À San Francisco, des rochers pour déloger les SDF


Mettre des rochers sur les trottoirs n’aide pas à diminuer les sans-abris dans un quartier. Je peux comprendre que les résidents veulent diminuer la violence et le trafic de drogue, mais ils ne font que déplacer le problème ailleurs et les SDF sont souvent les victimes et rien ne garantis que la drogue et la violence diminuera.
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À San Francisco, des rochers pour déloger les SDF


Une personne sans-abri à San Francisco en juin 2016. | Josh Edelson / AFP

Une personne sans-abri à San Francisco en juin 2016. | Josh Edelson / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Washington Post

Des résident·es ont payé des milliers de dollars pour en installer une vingtaine, afin d’empêcher les sans-abri de camper dans leur rue.

Depuis plusieurs semaines, à San Francisco, une bataille fait rage entre des riverain·es qui ont installé vingt-quatre rochers dans leur rue pour empêcher les sans-abri de s’y installer et des activistes qui dénoncent l’inhumanité du geste. Une trentaine de militant·es à bicyclette ont poussé les rochers sur la route, avant que des personnes employées par la mairie ne les remettent à leur place sur les trottoirs. Les opposant·es les ont ensuite ôtés de nouveau.


Les habitants de San Francisco ont collé des pierres sur leur trottoir pour dissuader les campeurs sans abri de trafiquer des drogues. (Danielle Baskin)

Les résident·es de la ruelle de Clinton Park veulent se débarasser d’un campement de SDF qui est devenu une zone de trafic de drogue et de violence. Leurs doléances vont de hurlements la nuit, de seringues par terre et de l’inaction de la police malgré leurs multiples appels. Leur solution a donc été d’acheter des rocs assez gros pour que les SDF n’aient plus la place d’installer leurs tentes sur le trottoir.

Hausse des prix de l’immobilier

La mobilisation des riverain·es, qui ont payé des milliers de dollars pour cette opération, est symptomatique de la situation extrême dans laquelle se trouve San Francisco. La population de sans-abri y a augmenté de 17% depuis 2017 et les prix de l’immobilier continuent de grimper. Dans le quartier de la dispute des rochers, Mission Dolores, le prix médian des logements est d’un million de dollars. L’un des problèmes majeurs est le manque de construction de nouveaux immeubles, notamment de logements sociaux.

Si l’idée des rochers n’est pas venue de la mairie, plusieurs responsables politiques locaux ont soutenu cette intiative, expliquant que cela avait permis de faire fuir les trafiquants. Plusieurs fois, la municipalité a replacé les rochers que les opposant·es avaient ôtés. Finalement, ce sont les activistes qui dénonçaient les aménagements anti-SDF qui l’ont emporté.

Fatigué·es de la controverse, les résident·es qui avaient dépensé environ 4.000 dollars pour les rochers ont demandé à la municipalité de les enlever. Des e-mails de menace aurait eu raison de leur motivation. Ces personnes ajoutent ne plus supporter d’être au cœur d’une telle controverse médiatique.

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Les autorités américaines veulent déverser 1,5 tonne de mort-aux-rats sur les îles Farallon


Les îles Farallon près de San Francisco aux États-Unis sont interdites au public pour protéger des colonies d’oiseau dont une espèce rare menacé de disparition. Sauf que dans ces îles, il y a aussi les souris qui sont présente à cause de l’homme. On parle ici d’environ 60 000 souris qui ont attiré une espèce de chouette qui les chasse, mais aussi l’océanite cendré. On veut envoyer un raticide. Bon, même si je ne suis pas une experte, je crains comme d’autres que cela va créer de graves conséquences.
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Les autorités américaines veulent déverser 1,5 tonne de mort-aux-rats sur les îles Farallon


Beaucoup plus de souris, c'est beaucoup moins d'océanites cendrés. | Alexas_Foto via Pixabay

Beaucoup plus de souris, c’est beaucoup moins d’océanites cendrés. | Alexas_Foto via Pixabay

Repéré par Robin Lemoine

Repéré sur The Los Angeles Tiles

La prolifération des souris sur l’archipel protégé met en danger une espèce rare d’oiseau de mer.

