Le Saviez-vous ► 5 choses étonnantes à savoir sur la langue de votre chien


La langue chez les chiens  sert bien sûr à boire, manger, se rafraichir … Il y aussi des particularités qui font parti de l’utilité de cet organe
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5 choses étonnantes à savoir sur la langue de votre chien

 

chien noir langue tirée

Pendante, bien rangée dans la gueule, baveuse… La langue est un muscle très important pour le chien. Nous vous proposons de découvrir cinq anecdotes plutôt surprenantes à propos de cette langue dont on parle trop peu.

La langue est une partie très importante de la gueule d’un chien. Les chiens utilisent leur langue pour manger, boire de l’eau, avaler et se rafraîchir, et c’est aussi un organe de perception utilisé pour le goût, et l’odorat. Mais vous allez aussi et surtout découvrir que cette langue en apparence si commune peut aussi être surprenante.

Certains chiens ont la langue bleue

Chow-Chow et Sha-Pei sont deux races de chien qui ont la langue bleue. Une spécificité difficile à expliquer même si ce sont toutes deux des races chinoises et qu’elles sont étroitement liées génétiquement parlant. Pour autant, que la langue soit bleue ou rose, cela ne change rien à son fonctionnement.

La seule différence réside dans le fait qu’un vétérinaire ne pourra pas regarder la langue en cas de difficulté respiratoire, car chez les autres chiens, une langue qui se colore en bleu est le signe urgent d’une mauvaise oxygénation. Heureusement, il dispose d’autres outils pour soigner votre chien !

chien tire langue

Les chiens utilisent leur langue pour se rafraîchir

Contrairement à nous qui sommes parfois en sueur, ce n’est pas le cas des chiens qui ne transpirent pas. Quand les chiens halètent, cela leur permet de se rafraîchir. C’est de la thermorégulation. Lorsque les chiens halètent, l’air se déplace rapidement sur la langue, la bouche et la muqueuse des voies respiratoires supérieures, ce qui permet à l’humidité de s’évaporer et de les refroidir. Une technique comme une autre !

Les chiens n’utilisent pas leur langue comme les chats pour boire

Les chiens et les chats utilisent tous deux leur langue pour boire de l’eau, mais le processus est très différent. Un chat utilise le bout de sa langue pour tirer l’eau vers le haut, puis il referme rapidement sa mâchoire pour attraper le liquide dans sa bouche. De son côté, le chien recourbe légèrement vers l’arrière sa langue pour former une « cuillère » qui recueille le plus d’eau possible.

 

chien langue pendante

La langue du chien influence sa façon d’aboyer

En termes de forme, les langues de chien sont plus longues et plus étroites que les langues humaines. Pourquoi ? Tout simplement car les chiens n’ont pas besoin de parler. Par contre, tout comme c’est le cas pour les Hommes, la taille et la forme de la langue de votre chien peut influencer sa façon d’aboyer et le son qu’il émet.

La langue du chien n’est pas plus propre que la nôtre

Contrairement à ce que l’on pense souvent, la salive du chien n’a pas de propriétés curatives pour les blessures humaines. De même, on entend souvent dire que la langue d’un chien est plus hygiénique que celle des humains, mais ce n’est pas le cas du tout. Toutes deux contiennent plus de 600 types de bactéries. Laisser son chien lécher ses blessures n’est donc en aucun cas une bonne idée.

Par Elise Petter

Crédits photo :Shutterstock

https://wamiz.com/

Le Saviez-Vous ► Comment on apprend la propreté aux enfants à travers le monde


Les bébés sont propres surtout vers 3 ans, quoique certains le sont plus tôt. On utilise des couches jetables ou lavables. Ailleurs, dans le monde, cela peut être différents dépendant du contexte économique, tradition, travail, disponibilité des couches… Quelle méthode est le mieux ? Des culottes avec une fente ? Des lavements peu après la naissance pour que les bébés soient propres au moins à 2 ans ?
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Comment on apprend la propreté aux enfants à travers le monde

 


Potty training | David D via Flickr CC License by

Potty training | David D via Flickr CC License by

Alma Gottlieb

Couches, pots et pantalons fendus, à deux ans ou dès la naissance, il existe plus d’une voie pour éduquer son enfant à être propre.

Un enfant de deux ans est-il trop jeune pour apprendre à faire ses besoins sur le pot? Pour la plupart des petits, c’est effectivement trop tôt. En particulier pour les garçons. C’est en tous cas ce que les pédiatres américains répondraient à cette question. Aujourd’hui, seul un enfant américain sur deux peut se passer de couches à l’âge de trois ans.

Si elles lisaient cela, les grands-mères chinoises seraient effarées, et diraient probablement qu’à l’aide des «pantalons fendus», la plupart des enfants peuvent être propres dès l’âge deux ans. Ce vêtement traditionnel est en effet pourvu d’une ouverture sur la couture de l’entrejambe, qui permet aux enfants d’uriner et de déféquer à leur guise sans souiller leurs vêtements. C’est le vêtement de prédilection de tous les petits Chinois qui vivent à la campagne.

Pas de modèle unique pour élever un enfant

Quand il s’agit d’évoquer les différentes méthodes d’entraînement à la propreté (et bien d’autres sujets concernant l’éducation des enfants), chacun a tendance à présenter son choix comme la seule option valable.

