Mauvaises langues


On ne peut pas plaire a tout le monde, et tant pis si des gens disent du mal de nous. Cette image de la guêpe devrait nous faire sourire devant les mauvaises langues
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Mauvaises langues

 

 

Si quelqu’un dit du mal de toi, ne te prends pas la tête. Les guêpês piquent toujours les fleurs les plus belles

Inconnu

Le Saviez-Vous ► Comment on apprend la propreté aux enfants à travers le monde


Les bébés sont propres surtout vers 3 ans, quoique certains le sont plus tôt. On utilise des couches jetables ou lavables. Ailleurs, dans le monde, cela peut être différents dépendant du contexte économique, tradition, travail, disponibilité des couches… Quelle méthode est le mieux ? Des culottes avec une fente ? Des lavements peu après la naissance pour que les bébés soient propres au moins à 2 ans ?
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Comment on apprend la propreté aux enfants à travers le monde

 


Potty training | David D via Flickr CC License by

Potty training | David D via Flickr CC License by

Alma Gottlieb

Couches, pots et pantalons fendus, à deux ans ou dès la naissance, il existe plus d’une voie pour éduquer son enfant à être propre.

Un enfant de deux ans est-il trop jeune pour apprendre à faire ses besoins sur le pot? Pour la plupart des petits, c’est effectivement trop tôt. En particulier pour les garçons. C’est en tous cas ce que les pédiatres américains répondraient à cette question. Aujourd’hui, seul un enfant américain sur deux peut se passer de couches à l’âge de trois ans.

Si elles lisaient cela, les grands-mères chinoises seraient effarées, et diraient probablement qu’à l’aide des «pantalons fendus», la plupart des enfants peuvent être propres dès l’âge deux ans. Ce vêtement traditionnel est en effet pourvu d’une ouverture sur la couture de l’entrejambe, qui permet aux enfants d’uriner et de déféquer à leur guise sans souiller leurs vêtements. C’est le vêtement de prédilection de tous les petits Chinois qui vivent à la campagne.

Pas de modèle unique pour élever un enfant

Quand il s’agit d’évoquer les différentes méthodes d’entraînement à la propreté (et bien d’autres sujets concernant l’éducation des enfants), chacun a tendance à présenter son choix comme la seule option valable.

De nos jours, les parents sont confrontés à des conseils soi-disant fondés scientifiquement et présentés comme pertinents pour tous les enfants, même lorsque les différentes stratégies en question sont en conflit direct les unes avec les autres. Avec plus de 2.000 livres de conseils parentaux imprimés en anglais et pléthore de blogs sur l’éducation des enfants –il existe même une parodie du genre–, on comprend aisément pourquoi beaucoup de parents se sentent perdus quant à la façon d’élever leurs enfants.

En tant qu’anthropologue, j’étudie depuis 25 ans les pratiques liées à l’éducation des enfants dans le monde. Ayant vécu avec mon mari (l’écrivain Philip Graham) dans de petits villages de la forêt tropicale d’Afrique de l’Ouest pendant de longues périodes, je suis convaincue que nous, humains, sommes une espèce résiliente, capable de prospérer dans une foule de contextes différents.

La découverte de l’incroyable diversité des façons d’élever les enfants à travers le monde nous a incités à repenser et à modifier certaines des pratiques d’éducation des enfants de notre propre famille (autour du partage du lit, de l’indépendance et des tâches ménagères, par exemple).

Qu’on se le dise: il n’existe pas de modèle unique qui conviendrait à tous les parents du monde pour élever ses enfants. Pour diffuser ce message, mes collègues et moi-même avons écrit un essai intitulé «A World of Babies: Imagined Childcare Guides for Eight Societies», fondé sur nos études ethnographiques de terrain au long cours en Israël et dans les territoires palestiniens, en Chine, au Portugal, au Pérou, au Danemark, en Côte d’Ivoire, en passant par une communauté somalo-américaine de Minneapolis.

En détaillant les multiples solutions apportées aux défis quotidiens auxquels sont confrontés les parents du monde entier, nous espérons montrer qu’il existe plus d’une voie pour élever un enfant adapté à la vie en société –et permettre aux parents angoissés de se détendre!

