Mensonge


Cela est peut-être le seul moyen si nous sommes le moindrement attentif pour débusquer un menteur et voir que ces histoires ont des lacunes
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Mensonge

 

 

Celui qui dit un mensonge ne prévoit point le travail qu’il entreprend, car il faudra qu’il invente milles autres pour soutenir le premier

Alexander Pope

Un petit frère vient à la rescousse de sa soeur durant un match de lutte


Un petit garçon à cru que sa petite soeur était en difficulté, il pensait que c’était un vrai combat lors d’une rencontre de l’école primaire en Indiana dimanche dernier. Le petit frère de 2 ans est venu à la ressource de sa soeur de 5 ans,
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Un petit frère vient à la rescousse de sa soeur durant un match de lutte

 

Le Saviez-Vous ► Greffe de tête humaine : ils l’ont fait sur des cadavres


Vous savez sans doute qui est Sergio Canavero, un neurochirurgien qui veut transplanter une tête vivante a un autre corps. Ce rêve que je trouve insensé à commencer avec le neurochirurgien américain Robert White qui avait réussit de faire un cerveau hors du corps pendant quelques heures, ainsi qu’une transplantation d’une tête chien sur un autre chien dans les années 1960. Sergio Canavero a continué dans le même sens avec une technique plus élaboré. Il a réussi sur d’autres animaux qui eux aussi ont vécu un certain temps. Des expériences macabres qui je crois ne donne pas grand chose à continuer. Bien que voulant aider des tétraplégiques ou d’autres cas semblable, il m’apparaît difficile de croire qu’un jour, il réussira. Surtout que point de vue éthique, cela m’apparaît monstrueux. Il y a selon moi, des limites en science qu’on devrait respecter
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Greffe de tête humaine : ils l’ont fait sur des cadavres

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

 

L’annonce d’une greffe de tête humaine sur un cadavre par le neurochirurgien italien Sergio Canavero a bouleversé la communauté médicale, qui insiste pour rappeler que cette opération ne prouve rien. Le journal Daily Mail rapporte des propos tenus jadis par ce médecin, et qui peuvent inquiéter…

Le neurochirurgien italien travaille sur ce sujet depuis des années avec obstination, et il a un rêve, rapporte le Daily Mail.

« Depuis trop longtemps, la nature nous a dicté ses règles. Nous naissons, nous grandissons, nous vieillissons et nous mourons. Pendant des millions d’années, les humains ont évolué et 110 milliards d’humains sont morts dans le processus. C’est un génocide à grande échelle. Nous sommes entrés dans un âge où nous reprendrons notre destin entre nos mains. (…). La première greffe de tête humaine (…) a été réalisée (…) Tout le monde a dit que c’était impossible, mais l’opération a été couronnée de succès. »

Vendredi, lors d’une conférence de presse tenue à Vienne (Autriche), le neurochirurgien italien Sergio Canavero a affirmé qu’il avait réalisé la première greffe de tête humaine post mortem. La communauté médicale est unanime pour dénoncer cette opération controversée.

Voilà plusieurs années que Sergio Canavero se prépare à greffer une tête humaine… C’est désormais chose faite : lors d’une opération de dix-huit heures, des médecins ont attaché la tête d’un cadavre au corps d’un autre cadavre. La prochaine étape – qui fait frémir – sera d’utiliser la tête d’un patient vivant. Pour Sergio Canavero, l’opération qu’il a décrite à la presse vendredi dernier à Vienne (Autriche) est un succès.

Dans un article paru en ligne dans Surgical Neurology International, l’équipe menée par Xiaoping Ren et Sergio Canavero décrit comment elle a réalisé cette opération qu’elle appelle « anastomosecéphalosomatique ». Cette première médicale a eu lieu à l’université médicale de Harbin, en Chine. Dans leur introduction, les auteurs affirment qu’une telle opération pourrait être la seule option thérapeutique pour certaines maladies neuromusculaires incurables autrement.

Le saviez-vous ?

En 2016, un patient russe, Valery Spiridonov, a affirmé être volontaire pour une telle expérimentation.

Dans le cas présent, les deux hommes décédés avaient donné leur corps à la science et leurs familles avaient signé un consentement. Les scientifiques expliquent que deux équipes de cinq chirurgiens ont travaillé ensemble sur les deux cadavres, pour préparer la tête du « receveur » d’un côté et le corps du « donneur » de l’autre.

