Une « Vénus » du Paléolithique découverte près d’Amiens


Les critères de beauté chez la femme étaient vraiment différents il y a 31.000 à 22.000 ans avant notre ère d’après des statuettes gravettienne, de quoi a enlever tous complexe.
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Une « Vénus » du Paléolithique découverte près d’Amiens


Cette « Vénus » a été découverte à Renancourt en 2014. © Stéphane Lancelot, Inrap

Cette « Vénus » a été découverte à Renancourt en 2014. © Stéphane Lancelot, Inrap

Julie Kern
Rédactrice scientifique

À l’occasion d’une fouille organisée par l’Inrap et le CNRS à Amiens sur le site de Renancourt a été découverte une statuette gravettienne (période allant de 31.000 à 22.000 ans avant notre ère) représentant une femme, une « Vénus ». Elle complète une série de quinze autres statuettes gravettiennes dont la première fut découverte en 2014. Haute de quatre centimètres et sculptée dans la craie, ses seins, son ventre et ses fesses sont hypertrophiés.

Cette représentation correspond au canon de beauté de l’époque, comme en témoigne d’autres statuettes retrouvées en Autriche ou en Dordogne. Mais celle-ci présente tout de même une originalité : sa tête est couronnée d’une « coiffure » réalisée par de fines incisions en quadrillage. La signification de ces objets d’art réalisés par nos ancêtres du Paléolithique reste soumise à débat.

À la croisée des chemins entre les vallées de la Somme et de la Selle, le site de Renancourt est connu pour son abondance de vestiges, datant en moyenne de 21.000 ans avant notre ère, particulièrement bien préservés. C’est un des rares témoins de la présence d’Homo sapiens au début du Paléolithique dans le Nord de la France.

La Vénus aux cheveux découverte en 2019 dans la Somme, sur le site de Renancourt. © Inrap

La Vénus aux cheveux découverte en 2019 dans la Somme, sur le site de Renancourt. © Inrap

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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


Les archéologues ont trouvé grâce aux glyphes des liens entre les guerres des Mayas les planètes surtout Vénus, qui était synonyme du Dieu de la guerre. Ils savent qu’ils n’y avait pas de conflits lors de la saison des récoltes, mais il y en avait pendant la période de sécheresse.
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« Star wars » chez les Mayas : qu’étaient les guerres des étoiles ?


guerres etoiles maya

Thomas Boisson

Bien que de l’avis général des historiens, les Mayas étaient un peuple pacifique, les découvertes archéologiques ont révélé qu’ils semblaient se livrer à d’importants conflits meurtriers internes, entre différentes entités politiques, dans le but d’asseoir une nouvelle autorité politique pour la partie gagnante.

Ces conflits sont désignés par les Maya via des glyphes très particulières représentant des étoiles, car corrélés le plus souvent à des phénomènes astronomiques. Ces guerres intestines ont été baptisées « guerres des étoiles » (star wars) par l’archéologue-linguiste américaine Linda Schele.

Durant le premier millénaire apr. J.-C., la civilisation Maya a été le siège de nombreux conflits. Le langage Maya place ces guerres dans quatre catégories et assigne à chacune une glyphe (symbole) spécifique. La plus importante de ces catégories est désignée par une glyphe étoilée et correspond à des conflits internes particulièrement meurtriers impliquant des partis politiques, combattant pour installer une nouvelle dynastie, asseoir sa domination sur un autre parti ou revendiquer son indépendance.

Pour le parti perdant, les conséquences pouvaient être extrêmement désastreuses. Le 29 avril 562 — date de la première guerre des étoiles selon les traces retrouvées — le conflit a opposé les cités politiques de Caracol et Tikal. Pour cette dernière, la perte de la guerre a entraîné une sombre période de 120 ans : déclin de la population, cessation de l’érection de bâtiments et destruction partielle de la Grande Place. De la même manière, la perte de Naranjo face à Calakmul en 631, a entraîné la torture à mort de son souverain, qui a ensuite été mangé.

glyphes etoiles maya

Deux glyphes de la catégorie « guerres des étoiles ». À gauche, une glyphe de la colonnade hiéroglyphique de Naranjo (613 apr. J.-C.). À droite, une glyphe du Monument 6 de Tortuguero (669 apr. J.-C.). Crédits : Robertson, Elizabeth C

Les glyphes représentent une étoile surplombant la Terre et déversant des gouttes dessus, ou bien alors une étoile au-dessus d’une coquille. Ces glyphes correspondent à un verbe, mais sa phonétique et sa signification exacte sont encore inconnues. Pour les astroarchéologues spécialistes de la civilisation Maya, l’étoile est utilisée car les chercheurs ont découvert que la majorité des guerres des étoiles étaient corrélées à des événements astronomiques.

