Un lionceau des cavernes retrouvé en Sibérie


Après avoir découvert 2 lionceaux des cavernes en Russie, un autre un peu plus vieux à été aussi découvert dans la même région et mieux conserver. On estime qu’il est mort entre 20.000 et 50.000 ans. À cause de sa bonne conservation, on parle dans le milieu de la  paléontologie de le cloner. Alors, qu’on devrait plus s’occuper des animaux en voie de disparition
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Un lionceau des cavernes retrouvé en Sibérie

 

Le lionceau avait sa tête posée sur sa patte avant droite quand il est mort. Il a passé entre 20.000 et 50.000 ans enseveli dans le permafrost en Yakouthie jusqu’à ce que la crue d’une rivière le mette au jour. © The Siberian Times

Le lionceau avait sa tête posée sur sa patte avant droite quand il est mort. Il a passé entre 20.000 et 50.000 ans enseveli dans le permafrost en Yakouthie jusqu’à ce que la crue d’une rivière le mette au jour. © The Siberian Times

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Xavier Demeersman
Journaliste

 

Deux ans après la découverte de deux lionceaux des cavernes en Yakoutie, un nouveau spécimen de cette espèce disparue il y a plus de 10.000 ans a été retrouvé. Il est « parfaitement conservé » ont déclaré les paléontologues qui n’excluent pas de pouvoir le cloner.

The Siberian Times a publié les premières photos d’un lionceau des cavernes retrouvé en septembre sur le rivage de la rivière Tirekhtykh en Yakoutie, par un habitant de la région. Issu du permafrost où il est resté à l’abri des regards, des intempéries et de la lumière durant plusieurs dizaines de millénaires, le jeune fauve de 45 cm de long surprend par son état de conservation.

« C’est un lionceau parfaitement conservé, tous les membres ont survécu, a déclaré l’un des paléontologues qui ont pu l’examiner, Albert Protopopov. Il n’y a aucune trace de blessures externes sur la peau. »

Selon les chercheurs, l’animal avait entre un mois et demi et deux mois quand il a succombé. C’était il y a vraisemblablement entre 20.000 et 50.000 ans — les analyses ultérieures de ses dents le diront. Ils ne connaissent pas pour l’instant les raisons de sa mort ni son sexe.

Cette découverte rappelle immédiatement celle de 2015, toujours dans la même région, de deux autres lionceaux des cavernes (Panthera leo spelaea). Ils furent les premiers. Plus jeunes — entre deux et trois semaines —, Uyan et Dina tels sont leurs noms, avaient défrayé la chronique. D’abord datés de 12.000 ans, les deux félins auraient plutôt péri entre 25.000 et 55.000 ans. Mais avec le nouveau, pas encore nommé, « le degré de conservation est encore meilleur » a souligné Albert Protopopov qui avait pu mené les recherches sur les deux jeunes lions.

Présentation à la presse du lionceau des cavernes retrouvé en septembre dernier en Yakouthie. © The Siberian Times

Ramener à la vie le lion des cavernes

Les fossiles de cette espèce qui a vécu dans les steppes d’Europe et de Sibérie jusqu’à il y a environ 10.000 ans sont assez rares. La découverte de ces corps dans un excellent état de conservation va donc permettre aux chercheurs de faire un bond en avant dans la connaissance de ces animaux. Plus grand prédateur durant les deux dernières périodes glaciaires, le lion des cavernes effrayait autant qu’il fascinait nos ancêtres de la préhistoire qui devaient le croiser souvent, comme en témoignent les sculptures et aussi les peintures — notamment celles de la grotte Chauvet — qui ont été retrouvées.

En 2015, au vu de la qualité des échantillons, « des tissus mous bien conservés » les paléontologfues estimaient qu’il serait possible de les cloner, promettant d’en dire plus sur leurs avancées deux à trois ans plus tard. Avec ce nouveau spécimen, la question est de nouveau posée, non sans faire polémique à l’instar des projets de clonage envisagés de mammouths disparus et autres rhinocéros laineux. Faut-il ressusciter une espèce éteinte ?

http://www.futura-sciences.com

Un lionceau retrouvé dans un appartement en banlieue de Paris


Louer un animal pour faire un égoportrait puis l’abandonner à son sort dans un appartement d’une grande ville est  vraiment ignoble.  Ce jeune veut épater la galerie dans les réseaux sociaux. C’est irresponsable autant la personne qui offre une location d’un animal sauvage que celui qui loue pour le plaisir de faire parler de lui et l’abandonne
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Un lionceau retrouvé dans un appartement en banlieue de Paris

 

 

TWITTER / POMPIERS DE PARIS

Agence France-Presse

Un lionceau, « loué » par un jeune homme qui a été placé en garde à vue, a été retrouvé mardi en train de dépérir dans un appartement inoccupé en banlieue nord de Paris, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Les policiers avaient repéré le jeune homme de 24 ans, qui se prenait en photo avec un lionceau et diffusait les images sur les réseaux sociaux.

Interpellé mardi matin, il a reconnu avoir « loué » le félin sans préciser l’identité du propriétaire, a dit à l’AFP une source proche du dossier.

Le jeune homme, connu pour s’être exhibé au printemps dernier sur un cheval, casque de moto sur la tête, dans une ville de proche banlieue parisienne, « aime faire parler de lui, l’ego fait faire des choses imprudentes », a commenté cette source.

L’animal n’était pas à son domicile et a fini par être retrouvé dans un appartement inoccupé. Alertés par la police, les pompiers ont capturé le lionceau, « un peu apeuré », à l’aide d’une perche munie d’un lasso et l’ont mis en cage.