L'opération nécessite de reconnecter les vaisseaux, les nerfs, la moelle épinière, la trachée, l'œsophage... © nikchala, Fotolia

L’opération nécessite de reconnecter les vaisseaux, les nerfs, la moelle épinière, la trachée, l’œsophage… © nikchala, Fotolia

Une expérience dangereuse qui soulève des questions éthiques

Les auteurs expliquent qu’il fallait réunir plusieurs spécialités médicales sur une même opération : chirurgies du cou, des vaisseaux, chirurgies orthopédique, plastique, gastro-intestinale et neurochirurgie. L’article donne des informations sur les incisions réalisées et l’installation de la tête du « receveur » sur le corps décapité du « donneur », au niveau de la vertèbre cervicale C3. Une plaque en titane a été fixée par des vis placées sur la colonne entre les vertèbres C3 et C5. D’après les auteurs, le système de vis et de tiges utilisées permet une bonne stabilité de la tête.

Des vaisseaux sanguins ont été reconnectés afin de restaurer une circulation sanguine pour le cerveau. Les muscles profonds ont été suturés ; l’œsophage et la trachée ont été reliés. Enfin, la peau a été recousue.

De nombreux scientifiques dans le monde ont dénoncé cette opération, qui n’apporte pas réellement de preuve qu’une greffe de tête soit réalisable. Ici, comme l’expérimentation s’est faite avec deux cadavres, les problèmes de perte de sang pendant l’intervention n’ont pas été gérés. Dans leur discussion, les auteurs avouent que les saignements pourraient « ajouter du temps à l’opération ». De plus, la fusion des moelles épinières n’a pas prouvé son efficacité chez l’Homme. Précédemment, Sergio Canavero avait recollé les moelles épinières de rats avec du polyéthylèneglycol (voir article ci-dessous).


Greffe de tête : il reconnecte la moelle épinière de rats

 

Article de Marie-Céline Jacquier paru le 19 juin 2017

Sergio Canavero, le chirurgien italien qui ambitionne de faire la première greffe de tête humaine, a sectionné et recollé la moelle épinière de rats. Pour lui, cette expérience réussie est une nouvelle avancée vers son but ultime.

Greffer une tête humaine sur un autre corps : une telle idée peut sembler à la fois barbare et farfelue. Pourtant c’est le projet nourri par Sergio Canavero, un neurochirurgien italien, en dépit des nombreux obstacles techniques et éthiques qui se dressent devant lui. Certains pensent qu’une telle opération pourrait sauver des personnes souffrant de maladies mortelles.

Pour se rapprocher de son objectif, le médecin participe à des travaux sur des animaux. Dans une nouvelle étude parue dans la revue CNS Neuroscience, il décrit, avec une équipe de scientifiques chinois, comment il est possible de sectionner et reconnecter la moelle épinière de rongeurs.

Pour cela, l’équipe a utilisé une substance particulière : le polyéthylène glycol (PEG), qui favorise la fusion de membranes cellulaires, et donc des fibres nerveuses. D’après le Busines Insider, des scientifiques ont déjà utilisé le PEG dans des expériences pour lier des moelles épinières de chiens et obtenir un animal à deux têtes.

Sergio Canavero a fait des expériences similaires sur des rongeurs. Dans un article paru en avril dernier dans CNS Neuroscience and Therapeutics, il décrit la greffe réussie d’une tête sur le corps d’un rat. Il aurait répété le protocole sur d’autres animaux et obtenu plusieurs rats à deux têtes qui ont vécu en moyenne 36 heures.

Dans un article paru en avril 2017, les auteurs décrivent un rat sur lequel a été greffée une deuxième tête. © Li et al., CNS Neuroscience & Therapeutics 2017

Dans un article paru en avril 2017, les auteurs décrivent un rat sur lequel a été greffée une deuxième tête. © Li et al., CNS Neuroscience & Therapeutics 2017

Le PEG recolle la moelle épinière sectionnée chez le rongeur

Pour cette toute nouvelle étude, la moelle épinière a été sectionnée chez 15 rats. Neuf animaux ont été traités avec du PEG pour guérir la blessure et six n’ont eu qu’une solution saline témoin. Le produit a été administré à l’aide d’une seringue au point de section. Les deux groupes ont pris des antibiotiques pendant 72 heures.

Résultats : les rongeurs qui ont eu du PEG en traitement ont retrouvé leurs fonctions motrices et pouvaient à nouveau marcher au bout de quatre semaines. En parallèle, aucun rat témoin n’a retrouvé ses fonctions motrices. Tous les rongeurs ont survécu un mois, sauf un qui est mort tôt.

Les auteurs en concluent qu’une section de la moelle épinière est réversible, ce qui ouvre la porte à des traitements contre des paralysies chez l’Homme. Des progrès ont été faits récemment pour soigner des patients qui ont eu des lésions de la moelle épinière grâce à différentes techniques : exosquelettes, interfaces cerveau-machine, stimulations électriques… Mais ces méthodes ne permettent pas de rétablir toutes les fonctions sensorimotrices.

