La vie


Tous nous pouvons nous reconnaître dans cette citation. Nous avons tous vécu des moments difficiles qui parfois, sont parut insurmontable. Et pourtant nous sommes toujours là
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La vie

 

La vie m’a frappé à quelques reprises. Elle m’a montré des choses que je ne voulais pas voir. J’ai ressenti la tristesse et l’échec, mais une chose est sûre : je me suis toujours relevé

Inconnu

Les sons incroyables des planètes de notre système solaire


Notre système solaire n’est pas « silencieux », en fait, les planètes émettent des sons que les satellites ont captés. Ce n’est pas vraiment des sons proprement dits, mais plutôt des ondes électromagnétiques enregistré par différentes sondes comme les sondes Voyager, puis ces ondes sont transformer en ondes sonores pour nous puissions entre ces sons
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Les sons incroyables des planètes de notre système solaire

Le Saviez-Vous ► Quel est le plus grand arbre du monde ?


Un arbre pour devenir grand et gros, prend des années, voir des millénaires et ce sont les sequoias qui ont peuvent atteindre cette grandeur et ce volume
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Quel est le plus grand arbre du monde ?

 

Au pied du séquoia géant Général Sherman. © Thierry, fotolia

Au pied du séquoia géant Général Sherman. © Thierry, fotolia

Découvrez quel est l’arbre le plus haut du monde et aussi quel est celui qui a le plus grand volume.

L’arbre le plus grand du monde est le séquoia à feuilles d’if ou séquoia toujours vert (Sequoia sempervirens). C’est un conifère d’Amérique du Nord qui vit naturellement sur la côte Pacifique des États-Unis, plus particulièrement dans les montagnes californiennes.

L’arbre le plus volumineux du monde

Du point de vue du volume, c’est un autre séquoia qui remporte la palme : le séquoia géant(Sequoiadendron giganteum) du nom de Général Sherman atteint un volume de 1.487 mètres cube au terme de 2.000 à 3.000 ans de croissance.

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Un lionceau des cavernes retrouvé en Sibérie


Après avoir découvert 2 lionceaux des cavernes en Russie, un autre un peu plus vieux à été aussi découvert dans la même région et mieux conserver. On estime qu’il est mort entre 20.000 et 50.000 ans. À cause de sa bonne conservation, on parle dans le milieu de la  paléontologie de le cloner. Alors, qu’on devrait plus s’occuper des animaux en voie de disparition
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Un lionceau des cavernes retrouvé en Sibérie

 

Le lionceau avait sa tête posée sur sa patte avant droite quand il est mort. Il a passé entre 20.000 et 50.000 ans enseveli dans le permafrost en Yakouthie jusqu’à ce que la crue d’une rivière le mette au jour. © The Siberian Times

Le lionceau avait sa tête posée sur sa patte avant droite quand il est mort. Il a passé entre 20.000 et 50.000 ans enseveli dans le permafrost en Yakouthie jusqu’à ce que la crue d’une rivière le mette au jour. © The Siberian Times

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Xavier Demeersman
Journaliste

 

Deux ans après la découverte de deux lionceaux des cavernes en Yakoutie, un nouveau spécimen de cette espèce disparue il y a plus de 10.000 ans a été retrouvé. Il est « parfaitement conservé » ont déclaré les paléontologues qui n’excluent pas de pouvoir le cloner.

The Siberian Times a publié les premières photos d’un lionceau des cavernes retrouvé en septembre sur le rivage de la rivière Tirekhtykh en Yakoutie, par un habitant de la région. Issu du permafrost où il est resté à l’abri des regards, des intempéries et de la lumière durant plusieurs dizaines de millénaires, le jeune fauve de 45 cm de long surprend par son état de conservation.

« C’est un lionceau parfaitement conservé, tous les membres ont survécu, a déclaré l’un des paléontologues qui ont pu l’examiner, Albert Protopopov. Il n’y a aucune trace de blessures externes sur la peau. »

Selon les chercheurs, l’animal avait entre un mois et demi et deux mois quand il a succombé. C’était il y a vraisemblablement entre 20.000 et 50.000 ans — les analyses ultérieures de ses dents le diront. Ils ne connaissent pas pour l’instant les raisons de sa mort ni son sexe.

