Le Saviez-Vous ► Faits divers : voilà pourquoi ils nous fascinent !


Avec les tout ce qui se vend comme revues à potins, les médias de tout genre sur Internet, les faits divers intéressent beaucoup de gens. Que ce soit des crimes, des vols, des scandales, etc … il y en a pour tous les goûts. Même dans l’Antiquité, le Moyen-Âge, les faits divers ont captivé, inquiétés, inspirer la peur. La majorité des histoires ci-bas viennent de France, mais on peut trouver des cas semblables dans notre coin du monde. Ceci dit, il y a un fait que j’ai remarqué sur les réseaux sociaux, une nouvelle de maltraitance animale active beaucoup de réaction a comparer des faits comme le meurtre d’adulte ou d’enfant, la famine et autres ..
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Faits divers : voilà pourquoi ils nous fascinent !

En 1817, l’affaire Fualdès défraie la chronique. Elle reste irrésolue à ce jour. © Wikimedia Commons

Un incendie tragique, une femme séquestrée, un casse incroyable… Les drames nous bouleversent et nous fascinent depuis l’Antiquité. Que révèlent-ils des mœurs de nos ancêtres et des tréfonds de l’âme humaine ?

Rome, en 81 avant J.-C. Le corps sans vie de Sextus Roscius, un riche propriétaire terrien, est retrouvé dans le quartier de Subure, le plus sordide de la capitale de l’Empire romain. Qui a tué ce citoyen richissime, dont la fortune est estimée à six millions de sesterces, proche de Sylla, le nouvel homme fort de la République ? L’affaire Roscius entre dans l’Histoire comme l’un des premiers faits divers au retentissement important. Il faut dire qu’elle possède tous les ingrédients nécessaires : un décor trivial (des bas-fonds) dans lequel survient un événement tragique, la collision entre deux mondes (celui des riches et des pauvres), et une odeur de mystère. C’est ça, un fait divers !

Mara Goyet, historienne et auteure de Sous le charme du fait divers (éd. Stock), le confirme : « Le fait divers, c’est l’irruption de l’extraordinaire dans ce qui est le plus banal. Il laisse penser que notre réalité prosaïque est plus riche et mystérieuse que prévu. Il permet de se tenir sur le fil entre le réel et le fantastique », explique la jeune professeure.

La « rubrique des chiens écrasés » est synonyme de faits divers, expression qui n’apparaît qu’au XIXe siècle. Pourtant, ces récits de crimes et autres cataclysmes tragiques intéressent depuis plus de 2 000 ans les plus grands auteurs, historiens et philosophes.

« Désastres, meurtres, enlèvements, agressions, accidents, vols, bizarreries, tout cela renvoie à l’homme, à son histoire, à son aliénation, à ses fantasmes, à ses rêves, à ses peurs… » comme l’explique le philosophe et professeur au Collège de France Roland Barthes, dans Essais critiques, en 1964. Le fait divers est le miroir de l’âme humaine, le sel du « roman national » !

Un exemple ? Au VIe siècle, Frédégonde, la maîtresse de Chilpéric Ier, ambitieuse et jalouse, demande à son royal amant de tuer sa femme. Si la presse à scandale avait existé, les lecteurs du Moyen Age auraient pu lire ce titre aguicheur : « Elle fait étrangler la reine pour prendre sa place ! » Mais en l’absence de tabloïds, ce sont longtemps des chroniqueurs qui se sont chargés de divulguer les détails (souvent sordides) de la grande Histoire. Et plus le conteur avait du talent, plus le fait divers avait une chance de passer à la postérité.

Revenons au meurtre de Sextus Roscius dans les basfonds de Rome. C’est l’auteur latin Cicéron qui a gravé dans le marbre cet incident tragique. Alors jeune avocat, il défend le fils (et homonyme) de la victime, Sextus Roscius, accusé de parricide. Le plus odieux des crimes ! Le procès, qui passionne le Tout-Rome, a lieu sur le forum. Dans sa plaidoirie, Cicéron ne cesse de poser une question qui deviendra célèbre : « Cui bono ? », « A qui profite le crime ? » Pas à son client, mais à un certain Chrysogonus, affranchi et favori de Sylla, qui a récupéré toutes les fermes du défunt, avec l’aide de Capiton, le neveu de Sextus Roscius. Cicéron sauve la tête de son client, acquitté faute de preuves, et la retranscription de sa plaidoirie est toujours étudiée par les aspirants avocats.

Les faits divers remplissent le même rôle que les contes, sauf qu’ils sont vrais

Les faits divers questionnent notre rapport au bien et au mal. L’affaire des « possédées de Loudun », qui éclate en 1632, l’illustre bien. Dans le couvent de cette petite ville de la Vienne-, plusieurs religieuses sont victimes d’hallucinations et de convulsions, comme si elles étaient possédées par le démon. Malgré les exorcismes, « l’épidémie » continue et les sœurs accusent bientôt le prêtre Urbain Grandier, grand séducteur. L’homme a par ailleurs signé un pamphlet contre Richelieu. Mauvaise idée : il va terminer sur le bûcher.

Grâce à l’essor des éditions imprimées au XVIIe siècle, cette sombre histoire, où se mêle sorcellerie, machination politique et jalousies, se diffuse dans tout le royaume. De l’affaire des poisons en 1682 à l’intrigante bête du Gévaudan qui fait frémir le pays entre 1764 et 1767, les gazettes ne ratent pas une occasion de relater des crimes. Mais pourquoi nous fascinent-ils ?