De nos jours, les parents sont confrontés à des conseils soi-disant fondés scientifiquement et présentés comme pertinents pour tous les enfants, même lorsque les différentes stratégies en question sont en conflit direct les unes avec les autres. Avec plus de 2.000 livres de conseils parentaux imprimés en anglais et pléthore de blogs sur l’éducation des enfants –il existe même une parodie du genre–, on comprend aisément pourquoi beaucoup de parents se sentent perdus quant à la façon d’élever leurs enfants.

En tant qu’anthropologue, j’étudie depuis 25 ans les pratiques liées à l’éducation des enfants dans le monde. Ayant vécu avec mon mari (l’écrivain Philip Graham) dans de petits villages de la forêt tropicale d’Afrique de l’Ouest pendant de longues périodes, je suis convaincue que nous, humains, sommes une espèce résiliente, capable de prospérer dans une foule de contextes différents.

La découverte de l’incroyable diversité des façons d’élever les enfants à travers le monde nous a incités à repenser et à modifier certaines des pratiques d’éducation des enfants de notre propre famille (autour du partage du lit, de l’indépendance et des tâches ménagères, par exemple).

Qu’on se le dise: il n’existe pas de modèle unique qui conviendrait à tous les parents du monde pour élever ses enfants. Pour diffuser ce message, mes collègues et moi-même avons écrit un essai intitulé «A World of Babies: Imagined Childcare Guides for Eight Societies», fondé sur nos études ethnographiques de terrain au long cours en Israël et dans les territoires palestiniens, en Chine, au Portugal, au Pérou, au Danemark, en Côte d’Ivoire, en passant par une communauté somalo-américaine de Minneapolis.

En détaillant les multiples solutions apportées aux défis quotidiens auxquels sont confrontés les parents du monde entier, nous espérons montrer qu’il existe plus d’une voie pour élever un enfant adapté à la vie en société –et permettre aux parents angoissés de se détendre!

Apprendre la propreté dès la naissance?

Alors, pourquoi les parents choisissent-ils une pratique éducative donnée plutôt qu’une autre? Souvent, c’est pour des raisons qui ont trait à l’argent et la disponibilité des produits. Étudions le cas de l’apprentissage de la propreté.

En Côte d’Ivoire, les mères Beng commencent à «entraîner» les intestins de leurs nourrissons quelques jours après leur naissance. Elles administrent en effet des lavements aux bébés deux fois par jour, à partir du jour où le cordon ombilical desséché du nouveau-né tombe. Avec cette pratique, au bout de quelques mois seulement, l’enfant ne défèque plus du tout en journée.

Comment expliquer une telle pratique, apparemment extrême? D’une part, les couches jetables ne sont pas disponibles dans les villages Beng –comme dans la plupart des pays du Sud. Et même si elles étaient vendues sur les marchés locaux, peu de familles pourraient se les acheter, dans des régions où l’on vit de l’agriculture de subsistance.

Rappelons aussi que pour la planète, les couches jetables posent problème, étant le troisième plus grand article de consommation dans les décharges, tandis leur production nécessite quelque 7 milliards de gallons de pétrole chaque année.

Mais la disponibilité et le coût des couches n’expliquent pas tout. La vie professionnelle et les valeurs d’une société donnée sont aussi des facteurs déterminants dans les choix des parents.

En Côte d’Ivoire (comme ailleurs en Afrique subsaharienne), les bébés Beng passent la plupart de leurs journées au dos de quelqu’un. Souvent, cette personne n’est pas la mère, puisqu’elle travaille dans les champs pour nourrir sa famille nombreuse. La société Beng (contrairement à la société chinoise traditionnelle) qualifie aussi tous les excréments (y compris ceux des bébés) de sales, et la pensée d’un bébé qui défèque sur le dos de quelqu’un produit du dégoût.

Compte tenu de l’attitude locale vis-à-vis des excréments, aucune baby-sitter ne s’occuperait d’un enfant susceptible de déféquer sur son dos quand elle le porte. Par conséquent, commencer un apprentissage de la propreté dès la naissance permet d’aider les mères à continuer de travailler aux champs. En ce sens, l’apprentissage précoce de la propreté favorise un approvisionnement alimentaire adéquat pour la famille de la mère.

Un observateur occidental pourrait frémir d’horreur à l’évocation de cette pratique, imaginant qu’il s’agit d’un traumatisme précoce pour l’enfant, qui en gardera forcément des séquelles émotionnelles. Mais, si l’on fait abstraction des ravages de la pauvreté qui peuvent mettre en péril leur santé et réduire les opportunités éducatives et économiques, ces bébés très tôt entraînés à la propreté semblent devenir des adultes aussi heureux et adaptés à la vie en société que les enfants qui portent des couches.

Le rôle du contexte culturel

Par rapport à ce qui la motive, cette pratique n’est pourtant pas si aussi exotique qu’elle y paraît de prime abord à un lecteur non-Beng.

Aux États-Unis et en Europe, le travail des femmes peut également dicter le calendrier d’entraînement au pot, mais avec un démarrage plus tardif. Beaucoup de crèches n’acceptent que les enfants complètement propres. Si une mère qui travaille manque d’options pour faire garder son enfant à domicile, elle peut s’efforcer de former son tout-petit à la propreté le plus tôt possible, afin de retourner travailler à plein temps.

