capturer des poissons dans l’océan. Puis tous les oiseux reviennent sur l’île où ils nichent. Leurs déjections (qui forment le guano), riches en nutriments de la mer, jouent le rôle d’engrais naturels et fertilisent le sol de l’île mais aussi les fonds marins à proximité de la côte. Tout cet écosystème se portait très bien jusqu’à ce que des envahisseurs venus du continent ne débarquent : les rats. Ces rongeurs sont arrivés avec les escales des humains, logés dans les cales des navires. Les rats, qui ont une faculté d’adaptation phénoménale, se sont nourris de ce qu’ils trouvaient sur l’île, c’est-à-dire des oeufs des oiseaux, des poussins ou même des adultes. Et tout l’équilibre écologique s’est vu perturbé.

760 fois plus d’oiseaux sur les îles sans rats

L’archipel des Chagos, dont la plupart des îles sont inhabitées, n’est pas un cas isolé. On estime que les prédateurs invasifs tels que les rats ou les renards ont décimé les populations d’oiseaux marins sur 90% des îles tropicales et tempérées du monde. Le phénomène est donc de grande ampleur. L’équipe du professeur Nick Graham, de l’Université de Lancaster (Royaume-Uni), s’est servie des îles Chagos comme d’un laboratoire naturel géant. Sur les 55 îles de l’archipel, 18 sont restées exemptes de rats. Le chercheur avait constaté que le contraste entre les îles infestées et celles préservées des rats était spectaculaire.

« Vous marchez sur l’une de ces îles, le ciel est plein d’oiseaux, c’est bruyant et ça sent fort parce que le guano est très âcre, explique à la BBC le Dr Graham. Si vous marchez sur une autre île, toute proche, de la même taille et de même altitude, vous n’entendez que les vagues qui clapotent sur le rivage car les rats l’ont colonisée. » 

D’après les scientifiques, les densités d’oiseaux marins sont 760 fois plus importantes sur les îles sans rat.

Les nutriments du guano favorisent la croissance des poissons

Pour comprendre les conséquences profondes de ce bouleversement écologique, l’équipe de chercheurs a entrepris d’évaluer la différence entre la richesse spécifique de six îles sans rats et de six îles infestées de rats (similaires en terme de taille, localisation et écologie). Pour ce faire, ils ont analysé des échantillons de sol insulaire et ont estimé le nombre d’espèces d’algues et de poissons dans les récifs environnants. Leurs résultats sont impressionnants.

L’abondance des poissons était plus importante autour des îles sans rats. 

« Nous avons également constaté que les poissons des récifs adjacents aux îles avec des oiseaux de mer grandissaient plus vite et étaient plus gros pour leur âge que les poissons des récifs près des îles infestées de rats », explique le professeur Graham.

Ainsi, la masse totale des poissons était 50% plus élevée autour des îles riches en oiseaux. L’abondance des poissons maintient le corail en bonne santé car ceux-ci se nourrissent des algues qui poussent sur les récifs et grignotent les coraux morts. Le flux de nutriments provoqué par les oiseaux marins favorisent aussi la croissance du corail. Grâce à l’analyse des algues et des éponges vivant sur le récif, les scientifiques ont su que les nutriments qui fertilisaient les jardins sous-marins provenaient bien des poissons dont se nourrissent les oiseaux. 

Eradiquer les rats pour ralentir le déclin des coraux

Cette étude, parue dans la revue Nature, apporte une nouvelle clé pour comprendre le déclin des récifs coralliens et les sauver. Les récifs du monde entier risquent déjà d’être complètement détruits à mesure que les menaces combinées du changement climatique et du ruissellement agricole toxique pèsent sur eux. Pourtant, leur importance est capitale pour la biodiversité sous-marine : ils couvrent moins de 0,1% de la surface des océans mais abritent environ un tiers de leur biodiversité.

 « À une époque où les menaces climatiques sont sans précédent pour les récifs coralliens, l’amélioration de la productivité et des fonctions clés de l’écosystème donnera aux récifs les meilleures chances de résister et de se remettre des perturbations futures, peut-on lire dans l’article. C’est l’un des exemples les plus clairs pour lequel l’éradication des rats entraînera une augmentation du nombre d’oiseaux de mer, ce qui renforcera la barrière de corail. » 

De plus, les récifs et les espèces marines qu’ils abritent fournissent des moyens de subsistance à des millions de personnes à travers le monde, de sorte que le déclin des coraux est en passe de devenir une crise humanitaire.

