Ce culte thaï­lan­dais prétend avoir un portail dans la montagne pour parler aux extra­ter­restres


Une secte que je me méfierait comme de la peste.

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Ce culte thaï­lan­dais prétend avoir un portail dans la montagne pour parler aux extra­ter­restres

par  Nicolas Pujos


Wassana Chuen­sum­naun, la fonda­trice du groupe UFO Kaokala, affirme qu’elle discute depuis plus de 20 ans avec des extra­ter­restres grâce à un portail dans la montagne.

En 1998, Wassana Chan­sam­nuan aurait reçu un message des extra­ter­restres lui indiquant qu’ils avaient choisi la montagne de Khao Kala, dans la province thaï­lan­daise du Nakhon Sawan, pour commu­niquer avec les humains. C’est à ce moment-là qu’elle a décidé de créer le groupe UFO Kaokala pour parta­ger son expé­rience, racon­tait Vice le 1er octobre.

Wassana Chan­sam­nuan affirme qu’elle parle avec des extra­ter­restres venus de Pluton et d’une autre planète qu’elle appelle Loku­ka­ta­pa­ka­di­kong, grâce à un portail situé sur la montagne de Khao Kala. Selon elle, ces derniers ressemblent à des petits êtres gris alors que ceux venus de Pluton ressemblent d’avan­tage à « un gaz ». Les extra­ter­restres mange­raient des capsules d’éner­gie pour survivre.

Actuel­le­ment, le groupe UFO Kaokala compte une cinquan­taine de membres sont les profils sont très variés. Tous se rejoignent sur la montagne de Khao Kala pour médi­ter et entrer en commu­ni­ca­tion avec les extra­ter­restres. Le phéno­mène prend de l’am­pleur et inquiète les auto­ri­tés thaï­lan­daises.

Source : Vice

https://www.ulyces.co/

Un gaz mortel s’échappait de la porte des Enfers


La porte de l’enfer en Turquie a servi de sacrifice pour Pluton, le roi de l’enfer dans l’Antiquité. A cet endroit les prêtres sacrifiaient des animaux en les assommant sans pour autant être incommodé par les émanations mortelles du dioxyde de carbone. D’ailleurs, les oiseaux et insectes en meurent s’ils passent dans les parages
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Un gaz mortel s’échappait de la porte des Enfers

Hiérapolis

Ruines de l’ancienne Hiérapolis, dans l’actuelle Turquie.

CRÉDITS: ALEXEI DANICHEV/ RIA NOVOSTI/AFP

Par Bernadette Arnaud le 21.02.2018 à 16h52

Des émanations toxiques de dioxyde de carbone ont été mesurées dans le temple romain de Pluton, dieu des Enfers, à Hiérapolis (Turquie). Dans l’Antiquité, elles avaient servi à sacrifier des animaux lors de rites mystérieux.

Enfer et radiations ! À Hiérapolis, près de Pamukkale en Turquie, le Plutonium, sanctuaire romain dédié à Pluton, roi des Enfers, n’était pas pavé de bonnes intentions… mais plutôt d’ossements d’animaux ! Des bêtes  sacrifiées à la plus redoutée des divinités par un procédé mystérieux. Il y a 2200 ans, les fidèles, installés sur des gradins de pierre, pouvaient assister à un étrange spectacle. Quand les animaux escortés par des prêtres approchaient de  » l’entrée des Enfers « , une petite porte de pierre, les animaux mouraient d’un coup, sans le moindre contact, tandis que les officiants ressortaient indemnes… Par quel miracle ? À l’instar de Pline l’Ancien qui avait évoqué ce prodige, le géographe grec Strabon (65 avant J.-C.-25 après J.-C.), était persuadé que c’est parce qu’ils étaient castrés que les prêtres eunuques* du culte local de Cybèle échappaient à la mort (lire ci-dessous). La vérité, est bien plus prosaïque.

