Le Saviez-Vous ► Ce sismo­graphe vieux de 2 000 ans peut prédire les trem­ble­ments de terre


Il y a 2 000 ans, un scientifique chinois à créer le premier sismographe avec une précision déconcertante.
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Ce sismo­graphe vieux de 2 000 ans peut prédire les trem­ble­ments de terre

par  Nicolas Pujos 

Il y a 2000 ans, le scien­ti­fique chinois Zhang Heng a inventé le premier appa­reil suscep­tible de prévoir les trem­ble­ments de terre. Alors que le premier sismo­graphe a offi­ciel­le­ment été inventé au début du XVIIIe siècle, le scien­ti­fique chinois Zhang Heng a mis au point le premier détec­teur de trem­ble­ments de terre de l’his­toire dès l’an 132. Vivant sous la dynas­tie des Han, Zhang Heng était à la fois astro­nome, mathé­ma­ti­cien, ingé­nieur, géographe, ainsi qu’un inven­teur de génie.

Son appa­reil en bronze est une jarre mesu­rant envi­ron deux mètres de diamètre. Huit dragons et des crapauds à la gueule semi-ouvertes dési­gnent des points cardi­naux. En prin­cipe, les oscil­la­tions d’un séisme font rouler une bille de bronze de la gueule du dragon en direc­tion de la gueule du crapaud en fonc­tion de sa lati­tude.

Cette descrip­tion théo­rique n’a jamais pu être confir­mée par les cher­cheurs. À ce jour, ils n’ont toujours pas pu iden­ti­fier le méca­nisme de fonc­tion­ne­ment de l’objet. Seule une descrip­tion partielle, consul­table dans un livre rédigé au Ve siècle, permet d’émettre des spécu­la­tions sur son fonc­tion­ne­ment exact.

Six ans après son inven­tion, soit en 138, un premier séisme a été détecté à l’ouest de Luoyang. En 2005, l’ex­pé­rience a été repro­duite dans la ville de Zengz­hou, en Chine, ainsi qu’au Viet­nam. La machine fonc­tionne bel et bien, mais son méca­nisme demeure encore un mystère.

https://www.ulyces.co/news/

À Taïwan, les chats pressentent un séisme quelques secondes avant les tremblements


Le 8 août dernier, un tremblement de terre de magnitude 6 a frappé Taiwan. Dans un appartement, une caméra de surveillance a filmé la réaction des 5 chats durant le séisme. Ils ont quand même été très calme pendant cet épisode stressant.
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À Taïwan, les chats pressentent un séisme quelques secondes avant les tremblements

Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !


Ce n’est pas vraiment ce que je m’attendais comme son, mais bon, je ne suis pas une sismologue. Par contre, c’est intéressant de savoir que la technologie est capable d’entendre les secousses sismiques même à faible intensité sur la planète Mars
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Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !

 

Xavier Demeersman
Journaliste

Arrivé en novembre 2018, InSight a enregistré son premier tremblement de Mars. C’est le premier séisme mesuré sur une autre planète que la Terre et la Lune.

Le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structure) qui équipe InSight a enregistré son premier séisme martien. Il s’est produit le 6 avril dernier, lors de la 128e journée sur Mars de l’atterrisseur. 

« Jusqu’à présent, nous avons recueilli des bruits de fond, mais ce premier évènement inaugure officiellement un nouveau domaine : la sismologie martienne ! », s’est réjoui Bruce Banerdt, du JPL et chercheur principal de la mission.

L’évènement du 6 avril désigné Sol 128 apparaît en effet être le premier à provenir des entrailles de la Planète rouge, à la différence de trois autres activités sismiques, de plus faible magnitude encore, enregistrées les 14 mars, 10 et 11 avril. Bien que les chercheurs n’aient pas encore réussi à déterminer leur origine exacte, ces mouvements inclinent à penser qu’ils aient été provoqués par le vent en surface.