L’éradication des rats a été couronnée de succès sur 580 îles dans le monde.

« Elle devrait être une priorité de conservation pour les îles de récifs coralliens. Le retour des oiseaux de mer profiterait non seulement à l’écosystème insulaire, mais aussi aux écosystèmes marins côtiers adjacents » conclut Nick Graham.

 

https://www.sciencesetavenir.fr/

Nouvelles espèces marines exotiques découvertes en mer de Java


C’est ce qui s’appelle une expédition très productive dans la mer de Java. 12 000 créatures sur les 800 espèces que les scientifiques on étudier d’animaux marins exotiques qui sont des petites créatures différentes de ce qu’ils connaissent à ce jour
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Nouvelles espèces marines exotiques découvertes en mer de Java

Ces scientifiques vont étudier en détail plus de... (South Java Deep Sea Biodiversity Expedition 2018 via AFP)

Ces scientifiques vont étudier en détail plus de 12 000 créatures sur les 800 espèces qu’ils ont rencontrées au cours de l’expédition et publier les résultats de leurs travaux en 2020, a dit M. Peter Ng. Sur cette photo prise lors de l’expédition, un crabe-araignée qui n’a toujours pas de nom.

SOUTH JAVA DEEP SEA BIODIVERSITY EXPEDITION 2018 VIA AFP

 

Agence France-Presse

Un crabe ermite et une crevette aux yeux brillants figurent parmi une bonne dizaine de nouvelles espèces marines exotiques découvertes au cours d’une expédition en eaux profondes au large de l’île indonésienne de Java, ont annoncé jeudi des scientifiques.

Au cours de cette expédition de 14 jours effectuée par une équipe de l’Université nationale de Singapour (NUS) et de l’Institut indonésien des sciences (LIPI) en mars et avril, les scientifiques ont exploré une vaste zone de l’océan Indien au large de la côte sud de Java et dans le détroit de la Sonde qui sépare cette île de celle de Sumatra.

« C’est une zone de l’océan Indien qui n’a jamais été explorée pour des animaux en eaux profondes, donc nous ne savions vraiment pas ce que nous allions trouver », a déclaré à l’AFP Peter Ng, un spécialiste des crabes.

« Nous étions très surpris par les découvertes » de ces espèces exotiques totalement nouvelles pour la science, qui « nous disent qu’il se passe des choses dans cette partie de l’Indonésie que nous ne connaissons pas », a-t-il ajouté.

Trois nouvelles espèces d’araignées de mer ont été découvertes pendant l’expédition au cours de laquelle 63 sites ont été explorés, ont précisé les scientifiques dans un communiqué.

L’une d’elles avait une plaque protégeant ses yeux qui ressemblait à des oreilles surdimensionnées, tandis qu’une autre était de couleur orange vif, ont-ils poursuivi.

Parmi les autres découvertes figure un crabe ermite avec des yeux verts brillants, selon le scientifique indonésien Dwi Listyo Rahayu, également un expert en crabes.

Autre nouveauté, une espèce de crevettes aux yeux brillants qui reflètent la lumière.

Ces scientifiques vont étudier en détail plus de 12 000 créatures sur les 800 espèces qu’ils ont rencontrées au cours de l’expédition et publier les résultats de leurs travaux en 2020, a dit M. Peter Ng.

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La plus vieille bouteille lancée à la mer retrouvée en Australie


Un record Guinness à été battu ! Celui de la plus vieille bouteille lancée à la mer. Il y a 132 ans, des Allemands au bord d’un voilier avaient lancé plusieurs bouteilles espérant étudier ainsi les courants marins. Une d’entre elle a été retrouvée en Australie battant ainsi celle qui a été trouver 108 ans plus tard
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La plus vieille bouteille lancée à la mer retrouvée en Australie

 

WWW.KYMILLMAN.COM

 

132 ans plus tard.

  • Par Mathieu Galarneau

Une bouteille lancée à la mer il y a 132 ans a été retrouvée par un couple sur une plage en Australie, rapporte le Guardian.

Tonya Illman a ramassé la bouteille parce qu’elle croyait qu’elle irait bien sur son étagère. C’est en l’ouvrant qu’elle a pu apercevoir un message écrit en allemand et daté du 12 juin 1886. Le message a par la suite été authentifié par le Western Australian Museum.