Prise de mesures sur l’ancien site du Plutonium de Hiérapolis, en Turquie. Crédits: Hardy Pfanz

Profitant d’un phénomène naturel rare, les Romains avaient en fait dressé ces temples sur des failles géologiques dégageant du dioxyde de carbone CO2. Un nuage concentré de dioxyde de carbone asphyxiait tous ceux qui inhalaient le gaz. Une équipe de recherche dirigée par le volcanologue Hardy Pfanz, de l’université de Duisburg-Essen en Allemagne, s’est rendue sur le site de Hiérapolis pour analyser le potentiel meurtrier de l’antique Plutonium mis au jour en 2011. Dans un article publié dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences, les scientifiques expliquent de quelle façon, à l’aide d’un analyseur de gaz portatif, ils ont mesuré la teneur des gaz s’échappant de la « porte des enfers ». Dans le temple de Pluton et la petite grotte située au-dessous (où les concentrations de CO2 très élevées continuent de tuer oiseaux, insectes et petits mammifères), ces relevés géochimiques ont surtout permis d’établir que les concentrations de gaz censées refléter le souffle hadéen (d’Hadès, nom grec de Pluton), évoluaient en fonction des heures de la journée.

Petites victimes actuelles des émanations de dioxyde de carbone, à proximité de l’ancien sanctuaire du Plutonium de Hiéropolis. Crédits: Hardy Pfanz

Dans cette région de Turquie à la sismicité très active, la fissure profonde située sous le Plutonium émet en continu du dioxyde de carbone sous la forme d’un brouillard. Si dans la journée, la chaleur de l’astre solaire dissipe les gaz, la nuit, et à l’aube, le CO2 plus lourd que l’air forme une nappe flottant au-dessus du sol, d’une quarantaine de centimètres d’épaisseur. Sa densité suffirait à tuer un être humain, selon les spécialistes.

« Les prêtres eunuques ont probablement fait leurs sacrifices le matin ou le soir, quand la concentration de gaz était la plus élevée », estiment les experts.

Grâce à leur haute taille, en se protégeant le nez, ou en interrompant momentanément leur respiration, les prêtres se soustrayaient aux inhalations toxiques, à l’inverse des animaux (parmi lesquels des bœufs), asphyxiés en quelques minutes. Un pouvoir que l’assistance  devait attribuer aux puissances surnaturelles chtoniennes.

Prêtres de Cybèle

Cybèle entre deux lions. Crédits: Jean Bernard/AFP

La pratique de la castration a existé en Europe dès l’Antiquité chez les Grecs et les Romains. Aux époques les plus anciennes, elle concernait essentiellement le domaine religieux et les cultes dits à mystères, comme celui de la déesse phrygienne Cybèle. Pour entrer au service de la déesse, les corybantes, prêtres également appelés “galles” ou “galli”, pratiquaient des rituels d’auto-castration, dits sanguinaria.

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Une petite fille de 6 ans demande le retour de Pluton comme planète, la Nasa lui répond


Je trouve que les personnes de la NASA qui répondent aux enfants agissent avec beaucoup de délicatesse sans tomber dans réponses techniques, mais simplement avec des réponses qui font réfléchir les jeunes enfants
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Une petite fille de 6 ans demande le retour de Pluton comme planète, la Nasa lui répond

 

Cara Lucy O’Connor espère le retour de Pluton comme « vraie » planète - - - NASA/AFP

Cara Lucy O’Connor espère le retour de Pluton comme « vraie » planète –  /  NASA/AFP

Plus considérée comme une planète depuis 2006 à cause de sa petite taille, Pluton manque beaucoup à une petite irlandaise de 6 ans, qui a décidé de demander à la NASA de reconsidérer leur choix.

L’agence spéciale lui a répondu.

Cara Lucy O’Connor est une petite irlandaise de 6 ans, qui avec l’aide de sa maîtresse a réclamé à la station américaine le retour de Pluton en tant que « vraie » planète.

 « J’ai entendu une chanson qui disait à la fin « Ramenez Pluton », et j’aimerais vraiment que ça arrive », a-t-elle écrit dans une lettre citée par le Washington Post.

La fillette qui rêve un jour de devenir astronaute pour découvrir ses propres planètes et visiter toutes les principales, y compris Pluton, raconte dans sa lettre avoir vu et entendu des choses tristes à l’encontre de l’ex-planète.

« J’ai écouté quelques chansons sur Pluton, et dans l’une des vidéos, les personnes étaient habillés en différentes planètes et Pluton a été mis à la poubelle et a été effrayé par la Terre. »

De nombreuses réponses

 

Le directeur de la division scientifique des planètes à la NASA, James Green a répondu à Cara quelques jours plus tard.

« Je suis d’accord avec toi, Pluton est vraiment cool, mais pour moi, la question n’est pas vraiment de savoir si Pluton est une planète naine ou non. C’est un endroit fascinant que nous devons continuer à étudier. »

Voir l'image sur Twitter

Fin janvier, la lettre de Cara a été publiée dans le magazine spécialisé Astronomy Ireland ce qui a permis au scientifique membre de la mission New Horizons, Carly Howett d’avoir vent de ce courrier et de lui répondre également.