Écoutez les tremblements de Mars. Outre l’évènement du 6 avril, on peut percevoir de micro-évènements créés par les alizés martiennes ou même par les mouvements d’InSight. © Nasa, JPL-Caltech

Un premier séisme qui ressemble à ceux détectés sur la Lune

Le premier tremblement de Mars était de faible intensité, comparable à un petit frémissement perdu parmi des milliers d’autres sur notre Terre, planète infiniment plus bruyante. D’ailleurs, il n’y aurait peut-être pas été détecté. Il ressemble aux petits séismes enregistrés sur la Lune par les cinq sismomètres déposés par les missions Apollo. Mais cela veut-il dire pour autant que notre voisine, planète deux fois plus petite que la nôtre, résonne d’une activité sismique plus similaire à celle de notre satellite naturel que celle de notre planète ? Il est bien sûr encore trop tôt pour se prononcer, les « écoutes » ne faisant que commencer.

Les causes de ce petit évènement peuvent être des fractures provoquées par le stress de la croûte martienne qui se contracte en se refroidissant, à l’instar de la Lune. Cependant, les chercheurs n’excluent pas non plus que la chute d’une météorite soit à l’origine de cette onde sismique. Les analyses sont toujours en cours.

En tout cas, même si ce premier séisme martien est modeste, pour les géophysiciens, qui par l’intermédiaire de ce sismométre très sensible ont enfin une oreille posée sur le sol martien, c’est déjà énorme.

« C’est très excitant d’avoir enfin la preuve que Mars est toujours active sur le plan sismique » a salué Philippe Lognonné, qui dirige l’équipe Seis à l’IPGP, l’Institut de physique du globe de Paris, et qui rappelle combien l’attente était longue.

https://www.futura-sciences.com

Écoutez pour la première fois le son des vents martiens


Grâce à la sonde InSight a pour but d’étudier les tremblements de terre sur Mars. En attendant qu’il se mette au travail, il a enregistré le vent sur la planète rouge. La NASA a dû augmenter de quelques octaves pour notre oreille puisse l’entendre.
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Écoutez pour la première fois le son des vents martiens

 

Crédits : NASA/JPL-Caltech.

par Brice Louvet

L’atterrisseur InSight de la NASA, sur Mars depuis un peu moins de deux semaines, a récemment enregistré des vibrations causées par le vent soufflant sur les instruments scientifiques. Vous vous apprêtez à écouter les tout premiers “sons” des vents martiens.

Cela ne vous aura pas échappé : la sonde Insight, de la NASA, a survécu à la descente risquée dans l’atmosphère de Mars. À peine atterri, le robot nous a même gratifié d’une première photo (poussiéreuse), nous rassurant quant à ses capacités de fonctionnement. Ses panneaux solaires désormais activés, InSight a récemment pu configurer son sismomètre (SEIS), destiné à mesurer les “tremblements de Mars”. En attendant de pouvoir être déposé au sol pour commencer les analyses, l’instrument a enregistré d’autres types de vibrations. Un véritable régal auditif complètement imprévu.

Les sons de ces coups de vent ont été enregistrés par l’instrument SEIS, un sismomètre du Cnes, installé à bord de la sonde InSight, ainsi que par un capteur de pression.

“Ce sont les quinze premières minutes de données d’un des sous-composants du sismomètre”, explique Thomas Pike, de l’Imperial College à Londres et responsable de l’instrument. “C’est un peu comme un drapeau flottant dans le vent. Mais le son a vraiment l’air de venir d’un autre monde, ce qui est exactement le cas, poursuit-il. Notre oreille n’est pas habituée à reconnaître ce son”.

Des sons venus d’un autre monde

“Inaltérées, ces vibrations sont à peine audibles, car elles ont été enregistrées à une fréquence de 50 hertz, à l’extrémité inférieure de ce que l’oreille humaine peut détecter“, explique en effet le chercheur.

Une différence de fréquences que nous devons à l’atmosphère martienne, très fine et très peu dense (1% de l’atmosphère terrienne). C’est pourquoi la NASA a tenu à partager ce fichier audio avec un son décalé de six octaves, dans une plage audible pour l’Homme.

Tremblements de Mars

On rappelle évidemment que la mission principale d’Insight sera d’étudier les “tremblements de Mars” en plantant un sismomètre dans le sol. Si la plupart des tremblements de terre sur notre planète se produisent à cause de la tectonique des plaques, ce n’est pas le cas de Mars. L’objet de la mission sera donc de déterminer l’origine de ces vibrations martiennes.