Apprendre la propreté dès la naissance?

Alors, pourquoi les parents choisissent-ils une pratique éducative donnée plutôt qu’une autre? Souvent, c’est pour des raisons qui ont trait à l’argent et la disponibilité des produits. Étudions le cas de l’apprentissage de la propreté.

En Côte d’Ivoire, les mères Beng commencent à «entraîner» les intestins de leurs nourrissons quelques jours après leur naissance. Elles administrent en effet des lavements aux bébés deux fois par jour, à partir du jour où le cordon ombilical desséché du nouveau-né tombe. Avec cette pratique, au bout de quelques mois seulement, l’enfant ne défèque plus du tout en journée.

Comment expliquer une telle pratique, apparemment extrême? D’une part, les couches jetables ne sont pas disponibles dans les villages Beng –comme dans la plupart des pays du Sud. Et même si elles étaient vendues sur les marchés locaux, peu de familles pourraient se les acheter, dans des régions où l’on vit de l’agriculture de subsistance.

Rappelons aussi que pour la planète, les couches jetables posent problème, étant le troisième plus grand article de consommation dans les décharges, tandis leur production nécessite quelque 7 milliards de gallons de pétrole chaque année.

Mais la disponibilité et le coût des couches n’expliquent pas tout. La vie professionnelle et les valeurs d’une société donnée sont aussi des facteurs déterminants dans les choix des parents.

En Côte d’Ivoire (comme ailleurs en Afrique subsaharienne), les bébés Beng passent la plupart de leurs journées au dos de quelqu’un. Souvent, cette personne n’est pas la mère, puisqu’elle travaille dans les champs pour nourrir sa famille nombreuse. La société Beng (contrairement à la société chinoise traditionnelle) qualifie aussi tous les excréments (y compris ceux des bébés) de sales, et la pensée d’un bébé qui défèque sur le dos de quelqu’un produit du dégoût.

Compte tenu de l’attitude locale vis-à-vis des excréments, aucune baby-sitter ne s’occuperait d’un enfant susceptible de déféquer sur son dos quand elle le porte. Par conséquent, commencer un apprentissage de la propreté dès la naissance permet d’aider les mères à continuer de travailler aux champs. En ce sens, l’apprentissage précoce de la propreté favorise un approvisionnement alimentaire adéquat pour la famille de la mère.

Un observateur occidental pourrait frémir d’horreur à l’évocation de cette pratique, imaginant qu’il s’agit d’un traumatisme précoce pour l’enfant, qui en gardera forcément des séquelles émotionnelles. Mais, si l’on fait abstraction des ravages de la pauvreté qui peuvent mettre en péril leur santé et réduire les opportunités éducatives et économiques, ces bébés très tôt entraînés à la propreté semblent devenir des adultes aussi heureux et adaptés à la vie en société que les enfants qui portent des couches.

Le rôle du contexte culturel

Par rapport à ce qui la motive, cette pratique n’est pourtant pas si aussi exotique qu’elle y paraît de prime abord à un lecteur non-Beng.

Aux États-Unis et en Europe, le travail des femmes peut également dicter le calendrier d’entraînement au pot, mais avec un démarrage plus tardif. Beaucoup de crèches n’acceptent que les enfants complètement propres. Si une mère qui travaille manque d’options pour faire garder son enfant à domicile, elle peut s’efforcer de former son tout-petit à la propreté le plus tôt possible, afin de retourner travailler à plein temps.

Pour les mères au foyer ou les mères qui travaillent et dont les parents vivent suffisamment près pour prendre soin de leur enfant, différents contextes peuvent présider aux décisions en matière d’apprentissage de la propreté. Dans les territoires palestiniens, par exemple, de nombreuses femmes commencent à apprendre la propreté à leur enfant dès l’âge de 14 ou 15 mois. Ce n’est possible que parce qu’elles ne travaillent pas à l’extérieur de la maison; elles ont le temps. Une Palestinienne qui travaille commencera cet apprentissage plus tard, peut-être vers l’âge de deux ans. Comme les femmes de la famille élargie hamula») s’occupent de l’enfant pendant que la mère travaille, il n’y a pas de nécessité à commencer plus tôt l’apprentissage de la propreté.