Cette découverte rappelle immédiatement celle de 2015, toujours dans la même région, de deux autres lionceaux des cavernes (Panthera leo spelaea). Ils furent les premiers. Plus jeunes — entre deux et trois semaines —, Uyan et Dina tels sont leurs noms, avaient défrayé la chronique. D’abord datés de 12.000 ans, les deux félins auraient plutôt péri entre 25.000 et 55.000 ans. Mais avec le nouveau, pas encore nommé, « le degré de conservation est encore meilleur » a souligné Albert Protopopov qui avait pu mené les recherches sur les deux jeunes lions.

Présentation à la presse du lionceau des cavernes retrouvé en septembre dernier en Yakouthie. © The Siberian Times

Ramener à la vie le lion des cavernes

Les fossiles de cette espèce qui a vécu dans les steppes d’Europe et de Sibérie jusqu’à il y a environ 10.000 ans sont assez rares. La découverte de ces corps dans un excellent état de conservation va donc permettre aux chercheurs de faire un bond en avant dans la connaissance de ces animaux. Plus grand prédateur durant les deux dernières périodes glaciaires, le lion des cavernes effrayait autant qu’il fascinait nos ancêtres de la préhistoire qui devaient le croiser souvent, comme en témoignent les sculptures et aussi les peintures — notamment celles de la grotte Chauvet — qui ont été retrouvées.

En 2015, au vu de la qualité des échantillons, « des tissus mous bien conservés » les paléontologfues estimaient qu’il serait possible de les cloner, promettant d’en dire plus sur leurs avancées deux à trois ans plus tard. Avec ce nouveau spécimen, la question est de nouveau posée, non sans faire polémique à l’instar des projets de clonage envisagés de mammouths disparus et autres rhinocéros laineux. Faut-il ressusciter une espèce éteinte ?

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Comment des scientifiques ont pu écouter le «chant de la Terre» au fonds des océans


La terre chante, enfin il bourdonne des « hum » dans les océans. Le problème c’est que le son n’est pas perceptible pour notre ouïe. C’est grâce à des sismomètres et ils espèrent ainsi cartographier l’intérieur de la Terre
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Comment des scientifiques ont pu écouter le «chant de la Terre» au fonds des océans

 

La Terre vue de l'espace. NASA.

La Terre vue de l’espace. NASA.

Fabien Jannic-Cherbonnel

L’étude pourrait permettre de cartographier l’intérieur de notre planète.

Mais quel est ce bruit de fond ? Les scientifiques l’affirment depuis de longues années : la Terre bourdonne en permanence. Les artistes diraient que la planète chante. Une nouvelle étude, publiée par le Geophysical Research Letters, a réussi à observer le phénomène grâce à des sismomètres installés au fond des océans. Une première.

L’équipe de scientifiques européens, notamment basée à Paris et à Oxford, est la première à écouter ce bourdonnement du fond de l’eau grâce à 57 sismomètres dispersés dans l’océan Indien entre 2012 et 2013 explique National Geographic. Les scientifiques avaient jusqu’à présent réussi à enregistrer ce «hum» lors de tremblement de terre, en surface, mais l’on sait désormais que celui-ci est également présent sous l’eau.

«Le son émis est équivalent à un nanoGal (une unité d’accélération), c’est la première fois que nous arrivons à l’isoler au fond de la mer. Le fond des océans est extrêmement bruyants», explique Martha Deen, chercheuse de l’Institut de physique du Globe de Paris et auteure principale de l’étude, à Slate.fr.

Ne vous attendez pas à être capable d’entendre les vibrations de notre planète. Ces «oscillations libres» vont de 2,9 à 4,5 millihertz, une fréquence 10 000 fois trop basse pour que des humains puissent l’entendre. D’après l’étude, l’amplitude de ce son varie dans le temps, sans être lié aux saisons comme ce qui était précédemment admis. Reste à comprendre quelle serait la source de ce «hum».

A là source du «hum»

Plusieurs théories s’affrontent à ce sujet. De nombreuses études, comme l’explique Gizmodo, avancent que ces vibrations seraient le résultat du mouvement des vagues en surface. D’autres indiquent que ce bourdonnement pourrait provenir de turbulences dans l’atmosphère, liées aux vents et aux tempêtes. Martha Deen cite une étude datant de 2015 abondant dans le sens de la première hypothèse  :

«Les chercheurs avaient créé un modèle pour suivre de très longues vagues. Les vagues infra gravitaire ont les mêmes longuers d’ondes que les tsunamis, mais un ehauteur beaucoup plus petite, de 1 à 2 cm. Les scientifiques ont réalisé que lorsque celles-ci touchaient les côtes et les fonds marins, cela créait une pression et un infime mouvement de la terre.»