Analyser les ondes sismiques martiennes pourrait également permettre de comprendre la composition de l’intérieur de la planète rouge. En traversant la planète, les ondes recueillent en effet au passage des informations contenues dans les sols. Si tel est le cas, nous serons alors en mesure de mieux appréhender la formation des planètes rocheuses en général, et donc de la Terre.

Source

https://sciencepost.fr/

Non, les chats ne prédisent pas les séismes


  Les chats, ont-ils un sixième sens pour prévoir les tremblements de terre ? Certains croiront oui, mais la réalité est tout autre.
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Non, les chats ne prédisent pas les séismes

 

  Source: Les Décodeurs (Le Monde)

VIDÉO Ancrée dans la croyance populaire, la légende se renforce sur Internet, témoignages vidéo à l’appui: dotés d’un mystérieux sixième sens, les chats seraient donc capables de prédire les tremblements de terre.

Faux! C’est même beaucoup plus simple que ça.

Explications.

Spécialistes du genre, Les Décodeurs (Le Monde) scrutent la Toile chaque jour à la recherche des contre-vérités: une mission d’utilité publique à l’heure où la Toile jouit d’un arsenal de « fake news » sans précédent. L’une des dernières enquêtes en date s’est penchée sur le don supposé du chat à flairer le tremblement de terre. Un prophète à pattes de velours?

Séisme d’Osaka

En effet, après le séisme d’Osaka le 18 juin dernier, un internaute (cf. séquence ci-dessus) a publié des images de vidéosurveillance censées prouver que les félins présents dans cette pièce avaient ressenti avant tout le monde le violent séisme de magnitude 6,1 qui a frappé la mégapole japonaise.

Sur ce point, nul doute: le chat ressent bien la secousse avant l’être humain. Mais il ne prédit en revanche rien du tout. Et il n’est nullement question d’un sixième sens!

Ondes P

En réalité, la réaction des félins s’explique par l’émission d’ondes P (ou ondes primaires), de petite amplitude, dont les chats sont capables de percevoir le bruit à défaut de la moindre manifestation visible:

« Ces dernières ne sont pas assez fortes pour faire bouger les meubles, mais génèrent un bruit perceptible par les chats, ce qui explique leur réaction », explique Baptiste Gombert, post-doctorant en sismologie à l’université d’Oxford et auteur d’une thèse sur les glissements co-sismiques.

Ondes de surface

Aux ondes P succèdent les ondes de surface, plus lentes et responsables du mouvement des meubles visible sur cette vidéo. Les chats n’ont donc rien « prédit » du tout: le tremblement de terre avait déjà lieu au moment de leur réaction. Bref, un ressenti précoce. Un gain d’à peine quelques secondes qui n’aurait certainement pas suffi à mettre toute une population à l’abri…

https://www.7sur7.be/

Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide


En septembre dernier, Mexico a tremblé d’une magnitude de 7,1 et il y a eu plusieurs morts. Ce séisme a aussi fait trembler une pyramide qui a été affectée le haut de la pyramide et deux temples ont apparu, un dédié à une divinité suprême des Mexicas et l’autre pour le dieu de la pluie. Ils ont aussi découvert des céramiques et encensoir datant environ dans l’an 1150.
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Après le séisme de Mexico, un temple découvert dans une pyramide

 

AFP

Le tremblement de terre qui a dévasté le centre de Mexico le 19 septembre dernier a permis une découverte archéologique de taille: les vestiges d’un temple dédié à Tláloc, dieu de la pluie à l’époque de la civilisation des Mexicas, et situé à l’intérieur de la pyramide de Teopanzolco, dans l’état central de Morelos.

Le temple a été présenté à la presse jeudi à Cuernavaca, capitale de l’état de Morelos où se trouve la pyramide de Teopanzolco, figure de la civilisation tlahuique, qui s’est développée dans la région et à laquelle les cultures Aztèques et Mexica sont liées.

A cause du tremblement de terre, «la pyramide a subi une modification considérable du noyau de sa structure», a expliqué à la presse Bárbara Koniecza, archéologue de l’Institut national d’Anthropologie et Histoire (INAH).

Le 19 septembre en fin d’après-midi, un tremblement de terre de magnitude 7,1 et dont l’épicentre se trouvait entre les états de Morelos et de Puebla, a secoué le centre de Mexico, faisant 369 morts, en majorité dans la capitale.