Quand on prend la peine d’explorer le contexte local de la vie quotidienne des gens, certaines pratiques qui peuvent nous sembler exotiques, voire abusives –pantalons fendus, lavements infantiles– semblent soudain moins étranges.

Ouvrir l’esprit de nouveaux parents inquiets à d’autres manières d’élever des enfants peut apaiser leur angoisse de «mal faire» et de nuire à l’avenir de leur enfant. En réalité, il existe de nombreuses «bonnes façons» d’élever un enfant.

http://www.slate.fr/

Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu


Payer 600 dollars US pour un seul repas pour une personne me parait vraiment exagéré, il y a plusieurs services pour satisfaire le palais, mais c’est vraiment un luxe que même si j’avais les moyens, ce n’est pas un restaurant que je voudrais tester
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Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu

 

Vous êtes-vous déjà demandé à quoi pourrait ressembler un repas à 600 $ US dans l’un des restaurants les plus dispendieux au monde ?

Eh bien, l’utilisatrice Hoptail du site Imgur vous permet aujourd’hui de le découvrir grâce aux photos et aux descriptions qu’elle a publiées après avoir savouré un repas dans un restaurant nommé Saison à San Francisco.

« C’est le meilleur thé que j’ai bu de toute ma vie. »

Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu

« Voici des pousses d’épinards, des algues rôties cuites dans du beurre clarifié, et du caviar. »

Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu

« Du turbot. Le sashimi était incroyable. »

Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu

« Du panope. Si vous ne connaissez pas, alors faites une recherche sur Google. Ce n’était pas très bon. »

Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu

« Ceci était, sans aucun doute, mon plat préféré. Des oursins de mer sur du pain grillé badigeonné d’une sauce faite avec la croute du pain. »

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« Ici, on retrouve des radis tranchés avec du beurre clarifié. »

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« En dessous, il y avait une réduction de vinaigre de radis et des cubes de radis mariné. »

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« À gauche, nous avons de la citrouille rôtie recouverte de flocons de poulpe. »

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« Ici, nous avons de la citrouille rôtie lentement sur un feu de bois avec une crème de babeurre. La caramélisation était incroyable. »

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« Je n’ai pas vraiment aimé ce plat-ci. C’est une purée de citrouille pressée à froid dans de l’huile de graines de citrouille. C’était bien trop salé. »

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« C’est de l’antilope. Ce plat était accompagné de radicchio farci, une salade d’herbes, de délicieux biscuits et un beurre au miel qui goûtait les crêpes. »

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« Il était très bien assaisonné et était cuit à la perfection. »

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« De l’os d’antilope avec de la sauge. C’était délicieux. »

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« Voici de la glace fumée. Je n’ai aucune idée de comment ils arrivent à faire cela, mais c’était incroyable. »

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« Elle était accompagnée de noix, de cacahuètes, de graines de cacao et de pignons de pin. »

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« Le dessert. Miam ! La meilleure partie. »

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« Une glace au babeurre à l’orange. »

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« C’était très crémeux et il y avait des morceaux d’oranges confits au fond. »

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« Du sorbet aux bleuets sur des bleuets macérés dans le brandy. »

Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu

« La tablette de chocolat « Saison ». C’est un plat qui ne se trouve pas sur le menu que vous pouvez obtenir en prime si vous devenez ami avec le serveur. Elle était faite de chocolat noir, de caramel salé au centre et était recouverte d’une feuille d’or de 24 K. »

Une femme a commandé un repas à 600 $ pour 1 personne dans l’un des restaurants les plus dispendieux, voici ce qu’elle a reçu

« Honnêtement, c’était une expérience inoubliable qui, pour moi, valait son pesant d’or. »

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Séparation envisagée des enfants clandestins de leurs parents


Je peux comprendre qu’on fasse un tri pour l’immigration clandestine et éviter que des criminels viennent s’installer. Cependant, je ne peux imaginer des gens qui fuient leur pays pour diverses raisons qu’ils soient séparés de leurs enfants. L’impact psychologique des enfants serait, à mon avis, dommageable pour eux
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Séparation envisagée des enfants clandestins de leurs parents

 

La proposition évoquée par les responsables gouvernementaux viserait... (Photo GUILLERMO ARIAS, AFP)

La proposition évoquée par les responsables gouvernementaux viserait à séparer les parents pour pouvoir les garder en détention, tandis que les enfants seraient pris en charge par les services sociaux.

