Un nouvel angle mort pour les automobilistes


En temps que piéton, généralement, je m’assure en traversant dans les espaces pour piétons qu »un conducteur me voit. Il semble que cette précaution ne soit pas superflu, car il y a un nouveau point mort que les automobilistes doivent faire attention avec les nouvelles voitures.
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Un nouvel angle mort pour les automobilistes

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

Les experts recommandent de « bonifier le cours de conduite ». « L’objectif est d’inciter les conducteurs de tous les types de véhicules à regarder derrière ces piliers pour vérifier la présence de piétons ou d’autres usagers vulnérables », écrivent-ils.

(Québec) Les cours de conduite seront mis à jour pour sensibiliser les automobilistes québécois à un angle mort méconnu, de plus en plus présent dans les nouvelles voitures et particulièrement dangereux pour les piétons, confirme la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

GABRIEL BÉLAND
LA PRESSE

Un rapport sur la sécurité des piétons dévoilé vendredi par la SAAQ a émis 10 recommandations.

L’une d’elles vise à « sensibiliser les conducteurs de véhicules routiers à la problématique liée aux angles morts créés par les piliers de pare-brise ».

Le pilier de toit avant, aussi appelé « pilier A », se situe entre le pare-brise et les vitres latérales. Ce pilier est devenu de plus en plus large au fil des années, puisque les voitures conduites par les Québécois sont de plus en plus grosses et aussi parce que ce pilier contient souvent un coussin gonflable.

Résultat, la vision du conducteur devient obstruée. En avril 2018, par exemple, un piéton a été tué à Lac-Brome. Dans son rapport, le coroner a conclu que le conducteur du véhicule utilitaire sport (VUS) n’avait pas vu le piéton, probablement caché par un pilier de pare-brise.

« Au fil des années, les constructeurs de voitures ont construit des véhicules de plus en plus solides. Pour ce faire, ils ont renforci certaines parties des véhicules, dont les piliers de pare-brise », écrivait le coroner Richard Drapeau.

Voilà que le comité d’experts sur la sécurité des piétons de la SAAQ sonne l’alarme.

Aucune information n’est présentement véhiculée quant à la présence d’angles morts créés par les piliers de pare-brise pour les véhicules de promenade. Le comité d’experts des piétons de la SAAQ

Les experts recommandent de « bonifier le cours de conduite ». « L’objectif est d’inciter les conducteurs de tous les types de véhicules à regarder derrière ces piliers pour vérifier la présence de piétons ou d’autres usagers vulnérables », écrivent-ils.

La SAAQ entend appliquer la recommandation, confirme une porte-parole, Sophie Roy.

« Le constat a été partagé avec notre équipe responsable des cours de conduite afin que cette problématique soit considérée et ajoutée au contenu des cours », assure Mme Roy.

De plus en plus de VUS

La prolifération des VUS n’est pas directement montrée du doigt dans le rapport, principalement axé sur la sensibilisation. Mais plusieurs experts pensent que leur prolifération soulève des questions importantes.

C’est le cas de Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et membre du comité d’experts de la SAAQ.

Un élément qui me préoccupe, ce sont les VUS dans les villes. Le problème, c’est que les piétons sont frappés plus haut, ils ont plus de risques d’être frappés à la tête. Marie-Soleil Cloutier

« Les VUS sont les plus gros vendeurs, mais j’ai vu très peu d’études sur l’impact auprès des piétons heurtés », poursuit-elle.

À l’intérieur de l’écosystème routier, le cas des piétons intrigue les experts. Car si, au Québec, le bilan routier s’améliore globalement pour tous les utilisateurs – automobilistes, motocyclistes, cyclistes, etc. –, il stagne chez les piétons.

Ceux-ci représentent une proportion de plus en plus importante des morts sur les routes : 13,7 % des morts de la route en 2009, mais 19,2 % en 2018.

Parmi les hypothèses, on compte le vieillissement de la population, l’augmentation de la taille des véhicules, mais aussi la popularité des transports actifs.

