Décisions


Il est vrai que nous n’avons pas nécessairement choisi notre situation, qui pour des millions de gens c’est très difficile. Cependant, nous avons cette opportunité de faire des choix et qui construit ce que nous vivons et qui peut-être peut améliorer la vie des autres.
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Décisions

 

Je ne suis pas le produit de ma situation. Je suis le produit de mes décisions

Stephen Covery

Passer à autre chose


C’est difficile de lâcher prise, mais une fois que c’est fait, il est plus facile d’aller de l’avant.
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Passer à autre chose

 

 

Parfois, il est très dur de passer à autre chose. Mais une fois que c’est fait, tu réalises que c’était la meilleure décision

Inconnu

Les petits oublis sont bons pour la mémoire


Voilà ce qui est positif ! L’oubli n’est pas nécessairement un signe que nous perdons la mémoire. Oublier des détails anciens, des rendez-vous et le reste, est en fait pour s’adapter au présent et accumuler d’autres détails de ce que nous vivons. Cela me fait penser à ma fille qui n’a pas vraiment de souvenir de son enfance et pourtant, elle a une mémoire phénoménale sur les choses importantes selon ses besoins qui en fait une femme très intelligente
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Les petits oublis sont bons pour la mémoire

 

SHUTTERSTOCK

Vous vous sentez nuls parce que vous avez oublié une réunion de bureau ?

PAR BROOKE NELSON

Vous avez oublié une réunion, un rendez-vous chez le médecin, un souper d’anniversaire… Avant de vous accuser de tous les maux, rassurez-vous, ce qui vous arrive est complètement naturel. Un nouvel article du journal Neuron explique que les oublis peuvent être le signe d’une grande intelligence.

Selon ce rapport, une bonne mémoire encourage les décisions intelligentes qui consistent à enregistrer les informations importantes et à éliminer celles qui ne le sont pas. Pour éviter les trous mémoire, suivez ces six conseils.

« C’est important pour le cerveau d’oublier les détails non pertinents et de se concentrer sur le matériel qui vous aidera à prendre des décisions fondées sur la réalité. »

C’est ce qu’a confié à CNN Blake Richards, chercheur associé du programme Learning in Machines and Brains, et coauteur du rapport.

Après plusieurs années à rassembler des données sur la mémoire et l’activité cérébrale chez les êtres humains et les animaux, les chercheurs ont découvert que les nouvelles cellules générées dans l’hippocampe pouvaient remplacer les souvenirs anciens. (L’hippocampe est une région du cerveau liée aux nouveaux apprentissages.)

Cette habitude du cerveau à oublier présente des avantages sur le plan de l’évolution. Elle permet de nous adapter à de nouvelles situations en éliminant les informations anciennes qui pourraient être trompeuses ou nocives.

« Si vous essayez de naviguer dans le monde et que votre cerveau vous apporte des souvenirs conflictuels, ça devient difficile de prendre une décision éclairée », explique Richards.

Bien que nous nous souvenons des événements importants de notre vie, nous avons tendance à oublier les détails précis qui les entourent. Les chercheurs croient que le processus de généralisation de notre mémoire nous permettrait d’appliquer notre expérience aux situations que nous vivons actuellement.

Il est certain que « vous ne voulez pas tout oublier. D’ailleurs, si vous oubliez plus qu’il n’est normal, c’est inquiétant, ajoute Richards. Mais si vous êtes quelqu’un qui oublie un détail occasionnel, votre mémoire est probablement en parfaite santé et elle fait exactement ce qu’elle a à faire. »

Richards recommande même de vous exercer à « nettoyer » votre mémoire. Ce faisant, vous risquez de perdre des souvenirs, mais ne vous inquiétez pas. Ils n’ont sans doute pas d’importance et auraient pu vous empêcher de prendre les bonnes décisions.

En conclusion : ne vous faites pas le reproche de manquer de mémoire. L’oubli est une des habitudes étranges qui prouvent que vous êtes plus intelligents que beaucoup.