« Pluton est très importante, mais elle se moque probablement de savoir comment les gens stupides sur Terre l’appellent. »

ladepeche.f

Les sons incroyables des planètes de notre système solaire


Notre système solaire n’est pas « silencieux », en fait, les planètes émettent des sons que les satellites ont captés. Ce n’est pas vraiment des sons proprement dits, mais plutôt des ondes électromagnétiques enregistré par différentes sondes comme les sondes Voyager, puis ces ondes sont transformer en ondes sonores pour nous puissions entre ces sons
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Les sons incroyables des planètes de notre système solaire

Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous


Probablement, dans ce grand univers, il y aurait une vie intelligente dans d’autres planètes. Diverses hypothèses sont mises en valeur. La dernière me parait peu probable, a moins que ce soit des micros-organismes ou quelque chose du genre
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Les océans de glace empêcheraient les extraterrestres de communiquer avec nous

 

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur Science

C’est la dernière hypothèse en date qui tente d’expliquer le paradoxe de Fermi.

«Mais où sont-ils?» La question se pose depuis des dizaines d’années. Le physicien Enrico Fermi a même donné son nom à une théorie scientifique, ou plus précisément à un «paradoxe»: il y a forcément d’autres formes de vie intelligente dans notre univers, alors pourquoi ne les avons-nous jamais vues? L’astrophysicien Alan Stern croit avoir trouvé une – énième – réponse, rapporte le magazine Science: selon lui, les extraterrestres ne peuvent pas communiquer avec nous car ils vivent enfouis sous des «couches épaisses de glace et de roches».

Pour le scientifique, cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable qu’au moins quatre des planètes de notre système solaire, à savoir Jupiter, Neptune, Saturne et Pluton, sont recouvertes d’un tel environnement. Sous ces amas de glace, l’eau liquide est un milieu extrêmement fertile au développement de la vie, rappelle Alan Stern. Peut-être même encore plus qu’à la surface, observe le magazine Astronomy:

«[Les organismes vivants] seraient ainsi mieux protégés des aléas extérieurs comme les fortes radiations, les impacts ou encore les changements climatiques. De tels océans intérieurs apporteraient un environnement plus stable où toute forme de vie pourrait se développer de manière moins risquée.»

Petit «inconvénient» cependant: sous ces énormes roches de glace, ces organismes vivants seraient très isolés. D’où leur impossibilié de nous envoyer un quelconque signe.

Dans l’hypothèse, d’ailleurs, qu’ils n’auraient «ne serait-ce que conscience de l’existence d’un monde au-dessus d’eux», et ailleurs dans l’univers, souligne Astronomy.

Cette nouvelle théorie vient s’ajouter aux nombreuses autres qui tentent d’expliquer le paradoxe de Fermi: les extraterrestres n’existeraient simplement pas; ils dorment; ils utilisent une technologie trop avancée pour que nous la percevions; leurs signaux ont été envoyés récemment et ne nous sont pas encore parvenus… ou encore une dernière: ils sont déjà parmi nous.

http://www.slate.fr

De nouvelles vidéos de Pluton et sa lune Charon


On part en voyage avec la sonde New Horizons qui a survoler Pluton et la lune Charon. Attachez bien vos ceinture …. avec ces 2 vidéos
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De nouvelles vidéos de Pluton et sa lune Charon

 

Pluton/ New horizons

Parmi les événements marquants de l’année 2015, le survol de Pluton par la sonde américaine New Horizons à 4,7 milliards de kilomètres de la Terre.

©HO / NASA / AFP

Joël Ignasse

Sciences et Avenir

Elles sont issues du survol de ces deux astres par la sonde New Horizons en 2015. 

C’était il y a déjà deux ans : le 14 juillet 2015, la sonde New horizons de la NASA passait à 12 500 km au-dessus de la planète naine Pluton et avec ses sept instruments scientifiques décortiquait cet astre comme jamais il ne l’avait été auparavant. Durant son bref passage, l’engin a également pu observer Charon, la plus grosse des lunes de Pluton. Depuis, l’agence spatiale américaine présente régulièrement de nouvelles images acquises durant ce périple dont quelques unes sont réunies dans ce diaporama.