Le séisme a principalement affecté la partie supérieure de la pyramide, où ont été découverts deux temples, l’un dédié à Huitzilopochtli, divinité suprême des Mexicas, l’autre à Tláloc, dieu de la pluie.

Lorsque l'INAH a effectué ses recherches avec un... (RONALDO SCHEMIDT, AFP)

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

RONALDO SCHEMIDT, AFP

«Le sol des deux sanctuaires s’est effondré puis incliné, ce qui a également compromis sa stabilité», a souligné Bárbara Koniecza.

Lorsque l’INAH a effectué ses recherches avec un géoradar pour retrouver la structure pyramidale, son équipe a découvert les vestiges d’une structure cachée, également dédiée à Tláloc.

Des restes de céramiques et un encensoir de l’ère tlahuique ont aussi été découverts.

La structure de la pyramide de Teopanzolco, qui mesure 16 mètres de haut, remonte environ à l’année 1150.

Le temple découvert aurait mesuré environ six mètres de long et quatre mètres de large, ont précisé les experts de l’INAH, avec un escalier d’accès situé sur le côté ouest du bâtiment, juste à l’endroit où se trouve l’escalier actuel, visible, et intégré à la pyramide.

http://journalmetro.com

Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme


 

Selon les scientifiques, les preuves que les animaux sentiraient des tremblement de terre n’est pas vraiment prouver, car les observations manquent de rigueur. Ceci dit, pas parce qu’ils n’ont pas trouver des preuves, que les animaux ne ressentent pas les séismes
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Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme

 

Illustration d'un sismographe.

L’une des difficultés observées par les chercheurs est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Photo : iStock

Depuis des siècles, dans la perception populaire, le comportement anormal de certains animaux comme les chiens, les chats et les vaches est considéré comme un signe précurseur de tremblements de terre, mais une récente analyse conclut qu’il n’existe aucune preuve solide pour soutenir cette hypothèse.

Un texte d’Alain Labelle


Pour en arriver à cette conclusion, des sismologues allemands de l’Université de Potsdam ont examiné 180 articles scientifiques concernant le comportement animal lié aux tremblements de terre.

Dans ces articles, le moment des événements précurseurs variait de quelques mois à quelques secondes avant les secousses sismiques, et les distances allaient de quelques kilomètres à des centaines de kilomètres.

Les personnes qui défendent la capacité des animaux à prédire des tremblements de terre prétendent que ceux-ci ressentent les petits changements dans certains paramètres environnementaux et physicochimiques liés au processus géologique menant aux tremblements de terre, et qu’ils y réagissent anormalement.

Dans les présents travaux, pas moins 729 observations de comportement de 130 espèces animales liées à 160 tremblements de terre ont été étudiées.

Les chercheurs ont entre autres analysé les relations entre la magnitude et la distance, l’activité des animaux, mais aussi la qualité et la longueur des observations publiées dans les articles.

Pas très concluant

L’une des difficultés observées par les chercheurs dans leur analyse systématique et statistique des travaux de recherche menés à ce jour sur le phénomène est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Selon eux, la plupart des « preuves » se composent d’observations qui n’ont pas été testées rigoureusement.

En outre, les chercheurs affirment qu’il existe d’importants manquements dans de nombreux rapports publiés sur d’éventuels comportements annonciateurs de séismes chez les animaux.

Certains comportements pourraient être, selon les auteurs de la présente étude, liés à des phénomènes physiques d’un événement sismique déjà en cours, mais peu perceptibles pour les humains.

Quoi qu’il en soit, pour réussir à établir un lien, les prochaines études devraient inclure une définition quantitative plus stricte de ce qui constitue un comportement animal inhabituel ou anormal, ainsi qu’une explication physique de ce changement, notent les auteurs de cette analyse publiée dans le Bulletin of the seismological society of America.

https://ici.radio-canada.ca/

Les coûts des catastrophes naturelles à des sommets en 2017


Dans un film de catastrophe, « Le jour d’après » lors d’une conférence sur l’environnement, le délégué du gouvernement américain sur l’environnement rouspétait des coûts occasionné pour lutter contre le réchauffement climatique, et le spécialiste a répondu .. Ne rien faire coûtera encore plus cher. Et cela est vrai dans notre réalité de partout sur terre
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Les coûts des catastrophes naturelles à des sommets en 2017

 

Les trois ouragans Harvey, Irma et Maria, qui se sont abattus sur... (AP)

Les trois ouragans Harvey, Irma et Maria, qui se sont abattus sur les Caraïbes et le sud-est des États-Unis, ont à eux seuls engendré 217 milliards de pertes économiques et 92 milliards de frais pour les assureurs, ce qui en fait la deuxième année la plus coûteuse pour les assureurs depuis les ouragans Katrina, Rita et Wilma en 2005.

