Bonheur, un choix


C’est ce que j’aspire à me tenir dans un état d’équilibre autant moral que physique. Ce n’est pas toujours facile, mais l’attitude y joue beaucoup pour être heureux
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Bonheur, un choix

 

Le bonheur n’est pas dû au hasard, il est un question de choix, et d’Équilibre en soi

Aleandra Julien

Un chevreuil qui vient de naître avec une patte manquante


Ce chevreuil fut amené chez le vétérinaire après sa naissance, car il lui manquait une partie d’une patte. On a dû l’amputer du reste pour prévenir l’infection. Une infirmière l’a pris en charge au début, ce fut difficile, mais cet animal a surmonté son handicap et maintenant, il peut courir comme tout chevreuil. Il vit avec des chiens et un cheval avec lequel il s’entend bien, sans compter qu’il sait réconforter des gens malades
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Un chevreuil qui vient de naître avec une patte manquante

 

 

Le Saviez-Vous ► L’histoire vraie du vieux couple qui meurt en se tenant la main dans "Titanic"


Le Titanic a vraiment existé et a sombrer lors d’une collision avec un Iceberg. Le film même romancé, repose sur l’histoire de ce bateau et de ses passagers.(je n’ai jamais voulu voir ce film, je n’ai vu que des publicités) Parmi eux, un couple très riche ont laissé leur place pour que les femmes et les enfants puissent être sauvés de ce naufrage.
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L’histoire vraie du vieux couple qui meurt en se tenant la main dans « Titanic »

 

© Titanic (1998).

Par Catherine Delvaux

Cette scène a marqué tous les fans du film de James Cameron.

Alors que le film « Titanic » va bientôt souffler ses 20 bougies, le magazine Country Living nous raconte aujourd’hui l’histoire de deux passagers du paquebot qui ont réellement existé et qui ont inspiré une célèbre scène du film avec Leonardo DiCaprio et Kate Winslet.

Propriétaires du grand magasin Macy’s à New York, Ida et Isidor Straus faisaient partie des personnalités les plus riches à bord du Titanic. Un peu avant minuit, le 14 avril 1912, lors de la collision avec l’iceberg, le couple s’est rapidement rendu sur le pont du navire et a suivi les instructions des officiers.

« Les femmes et les enfants, d’abord. » Avec son gilet de sauvetage, Ida Straus, 63 ans, s’est donc installée sur un canot, mais son mari Isidor, 67 ans, a refusé de la rejoindre. Selon les récits de la domestique d’Ida et le collègue d’Isidor (qui ont survécu au naufrage), le vieil homme a déclaré qu’il ne monterait pas tant que toutes les femmes et tous les enfants du Titanic (même les plus pauvres) n’étaient pas sains et saufs. En raison de son statut, Isidor aurait eu droit à une place privilégiée mais il a insisté pour rester. Face au refus de son mari, Ida a alors rebroussé chemin.

Elle a donné son gilet de sauvetage à sa domestique et aurait dit à Isidor:

« Nous avons eu une merveilleuse vie ensemble pendant 40 ans et eu six beaux enfants. Si tu ne veux monter pas sur le canot de sauvetage, je ne le ferai pas non plus. »

On peut d’ailleurs apercevoir une partie de cette discussion dans une des scènes coupées de « Titanic » (à voir ci-dessous). 

Sur le site de Country Living, l’historien Paul Kurzman (et arrière-petit-fils du couple Straus) explique les derniers instants d’Isidor et Ida. « Isidor a mis ses bras autour de sa femme. Puis, une grande vague est arrivée à bâbord et les a emportés dans la mer. C’est la dernière fois qu’ils ont été vus vivants. »

Une version légèrement différente de celle du film, qui les montre sur le lit de leur cabine en attendant que le bateau coule

Kurzman précise: « James Cameron m’a dit qu’il savait que ce n’était pas exact mais qu’il avait pris des libertés en tant que réalisateur. La vérité, c’est qu’ils sont morts debouts sur le pont, en se tenant l’un à l’autre. »

Le corps d’Ida Straus n’a jamais été retrouvé, mais sur celui d’Isidor, on a découvert un médaillon en or gravé des initiales I.S. avec une photo du fils aîné du couple, Jesse. Le 12 mai 1912, plus de 6.000 personnes ont assisté aux funérailles d’Ida et Isidor à Carnegie Hall. Un petit parc a été inauguré en leur honneur sur la 106ème rue de New York. Sur leur tombe dans le Bronx, on peut lire cette citation du Cantique des Cantiques:

« Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, et les fleuves ne le submergeront pas. »

http://www.7sur7.be/

Devons-nous ressusciter les espèces disparues?