«C’était un véritable coup de chance!», s’est exclamé Mme Illman en entrevue avec le Guardian.

Le Western Australian Museum a indiqué à l’Independent que la bouteille a été lancée à partir d’un voilier allemand essayant de trouver des routes de navigation efficaces. Entre 1864 et 1933, les Allemands tentaient ainsi de tracer les courants de l’océan. Des milliers de bouteilles ont de cette façon été tirées à l’eau.

La découverte de Kim Illman et de son conjoint bat donc le record Guinness, rapporte la BBC. La plus vieille bouteille à la mer retrouvée avait 108 ans.

Selon l’assistant-curateur en archéologie maritime de la Western Australian Museum, Dr Ross Anderson, la bouteille a été larguée dans le sud-est de l’océan Indien, alors que le bateau complétait son voyage de Cardiff, au pays de Galles, vers l’Indonésie. Elle s’est probablement échouée en Australie, où a été enfouie dans le sable.

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Comment des scientifiques ont pu écouter le «chant de la Terre» au fonds des océans


La terre chante, enfin il bourdonne des « hum » dans les océans. Le problème c’est que le son n’est pas perceptible pour notre ouïe. C’est grâce à des sismomètres et ils espèrent ainsi cartographier l’intérieur de la Terre
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Comment des scientifiques ont pu écouter le «chant de la Terre» au fonds des océans

 

La Terre vue de l'espace. NASA.

La Terre vue de l’espace. NASA.

Fabien Jannic-Cherbonnel

L’étude pourrait permettre de cartographier l’intérieur de notre planète.

Mais quel est ce bruit de fond ? Les scientifiques l’affirment depuis de longues années : la Terre bourdonne en permanence. Les artistes diraient que la planète chante. Une nouvelle étude, publiée par le Geophysical Research Letters, a réussi à observer le phénomène grâce à des sismomètres installés au fond des océans. Une première.

L’équipe de scientifiques européens, notamment basée à Paris et à Oxford, est la première à écouter ce bourdonnement du fond de l’eau grâce à 57 sismomètres dispersés dans l’océan Indien entre 2012 et 2013 explique National Geographic. Les scientifiques avaient jusqu’à présent réussi à enregistrer ce «hum» lors de tremblement de terre, en surface, mais l’on sait désormais que celui-ci est également présent sous l’eau.

«Le son émis est équivalent à un nanoGal (une unité d’accélération), c’est la première fois que nous arrivons à l’isoler au fond de la mer. Le fond des océans est extrêmement bruyants», explique Martha Deen, chercheuse de l’Institut de physique du Globe de Paris et auteure principale de l’étude, à Slate.fr.

Ne vous attendez pas à être capable d’entendre les vibrations de notre planète. Ces «oscillations libres» vont de 2,9 à 4,5 millihertz, une fréquence 10 000 fois trop basse pour que des humains puissent l’entendre. D’après l’étude, l’amplitude de ce son varie dans le temps, sans être lié aux saisons comme ce qui était précédemment admis. Reste à comprendre quelle serait la source de ce «hum».

A là source du «hum»

Plusieurs théories s’affrontent à ce sujet. De nombreuses études, comme l’explique Gizmodo, avancent que ces vibrations seraient le résultat du mouvement des vagues en surface. D’autres indiquent que ce bourdonnement pourrait provenir de turbulences dans l’atmosphère, liées aux vents et aux tempêtes. Martha Deen cite une étude datant de 2015 abondant dans le sens de la première hypothèse  :

«Les chercheurs avaient créé un modèle pour suivre de très longues vagues. Les vagues infra gravitaire ont les mêmes longuers d’ondes que les tsunamis, mais un ehauteur beaucoup plus petite, de 1 à 2 cm. Les scientifiques ont réalisé que lorsque celles-ci touchaient les côtes et les fonds marins, cela créait une pression et un infime mouvement de la terre.»

Les résultats de cette nouvelle étude pourraient être utilisés pour cartographier l’intérieur de la Terre. Jusqu’à présent, les scientifiques n’étaient capables de tirer des données que via des sismomètres installés en surface, or, cela ne représente que 30% de la surface de la Terre.

«Inclure l’océan, c’est comme produire un écho», explique Martha Deen. «Si vous faites un IRM, vous avez besoin de points qui entourent le corps entier. C’est pareil pour la Terre».