Notamment impliquant la planète Vénus (visible le matin ou le soir). Pour les civilisations Mésoaméricaines, Vénus représente le dieu de la guerre (l’équivalent de Mars pour les romains ou Arès pour les grecs), nommé Chak Ek’, signifiant « Grande Étoile ». Le Codex de Dresde, le codex astronomique des Maya, comporte des tables de calcul pour déterminer la position et la trajectoire de Vénus.

codex dresde venus

Dans le Codex de Dresde, le codex Maya astronomique, la planète Vénus est personnifiée par le dieu de la guerre, tenant deux grandes lances et empalant ses victimes en passant au-dessus de leur tête. Crédits : Saxon State Library

Ainsi, 70% des dates d’apparition des guerres des étoiles correspondent aux phases nocturnes de Vénus, tandis que 84% d’entre elles sont corrélées à la première apparition visible de la planète en soirée. Bien que le lien exact entre les guerres des étoiles et Vénus soit encore flou, les archéologues pensent qu’au regard de la signification guerrière conférée à la planète par les Mayas, l’apparition de celle-ci était vue comme un présage militaire encourageant les guerriers à se lancer au combat.

En outre, les guerres des étoiles semblaient suivre une sorte de planning saisonnier, ayant majoritairement lieu entre novembre et janvier (période de sécheresse), et aucune entre septembre et octobre (période de récolte). Quelques dates (notamment à Tikal) correspondent également à la survenue d’éclipses solaires. Enfin, un nombre non négligeable de conflits semblent corrélés aux périodes rétrogrades de Mars, Jupiter et Saturne, impliquant un lien (encore inconnu) avec d’autres planètes que Vénus.

https://trustmyscience.com/

Le plus vieux texte d’Amérique


Le plus vieux texte de l’Amérique vient des Mayas. Ce fut un calendrier des mouvements de Vénus qui ne serait qu’une partie d’un document qui aurait probablement contenu 20 pages
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Le plus vieux texte d’Amérique

 

 

Le texte le plus ancien jamais retrouvé en Amérique est exposé dans un musée de Mexico pour la première fois. Il s’agit d’un traité maya d’astronomie a été écrit entre 1021 et 1154. Tout à fait fascinant!

Le Saviez-Vous ► Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?


Probablement beaucoup le savent la relation du Lundi au Samedi à un rapport avec les planètes de notre système solaire et le Dimanche, chez les chrétiens est dédié à Dieu et le di viens du latin
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Pourquoi tous les jours contiennent la syllabe « di » ?

 

 

On peut remarquer que chaque jour de la semaine possède la syllabe di ajoutée à la racine du jour.

Les jours font référence à une planète de notre système solaire, soit : Lundi pour la Lune, Mardi pour Mars, mercredi pour Mercure, jeudi pour Jupiter, vendredi pour Vénus, samedi pour Saturne et dimanche qui est le jour du Seigneur ou dans d’autres termes : Dies Dominicus.

Dies veut dire jour en latin donc cela veut dire jour de la Lune pour Lundi, jour de Mars pour Mardi, etc…

https://www.pourquois.com/

 

La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne


On va commencer à entendre parler de Caesar et de Dragonfly issus de la NASA. Caeasar va étudier la comète Churyumov-Gerasimenko et Dragonfly, c’est un drone qui va scruter différents sites de Titan. Peut-être, les scientifiques trouveront des réponses sur la formation de la Terre, océan et la vie qui en a émergé. Cela est prévu vers 2020
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La NASA envisage des missions vers une comète et une lune de Saturne

 

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un... (PHOTO AP)

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Washington

La NASA a annoncé mercredi avoir retenu deux concepts d’exploration robotique du système solaire parmi douze soumis par différentes équipes scientifiques: l’un porte sur l’exploration d’une comète et l’autre sur l’envoi d’une sonde vers Titan, la plus grosse lune de Saturne.