« Les faits divers remplissent le même rôle que les contes, sauf qu’ils sont vrais, précise l’historienne Mara Goyet. Ils sont pleins d’objets qui deviennent fascinants, de figures inquiétantes (l’ogre, la mère infanticide, le routard du crime), de lieux marquants (le virage de Chevaline, la Vologne). »

En 1817, l’affaire Fualdès est la première affaire judiciaire médiatisée au monde

Un fait divers peut-il cacher un secret d’Etat?En d’autres termes, comme disait Cicéron : « A qui profite le crime ? » Au fil de l’Histoire, les puissants ont pu être tentés de maquiller en accidents tragiques des scandales politiques. Remontons au 20 mars 1817. A Rodez, un corps flotte dans l’Aveyron. Il a les mains ligotées, une plaie béante à la gorge. C’est le cadavre d’Antoine Fualdès, ancien procureur impérial. Très vite, on crie au complot royaliste. Louis XVIII vient en effet de rétablir la monarchie et la « Terreur blanche », des violences perpétrées par les royalistes contre les révolutionnaires, fait rage. Or, Fualdès a été juré au tribunal révolutionnaire de Paris… Rien n’étaye ces soupçons, mais l’Etat veut à tout prix étouffer les rumeurs pour éviter une révolte populaire. La solution ? Maquiller ce meurtre en banal crime crapuleux. La police monte un dossier de toutes pièces : des dizaines de faux témoins pointent une troupe de coupables, des petites gens qui auraient tendu un piège à Fualdès pour le détrousser. Le procès qui s’ouvre devant la cour d’assises de l’Aveyron le 18 août 1817 est la première affaire judiciaire médiatisée au monde.C’est le début de la « justice spectacle ».

Des journaux parisiens comme Le Moniteur, Le Conventionnel ou Le Journal des débats dépêchent leurs envoyés spéciaux. La principale « pièce à conviction » est une couverture tachée de sang : sûrement celui d’un animal de boucherie. Aucun des protagonistes ne connaît le témoin principal, Clarisse Manson, une maîtresse bafouée en mal de célébrité. Qu’à cela ne tienne ! La presse tient sa saga à rebondissements. Dans toute la France circulent des tableaux représentant les accusés. Certains d’entre eux font fortune à Paris en paradant dans des cabinets de cire reproduisant les scènes de l’assassinat. Rodez devient la ville où « on égorge les gens comme des cochons ». Mission accomplie : la vérité sur la mort de Fualdès n’a jamais été faite, et ce potentiel scandale a viré au plus rocambolesque et spectaculaire fait divers du XIXe siècle.

L’affaire Vacher va faire rimer pour toujours fait divers et… crime sanguinaire

Passions, jalousies, amours contrariées. Les écrivains vont se passionner et s’emparer de cette formidable « matière première ». Flaubert s’inspire probablement de deux affaires réelles (Delamare et Lafarge) pour écrire Madame Bovary tandis que Maupassant, grand lecteur de faits divers, écrit plusieurs contes inspirés par des affaires de prostitution au début des années 1880. Mais en 1897, l’affaire Vacher, du nom de ce tueur en série qui éventrait des jeunes bergers, va faire rimer pour toujours fait divers et… crime sanguinaire !

« Cette affaire a fasciné à cause du profil du meurtrier : cruel et sadique depuis l’enfance, né dans une famille terriblement dysfonctionnelle, excentrique (il pose avec une toque et des clefs, celles du paradis selon lui), cynique (il vend ses confessions à un journal) », décrypte Mara Goyet.

Depuis Vacher, les histoires de tueurs manipulateurs et menteurs ont suscité des moments de « communion macabre » pendant lesquels le pays tremble d’angoisse. « Bonsoir. La France a peur », lance Roger Gicquel en ouvrant son JT sur TF1 le 18 février 1976 après l’arrestation du meurtrier du petit Philippe Bertrand, 7 ans. Sept décennies plus tôt, un autre tueur d’enfant indignait le pays, bouleversant l’agenda politique du moment. Le 31 janvier 1907, à Paris, Albert Soleilland viole et assassine Marthe Erbelding, 11 ans. Il est condamné à la guillotine. Mais le président de la République Armand Fallières est contre la peine de mort : il gracie Soleilland puis dépose un projet de loi en faveur de l’abolition. La presse se déchaîne, multipliant les détails sordides sur le meurtre. Le Petit Parisien publie un sondage dans lequel 74% des lecteurs se disent favorables à la peine capitale. Résultat ? En 1908, la peine de mort est maintenue par 330 voix contre 201. Et le restera jusqu’en 1981. Un fait divers n’est jamais anodin.

Au Moyen Âge, ce sont surtout les pilleurs qui alimentent la chronique

Valérie Toureille, historienne spécialiste du Moyen Âge, maître de conférences à l’université Paris-Seine, revient sur l’impact des crimes commis à cette époque.

Ce qui frappe aujourd’hui l’opinion ne choquait pas forcément il y a mille ans. L’homicide, par exemple, crime jugé très grave aujourd’hui, était banalisé au Moyen Âge.

« Les rixes sont alors nombreuses qui dégénèrent parfois, détaille Valérie Toureille, auteure de Crime et Châtiment au Moyen Age (éd. Seuil). On excuse aussi facilement quelqu’un qui tue pour l’honneur. » Ce qui fait grand bruit à l’époque, c’est le vol.