Pour les mères au foyer ou les mères qui travaillent et dont les parents vivent suffisamment près pour prendre soin de leur enfant, différents contextes peuvent présider aux décisions en matière d’apprentissage de la propreté. Dans les territoires palestiniens, par exemple, de nombreuses femmes commencent à apprendre la propreté à leur enfant dès l’âge de 14 ou 15 mois. Ce n’est possible que parce qu’elles ne travaillent pas à l’extérieur de la maison; elles ont le temps. Une Palestinienne qui travaille commencera cet apprentissage plus tard, peut-être vers l’âge de deux ans. Comme les femmes de la famille élargie hamula») s’occupent de l’enfant pendant que la mère travaille, il n’y a pas de nécessité à commencer plus tôt l’apprentissage de la propreté.

Quand on prend la peine d’explorer le contexte local de la vie quotidienne des gens, certaines pratiques qui peuvent nous sembler exotiques, voire abusives –pantalons fendus, lavements infantiles– semblent soudain moins étranges.

Ouvrir l’esprit de nouveaux parents inquiets à d’autres manières d’élever des enfants peut apaiser leur angoisse de «mal faire» et de nuire à l’avenir de leur enfant. En réalité, il existe de nombreuses «bonnes façons» d’élever un enfant.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Prendre un bain ou une douche, qu’est-ce qui est mieux?


Moi, je suis plutôt douche, quoiqu’avoir un grand bain qui ne casse pas le cou, de temps en temps, cela serait une bonne chose pour se détendre
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Prendre un bain ou une douche, qu’est-ce qui est mieux?

 

Certains ne jurent que par le moment de détente que leur procure un bon bain chaud. D’autres croient, en revanche, que prendre un bain a quelque chose de répugnant, surtout lorsque vous habitez avec plusieurs colocataires.

Nous avons mené notre petite enquête afin de déterminer laquelle de ces deux options a le plus de bienfaits.

Découvrez les résultats dans la galerie ci-dessous :

La meilleure option pour votre peau

La douche

Au final, la douche serait meilleure pour la santé de la peau, selon les dermatologues. Rester trop longtemps dans l’eau du bain peut même assécher votre peau au fil du temps.

La meilleure option pour être propre

Égalité

À moins que vous soyez littéralement recouvert de boue, il n’y a rien qui suggère qu’une douche soit plus efficace qu’un bain à cet égard, et vice-versa. Les spécialistes recommandent néanmoins de rincer la peau à l’eau froide après un bain pour enlever toutes les particules de savon.

La meilleure option pour l’environnement

La douche (en théorie)

La douche l’emporte d’un point de vue écologique… en autant que vous n’en abusiez pas. En général, nous consommons 5 gallons d’eau à la minute en prenant une douche. Il existe toutefois des pommes de douche réduisant le débit d’eau à 2 gallons à la minute. Vous utiliseriez ainsi 20 gallons d’eau pour une douche de 10 minutes, comparativement à 36

La meilleure option pour être bien dans sa peau

Égalité

Au final, ça dépend de vous. Une étude datant de 2013 a démontré que les deux options pouvaient aider à réduire presque instantanément le niveau de stress et le sentiment de solitude.

Et le gagnant est… la douche!

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un lieu de travail sale fait du mal au cerveau


Le milieu de travail, la propreté des lieux ont un impact sur nos fonctions cognitives pour apprendre, prendre des décisions, etc.
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Un lieu de travail sale fait du mal au cerveau

 

Un lieu de travail sale fait du mal au cerveau

Les agents chimiques, les moisissures ou le bruit sont pointés du doigt.Croquis Fotolia

Travailler dans un environnement non stimulant et sale serait sur le long terme néfaste pour la santé cognitive, selon une étude américaine.

Cette nouvelle étude pose la question de la santé et de la qualité de vie au travail.

Selon des chercheurs de la Florida State University, deux critères conditionneraient la bonne santé de notre cerveau sur le long terme: la propreté des lieux et un environnement professionnel stimulant.

L’ensemble des données a été récolté auprès de 4963 adultes entre l’âge de 32 et 84 ans.

Le lieu de travail des participants à l’étude a été examiné tout comme leur capacité à traiter des informations et à les réutiliser postérieurement. Les chercheurs ont aussi regardé le cadre de compétences de ces salariés ainsi que leur capacité à remplir des tâches, à gérer le temps et à se concentrer. Ils ont également été invités à se remémorer des expériences passées.

D’après les résultats, les actifs qui avaient appris de nouvelles compétences et relevé différents challenges ont montré des fonctions cognitives plus performantes, particulièrement chez les femmes en vieillissant.

L’étude révèle également que les hommes et les femmes occupant des emplois qui les exposaient à un environnement de travail sale ont connu un déclin cognitif plus important. Les agents chimiques, les moisissures ou trop de bruit sont pointés du doigt.

Pour conclure, les chercheurs soulignent l’importance de créer des emplois qui engagent les personnes dans un processus de prise de décisions. Même si le déclin cognitif fait partie d’un processus normal de vieillissement, les fonctions cérébrales bénéficient d’un entrainement stimulant sur le long terme, aussi bien qu’un environnement propre et sain, nettoyé régulièrement.

Ces travaux ont été publiés dans le Journal of Occupational and Environmental Medicine.

http://fr.canoe.ca/

Les 8 accessoires de la maison à nettoyer régulièrement


On fait tous du ménage pour entretenir notre demeure. Nous oublions peut-être certains éléments qui sont des vrais nids pour les bactéries
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Les 8 accessoires de la maison à nettoyer régulièrement

 

Accro de la propreté, vous astiquez régulièrement votre maison du sol au plafond. Mais pensez-vous à nettoyer régulièrement certains accessoires qui sont de vrais nids à microbes ?