Agence France-Presse
Zurich

Les coûts des catastrophes naturelles ont atteint des sommets en 2017, selon une étude publiée mardi par le réassureur suisse Swiss Re, qui a revu ses premières estimations à la hausse.

L’an passé, les pertes économiques engendrées par les catastrophes naturelles et les désastres causés par l’homme (tels que les incendies ou les accidents industriels) se sont montées à 337 milliards de dollars US (273 milliards d’euros), a indiqué le groupe suisse dans son étude intitulée Sigma.

Les pertes prises en charge par les assureurs après les catastrophes ont, elles, atteint 144 milliards de dollars, ce qui en fait l’année la plus coûteuse pour les assureurs enregistrée jusqu’à aujourd’hui, a précisé Swiss Re qui réalise une évaluation chaque année depuis 50 ans.

En décembre, le groupe suisse avait déjà procédé à une première estimation, devisant les pertes économiques à 306 milliards de dollars et les coûts pour les assureurs à 136 milliards, mais avait d’emblée précisé que ces premiers chiffres étaient appelés à être ajustés compte de l’ampleur des dégâts liés en particulier aux ouragans.

Les trois ouragans Harvey, Irma et Maria, qui se sont abattus sur les Caraïbes et le sud-est des États-Unis, ont à eux seuls engendré 217 milliards de pertes économiques et 92 milliards de frais pour les assureurs, ce qui en fait la deuxième année la plus coûteuse pour les assureurs depuis les ouragans Katrina, Rita et Wilma en 2005.

Les coûts des incendies ont quant eux atteint un niveau record pour les assureurs qui ont couvert 14 milliards de dollars de demandes de dédommagements, entre les feux qui se sont propopagés en Californie, mais aussi au Canada et au Portugal.

L’année 2017 a été marquée par de nombreuses catastrophes naturelles, entre les ouragans et les incendies auxquels se sont ajoutés le cyclone Debbie en Australie et les tremblements de terre au Mexique.

http://www.lapresse.ca/

Ni Dieu ni la nature: nous sommes les seuls coupables


Ce que nous voyons depuis quelques années des catastrophes naturelles, enfin pas si naturelles que cela, tout le chamboulement de l’environnement a une seule cause : l’être humain. Il ne sert a rien de rejeter la faute autre qu’à l’humain,. On a tout changer les règles, on aime mieux protéger l’économie que l’environnement, alors que sans cet environnement, il n’y a pas d’économie d’un pays qui tienne. On peut s’en rendre compte avec les dommages que coûtent les changements climatiques
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Ni Dieu ni la nature: nous sommes les seuls coupables

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RENEAU FRIGON


David Suzuki
 Scientifique et auteur, co-fondateur de la Fondation David Suzuki

Nous devons assumer notre responsabilité et agir de toute urgence, puisque la situation le réclame

Nous qualifions souvent d’« acte de Dieu » ou de « catastrophes naturelles » les événements indépendants de notre volonté. Mais, qu’y a-t-il de « naturel » dans les catastrophes d’origine climatique d’aujourd’hui ? Les scientifiques désignent sous le nom d’Anthropocène l’après-révolution industrielle, une période pendant laquelle notre espèce est devenue à l’échelle géologique le principal facteur d’altération biologique, physique et chimique de notre planète. Poussée par des technologies alimentées aux énergies fossiles, la croissance rapide de la population, l’accélération constante de la consommation et une forte pression sur l’économie mondiale, notre espèce est responsable des conséquences catastrophiques actuelles.