« Voler, c’est trahir la confiance qui cimente la communauté, indique Valérie Toureille. On pardonne aux petits larrons acculés par la faim – il existe même une excuse de vol par nécessité –, mais on craint plus que tout les brigands qui n’hésitent pas à tuer pour dépouiller leurs victimes. Les brigands, les cottereaux ou les coquillards, qui pillent les voyageurs, alimentent la chronique de ce qu’on n’appelle pas encore les faits divers. »

Au milieu du XVe siècle, le Journal d’un bourgeois de Paris se fait l’écho de cette hantise en relatant les méfaits d’une bande de voleurs qui enlèvent des enfants dans la capitale. Un vaste trafic organisé par un « roi » et une « reine ». On le voit, au Moyen Age, les pilleurs suscitent autant la peur que les tueurs en série aujourd’hui.

Par Marion Guyonvarch

https://www.caminteresse.fr/

Comme Dick Rivers, mourir le jour de son anniversaire est un phénomène fréquent qui intrigue


Un rocker français, mort de cancer. Il semble que cela ne soit pas si rare que cela, de mourir le jour de son anniversaire peut importe de la cause du décès.
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Comme Dick Rivers, mourir le jour de son anniversaire est un phénomène fréquent qui intrigue

 

Comme Dick Rivers, mourir le jour de son anniversaire est un phénomène fréquent qui

ARNAL VIA GETTY IMAGES

Depuis des décennies, les chercheurs tentent de comprendre si l’on meurt plus souvent le jour de son anniversaire et pourquoi.

  • Par Grégory Rozières, HuffPost France

Triste jour pour le rock français. Ce mercredi 24 avril, le chanteur Dick Rivers est mort des suites d’un cancer. Hasard du calendrier, Hervé Forneri (de son vrai nom) aurait fêté ses 74 ans ce 24 avril.

Un hasard qui n’en est pas totalement un. En effet, nous avons plus souvent tendance à mourir le jour de notre anniversaire. Il y a même des exemples célèbres: Raphaël, Ingrid Bergman, William Shakespeare… Une statistique si étrange qu’elle perturbe les scientifiques depuis des décennies.

Certaines hypothèses affirment que c’est parce que l’on aurait parfois tendance à retarder la mort en attendant de célébrer ce jour particulier. D’autres estiment qu’on aurait un « blues de l’anniversaire », qui pourrait nous déprimer et nous pousser au suicide. Certains pensent aussi que c’est la célébration en elle-même qui tue. Et d’autres théories plaident pour une simple erreur statistique.

Pendant des années, plusieurs études ont montré des résultats contradictoires. Il faut dire qu’elles étaient parfois réalisées sur un nombre trop restreint de personnes, ou avec des biais importants. Mais depuis quelques années, la littérature a évolué. Voilà ce que l’on sait sur ce mystérieux phénomène.

Une hausse bien réelle et isolée

En 2012, une étude, l’une des premières à analyser une population de manière globale sur cette question, montrait que le risque de mourir le jour de son anniversaire était 14% plus élevé que pour chacun des 364 autres jours de l’année.

Pour arriver à ce résultat, les auteurs avaient analysé la mort de plus de 2 millions de Suisses, entre 1969 et 2008. Des résultats similaires que l’on prenne en compte les hommes ou les femmes. En dehors de ce pic, aucune hausse ou baisse n’est visible les autres jours de l’année.

Mais ces résultats avaient été accueillis avec un peu de scepticisme par certains, comme le statisticien David Spiegelhalter. Interrogé à l’époque par la BBC, il estimait que ces chiffres pouvaient être simplement liés aux données utilisées. Après tout, cette hausse ne représente que 900 morts environ, cela pourrait donc être dû à une erreur dans les registres nationaux. Soit car la date de naissance est inconnue (comme pour Shakespeare, d’ailleurs), soit par pure maladresse.

Sauf que depuis, d’autres études ont trouvé des résultats similaires. L’une d’elles, publiée en 2014, a notamment analyséun échantillon bien plus élevé: 25 millions de décès aux États-Unis, de 1998 à 2011. Résultat: les gens meurent 6,7% plus que prévu le jour de leur anniversaire.

Cette étude américaine est intéressante du fait de la taille de l’échantillon, mais aussi de vérifications faites sur la date de l’anniversaire. Ainsi, il y a plus de risques de mourir le jour de son anniversaire si celui-ci a lieu un week-end (car les risques de mourir un week-end sont plus importants). Le risque diminue également avec l’âge (25% pour les 20-29 ans contre moins de 5% pour les plus de 80 ans).

La principale limite de cette étude, c’est qu’elle n’étudie pas les causes de décès, à l’inverse des travaux suisses. Dans l’étude de 2012, les chercheurs notaient que les morts de suites de maladies cardiovasculaires augmentaient de 18,2%. Chez les femmes, les problèmes cérébrovasculaires étaient également en hausse de 21,5%. Chez les hommes, ce sont les morts par suicide (35%) et par accident (28,5%) qui avaient plus de chances d’arriver le jour de l’anniversaire.

Il y avait également une hausse des morts pour cause de cancer (comme c’est le cas pour Dick Rivers). Mais une étudede 2014, qui a analysé plus de 3 millions de décès liés au cancer en Allemagne n’a trouvé aucun lien significatif.

Des causes très différentes

Une autre étude, publiée en 2016, a elle analysé cette question des causes de mortalité le jour de l’anniversaire. Les chercheurs ont ici étudié les décès au Japon de 1974 à 2014. Cela représente deux millions de morts. Ils ont notamment analysé six causes de décès extérieures les plus répandues.