« Afin d’adopter un mode de vie sain, la population utilise de plus en plus des modes de transport actifs, comme la marche, le vélo et le transport collectif, commente le rapport. En contrepartie, on trouve davantage de véhicules en circulation, ce qui contribue à exposer les piétons à davantage de risques. »

https://www.lapresse.ca/

Autobus scolaires à l’arrêt: les cyclistes désormais exposés à des amendes


Le Code de la sécurité routière a quelque peu changer pour la rentrée scolaire. Il faut porter attention des changements pour les cyclistes lors d’un arrêt d’autobus scolaire dont 2 clignotants rouges sont en fonction avec le panneau arrêt. Qu’on soit à moto, en auto ou à vélo, il faut donc arrêter avec un espace de 5 mètres entre le véhicule et l’autobus pour la sécurité des élèves. De plus, les excès de vitesse dans les zones scolaires ont doublé, ce qui risquent d’avoir des amendes assez salées.
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Autobus scolaires à l’arrêt: les cyclistes désormais exposés à des amendes

PHOTO ARCHIVES LE SOLEIL

Un cycliste doit dorénavant, comme tout conducteur de véhicule routier, s’immobiliser à plus de 5 mètres d’un autobus scolaire dont les deux feux rouges clignotants sont activés ou le panneau d’arrêt obligatoire.

(Montréal) Il n’y a pas que les automobilistes qui risquent dorénavant de recevoir une contravention salée s’ils ne font pas leur arrêt obligatoire devant ou derrière un autobus scolaire qui fait monter ou descendre des jeunes.

HELEN MOKA
LA PRESSE CANADIENNE

Une grande nouveauté pour les usagers de la route en cette rentrée scolaire concerne maintenant les cyclistes qui sont aussi visés par les nouvelles dispositions du Code de la sécurité routière (CSR) entrées en vigueur le 1er août.

Un cycliste doit dorénavant, comme tout conducteur de véhicule routier, s’immobiliser à plus de 5 mètres d’un autobus scolaire dont les deux feux rouges clignotants sont activés ou le panneau d’arrêt obligatoire. Au ministère des Transports, le porte-parole Gilles Payer souligne que les contrevenants s’exposent à une contravention.

« Si vous ne vous immobilisez pas à plus de 5 mètres et que vous êtes un cycliste, vous allez recevoir une amende entre 80 $ et 100 $ », précise-t-il en entrevue à La Presse canadienne. Il rappelle du coup qu’il s’agit également d’une infraction sévère pour les automobilistes et que l’amende s’élève « entre 200 et 300 $ ».

Il vaut mieux rafraîchir la mémoire des usagers de la route, « puisque le Code de la sécurité routière a subi une grande transformation en 2018, mais certaines mesures n’étaient applicables qu’à compter de cette année », souligne le porte-parole du MTQ.

C’est d’ailleurs le message que passeront les policiers à proximité des écoles au cours des prochains jours, partout dans la province, d’autant plus que les nouvelles dispositions du Code de la sécurité routière prévoient l’application d’amendes doublées pour les excès de vitesse dans les zones scolaires.

Amendes doublées

« Pour vous donner une idée de grandeur, pour chaque tranche de 5 km qui excède la vitesse limite dans une zone une scolaire typique, qui est de 30 km/h, il y a une amende qui est appliquée et cette amende-là est doublée. Concrètement, ça veut dire que si vous dépassez (la limite) de seulement 5 à 9 km/h, l’amende était normalement de 25 $ mais elle est maintenant doublée […] minimalement, ça va coûter 50 $ en plus des frais et ça peut aller jusqu’à 350 $ très rapidement, dit M. Payer.

Quant aux conducteurs téméraires, la loi prévoit des sanctions encore plus sévères.

“Si vous aviez le malheur de dépasser 70 km/h dans une zone de 30, là vous tombez dans ce qu’on appelle les grands excès de vitesse et les amendes et les points d’inaptitude deviennent pratiquement exponentiels. »

Mais il n’y a pas que la répression, dit Gilles Payer qui affirme que le ministère cherche constamment à améliorer le bilan routier dans son ensemble, ce qui explique selon lui pourquoi le « principe de prudence » a été introduit dans Code de la sécurité routière en 2018.

« C’est-à-dire que chaque usager de la route doit tenir compte du plus vulnérable, dit M. Payer, et les usagers de la route c’est les autos, les motos, les vélos et c’est aussi bien sûr les piétons, et à plus forte raison les jeunes écoliers. »

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L’univers des zombies sociaux


Êtes-vous un zombie ? Du genre a marcher, conduire, et même pédaler en textant? Où aller au restaurant avec des amis, en famille et texter pendant le repas sans vraiment communiquer avec les gens qui nous accompagne ? Ce policier à la retraite expose vraiment la réalité qui se passe aujourd’hui dans la société.
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L’univers des zombies sociaux

 

Essayez ça une fois: regardez les gens, dites «bonjour» et laissez votre cerveau portatif dans votre poche.