Comme dans un vaisseau

Pour célébrer les deux ans de ce survol historique, la Nasa a réalisé deux petits films qui donnent une idée de ce verrait un humain à bord d’un vaisseau spatial survolant Pluton et Charon. Les images proviennent toutes de New Horizons et pour reconstituer le relief, les scientifiques ont utilisé des modèles numériques. Les hauteurs des montagnes ou des  cratères sont accrues de deux à trois fois dans ces films pour souligner la topographie et les couleurs des surfaces ont également été améliorées pour faire ressortir les détails.

Survol de Pluton. Crédit : NASA/JHUAPL/SwRI/Paul Schenk and John Blackwell, Lunar and Planetary Institute

La vidéo de Pluton commence au-dessus de la plaine Spoutnik, qui forme la partie gauche du cœur de Pluton, encore appelé région Tombaugh – du nom de Clyde Tombaugh découvreur de la planète naine en 1930. Cette zone est recouverte d’un énorme glacier de quatre kilomètres de profondeur et de mille de large, composé principalement de glace d’azote. Elle se poursuit à l’ouest de la région Tombaugh par le survol de la Cthulhu Macula, une région très sombre, puis par un contournement par le Nord du cœur de Pluton qui s’achève à l’est au-dessus des Tartarus Dorsa, un système de failles de plusieurs centaines de mètres de profondeur.



Survol de Charon. Crédit : NASA/JHUAPL/SwRI/Paul Schenk and John Blackwell, Lunar and Planetary Institute

Le survol de Charon commence par l’hémisphère survolé par la sonde puis se poursuit par un passage dans le profond et large canyon de Serenity Chasma. La vue se déplace ensuite vers le nord, passant sur le cratère Dorothy Gale et la capote polaire sombre de Mordor Macula. Le vol se dirige enfin vers le sud, jusqu’aux plaines équatoriales relativement plates de Vulcan Planum et les montagnes de Clarke Montes.

Où est New Horizons ? 

Après son survol du système plutonien, la sonde New Horizons a continué son chemin pour explorer la ceinture de Kuiper. Cette zone, qui s’étend au-delà de l’orbite de Neptune, de 30 UA à 100 ou 150 UA du Soleil, contient des millions voire des milliards de corps glacés dont certains forment les comètes à courte période comme 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, cible de la sonde Rosetta. Le prochain objectif de la sonde et l’un de ces petits corps appelé 2014 MU69 qu’elle doit survoler le 1er janvier 2019. C’est un gros rocher qui mesure environ 45 kilomètres de diamètre soit à peine 1% de la taille de Pluton. Il appartient à une classe d’objets complètement différente de la planète naine mais les scientifiques n’en savent pas beaucoup plus quant à sa composition. C’est l’une des raisons du choix de cette cible par la Nasa. En attendant cette rencontre, la sonde est en hibernation. Elle sera réveillée début 2018 pour une série d’observations et des corrections de trajectoires puis à nouveau mise en sommeil pour être réactivée quelques semaines avant son rendez-vous.

Situation de la sonde le 17/07/2017. Crédit : The Johns Hopkins University Applied Physics Laboratory LLC.

https://www.sciencesetavenir.fr/

À quoi ressemble le soleil vu des autres planètes du système solaire


  • Un illustrateur américain : Ron Miller a représenté le soleil vu par les autres planètes du système solaire. Ce qu’il devait savoir était la distance du soleil par rapport aux planètes en ayant comme référence la distance entre le soleil et la Terre. Grâce a ses calculs et d’image créés numériquement, cela donne de magnifiques résultats
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  • À quoi ressemble le soleil vu des autres planètes du système solaire

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  • Mercure

  • Ron Miller

    Sur Mercure, le soleil apparaît trois fois plus gros que sur la Terre. Sa distance depuis l’étoile varie entre 46 et 70 millions de kilomètres, contre 149 millions pour notre planète.

  • Venus

  • Ron Miller

    Située à 108 millions de kilomètres du soleil (72% de la distance Terre-soleil), Venus est recouverte d’une couche dense de nuages d’acide sulfurique qui fait que l’astre n’est pas vraiment visible depuis sa surface.

  • Terre

  • Ron Miller

    La Terre étant à 149 millions de kilomètres de l’étoile, cette dernière semble aussi grosse que la lune, située à 384.000 km. Ce qui explique que le soleil disparaisse derrière en cas d’éclipse, comme sur la photo ci-dessus.

  • Mars

  • Ron Miller

    Depuis Mars, à 228 millions de km du soleil, l’astre apparaît plus petit que depuis notre planète.