Sur une année, nous passons, en moyenne, 199 heures à faire le ménage ! Avec tout ce temps dédié à la propreté, la maison devrait être rutilante… Pas forcément. Certains accessoires que l’on utilise quotidiennement ont pu être oubliés. Savez-vous lesquels ?

  •  

    L’éponge : que ce soit celle de la cuisine ou celle de la salle de bains, elle peut héberger jusqu’à 10 000 bactéries ! Pour qu’elle reste le plus propre possible, il faut la changer au minimum une à deux fois par mois, retirer après chaque utilisation les saletés qui sont restées accrochées, bien la rincer sous l’eau et l’essorer le plus possible. On peut aussi la passer une minute au micro-ondes quand elle est mouillée pour tuer les bactéries.

  • La télécommande : elle est manipulée par tous, petits et grands, plusieurs fois par jour, parfois même en mangeant. D’où la nécessité de la nettoyer régulièrement avec un peu de nettoyant multisurfaces ou du vinaigre blanc dilué dans de l’eau. Penser ensuite à bien la sécher avec un chiffon propre.

  • Les poignées : qu’il s’agisse de celles des portes, des armoires ou des commodes, il faut penser à les astiquer chaque semaine avec un produit nettoyant.

  • Le robinet de la cuisine : il doit être nettoyé à chaque fois qu’on l’utilise. Et, non, ce n’est pas de la maniaquerie. Dans la cuisine, on touche beaucoup de nourriture : viande, poisson, légume… et on ne cesse d’ouvrir et de fermer le robinet avec ces mains qui ont manipulé les aliments et qui ne sont donc pas propres.

  • La planche à découper : super pratique pour détailler en julienne les poireaux, les courgettes, ou en cubes, la viande, elle renferme non seulement des bactéries, mais également des microfragments d’aliments. Idéalement, il faut la choisir en verre ou en plastique plutôt qu’en bois : elle passe ainsi plus facilement au lave-vaisselle et, surtout, elle est plus résistante et ne se raye pas.

  • Le gant de toilette : il est, dans la salle de bains, l’équivalent de l’éponge de la cuisine. Il doit toujours être bien essoré et jamais laissé en boule car les bactéries se développent très vite. Les adeptes du gant de toilette doivent penser à le changer plusieurs fois par semaine.

  • Le clavier d’ordinateur : parce que vous êtes vissé à lui huit heures par jour, avec des doigts plus ou moins propres surtout si l’on mange en même temps que l’on tape, le clavier d’ordinateur est un réservoir d’aliments et de microbes. Il faut penser à le désinfecter le plus souvent possible avec un produit adapté.

  • Le téléphone portable : on touche son écran environ 150 fois par jour en moyenne. Pas étonnant, alors, que l’on y retrouve jusqu’à 7 000 types de bactéries. Chaque soir, il faut penser à le nettoyer avec du gel antibactérien appliqué sur un petit chiffon, ou avec une lingette désinfectante.

http://www.santemagazine.fr/

Votre animal vous punit-il?


Il est maintenant reconnu que les chiens ont des émotions, mais nous avons tendance à rapporter certaines émotions qui ne font pas partie d’eux. Alors, quand il y a un problème de comportement, ce n’est pas pour nous faire la tête, mais plus un problème de communication
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Votre animal vous punit-il?

 

Précisons d’abord une chose: les animaux ressentent plusieurs émotions, mais bien d’autres émotions humaines leur sont totalement étrangères. Par exemple, le désir de vengeance n’existe pas vraiment chez le chien et le chat.

    Les comportements que nous interprétons comme des actes de vengeance ou de défi résultent souvent de la dysfonction de la communication entre le maître et son animal ou de lacunes sur le plan de l’apprentissage par association de l’animal

    L’apprentissage par association

    En général, un animal apprendra par association.

    «J’entends le bruit de l’ouvre-boîte: je reçois mon repas» ou «Je m’assois calmement: je reçois une récompense»

    en sont des exemples. Mais les apprentissages par association peuvent certaines fois comporter des lacunes si l’association est évidente pour nous alors qu’elle ne l’est pas pour l’animal.

    Prenons cette situation:

    Un maître rappelle son chien; celui-ci reste sur place. Le maître, énervé, hausse le ton et répète son commandement. Le chien recule, puis se détourne pour renifler le sol. Le maître, cette fois en colère, hausse encore le ton, et le chien, hésitant, revient enfin. Le maître l’accueille avec colère et le dispute.

    Pour le chien, il est impossible de faire le lien entre ses précédents refus de revenir et la punition verbale. Son association est la suivante:

    «Quand je reviens vers mon maître, je me fais disputer.»

    La prochaine fois que le maître rappellera son chien, ce dernier restera encore sur place ou se sauvera même plus loin, non pas pour se venger ou défier l’autorité, mais tout simplement pour éviter l’anxiété générée par cette situation stressante.

    L’anxiété dysfonctionnelle

    Devant des situations stressantes, un animal souffrira souvent d’anxiété dysfonctionnelle et tentera d’éviter ces situations au moyen de la fuite et de l’évitement. Pour résoudre son anxiété, il peut aussi :

  • faire une activité de substitution (sauter, lécher, aller chercher un jouet, renifler le sol, etc.)

  • s’immobiliser 

  • agresser l’autre

«Mon animal m’ignore à la suite d’une longue absence, car il veut me faire comprendre que cette “solitude obligée” l’a contrarié.»