Nous savons que le poids de l’eau retenue par les grands barrages et que l’injection souterraine d’eau pressurisée dans le processus de fractionnement provoquent des tremblements de terre. L’élimination de grandes étendues de forêt, le drainage des terres humides, le pompage excessif de l’eau par l’agriculture industrielle, la pollution des écosystèmes marins et des eaux douces avec du nitrogène, des plastiques et des pesticides des terres agricoles et des villes, l’expansion des zones urbaines et le recours à des modes de pêche non écologiques comme les filets dérivants et le chalutage sont autant de facteurs qui, combinés, contribuent à l’extinction d’espèces à une échelle jamais observée depuis la méga-extinction des dinosaures il y 65 millions d’années.

Pourtant, nous tenons des propos qui nous déresponsabilisent. Il n’y a pas si longtemps, on qualifiait le loup, le phoque et le requin pèlerin de véritables « pestes » ou de « prédateurs », des nuisances dont l’élimination donnait droit à des primes. Les insectes sont les animaux les plus nombreux, variés et importants de nos écosystèmes. Pourtant, tous sont affectés par les insecticides que l’on utilise pour éliminer le petit nombre d’entre eux qui s’attaquent aux cultures commerciales. Parmi les pires classes de pesticides, on retrouve les néonicotinoïdes, des neurotoxines auxquelles sont particulièrement sensibles les abeilles, d’importants pollinisateurs. On qualifie les forêts anciennes de « sauvages » ou de « dégradées », mais de « normales » ces plantations qui les ont remplacées après des coupes à blanc.

La forêt ombrophile tempérée qui s’étend de l’Alaska au nord de la Californie, entre l’océan Pacifique et la chaîne côtière, constitue l’un des écosystèmes les plus rares sur Terre. Or, ses immenses arbres ont été décimés : aux États-Unis, il n’en reste que dix pour cent. Les environnementalistes qui réclamaient la protection de ce qui restait ont été accusés d’être « insatiables ».

Les véritables ennemis, les radicaux et les écoterroristes sont ceux qui détruisent les forêts, les bassins hydrographiques et l’atmosphère sans se soucier des conséquences écologiques.

Glen Clark, l’ancien premier ministre de la Colombie-Britannique, a déjà qualifié des environnementalistes comme moi « d’ennemis de la CB ». Joe Oliver, l’ancien ministre fédéral des Finances nous a collé l’étiquette de « radicaux financés par l’étranger » ; d’autres nous ont appelés « écoterroristes ». Les véritables ennemis, les radicaux et les écoterroristes sont ceux qui détruisent les forêts, les bassins hydrographiques et l’atmosphère sans se soucier des conséquences écologiques.

Christy Clark, la première ministre de la Colombie-Britannique défaite en 2017, a traité de « forces négatives » les opposants aux oléoducs et aux centrales au gaz naturel liquéfié. Comme nous luttons pour protéger ce qu’il nous faut tous pour survivre, on devrait plutôt nous appeler les « forces positives » qui disent « oui » à l’énergie renouvelable dans un monde propre et prospère.

Nous semblons avoir oublié que le mot « économie », comme « écologie », vient du grec « oikos », qui veut dire « domaine » ou « foyer ».

En raison de leur capacité à trouver des moyens d’exploiter ce qui les entoure, les humains ne se sont pas confinés à un seul habitat ou écosystème. Ils ont pu habiter partout, dans les déserts, dans l’Arctique, dans la jungle, les terres humides et les montagnes. Les écologistes recherchent les principes, les règles et les lois qui permettent aux espèces de s’épanouir de façon durable. Les économistes se chargent de « gérer » notre activité au sein de la biosphère, notre domaine.

L’ancien premier ministre Stephen Harper a décrété qu’il était impossible d’agir en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour prévenir les changements climatiques parce que cela mettrait notre économie en péril. Pour des gens de son acabit, l’économie est plus importante que l’air qui conditionne la météo et le climat, et qui nous permet de vivre. En même temps, des « conservateurs fiscaux » s’élèvent contre une mesure financière efficace contre les changements climatiques : la tarification du carbone. Ceux-ci font fi de l’exemple de la Suède qui a imposé une taxe sur le carbone de 35 $ la tonne en 1991. En 2012, le pays avait fait progresser son économie de 60 pour cent, tout en réduisant ses émissions de 25 pour cent. En 2014, cette taxe est passée à plus de 160 $.