  • Jupiter

    Voici le soleil comme on le verrait depuis Europe, un des satellites de Jupiter, planète située à 779 millions de km de l’étoile (5,2 fois la distance Terre-soleil) et qui est sur le point de l’éclipser. La lumière du soleil qui traverse l’atmosphère dense de la géante gazeuse créé un halo de rougeâtre.

  • Saturne

  • Ron Miller

    Saturne est située à 1,4 milliards de km du soleil. La présence de cristaux d’eau et de gaz comme l’ammoniaque dans l’atmosphère de la planète réfracte la lumière de l’astre, ce qui créé des effets d’optiques comme on peut le voir sur l’image.

  • Uranus

  • Ron Miller

    Le soleil vu d’Ariel, une des lunes d’Uranus, à 2,8 milliards de km du soleil (19 fois la distance Terre-soleil)

  • Neptune

  • Ron Miller

    Le soleil vu de Triton, un des satellites de Neptune, à 4,5 milliards de km du soleil. La poussière émise par un des geysers présent sur l’astre cachent l’étoile qui parait minuscule.

  • Pluton

  • Ron Miller

    Difficile de distinguer le soleil des autres étoiles depuis la surface de la planète naine, située à 5,9 milliards de km de celui-ci. C’est 40 fois la distance qui le sépare de notre planète

http://www.huffingtonpost.fr/

Bilan 2015: 15 découvertes qui ont marqué la science


2015 à été riche en découvertes dans divers domaines de la science. De très belles avancées qui promettent un bien pour l’humanité alors que d’autres pourraient être contesté pour son éthique. Cependant, la science apporte des réponses, mais des éternelles questions à résoudre
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Bilan 2015: 15 découvertes qui ont marqué la science

 

MARS

High resolution rendered image of planet Mars at sunrise | rajeshbac via Getty Images

De l’eau sur Mars, une nouvelle espèce du genre humain découverte en Afrique du Sud et un simple test sanguin pour détecter le cancer. Voici notre rétrospective scientifique de l’année 2015.

1. L’HOMO NALEDI, NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE HUMAIN

Homo naledi 

Photo :  PC/AP/Themba Hadebe

Une nouvelle espèce du genre humain, qui aurait existé il y a un à deux millions d’années, a été mise au jour dans une grotte d’Afrique du Sud, où des fouilles ont permis d’exhumer le plus important « échantillon » d’ossements fossilisés humains trouvé à ce jour sur le continent africain. Homo naledi est d’une taille comparable à celle d’un être humain actuel de petite taille. Son cerveau est aussi très petit par rapport à sa masse corporelle. L’anthropologue Michelle Drapeau, de l’Université de Montréal, a participé à ces travaux. –

2. DE L’EAU COULE SUR MARS

Ces étroites et sombres traînées de 100 mètres de long sur Mars auraient été formées par l'écoulement de l'eau. 

Photo :  NASA

L’un des mystères de la planète Mars est enfin levé cette année. La NASA a confirmé la présence d’eau liquide salée à sa surface lors des mois les plus chauds, un potentiel pour la vie sur cette planète. Les curieuses lignes qui entaillent certaines pentes de Mars seraient en effet des ruisseaux de saumure, une eau très fortement concentrée en sel. Des chercheurs français montrent pour leur part que d’autres ravines observées seraient produites par l’action de la glace de CO2 en hiver ou au printemps, et non par des écoulements d’eau liquide. Ils affirment que sous la glace de CO2 chauffée par le Soleil, d’intenses mouvements de gaz peuvent déstabiliser et fluidifier le sol jusqu’à créer des coulées semblables à celles générées par un liquide.

3. UN SIMPLE TEST SANGUIN POUR DÉTECTER LE CANCER

Du sang sur un doigt 

Photo :  iStockphoto

En analysant les plaquettes sanguines (normalement impliquées dans la coagulation), des oncologues ont découvert qu’il est possible d’y déceler la marque laissée par un cancer quelque part dans l’organisme avec un taux de succès de 96 %. Qui plus est, le test permet de déterminer de quel cancer il s’agit. À surveiller dans les prochaines années.

4. UNE VISION BIONIQUE À NOS PORTES

La lentille bionique 

Photo :  Ocumentic Technology

L’entreprise Ocumentic Technology a annoncé la mise au point de lentilles qui améliorent l’acuité visuelle en la rendant trois fois supérieure à la vision 20/20. La chirurgie nécessaire, d’une durée de 8 minutes, a été présentée lors de la réunion annuelle de la Société américaine de la cataracte et de la chirurgie réfractive. L’invention, actuellement en période d’essais cliniques, pourrait être commercialisée d’ici 2017.

