Le Saviez-Vous ► Accidents nucléaires: le Québec l’a échappé belle


Je suis bouche bée ! Les Américains ont une base militaire au Groenland. Fin des années 60, le feu pris dans un B-52 pendant qu’il volait. L’avion américain s’est écrasé avec 4 bombes atomiques près de Thulé dans le Groenland. Les Américains on voyager plusieurs heures sous le ciel québécois, le feu aurait pu prendre pendant ce temps pour s’écraser sur la province. Il y a quand même eu accident semblable chez nous, encore par un avion américain, mais sans de grandes conséquences. Pendant 50 ans, il s’en est passé des choses dans le ciel du Québec à notre insu ainsi que des missiles nucléaires américaines ont été installer sur notre territoire comme à Bagotville, Lac St-Jean, et même à Val d’Or.
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Accidents nucléaires: le Québec l’a échappé belle


NORMAND LESTER

Trump aimerait bien acheter le Groenland du Danemark. Les Danois ne sont pas intéressés à vendre. Les Américains possèdent au Groenland une base militaire qui a déjà failli être la cause d’une catastrophe nucléaire qui aurait pu aussi dévaster le Québec. Je vous raconte l’histoire danoise et je garde le dénouement québécois pour la fin.

 Le 21 janvier 1968, un B-52 avec quatre bombes thermonucléaires à son bord s’écrase près de la base aérienne de Thulé, dans le nord-ouest du Groenland, dispersant plusieurs kilos de plutonium radio-actif dans les environs. Durant la guerre froide, le Pentagone maintenait constamment en vol des B-52 dotés d’armes thermonucléaires à proximité de l’Union soviétique prêts y à frapper des objectifs (Opération «Chrome Dome»).

 Alors que le B-52 se trouvait en patrouille près de Thulé, un incendie s’est déclaré à bord que l’équipage a été incapable d’éteindre. Avant le décollage, trois coussins de mousse recouverts de tissu avaient été placés devant un des évents réchauffant la cabine. Une surchauffe de l’air provenant des moteurs les a enflammés. Six des aviateurs sautent en parachute et un septième meurt. Il n’est pas parvenu à quitter le B-52 qui s’écrase sur la banquise avec ses quatre bombes atomiques. La dispersion des débris des charges nucléaires entraîne une grave contamination radioactive, mais pas d’explosion nucléaire.  

Les États-Unis et le Danemark ont mené une intensive opération de nettoyage et de récupération, mais des éléments d’une des bombes atomiques n’ont jamais été retrouvés. Le pentagone a immédiatement interrompu les opérations “Chrome Dome” après l’accident. On a finalement compris à Washington les risques sécuritaires et politiques de ces missions.

En 1995, l’affaire a provoqué un scandale politique à retardement au Danemark, lorsqu’un rapport a révélé que Copenhague avait secrètement donné la permission aux États-Unis de déployer des armes nucléaires au Groenland, en violation de la politique danoise de 1957 proclamant le Groenland une zone dénucléarisée.  

L’US Air Force a toujours nié toute responsabilité pour les problèmes de santé des quelques 500 militaires qui ont nettoyé la zone d’écrasement. Certains de ces militaires à la retraite ont tenté de poursuivre le Pentagone en 1995, mais l’affaire n’a pas eu de suite: une loi fédérale protège les forces armées américaines contre les accusations de négligence formulées par leurs membres. Tous les demandeurs sont depuis décédés d’un cancer.  

Et le Québec dans tout ça?

C’est que le B-52 avait décollé de la base de Plattsburgh à 35 km de la frontière du Québec et à 80 km au sud de Montréal. L’incendie aurait pu se déclarer alors qu’il survolait pendant des heures le Québec pour rejoindre la mer de Baffin. 

La 380e escadre de bombardement du Strategic Air Commanda vec ses bombardiers et ses armes thermonucléaires y a été basée de juillet 1955 à septembre 1995. Un accident semblable aurait donc pu se produire de multiples fois au Québec alors que des bombardiers nucléaires allaient et venaient au-dessus de chez nous. 

C’est même déjà arrivé une fois, heureusement sans conséquence funeste. Le 10 novembre 1950, la détonation non atomique d’une bombe nucléaire s’est produite au sud-ouest de Rivière-du-Loup. Plusieurs habitants du village de Saint-André-de-Kamouraska ont observé un flash fulgurant au milieu du fleuve accompagné d’une épaisse fumée. Dans les jours suivants, Ottawa a publié un laconique communiqué affirmant qu’un avion américain avait connu une avarie au-dessus du Saint-Laurent en volant en direction des États-Unis. Un point, c’est tout. 