Au large de San Francisco se trouve un archipel où la faune et la flore prospèrent: les îles Farallon. Classé réserve naturelle en 1909 et interdit au public, l’endroit accueille l’une des plus grandes colonies d’oiseaux de mer au monde, des otaries et des phoques sauvages. On y trouve notamment le très rare océanite cendré.

Mais l’archipel abrite également près de 60.000 souris, une espèce envahissante introduite par l’être humain au XIXe siècle et qui fait des ravages dans l’écosystème du lieu protégé.

La prolifération des rongeurs a eu pour conséquence d’attirer une espèce de chouette, la chevêche des terriers. L’oiseau au plumage gris-brun piqueté de blanc mange certes les souris, mais il s’attaque aussi aux océanites, dont la population diminue dangereusement.

Selon le gouvernement fédéral des États-Unis et plusieurs biologistes, la seule solution serait de se débarrasser purement et simplement des nuisibles en larguant par hélicoptère 1,5 tonne de brodifacoum, une sorte de raticide anticoagulant provoquant une hémorragie interne chez les souris.

Danger de contamination

Si peu de monde conteste l’idée d’éradiquer les souris de l’archipel, les écologistes de la baie de San Francisco craignent que le poison, interdit dans l’Union européenne depuis 2007, ne tue d’autres espèces en s’infiltrant dans la chaîne alimentaire.

«C’est comme utiliser un fusil pour s’attaquer à une fourmi», a déclaré Richard Charter, de l’Ocean Foundation, au Los Angeles Times. Sur Change.org, une pétition s’opposant à la mesure a récolté 34.500 signatures.

De leur côté, le U.S. Fish and Wildlife Service (FWS), le service fédéral qui gère les îles Farallon, et certain·es spécialistes avancent que si des espèces non ciblées seront probablement tuées au cours du processus, les avantages à long terme l’emporteront de loin sur les dommages.

«Si nous ne pensions pas que cette option était particulièrement bénéfique, sûre et efficace pour les îles, nous ne la recommanderions pas», a affirmé Doug Cordell, porte-parole du FWS.

Les inquiétudes sont pourtant légitimes: le brodifacoum a déjà causé de nombreux dégâts. En Californie, des pumas ont récemment été retrouvés morts après avoir mangé de petites proies qui avaient ingéré la substance.

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Une vague de chaleur cuit les moules dans leur coquille en Californie


Cuire vivant à cause de canicule, c’est ce que les moules subissent aux États-Unis. Les moules risquent de connaître encore plus des mortalités de masse avec ces chaleurs qui viennent plus tôt avec les marées basses.
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Une vague de chaleur cuit les moules dans leur coquille en Californie

Des dizaines de milliers de moules ont été grillées sur leur rocher par la chaleur. © Jackie Sones/Réserve marine de Bodega Bay, Californie

Des dizaines de milliers de moules ont été grillées sur leur rocher par la chaleur. © Jackie Sones/Réserve marine de Bodega Bay, Californie


Céline Deluzarche
Journaliste

La canicule de juin n’a pas touché que l’Europe : à Bodega Bay, au nord de San Francisco (Californie), il a fait jusqu’à 30 °C ces derniers jours.

Mais la chaleur a été encore plus pénible pour les moules accrochées aux rochers : celles-ci ont connu des températures supérieures à 37°C, grillant littéralement dans leur coquille. Des dizaines de milliers de moules mortes, coquille ouverte et chair brûlée ont été retrouvées sur des centaines de mètres le long de la côte. 

« C’est la pire hécatombe de moules que j’ai jamais vue depuis 15 ans », s’alarme Jackie Sones, coordonnatrice de la recherche de la réserve marine de Bodega Bay.

La scientifique, qui a posté des photos du désastre sur son blog, affirme avoir reçu des signalements de plusieurs cas similaires sur d’autres plages jusqu’à plus de 225 km de distance.