5. PLUTON DÉVOILÉE

Une nouvelle photo de Pluton, dévoilée par la NASA le 24 juillet, dans laquelle les couleurs ont été saturées pour pouvoir détailler sa surface. 

Photo :  NASA/JHUAPL/SwRI

Après un voyage de 5 milliards de kilomètres, la sonde spatiale américaine New Horizons, lancée il y a neuf ans par la NASA, réussit son survol historique de la planète naine. Il lui faudra au total 16 mois pour transmettre l’intégralité des données qu’elle a collectées et qui nous permettent de jeter un regard nouveau sur Pluton.

6. UN PREMIER ANTIBIOTIQUE EN 30 ANS

Teixobactine

Photo :  Nature

Des scientifiques américains et allemands ont découvert un antibiotique, la teixobactine, qui combat les résistances bactériennes de plus en plus nombreuses comme les staphylocoques dorés résistant à la méthicilline et les entérocoques résistant à la vancomycine. Il pourrait être utilisé chez l’humain d’ici 10 ans.

7. L’ÉPIGÉNOME FINALEMENT CARTOGRAPHIÉ

ADN

Photo :  iStockphoto

Après la publication de la carte du génome humain en 2003, qui reste globalement identique tout au long de la vie, des scientifiques américains ont réalisé la première carte de l’épigénome humain, la recette des commandes biochimiques qui stimulent ou inhibent l’expression de l’ADN et qui peut être influencée par le régime alimentaire et l’environnement d’une personne. Les chercheurs sont de plus en plus persuadés que l’épigénome joue un rôle important dans l’apparition de maladies comme le cancer, l’autisme ou l’alzheimer.

8. UN CISEAU QUI COUPE À L’ÉCHELLE MOLÉCULAIRE

Crispr

Corriger les gènes à volonté. Jamais n’en avons-nous été aussi près, et cela, grâce aux travaux de la microbiologiste française Emmanuelle Charpentier. Cette dernière est à l’origine d’une révolution, d’un incroyable outil. Son nom? Crispr, l’acronyme pour Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats. Crispr pourrait se comparer à un ciseau moléculaire d’une incroyable précision qui est capable de pénétrer directement dans une cellule vivante pour y corriger un gène.

9. UNE NOUVELLE CATÉGORIE DE PARTICULES

Illustration d'un autre agencement possible : les cinq quarks pourraient être liés étroitement. 

Photo :  CERN

Des expériences menées au plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC, de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), ont permis de découvrir une catégorie de particules encore inconnue, dont l’existence était soupçonnée, mais n’avait jamais été vérifiée. Leur nom : les pentaquarks. Ils sont composés de quarks, à savoir les constituants fondamentaux des protons et des neutrons, assemblés selon une configuration qui, en plus de 50 ans de recherches expérimentales, n’avait encore jamais été observée. L’étude de ses propriétés pourrait permettre de mieux comprendre comment est constituée la matière ordinaire, c’est-à-dire les protons et les neutrons dont nous sommes tous composés.

10. UN VACCIN EFFICACE CONTRE L’EBOLA

Illustration du virus Ébola

Photo :  iStockphoto

Le vaccin expérimental VSV-ZEBOV, qui a été en partie élaboré par l’Agence de la santé publique du Canada, s’est avéré efficace à 100 % au cours des 10 jours suivant son administration chez des personnes non infectées, mais qui avaient été en contact avec des malades. Son essai clinique a été réalisé grâce à une importante coopération internationale comprenant l’OMS et des experts de nombreux pays. Cette collaboration a permis de tester le vaccin sur le terrain en moins d’un an, alors qu’il en faut généralement une dizaine d’années pour parvenir à ce stade de développement.

11. CI-GÎT NÉFERTITI?

Le buste de la reine Nefertiti 

Photo :  AFP/Olivier Lang

De nouvelles analyses au radar menées dans la tombe du pharaon Toutankhamon à Louxor, dans le sud de l’Égypte, confortent la thèse de l’existence d’une chambre secrète qui pourrait contenir la sépulture de Néfertiti, épouse du pharaon Akhenaton, connu comme le père de Toutankhamon. Selon des archéologues, la tombe du pharaon renferme deux autres galeries. L’une coïnciderait avec l’existence d’un lieu d’entreposage et l’autre serait plus grande et vraisemblablement préexistante. Les égyptologues recherchent encore à ce jour la momie de Néfertiti, cette reine de beauté légendaire qui exerça un rôle politique et religieux fondamental au XIVe siècle avant Jésus-Christ. La suite en 2016.