Que s’est-il passé?

En juin 1950, après l’invasion de la Corée du Sud par la Corée du Nord, soutenue par l’Union soviétique, Washington craint que cela dégénère en guerre mondiale avec l’URSS, qui possède maintenant l’arme atomique. L’ambassadeur américain à Ottawa demande au premier ministre Louis Saint-Laurent de permettre le déploiement à Goose Bay au Labrador de bombardiers nucléaires B-50, afin de les rapprocher de leurs cibles dans la région de Mourmansk. St-Laurent acquiesce, sans même en parler à son cabinet. 

Lorsque les Américains se convainquent que le conflit sera circonscrit à la péninsule coréenne, ils rappellent leurs bombardiers atomiques. En route, un des B-50 présente des problèmes de moteurs. Il est armé d’une bombe Fat Man, comme celle qui a pulvérisé Nagasaki en 1945. Par mesure préventive, le commandant de bord largue la bombe dans le fleuve sans sa charge nucléaire. Une partie de ses débris reposent toujours au fond du Saint-Laurent.  

On a aussi eu des armes nucléaires US déployées ici au Québec. Les Américains ont tordu le bras du premier ministre Lester Pearson pour qu’il consente à ce que des missiles nucléaires Bomarc soient positionnés à La Macaza, près de Mont-Tremblant. Des missiles nucléaires américains Genie équipaient également les intercepteurs CF-101 basés à Bagotville au Saguenay–Lac-Saint-Jean et à Val-d’Or. Seuls des militaires américains sur place pouvaient les armer.  

On est chanceux au Québec d’avoir évité une catastrophe nucléaire avec toutes les armes atomiques qui proliféraient autour de nous pendant près de 50 ans.

https://www.journaldemontreal.com/

Tchernobyl : pour quelles raisons les plantes ne sont-elles pas décimées par les radiations ?


La catastrophe nucléaire de Tchernobyl a été un désastre pour les habitants ainsi que les pays avoisinant. Les animaux n’ont pas échappé aux radiations non plus. Pour la végétation, ce fut une autre histoire. Les plantes ont su s’adapter et ramener la vie dans la zone d’exclusion qui est toujours dangereuse pour l’homme.
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Tchernobyl : pour quelles raisons les plantes ne sont-elles pas décimées par les radiations ?

tchernobyl plantes

| Kirill Voloshin

Thomas Boisson

En 1986, la fusion du cœur de la centrale nucléaire de Tchernobyl déclenche un accident radioactif de grande ampleur, entraînant une zone d’exclusion de plus de 2500 km². Si l’Homme a totalement déserté l’endroit, ce n’est pas le cas pour la faune et la flore, qui ont vite reconquis les forêts entourant la centrale. Les plantes les plus exposées et vulnérables aux radiations n’ont pas été décimées lors de la catastrophe ; en seulement trois ans, la végétation a recommencé à envahir les zones les plus irradiées.

Les humains ainsi que d’autres mammifères et oiseaux auraient été tués à maintes reprises par les radiations reçues par les plantes dans les zones les plus contaminées. Alors, pour quelles raisons ces plantes sont-elles si résistantes aux radiations et aux catastrophes nucléaires ?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord comprendre comment les radiations des réacteurs nucléaires affectent les cellules vivantes. Les éléments radioactifs libérés par Tchernobyl sont instables car ils émettent en permanence des particules et des ondes de haute énergie, qui brisent des structures cellulaires ou produisent des substances chimiques réactives (radicaux libres) qui attaquent la machinerie cellulaire.

La plupart des parties de la cellule sont remplaçables si elles sont endommagées, mais l’ADN constitue une exception cruciale. À des doses de rayonnement plus élevées, l’ADN se brise irrémédiablement et les cellules meurent rapidement. Des doses plus faibles peuvent causer des dommages plus subtils, sous la forme de mutations qui altèrent le fonctionnement des cellules. Par exemple, elle devient cancéreuses, se multiplient de manière incontrôlable et se propagent à d’autres parties du corps.

Une structure végétale plus flexible que chez les animaux

Chez les animaux, cela est souvent fatal, car leurs cellules et leurs systèmes sont hautement spécialisés et inflexibles. Cependant, les plantes se développent de manière beaucoup plus flexible et organique. Parce qu’elles ne peuvent pas bouger, elles n’ont d’autre choix que de s’adapter aux circonstances dans lesquelles elles se trouvent. Plutôt que d’avoir une structure définie comme celle d’un animal, les plantes l’adaptent au fur et à mesure.