Greffe de tête sur le corps d’un mort : un patient est volontaire

Article de Marie-Céline Jacquier paru le 31 août 2016

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero avait affirmé en 2015 qu’une greffe de tête serait réalisable en 2017. Aujourd’hui, un patient russe atteint d’une maladie grave se porte volontaire pour cette opération éthiquement discutable.

Valery Spiridonov est un homme russe de 31 ans souffrant d’une maladie génétique rare et mortelle : la maladie de Werdnig-Hoffmann, qui se caractérise par une grave faiblesse musculaire et la dégénérescence des neurones moteurs. Il est volontaire pour fournir sa tête à l’opération envisagée par Sergio Canavero et Xiaoping Ren, un chirurgien chinois.

Comme l’explique le neurochirurgien italien Sergio Canavero dans The Atlantic, l’opération qui aurait 90 % de chances de réussite nécessiterait 80 chirurgiens et coûterait 10 millions de dollars. En janvier dernier, les deux médecins ont affirmé avoir réalisé avec succès une greffe de tête chez le singe. Le chirurgien chinois est aussi l’auteur de plusieurs articles décrivant des opérations de greffe de tête chez la souris.


Transplanter la tête d’un patient sur le corps d’un mort

 

Article de Janlou Chaput paru le 01/07/2013 à 17:40

Le neurochirurgien italien Sergio Canavero affirme que d’ici deux ans, on pourra transplanter la tête d’un patient tétraplégique, ou avec un cancer métastasique, sur le corps d’un mort. Impossible et farfelu ? L’expérience a déjà été partiellement réussie sur des singes dans les années 1970…

La médecine devient-elle comparable à la mécanique automobile ? Lorsque les soins apportés ne suffisent plus à guérir, les pièces défaillantes sont remplacées lors de transplantations, un procédé toujours délicat qui tend à se démocratiser. Les succès s’enchaînent. En parallèle, les chercheurs tentent d’éviter le recours aux donneurs, parfois incompatibles, mais essaient de recréer les organes entiers à l’aide de cellules souches, bien que les processus n’en soient encore qu’à leurs balbutiements.

Reste malgré tout un organe particulier, siège de notre pensée, qui semble exclu de ces considérations : le cerveau, notre ordinateur central. Le créer artificiellement in vitro ne lui conférerait pas les souvenirs et les traits caractéristiques associés à la personne. Alors que faire ? Une greffe ? Bien que l’idée paraisse saugrenue, elle est envisagée depuis bien des années, et le neurochirurgien italien Sergio Canavero estime dans un article paru dans la revue Surgical Neurology International que le dénouement est proche. Il l’affirme : d’ici deux ans, on pourra transférer la tête d’un être humain sur le corps d’un autre grâce au projet Heaven.

Alors, greffe de tête ou de corps ? Le receveur gardant sa tête, il semble plus pertinent de parler de greffe de corps.

Une greffe de corps déjà réalisée sur des singes

Aussi fou que cela puisse paraître, ces allégations reposent sur des faits scientifiques anciens. Le neurochirurgien américain Robert White (1925-2010) en est l’instigateur. Dans les années 1960, il réussissait à faire vivre un cerveau en dehors du corps quelques heures. Il tenta également l’expérience in vivo chez le chien : connecté au corps d’un animal, le cerveau continuait à vivre, même si on ignore encore si la conscience avait également été transplantée.

La science rattrape peu à peu la fiction. Certes, nous n'en sommes pas encore à ranimer les morts comme l'a réussi le docteur Frankenstein dans le livre de Mary Shelley, mais on touche du doigt des fantasmes que seuls les romans pouvaient se permettre de traiter, comme transférer sa tête dans un autre corps. © Universal Studios, Wikipédia, DP

La science rattrape peu à peu la fiction. Certes, nous n’en sommes pas encore à ranimer les morts comme l’a réussi le docteur Frankenstein dans le livre de Mary Shelley, mais on touche du doigt des fantasmes que seuls les romans pouvaient se permettre de traiter, comme transférer sa tête dans un autre corps. © Universal Studios, Wikipédia, DP

Mais ses expériences les plus célèbres ont porté sur des primates. Dans les années 1970, il est devenu célèbre en transférant tout entière la tête d’un singe sur le corps d’un autre. Cette première tentative a permis au greffé de ne vivre que quelques heures seulement, mais avec un peu de perfectionnement et de pratique, les animaux semblaient vivre plus longtemps, bien qu’on n’ait pu réellement le mesurer puisqu’ils finissaient euthanasiés.

Seul hic, et de taille : si les singes semblaient conscients et gardaient leurs sens en éveil, il était impossible de reconnecter les moelles épinières du donneur et du receveur. Ainsi, les primates étaient paralysés en dessous du cou. Robert White prédisait donc que le jour où l’on réussirait à connecter le tissu nerveux, la technique serait applicable à l’Homme.