Nous savons que les changements climatiques sont causés principalement par notre utilisation des énergies fossiles. Ce faisant, nous influençons la fréquence et l’intensité des catastrophes : feux de forêt immenses (Kelowna, Fort McMurray), inondations (Calgary, Toronto), ouragans (Katrina, Sandy), sécheresses (Californie, Alberta) et fonte des glaciers et de la calotte glaciaire. Il n’y a plus rien de « naturel » dans ces désastres. Nous devons reconnaître l’empreinte humaine. Si nous sommes la cause de ces problèmes, nous devons cesser de pointer du doigt la « nature » ou « Dieu ». Nous devons assumer notre responsabilité et agir de toute urgence, puisque la situation le réclame.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Comment des scientifiques ont pu écouter le «chant de la Terre» au fonds des océans


La terre chante, enfin il bourdonne des « hum » dans les océans. Le problème c’est que le son n’est pas perceptible pour notre ouïe. C’est grâce à des sismomètres et ils espèrent ainsi cartographier l’intérieur de la Terre
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Comment des scientifiques ont pu écouter le «chant de la Terre» au fonds des océans

 

La Terre vue de l'espace. NASA.

La Terre vue de l’espace. NASA.

Fabien Jannic-Cherbonnel

L’étude pourrait permettre de cartographier l’intérieur de notre planète.

Mais quel est ce bruit de fond ? Les scientifiques l’affirment depuis de longues années : la Terre bourdonne en permanence. Les artistes diraient que la planète chante. Une nouvelle étude, publiée par le Geophysical Research Letters, a réussi à observer le phénomène grâce à des sismomètres installés au fond des océans. Une première.

L’équipe de scientifiques européens, notamment basée à Paris et à Oxford, est la première à écouter ce bourdonnement du fond de l’eau grâce à 57 sismomètres dispersés dans l’océan Indien entre 2012 et 2013 explique National Geographic. Les scientifiques avaient jusqu’à présent réussi à enregistrer ce «hum» lors de tremblement de terre, en surface, mais l’on sait désormais que celui-ci est également présent sous l’eau.

«Le son émis est équivalent à un nanoGal (une unité d’accélération), c’est la première fois que nous arrivons à l’isoler au fond de la mer. Le fond des océans est extrêmement bruyants», explique Martha Deen, chercheuse de l’Institut de physique du Globe de Paris et auteure principale de l’étude, à Slate.fr.

Ne vous attendez pas à être capable d’entendre les vibrations de notre planète. Ces «oscillations libres» vont de 2,9 à 4,5 millihertz, une fréquence 10 000 fois trop basse pour que des humains puissent l’entendre. D’après l’étude, l’amplitude de ce son varie dans le temps, sans être lié aux saisons comme ce qui était précédemment admis. Reste à comprendre quelle serait la source de ce «hum».

A là source du «hum»

Plusieurs théories s’affrontent à ce sujet. De nombreuses études, comme l’explique Gizmodo, avancent que ces vibrations seraient le résultat du mouvement des vagues en surface. D’autres indiquent que ce bourdonnement pourrait provenir de turbulences dans l’atmosphère, liées aux vents et aux tempêtes. Martha Deen cite une étude datant de 2015 abondant dans le sens de la première hypothèse  :

«Les chercheurs avaient créé un modèle pour suivre de très longues vagues. Les vagues infra gravitaire ont les mêmes longuers d’ondes que les tsunamis, mais un ehauteur beaucoup plus petite, de 1 à 2 cm. Les scientifiques ont réalisé que lorsque celles-ci touchaient les côtes et les fonds marins, cela créait une pression et un infime mouvement de la terre.»

Les résultats de cette nouvelle étude pourraient être utilisés pour cartographier l’intérieur de la Terre. Jusqu’à présent, les scientifiques n’étaient capables de tirer des données que via des sismomètres installés en surface, or, cela ne représente que 30% de la surface de la Terre.

«Inclure l’océan, c’est comme produire un écho», explique Martha Deen. «Si vous faites un IRM, vous avez besoin de points qui entourent le corps entier. C’est pareil pour la Terre».

Ces conclusions pourraient également permettre aux scientifiques de comprendre une bonne fois pour toute pourquoi la Terre bourdonne de manière continue.

«Nous pourrions utiliser ces stations au fond de l’océan Indien pour quantifier l’origine de ce bruit, nous y travaillons actuellement», conclue Martha Deen.

http://www.slate.fr/