La Chine clone un chat, et songe maintenant aux pandas


En Chine, un homme qui avait perdu son chat à payer plus de 70 000 $ cad pour cloner son copain. Bien que les scientifiques chinois ont réussit a cloner plusieurs chiens, c’est la première fois qu’ils réussissent à cloner un chat. Leur but est de réussir un jour à cloner des pandas. Personnellement, je suis contre, bien que cela pourrait aider l’espèce, cela ne réglera pas le problème s’ils perdent leur habitat. Jouer avec la nature aura peut-être des conséquences plus tard ou dans leur propre évolution.
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La Chine clone un chat, et songe maintenant aux pandas

PHOTO STR, AFP

« Aïl » est le premier chat cloné par Sinogene, une entreprise qui a déjà réussi le clonage d’une quarantaine de chiens depuis 2017.

(Pékin) Une entreprise pékinoise est parvenue à cloner un chat, une première en Chine où cette expérience pourrait constituer une avancée scientifique vers le clonage du panda, symbole mondial des espèces en danger.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Sept mois après la mort de son chat baptisé « Aïl », son propriétaire, Huang Yu, a eu la joie de retrouver son protégé sous la forme d’un adorable chaton gris et blanc.

« Ils se ressemblent à plus de 90 % », assure le jeune Chinois de 23 ans, qui espère que le chaton, né d’une chatte porteuse fin juillet, aura la même personnalité que l’Aïl d’origine.

« Aïl » est le premier chat cloné par Sinogene, une entreprise qui a déjà réussi le clonage d’une quarantaine de chiens depuis 2017.

PHOTO STR, AFP

Les propriétaires d’animaux domestiques, bouleversés par la mort de leur pensionnaire, sont prêts à payer de coquettes sommes pour ressusciter leur compagnon : un clonage de chien coûte 380 000 yuans (plus de 70 000 $ CAD), celui d’un chat 250 000 yuans (50 000 $ CAD environ).

La passion des animaux s’est emparée de la Chine au cours des dernières décennies, après avoir été réprimée sous l’ère maoïste.

D’après un rapport de l’organisme professionnel Pet Fair Asia et du site internet Goumin.com, les dépenses en faveur des animaux domestiques ont représenté l’an dernier près de 171 milliards de yuans (plus de 30 milliards $ CAD).

PHOTO STR, AFP

Le clonage d’un chat pourrait permettre d’avancer sur la voie du clonage du panda, que la Chine tente de mener à bien depuis une vingtaine d’années.

Chen Dayuan, un expert de l’Académie chinoise des sciences, a confié le mois dernier que son organisme envisageait de cloner un panda en utilisant une chatte comme mère porteuse.

Même si le panda est nettement plus gros qu’un chat à l’âge adulte, leur taille est similaire à la naissance et la gestation dure entre deux et trois mois.

https://www.lapresse.ca/

Pourrait-on ressusciter cet ancien cheval de l’ère glaciaire ?


On ne peut qu’espérer qu’ils ne trouvent pas une cellule exploitable pour l’ADN, jamais, il ne sera possible de faire revivre un cheval qui aurait vécu il y a 40 000 ans. Encore, une fois, au lieu de dépenser des fortunes dans ce genre de recherches, il serait vraiment mieux de protéger les espèces animales en danger présentement
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Pourrait-on ressusciter cet ancien cheval de l’ère glaciaire ?

 

Les scientifiques disent que ce plan pour ramener une espèce de cheval de race glaciaire éteinte constitue un plan extrême

 

Un poulain momifié qui a vécu entre 30 000 et 40 000 ans est superbement préservé, mais un ADN intact peut encore être insaisissable.

Crédit: Michil Yakovlev / Le temps sibérien

Une équipe de chercheurs annonçait il y a quelques jours la découverte, dans le permafrost de Sibérie, d’un poulain incroyablement bien conservé vieux d’au moins 40 000 ans.

Des chercheurs tentent aujourd’hui de ressusciter cet ancien cheval de l’ère glaciaire. Une entreprise très, très compliquée.

Il y a quelques semaines, une équipe de l’Université Fédérale du Nord-est (Russie) et de l’Université Kindai (Japon) tombait sur un poulain remarquablement bien conservé. L’animal avait gardé ses poils, sa queue, sa crinière et ses organes internes, et était gelé depuis 40 000 ans dans le permafrost du cratère de Batagaï, en Sibérie. L’espèce est aujourd’hui éteinte, mais certains comptent bien la ressusciter en clonant cet ancien poulain. Ces mêmes chercheurs travaillent actuellement au clonage d’un mammouth laineux. Cloner un cheval – ce qui semble plus simple sur le papier – pourrait alors permettre aux généticiens de se familiariser avec les techniques de clonage.

Pour ce faire, les chercheurs n’ont d’autre choix que d’extraire des cellules vivantes du cheval préservé

« Si nous ne trouvons qu’une cellule vivante, nous pouvons cloner cet ancien cheval », explique Woo-Suk Hwang, de la Sooam Biotech Research Foundation, spécialisée dans le clonage de chiens. « Nous pourrions ensuite la multiplier et obtenir autant d’embryons que nécessaire ».