SIRINAPA WANNAPAT / EYEEM VIA GETTY IMAGES

Claude Aubin

Policier à la retraite, chroniqueur et auteur

Il est tellement intéressant de regarder l’attitude vide de ces êtres privés de cerveau, qu’il m’arrive de m’asseoir dans un parc juste pour en constater l’ampleur.

Essayez ça une fois: regardez les gens, dites «bonjour» et laissez votre cerveau portatif dans votre poche.

Depuis quelques années, et c’est encore plus vrai maintenant, notre société se peuple de plus en plus de zombies sociaux. L’humain communique de plus en plus que par les textos, les réseaux sociaux et les blogues. Ne plus se parler devient lentement la norme.

Il est tellement intéressant de regarder l’attitude vide de ces êtres privés de cerveau, qu’il m’arrive de m’asseoir dans un petit parc près de chez moi juste pour en constater l’ampleur.

Nombreuses sont les personnes traversant les rues sans même lever les yeux de leur cerveau portatif. Pire, plusieurs portent même des écouteurs pour être sûrs de ne pas s’engager dans cette société réelle. La société virtuelle est tellement plus enivrante. Plusieurs conducteurs ne sont guère mieux, ils textent en conduisant, croyant qu’on ne peut les voir baisser la tête, relever les yeux un instant et retourner à l’écran. Nous avons créé la peur de manquer quelque chose d’important.

Communiquer oralement? Hein? Ouais… quand on en est obligé.

Communiquer oralement? Hein? Ouais… quand on en est obligé. Au resto avec la serveuse et dans un minimum de mots. Il y a quelques jours, nous étions, mon épouse et moi, dans un restaurant assez chic, presque romantique, et autour de nous quelques couples de jeunes zombies textaient l’un et l’autre sans se dire un traitre mot. Drôle, bouteille de vin, repas cinq étoiles et pas un mot, sauf quelques «Hum…» ou un petit hochement de tête.

Puis, en sortant du resto, juste au coin de la rue, je pointai à ma femme mon habituel zombie habillé de noir, traversant la rue, cerveau au bout des mains, sans même jeter un œil aux voitures faisant des miracles pour ne pas le frapper.

Oui, nous entrons avec plaisir dans l’ère du zombitisme.

Oui, nous entrons avec plaisir dans l’ère du zombitisme. Ton téléphone cellulaire contrôle ta vie, il contrôle tes pensées, tes actions et ton sens civique. En fait, ta vie passe par ce filtre.

Il y a des siècles de ça, mon petit-fils vous dirait dans l’ancien temps, nos parents nous disaient:

«Quand tu traverses la rue, tu regardes des deux côtés et tu traverses s’il n’y a pas de voitures».

Ils devaient être totalement rétrogrades, voyons, ce n’est pas à nous de faire attention, c’est aux voitures qu’il faut dire ça. MOI… zombie, je n’ai pas à me préoccuper de ces détails. Et, c’est connu… les automobilistes ne doivent pas être distraits par leurs cellulaires, c’est dangereux un cellulaire au volant. Donc, MOI le zombie, je suis déchargé de toute responsabilité.

Le hic, c’est qu’il y a aussi des zombies conducteurs textant avec passion, sur des kilomètres. Ces zombies conducteurs ont marché jusqu’à leur voiture de la même façon que les zombies piétons. Pourquoi deviendraient-ils tout à coup plus responsables?

Je ne parlerai pas des cyclistes qui font exactement la même chose; il semblerait que les lois ne s’appliquent pas aux zombies à pédales. S’il fallait que la police serre la vis et sévisse tout comme pour les conducteurs, nos gouvernants n’auraient pas de déficit.

Une voiture qui vous rentre dedans, ça fait mal. Ce bolide n’est pas virtuel, il est en métal et il n’y a pas de bouton «recommencez le jeu».

Des gens se sont plaints à moi, dernièrement, des mesures plus fermes, visant à faire cesser les textos au volant. Moi j’irais plus loin: j’y ajouterais les texteurs traversant les rues sans même regarder. Je sais, comme la faute incombe aux autres et que «vous avez le droit». C’est une belle phrase vide de sens, permettant aux zombies de ne pas avoir à se responsabiliser. Je vous le dis de la part de la génération des responsabilités individuelles. Une voiture qui vous rentre dedans, ça fait mal. Ce bolide n’est pas virtuel, il est en métal et il n’y a pas de bouton «recommencez le jeu».