Agence France-Presse
WASHINGTON

L’administration Trump envisage de séparer les enfants de leurs parents lorsque des familles sont arrêtées sans papier à leur arrivée aux États-Unis, dans le but de décourager l’immigration clandestine, ont rapporté plusieurs médias américains citant des responsables sous couvert d’anonymat.

Le département de la Sécurité nationale (DHS) a «examiné des changements de procédure, de politique, de régulation» pour contrer l’immigration clandestine et certaines mesures «ont été approuvées», a déclaré sans plus de détails Tyler Houlton, porte-parole du DHS, au Washington Post.

Plusieurs responsables du DHS, des services de l’immigration (ICE) et de la Maison-Blanche ont évoqué de façon anonyme au quotidien de Washington et au New York Times une proposition qui viserait les familles.

Actuellement, la présence de mineurs limite légalement la capacité des services migratoires à garder des familles en centres de détention. Les parents et leurs enfants sont généralement libérés rapidement après leur arrestation avec obligation de se présenter ensuite devant un juge.

La proposition évoquée par les responsables viserait à séparer les parents pour pouvoir les garder en détention, tandis que les enfants seraient pris en charge par les services sociaux.

L’idée avait déjà été évoquée en mars par le chef de cabinet de la Maison-Blanche John Kelly, qui était alors secrétaire de la Sécurité intérieure.

 «On traiterait bien ces enfants pendant qu’on s’occupe de leurs parents», avait-il affirmé sur CNN.

La proposition avait déclenché un tollé et été mise de côté alors que la nouvelle administration semblait remplir ses objectifs avec une baisse record des entrées illégales aux États-Unis en 2017. Les arrestations à la frontière ont toutefois augmenté à nouveau en novembre.

Une autre proposition décrite par le NYT et le Washington Post concerne les mineurs arrivant seuls et pris en charge par un proche se trouvant déjà aux États-Unis.

Il s’agirait dans ce cas de renforcer les contrôles pour voir si les adultes sont en règle avec les services d’immigration. Des descentes pourraient même avoir lieu au domicile d’accueil de l’enfant, a relevé le New York Times, ouvrant la voie à l’arrestation d’adultes en situation illégale dans le foyer.

http://www.lapresse.ca/

Combattre les maux de l’hiver : distinguer les vrais remèdes des préjugés


L’hiver est synonyme de grippe, toux, rhume, pharyngite, gastro-entérite et encore bien des maux. Ce qui importe pour éviter les contaminations est d’abord l’hygiène des mains, car ils sont les plus aptes à transmettre ces maladies. L’activité physique, une bonne alimentation etc ..
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Combattre les maux de l’hiver : distinguer les vrais remèdes des préjugés

Les bons (et mauvais) gestes pour combattre les maux de l'hiver

Chez un adulte en bonne santé, les épisodes de rhino-pharyngite, très fréquents en hiver, se guérissent d’eux-mêmes en quelques jours.

© GARO / PHANIE / AFP

Par Rédacteur l

L’hiver met souvent notre organisme à mal. Le manque de lumière déprime, le froid affaiblit, les virus sont à la fête… Quelques gestes simples permettent de mieux faire face à cette saison dangereuse. À une condition, distinguer vérités et contre-vérités. Un extrait de Sciences et Avenir 850, daté décembre 2017.

Je me lave les mains plusieurs fois par jour

Vrai. Se laver les mains à l’eau et au savon est la mesure d’hygiène la plus efficace, selon l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) pour prévenir la transmission des infections. 80 % des microbes transitent en effet par les mains. En période hivernale, ce geste simple permet de lutter contre l’assaut des gastroentérites, des bronchiolites ou encore de la grippe. Une analyse d’études publiée en avril 2017 dans Epidemics a confirmé son efficacité pour diminuer la transmission du virus de la grippe. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, Santé publique France rappelle la nécessité de se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon – ou, à défaut, avec des solutions hydro-alcooliques – après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, avant de s’occuper d’un nourrisson, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre…