Personnellement, je suis contre qu’on fasse revivre les animaux disparus, alors que nous avons beaucoup qui existent et son en danger de disparaître. De plus, comme on le souligne, faire revivre ces bêtes alors que leur environnement à changé, serait aussi irresponsable. Car une espèce animale qui disparait, est une alarme que son écosystème est en danger, que les actions contre le braconnage et la chasse sportive ne sont pas suffisantes.
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Devons-nous ressusciter les espèces disparues?

 

Tigres de Tasmanie, au zoo national de Washington D.C., 1904 | Wikimedia Commons License by

Tigres de Tasmanie, au zoo national de Washington D.C., 1904 | Wikimedia Commons License by

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur The Guardian

Le clonage d’espèces disparues ne pose pas seulement des questions éthiques, mais aussi écologiques.

La liste des espèces disparues, consignée à partir du début des années 1960 par l’UICN, s’allonge lentement mais sûrement. Pendant ce temps, les progrès de la génétique font leur chemin.

Des scientifiques, pris de scrupules ou sujets à une tentation démiurgique, envisagent de plus en plus de se servir des possibilités offertes par le clonage pour opérer une sorte de retour vers le futur et faire revivre des espèces éteintes.

Le 7 mars 2013, la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) signait l’arrêt de décès du tigre de Tasmanie, 77 ans après la mort du dernier représentant connu de l’espèce.

Or depuis, la séquence génétique de l’animal, aussi appelé thylacine ou loup marsupial, a pu être documentée et reconstituée, ce qui en théorie rendrait possible son clonage. Cette éventualité ne va pas sans poser de questions éthiques, mais également et surtout écologiques.

Devoir moral

«Nous étions responsables d’avoir chassé le thylacine jusqu’à son extinction –dans ce cas, c’est presque comme si nous devions aux espèces de les ramener [à la vie]», avance Andrew Pask, professeur à l’université de Melbourne, chargé des études sur l’ADN du marsupial.

Cette tentation n’est pas nouvelle. En 2003, une équipe de chercheurs espagnols et français avaient fait «revivre» le bouquetin des Pyrénées, en utilisant des tissus vivants prélevés sur la dernière représentante de l’espèce avant sa mort. Le clone nouveau-né avait survécu une dizaine de minutes, avant de mourir à son tour, et le projet avait été mis en sourdine.

Récemment, le quagga, une sous-espèce de zèbre d’Afrique du Sud décimée par les Boers, est à son tour réapparu sur les terres australes, ou presque. Une équipe de chercheurs, relevant qu’il appartenait à la même espèce que le zèbre des plaines, s’est servi de ce dernier pour réintroduire dans les cycles de reproduction le gène responsable des motifs zébrés propres au quagga. On a donc affaire ici à un cas d’ingénierie génétique, où une espèce proche de la disparue est utilisée pour la faire revivre, du moins sous ses traits les plus caractéristiques.

Conditions écologiques

À cet égard, le Guardian insiste sur le fait que s’il est possible de reconstituer une apparence en modifiant le génome d’une espèce, il s’avère bien plus problématique de recréer son comportement et son environnement écologique. Quand bien même serait-il possible de faire revivre ces espèces, leur survie dans un écosystème qui a lui-même évolué n’est pas garanti.

À propos du tigre de Tasmanie, Andrew Pask relevait d’ailleurs que «même si nous ne l’avions pas chassé jusqu’à l’extinction, nos analyses montrent que le thylacine avait une santé génétique très faible», ce qui laisserait supposer que sa population actuelle «serait très sujette aux maladies et ne serait pas en très bonne santé».

La disparition d’espèces devrait à cet égard être envisagée davantage comme un symptôme que comme le point d’orgue d’écosystèmes en péril. Réintroduire ces espèces alors que leur environnement s’est lui-même dégradé ne permettra pas de rétablir un équilibre. Ce ne sera jamais que restaurer une seule pièce au sein d’un ensemble décadent: louable, mais pas suffisant

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http://www.slate.fr

Les hommes se méfieront-ils des femmes au travail?


Les inconduites sexuelles doivent être dénoncées, mais que des conséquences négatives pour les femmes au travail serait franchement malheureux. Il semble que les inconduites sexuelles sont vraiment mal compris des hommes qu’ils considèrent cela trop risqué d’engager des femmes
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Les hommes se méfieront-ils des femmes au travail?