Juste dans la dernière fin de semaine, cinq piétons ont été heurtés. Pour quatre d’entre eux, il s’agirait de zombies traversant sans regarder; l’autre est une vieille dame de 87 ans, peut-être un peu perdue.

À tous mes amis zombies… Essayez ça une fois: regardez les gens, dites «bonjour» et laissez votre cerveau portatif dans votre poche.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir


35$ américain ce n’est pas cher comme contravention pour ceux qui texte ou lit sur leur smartphone en traversant une rue ou une voie rapide. C’est toujours un début et c’est à Honolulu en Hawaï qui mettra en vigueur cette nouvelle législation. Maintenant, il serait temps que d’autres villes imitent Honolulu pour éviter le nombre d’accidents impliquant un piéton avec un smartphone tout comme on donne une contravention a l’utilisation du téléphone avec les mains en conduisant
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A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir

 

  • A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir

    A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir ©AFP/Archives / PATRICK BAZ

    La ville d’Honolulu, dans l’Etat américain de Hawaï, ne plaisante plus avec les piétons obnubilés par leur smartphone: à partir de mercredi, traverser la rue en lisant ou en tapotant son téléphone portable sera passible d’une amende pouvant atteindre 35 dollars.

    C’est la première grande ville américaine à s’attaquer aux « zombies des téléphones », comme sont surnommés ces piétons scotchés à leur écran et devenus un véritable problème de santé publique.

    Signé fin juillet par le maire d’Honolulu Kirk Caldwell, cette mesure entre en vigueur mercredi et stipule qu' »aucun piéton n’a le droit de traverser une rue ou une voie rapide en regardant un appareil électronique ».

    Il est toutefois encore autorisé de parler au téléphone en traversant, tant qu’on regarde devant et autour de soi.

    « C’est une législation phare qui place la barre très haut en matière de sécurité », avait expliqué Brandon Elefante, membre du conseil municipal, cité par le New York Times, au moment de la signature de cette mesure qu’il a initiée.

    L’an dernier, près de 6.000 piétons ont été tués par des voitures, soit environ 11 % de plus qu’en 2015 et 22 % de plus qu’en 2014, d’après l’association des gouverneurs d’Etats sur la sécurité des autoroutes (GHSA), et le plus haut niveau d’accidents de piétons en deux décennies.

    Une hausse alarmante attribuée par la GHSA à « la distraction », à la fois des automobilistes et des piétons, « due à l’augmentation croissante de l’utilisation des smartphones ».

    http://www.lepoint.fr/i

  • Certains médicaments augmentent les risques d’accidents de la route chez les piétons


    Il y a certains médicaments qui recommandent de ne pas conduire un véhicule à cause des effets secondaires. Cet avertissement, devrait semble t’il doit aussi comprendre les piétons, car même marcher demande une vigilance
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    Certains médicaments augmentent les risques d’accidents de la route chez les piétons

     

    Certains médicaments augmentent les risques d'accidents de la route chez les piétons

    Le 28 juillet 2017

    Selon une étude réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), les effets secondaires de certains médicaments augmentent le risque d’être victime d’un accident de la route. Un risque qui concerne autant les conducteurs automobiles… que les piétons.

    37 % des médicaments ont un impact sur la sécurité routière des piétons

    Depuis plusieurs années, certains médicaments sont déclarés dangereux et empêchent la conduite en raison de leurs effets secondaires. D’après une étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la prise de ces médicaments augmenterait également les risques d’être victime d’un accident de la route chez les piétons. 

    Selon nos confrères du Figaro, 37 % des médicaments disponibles en France mettraient la sécurité des piétons en danger. Il est possible de les reconnaître grâce à leur pictogramme : le rouge interdit formellement de conduire, l’orange invite à être prudent et le jaune à la vigilance. Bien entendu, plus le cryptogramme est élevé, plus le risque d’accidents augmente, chez les conducteurs comme chez les piétions.