Une hausse a été identifiée à chaque fois. Le suicide augmente de 50% le jour de l’anniversaire. Mais il y a également une hausse pour les accidents de la route ainsi que ceux de la vie quotidienne (chute, étouffement, noyade). Encore une fois, la hausse est uniquement présente le jour de l’anniversaire. Ni avant, ni après.

Pour les auteurs, cela montre que les différentes théories, présentées au début d’article, ne sont peut-être pas contradictoires. Ainsi, selon eux, la hausse de suicides peut s’expliquer par un « blues de l’anniversaire ».

Une intuition renforcée par le fait que les personnes célibataires « ont 55% plus de probabilité de choisir de mourir le jour de leur anniversaire, alors que les individus mariés ont 45% de chance de mourir ce jour, comparé aux autres dates », explique l’étude.

Mais ce blues ne peut pas expliquer la hausse importante des décès par accident de la route les jours d’anniversaires chez les vingtenaires et trentenaires. Ou encore la hausse des accidents de la vie courante chez les personnes âgées. Deux augmentations qui seraient liées aux célébrations le jour de l’anniversaire: association alcool et conduite chez les jeunes, activités et sorties peu habituelles pour les plus âgés.

Les chercheurs espèrent que ces travaux permettront de mieux prévenir ces risques de décès supplémentaires.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

 

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Inde: un bébé passe sous un train et s’en sort indemne


 

Le coeur m’a arrêté !! Le bébé est tombé juste au bon endroit pour ne pas être estropié.En Inde plus de 15 000 mort chaque année à cause des trains surpeuplés. Il est peut-être temps que le gouvernement réagisse au plus vite.
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Inde: un bébé passe sous un train et s’en sort indemne

 

 

Agence France-Presse
New Delhi

 

Un bébé passé sous un train après être tombé sur la voie ferrée s’en est sorti sain et sauf dans une gare en Inde, un accident largement partagé jeudi sur les réseaux sociaux.

PHOTO AFP/NNIS

L’incident, filmé par un téléphone portable à Mathura, dans l’État d’Uttar Pradesh (nord), montre un train rouler au-dessus du bébé alors que des spectateurs désespérés assistent impuissants à la scène. 

Selon les médias indiens, la fillette d’un an est tombée dans l’espace entre le wagon et le quai au moment où ses parents, pressés par la foule, descendaient du train. Elle était coincée sur le dos, couchée le long de la voie, alors que le train vrombissant quittait le quai, reprenant de la vitesse, sans la toucher.

Une fois le train parti, un homme a rapidement ramassé l’enfant, miraculeusement indemne. 

Les parents ont lâché malencontreusement l’enfant alors qu’ils étaient pressés par la foule, selon les médias indiens.

Les autorités ont profité de l’incident pour rappeler les usagers à la vigilance sur les trains bondés.

« Nous menons activement des campagnes de sensibilisation des personnes contre le fait de voyager sur les toits ou de se tenir sur les marchepieds des trains », a déclaré G K Bansal, un porte-parole des chemins de fer.  

L’immense réseau ferroviaire indien est connu pour être surpeuplé et fréquemment le lieu d’accidents. Il est courant que des voyageurs meurent en traversant des voies illégalement ou en tombant d’un train bondé. 

Chaque année, 15 000 passagers meurent dans des accidents ferroviaires en Inde, selon un rapport gouvernemental publié en 2012.

Le gouvernement a promis de consacrer 137 milliards de dollars sur cinq ans pour moderniser le réseau ferroviaire en mauvais état.

https://www.lapresse.ca

La voiture autonome pourrait faire le tri des personnes à sauver en cas d’accident !


Utiliser l’intelligence artificielle pour faire le profil des victimes en cas d’accident, me dérange et encore plus si les accidents sont avec des voitures autonomes. On enlève le côté humain pour décider qui peut mourir et qui peut vivre …
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La voiture autonome pourrait faire le tri des personnes à sauver en cas d’accident !

 

accident voiture

Crédits : PxHere

par Yohan Demeure

Une enquête menée par des scientifiques américains a permis d’affirmer que de nombreuses personnes étaient favorables au fait que l’intelligence artificielle puisse choisir qui devrait mourir et survivre en cas d’accident, et ce en fonction du profil des victimes !

L’enquête réalisée par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) – publiée dans la revue Nature le 24 octobre 2018 – a été menée auprès de deux millions de personnes à travers le monde (dans plus de 200 pays). Il s’agissait de connaître leur sentiment vis à vis des accidents impliquant des voitures autonomes.

Selon les résultats de cette enquête, la majorité des personnes sondées se sont montrées favorables à ce qu’une sorte d’échelle de priorité soit mise en place et respectée par l’IA dans le cas d’accidents. Il est ici question du type de profil des victimes. Par exemple, les sondés ont indiqué préférer que l’IA choisisse – s’il est impossible de faire autrement bien sûr – de sauver un·e jeune en bonne santé plutôt qu’une personne âgée ou malade. Citons un autre cas de figure : un groupe de 7 personnes devrait être sauvé au détriment d’un groupe plus restreint.