D’habitude, un animal que la solitude rebute déborde de joie et quémande beaucoup d’attention à notre retour. Dans un cas comme celui-ci, l’animal souffre vraisemblablement d’un trouble d’hyper attachement envers son maître ou d’une forme d’anxiété de séparation.

Votre animal semble bouder à votre retour? Oui, c’est possible. Il s’agit alors d’une contestation liée à l’anxiété que lui a causée votre absence et qu’il manifeste au moyen de la fuite et de l’évitement.

«Mon animal urine dans mon lit, car il est fâché contre moi.»

Votre chat ou votre chien ne souffre pas d’un trouble urinaire et se soulage parfois dans votre lit? Il réagit en fait à une odeur, souvent nouvelle (donc inconnue pour lui), et qui lui cause un stress. Il urinera donc à cet endroit pour réduire son anxiété, mais aussi pour camoufler l’odeur en question. Cette odeur, qui peut être banale ou pour nous indétectable, est facilement repérable pour eux.

«Mon animal détruit des biens dans la maison durant mon absence, mais se sent coupable de ses actions à mon retour.» 

D’abord, retenez que ni le chien ni le chat ne ressentent de la culpabilité. L’animal agit-il souvent ainsi? Si oui, il souffre fort probablement d’anxiété de séparation. Sinon, c’est l’incertitude devant la nouveauté (par exemple une absence imprévue pour un animal habitué à la routine) qui le pousse à agir de la sorte.

«Comme je manque de temps pour jouer avec lui, mon chien fait ses besoins dans le salon pour marquer son mécontentement.»

D’abord, la malpropreté peut être liée à un manquement dans l’éducation de l’animal. Si l’animal était propre et qu’il ne l’est plus, consultez un vétérinaire afin de vous assurer qu’il ne souffre pas d’un trouble de la santé. S’il est en santé, il peut agir ainsi afin d’attirer votre attention. Dans ce cas, il faut ignorer votre chien (ne pas le punir ni le flatter, sinon il obtiendrait l’attention désirée), puis nettoyer le dégât avec calme, idéalement lorsqu’il n’est pas là (il sera dehors ou isolé dans une autre pièce). Il faut aussi éviter de punir votre animal: cela ne ferait qu’augmenter son anxiété, donc ses troubles de comportement.

«Mon animal adopte certains comportements afin de susciter mes réactions.» 

Vous croyez que votre animal agit parfois volontairement d’une certaine façon afin de vous faire réagir? Eh bien, vous avez raison! Il reconnaît plusieurs émotions humaines; il est sensible à certaines d’entre elles, d’autres le laissent indifférent, et il veut en éviter certaines autres à tout prix.

Si, par exemple, vous riez chaque fois qu’il se roule sur le sol, il le refera pour avoir de l’attention de votre part. Le chien est un animal qui adore la compagnie des humains; voyant que son comportement provoque chez vous une réaction positive, il le répètera dans le but d’obtenir la même réaction.

Nos animaux apprennent à distinguer nos émotions en interprétant notre langage non verbal; ils peuvent donc, d’une certaine façon, nous manipuler! 

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Les 10 endroits les plus sales de votre maison


Les microbes et bactéries sont partout, et nous ne pouvons pas toutes les éliminer, mais nous pouvons quand même minimiser leur nombre
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Les 10 endroits les plus sales de votre maison

 

    Et l’hygiène de la maison ?

    Sans devenir un « maniaque de la propreté », on peut s’améliorer ou porter une attention plus particulière à certains endroits.

    Encore faut-il savoir quels sont les lieux ou objets les plus à risque de transmettre germes et bactéries en tout genre.

    Connaissez-vous les 10 endroits les plus sales de votre intérieur ?

    Êtes-vous vraiment au point en matière d’hygiène ?

    Savez-vous quels sont les endroits les plus sales, les lieux et les objets qui, chez vous, sont les moins hygiéniques ?

    On pense immédiatement aux toilettes, mais on s’aperçoit rapidement que pour différentes raisons (souvent évidentes), poignées de portes, sacs à main, éponges ou téléphones véhiculent eux aussi toutes sortes de microbes. On peut ainsi s’infecter et développer certaines maladies, se réinfecter soi-même ou transmettre des virus et des bactéries aux membres de sa famille, à ses amis, à ses collègues… 

    Hygiène : les 10 endroits à risque dans la maison

    1. Le siège des toilettes

    Nos intestins sont colonisés par des milliards de bactéries indispensables à la digestion.

    Résultat, on retrouve dans nos excréments plus de 500 espèces de microorganismes. Du siège des toilettes puis portés à notre bouche via nos mains, certains peuvent nous rendre malades.

    Les bons réflexes :

    • Nettoyez la cuvette des toilettes très régulièrement.

    • Baissez l’abattant avant de tirer la chasse d’eau.

    • Lavez vos mains après chaque passage aux toilettes.

        2.  Les poignées de portes

        80 % des maladies infectieuses les plus courantes se propagent par les mains.

        Rien d’étonnant à ce que les poignées de portes fassent partie des objets de la maison les plus sales.

        Les bons réflexes :

        • Lorsque vous faites le ménage, pensez à nettoyer aussi les poignées de porte de toute la maison, y compris celles du frigo, des tiroirs et des placards.

        • Entre deux séances de ménage et à plus forte raison si l’un des membres de la famille est enrhumé, utilisez une lingette désinfectante.

        3.  Le sac à main et les sacs de courses

          En 2013, une petite étude de l’Initial Washroom Hygiene concluait qu’un sac à main sur cinq recelait plus de bactéries qu’une cuvette de WC.