Source : CNN

http://selection.readersdigest.ca

Souffrez-vous de décidophobie ?


Décidophobie, je crois qu’il est facile de comprendre que c’est la peur de prendre des décisions. Justement, c’est le cas d’une personne qui est proche de moi, et c’est vraiment handicapant comme situation
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Souffrez-vous de décidophobie ?

Souffrez-vous de décidophobie ?

Souffrez-vous de décidophobie ?

La phobie des décisions peut pousser les personnes qui en souffrent à s’isoler et à négliger leur vie par peur de faire des mauvais choix. Des solutions efficaces existent.

Hésiter lorsqu’on réfléchit au menu du déjeuner, aux chaussures à assortir à sa tenue, ou au film à voir au cinéma, fait partie des moments d’indécision classiques qui peuvent concerner n’importe quelle personne. Mais quand ce comportement se transforme en peur terrifiante à l’idée de prendre une décision, les experts parlent de décidophobie. Les personnes qui en souffrent sont paralysées par cette phobie, qui peut gâcher leur quotidien. Voici quelques signes qui peuvent vous alerter :

Prendre une décision vous fait paniquer

Le premier symptôme associé à la décidophobie est strictement lié à l’anxiété. Un sentiment de panique, des nausées, des vertiges, la bouche sèche, le souffle coupé, la transpiration, etc. font partie des manifestations de cette phobie. La qualité de vie est souvent affectée et la personne peut finir par s’isoler et négliger sa santé, ses finances et sa vie émotionnelle par peur de faire de mauvais choix.

D’autres personnes prennent des décisions pour vous

Pour les personnes concernées, la moindre décision est un véritable fardeau qui les remplit de stress. Même le simple fait de choisir leurs vêtements le matin peut sembler une tâche insurmontable. Ils ont donc tendance à demander à d’autres personnes de prendre ces décisions pour eux, ce qui peut aboutir à des relations de codépendance, explique le site Hello Giggles.

Vous préférez ne pas décider

Choisir de ne pas prendre une décision peut sembler être une solution efficace, mais laisser tomber quelque chose est déjà un choix en soi. Pour éviter que la situation ne stagne trop longtemps, les personnes atteintes de décidophobie peuvent demander de l’aide à un professionnel de santé. Des traitements médicaux peuvent réduire l’anxiété, et une thérapie classique ou cognitivo-comportementale peut aider à surmonter la phobie pour de bon.

http://www.santemagazine.fr/

Pourquoi il ne faut pas prendre de décision importante en fin de journée


Il est préférable avant une décision surtout financière, de bien choisir le moment, de laisser reposer le cerveau, par la lecture, les jeux, et autre.. Cela est un atout aussi pour la santé et la réussite
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Pourquoi il ne faut pas prendre de décision importante en fin de journée

 

Barack Obama lors d'une réunion à la Maison Blanche en 2009 | Pete Souza/White House photostream via Flickr CC License by

Barack Obama lors d’une réunion à la Maison Blanche en 2009 | Pete Souza/White House photostream via Flickr CC License by

Faire marcher longtemps son cerveau, c’est épuiser ses régions impliquées dans la prise de bonnes décisions et risquer les choix idiotement impulsifs.

Le jeu en vaut la chandelle. Savoir résister à la tentation des petites gratifications à court terme, pour leur préférer les grosses récompenses lointaines exigeant un effort mental soutenu relève d’une aptitude cruciale pour le déroulé optimal de notre existence. Le problème, c’est que la volonté n’a rien d’une ressource illimitée et qu’il suffit parfois de peu de choses pour nous pousser sur la voie de la facilité et des décisions regrettables.

Une étude publiée dans le numéro de juin des PNAS et menée par l’équipe de Bastien Blain, chercheur à l’INSERM spécialisé dans la neurologie de la motivation, met en lumière les régions cérébrales les plus touchées par cette satanée fatigue mentale et prouve qu’après une journée particulièrement harassante pour les neurones, mieux vaut s’abstenir de prendre toute décision importante, notamment financière.

