La Russie va ouvrir un centre de clonage pour ramener des espèces éteintes à la vie


Je peux comprendre l’envie de revoir des animaux tels que le mammouth, certains chevaux disparus. Moi-même, je serais ébahi, mais ce n’est vraiment pas une bonne idée. Pourquoi investir de l’argent dans le passé alors que les animaux présents ont vraiment besoin d’aide, que ce soit une meilleure protection, faire revivre leurs habitats naturels, faire des gestes concrets contre la pollution.
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La Russie va ouvrir un centre de clonage pour ramener des espèces éteintes à la vie

 

Crédits : The Siberian Times

par  Malaurie Chokoualé

 

Certains en rêvent depuis des années, cela se précise : des scientifiques russes se rapprochent un peu plus de la résurrection grâce à l’ADN retrouvé piégé durant des dizaines de milliers d’années dans le pergélisol.

Le 30 août dernier, le Siberian Times a annoncé que l’université fédérale du Nord-Est (NEFU) à Iakoutsk fera cette semaine une proposition d’investissement de l’ordre de 400 millions de roubles (soit 4,9 millions d’euros) pour tenter de ramener à la vie des mammouths ou des rhinocéros laineux, des lions des cavernes ou encore des races de chevaux disparus.

Avec le soutien appuyé du gouvernement régional de la Yakoutie, la rectrice de l’université par interim, Evgenia Mikhailova, prévoit déjà de faire construire un « centre scientifique paléo-génétique de classe mondiale ». Il faut dire que la Yakoutie est une zone particulièrement riche en échantillons d’animaux datant du Pléistocène et de l’Holocène, car près de 80 % des échantillons issus de ces époques ont été retrouvés dans la région. Le Siberian Times explique même que des plans des locaux ont déjà été imaginés, et ceux-ci comprendront des laboratoires plongés en plein dans le pergélisol.

L’université travaille en étroite collaboration avec la Fondation de recherche biotechnologique (SOOAM), laboratoire de clonage controversé en Corée du Sud. La proposition d’investissement sera faite officiellement entre les 11 et 13 septembre prochains lors d’un forum (Eastern Economic Forum) qui se tiendra à Vladivostok, afin de débusquer les potentiels business angels intéressés par l’affaire. Avec des avantages fiscaux et un régime administratif simplifié, la Russie tente de créer des industries innovantes et d’attirer des technologies de pointe étrangères dans le pays. Le clonage d’espèces disparues, entre autres.

Source : The Siberian Times

 

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Un lionceau des cavernes retrouvé en Sibérie


Après avoir découvert 2 lionceaux des cavernes en Russie, un autre un peu plus vieux à été aussi découvert dans la même région et mieux conserver. On estime qu’il est mort entre 20.000 et 50.000 ans. À cause de sa bonne conservation, on parle dans le milieu de la  paléontologie de le cloner. Alors, qu’on devrait plus s’occuper des animaux en voie de disparition
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Un lionceau des cavernes retrouvé en Sibérie

 

Le lionceau avait sa tête posée sur sa patte avant droite quand il est mort. Il a passé entre 20.000 et 50.000 ans enseveli dans le permafrost en Yakouthie jusqu’à ce que la crue d’une rivière le mette au jour. © The Siberian Times

Le lionceau avait sa tête posée sur sa patte avant droite quand il est mort. Il a passé entre 20.000 et 50.000 ans enseveli dans le permafrost en Yakouthie jusqu’à ce que la crue d’une rivière le mette au jour. © The Siberian Times

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Xavier Demeersman
Journaliste

 

Deux ans après la découverte de deux lionceaux des cavernes en Yakoutie, un nouveau spécimen de cette espèce disparue il y a plus de 10.000 ans a été retrouvé. Il est « parfaitement conservé » ont déclaré les paléontologues qui n’excluent pas de pouvoir le cloner.

The Siberian Times a publié les premières photos d’un lionceau des cavernes retrouvé en septembre sur le rivage de la rivière Tirekhtykh en Yakoutie, par un habitant de la région. Issu du permafrost où il est resté à l’abri des regards, des intempéries et de la lumière durant plusieurs dizaines de millénaires, le jeune fauve de 45 cm de long surprend par son état de conservation.

« C’est un lionceau parfaitement conservé, tous les membres ont survécu, a déclaré l’un des paléontologues qui ont pu l’examiner, Albert Protopopov. Il n’y a aucune trace de blessures externes sur la peau. »

Selon les chercheurs, l’animal avait entre un mois et demi et deux mois quand il a succombé. C’était il y a vraisemblablement entre 20.000 et 50.000 ans — les analyses ultérieures de ses dents le diront. Ils ne connaissent pas pour l’instant les raisons de sa mort ni son sexe.

