Les petits oublis sont bons pour la mémoire


Voilà ce qui est positif ! L’oubli n’est pas nécessairement un signe que nous perdons la mémoire. Oublier des détails anciens, des rendez-vous et le reste, est en fait pour s’adapter au présent et accumuler d’autres détails de ce que nous vivons. Cela me fait penser à ma fille qui n’a pas vraiment de souvenir de son enfance et pourtant, elle a une mémoire phénoménale sur les choses importantes selon ses besoins qui en fait une femme très intelligente
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Les petits oublis sont bons pour la mémoire

 

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Vous vous sentez nuls parce que vous avez oublié une réunion de bureau ?

PAR BROOKE NELSON

Vous avez oublié une réunion, un rendez-vous chez le médecin, un souper d’anniversaire… Avant de vous accuser de tous les maux, rassurez-vous, ce qui vous arrive est complètement naturel. Un nouvel article du journal Neuron explique que les oublis peuvent être le signe d’une grande intelligence.

Selon ce rapport, une bonne mémoire encourage les décisions intelligentes qui consistent à enregistrer les informations importantes et à éliminer celles qui ne le sont pas. Pour éviter les trous mémoire, suivez ces six conseils.

« C’est important pour le cerveau d’oublier les détails non pertinents et de se concentrer sur le matériel qui vous aidera à prendre des décisions fondées sur la réalité. »

C’est ce qu’a confié à CNN Blake Richards, chercheur associé du programme Learning in Machines and Brains, et coauteur du rapport.

Après plusieurs années à rassembler des données sur la mémoire et l’activité cérébrale chez les êtres humains et les animaux, les chercheurs ont découvert que les nouvelles cellules générées dans l’hippocampe pouvaient remplacer les souvenirs anciens. (L’hippocampe est une région du cerveau liée aux nouveaux apprentissages.)

Cette habitude du cerveau à oublier présente des avantages sur le plan de l’évolution. Elle permet de nous adapter à de nouvelles situations en éliminant les informations anciennes qui pourraient être trompeuses ou nocives.

« Si vous essayez de naviguer dans le monde et que votre cerveau vous apporte des souvenirs conflictuels, ça devient difficile de prendre une décision éclairée », explique Richards.

Bien que nous nous souvenons des événements importants de notre vie, nous avons tendance à oublier les détails précis qui les entourent. Les chercheurs croient que le processus de généralisation de notre mémoire nous permettrait d’appliquer notre expérience aux situations que nous vivons actuellement.

Il est certain que « vous ne voulez pas tout oublier. D’ailleurs, si vous oubliez plus qu’il n’est normal, c’est inquiétant, ajoute Richards. Mais si vous êtes quelqu’un qui oublie un détail occasionnel, votre mémoire est probablement en parfaite santé et elle fait exactement ce qu’elle a à faire. »

Richards recommande même de vous exercer à « nettoyer » votre mémoire. Ce faisant, vous risquez de perdre des souvenirs, mais ne vous inquiétez pas. Ils n’ont sans doute pas d’importance et auraient pu vous empêcher de prendre les bonnes décisions.

En conclusion : ne vous faites pas le reproche de manquer de mémoire. L’oubli est une des habitudes étranges qui prouvent que vous êtes plus intelligents que beaucoup.

Source : CNN

http://selection.readersdigest.ca

La surpopulation féline persiste au Canada


La Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux se demande pourquoi les chats ne sont pas autant stérilisés laissant un avenir incertains pour leurs petits. Pour avoir des animaux, il faut avoir de l’argent. Entretenir un chat coûte moins cher et plus facile qu’un chien, cependant pour la stérilisation, ce n’est pas toujours donné. Et je crois, que c’est un point important. De plus, si on perd un chat, que SPCA trouve son propriétaire, il doit débourser pour le récupérer et s’il n’a pas d’argent, on lui envoie une facture pour l’abandon … Alors qu’en réalité, c’est toujours une question d’argent qui peut causer le problème. Si la stérilisation était gratuite, je pense qu’on réglerait une bonne partie de la surpopulation féline. Sans compter qu’une personne qui vit au seuil de la pauvreté a aussi le droit d’avoir un animal qui est bon pour la santé mentale
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La surpopulation féline persiste au Canada

 

L'étude souligne qu'il y a encore trop de... (Photo d'archives)

L’étude souligne qu’il y a encore trop de chats et que la situation ne changera pas tant que les taux de stérilisation n’auront pas augmenté.