 Rappelons que ce même chercheur fut condamné en 2006 pour falsification de données, puis en 2009 pour violations bioéthiques et détournement de fonds.

L’idée serait ici de récolter l’ovule d’une jument moderne afin de fabriquer artificiellement un embryon cloné de l’ancien poulain. Celui-ci serait alors placé dans une mère porteuse qui pourrait éventuellement donner naissance à un petit animal dont l’espèce est en veille depuis plusieurs milliers d’années. Si l’équipe semble confiante, l’entreprise paraît en revanche très compliquée. Les chances de trouver un noyau entier avec un génome intact, ou même une cellule congelée pouvant être récupérée, sont en effet très (très) minces.

Source

https://sciencepost.fr/

Des souriceaux nés de souris de même sexe


Il y a dans la nature des espèces capables de se reproduire sans être un couple. Les scientifiques ont reproduit des souriceaux avec deux femelles, mais aucun n’a survécu avec deux mâles. Qu’est-ce qu’ils ont les scientifiques de vouloir absolument aller contre nature des espèces qui doit avoir une femelle et un mâle ? Espérons qu’ils ne sont pas prêt de trouver la recette chez l’humain.
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Des souriceaux nés de souris de même sexe

 

CELL STEM CELL

Les chercheurs ont utilisé des cellules souches modifiées afin d’éliminer certains gènes.

  • Agence France-Presse

Des chercheurs chinois ont réussi à donner naissance à des souriceaux en bonne santé à partir de souris de même sexe, mais cette technologie novatrice, qui pose de nombreuses questions éthiques, est encore loin d’être applicable à l’homme.

Ces travaux ont été publiés jeudi dans la revue spécialisée américaine Cell Stem Cell. Pour franchir la barrière qui empêche la reproduction entre parents du même sexe chez les mammifères, les chercheurs ont utilisé des cellules souches modifiées afin d’éliminer certains gènes.

L’expérience a été nettement plus concluante pour les souriceaux nés de deux souris femelles : ils sont 29 à avoir été produits ainsi à partir de 210 embryons et ont ensuite vécu jusqu’à l’âge adulte en étant capable se reproduire normalement.

En revanche, les souriceaux créés à partir de deux mâles n’ont survécu que 48 heures et les chercheurs prévoient une étude plus poussée des raisons pour lesquelles le processus n’a pas fonctionné.

C’est la première fois que des recherches sur ce thème aboutissent à ce point.

« Les auteurs de l’étude ont fait un pas très important pour comprendre pourquoi les mammifères peuvent uniquement se reproduire par voie sexuée », commente un expert qui n’a pas participé à l’étude, le docteur Christophe Galichet.

« De précédentes études avaient montré que la reproduction de souris à partir de deux femelles étaient possibles (…). Des souriceaux étaient nés, mais avaient subi des retards de développement », rappelle le Dr Galichet, cité par le Science media centre.

En 2004, la toute première naissance d’une souris au matériel génétique exclusivement d’origine femelle avait été obtenue par une équipe japonaise.

Il existe à l’état naturel de nombreuses espèces capables de se reproduire via des méthodes n’impliquant pas un couple mâle/femelle.

Des reptiles, des amphibiens et des poissons peuvent se reproduire avec un seul parent, mais le processus est plus compliqué pour les mammifères.

« Nous nous sommes intéressés à la question de savoir pourquoi les mammifères peuvent seulement subir une reproduction sexuée », explique l’un des auteurs de l’étude, Qi Zhou, de l’Académie chinoise des sciences.

Les mammifères héritent d’une moitié de leur génome de leur mère et de l’autre de leur père.

Au cours du processus de reproduction chez les mammifères, certains gènes sont soumis à un mécanisme essentiel au développement, appelé « empreinte parentale ».

« Impensable » pour les humains

En vertu de ce mécanisme, pour le même gène, la copie héritée du père et celle héritée de la mère ne s’expriment pas de la même façon : l’une est active et l’autre est éteinte.

Pour contourner ce mécanisme et donc réussir à créer des souriceaux à partir d’animaux du même sexe, les chercheurs chinois ont utilisé des cellules souches embryonnaires haploïdes (ne contenant qu’un exemplaire de chaque chromosome, et non deux comme pour la reproduction sexuée classique).

Ils ont ensuite modifié la composition génétique de ces cellules via un processus complexe, avant de les injecter dans un ovule de souris.

Le processus différait selon que les parents étaient deux souris femelles ou deux souris mâles. Il était plus complexe encore dans ce dernier cas.

Théoriquement, cette méthode, qui pose de nombreuses questions éthiques, pourrait permettre une nouvelle approche pour le clonage des mammifères, voire permettre la conception pour les couples humains homosexuels.

Ces perspectives restent toutefois lointaines puisqu’en plus des considérations éthiques, ces méthodes se heurtent à des obstacles techniques.