          Cette quantité incroyable de microbes susceptibles de nous rendre malades est liée aux mille et un trésors qu’il renferme (stick à lèvres, pièces de monnaie, portefeuille, clés, parapluie, lettres, kleenex, stylos, maquillage, etc.) mais aussi au fait qu’il est posé un peu partout, y compris au sol.

          Les sacs de courses véhiculent aussi une variété colossale de germes accumulés au fil de vos achats : légumes, viandes, poissons et autres produits frais côtoyant les conserves et les denrées d’épiceries plus ou moins emballées et qui ont été plus ou moins manipulées après avoir été stockées dans divers lieux.

          Les bons réflexes :

          • Votre sac à main et vos sacs de courses ont aussi droit à un bon nettoyage intérieur et extérieur, et à plus forte raison les sacs en cuir car leur texture est davantage propice au développement microbien.

          • Votre sac çà main n’est pas une poubelle ! N’y mettez pas les mouchoirs usagés, les restes d’un croissant commencé mais pas fini etc…

              4.  Les éponges

              En associant chaleur et humidité, les éponges constituent un véritable paradis pour les bactéries que l’on dissémine ensuite sur toutes les surfaces en pensant les nettoyer.

              Il en est de même de la serpillière et du gant de toilette.

              Les bons réflexes :

              • Ne jamais laisser une éponge imbibée d’eau. Rincez-la plusieurs fois avant de toujours bien l’essorer de sorte qu’elle sèche le plus rapidement possible entre chaque utilisation et déposez-y quelques gouttes de produit à vaisselle (antibactérien).

              • Stérilisez votre éponge en la passant deux minutes au micro-ondes.

              • Changez très régulièrement d’éponge.

              • À chaque usage son éponge.

              • Concernant le gant de toilette, évitez-le autant que possible, utilisez vos mains sous la douche pour vous laver.

                Et si vous êtes fan du gant, rincez-le bien après chaque usage et changez-le alors très régulièrement.

                  5.  Le plan de travail

                  Dans la cuisine, le plan de travail fait partie des surfaces les plus colonisées par les microorganismes, tout comme la planche à découper.

                  S’y succèdent toutes sortes d’objets et d’aliments, notamment les fruits, les légumes, les viandes et les poissons, etc.

                  Les bons réflexes :

                  • Désinfectez après chaque préparation de repas et pendant les préparations, nettoyez systématiquement le plan de travail entre chaque aliment, par exemple pour ne pas contaminer la viande avec les germes provenant des légumes.

                  • La planche à découper est encore moins hygiénique en raison des rayures au fond desquelles pullulent les bactéries en toute tranquillité.

                  • Changez de planche lorsque les rayures sont marquées, poncez votre planche en bois et immergez-la de temps en temps dans de l’eau bouillante.

                      6.  Les chaussures

                      Les chaussons ne sont plus à la mode. Pourtant, les semelles de chaussures rapportent de tout à la maison, y compris de nombreuses bactéries fécales sans même que l’on ait eu conscience d’avoir marché dans un caca de chien. Or les enfants adorent jouer par terre et porter leurs mains à leur bouche…

                      Les bons réflexes :

                      • Déchaussez-vous systématiquement en rentrant pour de confortables chaussons uniquement réservés à un usage intérieur (pas question d’aller jusque chez le voisin en chaussons ou de faire quelques pas dans le jardin avec !).

                      • Changez de chaussons régulièrement (chaque été, chaque hiver), et s’ils passent en machine, n’hésitez pas à les y enfourner !

                          7.  Le téléphone portable

                          Touché en permanence et passant de main en main après avoir séjourné sur toutes les tables, dans toutes les poches et les sacs à main, le téléphone est un objet mobile qui héberge beaucoup de germes.

                          Les bons réflexes :

                          • Pensez à désinfectez très régulièrement votre mobile.

                          • Faites de même aussi avec le combiné et le clavier de vos téléphones fixes, à la maison et au travail.

                              8. Le clavier et la souris de l’ordinateur

                              Autres objets auxquels on ne pense pas, le clavier et la souris : en contact permanent avec nos mains ils se recouvrent vite d’une couche bactérienne.

                              Les bons réflexes :

                              • A nettoyer régulièrement comme le téléphone, d’autant plus s’il s’agit d’un matériel informatique collectif ou parfois utilisé par un proche (enfant, conjoint, collègue…).

                              • Ne mangez pas au dessus de votre clavier ! 

                                  9.  La brosse à dents

                                  Comme pour l’éponge et le gant de toilette, la brosse à dents constitue un milieu chaud et humide idéal pour le développement bactérien.

                                  Les bons réflexes :

                                  • Changez-la régulièrement, ne prêtez pas votre brosse y compris à votre conjoint ou à votre enfant et n’utilisez pas celle de quelqu’un d’autre.

                                  • Après usage, secouez votre brosse pour éliminer les gouttes d’eau et laissez-la sécher, idéalement tête en l’air dans un endroit propre mais aéré, en évitant qu’elle ne touche une autre brosse à dents.

                                      10. Le réfrigérateur

                                      Toutes sortes d’aliments s’y côtoient et s’y succèdent, crus ou cuits, à date de validation longue, courte ou avancée, emballés ou non et plus ou moins hermétiquement.

                                      Les bons réflexes :

                                      • A chaque type d’aliments sa place définie selon la température (reportez-vous à la notice de votre frigo).