Qu’elles fassent pousser des racines plus profondes ou une tige plus haute, cela dépend de l’équilibre des signaux chimiques provenant d’autres parties de la plante, ainsi que de la lumière, de la température, de l’eau et des éléments nutritifs. De manière critique, contrairement aux cellules animales, presque toutes les cellules végétales sont capables de créer de nouvelles cellules, quel que soit le type dont la plante a besoin.

C’est pourquoi un jardinier peut faire pousser de nouvelles plantes à partir de boutures, avec des racines poussant à partir de ce qui était autrefois une tige ou une feuille. Tout cela signifie que les plantes peuvent remplacer les cellules ou tissus morts beaucoup plus facilement que les animaux, que les dommages soient dus à l’attaque d’un animal ou aux radiations.

Et tandis que les radiations et autres types de dommages à l’ADN peuvent provoquer des tumeurs chez les plantes, les cellules mutées ne peuvent généralement pas se propager d’une partie de la plante à une autre, comme le font les cancers chez les animaux, grâce aux parois rigides et interconnectées des cellules végétales. De telles tumeurs ne sont pas non plus mortelles dans la grande majorité des cas, car la plante peut trouver des moyens de contourner le tissu dysfonctionnel.

L’adaptation du génome végétal aux radiations

Il est intéressant de noter qu’en plus de cette résilience innée aux radiations, certaines plantes de la zone d’exclusion de Tchernobyl semblent utiliser des mécanismes supplémentaires pour protéger leur ADN, en modifiant leur composition chimique pour devenir plus résistantes aux dommages et en mettant en place des systèmes pour le réparer.

La vie est maintenant florissante autour de Tchernobyl. Les populations de nombreuses espèces de plantes et d’animaux sont en réalité plus grandes qu’avant la catastrophe. Cet écosystème, qui est aujourd’hui l’une des plus grandes réserves naturelles d’Europe, soutient plus de vies qu’avant, même si chaque cycle de cette vie dure un peu moins longtemps.

Cette vidéo en haute définition prise par un drone montre la reconquête de la ville abandonnée de Pripyat (zone d’exclusion) par la végétation :

https://trustmyscience.com/

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La Russie va envoyer sa gigan­tesque centrale nucléaire flot­tante dans l’Arc­tique


On va bien finir par détruire complètement la terre avec l’entêtement des gouvernements. La Russie, n’a rien trouvé de mieux que d’envoyer une centrale nucléaire dans Arctique. Ils croient que même un tsunami aussi puissant soit-il n’arriverait pas à le déstabiliser. Combien de fois que l’homme à cru pouvoir contrôler la nature et qu’elle lui a montrer qu’elle était supérieure à lui.
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La Russie va envoyer sa gigan­tesque centrale nucléaire flot­tante dans l’Arc­tique


Crédits : Sput­nik/AP

par  Suzanne Jovet

La Russie s’ap­prête à envoyer dans l’Arc­tique sa première centrale nucléaire flot­tante, bapti­sée Akade­mik Lomo­no­sov, après neuf ans de construc­tion, annonçait VICE News le 1er juillet. Et il y a quelques raisons de s’inquié­ter, quand on sait que Green­peace la surnomme le « Tcher­no­byl flot­tant ».


L’im­mense centrale nucléaire est actuel­le­ment instal­lée à Mour­mansk, dans l’ouest de la Russie. Cette plate­forme longue de 144 mètres a pour mission de four­nir de l’élec­tri­cité aux colo­nies et aux entre­prises d’ex­trac­tion d’hy­dro­car­bures et de pierres précieuses du district russe de la Tchou­kotka.

Depuis l’an­nonce de sa construc­tion, elle suscite l’ire des orga­ni­sa­tions de défense de l’en­vi­ron­ne­ment comme l’ONG Green­peace, qui lui a donné le surnom de Tcher­no­byl flot­tant. Mais les projets de déve­lop­pe­ment de la Russie dans l’Arc­tique sont bien trop précieux aux yeux de l’ad­mi­nis­tra­tion Poutine pour prêter atten­tion aux scan­dales. Alors que les réserves de combus­tibles de Sibé­rie dimi­nuent, la Russie souhaite exploi­ter les richesses qu’a­britent les sols de l’Arc­tique.