« Il est impensable de créer un bébé humain de cette manière-là », estime le Dr Galichet, qui travaille au Francis Crick Institute, un centre de recherche biomédicale situé à Londres.

« Si quelqu’un voulait tenter de créer un bébé de couples lesbiens ou gays de cette façon, le seul fait de générer les cellules souches modifiées prendrait un temps considérable, avec une très faible perspective de succès à la fin », analyse-t-il.

« Le risque d’anomalies sévères est trop élevé et cela prendrait des années de recherche, sur différents types d’animaux, pour arriver à comprendre comment appliquer cette méthode en toute sécurité », renchérit un autre expert, le docteur Dusko Ilic, du King’s College de Londres.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

La Russie va ouvrir un centre de clonage pour ramener des espèces éteintes à la vie


Je peux comprendre l’envie de revoir des animaux tels que le mammouth, certains chevaux disparus. Moi-même, je serais ébahi, mais ce n’est vraiment pas une bonne idée. Pourquoi investir de l’argent dans le passé alors que les animaux présents ont vraiment besoin d’aide, que ce soit une meilleure protection, faire revivre leurs habitats naturels, faire des gestes concrets contre la pollution.
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La Russie va ouvrir un centre de clonage pour ramener des espèces éteintes à la vie

 

Crédits : The Siberian Times

par  Malaurie Chokoualé

 

Certains en rêvent depuis des années, cela se précise : des scientifiques russes se rapprochent un peu plus de la résurrection grâce à l’ADN retrouvé piégé durant des dizaines de milliers d’années dans le pergélisol.

Le 30 août dernier, le Siberian Times a annoncé que l’université fédérale du Nord-Est (NEFU) à Iakoutsk fera cette semaine une proposition d’investissement de l’ordre de 400 millions de roubles (soit 4,9 millions d’euros) pour tenter de ramener à la vie des mammouths ou des rhinocéros laineux, des lions des cavernes ou encore des races de chevaux disparus.

Avec le soutien appuyé du gouvernement régional de la Yakoutie, la rectrice de l’université par interim, Evgenia Mikhailova, prévoit déjà de faire construire un « centre scientifique paléo-génétique de classe mondiale ». Il faut dire que la Yakoutie est une zone particulièrement riche en échantillons d’animaux datant du Pléistocène et de l’Holocène, car près de 80 % des échantillons issus de ces époques ont été retrouvés dans la région. Le Siberian Times explique même que des plans des locaux ont déjà été imaginés, et ceux-ci comprendront des laboratoires plongés en plein dans le pergélisol.

L’université travaille en étroite collaboration avec la Fondation de recherche biotechnologique (SOOAM), laboratoire de clonage controversé en Corée du Sud. La proposition d’investissement sera faite officiellement entre les 11 et 13 septembre prochains lors d’un forum (Eastern Economic Forum) qui se tiendra à Vladivostok, afin de débusquer les potentiels business angels intéressés par l’affaire. Avec des avantages fiscaux et un régime administratif simplifié, la Russie tente de créer des industries innovantes et d’attirer des technologies de pointe étrangères dans le pays. Le clonage d’espèces disparues, entre autres.

Source : The Siberian Times

 

https://www.ulyces.co/

Clonage d’animaux de compagnie, une activité florissante


Personnellement, je suis contre le clonage qu’il importe qui est cloner. Un animal comme une personne, est unique. Ces entreprises savent bien jouer avec les émotions pour faire fortune en reproduisant des copies parfaites d’animaux de compagnie moyennant d’une très grosse somme d’argent.
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Clonage d’animaux de compagnie, une activité florissante

 

Clonage

Pour des dizaines de milliers de dollars, des entreprises peuvent cloner votre animal favori

ViaGen Pets, Sooam Biotech, deux noms d’entreprises spécialisées dans le clonage d’animaux de compagnie qui facturent entre 50 et 100 k$ pour reproduire votre animal domestique qui vient de disparaître.

Sur la page Web de Sooam Biotech, on décrit sans détour la procédure à suivre pour préserver votre animal de compagnie qui vient de décéder :

  • Envelopper le corps de l’animal dans des serviettes de bain humides
  • Le placer dans le réfrigérateur, non dans le congélateur
  • Contacter l’entreprise, remplir le formulaire sur www.notyoubutyou.com et compter environ cinq jours pour le prélèvement de tissus sains.

La suite de la procédure concerne les instructions à suivre par les vétérinaires locaux pour extraire les tissus qui serviront à cloner les animaux en Corée du Sud. Contre un chèque de 100 000 $US, Sooam Biotech vous garantit une copie à l’identique de fido ou de minou en cinq mois ou moins.

Sooam est la première compagnie mondiale à cloner des chiens. Celle-ci dispose de plusieurs chiennes « mères porteuses » pour mener à terme les gestations de clients fortunés prêts à payer le prix fort pour retrouver leurs animaux de compagnie, selon le magazine Quartz.