Un traitement pour des malades désespérés ?

C’est désormais le cas, affirme Sergio Canavero. Le médecin turinois explique qu’en mettant en contact les deux extrémités de moelle épinière dans une solution composée de deux polymèresque sont le polyéthylène glycol et le chitosane, il est possible de faire fusionner les cellules nerveuses. Ce qui manquait à Robert White serait maintenant à notre portée. Le neurochirurgien italien prévoit de s’entraîner sur des singes, puis sur des cadavres humains, avant d’être prêt à tester le procédé grandeur nature d’ici deux ans.

Mais qui cela concernerait-il et comment l’opération se déroulerait-elle ? Cette greffe serait ouverte à des patients tétraplégiques, ou des personnes atteintes d’une maladie mortelle ou fortement invalidante touchant des régions autres que la tête. Cancéreux en phase terminale, diabétiques avancés ou des patients ayant de multiples organes défaillants pourraient y prétendre.

L’opération qui valait 10 millions

Pour procéder, une centaine de personnes devraient travailler en parallèle. Dans un premier temps, la tête du receveur est placée en hypothermie, à 15 °C, de manière à diminuer le métabolisme du cerveau et limiter les dégâts le temps du transfert. On sectionne au niveau du cou les muscles, les vaisseaux sanguins, la trachée et l’œsophage, tout en prenant soin de garder la thyroïde. Juste à côté, une seconde équipe réalise la même opération sur un patient en état de mort cérébrale, dont le corps est intact et dont la carrure et le sexe correspondent à ceux du receveur.

 

La tête est une région du corps très particulière puisqu'elle renferme le cerveau, un véritable ordinateur de bord qui centralise la grande majorité des fonctions, dont la conscience. Greffer une tête sur un corps revient un peu à dissocier le corps et l'esprit. © Mark Lythgoe et Chloe Hutton, Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

La tête est une région du corps très particulière puisqu’elle renferme le cerveau, un véritable ordinateur de bord qui centralise la grande majorité des fonctions, dont la conscience. Greffer une tête sur un corps revient un peu à dissocier le corps et l’esprit. © Mark Lythgoe et Chloe Hutton, Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0

Une fois ces opérations effectuées, la moelle épinière est tranchée à l’aide d’une lame extrêmement fine, de manière à abîmer le moins possible le tissu nerveux. D’après l’auteur, les dégâts seront minimes et de bien moins grande ampleur que ce qu’on retrouve chez les patients tétraplégiques. À ce stade, la tête est dans un état dit de mort contrôlée. On la replace rapidement sur le corps du donneur et on reconnecte les moelles épinières, en appliquant le traitement spécial à base de polymères. Puis les vaisseaux, muscles et autres tuyaux sont branchés.

À l’aide d’un traitement immunosuppresseur, le scientifique souhaite éviter le rejet de greffe. À son réveil, le patient bénéficie d’un suivi psychologique pour accepter son corps et d’une rééducation pour apprendre à s’en servir convenablement. Coût total estimé : 10 millions d’euros.

L’éthique au cœur du débat

 

Est-ce crédible ? Difficile à dire. D’ordinaire, les études les plus sérieuses paraissent dans les revues les plus célèbres, comme Nature ou Science. Cette fois, le journal est moins prestigieux. L’article a-t-il été proposé ailleurs et rejeté, ou l’auteur a-t-il délibérément choisi le Surgical Neurology International, sachant que son article aurait une visibilité bien moindre ?

Réelle ou pas, cette possibilité soulève des questions éthiques, auxquelles Sergio Canavero appelle à réfléchir et à trouver les réponses adaptées. Les lois de bioéthique n’avaient effectivement pas statué sur ce genre d’opérations, tout simplement parce qu’elles ne paraissaient pas réalistes. en théorie, le système sexuel fonctionne, mais les gamètes auront le patrimoine génétique du donneur, et non du Se pose alors le problème de la reproduction :receveur.

D’autre part, des dérives sont évidemment envisageables : si le traitement est normalement réservé à des patients malades en situation critique, sera-t-il possible d’empêcher un milliardaire insatisfait de son corps d’en revêtir un nouveau ? La question de la limite des donneurs disponibles reviendra inéluctablement sur la table, et il est fort probable qu’il faudra effectuer des choix dans la hiérarchie des patients, comme c’est déjà le cas pour les autres organes. En fin de compte, un problème tordu, à en perdre la tête…

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Xiaoping Ren et Sergio Canavero travaillent sur un projet de greffe de tête humaine.
  • Une équipe de médecins s’est « entraînée » avec deux cadavres en Chine.
  • L’opération ne prouve pas qu’une telle intervention soit viable.

http://www.futura-sciences.com

Le fossile d’un manchot géant découvert en Nouvelle-Zélande


En Nouvelle-Zélande, ils ont découvert un manchot gigantesque, qui mesurait plus 1,77 mètre, ils ne savent pas pourquoi ils ont disparus, mais il a vécu à 55 à 60 millions d’années
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Le fossile d’un manchot géant découvert en Nouvelle-Zélande

 

Une illustration fournie par Gerald Mayr montre un kumimanu.... (Gerald Mayr, Senckenberg Research Institute via AP))

Une illustration fournie par Gerald Mayr montre un kumimanu.