Malgré les préoc­cu­pa­tions, l’Akade­mik Lomo­no­sov est une pièce de choix sur l’échiquier géopo­li­tique, qui attise les jalou­sies autant que les craintes. En effet, la centrale nucléaire flot­tante offre un avan­tage consi­dé­rable à la Russie pour domi­ner la région du cercle Arctique et ses gise­ments de pétrole, que se disputent des grandes puis­sances mondiales comme la Chine, les États-Unis et le Canada depuis long­temps.

À notre niveau, c’est davan­tage le danger d’une catas­trophe nucléaire qui inquiète, la pers­pec­tive d’un mash-up Tcher­no­byl/Tita­nic ne réjouis­sant personne. Mais les ingé­nieurs du projet réfutent obsti­né­ment les critiques et assurent la péren­nité d’Akade­mik Lomo­no­sov.

« Cette plate­forme ne peut pas être arra­chée de ses amarres, même par un tsunami en 9 points », a déclaré Dmitry Alek­seenko, direc­teur adjoint de la centrale de Lomo­no­sov.

C’est vrai que l’hu­ma­nité est connue pour bâtir des struc­tures infaillibles.

Source : VICE News

https://www.ulyces.co/

Le Saviez-Vous ► Qu’est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série


Je n’ai pas encore vu la série de Chernobyl, j’attends d’avoir toute la série soit toute enregistrée.. Comme on le sait, le film et la série sont basé sur la catastrophe de la centrale nucléaire à Tchernobyl. 120 000 personnes ont été évacuées laissant derrière eux leurs animaux domestiques. Il est triste de constater que l’armée a reçu l’ordre de les tués. Ceux qui ont survécu sont devenus sauvages dans un environnement hostile pour eux. Une organisation américaine s’occupe d’eux pour les faire adopter. C’est un bel, je ne peux m’empêcher quand même, qu’on est plus solidaires aux animaux en difficultés que pour les humains en difficultés.
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Qu’est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série


Qu'est-il arrivé aux chiens après la catastrophe de Tchernobyl ? La vérité est plus triste que dans la série

Après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, environ 120 000 personnes ont été évacuées. Malheureusement, les résidents ne pouvaient pas emmener leurs animaux avec eux. Alors qu’est-ce qui leur est arrivé?

Une séparation tragique

Après l’évacuation des habitants de la centrale nucléaire de Tchernobyl, des soldats de l’armée soviétique ont été envoyés pour tuer des animaux laissés par leurs habitants. Il est difficile d’imaginer la douleur qu’ils ont ressenti en voyant les yeux tristes de leurs animaux lorsque les soldats les ont éloignés d’eux. Il a été soutenu que les animaux étaient définitivement irradiés car ils constituaient une menace.

Apparemment, certains propriétaires de chiens ont laissé des notes sur la porte avant d’évacuer la ville avec un plaidoyer pour que le gouvernement sauve la vie de leurs animaux. Il n’y avait pas de pitié.

La vie dans le lieu le plus étrange de la planète

On dit que Tchernobyl est une ville fantôme, mais dans la ville et dans les environs, il y a plusieurs centaines de chiens sans abri , réellement sauvages, car ils se comportent très différemment des chiens qui coexistent avec des gens.

Tchernobyl n’est pas un endroit où il fait bon vivre et contrairement aux apparences, il ne s’agit pas que de radiations. Les chiens, en effet, ont souvent un niveau de radiation élevé, mais la plus grande menace pour leur vie est le manque de nourriture et de rudes hivers . La plupart des chiens gèlent ou ne peuvent tout simplement pas rivaliser avec d’autres animaux plus puissants, tels que les loups. 

Adoptez un chien de Tchernobyl !

L’organisation à but non lucratif américaine Clean Futures Fund s’occupe, entre autres, d’une assistance vétérinaire pour les chiens vivant dans la zone d’exclusion . Depuis plusieurs années, elle est également impliquée dans des activités d’adoption. Quelques chiots nés dans cet endroit atroce ont déjà trouvé un foyer à l’étranger.

Avant que les chiens ne soient adoptés, leur fourrure est nettoyée de la poussière radioactive puis elle est soigneusement examinée.

« Ils ne constituent certainement pas une menace sérieuse pour quiconque les traite », a déclaré Tom Mousseau, un biologiste traitant des effets de l’irradiation sur la nature sauvage.