                                      • Séparez les aliments crus et cuits, et la viande des légumes.

                                      • Emballez  systématiquement tous vos aliments.

                                      • En revanche, ôtez les emballages carton inutiles (ex. l’emballage carton des yaourts).

                                      • Deux fois par mois, nettoyez l’intérieur avec un peu d’eau de javel et dégivrez dès que nécessaire.

                                          Article publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé

                                          Sources : Dr Frédéric Saldmann, « On s’en lave les mains, Tout connaître des nouvelles règles d’hygiène », Editions Flammarion. Anne Dufour, « 100 Réflexes bonne hygiène », Editions Leduc.s.

                                        http://www.e-sante.be

                                        Le Saviez-Vous ► Les nids à microbes


                                        Sans avoir nécessairement une peur maladive des microbes, il est quand même important de les cibler, surtout quand notre système immunitaire est faible.. Comme les gens ne se lavent pas toujours les mains, et que les microbes adorent voyager et avoir des contacts avec l’environnement, quand un objet est utilisé par plusieurs, les risques sont d’autant plus grands.
                                        Nuage

                                         

                                        Les nids à microbes

                                         

                                        Par Dr. Francisco Marin

                                        A priori synonymes d’hygiène et de propreté, certains endroits de notre quotidien sont pourtant de véritables nids à microbes. Que ce soit à la maison ou au bureau, certaines pièces laissent à désirer en termes de propreté. 

                                        Commençons par un petit tour d’horizon de la maison.

                                        Les pommeaux de douche (surtout ceux en plastique)

                                        Là où il y a de l’eau, il y a de la vie… Sur près de 30 % des pommeaux de douche, on retrouve une bactérie d’une famille proche de celle qui est à l’origine de la tuberculose (Mycobacterium tuberculosis). D’une puissance infectieuse certes moins grande que cette dernière, Mycobacterium avium peut néanmoins provoquer de graves problèmes respiratoires chez des personnes immunodéficientes.

                                        Les têtes de brosses à dents

                                        La bouche est connue pour être une cavité particulièrement septique chez l’être humain. C’est pourquoi les têtes de brosses à dents fourmillent généralement de germes.

                                        La personne propriétaire de la brosse à dents est en principe immunisée contre la plupart de ces germes, mais ce n’est pas le cas de celui qui emprunterait une brosse à dents qui n’est pas la sienne…

                                        La télécommande de la télévision

                                        La télécommande, un objet qui va de main en main au sein des foyers, est un vrai paradis pour les bactéries…

                                        Les interrupteurs de lumière de certaines pièces

                                        Les interrupteurs de lumière, particulièrement ceux de la salle à manger ou de la salle de bain, les pièces les plus fréquentées par les occupants d’une maison ou d’un appartement, sont fortement colonisés par les microbes.

                                        Le téléphone fixe (pire que le portable)

                                        Cela s’explique par le fait que le téléphone fixe, qui, par définition, se partage, est un objet sur lequel se dépose les germes apportés par chaque membre de la famille. Pensez à le nettoyer fréquemment.

                                        Et au travail ? Les nids à microbes au bureau

                                        Si déjà à la maison, les objets, que 4 à 5 personnes touchent quotidiennement, sont envahis de microbes, qu’en est-il alors d’un endroit fréquenté, très souvent, par des dizaines d’individus ? En effet, le bureau ou l’espace dans lequel nous travaillons, a aussi ses points « noirs ». Quels sont-ils ?

                                        Les portes de bureau

                                        Selon une étude menée par Kimberly-Clark Professional sur l’hygiène de 250 entreprises françaises, près de 38 % de la surface de toutes les portes analysées étaient envahis de germes

                                        Les boutons d’ascenseur

                                        Petits mais remplis de microbes : les germes recouvrent jusqu’à 20 % de la surface des boutons d’ascenseurs, selon cette même étude.

                                        Les rampes d’escaliers

                                        Les rampes d’escaliers sont de vrais nids à microbes. Près de 14,5 % de leur surface seraient colonisés.

                                        Les distributeurs automatiques de boissons et aliments

                                        Boire du soda et grignoter des barres sucrées était déjà mauvais pour la ligne, les acheter dans des distributeurs le serait également pour la santé ! En effet, 10,5 % de la surface des distributeurs automatiques de boissons et aliments présentaient une colonisation de bactéries pathogènes pour les individus qui les utilisent.

                                        Les glaçons

                                        Commander des glaçons dans un bar serait aussi dangereux que prendre les transports en commun en matière d’infection ! Une récente étude américaine a en effet conclu que l’eau utilisée dans les restaurants et bars du pays pour la préparation des glaçons était presque aussi sale que l’eau des toilettes. Un conseil, évitez de demander des glaçons dans les bars…

                                        Les claviers d’ordinateur

                                        Il n’est pas rare que certaines de nos sécrétions buccales, nasales ou lacrymales, entre autres, finissent sur nos doigts, et donc sur les touches de notre clavier. La souris, manipulée en permanence, n’est pas non plus exempte de germes.

                                        Les photocopieuses communes

                                        Gare au bouton vert qui active la fonction « Photocopier », un de ceux qui sont le plus manipulés et  par plusieurs personnes, au sein d’une même entreprise. Manipulées par des dizaines de mains chaque jour, les touches d’une photocopieuse d’entreprise sont en effet porteuses de nombreux germes et microbes potentiellement pathogènes.