Je tousse depuis trois jours, je me fais prescrire des antibiotiques

Faux. La toux est un réflexe de défense de l’organisme contre les microbes. Et la majorité des infections hivernales sont dues à des virus contre lesquels les antibiotiques sont inutiles. Même les expectorations purulentes n’entraînent pas systématiquement la prescription d’antibiotiques. Ces derniers ne vont réduire ni la durée ni l’évolution des symptômes ni le risque de complications, comme l’a rappelé une étude publiée par The Lancet Infectious Diseases en février 2013. Plus récemment, une étude publiée par le British Medical Journal a montré que les patients dont les médecins prescrivaient le moins d’antibiotiques lors d’infections respiratoires, toux, rhumes, infections de la gorge et des bronches, ne souffraient pas de plus de complications bactériennes graves. En revanche, prescrire un antibiotique pour une infection virale va favoriser l’antibiorésistance.

Je me suis vacciné contre la grippe l’année dernière, je ne me vaccine pas cette année

Faux. 

« Le virus mute sans arrêt. Le plus souvent, le vaccin inoculé l’année précédente est moins efficace sur le virus apparu entre-temps que le vaccin de l’hiver en cours », précise le docteur Jean-Marie Cohen, responsable de l’open Rome, réseau d’observation des maladies et des épidémies.

C’est pourquoi, d’une année sur l’autre, la souche contre laquelle on se fait vacciner évolue. Ainsi cette année, la composition du vaccin est modifiée par rapport à la saison 2016-2017.

« De plus, se refaire vacciner permet de stimuler l’immunité et d’être mieux protégé », poursuit le docteur Cohen qui rappelle qu’aucun moyen de protection n’est efficace à 100 % contre la grippe.

Pour éviter sa transmission, il est nécessaire de se faire vacciner mais aussi de respecter une bonne hygiène des mains et de porter un masque lorsqu’on est malade. Par ailleurs, mieux vaut se vacciner le plus tôt possible avant l’épidémie.

« Le vaccin est efficace 10 à 15 jours après son injection, mais le taux d’anticorps continue à augmenter pendant 2 ou 3 mois. De plus, chez les personnes dont l’immunité est normale, la protection dure plusieurs trimestres », précise Jean-Marie Cohen.

 

Lorsque j’ai un rhume, je ne vais pas chez le médecin

Vrai. Chez un adulte en bonne santé, les épisodes de rhino-pharyngite, très fréquents en hiver, se guérissent d’eux-mêmes en quelques jours. Inutile donc se précipiter chez le médecin au moindre nez bouché ou qui coule… Même une forte fièvre ne signifie pas pour autant qu’il s’agit de la grippe.

« Le seul signe véritablement distinctif de la grippe, c’est son début très brutal », précise le docteur Jean-Marie Cohen.

Face à un simple rhume, il est néanmoins possible d’essayer de soulager les manifestations les plus inconfortables de la maladie. Le paracétamol aidera à faire baisser la fièvre si besoin, les solutions nasales à base de sérum physiologique ou d’eau de mer permettront de désencombrer le nez. Il est recommandé d’éviter les médicaments à base de vasoconstricteurs, plus particulièrement chez les mois de 15 ans et les personnes atteintes de troubles cardio-vasculaires. Bien s’hydrater, éviter de fumer et de respirer la fumée des autres, dormir la tête surélevée, se méfier des climatiseurs qui assèchent l’air, maintenir une atmosphère fraîche à 18-20°C sont autant de mesures qui vont soulager les désagréments liés au nez bouché. Il est aussi possible d’avoir recours aux inhalations à base d’eucalyptus, thym, menthol tout en respectant leurs contre-indications.

Je laisse les fenêtres fermées lorsqu’il fait froid

Faux. L’air de nos intérieurs peut contenir de nombreux polluants issus du tabagisme, mais aussi des produits d’entretien et de bricolage, des animaux et des acariens ou encore des produits désodorisants d’intérieur (encens, bougies, brûle parfums, diffuseurs, sprays…). Selon une étude de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), l’encens, utilisé par 21 % des Français, émet des polluants volatils dans l’air intérieur, en particulier du formaldéhyde et du benzène. Pour s’en débarrasser, une seule solution : aérer dix minutes par jour. Par ailleurs, chaque année, plusieurs milliers de personnes sont victimes d’une intoxication au monoxyde de carbone. C’est pourquoi, outre l’aération, il est primordial de faire vérifier et entretenir chaudières et appareils de chauffage.