Les résultats de cette nouvelle étude pourraient être utilisés pour cartographier l’intérieur de la Terre. Jusqu’à présent, les scientifiques n’étaient capables de tirer des données que via des sismomètres installés en surface, or, cela ne représente que 30% de la surface de la Terre.

«Inclure l’océan, c’est comme produire un écho», explique Martha Deen. «Si vous faites un IRM, vous avez besoin de points qui entourent le corps entier. C’est pareil pour la Terre».

Ces conclusions pourraient également permettre aux scientifiques de comprendre une bonne fois pour toute pourquoi la Terre bourdonne de manière continue.

«Nous pourrions utiliser ces stations au fond de l’océan Indien pour quantifier l’origine de ce bruit, nous y travaillons actuellement», conclue Martha Deen.

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L’australopithèque Little Foot, 3,67 millions d’années, enfin sortie de sa gangue


20 ans à extraire une femme âgée de plus de 3 millions d’années, gangue de pierre et d’assembler ses os et voici l’australopithèque Mme Little Food.Espérant que l’étude de cette femme révélera son histoire
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L’australopithèque Little Foot, 3,67 millions d’années, enfin sortie de sa gangue

 

L'australopithèque Little Foot

L’australopithèque Little Foot, 3,67 millions d’années, trouvée en Afrique du Sud.

UNIVERSITÉ DU WITWATERSRAND

Par Rachel Mulot

L’australopithèque Mme Little Foot est âgée de 3,67 millions d’années. Il a fallu 20 ans pour l’extraire de sa gangue de pierre et la reconstituer. Découverte en Afrique du Sud, elle a été présentée le 6 décembre 2017 au monde entier.

Il a fallu 20 ans au professeur Ron Clarke et à ses collègues Stephen Motsumi et Nkwame Molefe, pour sortir Mme Little Foot de sa gangue de pierre de la grotte de Sterkfontain, en Afrique du sud. Morceau, par morceau. La belle australopithèque a été dévoilée le 6 décembre 2017 au public, assemblée sous un cercueil de verre, au cours d’une cérémonie émouvante à l’Université du Witwatersrand, à Johannesbourg. Cette découverte de longue haleine confirme que l’Afrique du sud est l’un des berceaux évolutifs les plus importants pour les origines humaines. Dotée de 90% de ses ossements, Mme Little Foot serait l’australopithèque la plus complète au monde, ravissant le record de Lucy. Plus vieille australopithèque d’Afrique du sud, elle a été datée de 3,67 millions d’années et son anatomie particulière fascine les spécialistes. 25 articles scientifiques sont en cours d’écriture et de lecture par des pairs et devraient paraître au début de l’année 2018 dans une revue spécialisée de rang A. Découverte par Ron Clarke, de l’Institut d’études évolutionnaires de l’Université du Witwatersrand entre 1994 et 1997, elle avait été surnommée « little foot » par le grand paléontologue Philip Tobias (décédé en 2012) parce que le premier os qui avait été exhumé était un petit morceau de pied.

Photo de l’Université du Witwatersrand.

Ron Clarke avait repéré l’os dans un morceau de brèche découpé dans une grotte profonde de Sterkfontain, rapporté à l’Université et demandé à ses assistants Stephen Motsumi et Nkwame Molefe d’aller fouiller pour voir s’il trouvaient d’autres ossements. Le puzzle a duré deux décennies.

Le paléontologue Ron Clarke et Mrs Little Foot dans la grotte de Sterkfontain

https://www.sciencesetavenir.fr

Un Belge et un Néerlandais ont filmé la zone interdite de Fukushima


Un Belge et un Néerlandais ont été filmés Fukushima. Que reste-t-il de cette ville après 6 ans de cette catastrophe nucléaire ? Tout est figé dans le temps ! Une précipitation de quitter le lieu le plus vite possible laissant les choses en suspends
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Un Belge et un Néerlandais ont filmé la zone interdite de Fukushima

 

 

Depuis plusieurs années, le Néerlandais Bob Thissen et le Belge Frederik Sempens sillonnent des endroits désertés, des « no man’s land » laissés à l’abandon.

Le duo a récemment publié sur sa chaîne YouTube plusieurs vidéos édifiantes montrant la plus sévère zone d’exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima.