Nous sommes heureux que quelqu’un se soit occupé de ces animaux habitant un endroit où personne ne voudrait vivre.

https://wamiz.com/

Quand les instagrameurs envahissent Tchernobyl


Nous devrions exprimer l’indignation face aux gens ne font que se faire valoir sur des sites ou la mort, la souffrance, la tristesse à dévasté une population. Tout le monde connait Tchernobyl. Comment peut-on faire des égoportraits pour épater ses abonnés, au lieu de saisir toutes les conséquences de cette tragédie d’accident nucléaire …
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Quand les instagrameurs envahissent Tchernobyl



  • Par Jean-François Vandeuren

Le créateur de la série HBO demande aux touristes de faire preuve d’un peu plus de respect…


Depuis la diffusion de la série Chernobyl, portant sur la catastrophe nucléaire du 26 avril 1986, la zone d’exclusion de la désormais célèbre centrale est devenue un site touristique à la mode. Si bien qu’une hausse de 40% a été enregistrée par les organisateurs de visites guidées au cours des dernières semaines.

Et une nouvelle tendance signifie évidemment qu’une horde d’instagrameurs et d’aspirants influenceurs vont s’empresser d’envahir la région pour tenter d’y prendre les plus beaux clichés de leur personne.

Plusieurs photos ont d’ailleurs commencé à circuler sur le web, montrant de jeunes femmes et de jeunes hommes utilisant le territoire dévasté de Prypiat et ses environs pour une petite séance photo.

Un phénomène qui était déjà existant avant la diffusion de la série, mais qui a pris de l’ampleur au cours des six dernières semaines.

Le créateur de la remarquable série diffusée sur les ondes de HBO, Craig Mazin, s’est prononcé sur cette tendance, ce mardi 11 juin, par l’entremise de son compte Twitter.

Ce dernier s’est d’abord réjoui que son oeuvre ait pu inspirer tant de gens à en apprendre davantage sur la catastrophe et à visiter la zone d’exclusion, mais s’est tout de même indigné face à certains clichés qu’il a vu passer sur les réseaux sociaux.

«Si vous visitez, souvenez-vous qu’une terrible tragédie s’est produite dans cette région. Comportez-vous avec respect pour tous ceux qui ont souffert et qui se sont sacrifiés», a sagement rappelé le scénariste et producteur.

Les dérapages touristiques sont devenus monnaie courante dans certains lieux au lourd passé.

Plus tôt cette année, le mémorial d’Auschwitz avait dû demander à ces visiteurs de faire preuve de respect envers les victimes de l’Holocauste, après avoir constaté que plusieurs touristes s’amusaient sur les rails, en quête de la photo parfaite en ce lieu on ne peut plus symbolique.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Un Belge et un Néerlandais ont filmé la zone interdite de Fukushima


Un Belge et un Néerlandais ont été filmés Fukushima. Que reste-t-il de cette ville après 6 ans de cette catastrophe nucléaire ? Tout est figé dans le temps ! Une précipitation de quitter le lieu le plus vite possible laissant les choses en suspends
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Un Belge et un Néerlandais ont filmé la zone interdite de Fukushima

 

 

Depuis plusieurs années, le Néerlandais Bob Thissen et le Belge Frederik Sempens sillonnent des endroits désertés, des « no man’s land » laissés à l’abandon.

Le duo a récemment publié sur sa chaîne YouTube plusieurs vidéos édifiantes montrant la plus sévère zone d’exclusion autour de la centrale nucléaire de Fukushima.

Précisons d’emblée que les deux hommes ont pénétré illégalement en « zone rouge », un endroit interdit et soignement gardé où les radiations peuvent s’avérer très dangereuses. Plusieurs tentatives leur ont d’ailleurs été nécessaires.

« Nous avions un compteur Geiger avec nous et celui-ci oscillait généralement entre 2 et 5 millisieverts. A certains endroits, cela grimpait jusqu’à 400 », explique Bob Thissen à nos confrères de HLN.be.

Au delà de 100 mSv de radiations, on estime qu’il y a un risque de cancer.

« C’est en effet risqué, mais nous voulions prendre ces images. Il n’y a aucun endroit sur terre que l’on peut comparer à Fukushima », poursuit-il.

En visionnant leur reportage, on ne peut en effet que lui donner raison. Les images sont saisissantes: il règne dans cette zone interdite une véritable ambiance de fin du monde. Tout est resté figé depuis que la population a abandonné les lieux, à la hâte, il y a six ans.

Leur passage dans une école est particulièrement marquant.

« Dans les classes les cahiers sont restés sur les pupitres et les cartables sont toujours accrochés aux porte-manteaux », précise Bob Thissen.