Cette découverte rappelle immédiatement celle de 2015, toujours dans la même région, de deux autres lionceaux des cavernes (Panthera leo spelaea). Ils furent les premiers. Plus jeunes — entre deux et trois semaines —, Uyan et Dina tels sont leurs noms, avaient défrayé la chronique. D’abord datés de 12.000 ans, les deux félins auraient plutôt péri entre 25.000 et 55.000 ans. Mais avec le nouveau, pas encore nommé, « le degré de conservation est encore meilleur » a souligné Albert Protopopov qui avait pu mené les recherches sur les deux jeunes lions.

Présentation à la presse du lionceau des cavernes retrouvé en septembre dernier en Yakouthie. © The Siberian Times

Ramener à la vie le lion des cavernes

Les fossiles de cette espèce qui a vécu dans les steppes d’Europe et de Sibérie jusqu’à il y a environ 10.000 ans sont assez rares. La découverte de ces corps dans un excellent état de conservation va donc permettre aux chercheurs de faire un bond en avant dans la connaissance de ces animaux. Plus grand prédateur durant les deux dernières périodes glaciaires, le lion des cavernes effrayait autant qu’il fascinait nos ancêtres de la préhistoire qui devaient le croiser souvent, comme en témoignent les sculptures et aussi les peintures — notamment celles de la grotte Chauvet — qui ont été retrouvées.

En 2015, au vu de la qualité des échantillons, « des tissus mous bien conservés » les paléontologfues estimaient qu’il serait possible de les cloner, promettant d’en dire plus sur leurs avancées deux à trois ans plus tard. Avec ce nouveau spécimen, la question est de nouveau posée, non sans faire polémique à l’instar des projets de clonage envisagés de mammouths disparus et autres rhinocéros laineux. Faut-il ressusciter une espèce éteinte ?

http://www.futura-sciences.com

Des lionceaux des cavernes intacts jusqu’au bout des moustaches


On en sait un peu plus sur les momies de lionceaux retrouvées en Russie dans une caverne (d’ou lion des cavernes) Ces animaux préhistoriques sont dans un parfait état, des pattes jusqu’aux moustaches. Il reste encore d’autres informations a collecter sur ces petites bêtes
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Des lionceaux des cavernes intacts jusqu’au bout des moustaches

 

Uyan et Dina mesurent environ 42 centimètres de longueur. ©Académie des Sciences de la Republique de Sakha (Yakutie)

Uyan et Dina mesurent environ 42 centimètres de longueur. ©Académie des Sciences de la Republique de Sakha (Yakutie)

Après l’annonce de la découverte exceptionnelles de momies entières de lions des cavernes, voici les premiers résultats d’analyse.

PRÉSENTATION. Uyan et Dina sont uniques dans le monde de la paléontologie : ce sont les toutes premières momies entières de lions des cavernes découvertes au monde ! Du haut de leurs 42 centimètres de long, les petits lionceaux sont devenus les ambassadeurs de leur espèce : grâce à eux, nous allons pouvoir toucher du doigt et comprendre qui étaient ces terribles prédateurs préhistoriques. Pour l’heure, ils ont reçu le nom de la rivière Uyandina, sur les rives de laquelle ils ont été trouvés en août 2015. Mais l’on ignore encore s’il s’agit d’un mâle et d’un femelle (comme leurs noms respectifs le laissent supposer) : ils pourront donc être rebaptisés plus tard. Durant l’été 2015, il y a eu une forte inondation sur cet affluent du fleuve Indigirka. Le niveau de l’eau est monté brusquement et a presque triplé. Lorsque l’eau est retombée à son niveau normal, elle a provoqué un effondrement naturel de la rive, laissant apparaître une lentille de glace.

Des lions des cavernes dans un état de conservation exceptionnel

Par un heureux hasard, l’équipe de la JSC « Severniy Mir » (« Monde du Nord »), l’entreprise sous licence officielle engagée pour la collecte de restes de mammouths dans la région (district d’Abyysky, au Nord-Est de la Sibérie), travaillait non loin.

« Quand nous les avons sortis, il était clair qu’il s’agissait de petits prédateurs félins, raconte Yakov Androsov, directeur général adjoint de la JSC « Severniy Mir ». Au début, nous ne savions pas à quelle espèce ils appartenaient. Nous avons envoyé des photos d’eux aux scientifiques de l’Académie des sciences, et ils ont pu déterminer que les petits étaient des lions des cavernes ».