Il s’agit d’une vision plutôt déroutante, mais il faut savoir que les personnes interrogées ont été soumises à des dilemmes comme le dilemme du tramway, décrit pour la première fois en 1985 (voir schéma ci-après). Ce dernier consiste à se poser la question de savoir s’il est moral qu’une personne puisse effectuer un geste bénéficiant à un groupe de personnes, mais nuisant en conséquence à une personne hors de ce groupe.

dilemme du tramway

Crédits : Wikipedia

L’enquête du MIT montre une certaine tendance, ponctuée de quelques différences suivant les régions du globe. Par exemple, le sacrifice des anciens est bien moins plébiscité dans les pays asiatiques. De manière générale, ce genre d’enquête pourrait influencer les choix des fabricants de voitures autonomes, ainsi que la législation qui sera élaborée pour réguler ce domaine.

Sources : MIT Technology ReviewVentureBeatSiècle Digital

https://sciencepost.fr

Le Saviez-vous ► 3 mythes sur le cannabis au volant


Quand le cannabis sera légal au Canada, il faudra quand même respecter certaines règles pour prendre le volant. Même, si la personne est plus détendue, ses réflexes sont plus lents, et les accidents sont possible tout comme l’alcool au volant.
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3 mythes sur le cannabis au volant

 

 

À l’approche de la légalisation du cannabis, Ottawa investit des millions en prévention. Beaucoup de conducteurs sous-estiment les dangers du cannabis au volant. Des experts mettent en garde contre des perceptions erronées autour de la marijuana et la conduite. Mythe ou réalité?

Un texte de Louis Blouin, correspondant parlementaire à Ottawa


Mythe 1 – Le cannabis au volant est inoffensif.

« Si vous avez fumé du cannabis, vos risques de faire un accident sont beaucoup plus élevés », tranche le Dr Robert Mann du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto.

Plusieurs études ont démontré que le cannabis nuit aux fonctions cognitives et motrices sollicitées lorsqu’on est au volant. Des tests effectués à l’aide de simulateurs notamment ont permis de déceler plusieurs altérations aux capacités des conducteurs.

Facultés altérées par le cannabis

  • Attention et concentration
  • Temps de réaction
  • Suivi de trajectoire
  • Contrôle du véhicule

Source : Institut national de santé publique du Québec. Les effets du cannabis et conduite automobile

Robert Mann, qui mène une étude sur les effets du cannabis à l’aide d’un simulateur, rappelle que « conduire est une tâche dynamique et complexe ».

Par ailleurs, une analyse de la documentation effectuée par l’Institut national de santé publique du Québec précise que « la consommation récente de cannabis double le risque d’être impliqué dans une collision causant la mort ou des blessures graves ».

Les risques seraient particulièrement élevés pour les consommateurs occasionnels.

Le document indique que « les effets sont à leur maximum dans la première heure suivant la consommation de cannabis et diminuent ensuite graduellement sur une période de 3 à 4 heures, pouvant s’étendre jusqu’à 24 heures ».

Entre 2011 et 2015 au Québec, 18 % des conducteurs décédés avaient du cannabis dans le sang. Chez les 16 à 24 ans, cette proportion était de 30 %.

Le scientifique Robert Mann  (à gauche) du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto mène des tests sur les effets du cannabis sur la conduite à l'aide d'un simulateur.

Le scientifique Robert Mann (à gauche) du Centre de toxicomanie et de santé mentale de Toronto observant un test de conduite sur simulateur. Photo : Radio-Canada


Mythe 2 – Lorsque je conduis après avoir fumé, je suis plus détendu et plus prudent.

Certains conducteurs qui ont fumé du cannabis ont tendance à vouloir compenser; ils vont ralentir et garder une plus grande distance avec les autres véhicules par exemple. Leur présence sur la route n’est pas sécuritaire, selon Robert Mann.

« Penser qu’on est un meilleur conducteur après avoir consommé est une perception dangereuse », affirme-t-il.

Même si des consommateurs adaptent leur conduite, la professeure en criminologie Line Beauchesne rappelle que ce sont les réflexes qui importent.

S’il y avait eu un enfant qui traverse la rue en courant, de la glace noire, un imprévu, aurais-tu eu les réflexes nécessaires? Line Beauchesne, professeure de criminologie de l’Université d’Ottawa

Mme Beauchesne pense que les campagnes de prévention devraient mieux outiller les automobilistes. Elle propose des tests simples permettant aux usagers de mesurer leurs réflexes avant de prendre le volant.


Mythe 3 – Les policiers ne peuvent pas savoir si j’ai consommé du cannabis.

L'agent évaluateur du Service de police de la Ville de Québec lors d'une simulation d'une épreuve de coordination de mouvement pour la détection du cannabis au volant

Le constable Charles-Denis Jones, agent évaluateur pour la détection de drogues au volant réalise l’une des épreuves de coordination de mouvement Photo : Radio-Canada/Steve Breton

Les policiers peuvent inculper un conducteur intoxiqué par la drogue pour avoir conduit avec des facultés affaiblies.

Un agent qui a des soupçons après avoir arrêté un automobiliste peut mener sur place un test de sobriété normalisé (marcher et se retourner, se tenir sur un pied, etc.). Ensuite, le conducteur est soumis à un test plus poussé en 12 étapes mené par un agent évaluateur spécialement formé.

Finalement, l’analyse d’un échantillon d’urine, de salive ou de sang doit corroborer la version de l’agent évaluateur. C’est ainsi qu’un conducteur peut être accusé.

Au moment de la légalisation, des policiers devraient avoir des appareils de dépistage de drogues par voie orale et les utiliser en bordure de la route, ce qui simplifiera le processus de dépistage.