Les participants de cette étude devaient passer six heures à plancher sur des exercices mémoriels relativement compliqués et, à intervalle régulier, les chercheurs leur demandaient de choisir entre une petite somme d’argent tout de suite, ou une plus grosse plus tard. En face, un autre groupe de cobayes était soumis à la même alternative, mais après une journée relax passée à lire ou à jouer.

Résultat, non seulement les individus soumis aux épreuves mentales difficiles étaient les plus susceptibles de tomber dans le piège de la gratification à court-terme, mais une IRMf de leur cerveau allait montrer une diminution très significative de l’activité de leur gyrus frontal moyen, une zone connue pour son implication dans les processus de prise de décision.

«Ce qui laisse entendre que cette région perd en réactivité», explique Blain, «ce qui pourrait diminuer la capacité des individus à résister à la tentation».

Une aptitude des plus essentielles, vu que des travaux antérieurs ont montré que les enfants capables d’ignorer à l’appel d’une gratification à court terme – et de lui préférer un bénéfice plus lointain mais plus élevé – réussissaient mieux dans leur vie en termes scolaires, professionnels ou même sociaux. De même, les individus à la volonté la plus résistante sont ceux qui ont le moins de risque de se retrouver en prison, d’être victimes du stress ou encore de mourir précocement.

http://www.slate.fr/

L’optimisme contre le déclin cognitif


Voilà une très bonne raison de travailler  pour devenir optimiste si cela aide à réduire les troubles cognitif
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L’optimisme contre le déclin cognitif

 

La santé cognitive serait liée à l’optimisme chez les personnes âgées de plus 65 ans

L’optimisme serait une solution efficace pour réduire le risque de déclin cognitif, selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Psychosomatic Medicine .

L’optimisme avait déjà été identifié comme bénéfique pour baisser le taux de cholestérol et pour maintenir un cœur en bonne santé . Cette nouvelle étude nous apprend que la joie de vivre permettrait de réduire le déclin cognitif.

Les chercheurs de l’université du Michigan aux Etats-Unis ont analysé les résultats d’un sondage national financé par le National Institute on Aging, et mené sur 4624 participants qu’ils ont suivis sur quatre ans. Au cours de cette étude, ils ont observé qu’il existait un lien entre optimisme et joie de vivre et troubles cognitifs tels que la perte de mémoire, les difficultés à résoudre des problèmes et à prendre les bonnes décisions, chez les personnes de plus 65 ans. Les scientifiques rappellent dans cette étude que les pessimistes peuvent travailler avec des exercices simples d’écriture pour augmenter leur bien-être.

L’optimisme en thérapie contre le déclin cognitif

L’optimisme a été prospectivement associé à une probabilité réduite de déficience cognitive . Si ces résultats sont répliqués dans de futures études, ces données suggèrent que les aspects potentiellement modifiables du fonctionnement psychologique comme l’optimisme jouent un rôle important dans le maintien du fonctionnement cognitif.

«L’optimisme pourrait être une cible originale et prometteuse des stratégies de prévention et d’intervention visant à améliorer la santé cognitive », concluent les chercheurs.

http://www.topsante.com/

L’état du cerveau influence la façon de voter


C’est aujourd’hui que ce finalise les élection Enfin !  Quoi de mieux de faire des études du cerveau lors de campagne électorale pour déterminer comment leur électeur font leur choix et qui probablement va sûrement être utile pour des futures élections
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L’état du cerveau influence la façon de voter

 

Les participants à l'étude ayant une lésion dans... (PHOTO THINKSTOCK)

Les participants à l’étude ayant une lésion dans une partie du cerveauappelée le cortex orbitofrontal latéral se fondaient seulement sur l’attrait physique des candidats.