Les recherches sur l’impact du réchauffement sur la vie marine se sont jusqu’ici principalement concentrées sur la hausse de la température de l’eau et les effets de l’acidification. Le blanchissement du corail a ainsi quintuplé depuis 1980 et on estime que le nombre de poissons et de coquillages pourrait diminuer de 35 % d’ici 2100 dans certaines régions. Les moules risquent de leur côté de connaître de plus en plus d’épisodes de mortalité de masse, car les vagues de chaleur surviennent plus tôt, alors que les marées sont encore basses, ce qui les expose au dessèchement.

https://www.futura-sciences.com/

San Francisco interdit la reconnaissance faciale


San Francisco est une ville de haute technologie, mais ils vont probablement opter pour interdire la reconnaissance faciale si le vote est accepté. Il y a des pour comme par exemple un danger d’un profilage racial, de vivre dans une ville tout en étant constamment surveillée … Et d’autres croient que pour la disparition d’enfants ou de trafic sexuel, c’est un outil qu’on ne devrait pas interdire. Par contre, il y toujours les caméras de surveillance publique qui peuvent servir pour des enquêtes
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San Francisco interdit la reconnaissance faciale


Un homme tient un téléphone devant son visage, sur lequel sont projetés des dizaines de points blancs.

La reconnaissance faciale comporte des risques pour la sécurité, selon des experts. Photo: iStock


  • Agence France-Presse

San Francisco, capitale des hautes technologies, est devenue la première ville américaine à bannir l’utilisation d’outils de reconnaissance faciale par la police et d’autres agences du gouvernement local. Ces technologies suscitent des inquiétudes croissantes en matière de respect de la vie privée.

Huit des neuf membres du conseil municipal de la mégalopole californienne se sont prononcés en faveur de la nouvelle réglementation, qui ne s’appliquera ni aux aéroports ni aux sites régulés par les autorités fédérales. La réglementation doit encore faire l’objet d’un vote de procédure la semaine prochaine, mais il est peu probable qu’elle ne soit pas adoptée.

Il sera illégal pour tout département d’obtenir, de conserver, d’avoir accès à ou d’utiliser une quelconque technologie de reconnaissance faciale ou une quelconque information obtenue à partir d’une technologie de reconnaissance faciale, détaille un paragraphe du long document présentant la nouvelle réglementation.

Des risques plus grands que les avantages

Pour ses partisans, l’utilisation de logiciels et de caméras en vue d’identifier des personnes n’est pas encore au point, a estimé l’élu Aaron Peskin.

Cette technologie va exacerber l’injustice raciale et menacer notre capacité à vivre libre de toute surveillance permanente par le gouvernement, précise la réglementation.

La propension à ce que la technologie de reconnaissance faciale mette en danger les droits civils et les libertés civiques contrebalance nettement ses prétendus bénéfices.

L’interdiction s’inscrit dans le cadre d’une réglementation plus vaste portant sur l’utilisation des systèmes de surveillance et sur l’audit des politiques en la matière. Elle prévoit des conditions plus strictes et la nécessité d’une approbation préalable de tels systèmes par le conseil pour les agences municipales.

Une interdiction similaire est envisagée à Oakland, de l’autre côté de la baie de San Francisco. Cette région abrite des géants des nouvelles technologies comme Facebook, Twitter, Uber ou Alphabet, la maison mère de Google.

Un atout pour la police?

La surveillance par reconnaissance faciale suscite des craintes liées aux risques que des personnes innocentes soient identifiées à tort comme étant des délinquants et que ces systèmes empiètent au quotidien sur la vie privée.

Toutefois, pour les partisans de cette technologie, elle peut aider la police à lutter contre la criminalité et à rendre les rues plus sûres.

L’arrestation de criminels par la police a été portée à son crédit, mais elle est également responsable d’identifications erronées.

La reconnaissance faciale peut être utilisée pour la surveillance générale en association avec des caméras vidéo publiques et peut être utilisée d’une manière passive ne requérant pas la connaissance, le consentement ou l’adhésion de la personne concernée, relève la puissante Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) sur son site Internet.

Le plus grand danger est que cette technologie soit utilisée pour des systèmes de surveillance classiques et au-dessus de tout soupçon, ajoute-t-elle.

Retrouver des enfants disparus ou combattre le trafic sexuel

À San Francisco, un groupe local de résidents luttant contre la criminalité, Stop Crime SF, considère pour sa part que la reconnaissance faciale peut aider à retrouver des enfants disparus ou des personnes atteintes de démence, ou encore à combattre le trafic sexuel.

Cette technologie va s’améliorer et pourrait se révéler un outil utile pour la sécurité publique si elle est utilisée de manière responsable et avec le plus grand soin. Stop Crime SF

Nous devrions laisser la porte ouverte à cette possibilité, argue le groupe dans un communiqué.

Une réalité en Chine?