Le cannabis, la conduite et les jeunes

  • 5 % des élèves du secondaire ont affirmé avoir conduit une voiture moins de 2 heures après avoir consommé du cannabis
  • 15 % d’entre eux ont dit avoir été à bord d’un véhicule conduit par une personne ayant consommé du cannabis dans les deux heures précédentes.

Source : Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues chez les élèves de 2014-2015

http://ici.radio-canada.ca

Des bonshommes de neige provoquent un accident en Allemagne


Pauvre bonhomme de neige, quelle idée ce personnage de neige en plein milieu d’une rue en Allemagne. Heureusement, malgré un dérapage et collision de deux automobiles, personne est blessé, sauf le bonhomme de neige n’a eu qu’une vie bien éphémère
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Des bonshommes de neige provoquent un accident en Allemagne

© thinkstock.

Source: Belga

Quatre adolescents du sud de l’Allemagne, qui avaient cru bon de sculpter deux bonshommes de neige au milieu d’une rue, ont été pointés du doigt comme responsables d’un accident de voiture.

Selon la police locale, quatre adolescents âgés entre 16 et 18 ans ont construit deux bonshommes de neige au beau milieu d’une rue dans la ville de Meitingen, en Bavière (sud de l’Allemagne).

Deux conducteurs qui passaient par là n’ont pas vu à temps les bonshommes de neige d’un mètre de haut et on dérapé avec leur véhicule, se percutant l’un l’autre.

Mis à part un bonhomme de neige, aucun blessé n’est à déplorer.

Les quatre jeunes, qui se sont empressés de détruire le second bonhomme de neige, ont d’abord prétendu n’avoir été que des témoins de l’accident. Mais leurs empreintes dans la neige fraîche ont fini par les confondre.

La police bavaroise enquête pour déterminer si les faits peuvent être qualifiés d’entrave dangereuse à la circulation.

http://www.7sur7.be

Sécurité routière: nourrir le chevreuil l’hiver, une pratique dangereuse


On aime les animaux sauvages comme les chevreuils qu’on rencontre parfois. Avec nos hivers, les gens bien intentionnés donnent des aliments à ces belles bêtes sans savoir qu’en fait nous causons plus de tort que de bien. Les chevreuils quittent leur habitat pour être nourris par l’homme et les mettent en danger face aux prédateurs, et à la domestication, au braconnage et bien sûr les accidents de la route. Sans compter que leur flore bactérienne est adaptée à la saison froide, alors leur donner une alimentation différente comme une carotte demande plus d’énergie et peuvent mourir des difficultés digestives. Alors mieux vaut les observer de loin tout en respectant leur manière de vivre
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Sécurité routière: nourrir le chevreuil l’hiver, une pratique dangereuse

 

Un chevreuil traverse une route en bondissant. Le... (photo carlos osorio, archives associated press)

Un chevreuil traverse une route en bondissant. Le cerf de Virginie est impliqué dans plus de 5000 accidents de la route chaque année au Québec.

PHOTO CARLOS OSORIO, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

PIERRE GINGRAS

La Presse

Le Québec a établi un record d’accidents de la route impliquant un chevreuil, en 2016. Voilà une des raisons qui incitent le gouvernement à vouloir interdire le nourrissage du cervidé en hiver. Cette pratique est d’ailleurs nocive pour la santé de l’animal, voire mortelle, en plus d’être un vecteur de maladies.

Explications.

Le nourrissage hivernal favorise les accidents de la route au moment où le chevreuil devrait être en forêt.

PHOTO FOURNIE PAR LA VILLE DE MONT-TREMBLANT

Les chevreuils sont souvent attirés par dizaines sur les sites de nourrissage. Sur cette photo du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, on peut en compter plus de 40.

PHOTO FOURNIE PAR LE MINISTÈRE DES FORÊTS, DE LA FAUNE ET DES PARCS

DES MILLIERS D’ACCIDENTS DE LA ROUTE

En dépit des nombreuses campagnes du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs pour dissuader le public de nourrir le cerf de Virginie en hiver, cette activité reste une pratique très répandue dans certaines régions. À tel point que Québec veut y mettre un terme. Paradoxalement, explique le biologiste François Lebel, coordonnateur de la gestion du cerf de Virginie au Québec, le nourrissage hivernal nuit même à la survie de l’animal. Et avec l’augmentation du nombre de chevreuils aux lieux d’alimentation, le risque d’accidents routiers grimpe. En 2016, on en a compté plus de 5600, faisant 2 morts et 240 blessés, un sommet en cinq ans.

UNE QUESTION DE DENSITÉ

La population de cerfs de Virginie au Québec, concentrée dans l’ouest et le sud de la province et en Gaspésie, s’élève à quelque 240 000 têtes. Le nombre d’accidents de la route est avant tout attribuable à la densité d’animaux sur le territoire, à l’importance du réseau routier et de la circulation. C’est la Montérégie qui détient le record dans ce domaine : 982 accidents l’an dernier (1 mort, 52 blessés). En Estrie, où l’on retrouve la plus grande densité de cerfs de Virginie, les accidents se chiffraient à 871 (38 blessés) et on en a dénombré 549 dans les Laurentides, où le nourrissage est très en vogue.

EN DEHORS DE LEURS RAVAGES

Au Québec, les chevreuils se regroupent en décembre dans leurs ravages, quartiers d’hiver où ils sont relativement protégés de la neige par un couvert de conifères. Ils accèdent aux ressources alimentaires en circulant dans les mêmes sentiers, réduisant ainsi l’énergie dépensée. Les lieux de nourrissage poussent les cervidés à quitter leur habitat naturel et à s’aventurer sur la voie publique pour s’y rendre. En 2016, pas moins de 529 carcasses de chevreuils provenant du secteur Mont-Tremblant-Lac-Saguay ont été récupérées sur la route, en grande partie l’hiver. D’autres municipalités des Hautes-Laurentides et de l’Outaouais vivent la même situation.