Ces conclusions pourraient également permettre aux scientifiques de comprendre une bonne fois pour toute pourquoi la Terre bourdonne de manière continue.

«Nous pourrions utiliser ces stations au fond de l’océan Indien pour quantifier l’origine de ce bruit, nous y travaillons actuellement», conclue Martha Deen.

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Le triste sort de tortues assaillies par le plastique


Imaginez 8,8 millions de tonnes de plastique rejoignent les mers chaque année. Cela peut être des bouchons, des emballages alimentaires, des sacs de plastique, et encore bien des choses qui se retrouvent dans l’estomac des tortues et autres animaux marins, ou bien, ils sont pris au piège et beaucoup en meurent. Des tortues sont soignées avec des laxatifs et la douleur doit être terrible pour évacuer le plastique ingéré. C’est un vrai crime que nous faisons envers l’environnement autant a la flore et la faune terrestre et marine
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Le triste sort de tortues assaillies par le plastique

 

Sur cette photo, une tortue victime de la... (Photo Stefan Leijon, archives Flick'r)

Sur cette photo, une tortue victime de la pollution de plastique. Plusieurs d’entre elles le sont aussi en mangeant des items en plastique qu’elles confondent avec de la nourriture.

PHOTO STEFAN LEIJON, ARCHIVES FLICK’R

 

MARIËTTE LE ROUX
Agence France-Presse
WATAMU

Délicatement, l’équipe de soigneurs ramène Kenzo la tortue de mer sur la plage de Watamu, au sud-est du Kenya, jonchée de bouchons, pots de yaourt et tongs usagées. Enfin débarrassé de son harnais, l’animal pousse dur sur ses pattes et gagne les vagues mouchetées de ces déchets qui menacent tant de ses congénères.

Dans un mouvement parfait, Kenzo disparaît dans les profondeurs de l’océan Indien. Cas rare de fin heureuse pour ces tortues kényanes directement menacées par notre surconsommation de plastique.

Plusieurs dizaines d’entre elles réclament chaque année une prise en charge urgente sur cette côte idyllique de Watamu où s’accumulent des plastiques venus parfois de très loin, d’Indonésie, de Madagascar ou du Yémen, comme en témoignent les étiquettes sur les détritus.

Les plus courants sont les bouchons, mais il y a aussi les briquets, brosses à dents, emballages alimentaires, bouteilles, et bien sûr les sacs. Que les tortues confondent avec des méduses ou autres sources de nourriture.

« Cela provoque une occlusion… mais elles ont toujours faim, alors elles continuent de manger. Ça s’accumule, ça s’accumule, et elles finissent par imploser, » explique Casper van de Geer, directeur du Local Ocean Conservation, qui prend en charge les tortues de Watamu.

« Ou bien elles souffrent tellement qu’elles sentent qu’elles doivent cesser de manger. Alors elles meurent de faim, » explique-t-il, tout en ramassant des déchets sur la plage.

Beaucoup de tortues sont ainsi retrouvées flottant, tout juste en vie, si remplies de plastique qu’elles ne parviennent plus à plonger. À ce stade, très peu peuvent être sauvées.

À la « clinique » des tortues, l’équipe de Casper van de Geer leur administre des laxatifs.

« Cela prend un certain temps, mais à la fin, après beaucoup de souffrance… je veux dire, c’est un reptile, qui ne peut exprimer sa souffrance sur son visage, mais vous pouvez voir qu’il ferme ses yeux et qu’il est entièrement tendu, et soudain « pouf », tout sort », décrit-il. « Mais parfois elles n’y arrivent pas. Et souvent l’animal meurt. »

9,1 milliards de tonnes

La pollution des océans par les plastiques est à l’agenda de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, qui s’ouvre lundi à Nairobi.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), 8,8 millions de tonnes de plastique rejoignent les mers chaque année. Or un sac plastique met des centaines d’années à disparaître, et des plastiques plus durs peuvent prendre des millénaires.

D’après une étude américaine, plus de 9,1 milliards de tonnes de plastique ont jusqu’ici été produites dans le monde, la plupart finissant en décharge ou dans l’océan.

Avant l’ouverture de l’Assemblée lundi, le chef de l’agence de l’ONU pour l’environnement (PNUE), Erik Solheim, a appelé à une action urgente pour que les océans ne se transforment pas en « soupe de plastique ». Au rythme actuel, « d’ici 2050 il y aura plus de plastique dans les mers que de poisson », a-t-il prévenu.