La Chine s’est dotée de vastes réseaux de caméras de surveillance sur tout son territoire. L’utilisation par Pékin de caméras de reconnaissance faciale dans le cadre d’un système de surveillance généralisée de la population musulmane dans la province du Xinjiang est d’ailleurs dénoncée par l’organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch.

Le quotidien américain The New York Times a rapporté récemment que les autorités chinoises se servent de cette technologie pour repérer les membres de la minorité musulmane des Ouïgours. Le système est programmé pour ne chercher que les personnes arborant les caractéristiques physiques caractéristiques des membres de cette minorité.

Ce serait le premier exemple connu de l’utilisation de l’intelligence artificielle par un gouvernement en vue de faire du profilage racial

https://ici.radio-canada.ca/

Ce SDF de San Fran­cisco survit grâce à ce qu’il trouve dans les poubelles de Mark Zucker­berg


Bien que la situation de vivre dans la plus grande pauvreté, trouver de quoi pour subsister n’est pas toujours facile. Un SDF a trouvé de quoi pour survivre grâce aux poubelles d’un homme très riche très connu dans le monde …
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Ce SDF de San Fran­cisco survit grâce à ce qu’il trouve dans les poubelles de Mark Zucker­berg

 

Crédits : NYT

par  Servan Le Janne

À quelques kilo­mètres de la piscine de Mark Zucker­berg, à San Fran­cisco, Jake Orta vit ces jours-ci dans un appar­te­ment à une seule fenêtre rempli d’or­dures. Il y a là un casque de vélo pour enfant rose trouvé dans la poubelle du patron de Face­book, mais aussi un aspi­ra­teur, un sèche-cheveux, une machine a café et une pile de vête­ments.

Devenu sans-abri après avoir fait carrière dans l’ar­mée, Jake Orta paye actuel­le­ment un loyer avec l’aide de l’État et gagne un peu d’argent en récu­pé­rant ce que d’autres mettent au rebut. Comme lui, de nombreux habi­tants de San Fran­cisco défilent devant les maisons des milliar­daires faute de mieux, racon­tait le New York Times le 7 avril.

« C’est incroyable ce que les gens jettent », constate l’homme de 56 ans en débusquant un jean de desi­gner à peine usé, une veste noire en coton, des baskets Nike en parfait état et une pompe à vélo. « Vous ne savez jamais ce que vous allez trou­ver. » Dans cette écono­mie paral­lèle, illé­gale en Cali­for­nie, on peut gagner de 30 à 40 dollars par jour, soit près de 300 dollars par semaine. Bien des trou­vailles sont reven­dues sur les marchés de Mission Street ou de Julian Avenue.

Jake Orta garde parfois certains objets, comme cette collec­tion de jour­naux du monde entier qui datent de la Seconde Guerre mondiale. Mais près de la maison à dix millions de dollars de Mark Zucker­berg, il arrive que rien ne soit exploi­table. Alors il conti­nue sa tour­née.

Source : The New York Times

https://www.ulyces.co

À San Francisco, des riverains réunissent 70.000 dollars pour faire fuir les SDF


C’est pitoyable comment les gens peuvent changer quand les affaires vont bien. Ils peuvent suivre le coût de la vie qui augmente et sont exaspérer de voir ceux qui ne le peuvent pas. Ils ne veulent pas voir des SDF errer dans leurs rues, et ils ne veulent pas voir non plus des maisons pour les aider. Heureusement que d’autres ont décidé de combattre de la même manière pour aider la fondation de foyer pour SDF
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À San Francisco, des riverains réunissent 70.000 dollars pour faire fuir les SDF

 

Un sans-abri dans les rues de San Fransisco en juin 2016 | Josh Edelson / AFP

Un sans-abri dans les rues de San Fransisco en juin 2016 | Josh Edelson / AFP

Barthélemy Dont

Mais leurs voisins ne comptent pas les laisser faire.

San Francisco a bien changé. Ville bohème qui accueillait les artistes et les vagabonds de la côte ouest, son visage s’est transformé après le boom technologique et le développement de la Silicon Valley.

Hôte de l’industrie la plus florissante du pays, l’habitant type est désormais un ingénieur qualifié qui travaille chez Apple ou Facebook. Et avec lui est arrivée une explosion des prix des loyers, qui a causé une crise du logement sans précédent, jetant des milliers de personnes dans la rue.