GERALD MAYR, SENCKENBERG RESEARCH INSTITUTE VIA AP)

 

Agence France-Presse

1,77 mètre pour 100 kilos : un lutteur ? un rugbyman ? Non, un manchot de Nouvelle-Zélande. Des chercheurs annoncent mardi avoir découvert le fossile d’un « kumimanu », « oiseau monstre » en maori, « l’un des plus grands manchots découverts à ce jour ».

« Il est extraordinaire que ces manchots précoces aient atteint une telle taille », explique Gerald Mayr de l’institut de recherches Senckenberg, le musée d’histoire naturelle de Francfort (Allemagne), coauteur de l’étude.

Selon les conclusions de son équipe de chercheurs allemand et néo-zélandais, l’animal, découvert sur l’île du sud de Nouvelle-Zélande, aurait foulé la glace il y a 55 à 60 millions d’années, au Paléocène.

« La taille des os (notamment un fémur de 16 cm, NDLR) montre que cette espèce mesurait plus de 1,70 mètre et pesait plus de 100 kilos », explique l’ornithologue dans un communiqué de l’institut.

Soit 50 cm et 60 kg de plus que le manchot empereur, le plus grand et le plus lourd représentant actuel de cette famille d’oiseaux marins.

« Nous nous sommes rapidement rendu compte que nous examinions une espèce jusqu’alors inconnue », raconte Gerald Mayr.

Deux autres fossiles de manchots géants ont déjà été découverts sur cette île de Nouvelle-Zélande. Appelés « waipara » et « waimanu » et âgés de 61 millions d’années, ils étaient un peu plus petits que « kumimanu ».

Selon l’étude publiée dans Nature Communication, cette découverte prouve que le gigantisme n’était pas rare chez les premiers manchots.

Mais quelle est la raison de la disparition de ces oiseaux géants de la surface du globe ? Cela reste un mystère.

Pour les chercheurs, leur extinction pourrait être liée à l’apparition « de grands prédateurs marins tels que les phoques et les baleines à dents ».

http://www.lapresse.ca/

Cette application vous rappelle cinq fois par jour que vous allez mourir


Sous l’App Store, une application pour inciter les gens à relaxer, prendre le temps de respirer pour atteindre une paix intérieure. Des notifications aléatoire 5 fois par jour pour rappeler que nous allons mourir. Est-ce morbide ? Où alors s’apercevoir que la vie tient à un fil et qu’il est important de prendre le temps
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Cette application vous rappelle cinq fois par jour que vous allez mourir

Crédits : WeCroak

Sur la page de l’App Store, on peut lire que WeCroak permet de « trouver le bonheur en contemplant sa mortalité ». 

Et le fonctionnement de l’application est simple. Chaque jour, l’utilisateur reçoit aléatoirement des « invitations à stopper son activité pour se rappeler qu’il va mourir ». Cette idée s’inspire du folklore bhoutanais, qui veut que pour qu’une personne soit heureuse, elle doit contempler sa mortalité cinq fois par jour. Et selon The Atlantic, ça marche.

Sous forme d’alerte, l’utilisateur reçoit alors cinq fois par jour le même message : « N’oublie pas, tu vas mourir. »

Et il est inutile d’essayer de prévoir le moment où cette notification va apparaître, puisqu’ « elle peut arriver à tout moment, comme la mort », explique le site du développeur.

Ce message n’arrive toutefois pas seul, il est accompagné d’une citation visant à encourager la méditation ainsi que la respiration lente. Car ne l’oublions pas, le but de WeCroak est avant tout d’apporter la paix intérieure. Pas le désespoir.

Sources : WeCroak / The Atlantic

http://www.ulyces.co

Profonde, la grande tache rouge de Jupiter


Mieux vaut être sur Terre que sur Jupiter. Il y a des tempête là-bas qui sont immense. En fait, la fameuse tache rouge de cette planète gazeuse, est 1,3 fois le diamètre de la Terre, cet anticyclone dure depuis plus de 185 ans. La sonde Juno, a donné des renseignements sur la profondeur de cette tache qui serait d’environ 300 km, et même voir  plus.
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Profonde, la grande tache rouge de Jupiter

 

La grande tache rouge de Jupiter

La grande tache rouge de Jupiter   Photo : NASA

La profondeur de la grande tache rouge sur Jupiter, la plus grande tempête du système solaire, est mieux cernée grâce aux données recueillies en juillet 2017 par la sonde américaine Juno.