Mais l’agence spatiale américaine devra, à l’issue d’études plus poussées, choisir entre l’un ou l’autre de ces deux finalistes en 2019 pour développer une mission d’exploration qui sera lancée au milieu des années 2020.

«Ces deux projets d’exploration cherchent à répondre à plusieurs des plus grandes questions dans notre système solaire», a précisé Thomas Zurbuchen, responsable des programmes scientifiques à la NASA.

La première de ces deux missions, baptisée «Caesar» (Comet Astrobiology Exploration SAmple Return), vise à collecter des échantillons du noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko pour les rapporter sur la Terre.

Ils pourraient révéler comment l’origine de la formation de notre planète, des océans et de la vie terrestre.

Les comètes sont constituées de matériaux provenant d’anciennes étoiles et de nuages interstellaires qui remontent à la naissance du système solaire, il y a cinq milliards d’années.

De ce fait, ce sont des témoins précieux du passé.

Quant à la seconde mission, «Dragonfly», il s’agit d’une forme de drone capable d’explorer l’habitabilité de dizaines de sites sur Titan, lune dotée d’une épaisse atmosphère, de lacs et de rivières de méthane liquide à sa surface.

Les scientifiques pensent que Titan pourrait contenir un océan d’eau sous une épaisse croûte de glace et que la vie pourrait y exister.

La mission retenue sera la quatrième sélectionnée par la NASA dans le cadre de son programme «New Frontiers», doté d’un budget de quelque 850 millions de dollars.

Ces prédécesseurs sont la mission New Horizon, qui a survolé Pluton en 2015, Juno, sonde en orbite autour de Jupiter, et OSIRIS-REx, vaisseau qui doit prélever des échantillons sur l’astéroïde Bennu en 2023 pour les ramener sur Terre.

Les autres projets du programme «New Frontiers» portent sur l’étude de Saturne, de Vénus ou d’astéroïdes autour de Jupiter.

Deux de ces projets viennent également d’être retenus par la NASA pour faire d’objet d’un plus grand développement technologique: les sondes «Enceladus Life Finder» et «Venus In situ Composition Investigations» ou Vici.

La première est conçue pour capter des indices d’une activité biologique dans le geyser géant qui jaillit d’Encelade.

Quant à Vici, ce serait le premier vaisseau robotique de la NASA à explorer Vénus en trois décennies. Venus Express de l’Agence spatiale européenne (ESA) est le dernier vaisseau à avoir étudié de près cette planète, entre 2006 et 2014, avant de se retrouver à cours de carburant.

http://www.lapresse.ca/

Les sons incroyables des planètes de notre système solaire


Notre système solaire n’est pas « silencieux », en fait, les planètes émettent des sons que les satellites ont captés. Ce n’est pas vraiment des sons proprement dits, mais plutôt des ondes électromagnétiques enregistré par différentes sondes comme les sondes Voyager, puis ces ondes sont transformer en ondes sonores pour nous puissions entre ces sons
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Les sons incroyables des planètes de notre système solaire

15 jours de noirceur en novembre ?


Attention, un canular risque de refaire surface en novembre, ne pas le partager, ni cliquer dessus s’il apparaît dans vos réseaux sociaux. 15 jours de grandes noirceurs à cause des phénomènes abracadabrantes entre le Soleil et Vénus qui serait faussement approuvés par la NASA.
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15 jours de noirceur en novembre ?

 

Sabrina Giacomini
Rédactrice – MétéoMédia

Le mythe revient année après année, bien qu’il s’agisse en fait d’un canular. Selon une légende urbaine, nous vivrons quinze jours de noirceur complète en novembre en raison d’un évènement de nature astrale.

Du 15 au 29 novembre 2016, la Terre sera plongée dans une noirceur apocalyptique en raison d’un parallélisme de Vénus et de Jupiter qui créerait une explosion d’hydrogène sur la géante gazeuse, réchauffée par la lumière de Vénus. La prévision proviendrait même de la NASA, la Mecque de tout ce qui a trait à l’espace. Le mythe ajoute que l’hydrogène libéré par l’explosion serait propulsé vers la surface du Soleil, provoquant ainsi une seconde explosion qui entraînerait une réaction en chaîne au cœur de l’étoile qui diminuerait momentanément sa brillance, lui donnant ainsi une teinte de bleutée, ce qui plongerait ainsi la Terre dans la noirceur.