    Prise de médicaments chez les piétons et accidents de la route sont liés 

    Pour réaliser cette étude, les chercheurs de l’Inserm ont comparé les chiffres de la police française sur les accidents de la route et les données de remboursement de l’Assurance-maladie entre 2005 et 2011. Les données de plus de 6 500 piétons ont permis de dresser le constat suivant : 20 % des piétons victimes d’un accident de la route étaient sous traitement au moment de l’événement.

    Pour ne pas fausser les résultats de l’étude par des comportements individuels imprudents, les chercheurs ont comparé les données de chaque piéton au moment de l’accident avec celles qu’ils présentaient quelques mois auparavant.

    Selon Emmanuel Lagarde, le directeur de l’Inserm, « c’est la première fois qu’un lien entre la prise de médicaments par les piétons et le risque d’accidents de la route est mis en évidence ».

    http://www.passeportsante.net/

    La police intervient de très façon originale !


    En temps que piéton, les passages de piétons sont très appréciés et encore plus quand les automobilistes respectent d’arrêté pour laisser passer les gens a pied. Depuis quelques mois, on essaie d’insister sur ces passages avec de nouveaux panneaux ajoutés sur le milieu de la rue, mais il y a des automobilistes qui ont tellement peur de perdre un peu de temps qu’ils accélèrent et klaxonnant
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    La police intervient de très façon originale !

     

    Texter en marchant : danger!


    Les téléphones intelligents permettent de communiquer tout le temps, partout ou nous sommes. Encore aujourd’hui, des gens vont risquer leur vie en utilisant leur téléphone en conduisant, mais les piétons aussi sont en danger s’ils textent en marchant. Le temps de réagir en une faction seconde peut faire la différence entre la mort et la vie
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    Texter en marchant : danger!

     

    Une jeune femme texte en marchant 

    Photo :  Radio-Canada/Découverte

    Un texte de Louise Beaudoin

    Les dangers de texter au volant ne sont plus à démontrer, mais faudrait-il aussi s’inquiéter pour la sécurité de ceux qui envoient des textos en marchant? Quelques villes américaines imposent déjà des amendes à ceux qui textent en marchant, et certains États songent même à interdire cette pratique.

    Au Québec, entre 2011 et 2013, pas moins de 27 piétons ont été blessés – dont cinq gravement – dans des incidents où l’inattention des marcheurs qui textaient est la cause probable de l’accident. Texter en marchant causerait ainsi de plus en plus d’accidents.

    Au Tech3Lab de HEC Montréal, le chercheur postdoctoral François Courtemanche s’intéresse au phénomène.

    « Texter en marchant, c’est une tâche très difficile, beaucoup plus difficile qu’on ne pourrait le croire. J’essaie de suivre une cible en mouvement, lire des petits caractères, j’ai besoin d’une dextérité fine, je crée de la communication, j’ai besoin de mémoire à long terme. Donc il reste beaucoup moins de ressources à attribuer ailleurs. »— François Courtemanche, chercheur postdoctoral

    Le scientifique a voulu déterminer si un piéton qui texte est aussi habile à voir le danger que celui qui ne texte pas, par exemple en prenant un escalier mécanique, en entrant dans le métro ou en traversant la rue.

    Le saviez-vous? Le fait de texter en marchant fait augmenter le risque de collision de 32,7 %

    Il a enregistré l’activité électrique du cerveau d’étudiants pendant qu’ils textaient sur un tapis roulant.

    Face aux participants, on projetait un personnage qui obliquait soit vers la gauche ou vers la droite. Un signal sonore avertissait le texteur de relever la tête : il devait alors déterminer de quel côté le personnage se dirigeait pour l’éviter.

    Chaque fois, l’activité électrique du cerveau était enregistrée au moyen d’électrodes. L’équipe de chercheurs s’est intéressée à une fréquence particulière : la bande alpha.

    Les variations de cette fréquence indiquent les efforts du cerveau pour se dégager d’une tâche et recentrer son attention vers une autre tâche.

    Cette période où le cerveau s’efforce de changer de tâche est cruciale. Plus la bande alpha augmente au moment où on relève la tête, plus les risques de se tromper sont importants.

    « Quand je relève la tête, ma tête vient en premier, mais mon attention arrive comme deux secondes après. Et puis pendant ces deux secondes où j’ai levé les yeux et que je suis prêt à faire une tâche, mais que mon attention n’est pas encore arrivée, c’est là que je suis en danger. » — François Courtemanche

    Ce délai de quelques secondes cause en quelque sorte un aveuglement temporaire. L’expérience montre que les texteurs sont moins habiles à déterminer d’où vient le danger lorsqu’ils relèvent la tête. François Courtemanche a constaté une diminution de la performance des étudiants qui textaient sur le tapis roulant. Dans 5 à 6 % des cas, ils se trompent lorsqu’ils identifient la direction du personnage projeté devant eux.