Un texte d’Alain Labelle

Cet anticyclone de 16 000 kilomètres de largeur qui fait 1,3 fois le diamètre de la Terre existe depuis plus de 185 ans, mais sa profondeur demeurait un mystère pour les astrophysiciens.

Les nouvelles analyses permettent d’établir que la tempête pénètre au moins jusqu’à 300 kilomètres sous son couvert nuageux, mais qu’elle pourrait être encore plus profonde.

Comparaison entre la taille de la grande tache rouge de Jupiter et la Terre.

Comparaison entre la taille de la grande tache rouge de Jupiter et la Terre.   Photo : NASA

Juno a découvert que les racines de la grande tache rouge sont 50 à 100 fois plus profondes que les océans de la Terre et qu’elles sont plus chaudes à la base qu’au sommet. Andy Ingersoll, professeur à l’institut de technologie de la Californie (Caltech)

« Les vents sont associés à des différences de température; la chaleur à la base de la tache explique les vents féroces qu’on observe à la surface de son atmosphère », explique le Pr Andy Ingersoll de l’institut de technologie de la Californie (Caltech)

La prochaine vidéo montre une vue en plongée dans l’atmosphère de Jupiter réalisée par la NASA à partir des informations recueillies par la sonde Juno.

En fait, cette tempête s’étend aussi loin que peut le détecter le radiomètre micro-ondes embarqué sur la sonde Juno. Cet instrument traque la chaleur (des centaines de degrés Celsius) dans l’atmosphère de la planète associée à la tempête de forme ovale qui se trouve dans son hémisphère sud.

Elle se déplace dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et les vents qui la composent atteignent des vitesses plus grandes que n’importe quelle tempête sur Terre.

Si Juno pouvait également effectuer des mesures gravimétriques dans la région, elle pourrait détecter des mouvements de masse liés à la tache à plus de 1000 kilomètres sous le sommet des nuages de cette planète.

Cette image a été captée le 10 juillet lorsque Juno se trouvait à 9866 km du sommet de la couverture nuageuse de la planète. Les couleurs ont été modifiées afin de mettre en évidence les détails de la tempête.

Cette image a été captée le 10 juillet lorsque Juno se trouvait à 9866 km du sommet de la couverture nuageuse de la planète. Les couleurs ont été modifiées afin de mettre en évidence les détails de la tempête.   Photo : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Gerald Eichstädt

Le saviez-vous?

  • Jupiter est la cinquième planète du système et de loin la plus grosse.
  • Jupiter est située à 778 millions de kilomètres en moyenne du Soleil.
  • Elle est si imposante qu’elle pourrait contenir les sept autres planètes du système.
  • Elle parcourt son orbite autour du Soleil en 11,86 ans.
  • Elle est une géante gazeuse (comme Saturne, Uranus et Neptune). Ces planètes sont dites gazeuses en raison de l’épaisse atmosphère qui entoure leur noyau de dimension relativement faible.

Les nouvelles données montrent aussi l’existence de deux zones de radiation inconnues à ce jour près de l’équateur.

De l’hydrogène, de l’oxygène et des ions de soufre s’y déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière.

Ces nouvelles connaissances ont été partagées par l’équipe scientifique associée à la mission Juno lors de la rencontre annuelle de l’American Geophysical Union qui se tenait à La Nouvelle-Orléans.

À ce jour, Juno a effectué 8 vols rapprochés au-dessus de Jupiter. Un neuvième est prévu le 16 décembre.

Cette image montre le pôle Sud de Jupiter lorsque la sonde Juno se trouvait à  52 000 kilomètres d'altitude. Les formes ovales sont d'énormes ouragans.

Cette image montre le pôle Sud de Jupiter lorsque la sonde Juno se trouvait à 52 000 kilomètres d’altitude. Les formes ovales sont d’énormes ouragans.   Photo : NASA/JPL-Caltech/SwRI/MSSS/Betsy Asher Hall/Gervasio Robles

La sonde a été placée en orbite autour de la géante gazeuse le 5 juillet 2016, après un voyage de 2,8 milliards de kilomètres depuis son lancement du cap Canaveral en Floride, le 5 août 2011.

Cette sonde de 1,1 milliard de dollars pèse 3,6 tonnes et est aussi longue qu’un terrain de tennis.

Depuis son entrée en fonction, la sonde a détecté de gigantesques ouragans sur les pôles de Jupiter et a effectué des observations inédites de l’atmosphère et de l’intérieur de la planète gazeuse.