PHOTO THINKSTOCK

Une nouvelle étude menée conjointement par des chercheuses de l’Institut neurologique de Montréal et du Centre pour l’étude de la citoyenneté démocratique, tous deux à l’Université McGill, apporte des éclaircissements sur les mécanismes du cerveau sous-jacents aux décisions que prennent les électeurs.

Il ressort de l’étude qu’une partie du cerveau appelée le cortex orbitofrontal latéral (COFL) doit fonctionner adéquatement pour que le choix des électeurs combine différentes sources d’information au sujet des candidats. Selon l’étude, une atteinte du COFL porte les gens à fonder leur vote sur de l’information plus simple, à savoir la belle apparence d’un candidat. Pour faire leur choix, des personnes en santé ou ayant une lésion au cerveau affectant d’autres parties des lobes frontaux soupesaient spontanément l’attrait physique et une évaluation de la compétence du candidat.

La nouvelle étude établit pour la première fois que le COFL est crucial à l’intégration de différents types d’information qui permettent aux gens d’en arriver à une préférence.

Le COFL semble être important dans le cas de décisions difficiles, en ce qu’il aide à choisir la meilleure des options de valeur similaire, a expliqué la neurologue Lesley Fellows, chercheuse à l’Institut neurologique de Montréal et auteure principale de l’article paru dans l’édition du 3 juin du Journal of Neuroscience

L’étude a testé des sujets avec et sans lésion affectant le COFL. Les participants ont pris part à une tâche simulée d’élection, où on les invitait à voter pour des politiciens réels, mais inconnus, seulement en fonction de leurs photographies. Devant s’imaginer en période électorale, les participants avaient à coter l’attrait physique perçu et la compétence perçue des candidats.

Les participants sans lésion au COFL semblent avoir pris leurs décisions en fonction de l’attrait physique perçu et de la compétence perçue. Bien que pouvant coter la compétence des candidats, les sujets ayant une lésion au COFL n’utilisaient pas cette information au moment de voter et se fondaient seulement sur le facteur de l’attrait physique.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 10 choses à savoir sur les personnes indécises


Êtes-vous une personne indécise ? Que chaque choix est un combat pour essayer de faire la meilleure décision. ?
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10 choses à savoir sur les personnes indécises

 

Par Lindsay Holmes


  • Certaines décisions sont plus importantes que d’autres. Certains choix sont faciles à faire, tandis que d’autres demandent davantage de réflexion. Pour une personne indécise, toutefois, toutes les décisions ont ce point en commun : elles semblent toutes impossibles à prendre.

    Il peut être parfois frustrant de côtoyer des individus paraissant incapables de prendre une quelconque décision, mais il y a des raisons pour lesquelles ils agissent de la sorte.

    Voici 10 choses que les personnes indécises veulent que vous sachiez à leur sujet :

    1. Elles préfèrent suivre la parade.

    Elles se soucient davantage des personnes qu’elles côtoient que de l’activité en soi.

    2. Elles aiment faire plaisir aux autres.

    Elles ne veulent pas créer de frictions. Elles tiennent à préserver l’harmonie et la bonne entente, même si cela signifie parfois s’oublier dans le processus.

    3. Elles s’identifient aux personnes hypersensibles.

    Les personnes hypersensibles ont-elles aussi tendance à considérer les moindres détails et subtilités d’une question, rendant la prise de décision beaucoup plus difficile.

    4. Elles sollicitent l’opinion de tous avant de prendre une décision.

    Peu importe les personnes interrogées, celles-ci les aideront à prendre une décision éclairée.

    5. Elles prennent le temps de réfléchir.

    Elles réfléchissent longtemps, car la pensée de prendre la mauvaise décision les terrifie.

    6. Les décisions importantes les épuisent mentalement.

    Elles prennent beaucoup de temps pour faire un choix qui pourrait changer leur vie, comme un déménagement ou un nouvel emploi, se mettant du coup davantage de pression sur les épaules.