 

Par Jennifer PeltzThe Associated Press

NEW YORK — Des hommes et des femmes commencent à se demander si le climat qui permet maintenant aux femmes de dénoncer les inconduites sexuelles dont elles ont été victimes ne risque pas d’inciter certains hommes à se méfier de leurs collègues féminines.

Oubliez les rencontres privées ou les repas pour apprendre à mieux se connaître. Méfiez-vous des conversations banales. Pensez-y à deux fois si vous êtes un homme bien placé qui envisage de prendre sous son aile une jeune collègue.

«Je commence déjà à entendre des grondements de répercussions: ‘C’est pour ça qu’il ne faut pas embaucher de femmes’, a récemment écrit en ligne la directrice de l’exploitation de Facebook, Sheryl Sandberg. Il se passe tellement de belles choses pour améliorer le climat de travail actuellement. Assurons-nous que ça n’aura pas l’effet secondaire indésiré d’empêcher les femmes d’avancer.»

Les interactions hommes-femmes au boulot rendaient déjà les Américains nerveux: un sondage New York Times/Morning Consult réalisé au printemps auprès de 5300 hommes et femmes a constaté que près des deux tiers d’entre eux considéraient qu’on devait être très prudent au moment d’approcher un collègue de sexe opposé. Un quart de personnes interrogées estimaient que les rencontres professionnelles privées entre un homme et une femme étaient inappropriées.

Mais dans un contexte d’indignation face aux inconduites sexuelles, des hommes se demandent maintenant s’ils peuvent complimenter une collègue ou lui demander comment s’est déroulé son week-end. Une politicienne de la Pennsylvanie s’est récemment inquiétée, sur Facebook, de voir les hommes complètement cesser d’adresser la parole à leurs collègues en raison, selon elle, «d’allégations d’inconduite sexuelle exagérées».

Certains patrons s’organisent maintenant pour ne plus être seuls avec une collègue, même s’il peut être compliqué d’ajouter une troisième personne, par exemple, lors d’une évaluation de la performance, dit le conseiller en ressources humaines Philippe Weiss.

Un spécialiste américain du droit du travail, l’avocat Jonathan Segal, dit que des hommes ont maintenant décidé de ne plus laisser entrer qui que ce soit dans leur bureau, plutôt que de risquer une conversation qui pourrait être mal interprétée.

«La question de l’évitement me préoccupe beaucoup, parce que la marginalisation des femmes en milieu de travail est un problème à tout le moins aussi criant que celui du harcèlement», confie-t-il.

Des experts préviennent qu’il pourra être problématique de limiter les interactions hommes-femmes, si cela freine la carrière des femmes. L’auteur W. Brad Johnson, qui a écrit un livre sur les hommes qui prennent une femme sous leur aile, est d’avis que des contacts limités envoient un message troublant.

«Si je refuse d’avoir une conversation individuelle avec vous en raison de votre sexe, je vous dis que ‘vous n’êtes pas fiable, vous êtes un risque’», explique M. Johnson, qui enseigne la psychologie à l’Académie navale des États-Unis.

Une professionnelle des communications, Jessica Proud, estime qu’il serait désolant que ce mouvement de dénonciation des inconduites sexuelles incite des hommes à ne plus engager, encadrer ou travailler avec des femmes. Elle s’est souvenue d’une campagne politique à laquelle elle a participé, quand on lui a dit qu’elle ne pouvait accompagner le candidat en raison de l’image que cela projetterait.

«Je suis une professionnelle, il est un professionnel. Pourquoi est-ce que ma carrière devrait être limitée? C’est insultant de plusieurs façons», dit-elle.

http://journalmetro.com

Il ne voit pas son chat entrer dans la machine à laver, l’allume et 40 minutes plus tard…


Ce chat est chanceux dans sa malchance, sortir sonné, mais indemne d’un cycle d’une machine à laver. Je crois qu’il n’ira plus jamais dans cette machine
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Il ne voit pas son chat entrer dans la machine à laver, l’allume et 40 minutes plus tard…

 

Voilà pourquoi il faut toujours se montrer très vigilant…

C’est dans la belle ville d’Oslo qu’un chat prénommé Zéro a eu la peur de sa vie. Tandis que son humain était en train de trier le linge avant de le placer dans le tambour de la machine, le matou s’est discrètement introduit dans la machine. Sans faire attention, l’homme lance un programme de 40 minutes et s’éloigne pour faire autre chose.