Les neuf instruments embarqués sur la sonde ont aussi détecté :

  • des masses brillantes de formes ovales à ses pôles, qui sont en fait de colossaux ouragans dont certains peuvent atteindre un diamètre de 1400 kilomètres;
  • un champ magnétique environ 10 fois plus puissant que celui de la Terre, beaucoup plus intense que ce que prévoyaient les modèles mathématiques;
  • des aurores boréales qui se comportent de manière totalement différente de celles que l’on observe sur Terre. Elles sont en effet alimentées par les électrons qui sont aspirés dans la région polaire, ce qui tend à montrer que la planète alimente ses aurores en lumière;
  • des panaches d’ammoniaque qui se forment à partir de la zone équatoriale et qui créent des systèmes météorologiques géants ressemblant à une version à grande échelle des courants d’air qui s’élèvent de l’équateur terrestre et génèrent les alizés;
  • des sons étranges dans l’énorme magnétosphère de la planète, qui se contracte et se développe selon les mouvements du vent solaire.

À ce jour, les informations recueillies ne permettent pas de déterminer si Jupiter possède un noyau solide, comme certains modèles le prédisent. Peut-être qu’il existe en son centre un petit noyau solide, mais sa composition reste inconnue.

La formation de Jupiter a influé sur le développement et la position de toutes les autres planètes de notre système solaire. Selon les théories, l’immense champ gravitationnel de Jupiter aurait protégé la Terre du bombardement de comètes et d’astéroïde.

http://ici.radio-canada.ca

Tigre de Tasmanie : la génétique explique pourquoi il a disparu


Le thylacine et le tigre de Tasmanie son cousin et ont le même problème de la faiblesse génétique. Bien sûr, l’homme n’a pas été à la disparition de ces animaux. Et devinez quoi ? Les scientifiques aimeraient bien ressusciter le thylacine .. Il y bien plus à faire avec nos animaux actuels que de chercher à reproduire ceux qui sont déjà disparus
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Tigre de Tasmanie : la génétique explique pourquoi il a disparu

 

Marie-Céline Jacquier
Journaliste

Le génome du thylacine, ou tigre de Tasmanie, a été séquencé à partir d’un spécimen de plus de cent ans, donnant des clés pour mieux comprendre les causes de sa disparition. L’étude affirme qu’il était déjà en « mauvaise santé génétique » avant l’arrivée de l’homme en Australie il y a 50.000 ans.

Le tigre de Tasmanie, ou thylacine (Thylacinus cynocephalus), était un marsupial carnivore qui vivait en Australie, d’où il a disparu il y a 3.000 ans. La population se limitait à l’île de Tasmanie et elle y a survécu jusqu’au début du 20e siècle. C’est l’arrivée de bergers européens qui a précipité la fin de l’espèce, d’autant plus que le gouvernement offrait une récompense pour chaque animal tué. Le dernier thylacine connu est mort en captivité en 1936.

Le thylacine possède une poche marsupiale dans laquelle se développe le petit. Son dos porte des rayures caractéristiques, d’où son nom. Anatomiquement, il ressemble beaucoup à un canidé mais ne lui est pas du tout apparenté puisque les marsupiaux ont divergé du reste des mammifères il y a fort longtemps, bien avant l’apparition des canidés et du tigre de Tasmanie. Mais qu’en est-il sur le plan génétique ? Pour en savoir plus sur l’histoire évolutive de ces animaux, une équipe internationale de chercheurs a voulu séquencer leur génome.

Pour cela, ils ont utilisé un spécimen bien conservé d’un jeune datant de 106 ans, provenant de la collection d’un musée australien. L’ADN a été extrait et séquencé, ce qui a permis de replacer le thylacine dans un arbre phylogénétique.

 Andrew Pask, un des auteurs de ces travaux, a expliqué dans un communiqué de l’université de Melbourne que « le tigre de Tasmanie appartient à une lignée sœur des Dasyuridae, la famille qui inclut le diable de Tasmanie et la souris marsupiale. »

Le génome a aussi montré que le thylacine était en mauvaise santé génétique, avec une faible diversité génétique, avant même l’arrivée des humains en Australie. Le diable de Tasmanie, son proche cousin, souffrait du même problème de faible diversité génétique avant d’être isolé en Tasmanie.

 

Du point de vue phylogénétique, le diable de Tasmanie est le plus proche cousin vivant du thylacine. © Oleksii, Fotolia

Du point de vue phylogénétique, le diable de Tasmanie est le plus proche cousin vivant du thylacine. © Oleksii, Fotolia

Canidés et thylacine sont un exemple d’évolution convergente

Mais cette étude génétique apporte aussi de nouvelles informations sur la façon dont l’animal a évolué pour ressembler à un chien en dépit de son éloignement avec cette espèce. Le thylacine et les canidés sont un bel exemple d’évolution convergente : ce sont des organismes éloignés qui ont évolué indépendamment et ont fini par se ressembler pour s’adapter à des environnements et des modes vie similaires. En raison de leur technique de chasse et de leur alimentation à base de viande fraîche, le crâne et la forme du corps sont devenus semblables.