Le scénario plaît aux amateurs de catastrophes et semble plutôt tiré d’un film d’Hollywood que de la réalité. Si certains médias ressassent cette nouvelle, il faut cependant rappeler qu’il s’agit bel et bien d’un canular. Selon Scott Sutherland, météorologue à The Weather Network, aucun des éléments de cette histoire n’est même plausible.

Vue de Jupiter, toute trace de reflet de la lumière sur Vénus serait complètement éclipsée par la brillance même du Soleil qui est 600 millions de fois plus brillante que la petite planète. Les risques que Vénus ait un effet sur la température des gaz à la surface de Jupiter sont donc virtuellement impossibles.

De plus, si la brillance du Soleil devait perdre de l’intensité, il ne prendrait certainement pas une teinte bleutée, explique Scott Sutherland. Finalement, une explosion de gaz sur Jupiter ne se rendrait pas au Soleil.

Le mythe circule depuis quelques années déjà et la NASA l’a même déjà démenti en 2012. Il refait pourtant surface chaque année avec juste ce qu’il faut de drame pour donner envie aux internautes de cliquer et de partager.

Source: The Weather Network

https://www.meteomedia.com

À quoi ressemble le soleil vu des autres planètes du système solaire


  • Un illustrateur américain : Ron Miller a représenté le soleil vu par les autres planètes du système solaire. Ce qu’il devait savoir était la distance du soleil par rapport aux planètes en ayant comme référence la distance entre le soleil et la Terre. Grâce a ses calculs et d’image créés numériquement, cela donne de magnifiques résultats
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  • À quoi ressemble le soleil vu des autres planètes du système solaire

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  • Mercure

  • Ron Miller

    Sur Mercure, le soleil apparaît trois fois plus gros que sur la Terre. Sa distance depuis l’étoile varie entre 46 et 70 millions de kilomètres, contre 149 millions pour notre planète.

  • Venus

  • Ron Miller

    Située à 108 millions de kilomètres du soleil (72% de la distance Terre-soleil), Venus est recouverte d’une couche dense de nuages d’acide sulfurique qui fait que l’astre n’est pas vraiment visible depuis sa surface.

  • Terre

  • Ron Miller

    La Terre étant à 149 millions de kilomètres de l’étoile, cette dernière semble aussi grosse que la lune, située à 384.000 km. Ce qui explique que le soleil disparaisse derrière en cas d’éclipse, comme sur la photo ci-dessus.

  • Mars

  • Ron Miller

    Depuis Mars, à 228 millions de km du soleil, l’astre apparaît plus petit que depuis notre planète.

  • Jupiter

    Voici le soleil comme on le verrait depuis Europe, un des satellites de Jupiter, planète située à 779 millions de km de l’étoile (5,2 fois la distance Terre-soleil) et qui est sur le point de l’éclipser. La lumière du soleil qui traverse l’atmosphère dense de la géante gazeuse créé un halo de rougeâtre.

  • Saturne

  • Ron Miller

    Saturne est située à 1,4 milliards de km du soleil. La présence de cristaux d’eau et de gaz comme l’ammoniaque dans l’atmosphère de la planète réfracte la lumière de l’astre, ce qui créé des effets d’optiques comme on peut le voir sur l’image.

  • Uranus

  • Ron Miller

    Le soleil vu d’Ariel, une des lunes d’Uranus, à 2,8 milliards de km du soleil (19 fois la distance Terre-soleil)

  • Neptune

  • Ron Miller

    Le soleil vu de Triton, un des satellites de Neptune, à 4,5 milliards de km du soleil. La poussière émise par un des geysers présent sur l’astre cachent l’étoile qui parait minuscule.

  • Pluton

  • Ron Miller

    Difficile de distinguer le soleil des autres étoiles depuis la surface de la planète naine, située à 5,9 milliards de km de celui-ci. C’est 40 fois la distance qui le sépare de notre planète

http://www.huffingtonpost.fr/

Pourquoi ne trouve-t-on pas de vie extraterrestre?