Je m’expose à la lumière, le plus souvent possible

Vrai « L’hygiène lumineuse » est quasi aussi importante que l’hygiène alimentaire ou physique sur notre santé. L’hiver, le manque de luminosité désorganise notre horloge biologique qui règle le rythme veille/sommeil et l’humeur. Comme la lumière dure moins longtemps pendant la journée, il faut s’y exposer dès qu’elle est disponible. Or, spontanément, la tendance est de moins sortir, notamment lorsque le froid commence à sévir. Une marche de 20 à 30 minutes par jour aux heures les plus ensoleillées aidera à remettre les pendules à l’heure. Par ailleurs pour bien dormir, mieux vaut éteindre tous les écrans une heure avant d’aller se coucher.

Je ne fais pas de sport lorsqu’il fait froid

Vrai et faux. L’activité physique est recommandée même l’hiver. En évitant toutefois les séances de sport à l’extérieur quand le froid pique trop ! Chez l’humain, on sait que la température centrale, tout au long du jour et de l’année, est proche de 37 °C.

« Pour pouvoir maintenir fixe la température centrale de l’organisme, il faut que celui-ci puisse, à la demande, fabriquer de la chaleur quand il en a besoin, et évacuer le surplus quand elle devient excessive », explique le professeur Jean-Louis San Marco dans Canicule et froid hivernal, comment se protéger (Éditions du Rocher).

S’adapter au froid demande donc des efforts supplémentaires à l’organisme et notamment au coeur qui bat plus vite pour lutter contre le refroidissement. En période de grand froid, le site du ministère de la Santé recommande de limiter les efforts physiques et les activités à l’extérieur, même pour les personnes en bonne santé.

Je mange plus gras pour supporter le froid

Faux. L’hiver invite aux plats roboratifs. S’il y a un demi-siècle, manger plus gras ou plus sucré était effectivement nécessaire pour compenser l’énergie dépensée à maintenir notre corps à 37°C, alors que la température extérieure flirtait avec zéro, ce n’est plus vrai aujourd’hui. Le mode de vie très sédentaire et la résidence dans des locaux bien chauffés ont considérablement diminué nos besoins énergétiques. Faut-il pour autant tourner le dos à la raclette, choucroute et fondue bourguignonne ? Non, ces plats conviviaux doivent seulement être consommés avec modération. Quant à « l’alcool qui dissout les graisses » et qui aiderait à mieux faire passer ces plats, méfiance ! Très calorique, il peut également avoir un effet négatif lorsqu’il fait froid. Il favorise en effet la dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui masque la sensation de froid mais augmente dans le même temps le risque d’hypothermie ou d’engelures.

Par Anne Prigent, avec Emilie Gillet

https://www.sciencesetavenir.fr

Ces petits oiseaux construisent des nids si gigantesques qu’ils déracinent les arbres


Le Républicain social n’est pas un parti politique mais bien un oiseau. Ils sont originaire de l’Afrique fait des nids appartements sur des arbres. Ces nids dure assez longtemps pouvant aller jusqu’à un siècle. Le problème est qu’ils sont si gros et pesants qu’un arbre peut finir par se déraciner
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Ces petits oiseaux construisent des nids si gigantesques qu’ils déracinent les arbres

Crédits : Peter Chadwick, Getty

Le Républicain social (sacré nom d’oiseau, scientifiquement appelé Philetairus socius) possède une particularité étonnante. Il construit des nids collectifs géants. En Afrique australe, la taille gigantesque et le poids de ces nids mettent en danger les arbres sur lesquels ils sont établis.

Plus de six mètres de large et trois mètres de haut. Ces dimensions interpellent lorsqu’on évoque un nid d’oiseau. Et pour cause. Les petits oiseaux appelés Républicains sociaux forment des nids collectifs géants. Ces structures sont utilisées, entretenues et améliorées pendant très longtemps, jusqu’à un siècle pour les plus anciennes. Mais sous le poids de ces dernières, les arbres s’affaissent et parfois se déracinent.