A de nombreux endroits, les calendriers affichent encore la date du 11 mars 2011.

En réalisant ces reportages, les deux hommes ont aussi voulu rappeler les dangers du nucléaire.

« Une catastrophe nucléaire peut aussi arriver chez nous. Nous l’avons vraiment réalisé en visitant Fukushima. On aimerait que l’être humain prenne conscience du danger après un événement aussi tragique, mais malheureusement ce n’est pas toujours le cas », conclut-il.

Toutes les vidéos de Bob Thissen et de Frederik Sempens sont à voir sur leur chaîne YouTube.

http://www.7sur7.be/

Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux


Ceux qui vont réintégrer Fukushima, sont vraiment courageux. La vie ne sera probablement pas facile pour vivre, aucun travail et tout recommencer à zéro sans savoir si le danger de radiation est encore présent malgré ce qu’en disent les autorités
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Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux

 

Le reportage d’Ève Couture

Six ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon provoquée par un important séisme suivi d’un tsunami, plusieurs centaines de ses résidents s’apprêtent à rentrer chez eux.

Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Depuis novembre, les personnes qui se sont enregistrées auprès des autorités ont le droit de passer une nuit en ville. Les restrictions seront totalement levées à la fin mars pour certaines parties de la ville de Namie et de trois autres villes.

Une soixantaine d’employés s’affairent dans l’hôtel de ville de Namie, largement intact, pour préparer le retour d’anciens habitants.

Environ 53 % des habitants ont toutefois affirmé ne plus vouloir y retourner, selon un sondage du gouvernement publié fin septembre.

Située à 4 km de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, la municipalité est la localité la plus proche du cœur de la tragédie.

Les habitants se sont dits préoccupés par les risques d’irradiation ou la sécurité de la centrale en cours de démantèlement, une opération qui doit durer 40 ans.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima. Photo : La Presse canadienne/Koji Harada/Kyodo News

Les jeunes ne reviendront pas. Il n’y a ni emplois ni éducation pour les enfants. Yasuo Fujita, un ancien habitant qui tient un restaurant à Tokyo

Namie, qui comptait 21 500 habitants avant le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars 2011, s’est vidée.

Yasuo Fujita ajoute n’avoir aucune envie de vivre près d’un lieu de stockage du sol contaminé, qui est désormais systématiquement retiré par les services de nettoyage.

Dans la localité voisine de Tomioka, la persistance de la radioactivité ne permet pas le retour des habitants.

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima. Photo : Reuters/Koji Sasahara/Pool

Commémorations

Des foules se sont recueillies entre autres à Sendai, à Ishinomaki, à Rikuzentakata et à Minamisanriku samedi pour souligner le sixième anniversaire de la pire catastrophe depuis Tchernobyl en 1986.

Des milliers de personnes ont déposé en silence des fleurs et des bougies le long des 500 kilomètres de côtes des régions touchées par la triple catastrophe.

À la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011, 18 446 personnes ont péri ou disparu. L’accident de la centrale nucléaire a forcé le déplacement de 123 000 Japonais.

Une minute de silence a été observée dans tout le pays, au moment précis où a eu lieu le tremblement de terre de magnitude 9, qui a déclenché une gigantesque vague meurtrière.

Une cérémonie officielle en présence de Shinzo Abe s’est tenue à Tokyo.

Le premier ministre du Japon a promis de « prendre soin tant des esprits que des corps » des personnes touchées et de « développer les régions touchées, dans le respect de leurs besoins ».

De nombreux déplacés ont cependant reproché aux autorités de presser le retour des résidents dans les régions contaminées afin de rendre la situation plus propice à la venue des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

« Nous ne sommes pas responsables de l’accident de la centrale nucléaire. Nous ne faisons que demander aux autorités de prendre des mesures pour aider les personnes évacuées, mais elles ne le font pas. Je ne peux accepter cela et je ne comprends pas pourquoi nous devons nous trouver dans cette situation si difficile », a lancé Miyako Kumamoto, du Comité de liaison des organisations de victimes de la catastrophe nucléaire, lors d’une conférence de presse avant les commémorations.