Précisons d’emblée que les deux hommes ont pénétré illégalement en « zone rouge », un endroit interdit et soignement gardé où les radiations peuvent s’avérer très dangereuses. Plusieurs tentatives leur ont d’ailleurs été nécessaires.

« Nous avions un compteur Geiger avec nous et celui-ci oscillait généralement entre 2 et 5 millisieverts. A certains endroits, cela grimpait jusqu’à 400 », explique Bob Thissen à nos confrères de HLN.be.

Au delà de 100 mSv de radiations, on estime qu’il y a un risque de cancer.

« C’est en effet risqué, mais nous voulions prendre ces images. Il n’y a aucun endroit sur terre que l’on peut comparer à Fukushima », poursuit-il.

En visionnant leur reportage, on ne peut en effet que lui donner raison. Les images sont saisissantes: il règne dans cette zone interdite une véritable ambiance de fin du monde. Tout est resté figé depuis que la population a abandonné les lieux, à la hâte, il y a six ans.

Leur passage dans une école est particulièrement marquant.

« Dans les classes les cahiers sont restés sur les pupitres et les cartables sont toujours accrochés aux porte-manteaux », précise Bob Thissen.

A de nombreux endroits, les calendriers affichent encore la date du 11 mars 2011.

En réalisant ces reportages, les deux hommes ont aussi voulu rappeler les dangers du nucléaire.

« Une catastrophe nucléaire peut aussi arriver chez nous. Nous l’avons vraiment réalisé en visitant Fukushima. On aimerait que l’être humain prenne conscience du danger après un événement aussi tragique, mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas », conclut-il.

Toutes les vidéos de Bob Thissen et de Frederik Sempens sont à voir sur leur chaîne YouTube.

http://www.7sur7.be/

Crimes sexuels sur des enfants à l’étranger: des mesures plus dures réclamées


C’est pitoyable que des délinquants sexuels sur mineurs inscrit au registre national des délinquants sexuels au Canada peuvent circuler hors pays pour s’adonner aux trafics sexuels en tant que pédophiles. Les enfants qu’importe le pays doivent être protégés. Aux États-Unis et en Australie, ils ont pris des mesures qui sont importantes et auraient sûrement une diminution sur ce genre de tourisme
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Crimes sexuels sur des enfants à l’étranger: des mesures plus dures réclamées

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Ceux qui sont inscrits au «registre national des délinquants sexuels» pour des crimes commis sur des mineurs peuvent se déplacer incognito à l’étranger.

Indigné que des pédophiles canadiens puissent toujours faire du tourisme sexuel et agresser des mineurs à l’étranger, un groupe de protection des droits des enfants continue de faire pression sur Ottawa pour qu’il adopte une ligne plus dure envers les délinquants sexuels, inspiré notamment par les États-Unis qui peuvent les identifier directement sur leurs passeports.

Début novembre, une nouvelle mesure est entrée en vigueur chez notre voisin du sud. Les États-Unis peuvent révoquer les passeports des délinquants sexuels condamnés et ajouter, lorsqu’ils sont émis de nouveau, la mention suivante:

 «Ce titulaire a été condamné aux États-Unis d’un crime sexuel sur un mineur et est un délinquant sexuel couvert en vertu de la (loi américaine)».

L’Australie vient aussi tout juste de revoir ses mesures. Le ministre responsable aura bientôt l’obligation d’annuler un passeport d’un délinquant sexuel inscrit sur demande d’une autorité compétente.

Mais rien de tel au Canada, déplore l’organisme Au-delà des frontières (ECPAT-Canada).

Il se désole qu’au pays, ceux qui sont inscrits au «registre national des délinquants sexuels» pour des crimes commis sur des mineurs puissent se déplacer en toute impunité et se rendre incognito en Thaïlande ou dans d’autres pays prisés par les touristes sexuels — y compris pour y effectuer du bénévolat dans des orphelinats.

Pas d’interdiction, à moins qu’ils ne soient sous le coup d’une probation les empêchant de se rendre à l’étranger ou que les conditions de leur remise en liberté ne les en empêchent.

Annuler les passeports des délinquants sexuels

Le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour protéger les enfants dans des pays étrangers, plaide l’organisme qui demande deux choses. D’abord, que les lois canadiennes soient modifiées afin qu’il soit obligatoire pour le ministre — et non pas discrétionnaire comme c’est le cas actuellement — d’annuler les passeports des délinquants lorsqu’une autorité canadienne le demande, soit un juge ou une agence de protection de l’enfance. Une façon de faire similaire à l’Australie, explique David Matas, un porte-parole de l’organisation, qui précise que la loi australienne n’est pas encore en vigueur.