Il y a-t-il de la vie dans l’univers ? Probablement ! Mais pour le moment, les scientifiques ne font que supposé que telle planète est habitable. Si la vie existe aussi primitive soit-elle, elle n’a pas encore fait signe de sa présence dans l’espace
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Pourquoi ne trouve-t-on pas de vie extraterrestre?

Pourquoi

Illustration d’un radiotélescope. Capture d’écran Gentside

Depuis des décennies, la recherche de formes de vie hors de notre planète passionne aussi bien les scientifiques que le public. Toutefois, les recherches qui y sont dédiées ont abouti tout au plus à la découverte de planètes potentiellement habitables.

Jusqu’à présence aucune trace ni indice n’a été mis au jour pour prouver l’existence d’une population extraterrestre sous quelle que forme que ce soit. Face à l’évidence, les scientifiques ont tenté de trouver des explications pour justifier l’impasse de leurs recherches. Deux astrobiologistes australiens viennent ainsi d’évoquer une nouvelle théorie dans la revue Astrobiology.

Dans leur étude, ils suggèrent que de multiples formes de vie ont bien pu apparaitre à plusieurs reprises et en de nombreux endroits différents depuis la création de l’Univers. Toutefois, elles se seraient toutes éteintes.

LA FRAGILITÉ DE LA VIE PRIMITIVE

Ce modèle, baptisé, «Gaian bottlenose», se base sur un simple constat: la vie sous sa forme élémentaire est éphémère et relativement succincte à l’échelle de temps spatiale. Ainsi, quand bien même des organismes seraient apparus au cours des derniers milliards d’années, ceux-ci auraient depuis disparu à cause des aléas de leur environnement.

Selon les auteurs, Aditya Chopra et Charley Lineweaver de l’université Nationale d’Australie, la fragilité des formes de vie primaires ne laisse pas assez de temps pour aboutir à des formes intelligentes capable d’évoluer et s’adapter assez rapidement.

«La vie primitive est fragile, ainsi nous pensons qu’elle évolue rarement assez rapidement pour survivre», explique Aditya Chopra.

«L’environnement des planètes rocheuses est généralement instable», poursuit le scientifique. «Pour produire une planète habitable, les formes de vie doivent réguler les gaz à effet de serre comme l’eau et le dioxyde de carbone pour garder des températures de surface stables».

Or, ce type de processus biologique met du temps à évoluer.

Trop fragiles et pas assez rapides, les organismes succomberaient donc généralement à la première hausse ou baisse extrême des températures, ne laissant aucun chance d’évoluer à un autre stade que celui de multicellulaires.

La Terre: une exception

Le cas de la Terre et des spécimens qui l’habitent est en ce sens une singularité de l’univers et plus spécifiquement du système solaire. Les astronomes pensent en effet que cette planète a été tout aussi habitable que Vénus et Mars, il y a quatre milliards d’années.

La raison pour laquelle elle l’est encore aujourd’hui, est que son environnement a été modifié de manière stable et durable par l’émergence de la vie. À l’inverse, des milliards d’années après leur formation, Vénus s’est changée en serre chaude et Mars en glacière. La vie primitive sur Vénus et Mars, s’il y en a eu, a échoué à stabiliser rapidement l’environnement changeant, a précisé le professeur Charley Lineweaver.

Et comme il s’agissait de formes primitives, éventuellement microbiennes, elles n’auraient laissé que très peu de traces derrière elles. Cette théorie permettrait de résoudre le mystère du manque de résultats de la recherche de vie extraterrestre. Rien n’empêche toutefois d’espérer trouver quelque part dans l’univers un cas aussi exceptionnel que celui de notre planète et de ceux qui l’habitent…

http://fr.canoe.ca/

La NASA construira-t-elle une ville aérienne dans l’atmosphère de Vénus ?


Un jour peut-être, nous allons entendre parler HAVOC, comme cela est présentement pour Mars One, a la différence qu’on veut faire une cité suspendue dans l’atmosphère de Vénus. Je me demande où touvent-ils l’argent pour étudier des projets, alors que les problèmes d’environnements, familiaux, éducation, famine, santé manquent cruellement de fonds par tout dans le monde.
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La NASA construira-t-elle une ville aérienne dans l’atmosphère de Vénus ?