À Watamu, les habitants font ce qu’ils peuvent.

Mohamed Iddi, un pêcheur de 42 ans, assure ramasser chaque jour sur la plage deux à trois gros sacs poubelle remplis de plastiques.

« Certains sont amenés par la mer, d’autres par les gens venus pique-niquer sur la plage, » dit-il. « Parfois, j’en trouve dans l’estomac » des poissons.

En ville, un programme baptisé « Regeneration Africa » recycle le plastique collecté par les bénévoles comme Mohamed Iddi, et le transforme en dalles et autres objets.

Au centre de soins des tortues, Kahindi Changawa regarde en souriant Kai, une tortue convalescente.

Kai est arrivée un mois plus tôt, émaciée et incapable de se maintenir sous l’eau. En plus des laxatifs, on lui a administré des médicaments antibactériens et antiparasites, ainsi que des vitamines destinées à lui rendre l’appétit. Depuis six jours, ses selles ne montrent plus de trace de plastique, explique M. Changawa, visiblement soulagé.

« Elle a pleinement récupéré. Quand vous la sortez, elle s’agite, elle se bat. C’est un cas heureux. Nous espérons la relâcher dans les prochains jours », dit-il.

Une chance que bien d’autres n’auront pas.

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Le Saviez-Vous ► Ce mystérieux cryptogramme conduirait au trésor d’un légendaire pirate français


Les pirates furent un temps le cauchemar de tout navigateur. Parmi eu, un pirate d’origine française, après avoir servi le roi a décidé d’orienter sa carrière vers la piraterie. Il a fini par être capturé et pendu, mais juste avant, il aurait lancé un cryptogramme pour trouver son trésor que personne ne pues le déchiffrer
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 Ce mystérieux cryptogramme conduirait au trésor d’un légendaire pirate français

Crédits : David Deheim/DR/Ulyces.co

La Buse, la Bouche… Olivier Levasseur n’était pas en reste de surnoms. Cette légende aussi célèbre que crainte de la piraterie française a vécu durant la première moitié du XVIIIe siècle.

Avant d’être exécuté, il aurait laissé un mystérieux cryptogramme, révélant soi-disant l’emplacement d’un trésor qu’il aurait caché, raconte la BBC. Malgré de multiples tentatives, personne n’a jamais réussi, au cours des trois derniers siècles, à déchiffrer l’énigmatique message.

Né à Calais à la toute fin du XVIIe siècle dans une riche famille bourgeoise, Levasseur fut éduqué dans les meilleures écoles, avant de devenir officier de marine. Pendant la guerre de Succession d’Espagne, Louis XIV lui demanda de devenir corsaire au service de la Couronne française. Une période durant laquelle la future Buse aurait perdu un œil, devenant une icône de l’imaginaire pirate. À la fin de la guerre, ne souhaitant pas abandonner ses activités, Levasseur se tourna vers la piraterie et intégra le Flying Gang, groupe basé à Nassau, dans les Bahamas. Plus tard, il devint capitaine d’un sloop de pirates répondant au doux nom de Postillon, dans le cadre duquel il aurait collaboré avec de grands pirates, tels que Samuel Bellamy et Benjamin Hornigold.

Après avoir évité la capture en 1718, il perdit son navire et s’échappa sur un petit voilier en compagnie de quelques-uns de ses hommes. Ils finirent par atterrir au large de la côte ouest-africaine, où La Buse retrouva un navire dont s’emparer pour poursuivre ses activités de banditisme. Capturé en 1730 dans l’océan Indien et envoyé à La Réunion, il y fut pendu pour piraterie : à l’heure de sa décapitation, il aurait envoyé dans la foule un cryptogramme, en déclarant que son trésor appartiendrait à la personne qui déchiffrerait le message. Mais si certains y ont dédié leur vie, personne n’a réussi, trois siècles plus tard, à percer le mystère de la Buse.