12. VIH/SIDA : UN TRAITEMENT PRÉVENTIF EFFICACE

Un comprimé de Truvada

La prise d’un traitement antirétroviral préventif, le Truvada, au moment des rapports sexuels diminue de 86 % le risque d’infection par le VIH, selon une étude d’une agence française et du Centre hospitalier de l’Université de Montréal. Le Truvada a d’abord été créé comme un traitement anti-VIH pris par les séropositifs. Les chercheurs rappellent que cet outil de prévention pour les séronégatifs ne doit pas se substituer au préservatif.

13. LE CHAÎNON MANQUANT DE L’ÉVOLUTION?

Lokiarchaeota 

Photo :  Université de Bergen

Des chercheurs européens ont annoncé la découverte d’une nouvelle forme de vie.Lokiarchaeota a été découverte dans la fissure géothermique entre le Groenland et la Norvège. Le micro-organisme est d’une structure génétique inconnue jusqu’à maintenant si bien qu’il n’entre dans aucune des classifications établies (procaryotes et eucaryotes). Il pourrait ainsi être responsable de l’évolution de la vie sur Terre en faisant le pont entre les deux catégories fondamentales.

14. DE PLUS EN PLUS PRÈS D’UNE AUTRE TERRE

Impression artistique de l'exoplanète Kepler-452b

Impression artistique de l’exoplanète Kepler-452b Photo :  NASA

Encore cette année, les astrophysiciens ont continué leur quête d’une planète semblable à la Terre. La découverte de deux nouvelles exoplanètes à l’aide du télescope Kepler donne le ton au début de l’année. Kepler-438b et Kepler-442b sont en orbite autour d’étoiles rouges dites naines, plus petites et moins chaudes que notre Soleil, à respectivement 470 et 1100 années-lumière de la Terre. Puis, cet été, la NASA a annoncé la détection de Kepler-452b, la plus petite planète découverte jusqu’à maintenant située dans la zone habitable autour d’une étoile du même type que notre Soleil. Ainsi, de l’eau liquide pourrait se trouver à la surface de cette exoplanète, ce qui permettrait l’existence de la vie.

Enfin, cet automne, une exoplanète de la grosseur de la Terre, dont l’atmosphère serait semblable à celle de Vénus, a été découverte par des astrophysiciens du Massachusetts Institute of Technology. La planète de type rocheuse appelée GJ 1132b est, selon les chercheurs, certainement l’une des découvertes les plus significatives à ce jour dans notre quête de mondes semblables à la Terre. Elle est en orbite autour d’une étoile de type naine rouge située à seulement 39 années-lumière de la Terre.

15. UNE PROTHÈSE RECRÉE LA SENSIBILITÉ D’UN MEMBRE PERDU

Wolfgang Rangger 

Photo :  SAMUEL KUBANI

Un Autrichien amputé d’une jambe porte maintenant une prothèse qui recrée la sensibilité du membre qu’il a perdu. L’enseignant Wolfgang Rangger, 54 ans, avait été amputé sous le genou en 2007 à la suite de complications d’un AVC. Cette percée réalisée par le Pr Hubert Egger et son équipe de l’Université de Linz, en Autriche, est le fruit d’une technique associant le déplacement de faisceaux de nerfs et la mise en oeuvre de capteurs sur une prothèse connectée d’un nouveau type.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Pluton dans toute sa splendeur


Il sera intéressant de voir d’ici quelques mois, ce que New Horizons à partager avec la NASA sur Pluton. Déjà, des montagnes, des canyons sont montrés et il semble qu’ils ont pu affirmer qu’il y a de la glace sur Pluton …
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Pluton dans toute sa splendeur

 

Nouvelle image publiée par la NASA d’une région située près de l’équateur de Pluton montre des montagnes de glace qui se seraient formées il y a environ 100 millions d’années. Photo : NASA

Une journée après le survol historique de Pluton à 12 400 km de distance par la sonde New Horizons, la NASA a publié une première image, la plus précise à ce jour, de la planète naine.