UN BILAN ROUTIER ENCORE PLUS IMPORTANT

Les conducteurs québécois doivent déclarer tout accident impliquant un animal de 25 kg et plus, un règlement toutefois ignoré par un grand nombre, surtout si les dommages au véhicule sont minimes. Si bien que le nombre d’accidents de la route impliquant un chevreuil est probablement plus important que ne l’indiquent les statistiques. Novembre est le mois où on dénombre le plus d’accidents : 1010 sur un bilan annuel de 5622 en 2016. C’est la période du rut. Devenus hyperactifs, les mâles circulent énormément. De décembre à la mi-avril, on comptait 1800 accidents, nombre qui pourrait baisser sensiblement si les chevreuils restaient confinés dans leurs ravages.

UN RÉGIME ALIMENTAIRE NOCIF

Les gens nourrissent les chevreuils pour les observer de plus près et leur apporter un supplément alimentaire hivernal. Or, en début d’hiver, la flore bactérienne du système digestif de l’animal change complètement pour s’adapter à un régime alimentaire composé de ramilles. La digestion de carottes, laitues, maïs, fourrage et autres exige souvent plus d’énergie que cette nourriture n’en fournit. Il est fréquent, indique le biologiste François Lebel, que des cerfs pourtant en bonne santé meurent en raison de complications digestives.

« L’animal doit notamment réchauffer cette nourriture en l’avalant, une dépense énergétique considérable. C’est comme si on se nourrissait de Popsicles tout l’hiver. »

LA TRANSMISSION DE MALADIES

Pour les biologistes, la sécurité routière n’est qu’un des aspects négatifs du nourrissage hivernal. Hors de ses ravages, le cerf n’est plus dans son habitat naturel. Augmenter artificiellement la densité des bêtes à un endroit donné favorise la transmission de maladies ou de parasites comme la tique porteuse de la maladie de Lyme, qui profite alors d’une dissémination accrue. Des prédateurs comme le coyote ou le loup seront inévitablement attirés sur les lieux. La situation est aussi propice au braconnage. De plus, le chevreuil voudra inévitablement varier son menu et dégustera arbres et arbustes ornementaux qui seront à sa portée, notamment les haies de thuyas.

DES CHEVREUILS DOMESTIQUÉS

Le nourrissage artificiel provoque aussi un début de domestication du chevreuil, indiquent les biologistes. Ils deviennent familiers, n’ont plus peur des humains et s’installent parfois à demeure non loin des endroits où on les nourrit régulièrement. Si bien que, même au cours de l’été, ils deviennent une nuisance pour la circulation routière, en plus de se servir allègrement dans les jardins de plantes ornementales et potagères. À Mont-Tremblant, certains chevreuils vivent dans la municipalité depuis déjà quelques générations. Les autorités ont pourtant fait des efforts considérables au cours des récentes années pour dissuader la population de nourrir les cerfs.

INTERDICTION DANS LES ÉTATS DU VERMONT ET DE NEW YORK

Source de problèmes pour les animaux et les humains, le nourrissage hivernal pourrait cependant être réglementé dans les municipalités, mais seulement une minorité d’entre elles font des efforts pour contrer le phénomène. À Duhamel, dans l’Outaouais, le nourrissage est une attraction touristique depuis longtemps. Pourtant, dans les États limitrophes du Vermont et de New York, nourrir le chevreuil est interdit sur tout le territoire, et ce, l’année durant. Au Québec, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs estime qu’il devra éventuellement réglementer ou même interdire partout ce type d’alimentation artificielle.

http://www.lapresse.ca/

Bienvenue à Anchorage, la ville des orignaux


C’est surprenant que des orignaux puissent circuler librement dans une ville en Alaska, sans peur d’être la cible d’un fusil. Plus de la moitié de la population humaine aime cohabiter avec ces animaux sauvages imposants qui peuvent provoquer des collisions extrême sur la route avec une voiture ou même être agressifs s’ils se sentent menacés
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Bienvenue à Anchorage, la ville des orignaux

 

Un bébé orignal juste à côté d'une affiche où on peut lire : «Welcome».

Un bébé orignal cherche à se nourrir dans un massif de verdure devant une maison à Anchorage, en Alaska.   Photo : Anne Kessler

Près de 2000 orignaux ont élu domicile dans les rues et les arrière-cours d’Anchorage, en Alaska. Les résidents se sont habitués à leur présence, et ils sont même fiers de cohabiter avec ces animaux pourtant dangereux.

Un texte de Benoît Ferradini, à La semaine verte

Les orignaux font partie du quotidien des habitants d’Anchorage. Cela va des combats de mâles en rut en pleine rue, jusqu’aux ébats des bébés en mai.

C’est fréquent de les voir traverser la rue devant les voitures, de marcher sur les trottoirs. On a même des photos d’eux dans des épiceries, ou en train d’entrer à l’hôpital. Don Dyer, de l’Alaska Moose Federation

Les voir de son salon

Michel Villon habite à Anchorage depuis 50 ans. Il a appris à respecter ces quadrupèdes imposants, qui mesurent plus de deux mètres et peuvent peser jusqu’à 700 kilos.