Elle demande la poursuite des aides financières et une reconnaissance du statut des victimes.

http://ici.radio-canada.ca

Ce danger situé dans les entrailles de Tchernobyl


La catastrophe nucléaire à Tchernobyl est toujours un lieu dangereux, surtout avec le pied d’éléphant qui est une masse d’un mélange de combustible nucléaire radioactif, de métal fondu issu des équipements et d’autres éléments associés au combustible est la chose la plus dangereuse au monde qui a été photographié par un photographe téméraire il y a quelques années. Aujourd’hui, même si la zone a risque semble diminuer, cela prendra des années pour rétablir la région
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Ce danger situé dans les entrailles de Tchernobyl

 

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Le «pied d’éléphant»: une masse radiactive dangereuse…Photo Gentside

 

Survenue le 26 avril 1986, la catastrophe nucléaire de la centrale de Tchernobyl reste à  ce jour la plus grave de l’Histoire, classée au niveau 7, le plus élevé, sur l’échelle internationale des événements nucléaires (INES). Une catastrophe qui a entrainé des conséquences considérables tant sur le plan humain qu’environnemental. Et plus de trente ans après, Tchernobyl continue de hanter les esprits.

En novembre dernier, la centrale nucléaire s’est vu poser un nouveau sarcophage. Une structure de confinement haute de 108 mètres et longue de 162 mètres pour un poids de 32 000 tonnes censée assurer la sécurité du site pour les cent prochaines années. Car si la situation est désormais sous contrôle, c’est encore l’Enfer qui se cache dans les entrailles de Tchernobyl et de son réacteur numéro 4.

UNE MONSTRUEUSE MASSE DE CORIUM

C’est à cet endroit que se trouve ce que l’on surnomme le «pied d’éléphant». Cet énorme amas nommé en référence à son aspect, est considéré comme l’une des choses les plus dangereuses au monde. Il s’agit en réalité d’une masse composée de «corium», un mélange de combustible nucléaire radioactif, de métal fondu issu des équipements et d’autres éléments associés au combustible.

Cette structure se trouve dans la partie inférieure du réacteur et s’est formée durant l’accident, lorsque la chaleur a atteint plus de 3000°C faisant fondre tout ce qui se trouvait dans l’enceinte. Ceci a créé de monstrueuses langues de magma fondu qui se sont répandues jusqu’à se solidifier, en formant une masse de plus de deux mètres de diamètre et de centaines de tonnes selon les estimations.

C’est à l’aide d’une caméra contrôlée à distance que le pied d’éléphant a été découvert. Et pour cause, quiconque s’y serait exposée sans protection aurait mis sa vie sérieusement en danger. En 1986, le niveau d’exposition aux radiations en présence de l’amas était évaluée à  10 000 röntgens (R) par heure. À titre de comparaison, on estime qu’une exposition de 500 R durant cinq heures est généralement létale pour un humain.

EXPOSITION FATALE

Après l’accident, s’approcher du pied d’éléphant pouvait donc être synonyme de mort très rapide. Deux minutes d’exposition auraient suffi à affecter les cellules du corps, causant des hémorragies. Quelques minutes supplémentaires auraient fait apparaitre vomissements, diarrhée et fièvre. Au bout de cinq minutes, la personne exposée n’aurait plus eu que quelques jours à vivre.

Il a fallu plusieurs années et beaucoup de courage pour que les ingénieurs trouvent un moyen de s’en approcher et d’en prélever des échantillons afin de savoir exactement ce que ce pied contient. Et ce n’est qu’en 1996 qu’un photographe a osé s’en approcher et les clichés témoignent bien de la dangerosité de la structure. Toutes sont granuleuses, d’une qualité médiocre, l’une d’entre elles montre même un individu apparaitre comme un fantôme.

Ces défauts ne sont pas liés aux performances de l’appareil mais à la radioactivité intense. Selon Motherboard, le photographe en question, Artur Korneyev, spécialiste des radiations a passé plus de temps que quiconque dans la zone contaminée. Malgré une cataracte et de lourds problèmes de santé liés à ses trois ans d’irradiation, il est encore en vie. Il n’a cependant plus le droit d’accéder au site.

TCHERNOBYL AUJOURD’HUI 

Trente ans après la catastrophe de Tchernobyl, les niveaux de radiations ont diminué dans la zone d’exclusion situé dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres autour de la centrale. La nature semble même y avoir repris ses droits mais la majeure partie de la région reste largement abandonnée.