Sur la photo, il est possible d’apercevoir des montagnes assez hautes d’environ 3500 m d’altitude. Il y apparaît également des falaises et des canyons dont un fait probablement 10 km de profondeur.

La journée à suspense vécue mardi par les techniciens de la NASA a été un moment fort de l’histoire de la conquête spatiale et la confirmation du succès de la mission dans la soirée a été unanimement saluée.

Cette petite sonde de la taille d’un piano avait été lancée en 2006, l’année même où Pluton, longtemps considérée comme la neuvième planète de notre système solaire, avait été reclassée en planète naine à cause de sa petite taille. En effet, Pluton est plus petite que notre Lune par exemple.

Depuis Voyager 2, qui avait survolé Neptune en 1989, aucune nouvelle planète n’avait été approchée d’aussi près.

Les données parviennent enfin à la Terre

La sonde a passé la journée de mardi, quand elle était au plus près de Pluton, à effectuer des mesures et à prendre des photos, sans communiquer ni transmettre quoi que ce soit vers la Terre, si ce n’est le court message confirmant le succès de sa mission.

Mercredi, elle se tourne enfin vers nous et commence à envoyer son flot de données.

« Maintenant nous voyons Pluton. On n’avait aucune idée de ce qui nous attendait, ça aurait pu être intéressant, sans plus… Mais la chose extraordinaire à propos de l’exploration, de la science, c’est que la nature nous réserve toujours d’incroyables surprises. Il s’avère que Pluton est un monde complexe absolument fascinant, et il va nous falloir du temps pour comprendre tout ce qui se passe. »— John Grunsfeld, directeur des missions scientifiques de la NASA

Les autres images qui seront bientôt diffusées sont nettes et détaillées, avec une résolution d’environ 100 mètres par pixel.

Il est possible d’y apercevoir une région en forme de cœur,  ainsi que plusieurs zones de couleurs foncées et claires. L’équipe de New Horizons a révélé avoir baptisé la grande zone claire en forme ce coeur la « région Tombaugh », du nom de Clyde Tombaugh, le découvreur de la planète en 1930.

Les données envoyées par la sonde ces derniers jours lors de son approche permettent déjà de confirmer la présence de glace sur les pôles et d’affiner les mesures sur la taille exacte de la planète naine.

Les responsables de la mission expliquent qu’il faudra au total 16 mois à la sonde pour transmettre toutes les données collectées en quelques heures durant son survol.

D’ici là, New Horizons poursuit son chemin vers la ceinture de Kuiper, un vaste amas de débris au-delà de son orbite.

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Avez-vous remarqué le coeur sur la planète Pluton ?


Peut-être que Pluton retrouvera son titre de planète, quoique pour plusieurs, elle demeure une planète naine. Aujourd’hui, pour sa première photo, elle découvre son coeur a la planète Terre
Nuage

 

Avez-vous remarqué le coeur sur la planète Pluton ?

 

Une première photo « de près » de Pluton

Voici le tout premier cliché couleur et proche de la planète naine Pluton prise par la sonde New Horizons. Photo : Nasa

ESPACE – Elle est aussi petite que son mystère est grand. Pour la première fois et après 9 ans de voyage, une sonde spatiale a approché Pluton pour la photographier. L’occasion d’en apprendre beaucoup sur cette planète la plus éloignée du Soleil.

 

En ce 14 juillet, la sonde New Horizons de la Nasa touche au but. Elle, qui a mis 9 ans avant d’approcher Pluton située actuellement à 4,8 milliards de kilomètres de la Terre, livre maintenant ses premiers clichés. Alors qu’elle passe à proximité de la planète naine, soit à 12 500 km, elle n’a que quelques heures pour photographier sous tous les angles possibles Pluton. Demain, il sera trop tard : elle s’éloignera déjà, en raison de sa grande vitesse de déplacement : 50 000 km/h.

Pluton, une planète qu’on aime de tout coeur

Mais aujourd’hui, une première photo vraiment proche permet de découvrir la surface de Pluton permet de découvrir que certaines aspérités au sol forment, vu de l’espace, une sorte de coeur. Un petit détail qui ajoute encore au charme de cette planète située aux confins de notre système solaire.

Malgré les difficultés de connexion – toute information envoyée ou reçue de New Horizons transite pendant 4 heures 25 dans l’espace -, les équipes au sol de la mission menée par la Nasa commencent à recevoir les premières photos de Pluton. Une première dans l’Histoire et une vraie séquence émotion comme seul l’immensité de l’espace peut nous en donner.

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