« Il y a deux mois, je sors, et l’orignal était juste là », explique Michel Villon en montrant du doigt l’entrée de sa maison.

Le plus souvent, il reste dans son salon et observe les orignaux qui traversent son arrière-cour.

S’ils se retrouvent dans ce quartier, c’est qu’ils suivent des ruisseaux qui descendent des montagnes avoisinantes où ils passent l’hiver.

« Ça permet aux orignaux de descendre quand il y a beaucoup de neige en hiver », dit Michel Villon.

Comprendre leurs déplacements

Ces déplacements intriguent le département de la Pêche et de la Chasse d’Alaska, qui tente de mieux comprendre l’organisation de la population d’orignaux.

« Nous avons quelques centaines d’orignaux qui sont résidents permanents d’Anchorage, mais pendant l’hiver, ils sont rejoints par les orignaux des montagnes Chugach, à l’est et au sud de la ville », explique l’agent de la faune Dave Saalfeld.

Personne ne sait exactement combien d’orignaux s’installent dans les nombreux parcs de la ville. Selon les dernières estimations, leur nombre varierait entre 1200 et 2000 individus.

Mais impossible pour le département de faire des inventaires par avion; il y a trop de trafic aérien au-dessus d’Anchorage, la plus grande ville d’Alaska.

En février, le gouvernement a donc lancé un projet pilote : compter les bêtes en se basant sur les appels des résidents.

« Si on se base sur les centaines d’appels qu’on a reçus, on peut dire que tout le monde est très satisfait de notre projet », se réjouit Dave Saalfeld.

Une fois que les orignaux repérés grâce aux appels, des agents de la faune tentent de les approcher pour prélever des échantillons d’ADN. L’objectif : dresser une carte génétique des familles d’orignaux.

Les chercheurs espèrent ainsi les dénombrer et comprendre leurs déplacements. L’étude se poursuivra pendant trois ans. Elle devrait permettre de mieux gérer une population dont la présence provoque aussi bien des dégâts.

Plus agressifs que des grizzlis

Don Dyer, de l’Alaska Moose Federation, raconte que les collisions entre voitures et orignaux sont monnaie courante. Lorsque nous l’avons rencontré, il venait de se rendre sur le lieu d’un tel accident.

« La voiture a heurté l’orignal, il a roulé sur le toit et a ensuite écrasé l’arrière du véhicule », raconte-t-il.

Le toit et le pare-brise du véhicule étaient complètement enfoncés.

Don Dyer explique que ses collègues et lui récupèrent les carcasses des orignaux tués après les accidents.

« On en ramasse 500 à 600 par an », dit-il, avant d’ajouter qu’il récupère la viande en l’apportant à des associations à but caritatif.

« On tire environ 275 livres de viande d’un orignal tué. Si on compte tout ce qu’on a déjà distribué, en nombre de steaks hachés, cela fait 700 000 hamburgers! », explique Don Dyer.

Les risques liés à la cohabitation avec les orignaux ne se limitent pas aux collisions routières. Les orignaux sont considérés comme étant les animaux les plus dangereux de l’État, plus agressifs que les grizzlis. En mai, huit personnes ont été blessées par des orignaux à Anchorage, surtout par des mères protégeant leurs petits.

Michel Villon est très conscient des risques encourus.

On a un sens un petit peu plus développé que les nouveaux arrivés qui regardent ces animaux comme au zoo : « Oh, c’est mignon! » Oui, c’est mignon, mais ça peut tuer; c’est ça le problème.

Michel Villon

 

 

Reste que la population d’Anchorage aime ces bêtes. En 2010, un sondage du département de la Pêche et de la Chasse a démontré que 87 % des résidents apprécient la présence des orignaux malgré les risques.

Une fierté qui fait maintenant partie de la ville. Anchorage est reconnue mondialement pour sa population d’orignaux urbains.

http://ici.radio-canada.ca/

Photos et vidéos d’accident: les citoyens invités à la prudence


Avec l’ère des téléphones portables, on filme ou on prend des photos et les envoie aussi vite dans les réseaux sociaux. Qu’importe le sujet, un accident, une personne en difficulté, on ne se pose pas de questions sur les conséquences alors que les proches ne sont même pas informés. C’est quasi du voyeurisme morbide
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Photos et vidéos d’accident: les citoyens invités à la prudence

Photos et vidéos d'accident: les citoyens invités à la prudence

La Police provinciale de l’Ontario (PPO) invite la population et les automobilistes à la plus grande prudence lorsqu’ils publient sur les réseaux sociaux des photos ou des vidéos de scènes d’accident.

Le corps policier prévient que dans les cas d’accidents de la route, publier des images rapidement pourrait avoir des conséquences.

Selon la police, certains automobilistes diffusent même parfois en direct les images de scène d’accident.

Par exemple, les proches de victimes risquent d’apprendre leur décès sur les réseaux sociaux, et ce, avant même que les autorités n’aient eu le temps de prendre toutes les précautions nécessaires dans ce genre de situations.

«Ne soyez pas trop curieux en cas d’accident sur la route. Résister à l’envie de regarder lors d’une collision. Non seulement vous ralentissez le trafic, mais vous pourriez aussi provoquer une autre collision», peut-on lire dans un communiqué de la PPO.

Par ailleurs, les policiers rappellent qu’au volant, l’utilisation du téléphone cellulaire et l’envoi ou la lecture de textos sont des pratiques interdites par les lois et passibles d’amende.

http://fr.canoe.ca