Les corps des lionceaux ont été immédiatement placés dans un glacier, pour les empêcher de dégeler. Ils ont ensuite été envoyés à Iakoutsk (capitale de la Yakoutie, située en Sibériecentrale, à 3 heures d’avion du lieu de la découverte), pour être analysés.Les chercheurs ont été surpris de l’excellent état de conservation des lionceaux.

Leur fourrure, leurs pattes, leur queue, leurs oreilles, leurs yeux, et même leurs moustaches ont été préservés ! La période précise à laquelle ils ont vécu est encore inconnue, mais une première estimation la fait remonter à plus de 12.000 ans. Et leur âge au moment de leur mort est estimé à deux ou trois semaines. On voit sur les momies qu’ils avaient encore leurs dents de lait, leur corps mesure 42 centimètres de long et leurs pattes sont déjà grandes. Comme tous les membres de la famille des chats, ils ont aussi des griffes rétractiles très pointues.

Les causes de la mort des lionceaux

Quelques mois après la découverte des deux félins préhistoriques, les échantillons prélevés pour l’examen microbiologique ont parlé : les lionceaux n’étaient pas atteints de maladies dangereuses, comme la peste sibérienne par exemple. La cause la plus probable de leur décès est un effondrement du sol, qui les aurait pris au piège dans l’antre du lion. Après leur mort, les corps se sont retrouvés dans un environnement anaérobie, ce qui explique pourquoi ils ont été si bien préservés jusqu’à nos jours. D’autres analyses à venir devront permettre de préciser leur état de santé, ainsi que leur régime alimentaire. Les chercheurs vont également se pencher sur l’anatomie et la morphologie de ces spécimens uniques de lions des cavernes afin de clarifier leur lien avec les autres félins du présent comme du passé.

« Nous préférons ne dégeler et ne disséquer qu’un seul petit, précise Albert Protopopov, chef du Département d’étude de la faune du Mammouth, à l’Académie des Sciences de Yakoutie.

Le deuxième lionceau sera stocké en permanence dans un état congelé. Nous prélèverons seulement quelques minuscules échantillons d’ADN provenant de ce dernier ».

Et son collègue Valery Plotnikov d’ajouter : « Une expédition à l’emplacement de la découverte des petits dans le district d’Abyysky est prévue pour l’été 2016. »

Notamment pour rechercher d’autres restes d’animaux… et pourquoi pas ceux de la mère des lionceaux ?

©Siberian Times / Youtube

PREMIÈRE MONDIALE. Des momies de jeunes lions des cavernes découvertes en Russie


Ce sera une histoire à suivre quand les scientifiques auront étudié ces deux lionceaux qui ont existé, ils y ont existé approximativement il y a 11 mille ans. C’est une belle découverte d’avoir trouvé ces petits pratiquement intacts
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PREMIÈRE MONDIALE. Des momies de jeunes lions des cavernes découvertes en Russie

Le corps de ce jeune lion des cavernes a été parfaitement conservé dans le pergélisol russe. ©Academy of Sciences of Yakutia / Siberian Times

Le corps de ce jeune lion des cavernes a été parfaitement conservé dans le pergélisol russe. ©Academy of Sciences of Yakutia / Siberian Times

Par Morgane Kergoat

Pour la première fois, des lions des cavernes en chair et en os ont été mis au jour. Une découverte exceptionnelle, qui donne à voir l’apparence réelle de ces animaux préhistoriques jusque-là seulement reconstituée.

 

PALÉO-LIONCEAUX. C’est un rêve qui devient réalité : on sait désormais à quoi ressemblait réellement l’un des plus grands prédateurs de la Préhistoire, le lion des cavernes. Des scientifiques viennent en effet d’annoncer avoir mis au jour deux corps momifiés de lionceaux ayant vécu il y a environ 11.000 ans sur le territoire de l’actuelle République de Sakha, également appelée Yakoutie (état fédéral de Russie). Une première mondiale, car, jusqu’à présent, les scientifiques ne disposaient que des os de ce prédateur des steppes de l’ère glacière.

« C’est une découverte exceptionnelle », acquiesce Philippe Fosse,paléontologue à l’UMR 5608 TRACES (CNRS), à l’université de Toulouse. « Pour la première fois, on a un lion complet, avec sa fourrure ».

Or, jusqu’ici, la robe de ces « paléo-félins » n’était que déduite des peintures pariétales réalisées par les hommes préhistoriques. Ainsi, c’est un peu des lionnes de la grotte Chauvet que l’on voit tout à coup, en vrai.

La probabilité de découvrir un lion des cavernes congelé est quasi nulle » – Philippe Fosse, paléontologue.