Après la construction de la nouvelle arche de confinement, c’est un défi encore plus grand qui attend l’Ukraine. Celui de démanteler la centrale nucléaire et d’évacuer les combustibles et divers déchets radioactifs qui s’y trouvent toujours. Particulièrement délicat, complexe et coûteux, le projet devrait s’étaler sur de nombreuses années voire plusieurs décennies.

http://fr.canoe.ca/

30 ans après la catastrophe nucléaire, la faune sauvage est plus florissante que jamais à Tchernobyl


C’est quand même triste de voir qu’à cause d’un accident nucléaire, les animaux peuvent reprendre un territoire qui leur était interdit.
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30 ans après la catastrophe nucléaire, la faune sauvage est plus florissante que jamais à Tchernobyl

 

Les loups sont 7 fois plus nombreux à Tchernobyl que dans les parcs environnants. ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Les loups sont 7 fois plus nombreux à Tchernobyl que dans les parcs environnants. ©ARDEA/MARY EVANS/SIPA

30 ans après l’accident nucléaire, les grands mammifères se portent bien. Mieux même que du temps où l’homme habitait la région. C’est le cas en particulier du loup.

RÉSILIENCE. Trente ans après l’accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, la faune est florissante dans la zone d’exclusion désertée par les humains où élans, cerfs, chevreuils, sangliers et loups sont de nouveau abondants. C’est ce qu’a récemment indiqué une étude internationale montrant que ces mammifères sont au moins aussi nombreux à l’intérieur du périmètre de 4.200 km2 autour de la centrale, que dans les réserves naturelles environnantes non contaminées par la radioactivité. Ce recensement, dont les résultats ont été publiés dans la revueCurrent Biology, a été effectué par observations aériennes sur la vaste zone dévastée par un incendie suivi d’une explosion d’un des réacteurs en avril 1986.

Les activités humaines pires que la radioactivité

Il montre ainsi que les loups y sont sept fois plus nombreux que dans les parcs proches de la région.

« Il est très probable que les populations de ces animaux à Tchernobyl soient beaucoup plus nombreuses aujourd’hui qu’elles ne l’étaient avant l’accident », estime Jim Smith de l’université de Portsmouth au Royaume-Uni, un des co-auteurs de ces travaux.

« Cela ne signifie pas que la radioactivité est bonne pour la faune sauvage mais seulement que les effets des activités humaines comme l’agriculture, la chasse et l’exploitation forestière sont nettement pires », ajoute-t-il. 

Les premières études après l’accident nucléaire avaient révélé des effets importants de l’irradiation dans la zone d’exclusion, dont une forte réduction des populations animales. Cette dernière observation pourrait aussi fournir des éclairages importants pour mieux comprendre l’impact potentiel à long terme de la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011. Les observations par hélicoptère ont révélé un regain des élans, des chevreuils et des sangliers à Tchernobyl dans une période allant de un à dix ans après l’accident et ce au moment où les populations de ces mammifères déclinaient ailleurs dans l’ex-Union Soviétique, précisent les chercheurs. La catastrophe de Tchernobyl qui a forcé tous les habitants à évacuer la zone pour ne jamais y revenir, avait aussi contaminé une bonne partie de l’Europe, mais surtout l’Ukraine, la Russie et le Belarus, alors des républiques soviétiques.

 

 

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Une visite virtuelle pour ne pas oublier Fukushima


Revoir sa ville dans un tel état d’abandon doit être difficile pour ces gens qui ont du tout quitter à cause de la catastrophe nucléaire suite au tsunami en 2011. Avec cliquant sur le lien en bas du billet, vous pourrez visiter et voir l’abandon des maisons et commerces
Nuage

 

Une visite virtuelle pour ne pas oublier Fukushima

 

Au Japon, c’est la commémoration depuis quelques jours du cinquième anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Dans certaines villes touchées par le tsunami du 11 mars 2011 et proches de la centrale nucléaire Fukushima Daiichi, le temps s’est arrêté depuis.

Et pour mieux s’en rendre compte, la ville de Namie se visite virtuellement sur Google Maps.

Dans une ville laissée à l’abandon

Le projet de visite virtuelle a en fait été mené il y a deux ans, à la demande des habitants de la ville évacuée qui demandaient à voir leurs maisons. La municipalité de Namie – bourgade de 21 000 habitants – a mis en place un projet de visite virtuelle avec Google Maps. Rue par rue, Namie peut ainsi être visitée avec Google Street View.

La ville est dévoilée telle qu’elle était en 2013, deux ans après la catastrophe et toujours sans retour de ses habitants. Rues défoncées, maisons qui s’écroulent, commerces abandonnés à la hâte… un terrible décor post-apocalyptique… le centre de Namie a été épargné en partie par le tsunami, mais les maisons les plus proches de la côte ont été balayées. Le retour des réfugiés est prévu pour 2017, mais la décontamination de la ville se poursuit encore.

La visite de Namie sur Google Maps

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