Pour y remédier, la ville fait son possible pour bâtir des abris et a promis de rendre disponibles 1.000 lits supplémentaires. Un refuge qui abritera deux cents d’entre eux devrait bientôt être construit dans le quartier de l’Embarcadero, sous le pont qui mène à Oakland.

Seulement, ce quartier est l’un des plus en vue de la ville. Il abrite villas et lofts à plusieurs millions d’euros. Les riches riverains et riveraines ont mis en place une cagnotte sur le site gofundme, qui a rapidement atteint les 70.000 euros. Cet argent ne servira pas à financer la construction du foyer mais à attaquer la ville en justice.

La somme est destinée à payer Andrew Zack, un avocat spécialisé dans l’immobilier et plus particulièrement dans la défense des propriétaires. Un homme sympathique puisqu’en 2017, il avait déjà défendu un propriétaire qui avait triplé ses loyers, les passant de 1.900 à 7.600 dollars.

Colère de la maire

Cette campagne a provoqué la colère de la maire de la ville, London Breed. Au San Francisco Chronicle, elle déclare:

«Les habitants veulent que l’on règle les problèmes dans nos rues, (…) mais c’est très frustrant et très decevant qu’à chaque fois que l’on tente de construire un foyer, on nous menace de nous attaquer en justice».

D’autres habitants et habitantes ont quant à eux décidé de les prendre à leur propre jeu. Voyant la somme amassée par ses voisins peu accueillants, William Fitzgerald a lancé lui aussi un gofundme, destiné à aider la Homelessness Foundation à sauver le projet de foyer.

Cette cagnotte est très populaire et a attiré des grands noms de la Silicon Valley, dont le PDG de gofundme, qui a versé 5.000 dollars. Résultat, la somme récoltée, est à l’heure de la rédaction de cet article, de plus de 92.000 dollars. En une journée.

http://www.slate.fr

Il apprend sa mort certaine par vidéo, sa famille s’insurge


La télémédecine est une vidéo avec un vrai médecin, mais il ne peut remplacer une conversation avec le patient et la famille. Cela se passe dans une grande ville des États-Unis et apprendre qu’on va mourir par la télémédecine, manque vraiment d’humanité.
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Il apprend sa mort certaine par vidéo, sa famille s’insurge

Agence France-Presse

SAN FRANCISCO — Un Californien de 78 ans a appris sa mort certaine par un lien vidéo alors qu’il était traité par télémédecine en soins intensifs dans un hôpital de la région de San Francisco, et sa famille s’est insurgée contre une relation déshumanisée et robotisée.

Ernest Quintana a appris qu’il lui restait quelques jours à vivre lundi dernier dans un hôpital de Fremont, dans la baie de San Francisco, lorsqu’un médecin est apparu sur un écran vidéo porté par un robot.

M. Quintana est décédé le lendemain.

«Un docteur robot peut être OK pour certaines situations mais pas pour dire à un homme qu’il va mourir», a tonné une amie de sa famille sur Facebook.

Cette amie a relayé une capture d’écran de la vidéo prise par la petite-fille du patient, Annalisia Wilharm.

Cette dernière se trouvait seule avec son grand-père quand le robot portant l’écran à travers lequel s’exprimait un médecin est entré dans leur chambre pour leur apprendre la nouvelle : le poumon d’Ernest Quintana ne marchait plus et il ne rentrerait pas à la maison.

La petite-fille a filmé la scène pour pouvoir la montrer à sa famille.

«On savait que ça allait arriver et qu’il était très malade, mais on ne peut pas donner des nouvelles de cette façon, un humain aurait dû venir», a-t-elle déclaré lors d’une interview à la chaîne de télévision locale KTVU.

Son grand-père ayant un problème d’audition et ne pouvant pas entendre ce que disait le docteur, sa petite-fille a été obligée de lui répéter ce qui venait de lui être dit.

Le Kaiser Permanente Medical Center de Fremont a réagi dans un communiqué, partagé par les médias américains, où il présente ses condoléances à la famille.

«Le terme « robot » est inexact et imprécis», précise cependant l’établissement. «Cette technologie vidéo privée est une conversation directe avec un médecin.»