C’est seulement lorsque la machine s’arrête que l’adolescent de la famille trouve son chat. Evidemment, l’animal est terrorisé, mais aussi complètement trempé et sonné. Selon ses maîtres, il semblait ratatiné et n’arrivait pas à retrouver ses esprits.

Voyant l’état du chat, toute la famille l’accompagne dans une clinique vétérinaire afin qu’il soit pris en charge et puisse s’en sortir. Zéro y passera deux longues journées sous surveillance pour reprendre ses esprits et vérifier qu’il n’avait pas de séquelles.

Par chance, au bout de deux jours Zéro a pu rentrer chez lui sain et sauf. Une excellente nouvelle pour sa famille qui était très inquiète et qui fera désormais plus attention au moment de faire tourner une machine. Car les choses auraient pu très mal se finir pour ce matou…

Par Elise PetterCrédits photo :

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https://wamiz.com/

Les jouets improvisés des enfants rohingyas dans l’enfer de l’exil


Tous les enfants du monde aiment jouer, même ceux qui sont dans d’atroces conflits. Des enfants Rohingyas qui ont fuit leur pays avec leur famille se retrouvent dans des camps de concentration. Un photographe montre leurs jouets. Nous sommes loin des barbies, des jeux connectés, des blocs de constructions …. Leurs jouets peuvent même être dangereux à manipuler
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Les jouets improvisés des enfants rohingyas dans l’enfer de l’exil

 

Quelque 626.000 Rohingyas, soit plus de la moitié de cette communauté musulmane concentrée dans le nord de l’État de Rakhine (à l’ouest de la Birmanie), se sont réfugiés au Bangladesh depuis fin août.

Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a estimé, mardi 5 décembre, qu’il existait des «éléments de génocide» visant les Rohingyas en Birmanie. Dans leur exil, les enfants improvisent des jouets avec des objets du quotidien ramassés par terre. Le photographe de l’AFP Ed Jones les a photographiés.

«Je sentais que la moindre chose que les gens apportaient avec eux, aussi petite soit-elle, au milieu de la panique devait non seulement contenir des histoires intéressantes, mais aussi illustrer l’urgence avec laquelle les gens ont quitté leur foyer», a-t-il expliqué au Washington Post.

Fanny Arlandis

Mohammad Sadek, 5 ans, et son handspinner trouvé par terre.

T F

Mohammad Sadek, 5 ans, et son handspinner trouvé par terre.

Crédit: Ed JONES / AFP

Mohammad Rejuan, 10 ans, arrivé au Bangladesh à la mi-octobre, tient un sifflet et un tuyau en plastique trouvé dans le camp de réfugiés de Thankhali à Cox's Bazar, un port de pêche situé dans l'extrême sud-est du pays. 

T F

Mohammad Rejuan, 10 ans, arrivé au Bangladesh à la mi-octobre, tient un sifflet et un tuyau en plastique trouvé dans le camp de réfugiés de Thankhali à Cox’s Bazar, un port de pêche situé dans l’extrême sud-est du pays. 

Crédit: Ed JONES / AFP

Warish Shah, 3 ans, arrivé au Bangladesh en septembre après que son village a été attaqué, tient dans ses mains un couteau-suisse avec un coupe-ongles.

T F

Warish Shah, 3 ans, arrivé au Bangladesh en septembre après que son village a été attaqué, tient dans ses mains un couteau-suisse avec un coupe-ongles.

Crédit: Ed JONES / AFP

Shawkat Ara, qui ne connait pas son âge, tient un tamis en plastique qu'elle utilise pour jouer dans le sable, au camp de réfugiés de Thankhali à Cox's Bazar.

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Shawkat Ara, qui ne connait pas son âge, tient un tamis en plastique qu’elle utilise pour jouer dans le sable, au camp de réfugiés de Thankhali à Cox’s Bazar.

Crédit: Ed JONES / AFP

Mohammad Arafath, 4 ans, est arrivé au Bangladesh début septembre. Il tient dans ses mains une mini-trompette.

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Mohammad Arafath, 4 ans, est arrivé au Bangladesh début septembre. Il tient dans ses mains une mini-trompette.

Crédit: Ed JONES / AFP

Rokhsana Begum, 7 ans, est arrivée au Bangladesh en septembre. Elle tient un petit tamis avec lequel elle joue dans le sable au camp de réfugiés de Shamlapur à Cox's Bazar.