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La Presse Canadienne

Une nouvelle étude concernant la surpopulation de chats au Canada révèle que plus de félins sont maintenant stérilisés afin de limiter le nombre de portées indésirées, mais qu’il y a toujours plus de chats que de personnes prêtes à les accueillir sous leur toit.

Le rapport récemment publié par la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance aux animaux (FSCAA) recommande d’en faire plus pour encourager les propriétaires de chats à faire stériliser leur animal, même lorsqu’il s’agit de chatons âgés de six semaines.

«La surpopulation de chats demeure un défi pour les collectivités partout au Canada», dit l’étude.

«Les refuges accueillent toujours deux fois plus de chats que de chiens et le nombre de jeunes chats est aussi deux fois plus élevé que le nombre de jeunes chiens, ce qui signifie que les portées indésirées sont toujours un problème.»

Le rapport fait suite à une autre étude similaire effectuée il y a cinq ans. Il comprend les résultats d’un sondage mené par Ipsos en mai dernier.

Les nouvelles données indiquent que plus de chats sont adoptés et moins sont euthanasiés, et que plus de félins perdus sont rendus à leur maître.

Moins de Canadiens laissent leur chat se promener à l’extérieur où ils courent le risque d’être frappés par des véhicules ou de se battre avec d’autres félins ou bêtes.

Le nombre de chats déjà stérilisés qui arrivent dans les refuges est en hausse et plus de chats sont stérilisés par les organismes pour les animaux.

Mais l’étude souligne qu’il y a encore trop de chats et que la situation ne changera pas tant que les taux de stérilisation n’auront pas augmenté.

«La bonne nouvelle, c’est que nous avons fait des pas de géant sur le plan du bien-être des chats depuis 2012», a affirmé Barbara Cartwright, la directrice générale de la FSCAA.

«La mauvaise nouvelle, c’est que ce n’est pas assez rapide pour régler la crise de la surpopulation de chats au Canada.»

Le rapport note qu’il y a environ 9,3 millions de chats au Canada. Mais pour des raisons que l’on ignore, les félins ne sont pas traités avec autant de soins et de considération que les chiens.

Toolika Rastogi, directrice des politiques et de la recherche pour la FSCAA, estime que certaines personnes voient les chats comme étant moins importants que les chiens, peut-être parce que les félins sont souvent donnés par un proche ou un voisin.

Les chats sont aussi plus fertiles que les chiens et peuvent se reproduire à un plus jeune âge.

«Les chats sont les animaux de compagnie les plus populaires dans les chaumières canadiennes, suivis de près par les chiens, pourtant, ils éprouvent plus de difficultés», a-t-elle commenté.

La surpopulation crée des problèmes.

Les chats languissent plus longtemps dans les refuges en attendant d’être adoptés, ce qui peut les rendre plus vulnérables aux maladies liées au stress.

Selon Mme Rastogi, l’amélioration des taux de stérilisation découle directement de la décision de la part des organismes pour les animaux de faire de cette intervention une priorité.

D’après l’étude, seulement 19 pour cent des villes ayant répondu au sondage avaient des politiques de stérilisation.

Toolika Rastogi croit que, si davantage de municipalités emboîtaient le pas aux organismes pour les animaux, les taux de stérilisation augmenteraient à coup sûr.

«Elles doivent en faire plus», a-t-elle conclu.

http://www.lapresse.ca/