«Elle ne remplace pas les conversations continues et en personne avec le patient ou sa famille», ajoute-t-il. «Nous regrettons de ne pas avoir répondu aux attentes du patient et de la famille dans ce cas-là et nous en nous servirons pour voir comment nous pouvons améliorer les expériences des patients par lien vidéo.»

https://www.lavoixdelest.ca/

Un tunnel caché découvert sous la prison d’Alcatraz


La prison d’Alcatraz n’a pas toujours été un lieu de détention avant c’était un fort militaire. Les archéologues ont trouvé un tunnel qui était à l’époque de ce fort. Cette prison est maintenant un lieu touristique, mais il s’est rendu célèbre avec l’invasion de trois détenus, dont un ne sait s’ils ont pu traverser sans se noyer jusqu’à la terre ferme.
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Un tunnel caché découvert sous la prison d’Alcatraz

 

La prison d’Alcatraz © belga.

Jeanne Poma.
source: KVDS

Un tunnel datant du XIXème siècle vient d’être découvert sous la tristement célèbre prison d’Alcatraz, qui a abrité des criminels comme Al Capone. C’est grâce à des balayages au laser et à des radars que le couloir a pu être trouvé.

L’archéologue Timothy de Smet et ses collègues de l’Université Binghamton à New York sont à l’origine de cette découverte. Le tunnel part d’Est en Ouest, sous la cour de la prison. Composé de briques, il est équipé de conduits de ventilation.

Un miracle

« Cette découverte est surprenante », a déclaré l’archéologue. « Le tunnel a été parfaitement conservé alors qu’il ne se trouvait qu’à quelques mètres de la surface. Le sol en béton de la cour de la prison est vraiment mince ».

Ce tunnel daterait de 1860, quand le bâtiment servait encore de fort militaire. Ce n’est qu’au début du XXème siècle qu’il est devenu une prison. Les scientifiques ont utilisé une technique qui permettait de préserver le site, sans savoir pour autant à quoi s’attendre.

Un lieu protégé

Timothy de Smet souhaite poursuivre ses recherches au large de San Francisco. La prison est un site protégé depuis 1972 et constitue une attraction touristique majeure.

Tentatives d’évasion

La prison est connue pour ses détenus célèbres, mais aussi pour les nombreuses tentatives d’évasion. Officiellement, cependant, personne n’aurait jamais réussi à s’en sortir vivant.

Jusqu’à ce jour, on ignore comment ont survécu les trois prisonniers qui ont tenté de s’échapper dans la nuit du 11 au 12 juin 1962. Frank Morris et les frères John et Clarence Anglin, emprisonnés pour une série de vols à main armée, se sont échappés par une bouche d’aération sous le lavabo de leur cellule. Ils ont disparu la nuit, avec un radeau improvisé. L’enquête qui a suivi n’a jamais permis de les retrouver. Officiellement, ils se seraient noyés dans les eaux glacées de la baie de San Francisco.

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Une caméra effraie une famille avec l’annonce d’une attaque nucléaire


Une très mauvaise blague !! Un pirate par l’entremise d’une caméra à faire croire a une attaque nucléaire. Plus nous sommes connectés, plus il est facile pour un hacker de pirater un système
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Une caméra effraie une famille avec l’annonce d’une attaque nucléaire

 

Nest scrute en permanence les énormes quantités de... (ARCHIVES AP)

Nest scrute en permanence les énormes quantités de données personnelles volées et publiées sur l’internet à la recherche d’adresses courriel ou de mots de passe utilisés par ses clients.

ARCHIVES AP

 

Agence France-Presse
San Francisco

Un système de domotique connectée qui annonce une attaque nucléaire ou menace de kidnapper votre bébé : ces mésaventures sont arrivées récemment à des familles américaines, dont le mot de passe protégeant leurs caméras de sécurité avait été piraté.

Un couple vivant près de San Francisco, en Californie, a raconté à des médias locaux avoir connu un moment de «terreur pure» il y a quelques jours lorsque leur caméra de sécurité de marque Nest – placée sur le haut de leur téléviseur – a diffusé un message criant de réalisme avertissant d’une attaque de missiles nucléaires nord-coréens.

Le couple a finalement compris qu’il s’agissait d’une farce de mauvais goût provenant de hackers qui étaient parvenus à pirater le mot de passe de leur compte Nest et à prendre le contrôle du haut-parleur de la caméra.