ViaGen Pets

Sooam Biotech n’est pas seule à vendre le clonage d’animaux. ViaGen Pets, du Texas, s’est forgée une incroyable publicité avec le décès de Samantha, le chien de Barbra Streisand, lequel fut ressuscité en deux copies conformes appelées Miss Violet et Miss Scarlett grâce à des prélèvements de tissus de la gueule et de l’estomac. Vous avez compris, on peut vous produire autant de copies de votre animal de compagnie que vous voulez.

Comme nos animaux domestiques ont une espérance de vie d’environ 15 ans en moyenne, leur décès survient assez rapidement. Si vous êtes du genre prévenant, placer 3000 $ par année, plus les intérêts, devrait suffire à combler la disparition de pitou dans 15 ans… si les défenseurs des animaux n’arrivent pas à faire fermer ces entreprises de clonage.

Passons outre les débats sur le clonage qui a débuté en 2005 avec le premier chien. À l’époque, celui-ci a nécessité 1000 embryons et une centaine de mères porteuses indique le magazine Quartz.

http://fr.canoe.ca/

Des singes clonés pour la première fois


Après maints essais, les Chinois ont réussi à cloner deux singes par la même méthode que la brebis Dolly. Dolly fut la première, mais on continuer a cloner d’autres mammifères. Cependant, du côté des primates, c’est la première fois. On veut mettre dans l’ADN des maladies humaines chez les singes pour trouver des traitements .. À mon sens, c’est de la cruauté animale.On dit que la science pour des raisons d’éthiques est contre le clonage humain … Je suis certaine que les essais pour l’humain sont en marche dans les recherches, mais bon .. On parle entre autres de cloner un enfant mort pour que les parents aient moins de peine. Quel sera l’impact sur le remplaçant ? Pour mar part, je suis totalement contre. Une personne est unique par des facteurs émotionnels, d’éducation, d’expériences que clone ne suivra pas nécessairement la même route
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Des singes clonés pour la première fois

 

Les deux petites femelles, Zhong Zhong et Hua Hua, sont âgées de sept ou huit semaines.

Les deux petites femelles, Zhong Zhong et Hua Hua, sont âgées de sept ou huit semaines.   Photo : Académie chinoise des sciences de Shanghaï

La méthode qui avait permis de cloner la brebis Dolly en 1996 a été utilisée pour créer deux macaques, ce qui rapproche la science un peu plus du clonage d’un être humain.

RADIO-CANADA AVEC ASSOCIATED PRESS

Depuis la naissance de Dolly, les scientifiques ont réussi à cloner plus d’une vingtaine de mammifères, notamment des chiens, des chats, des porcs, des vaches et de petits chevaux.

Jusqu’à présent, les chercheurs n’avaient pas été capables de faire de même chez les primates, la catégorie qui regroupe les singes et les humains.

La barrière du clonage des primates est maintenant tombée. Muming Poo, de l’Académie chinoise des sciences à Shanghai

Les deux petites femelles – Zhong Zhong et Hua Hua – sont âgées de sept ou huit semaines.

La route a été longue, mais ils ont finalement réussi.Shoukhrat Mitalipov, professeur spécialisé en génothérapie, Université de l’Oregon

Le professeur Shoukhrat Mitalipov, un spécialiste de la génothérapie et des cellules embryonnaires à l’Université de l’Oregon en santé et sciences (OHSU), avait lui aussi tenté, sans succès, de cloner un singe.

Aucune intention de cloner un humain

En principe, dit M. Poo, il devrait maintenant être possible de cloner un humain; il assure toutefois que son équipe n’a aucune intention de le faire. La science s’oppose à la création de bébés humains par clonage pour des raisons éthiques.

Murning Poo explique que le but est plutôt de créer de multiples singes génétiquement identiques pour procéder à des expériences médicales. Les singes sont particulièrement utiles dans de telles situations, puisqu’ils sont plus proches des humains que les souris ou les rats.

Le procédé reste toutefois peu efficace. Il a fallu 127 ovules pour obtenir deux bébés et jusqu’à présent, le procédé n’a réussi qu’en utilisant au départ un embryon de singe.

Les scientifiques ont été incapables de créer des bébés en santé à partir d’un singe adulte, mais les essais se poursuivent.

Dolly avait fait sensation en devenant le premier mammifère créé à partir d’un spécimen adulte.

La brebis Dolly présentée aux médias le 22 février 1997.

La brebis Dolly présentée aux médias le 22 février 1997. Photo : Reuters

79 embryons implantés

Les chercheurs chinois ont retiré d’ovules de singe le noyau qui contient l’ADN et l’ont remplacé par l’ADN d’un foetus de singe. Ces nouveaux ovules se sont développés et divisés, avant de devenir un embryon qui a ensuite été implanté dans une femelle jusqu’à la naissance.

Les scientifiques ont implanté 79 embryons pour obtenir deux bébés. Cela représente néanmoins une réussite, là où toutes les tentatives précédentes avaient échoué.