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Rokhsana Begum, 7 ans, est arrivée au Bangladesh en septembre. Elle tient un petit tamis avec lequel elle joue dans le sable au camp de réfugiés de Shamlapur à Cox’s Bazar.

Crédit: Ed JONES / AFP

Mohammad Rafiq, 8 ans, a fui la Birmanie en octobre. Elle a emmené avec elle ce jouet en forme de flûte en plastique.

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Mohammad Rafiq, 8 ans, a fui la Birmanie en octobre. Elle a emmené avec elle ce jouet en forme de flûte en plastique.

Crédit: Ed JONES / AFP

Hubaib, 3 ans, dont la mère a été tuée en Birmanie avant qu'il ne fuie vers le Bangladesh avec sa famille, tient une balle dans le camp de réfugiés de Balukhali à Cox's Bazar.

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Hubaib, 3 ans, dont la mère a été tuée en Birmanie avant qu’il ne fuie vers le Bangladesh avec sa famille, tient une balle dans le camp de réfugiés de Balukhali à Cox’s Bazar.

Crédit: Ed JONES / AFP

Halima Khatun, 6 ans, est arrivée au Bangladesh en octobre. Elle tient dans ses mains un sifflet et une lame de rasoir dont elle se sert comme jouets.

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Halima Khatun, 6 ans, est arrivée au Bangladesh en octobre. Elle tient dans ses mains un sifflet et une lame de rasoir dont elle se sert comme jouets.

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Sécurité routière: nourrir le chevreuil l’hiver, une pratique dangereuse


On aime les animaux sauvages comme les chevreuils qu’on rencontre parfois. Avec nos hivers, les gens bien intentionnés donnent des aliments à ces belles bêtes sans savoir qu’en fait nous causons plus de tort que de bien. Les chevreuils quittent leur habitat pour être nourris par l’homme et les mettent en danger face aux prédateurs, et à la domestication, au braconnage et bien sûr les accidents de la route. Sans compter que leur flore bactérienne est adaptée à la saison froide, alors leur donner une alimentation différente comme une carotte demande plus d’énergie et peuvent mourir des difficultés digestives. Alors mieux vaut les observer de loin tout en respectant leur manière de vivre
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Sécurité routière: nourrir le chevreuil l’hiver, une pratique dangereuse

 

Un chevreuil traverse une route en bondissant. Le... (photo carlos osorio, archives associated press)

Un chevreuil traverse une route en bondissant. Le cerf de Virginie est impliqué dans plus de 5000 accidents de la route chaque année au Québec.

PHOTO CARLOS OSORIO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

PIERRE GINGRAS

La Presse

Le Québec a établi un record d’accidents de la route impliquant un chevreuil, en 2016. Voilà une des raisons qui incitent le gouvernement à vouloir interdire le nourrissage du cervidé en hiver. Cette pratique est d’ailleurs nocive pour la santé de l’animal, voire mortelle, en plus d’être un vecteur de maladies.

Explications.

Le nourrissage hivernal favorise les accidents de la route au moment où le chevreuil devrait être en forêt.

PHOTO FOURNIE PAR LA VILLE DE MONT-TREMBLANT

Les chevreuils sont souvent attirés par dizaines sur les sites de nourrissage. Sur cette photo du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, on peut en compter plus de 40.

PHOTO FOURNIE PAR LE MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS

DES MILLIERS D’ACCIDENTS DE LA ROUTE

En dépit des nombreuses campagnes du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour dissuader le public de nourrir le cerf de Virginie en hiver, cette activité reste une pratique très répandue dans certaines régions. À tel point que Québec veut y mettre un terme. Paradoxalement, explique le biologiste François Lebel, coordonnateur de la gestion du cerf de Virginie au Québec, le nourrissage hivernal nuit même à la survie de l’animal. Et avec l’augmentation du nombre de chevreuils aux lieux d’alimentation, le risque d’accidents routiers grimpe. En 2016, on en a compté plus de 5600, faisant 2 morts et 240 blessés, un sommet en cinq ans.

UNE QUESTION DE DENSITÉ

La population de cerfs de Virginie au Québec, concentrée dans l’ouest et le sud de la province et en Gaspésie, s’élève à quelque 240 000 têtes. Le nombre d’accidents de la route est avant tout attribuable à la densité d’animaux sur le territoire, à l’importance du réseau routier et de la circulation. C’est la Montérégie qui détient le record dans ce domaine : 982 accidents l’an dernier (1 mort, 52 blessés). En Estrie, où l’on retrouve la plus grande densité de cerfs de Virginie, les accidents se chiffraient à 871 (38 blessés) et on en a dénombré 549 dans les Laurentides, où le nourrissage est très en vogue.