Cette filiale du géant Alphabet/Google a encouragé ses clients à renforcer la protection de leur système via une authentification à deux facteurs (par exemple, un mot de passe et un code envoyé par texto), a-t-elle indiqué.

Mais «Nest n’a pas été piraté», a affirmé l’entreprise, expliquant que les incidents rapportés ces derniers mois de caméras piratées étaient dus au vol de mots de passe sur des sites internet tiers.

Selon Nest, les clients «utilisaient des mots de passe compromis, rendus piratables via des failles sur d’autres sites internet».

Parmi les autres incidents rapportés : un pirate menaçant d’enlever un bébé ou un autre informant le propriétaire que ses données personnelles avaient été piratées…

Nest scrute en permanence les énormes quantités de données personnelles volées et publiées sur l’internet à la recherche d’adresses courriel ou de mots de passe utilisés par ses clients. En cas de problème, elle les prévient de changer de mot de passe mais compte tenu de la masse de données volées en circulation, le processus peut être long.

La maison connectée est un marché en plein essor et de nombreux foyers américains disposent de hauts-parleurs, caméras ou encore sonnettes connectés

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Le plus vieux poisson du monde en captivité a plus de 80 ans


Le plus vieux poisson vivant dans un aquarium est un poisson-poumon, aime les câlins, les crevettes et les figues. Il aurait entre 85 et 90 ans et vit  à San Francisco.
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Le plus vieux poisson du monde en captivité a plus de 80 ans

 

mathusalem plus vieux poisson du monde en captivité mange caresses

 

Capture vidéo de la chaîne YouTube de la California Academy of Sciences

par Brice Louvet

Mathusalem est le plus vieux poisson du monde en captivité. Et il a déjà passé plus de 80 ans à l’aquarium Steinhart, de l’Académie des sciences de Californie à San Francisco où il est arrivé en 1938.

Le plus vieux poisson du monde en captivité a entre 85 et 90 ans

Il était déjà probablement né avant votre naissance ! Nommé ainsi en référence au personnage de la Bible (qui vécut jusqu’à 969 ans), Mathusalem est un poisson-poumon australien (Neoceratodus Forsteri) ou dipneuste d’Australie. Avec un peu plus d’un mètre de long, ce dernier fait de la résistance. Il fut introduit en 1938 à l’aquarium Steinhart de San Francisco alors qu’il était déjà adulte. Or, il est aujourd’hui considéré comme le plus vieux poisson du monde en captivité avec un âge estimé entre 85 et 90 ans. Le précédent record était jusqu’il y a peu détenu par un autre poisson-poumon de l’Aquarium Shedd, à Chicago. En effet, celui-ci est décédé en 2017 à l’âge de 84 ans.

Quels sont les secrets de sa longévité ? Les soins, les caresses la nourriture selon Allan Jan, biologiste à l’aquarium Steinhart.

“Elle mange tout ce que je lui offre. Et bien qu’elle ne soit pas difficile (Mathusalem est une femelle), elle a raffiné son palais au fil des ans et préfère aujourd’hui les crevettes et les figues“, explique-t-il.

Par ailleurs, il semblerait également que Mathusalem soit friande de massages sous le ventre et sur la tête.

En zones sauvages, vous retrouverez cette espèce d’eau douce (protégée) dans le sud-est du Queensland, en Australie, notamment dans les rivières Burnett, Mary, North Pine et Brisbane ou dans les lacs et étangs.

Des records de longévité

Mathusalem n’est pas le seul poisson à détenir les clés de la longévité. Par exemple, le koï (ou carpe japonaise) est connu pour dépasser largement les 200 ans. Hanako était le plus vieux d’entre eux et il est décédé le 7 juillet 1977 à l’âge de 226 ans. On pense également à l’esturgeon ou à l’anguille, également connus pour vivre au-delà des 100 ans.

Toujours chez les poissons, mais côté “requins”, on soulignera par ailleurs la longévité du requin-baleine. En effet, de récentes observations suggèrent que certains spécimens pourraient vivre jusqu’à 130 ans. Mais la palme revient au requin su Groenland, le vertébré à la longévité la plus importante – estimée à près de 400 ans. Ainsi, certains spécimens encore vivants aujourd’hui l’étaient peut-être déjà durant le règne de Louis XIV.

Source

https://sciencepost.fr/