L’animal, qui était « en phase de dépérissement », a été confié à une association de protection des animaux.

En 2016, un tigreau avait déjà été découvert en Seine-Saint-Denis, où des dealeurs monnayaient des selfies en sa compagnie contre quelques euros. L’animal avait été abandonné lorsque la police s’était mise à sa recherche.

quebec.huffingtonpost.ca/

Des lionceaux des cavernes intacts jusqu’au bout des moustaches


On en sait un peu plus sur les momies de lionceaux retrouvées en Russie dans une caverne (d’ou lion des cavernes) Ces animaux préhistoriques sont dans un parfait état, des pattes jusqu’aux moustaches. Il reste encore d’autres informations a collecter sur ces petites bêtes
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Des lionceaux des cavernes intacts jusqu’au bout des moustaches

 

Uyan et Dina mesurent environ 42 centimètres de longueur. ©Académie des Sciences de la Republique de Sakha (Yakutie)

Uyan et Dina mesurent environ 42 centimètres de longueur. ©Académie des Sciences de la Republique de Sakha (Yakutie)

Après l’annonce de la découverte exceptionnelles de momies entières de lions des cavernes, voici les premiers résultats d’analyse.

PRÉSENTATION. Uyan et Dina sont uniques dans le monde de la paléontologie : ce sont les toutes premières momies entières de lions des cavernes découvertes au monde ! Du haut de leurs 42 centimètres de long, les petits lionceaux sont devenus les ambassadeurs de leur espèce : grâce à eux, nous allons pouvoir toucher du doigt et comprendre qui étaient ces terribles prédateurs préhistoriques. Pour l’heure, ils ont reçu le nom de la rivière Uyandina, sur les rives de laquelle ils ont été trouvés en août 2015. Mais l’on ignore encore s’il s’agit d’un mâle et d’un femelle (comme leurs noms respectifs le laissent supposer) : ils pourront donc être rebaptisés plus tard. Durant l’été 2015, il y a eu une forte inondation sur cet affluent du fleuve Indigirka. Le niveau de l’eau est monté brusquement et a presque triplé. Lorsque l’eau est retombée à son niveau normal, elle a provoqué un effondrement naturel de la rive, laissant apparaître une lentille de glace.

Des lions des cavernes dans un état de conservation exceptionnel

Par un heureux hasard, l’équipe de la JSC « Severniy Mir » (« Monde du Nord »), l’entreprise sous licence officielle engagée pour la collecte de restes de mammouths dans la région (district d’Abyysky, au Nord-Est de la Sibérie), travaillait non loin.

« Quand nous les avons sortis, il était clair qu’il s’agissait de petits prédateurs félins, raconte Yakov Androsov, directeur général adjoint de la JSC « Severniy Mir ». Au début, nous ne savions pas à quelle espèce ils appartenaient. Nous avons envoyé des photos d’eux aux scientifiques de l’Académie des sciences, et ils ont pu déterminer que les petits étaient des lions des cavernes ».

Les corps des lionceaux ont été immédiatement placés dans un glacier, pour les empêcher de dégeler. Ils ont ensuite été envoyés à Iakoutsk (capitale de la Yakoutie, située en Sibériecentrale, à 3 heures d’avion du lieu de la découverte), pour être analysés.Les chercheurs ont été surpris de l’excellent état de conservation des lionceaux.

Leur fourrure, leurs pattes, leur queue, leurs oreilles, leurs yeux, et même leurs moustaches ont été préservés ! La période précise à laquelle ils ont vécu est encore inconnue, mais une première estimation la fait remonter à plus de 12.000 ans. Et leur âge au moment de leur mort est estimé à deux ou trois semaines. On voit sur les momies qu’ils avaient encore leurs dents de lait, leur corps mesure 42 centimètres de long et leurs pattes sont déjà grandes. Comme tous les membres de la famille des chats, ils ont aussi des griffes rétractiles très pointues.

Les causes de la mort des lionceaux

Quelques mois après la découverte des deux félins préhistoriques, les échantillons prélevés pour l’examen microbiologique ont parlé : les lionceaux n’étaient pas atteints de maladies dangereuses, comme la peste sibérienne par exemple. La cause la plus probable de leur décès est un effondrement du sol, qui les aurait pris au piège dans l’antre du lion. Après leur mort, les corps se sont retrouvés dans un environnement anaérobie, ce qui explique pourquoi ils ont été si bien préservés jusqu’à nos jours. D’autres analyses à venir devront permettre de préciser leur état de santé, ainsi que leur régime alimentaire. Les chercheurs vont également se pencher sur l’anatomie et la morphologie de ces spécimens uniques de lions des cavernes afin de clarifier leur lien avec les autres félins du présent comme du passé.

« Nous préférons ne dégeler et ne disséquer qu’un seul petit, précise Albert Protopopov, chef du Département d’étude de la faune du Mammouth, à l’Académie des Sciences de Yakoutie.

Le deuxième lionceau sera stocké en permanence dans un état congelé. Nous prélèverons seulement quelques minuscules échantillons d’ADN provenant de ce dernier ».

Et son collègue Valery Plotnikov d’ajouter : « Une expédition à l’emplacement de la découverte des petits dans le district d’Abyysky est prévue pour l’été 2016. »

Notamment pour rechercher d’autres restes d’animaux… et pourquoi pas ceux de la mère des lionceaux ?

©Siberian Times / Youtube