EN DEHORS DE LEURS RAVAGES

Au Québec, les chevreuils se regroupent en décembre dans leurs ravages, quartiers d’hiver où ils sont relativement protégés de la neige par un couvert de conifères. Ils accèdent aux ressources alimentaires en circulant dans les mêmes sentiers, réduisant ainsi l’énergie dépensée. Les lieux de nourrissage poussent les cervidés à quitter leur habitat naturel et à s’aventurer sur la voie publique pour s’y rendre. En 2016, pas moins de 529 carcasses de chevreuils provenant du secteur Mont-Tremblant-Lac-Saguay ont été récupérées sur la route, en grande partie l’hiver. D’autres municipalités des Hautes-Laurentides et de l’Outaouais vivent la même situation.

UN BILAN ROUTIER ENCORE PLUS IMPORTANT

Les conducteurs québécois doivent déclarer tout accident impliquant un animal de 25 kg et plus, un règlement toutefois ignoré par un grand nombre, surtout si les dommages au véhicule sont minimes. Si bien que le nombre d’accidents de la route impliquant un chevreuil est probablement plus important que ne l’indiquent les statistiques. Novembre est le mois où on dénombre le plus d’accidents : 1010 sur un bilan annuel de 5622 en 2016. C’est la période du rut. Devenus hyperactifs, les mâles circulent énormément. De décembre à la mi-avril, on comptait 1800 accidents, nombre qui pourrait baisser sensiblement si les chevreuils restaient confinés dans leurs ravages.

UN RÉGIME ALIMENTAIRE NOCIF

Les gens nourrissent les chevreuils pour les observer de plus près et leur apporter un supplément alimentaire hivernal. Or, en début d’hiver, la flore bactérienne du système digestif de l’animal change complètement pour s’adapter à un régime alimentaire composé de ramilles. La digestion de carottes, laitues, maïs, fourrage et autres exige souvent plus d’énergie que cette nourriture n’en fournit. Il est fréquent, indique le biologiste François Lebel, que des cerfs pourtant en bonne santé meurent en raison de complications digestives.

« L’animal doit notamment réchauffer cette nourriture en l’avalant, une dépense énergétique considérable. C’est comme si on se nourrissait de Popsicles tout l’hiver. »

LA TRANSMISSION DE MALADIES

Pour les biologistes, la sécurité routière n’est qu’un des aspects négatifs du nourrissage hivernal. Hors de ses ravages, le cerf n’est plus dans son habitat naturel. Augmenter artificiellement la densité des bêtes à un endroit donné favorise la transmission de maladies ou de parasites comme la tique porteuse de la maladie de Lyme, qui profite alors d’une dissémination accrue. Des prédateurs comme le coyote ou le loup seront inévitablement attirés sur les lieux. La situation est aussi propice au braconnage. De plus, le chevreuil voudra inévitablement varier son menu et dégustera arbres et arbustes ornementaux qui seront à sa portée, notamment les haies de thuyas.

DES CHEVREUILS DOMESTIQUÉS

Le nourrissage artificiel provoque aussi un début de domestication du chevreuil, indiquent les biologistes. Ils deviennent familiers, n’ont plus peur des humains et s’installent parfois à demeure non loin des endroits où on les nourrit régulièrement. Si bien que, même au cours de l’été, ils deviennent une nuisance pour la circulation routière, en plus de se servir allègrement dans les jardins de plantes ornementales et potagères. À Mont-Tremblant, certains chevreuils vivent dans la municipalité depuis déjà quelques générations. Les autorités ont pourtant fait des efforts considérables au cours des récentes années pour dissuader la population de nourrir les cerfs.

INTERDICTION DANS LES ÉTATS DU VERMONT ET DE NEW YORK

Source de problèmes pour les animaux et les humains, le nourrissage hivernal pourrait cependant être réglementé dans les municipalités, mais seulement une minorité d’entre elles font des efforts pour contrer le phénomène. À Duhamel, dans l’Outaouais, le nourrissage est une attraction touristique depuis longtemps. Pourtant, dans les États limitrophes du Vermont et de New York, nourrir le chevreuil est interdit sur tout le territoire, et ce, l’année durant. Au Québec, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs estime qu’il devra éventuellement réglementer ou même interdire partout ce type d’alimentation artificielle.

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