                                        Les téléphones communs

                                        Comme à la maison, lorsque plusieurs personnes utilisent un même objet, il se crée alors le bouillon de culture d’un bon « potage » de bactéries… Les téléphones en sont un parfait exemple.

                                        http://diaporamas.doctissimo.fr

                                        Les germes: ennemis ou amis?


                                        Il est vrai qu’il y a beaucoup d’informations et de produits pour lutter contre les microbes, les épidémies mais comme plusieurs disent il ne faut pas être obsédés par les microbes. Car trop aseptisé, on fini par affaiblir le système immunitaire. Mais personnellement, j’ai horreur de voir des gens sortir des toilettes public sans se laver les mains ou tousser et éternuer sans protéger leur bouche et leur nez
                                        Nuage

                                         

                                        Les germes: ennemis ou amis?

                                         

                                        ILLUSTRATION RACHEL HOTTE, LA PRESSE

                                        Sophie Allard
                                        La Presse

                                        Ils sont parfois mortels. Mais très souvent inoffensifs. Les germes sont présents par milliards dans la maison, de l’évier à l’oreiller. On tente d’exterminer ces organismes invisibles à l’oeil nu avec une panoplie d’armes en pulvérisateur, toutes plus efficaces les unes que les autres, prétendent les fabricants. Mais peut-on et doit-on les éliminer?

                                        «On est tombés dans l’excès. On veut plus que la propreté, on veut la stérilité. Au Japon, on prétend vendre des pianos avec clavier imprégné d’antibiotiques antiseptiques. On nous propose des jouets avec antibactériens. On nous dit qu’il faut passer notre maison au lance-flammes, sinon on va crouler sous les bactéries», lance Karl Weiss, microbiologiste à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. La grippe H1N1 a exacerbé cette peur irraisonnée des maladies infectieuses. «On a réalisé que, même en santé, on est tous vulnérables», dit-il.

                                        «On a peur des germes depuis que le microscope existe, note Jacques Goulet, professeur au Département des sciences des aliments et de nutrition à l’Université Laval. On a de la difficulté à se faire à l’idée que des organismes aussi petits et nombreux soient partout dans notre environnement.»

                                        Qu’est-ce qu’un germe? C’est un microorganisme: une bactérie, un virus, une mycose ou un parasite.

                                        Selon l’Agence de santé publique du Canada, «les bactéries représentent 60% des matières vivantes sur la terre et elles sont présentes presque partout dans notre environnement».

                                        Seulement près de 50 des milliards de bactéries recensées sont infectieuses, pathogènes. Comme les staphylocoques, listeria, salmonelles et E. coli.

                                        «Les virus sont à l’origine d’un nombre beaucoup plus grand de maladies que les bactéries nuisibles parce qu’ils se propagent plus rapidement.»

                                        Les virus les plus contagieux, comme le rhume, sont embêtants mais pas bien dangereux.

                                        «Une hygiène de base est essentielle, mais on ne doit surtout pas chercher à aseptiser la maison», dit Karl Weiss.

                                        Où se cachent les germes? Dans l’évier de la cuisine, sur l’éponge humide et dans la salle de bains. Mais aussi sur le clavier d’ordinateur, la télécommande, le téléphone et les poignées de porte.

                                        «S’en débarrasser est peine perdue, il en restera toujours un peu, dit Jacques Goulet. Quand il y a 100 millions de germes sur une surface, même si on en tue 99,9% avec un désinfectant, il en reste encore beaucoup. Une bactérie se dédouble toutes les 30 minutes et ces organismes forment un film biologique protecteur. Il devient ensuite difficile de les déloger avec des produits chimiques. Mieux vaut miser sur la prévention.»

                                        Comment?

                                        «On lave les surfaces avec du savon et de l’eau chaude, dit Karl Weiss. Dans les cas extrêmes, par exemple lorsque survient une gastroentérite, on désinfecte avec un peu d’eau de Javel. Si vous cuisinez les mains propres et que vous lavez vos comptoirs immédiatement après, vous avez fait l’essentiel.»

                                        Pour éviter la contamination, on lave ses mains dès son arrivée à la maison et avant de manger.

                                        Jacques Goulet recommande de verser quelques gouttes de jus de citron sur le linge de table et de le changer fréquemment.

                                        «Lorsqu’un linge humide commence à sentir, c’est qu’il y a 1 million de bactéries par centimètre carré ou gramme. L’éponge, c’est le paradis des bactéries!» On peut mettre le linge au lave-vaisselle ou au microondes une minute pour détruire les microbes.

                                        Dans la salle de bains, on baisse le couvercle de la cuvette avant de tirer la chasse d’eau. Les bactéries qui s’échappent peuvent atterrir à six mètres! On change régulièrement sa brosse à dents, on la pose tête vers le haut. On désinfecte le support une fois par mois.

                                        «La salle de bains est un bouillon de culture pour les germes, que l’on nettoie régulièrement ou non», dit Jacques Goulet.

                                        Pourtant, mieux vaut nettoyer avec modération.

                                         «En présence de germes, notre système immunitaire est stimulé et devient plus efficace», dit Karl Weiss.

                                        Les enfants exposés à des bactéries réduiraient leurs risques de souffrir plus tard d’allergies, d’asthme et même de la maladie de Crohn. Comme quoi un peu de saleté ne fait pas de mal…

                                        49: Germes par pouce carré sur un siège de toilettes

                                        10 000: Germes par pouce carré dans une éponge de cuisine

                                        http://www.cyberpresse.ca