    7. À leurs yeux, même choisir un restaurant peut être une corvée.

    Savoir où elles ne veulent pas aller est déjà un bon début!

    8. Certaines décisions les hantent bien après qu’elles les aient prises.

    Les personnes indécises prennent peu de risques et souhaitent connaître l’issue d’une situation le plus rapidement possible.

    9. Les listes de «pours et de contres» leur sont indispensables.

    Rien à ajouter.

    10. Elles sont fières d’elles lorsqu’elles sont parvenues à prendre la bonne décision.

    Petit à petit, les personnes indécises essaient de s’améliorer, même si c’est à travers les décisions les plus banales du quotidien.

    Un conseil : si vous êtes une personne indécise, suivez davantage votre instinct. Des recherches suggèrent que de s’écouter et de suivre ses émotions mènent généralement à de meilleurs résultats. Inutile de tout analyser continuellement!

    Cet article initialement publié sur le Huffington Post États-Unis a été traduit de l’anglais.

     

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le manque de sommeil altère notre jugement: évitez de prendre des décisions importantes si vous n’avez pas dormi


Il doit être plutôt rare de ne pas dormir pendant 48 heures, mais il arrive souvent qu’on dorme mal pendant plusieurs jours et nous réactions, nos décisions peuvent être affectées
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Le manque de sommeil altère notre jugement: évitez de prendre des décisions importantes si vous n’avez pas dormi

 

 

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Chat qui baille. Gwendoline Quinlan via Flickr CC License by

Repéré par Juliette Harau

Une étude montre que les gens qui n’ont pas assez dormi sont quasiment incapables de prendre en compte de nouveaux éléments.

La fatigue joue sur les nerfs et s’accorde avec une certaine irascibilité. Être tendu, mal luné, réagir au quart de tour, sont des symptômes bien connus du manque de sommeil. Il arrive pourtant à tout le monde, tôt ou tard, de faire avec –c’est-à-dire sans repos.

Mais la fatigue affecte aussi directement nos capacités de jugement. Et à un niveau que nous ne soupçonnons pas, à en croire les scientifiques de l’Université de l’État de Washington cités par The National Public Radio aux États-Unis. Ils sont à l’origine d’une étude qui montre qu’à un certain stade, les personnes privées de sommeil ne sont plus capables de prendre en compte les changements de consigne ou de cadre.

L’expérience se présente ainsi: sur une panel de 26 volontaires, la moitié est empêchée de dormir pendant 2 jours, l’autre garde un rythme normal. C’est l’heure du test: les chercheurs leur demandent d’appuyer sur un bouton à la vue de certains chiffres et de s’abstenir pour d’autres. À ce niveau déjà, les personnes qui n’ont pas dormi sont moins efficaces que les autres.

«Complètement dévastée»

Mais c’est quand la consigne est inversée –il faut appuyer à la vue de chiffres qui jusque-là demandaient de s’abstenir– que les choses se gâtent. Les volontaires fatigués par deux nuits sans sommeil ne parviennent pas à adapter leurs réponses. Même après 40 tentatives, la nouvelle règle n’est pas intégrée.

Paul Whitney, le psychologue qui a dirigé l’étude, précise:

«Ce n’était pas seulement que les personnes privées de sommeil étaient plus lentes. Leur capacité à intégrer de nouvelles informations et à s’adapter était complètement dévastée.»

Face à ces résultats, le chercheur conseille d’éviter de prendre des décisions importantes après avoir peu dormi. Ou alors de ménager un temps de réflexion supplémentaire pour envisager les différents éléments à prendre en compte.

Cependant, dans la vie courante, les gens sont plus souvent concernés par un manque de sommeil chronique que par une privation totale sur une période courte, plus facile à observer en laboratoire. Les deux options présentent pourtant des similitudes, disent les spécialistes. Des études complémentaires sont programmées.

http://www.slate.fr/