Crédits : Tonton Bernardo/ CC BY SA 3.0

Source : BBC

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Le Saviez-Vous ► Fantastique découverte d’une robe du 17e siècle


En avril 2016, nous apprenons qu’une vieille robe  qui a séjourné 400 ans dans l’eau à été retrouvé (en 2014) quasi-intact. Voici un peu l’histoire de cette robe et du commerce international maritime de cette époque
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Fantastique découverte d’une robe du 17e siècle


Photo:
©Kaap Skil/AFP / Peiter de Vries

Il y a environ 400 ans, un navire marchand sombrait dans la mer des Wadden aux Pays-Bas. À son bord, du buis, de l’encens, du tabac et de l’anis. Mais aussi un coffre bien protégé par les sables, dont le contenu émerveille le Web … Parmi les trésors de ce coffre se trouvaient des vêtements, dont une très rare robe en soie de damas dans un très bon état!

Les Pays-Bas et le commerce international :


Photo:
Famille nantie du XVIIe siècle

Aux XVIe – XVIIe siècles, à l’époque des découvertes en Amérique et conséquemment du colonialisme, les Pays-Bas étaient une puissance commerciale et maritime très importante dans le monde, avec les royaumes d’Espagne et du Portugal. Le pays s’enrichit considérablement par le commerce, entre autres avec l’Orient, et multiplia les innovations militaires, scientifiques et artistiques. À un point tel que le XVIIe siècle est considéré comme l’Âge d’or hollandais.


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Rembrandt, la guilde des drapiers

À cette époque, leurs excellents navires et instruments de navigation comme le sextan, leur permirent de faire des conquêtes de territoires en Amérique du Nord (Manhattan), en Amérique du Sud, en Afrique et dans l’océan indien. Mais ils furent plus particulièrement reconnus pour le commerce, développant les compagnies des Indes orientales et occidentales à l’aube du XVIIe siècle. La «Compagnie des Indes orientales» les amena à développer le commerce des épices et des soieries avec l’Inde et l’Indonésie, de même que du thé et de la porcelaine avec la Chine.


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Faïence de Delft

Une fabuleuse découverte:


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Pochette de velours rouge brodée @Kaap Skil

Au mois d’août 2014, des plongeurs ont fait la découverte d’artefacts émergeant des sables près de l’île Texel, provenant des vestiges d’une épave d’un navire marchand du XVIIe siècle déjà connue. À leur grande surprise, un coffre pointait sous la vase. Lorsque le coffre fut remonté à la surface, le contenu émerveilla tous les gens présents…


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Couverture de livre en cuir ©Kaap Skil

Le coffre contenait les effets personnels d’une dame de la noblesse, Jean Kerr, comtesse de Roxburghe, liée à la famille royale britannique des Stuarts. Le coffre contenait des bas de soie, des sous-vêtements, une pochette de velours rouge en bon état, un peigne et des couvertures de livres en cuir. Mais la découverte la plus spectaculaire fut celle d’une robe de soie de damas dans un étonnant état de conservation… considérant qu’elle avait séjourné 400 ans sous l’eau!


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@Kaap Skil

Bien qu’elle ait été sortie de la mer en 2014, la découverte de la robe (et des autres artefacts) a été gardée secrète jusqu’à tout récemment, pour éviter que des pilleurs cherchent le lieu de l’épave d’où provenaient les objets. Les analyses ont confirmé qu’il s’agissait d’une robe de soie du XVIIe siècle de qualité exceptionnelle, portée par une dame de haut rang. La robe était fort probablement un vêtement de tous les jours cependant, puisqu’il n’y a pas de fils d’argent ou d’or sur l’étoffe. 


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Un exemple possible d’une robe similaire à celle découverte

Ce coffre et le reste des objets découverts sur l’épave, comme des cargaisons d’épices, offrent une vitrine rarissime sur le commerce oriental, le transport et la vie de la noblesse au XVIIe siècle.

Coup de théâtre, cette découverte met aussi en lumière une histoire de complot! En effet, le navire appartenait à une flotte partie de Dover, en Angleterre, en 1642. Plusieurs navires avaient sombré en février de cette année-là, en raison du mauvais temps en mer. La comtesse de 56 ans à laquelle appartenait la robe, faisait le voyage en tant que dame de compagnie d’Henriette Marie de France, épouse du roi d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande, Charles Ier. 


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Henriette Marie de France

Le voyage, en apparence pour permettre à la fille de Charles 1er de rejoindre son mari, était en réalité un voyage visant à vendre des bijoux royaux afin d’amasser des fonds pour financer l’armée des royalistes dans le cadre de la guerre civile anglaise (1642-1651). La comtesse de Roxburghe a survécu au naufrage, mais selon les archives, elle serait décédée la même année.

Spécialisée en histoire ancienne, Evelyne Ferron

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