M. Poo évoque une amélioration des techniques en laboratoire et l’ajout de deux substances qui ont aidé à reprogrammer l’ADN du foetus. Cela a permis à l’ADN de délaisser certaines tâches pour se consacrer à la fabrication d’un singe « tout neuf ».

Les chercheurs chinois ont expliqué que le clonage de cellules foetales pourrait permettre de créer une multitude de singes qui, par exemple, auraient tous les mêmes problèmes génétiques que ceux responsables de maladies chez l’humain. Les animaux pourraient ensuite être utilisés pour comparer des tests et des traitements. Les chercheurs ont dit que leurs premières cibles seront les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

 

Enjeux éthiques

Rappelant l’échec des tentatives avec des cellules adultes, le professeur Mitalipov a dit croire que la même chose se produirait chez l’humain.

« Je déconseillerais à quiconque de même l’envisager », a-t-il dit.

Le chercheur Jose Cibelli, de l’Université Michigan State, pense que cela pourrait être techniquement possible un jour, mais qu’il serait « criminel » d’essayer aujourd’hui en raison du nombre de grossesses qui échoueraient en cours de route.

Si le processus devient éventuellement suffisamment efficace chez le singe, a-t-il dit, la société sera confrontée à un « grave problème éthique » quant à des essais chez l’humain.

Le transfert de l’ADN pourrait alors être combiné à une manipulation des gènes pour corriger des problèmes génétiques chez l’embryon, menant à la naissance de bébés en santé, a-t-il expliqué.

Évidemment, le clonage humain évoque la création d’une copie d’un être qui existe déjà, « mais je crois qu’on ne devrait pas aller dans cette direction-là », a ajouté le chercheur Dieter Egli, de l’Université Columbia. « Je n’y trouve aucun bienfait intéressant. »

Henry Greely, un professeur de droit de l’Université Stanford qui se spécialise dans les technologies biomédicales, envisage quant à lui la création d’une copie d’un enfant décédé pour consoler ses parents. Il doute toutefois que cela soit une raison suffisante pour tenter de faire approuver une telle procédure, du moins pour encore plusieurs décennies.

Une autre experte, Marcy Darnovsky, pense qu’il serait contraire à l’éthique de soumettre cet enfant « aux risques psychologiques et émotionnels de vivre à l’ombre de son prédécesseur génétique ».

Le clonage humain nécessiterait aussi le don de plusieurs ovules et le recours à des mères porteuses.

Le groupe de défense des droits des animaux PETA a condamné le clonage des singes.

« Le clonage est un spectacle d’horreur : un gaspillage de vies, de temps et d’argent – et la souffrance qu’engendrent de telles expériences est inimaginable », a dit la vice-présidente Kathy Guillermo par voie de communiqué.

Puisque le taux d’échec du clonage est de près de 90 %, ces deux singes sont la manifestation de souffrances et de mort à grande échelle.

Kathy Guillermo, vice-présidente de PETA

Le détail des présents travaux est publié dans le journal Cell.

http://ici.radio-canada.ca/

Devons-nous ressusciter les espèces disparues?


Personnellement, je suis contre qu’on fasse revivre les animaux disparus, alors que nous avons beaucoup qui existent et son en danger de disparaître. De plus, comme on le souligne, faire revivre ces bêtes alors que leur environnement à changé, serait aussi irresponsable. Car une espèce animale qui disparait, est une alarme que son écosystème est en danger, que les actions contre le braconnage et la chasse sportive ne sont pas suffisantes.
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Devons-nous ressusciter les espèces disparues?

 

Tigres de Tasmanie, au zoo national de Washington D.C., 1904 | Wikimedia Commons License by

Tigres de Tasmanie, au zoo national de Washington D.C., 1904 | Wikimedia Commons License by

Repéré par Léa Polverini

Repéré sur The Guardian

Le clonage d’espèces disparues ne pose pas seulement des questions éthiques, mais aussi écologiques.

La liste des espèces disparues, consignée à partir du début des années 1960 par l’UICN, s’allonge lentement mais sûrement. Pendant ce temps, les progrès de la génétique font leur chemin.

Des scientifiques, pris de scrupules ou sujets à une tentation démiurgique, envisagent de plus en plus de se servir des possibilités offertes par le clonage pour opérer une sorte de retour vers le futur et faire revivre des espèces éteintes.

Le 7 mars 2013, la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) signait l’arrêt de décès du tigre de Tasmanie, 77 ans après la mort du dernier représentant connu de l’espèce.

Or depuis, la séquence génétique de l’animal, aussi appelé thylacine ou loup marsupial, a pu être documentée et reconstituée, ce qui en théorie rendrait possible son clonage. Cette éventualité ne va pas sans poser de questions éthiques, mais également et surtout écologiques.

Devoir moral

«Nous étions responsables d’avoir chassé le thylacine jusqu’à son extinction –dans ce cas, c’est presque comme si nous devions aux espèces de les ramener [à la vie]», avance Andrew Pask, professeur à l’université de Melbourne, chargé des études sur l’ADN du marsupial.