 

HAVOC NASA Vénus

Crédits : NASA Langley Research Center

Par Maxime Vaïl

Etablir une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus, avec la mise en place d’une véritable « cité aérienne », flottant à 50 km au-dessus du sol ? C’est le projet un peu fou baptisé HAVOC (High Altitude Venus Operational Concept), actuellement développé par des scientifiques de la NASA.

Une cité suspendue, habitée en permanence, « flottant » dans les nuages à une cinquantaine de kilomètres au-dessus de la surface de Vénus ? Aussi fou que cela puisse paraître, c’est bel et bien le projet sur lequel travaillent actuellement des scientifiques de la Space Mission Analysis Branch, un service du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » basé à Langley (Etats-Unis). Baptisé HAVOC pour « High Altitude Venus Operational Concept » (lire la page consacrée à ce projet sur le site du Centre de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate »), ce projet étudie la possibilité d’installer une présence humaine permanente dans l’atmosphère de Vénus.

Certes, on le sait, la NASA a travaillé sur de nombreux projets très audacieux qui n’ont en réalité jamais été réalisés. Il est donc fort possible que le projet HAVOC soit l’un de ces projets. Mais en attendant, rien n’interdit d’essayer de comprendre quelles sont les raisons qui incitent ces chercheurs de la NASA à explorer cette possibilité…

Tout d’abord, pourquoi le choix de Vénus ? A priori, un tel choix paraît surprenant. En effet, la surface de Vénus est pour le moins inhospitalière : il y fait si chaud que du plomb y fondrait instantanément, et la pression y est si élevée qu’elle équivaut à celle qui prévaut à un kilomètre sous les océans.

En revanche, les conditions qui règnent dans la haute atmosphère de Vénus sont beaucoup plus acceptables : à cinquante kilomètres d’altitude au-dessus de la surface de Vénus, la température n’y est « que » de 75°C, et la pression y est à peine inférieure que celle présente à la surface de la Terre.

Dès lors, pourquoi ne pas y envoyer des missions habitées ? Plus encore, pourquoi ne pas à terme envisager l’implantation d’une station habitée en permanence, voire de véritables cités dans les airs ? Telle est le raisonnement de départ qui a conduit les scientifiques américains de la NASA Dale Arney et Chris Jones, du centre de recherche de la NASA « Systems Analysis and Concepts Directorate » de Langley, à développer le projet HAVOC.

Une idée d’autant plus séduisante (sur le papier, en tout cas) que Vénus est plus proche de la Terre que Mars, laquelle a pourtant été jusqu’ici toujours considérée comme le prochain monde destiné à être exploré par les humains. En effet, une mission habitée vers Vénus nécessiterait vraisemblablement une durée de 440 jours environ : 110 jours de voyage aller, 30 jours sur place, et 300 jours pour le retour. Une mission équivalente vers Mars prendrait probablement en comparaison 600 à 900 jours.

Concrètement, comment se dérouleraient les choses ? Selon le projet HAVOC, un tel projet nécessiterait en réalité toute une série de missions. Tout d’abord, une première mission verrait un engin non habité partir vers l’atmosphère de Vénus afin d’y mesurer précisément les conditions qui y prévalent, et de « préparer le terrain ». Ensuite, une première mission habitée partirait orbiter autour de Vénus durant 30 jours. Et enfin, une deuxième mission habitée y partirait, mais cette fois pour rester dans l’atmosphère de Vénus sur une durée de 30 jours.

Dans un second temps, de nouvelles missions pourraient être lancées afin d’y établir éventuellement une présence humaine permanente. Avec la possibilité d’y construire de véritables « cités flottantes ».

Pour l’instant, les chercheurs du projet HAVOC travaillent à la conception de l’engin robotisé qui partirait « préparer le terrain » en vue de futures missions habitées. Il s’agirait d’un véhicule ressemblant fortement à un dirigeable : d’une longueur de 31 mètres, il serait rempli d’hélium et puiserait son énergie grâce à des panneaux solaires. Quant à l’engin chargé d’emmener les deux premières missions habitées, il serait long de 130 mètres, et serait doté sur sa partie supérieure d’une surface de 1000 mètres carré de panneaux solaires.

Voici ci-dessous une vidéo réalisée par les chercheurs du projet HAVOC, présentant les engins qui seraient susceptibles de partir explorer l’atmosphère de Vénus :

 

http://www.journaldelascience.fr/