    « Ça ne semble pas un coût très énorme, mais dans la rue ou dans le métro, un petit moment d’inattention où on a 5 à 6 % plus de risque d’aller du mauvais côté ben là, ça peut coûter la vie. »— François Courtemanche

    Cette étude est le début d’une série d’expériences qui pourraient mener à des recommandations.

     

    http://ici.radio-canada.ca/

    Écouteurs: une distraction mortelle sur les routes


    Je ne comprends pas pourquoi que des jeunes, et même des plus vieux se coupent de leur environnement quand il marche, font du vélo ou autre avec des écouteurs aux oreilles. La concentration est pourtant importante quand on se déplace en dehors. Tant de vies de gâcher pour une chanson, une musique à tue-tête dans les oreilles
    Nuage

     

    Écouteurs: une distraction mortelle sur les routes

     

    MONTRÉAL – De plus en plus d’adolescents et de jeunes adultes sont victimes de graves accidents, happés par des automobiles et des trains, parce qu’ils ont été distraits en écoutant de la musique avec leurs écouteurs, selon des chiffres obtenus du Bureau du coroner par TVA Nouvelles.

    Chantal Blouin, une mère de famille qui a perdu sa fille de 18 ans de cette façon veut sensibiliser les autres jeunes à ce danger.

    Kassandra Blouin-De Santis traversait la rue à pied le 5 février dernier. Elle n’a pas vu ni entendu un véhicule qui roulait à environ 50 kilomètres à l’heure. Elle était distraite et utilisait des écouteurs avec son lecteur de musique.

    «Semblerait qu’elle aurait traversé la rue sur la lumière rouge, en courant, a raconté Chantal Blouin. Ils nous ont dit qu’elle avait ses écouteurs avec son capuchon. Connaissant Kassandra, je sais qu’elle écoutait la musique très forte.»

    Victime d’un grave traumatisme crânien, elle n’a jamais repris connaissance et est morte un mois plus tard à l’Hôpital du Sacré-Coeur.

    Critique d’un coroner

    Le coroner Jean-Luc Malouin a récemment rendu public son rapport d’enquête sur la mort d’une autre adolescente, Marianne Brisebois, frappée par un train de banlieue, alors qu’elle se baladait en bordure de la voie ferrée en juillet 2012 à Sainte-Thérèse.

    Elle n’aurait pas entendu le sifflet du train utilisé à cinq reprises parce qu’elle écoutait de la musique à un niveau sonore très élevé avec son iPod.

    Dans son rapport, le coroner écrit que «le nombre d’accidents graves chez des piétons qui se déplacent avec des écouteurs ou casques aux oreilles a triplé en six ans, selon une étude américaine publiée dans la revue spécialisée Injury Prevention. Les victimes sont principalement des adolescents et de jeunes adultes».

    En tout, 70 % des 116 accidents qui ont pu être répertoriés entre 2004 et 2011 ont été mortels. Au Québec, la SAAQ et la police n’ont pas encore de statistiques sur le sujet.

    http://fr.canoe.ca

    Un enfant se relève immédiatement après qu’une voiture lui ait roulé sur la tête


    Il y a des jours qu’on se demande pourquoi des enfants meurent jeunes et d’autres jours comment des enfants ont pu survivre à un évènement qui logiquement serait mortel
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    Un enfant se relève immédiatement après qu’une voiture lui ait roulé sur la tête

     

     

    MARLIE BEAUDIN

    Incroyable. Un enfant et une femme ont eu beaucoup de chance, malgré ce qui s’est produit. Alors qu’ils marchaient paisiblement dans la rue, un enfant et une femme ont été victime d’un accident. Une voiture qui roulait à toute allure a percuté une autre voiture stationnée, qui a roulé sur les piétons. 

    Le jeune s’est immédiatement relevé, même si la voiture lui avait carrément roulé sur la tête, pour porter secours à la femme toujours au sol. Heureusement, le choc n’a pas été mortel. L’incident s’est produit le 21 janvier 2014.

    http://www.journaldequebec.com/