Ces nids sont élaborés à base de brindilles tissées. La suite appartient à un rituel bien établi. Les oiseaux tapissent l’intérieur avec des herbes et des plumes. L’aménagement se poursuit avec la création d’une entrée privée d’environ 3 mètres avec des pailles pointues tournées vers le sol. L’objectif est d’interdire l’accès du nid aux serpents, faucons et autres prédateurs rôdant en Afrique australe.

Crédits : Rui Ornelas/Flickr

L’organisation sociale est également bien instituée. Un couple reproducteur bénéficiera d’un appartement privé, lorsque les autres oiseaux se partageront des chambres collectives à 3 ou 4 volatiles. Au-delà de leurs aspects organisationnels, ces nids collectifs répondent aux exigences de leur environnement. Notamment l’importance de pouvoir se réchauffer.

« Je pense que la nuit, la température extérieure tourne autour de 0 degré alors que dans une chambre de trois ou quatre oiseaux, elle tourne autour de 22 degrés. Il y a donc un avantage thermique à rester dans ces nids géants », assure Gavin Leighton, de l’université de Miami, aux journalistes de National Geographic.

Crédits : Gavin Leigthon

Ces nids géants permettent également aux oiseaux de se protéger de la lumière et de la chaleur. Profitant d’un endroit frais, le républicains sociaux peuvent refroidir leur corps en conservant l’eau nécessaire au processus.

Source : National Geographic

http://www.ulyces.co/

Une fillette naît d’un embryon congelé pendant 24 ans


Congeler des embryons pour permettre a d’autres couples d’avoir une famille. Aux États-Unis, ils ont pu donner un embryon congelé depuis 25 ans et qui a donné au couple une petite fille
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Une fillette naît d’un embryon congelé pendant 24 ans

 

Emma Wren Gibson est née le 25 novembre... (PHOTO AFP)

Emma Wren Gibson est née le 25 novembre 2017, à Knoxville.

PHOTO AFP

 

Agence France-Presse
Miami

Une Américaine a donné naissance à une fillette issue d’un embryon congelé pendant près d’un quart de siècle, a révélé l’association National Embryo Donation Center, selon laquelle il pourrait s’agir d’un record mondial.

«Nous aurions pu être meilleures amies», a relevé la jeune mère Tina Gibson, née en 1991, dans une interview avec une chaîne de télévision locale WBIR.

L’embryon de sa fille, née en bonne santé, avait été conçu par un autre couple et congelé le 14 octobre 1992.

Il s’agit de «l’embryon qui a été congelé pendant la plus longue période de temps à venir au monde», a fait valoir la National Embryo Donation Center (NEDC), une organisation chrétienne qui a fait part cette semaine de la naissance d’Emma Wren Gibson le 25 novembre.

La NEDC s’est basée sur les ressources de la bibliothèque médicale Preston de l’université du Tennessee pour tirer cette conclusion.

Le directeur marketing de la NEDC, Mark Mellinger a expliqué que Tina Gibson et son mari avaient sélectionné l’embryon sur la base de ses caractéristiques génétiques, sans savoir depuis combien de temps il avait été congelé.

Selon M. Mellinger, Tina Gibson avait reçu trois embryons, dont un seul a survécu, alors que deux autres embryons du même couple sont encore congelés.

La jeune femme a expliqué avoir seulement appris de la part des docteurs une fois enceinte que l’embryon avait été congelé quelques mois après sa propre naissance.

Des experts ont cependant mis en doute les affirmations de la NEDC, expliquant qu’il est seulement requis aux États-Unis de communiquer sur l’issue de l’accouchement et non sur la durée de congélation d’un embryon. Un précédent record serait celui d’un garçon né à New York en 2011 d’un embryon congelé durant 20 ans.

«Personne n’a ces archives», a affirmé sur CNN Zaher Merhi, directeur de recherche au New Hope Fertility Center de New York.

La mission de la NEDC, telle que décrite par l’organisation de Knoxville, dans le Tennessee, est de «protéger les vies et la dignité d’embryons congelés qui ne seront pas utilisés par leurs parents génétiques et d’aider d’autres couples à construire une famille».

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