Cette tentation n’est pas nouvelle. En 2003, une équipe de chercheurs espagnols et français avaient fait «revivre» le bouquetin des Pyrénées, en utilisant des tissus vivants prélevés sur la dernière représentante de l’espèce avant sa mort. Le clone nouveau-né avait survécu une dizaine de minutes, avant de mourir à son tour, et le projet avait été mis en sourdine.

Récemment, le quagga, une sous-espèce de zèbre d’Afrique du Sud décimée par les Boers, est à son tour réapparu sur les terres australes, ou presque. Une équipe de chercheurs, relevant qu’il appartenait à la même espèce que le zèbre des plaines, s’est servi de ce dernier pour réintroduire dans les cycles de reproduction le gène responsable des motifs zébrés propres au quagga. On a donc affaire ici à un cas d’ingénierie génétique, où une espèce proche de la disparue est utilisée pour la faire revivre, du moins sous ses traits les plus caractéristiques.

Conditions écologiques

À cet égard, le Guardian insiste sur le fait que s’il est possible de reconstituer une apparence en modifiant le génome d’une espèce, il s’avère bien plus problématique de recréer son comportement et son environnement écologique. Quand bien même serait-il possible de faire revivre ces espèces, leur survie dans un écosystème qui a lui-même évolué n’est pas garanti.

À propos du tigre de Tasmanie, Andrew Pask relevait d’ailleurs que «même si nous ne l’avions pas chassé jusqu’à l’extinction, nos analyses montrent que le thylacine avait une santé génétique très faible», ce qui laisserait supposer que sa population actuelle «serait très sujette aux maladies et ne serait pas en très bonne santé».

La disparition d’espèces devrait à cet égard être envisagée davantage comme un symptôme que comme le point d’orgue d’écosystèmes en péril. Réintroduire ces espèces alors que leur environnement s’est lui-même dégradé ne permettra pas de rétablir un équilibre. Ce ne sera jamais que restaurer une seule pièce au sein d’un ensemble décadent: louable, mais pas suffisant

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http://www.slate.fr

Les animaux du futur


Connaissez-vous les post-animaux ? Imaginez un chat ou un chien génétiquement modifié. Il peut être flou, aussi mini que Smartphone, un chien grand comme un zèbre et aussi musclé que tigre … Modifier un animal par accouplement est une chose, mais toucher la génétique et ajouter des gènes de méduse, d’anguille, voir même humain, c’est à mon avis grotesque. Surtout qu’il n’est pas permis de faire la même chose chez l’homme, car cela toucherais à la dignité humaine alors, les animaux n’ont pas le droit à une forme de dignité ?
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Les animaux du futur

 

 

On trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

On parle des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine.

 

Les nouvelles biotechnologies font florès. De la biologie de synthèse aux organismes génétiquement modifiés en passant par les nanotechnologies et la biomécanique, nous assistons à un processus permanent d’innovation. Cela concerne les humains, mais aussi les animaux domestiques qui les entourent.

Les animaux domestiques sont au cœur de ces évolutions technologiques. On parle ici des chats et chiens clonés, des porcs transgéniques destinés aux greffes sur l’être humain, des souris dont le cerveau est constitué à majorité de cellules humaine, etc. La liste est longue. Ces animaux existent déjà et en très grand nombre dans les laboratoires, mais bientôt aussi dans nos foyers. Nous commençons à avoir des interrogations sur le futur des animaux de compagnie. Il ne s’agit plus de penser qu’à des chats ou des chiens hypoallergènes, mais à de nouvelles races canines et félines ! Ce que nous nommons des post-animaux, en référence au post-humain.

Il s’agit de post-animaux, car ils sont clairement les produits d’une artificialisation; des technologies sont utilisées pour les améliorer. Quelles seraient les formes possibles de post-animaux ? Sur la base de ce qui existe dans les laboratoires, voici quelques pistes.

Commençons par nos compagnons préférés : le chat et le chien. Il y a, le domaine du clonage, technique qui permet, pour la modique somme de 100 000$, de dupliquer son compagnon récemment disparu. Aujourd’hui, c’est un procédé technique devenu presque banal. Certes, il suscite de temps en temps des défis éthiques et culturels. Mais il ne soulève plus la curiosité du public.

Il existe bien d’autres manipulations, faites en matière de génétique (OGM) sur les chiens et les chats, qui sont plus intéressantes que le clonage. Cependant, l’intervention sur les génomes d’animaux n’est pas nouvelle. En domestiquant les animaux, l’humain a transformé leur morphologie et leurs gènes dans le but d’obtenir des caractères choisis. Avec les OGM les chercheurs ne font qu’aller plus loin dans les changements génétiques ouverts par ce processus de sélection. Les animaux génétiquement modifiés peuvent être considérés comme fabriqués, en ce sens qu’ils font l’objet d’une réorientation, à notre profit, des processus naturels existants par l’intervention et la modification de certains gènes qui permettront de créer des génotypes sur mesure. On produit ainsi des mutants, à la constitution biologique choisie d’avance.

Dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

C’est ainsi qu’on trouve déjà des chats et des chiens fluorescents, grâce à l’introduction dans leur ADN d’un gène de méduse. Donc, dans un futur proche, nous pourrons adopter des chats fluorescents, ce qui est plutôt pratique pour ne pas marcher dessus lorsque l’on va à la toilette en pleine nuit.

Nous pouvons nous attendre à la commercialisation de chats-volants avec l’utilisation d’ADN d’écureuil volant. Commode lorsque l’on habite au 28e étage dans une grande ville! Finies les angoisses liées aux possibilités de chute de notre compagnon ! Non seulement on diminue les risques de chutes mortels, mais on facilite aussi les déplacements des post-chats d’un bâtiment à un autre. (Par contre, il faudrait toujours les remonter !).

Pour les chiens génétiquement modifiés, une équipe de chercheurs chinois a créé des chiens avec une masse musculaire deux fois supérieure à celle de leurs congénères. Des athlètes canins bodybuildés au naturel, sans même le besoin de faire du sport pour y arriver. Maintenant, imaginez des Pitbulls avec deux fois, voir trois fois plus de masse musculaire et les usages qui seront faits de ces animaux dans des combats de chiens, ou sur les champs de bataille.

Une autre préoccupation des généticiens est la taille des bêtes. Il est possible que les post-animaux soient de très grande taille. Actuellement, les races canines les plus grandes mesurent autour de 80 cm de hauteur et pèsent entre 50 et 80 kilos. Pour la démonstration, partons de la transformation qui est celle des saumons génétiquement modifiés : doublons la taille actuelle du chien pour avoir une projection. Notre post-chien ferait alors 1 m 60 pour 140 kilos (l’équivalent d’un zèbre !). Et si on couplait génétiquement le géantisme avec l’hypermuscularité, on pourrait avoir un chien de 300 kilos (le poids d’un tigre de Sibérie !).

D’un autre côté, il y a la miniaturisation des animaux de compagnie. C’est un mouvement dans la domestication qui a pris beaucoup d’ampleur dans les milieux urbains, depuis plus de 100 ans. Il faut que les nouvelles races d’animaux de compagnie rentrent dans le sac à main. Un excellent exemple est le micro-cochon (génétiquement modifié) chinois de compagnie (1600 $). Ils sont deux fois moins grands que les autres races de cochons.

Pour le moment, la miniaturisation demeure aux alentours d’une division par deux du poids et de la taille des animaux domestiques. Faisons le même calcul pour la miniaturisation de notre félin préféré. La race de chat la plus petite est de 2 kilos pour 20cm. Même démonstration, mais vers la miniaturisation : ce qui ferait un post-chat de moins d’un kilo à l’alentour de 8-10 cm de haut (13cm l’iPhone 7). Et on pourrait le rendre fluo, voire électrique (gène anguille). Pour le faire ressembler à un célèbre Pokémon.

L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Et finalement, le post-chat ou le post-chien auraient du gène humain pour permettre l’identification du propriétaire plus facile. Cela se fait avec la technique du mélange des cellules embryonnaires issues d’espèces différentes, méthode utilisée couramment sur les souris. C’est ce que les chercheurs appellent « Humanisation» de l’animal. L’animal pourrait donc être modifié par la présence de cellules humaines. L’inverse n’est pas autorisé, car constitue « une menace à la dignité humaine. »

Voici donc quelques exemples de post-animaux qui seront prochainement commercialisés, non pas dans 100 ans, mais bien dans 20 ans. En réalité, les animaux que nous avons présentés ne sont que la partie émergée de l’iceberg du monde des biotechnologies, car d’autres post-chiens et post-chats vont faire bientôt leurs apparitions avec des propriétés génétiques de plus en plus incroyables. La technologie a toujours de bons et de mauvais usages, et prétendre en faire le tri est illusoire. En revanche, il n’est pas illusoire de s’interroger sur l’avenir de nos plus proches compagnons

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Un ver revient avec deux têtes d’un voyage dans l’espace


Imaginez, les scientifiques amputés passent plusieurs semaines dans l’espace à bord de la station spatiale internationale et grâce à sa capacité régénératrice, il ne pousse non pas une tête, mais 2 … Alors d’autres et ils préféraient rester plus longtemps à la lumière que ceux sur terre … On pourrait faire un film d’horreur par ce genre de mutation
Nuage

 

Un ver revient avec deux têtes d’un voyage dans l’espace

 

Le HuffPost  |  Par Claire Tervé

SCIENCES- Un séjour dans l’espace, ça vous change un homme… Et un ver. Pour une étude scientifique, des vers ont été envoyés dans la station spatiale internationale (ISS), pendant cinq semaines. A leur retour sur Terre, l’un d’eux avait deux têtes… qui repoussent quand on les ampute.