Pour l’Australien Andrew Pask, « l’apparence du thylacine est presque celle d’un dingo avec une poche » (rappelons que le dingo est une race de chien sauvage apparue en Australie).

L’apparence du thylacine est presque un dingo avec une poche

L’équipe a analysé les caractéristiques du crâne du thylacine. Christy Hipsley, du muséum Victoria a expliqué :

« nous avons découvert que le tigre de Tasmanie avait une forme de crâne plus semblable à celle du renard roux et du loup gris qu’à celle de ses plus proches parents. »

Du point de vue génétique, cette évolution convergente ne serait pas due aux gènes eux-mêmes qui auraient produit la même forme de crâne et de corps ; les responsables seraient plutôt les régions de contrôle entourant ces gènes qui « allument » ou « éteignent » les gènes aux différentes étapes de la croissance.

L’espoir des chercheurs est que cette recherche aide à sauvegarder d’autres espèces menacées, comme le diable de Tasmanie. Pourrait-on « ressusciter » le thylacine avec son génome ?

Pour Andrew Pask, « comme ce génome est l’un des plus complets pour une espèce éteinte, techniquement, c’est la première étape pour « ressusciter le thylacine », mais nous sommes encore loin de cette possibilité ». Et pour y parvenir, « nous aurions encore besoin de développer un modèle animal marsupial pour héberger le génome du thylacine, comme le travail mené pour inclure des gènes de mammouth dans l’éléphant moderne. »

Ces résultats paraissent dans Nature Ecology and Evolution.

http://www.futura-sciences.com

Le Smartphone, cette addiction bien alimentée


Bon, à ce que je constate, je ne suis pas addicte si des gens vont consulter leur Smartphone ou IPhone jusqu’a 5 à 6 fois à l’heure. C’est vraiment épouvantable. Et sur les réseaux sociaux je ne pas vraiment beaucoup de temps .. Et mes petites filles, après une expérience assez frustrante, n’ont plus accès à mon téléphone
Nuage

 

Le Smartphone, cette addiction bien alimentée

 

12/12/17 – 12h41  Source: Le Temps, The Guardian

Chaque jour, on déverrouille 80 fois en moyenne son smartphone, « cinq à six fois par heure ». Mais les interactions avec l’appareil sont beaucoup plus nombreuses: le constat d’une obsession préoccupante, voire d’une réelle addiction tant elle occupe une place démesurée dans les habitudes quotidiennes, rappelle Le Temps.

Selon une étude de la société américaine Dscout, un propriétaire de smartphone accumule en moyenne 2.617 interactions avec son téléphone par jour. Notifications informatives, « refresh », notifications Facebook, Instagram ou Twitter, SMS, « refresh », messages Whatsapp, mails, « refresh », Tinder, Candy Crush, rappels en tout genre, alerte calendrier et appels ordinaires monopolisent en effet de manière incroyablement disproportionnée l’attention de l’utilisateur.

Les développeurs, eux, s’en frottent les mains et se réjouissent des techniques d’addiction généralisées en amont. Mais pas tous…

Refresh & like

Ainsi, Loren Britcher, « l’inventeur » du « pull to refresh », ce petit geste qui permet de rafraîchir la page consultée, émet malgré tout quelques regrets. Récemment, il confiait d’ailleurs au Guardian avoir sous-estimé le potentiel addictif de ses idées:

« Depuis que j’ai deux enfants, je regrette chaque minute que mon téléphone me vole à leurs dépens ».

Même constat dans le chef de Justin Rosenstein, le concepteur du « like » cher à Facebook qu’il qualifie aujourd’hui de « clochette de pseudo-plaisir ». 

Vendeur d’addiction

Gilles Demarty est UX Architect (« User Experience Architect ») à Lausanne, soit un expert de l’interaction entre l’utilisateur et l’interface, celui qui va optimiser tous les facteurs afin de rendre l’expérience plus agréable, plus facile, plus pratique et, surtout… la plus addictive possible. Il analyse son domaine de spécialisation avec lucidité:

« Si je caricature, ce que nous vendons, c’est de l’addiction. Il y a des similitudes avec la drogue. Nous donnons des produits pour répondre aux besoins de l’utilisateur. Et si nous faisons du bon boulot, l’utilisateur revient… évidemment », confie-t-il.

« Mon métier est le seul, avec celui de… vendeur de drogue, où l’on parle d’«utilisateurs», conclut-il d’ailleurs cyniquement….

http://www.7sur7.be/