L’organisme réclame aussi un timbre comme aux États-Unis, sur les passeports des délinquants inscrits au registre, condamnés pour des crimes sexuels commis sur des enfants. Cela aurait pour effet d’aviser les autorités étrangères qu’un délinquant sexuel s’apprête à entrer sur leur territoire.

Bref, là où le voyage serait permis, ces pays seraient à tout le moins avisés du passé du voyageur pédophile.

«Les autres pays, incluant ceux des pays en voie de développement, seraient alors bien mieux équipés pour protéger leurs enfants des prédateurs en voyage et des touristes sexuels visant les enfants. Ils pourraient simplement et facilement leur refuser l’entrée», en refusant d’émettre un visa par exemple, soutient Au-delà des frontières-Canada.

Selon l’organisme, les changements législatifs au Canada se heurtent toutefois à un obstacle de taille: la Charte canadienne des droits et libertés, qui prévoit que la mobilité est un droit fondamental. M. Matas soupçonne que ce droit à la mobilité est ce qui pose problème ici.

«Je n’accepte pas cet argument», dit-il toutefois, précisant que ce droit n’est pas absolu. «Nous avons deux droits concurrents ici. Le droit des enfants d’être protégés contre des sévices sexuels et le droit des adultes à la liberté de mouvement. Entre ces deux droits, celui des enfants devrait prévaloir.»

Quant à une violation de la vie privée, causée par un cachet dans le passeport qui indiquerait que le détenteur a été condamné pour un crime sexuel contre les enfants, et les exposant à des représailles de personnes outrées de leurs crimes, là aussi M. Matas croit que la protection des enfants devrait avoir le dessus.

L’organisme tente de recueillir un maximum de signatures pour une pétition qu’il entend déposer au Parlement et présenter au ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen.

Questionné à savoir s’il envisageait les changements législatifs mis de l’avant par l’organisme, le bureau du ministre Hussen n’a pas répondu, transférant notre demande au ministère, qui a rétorqué qu’il ne peut commenter sur des décisions politiques ou des changements législatifs futurs.

Il précise toutefois que le Décret sur les passeports canadiens a été modifié en 2015.

Cet article prévoit que «le ministre peut refuser de délivrer un passeport s’il a des motifs raisonnables de croire que cela est nécessaire pour prévenir la commission de tout fait visé au paragraphe 7(4.1) du Code criminel», soit les infractions d’ordre sexuel impliquant des enfants à l’extérieur du Canada. Pour les mêmes motifs, il peut révoquer un passeport.

C’est bien, mais «cela ne va pas assez loin», soutient M. Matas, qui souhaite que la révocation soit obligatoire.

À noter que le Canada avait aussi modifié ses lois en 2002 afin de mettre un frein au tourisme sexuel et de permettre aux autorités de traduire en justice ici les Canadiens ayant commis des crimes sexuels à l’étranger, peu importe les lois du pays visité.

Des prédateurs canadiens ayant sévi à l’étranger

Ernest Fenwick MacIntosh

L’homme de la Nouvelle-Écosse a été arrêté au Népal en 2014 pour agression sur un garçon handicapé vivant dans un orphelinat. Il a écopé de sept ans de prison.

Après deux procès tenus en 2010 au Canada, MacIntosh avait été condamné sur 17 chefs d’accusation pour grossière indécence et agression sur des mineurs dans les années 1970. Ces condamnations avaient été cassées par la Cour suprême du Canada en 2013 en raison de trop longs délais écoulés pour les procédures criminelles.

Donald Bakker

Le Vancouvérois a été arrêté par la police de Vancouver en 2003 après avoir agressé une prostituée. À ce moment, il a reconnu avoir commis dix agressions sexuelles auparavant, dont sept sur des fillettes au Cambodge, âgées de 7 à 12 ans.

Il est le premier Canadien à avoir été condamné en vertu de la Loi sur le tourisme sexuel. En 2005, il a écopé de 10 ans de prison. Il a été libéré en 2012.

James McTurk

L’homme, inscrit au registre national des délinquants sexuels, a été arrêté en mars 2012 à Toronto après être rentré de Cuba avec des photos troublantes de lui prenant part à des actes sexuels avec des enfants. Il a ensuite été accusé de neuf chefs de crimes de tourisme sexuel et de production de pornographie juvénile.

http://quebec.huffingtonpost.ca