Certes il n’est pas rare qu’avec la fonte du pergélisol, un animal préhistorique soit délivré des glaces. Mais d’habitude, il s’agit plutôt d’ongulés (bisons, chevaux…), de mammouths, ou de rhinocéros laineux, que de carnivores.

Surtout, « Le lion des cavernes est un animal solitaire », explique Philippe Fosse. « Contrairement aux ongulés qui vivent en groupe, la probabilité de découvrir un individu congelé est quasi nulle ! »

Comble de chance, les scientifiques disposent non pas d’un mais de deux petits lions des cavernes. En raison de leur bon état de conservation de leurs tissus, la qualité de l’ADN prélevé devrait venir éclairer le débat de sa parenté avec le lion d’Afrique actuel ou avec le tigre d’Asie. De plus, le passage au scanner révèlera probablement le contenu stomacal et, de fait, quelle était leur alimentation (lait, types de proie…).

Apparence physique du lion des cavernes

Toutefois, en raison de leur jeune âge au moment de leur mort, il sera difficile de tirer des conclusions concernant la couleur du pelage que pouvaient avoir les adultes.

Selon le paléontologue français, « La robe évolue avec l’âge chez les grands félins. Chez le lion des cavernes elle ne devait se stabiliser que vers 4,5 ou 5 ans ».

 Il ne faut donc pas s’attendre à ce que la question de la présence ou de l’absence de rayures soit définitivement tranchée après analyses complètes.

De plus « la couleur devait changer en fonction des saisons, comme c’est le cas chez un chat sauvage qui vit actuellement au Nord-Est de la Sibérie : les teintes devaient être plus foncées l’hiver », ajoute le scientifique. De même pour la densité du pelage. « Ce chat double presque de volume pour affronter une amplitude thermique d’environ 70°C. »

Ainsi, teintes et densité de poils devraient permettre d’établir à quelle saison les lionceaux sont morts.

ENQUÊTE. Les scientifiques vont alors pouvoir se livrer à une véritable analyse médico-légale : les lions présentent-ils des traces de morsures, de blessures au scanner ? Ont-ils succombé à une maladie, à la famine ? Les causes de leur décès seront peut-être révélées par les analyses en cours. L’Académie des sciences de Sakha a dores et déjà annoncé dans le Siberian Times qu’elle présentera les résultats des recherches fin novembre 2015.

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le mammouth, un mets convoité


Ne trouvez pas cela extraordinaire qu’on arrive a déterminer les causes de la mort d’un éléphant qui a exister il y a des millions d’années, alors que les crimes d’aujourd’hui ne sont pas toujours facile a déterminer la cause et les responsables ? Si je ne m’abuse, Yuka est l’éléphanteau qui a fait déjà dans les années passées la une dans le monde scientifiques et un documentaire télévisée avaient aussi été fait antérieurement …
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Le mammouth, un mets convoité

 

Le mamouth Yula

Yula avait environ un an et demi à sa mort.   © MammuthusLatreille

Des marques observées sur un jeune mammouth laineux découvert gelé en Sibérie laissent penser que l’animal a été tué par des lions des cavernes avant que des chasseurs ne volent le butin.

L’organisation Mammuthus a récupéré la carcasse de l’animal préhistorique très bien conservée auprès de chasseurs. Une première analyse détaillée du corps de la bête surnommée Yuka a été réalisée en mars dernier.

Les derniers mammouths ont disparu il y a environ 3700 ans.

Selon le Pr Daniel Fisher, de l’Université du Michigan, il y a des preuves indéniables d’une lutte à mort entre l’animal et un prédateur.

Plus important encore, ajoute le chercheur, il y a des signes évidents que des humains se seraient emparés de la bête morte rapidement après sa mort.

Si ces informations se confirment par des tests plus poussés, cette carcasse sera la première à présenter des interactions entre les humains et des prédateurs de l’époque dans cette région de la planète.

De plus, si les scientifiques estimaient que les lions chassaient les mammouths à l’image du lion moderne qui chasse l’éléphant, il n’existait aucune preuve concrète avant ce jour.

La télévision britannique a filmé un documentaire sur cette découverte (Woolly Mammoth: Secrets from the Ice).

Sur la couleur des mammouths

Yuka présente un pelage clair dans les teintes de roux, ce qui confirme la thèse émise en 2006selon laquelle la robe de ces bêtes pouvaient avoir différentes couleurs.

Un clone pour bientôt?

Un accord a été signé récemment entre des équipes de recherche russes et sud-coréennes dans le but de créer un mammouth.

Le saviez-vous?

Le lion des cavernes (Panthera leo spelea) est une sous-espèce éteinte du lion d’Afrique qui vivait à la même époque que les mammouths.

http://www.radio-canada.ca