Ce sont des scientifiques de l’université américaine de Tufts qui ont dévoilé leur expérience sur le site Regeneration en avril dernier, rapporte Mashable. Le sujet, un ver plat amputé (Dugesia japonica) d’un centimètre, connu pour ses capacités régénératrices express après amputation, a passé cinq semaines dans l’espace. Délesté de sa tête, le ver, au lieu de « simplement » se régénérer, s’est vu pousser deux têtes.

« En plus de 18 ans d’expérience dans le maintien d’une colonie de D. japonica qui comprend plus de 15.000 vers de contrôle, rien qu’au cours des cinq dernières années, les chercheurs de Tufts n’avaient jamais observé l’apparition spontanée d’une double tête », affirme l’université dans un communiqué.

Photo published for Space-traveling flatworms help scientists enhance understanding of regenerative health

 

Le ver aurait pu arrêter ses exploits là, mais les chercheurs ont remarqué que quand ils coupent à nouveau les deux têtes, celles-ci repoussent, relate Mashable.

« Ce qui démontre que la modification du plan d’organisation du ver était permanente », ont-ils expliqué.

Une capacité qui n’est pas sans rappeler la célèbre créature mythologique à plusieurs têtes: l’Hydre de Lerne.

Cette découverte s’inscrit dans une expérience réalisée en 2015 où les chercheurs ont envoyé un groupe de 15 vers pour un séjour dans l’ISS, afin de le comparer avec un autre groupe resté sur Terre. Il a également été observé que certains vers de l’espace se clonaient en se séparent dans un processus de « scissiparité« . Les sujets étaient également partiellement paralysés mais passaient plus de temps à la lumière que les autres vers restés sur Terre.

Des difficultés à recréer les conditions sur Terre

Cependant, les scientifiques précisent qu’on ne peut pas affirmer formellement que ces changements sont dus à la vie dans l’espace puisque, en comparaison, le groupe resté sur Terre n’a pas vécu le voyage ni subi d’atterrissage, situations difficiles à recréer sans les réaliser réellement. Et comme le souligne Mashable, il a été délicat de maintenir les deux groupes à la même température.

« Alors que les hommes vont connaître une transition et devenir une espèce spatiale, il est important de déduire l’impact des vols spatiaux sur notre santé dans l’intérêt de la médecine et du futur de la recherche spatiale », a affirmé Junji Morokuma, coauteur de l’étude.

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Incapable de supporter la mort de sa chienne, il dépense une fortune pour la cloner


 

80 mille dollars pour cloner un chien et avoir un double d’un chien qu’on a vraiment apprécié, je crois que cela ne garantit pas que les chiens seront identiques en tempéraments. Il y a tellement de chiens extraordinaires dans les refuges pour animaux, qui ne demande que d’être adopté …
Nuage

Incapable de supporter la mort de sa chienne, il dépense une fortune pour la cloner

 

Dévasté par le décès de sa chienne, un Torontois a pris la grande décision de la faire cloner pour la modique somme de 80 000 $. Une petite folie qu’il ne regrette pas un seul instant.

En août dernier, Matthew Johnson faisait face à la mort de sa chienne Woofie, un berger allemand âgé de 20 ans. Un deuil impossible pour le Torontois qui a décidé de tout faire pour faire revivre sa chienne adorée, même si cela devait coûter une petite fortune.

Un duo inséparable

chien cloné

Entre Woofie et son humain, c’est une très belle histoire qui s’est écrite au fil des années. Il faut dire que la chienne a été d’un très grand réconfort pour son maître lorsqu’il a été hospitalisé pour une forme rare de méningite. Partiellement paralysé, Matthew Johnson avoue qu’il n’aurait pas pu marcher à nouveau sans l’aide de Woofie. Lorsqu’il remarque que la santé de son chien commence à décliner, le Torontois n’hésite pas longtemps : il demande l’aide d’un laboratoire spécialisé (situé au Texas) afin de faire cloner Woofie et de pouvoir revivre de beaux moments avec elle.

Un clonage et deux adorables chiots

 

Chiots clonés canada

Après avoir déboursé 80 000 $ (soit plus de 70 000 euros) et donné des échantillons d’ADN (sang, salive et peau), le laboratoire a pu procéder au clonage de Woofie. L’embryon a ensuite été implanté dans le corps d’une chienne porteuse. Deux chiots sont venus au monde à la suite de ce clonage pour le plus grand bonheur de Matthew Johnson qui a pu les rencontrer il y a quelques jours et les serrer dans ses bras.

Woofie Junior (le chiot qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Woofie) et Blondie partagent désormais le quotidien du Torontois qui ne se lasse pas de les observer et ne regrette pas une seconde l’argent dépensé.

Quant à ceux qui ne comprennent pas son choix de cloner sa chienne adorée, Johnson explique que son but était de retrouver un chien qui serait totalement à l’unisson avec lui, un vrai compagnon.

Par Elise PetterCrédits photo :

PHOTO CAPTURE D’ÉCRAN / CTV NEWS

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